Vendredi dernier, la Fédération Nationale de l’Automobile (FNA) était présente au Sénat à l’occasion du colloque « Une décennie pour rallonger la vie des produits. Et demain ? », organisé par Laetitia Vasseur, cofondatrice et déléguée générale de l’association HOP – Halte à l’obsolescence programmée.

Ce rendez-vous marquait les 10 ans de l’association HOP ainsi que du délit d’obsolescence programmée inscrit dans la loi française. Une décennie d’engagements et de combats pour une consommation plus responsable, couronnée par une journée d’échanges sur les défis encore à relever pour réellement allonger la durée de vie des produits.
Parmi les temps forts de l’après-midi : un atelier stratégique consacré à un sujet au cœur des combats portés par la FNA — « Comment faire de la réparation un véritable pilier de l’économie circulaire ? »
La FNA y a défendu avec conviction des propositions concrètes :
- L’accès aux données techniques des véhicules, essentiel pour garantir des interventions de qualité sur tous les modèles.
- L’accès aux pièces détachées, condition sine qua non pour permettre une réparation rapide, économique et durable.
- L’encadrement de l’obsolescence logicielle, un phénomène de plus en plus répandu qui rend certains véhicules partiellement ou totalement irréparables.
- La formation continue des réparateurs, indispensable pour suivre l’évolution technologique des véhicules.
- Une vigilance particulière sur les nouvelles technologies, comme le giga-casting, qui complexifient la réparabilité.
Ces contributions alimenteront un rapport inédit qui sera publié prochainement par HOP. Il proposera des pistes d’action concrètes pour faire de la réparation un levier majeur de transition écologique.
Un engagement sans relâche
La FNA poursuivra son action avec détermination pour faire entendre la voix des réparateurs et promouvoir une réparation accessible, durable et indépendante. Car réparer, c’est bien plus que remettre en état : c’est agir concrètement pour un avenir plus responsable.