Hausse des prix des carburants : la FNA mobilisée aux cotés des stations-service 

24 mars 2022Non classé

Hausse des prix des carburants : la FNA mobilisée aux cotés des stations-service 

La hausse des prix des carburants affecte notre pays depuis plusieurs années avec à ce jour des prix pouvant dépasser les 2€/litre. Le contexte international grave assombri les perspectives d’une stabilisation du secteur. Suite à l’annonce de Jean CASTEX sur la baisse des 15 centimes € au 1er avril, la FNA a participé aux réunions préparatoires du lancement de l’opération. Par son action, elle a permis de limiter l’impact pour les stations en termes de contraintes d’affichage, par l’obtention d’une avance sur trésorerie pour les petites stations. Les textes sont parus ce weekend.

Baisse des 15 centimes d’euro encadrée par une charte d’engagements dont la FNA est signataire

Jean CASTEX a annoncé le 12 mars dernier, une remise de 15 centimes par litre à compter du 1eravril et jusqu’au 31 juillet 2022. La FNA a participJean CASTEX a annoncé le 12 mars dernier, une remise de 15 centimes par litre à compter du 1eravril et jusqu’au 31 juillet 2022. La FNA a participé au comité de pilotage de la mise en œuvre opérationnelle de cette mesure. La priorité de la FNA concerne la remise : elle s’effectuera en amont de la chaîne au moment de la mise sur le marché français. Les stations-service achèteront un carburant remisé pour le revendre ensuite au consommateur. Cette remise ne pouvait être directement appliquée par la distribution elle-même compte tenu des marges réduites des détaillants en carburants.  

Le totem d’affichage des prix du carburant indiquera ce même prix remisé. Une affiche mentionnera aux usagers qu’il s’agit bien d’un tarif minoré. Un décret paru ce weekend, précise l’ensemble du dispositif.   L’ensemble des acteurs de la filière ont également convenu de signer une charte d’engagements censée garantir la répercussion de l’aide perçue aux clients finaux. La FNA est signataire.

La FNA demande une mesure de compensation  sur la gestion des stocks de carburant

La question centrale pour le réseau traditionnel (hors GMS), reste la gestion des stocks. Les stations débitant un litrage important renouvellent tous les 2 ou 3 jours leur approvisionnement. De fait, au  1er  avril, ces dernières pourront acheter et appliquer un tarif remisé. En revanche, pour les stations au litrage moindre notamment dans les zones rurales ou semi-urbaines, le stock se vide sur plusieurs semaines. Le carburant acheté en mars au prix fort ne sera renouvelé que troisième semaine d’avril. Impossible dès lors d’appliquer la remise pendant que les concurrents pourront afficher un tarif nettement moindre. La FNA a demandé qu’une mesure de compensation soit prise pour rétablir l’équité. Une avance sur trésorerie a été incluse de 3000 € pour les stations traditionnelles propriétaires de leur fonds de commerce faisant moins de 500 hectolitres mensuels. Cette prise en compte, la FNA l’estime insuffisante car remboursable et compte tenu du manque de visibilité sur la sortie du dispositif au 31 juillet, le weekend le plus chargé de l’année. Cette tension sur le maillage des points de carburant traditionnels risque d’aggraver sa désertification alors qu’il est déjà un des plus faibles d’Europe. Un point d’étape sera organisé avec le Ministère sur l’efficacité de cette mesure.

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La FNA demande des mesures complémentaires pour les gros rouleurs

La FNA à travers des lettres ouvertes adressées au Président la République, demande que la fiscalité des carburants soit revue pour ne plus être dépendants de ces variations mortifères. Avec une fiscalité entre 50 et 60% du prix, le seul levier reste la fiscalité soit par une déduction du montant de la TICPE de la base de calcul de la TVA, soit par une restauration du mécanisme de la TICPE flottante.  

Autre mesure attendue, un chèque énergie spécial entreprise et un crédit d’impôt pour 2022 pour les entreprises dépendantes du carburants (écoles de conduite, dépannage, …) afin d’éviter un impact sur les consommateurs. Ces entreprises, dont le véhicule est l’outil de travail, assurent des missions de service public. Véritables acteurs de la sécurité routière, elles doivent pouvoir répercuter cette hausse dans leurs tarifs.