Face au durcissement du malus qui menace l’activité des professionnels de l’automobile, la mobilisation s’organise sur le terrain.
De nombreux acteurs du secteur ont décidé d’agir pour préserver la pérennité de la filière automobile française. Parmi eux, M. Bonnefis, professionnel engagé, a pris l’initiative de lancer une pétition afin d’alerter les pouvoirs publics sur les conséquences économiques, sociales et environnementales de ces nouvelles mesures.
Soutenue par la FNA, cette pétition dénonce une politique fiscale de plus en plus pénalisante pour les entreprises comme pour les automobilistes.
Elle souligne notamment que le renforcement du malus, et son application rétroactive sur la revente des véhicules, risquent d’alourdir considérablement le coût de l’entretien et du renouvellement du parc automobile, déjà fragilisé par la conjoncture.
La FNA invite l’ensemble des professionnels du secteur à signer et relayer cette pétition, afin de faire entendre la voix des artisans, réparateurs, distributeurs et acteurs de proximité qui contribuent chaque jour à maintenir la mobilité des Français.
Signez la pétition lancée par M. Bonnefis ici :
Une première avancée obtenue grâce à la mobilisation de la FNA
Parallèlement à cette action citoyenne, la FNA poursuit son travail de fond auprès des pouvoirs publics.
Grâce à ses nombreuses interventions depuis le mois de juin, une première évolution a été enregistrée dans le cadre du Projet de Loi de Finances (PLF).
La mesure la plus contestée – celle rendant le malus rétroactif (malus qui s’appliquera uniquement lors de la revente de véhicules ayant bénéficié d’une exonération initiale à l’achat si les conditions de leur exonération ne sont pas maintenues, elle devait initialement entrer en vigueur le 1er janvier 2026) – a connu un premier infléchissement : son application a été repoussée d’un an, à la suite des modifications apportées à l’article 13 du PLF.
Cette avancée, bien que partielle, démontre l’efficacité de la mobilisation de la FNA et des professionnels engagés.
Elle prouve que la filière indépendante peut peser dans le débat public, à condition de rester unie et déterminée.
Restons mobilisés
Le PLF est toujours en première lecture à l’Assemblée nationale : rien n’est encore acquis.
La FNA reste pleinement mobilisée pour défendre les intérêts de la profession et plaider pour un juste équilibre entre transition écologique et viabilité économique des entreprises du secteur automobile.
