Robert BASSOLS, président de FNA, a récemment échangé avec la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) sur les défis actuels du secteur de l’après-vente automobile.
Pratiques anti-concurrentielles : une tendance croissante constatée sur le marché du bris de glace
Robert BASSOLS a soulevé un problème majeur lié aux pratiques de certaines compagnies d’assurances sur le marché du bris de glace. Il a dénoncé le fait que plusieurs assureurs imposent un tarif horaire uniforme à travers le pays, sans tenir compte de la taille de l’entreprise, de son niveau de développement, du type de véhicule concerné, ou des conditions du marché local. Ces pratiques entravent la concurrence, en particulier pour les entreprises indépendantes. La FNA appelle les carrossiers à se joindre à eux pour faire face à cette situation.
L’escalade des charges fixes et les difficultés pour les entreprises artisanales
Face à l’escalade des charges fixes pesant sur les entreprises de réparation, Robert BASSOLS a également signalé les difficultés économiques auxquelles se heurtent les entreprises de proximité. La multiplication des dépôts de bilan, inégaux d’un département à l’autre, souligne la vulnérabilité du secteur artisanal. Le secteur automobile n’est pas épargné. Deux métiers sont particulièrement touchés : les gardiens de fourrière et les écoles de conduite.
La FNA réclame une revalorisation des tarifs maximaux des fourrières
Malgré l’inflation et l’augmentation des coûts de sécurité, les tarifs maximaux pour les frais de mise en fourrière n’ont pas été revus depuis 3 ans. Cela pénalise les entreprises de fourrière et dévalorise leurs services, nécessaires à l’ordre public et à la sécurité routière. La FNA demande une révision urgente de ces tarifs, et une différenciation entre les tarifs pour véhicules légers et poids lourds.
Enseignement de la conduite : L’UNIC et la FNA plaident pour une révision du plafonnement des frais d’accompagnement dans les écoles de conduite
L’UNIC exprime ses préoccupations sur le plafonnement des frais d’accompagnement dans les auto-écoles. Les difficultés d’accès à la plateforme RDV permis, et les coûts associés aux déplacements et temps d’attente non compensés par les plafonds tarifaires, mettent en danger la stabilité des auto-écoles. L’UNIC propose donc une modification réglementaire pour permettre une facturation maximale de trois heures.
