Un secteur qui célèbre trois décennies d’innovation et de croissance
L’Association Nationale pour la Formation Automobile (ANFA) a récemment mis en lumière le métier du contrôle technique, qui vient de célébrer son trentième anniversaire. Cette étude approfondie, saluée par la Fédération Nationale de l’Automobile (FNA), souligne les particularités et l’importance des entreprises impliquées dans cette mission vitale pour la sécurité routière.
Des chiffres qui parlent
La France compte actuellement 5 683 établissements qui gèrent 6 710 centres de contrôle technique agréés. Ce sont majoritairement des entreprises indépendantes de proximité, qu’elles soient ou non affiliées à un réseau, employant ensemble 12 903 salariés. Notons que parmi ces entreprises, 1 000 ne sont pas employeurs, mettant en évidence une diversité de structures opérationnelles au sein du secteur.
Une couverture nationale efficace
Ces entreprises assurent une couverture exhaustive du territoire, permettant un accès équitable au contrôle technique pour tous les types de véhicules : véhicules légers (VL), poids lourds (PL), et, nouveauté depuis le 15 avril 2024, la catégorie L. Cette étendue garantit que chaque véhicule, quelle que soit sa catégorie, peut être inspecté et maintenu conformément aux normes de sécurité en vigueur.
Besoin accru de recrutement
Le rapport met en évidence un besoin urgent de recrutement dans le domaine du contrôle des véhicules légers, exacerbé par le vieillissement de la main-d’œuvre actuelle. De plus, avec l’introduction du contrôle des deux-roues, le secteur prévoit 500 nouveaux recrutements alors que plus de 949 postes sont restés non pourvus en 2023. Cette situation appelle à une action immédiate pour combler ces lacunes et assurer la continuité du service.
Montée en compétence des contrôleurs
Le niveau de compétence requis des contrôleurs techniques s’est considérablement accru, reflétant les changements dans la réglementation et la technologie automobile. Les contrôleurs sont désormais non seulement chargés d’exécuter des contrôles rigoureux, mais aussi de restituer et d’expliquer clairement les résultats aux clients, renforçant ainsi la transparence et la confiance dans le processus.
Impact spectaculaire sur l’emploi
Depuis son instauration en 1992, le contrôle technique a significativement stimulé l’emploi dans les secteurs de l’entretien et de la réparation automobile. Le secteur des véhicules légers a été particulièrement impacté, et il est probable que la réparation de la catégorie L suivra une trajectoire similaire, promettant une nouvelle vague d’opportunités d’emploi et de croissance économique.
Le contrôle technique est plus qu’une simple vérification périodique; c’est un pilier de la sécurité routière et un moteur économique. Pour plus d’informations sur cette étude, consultez le rapport complet via l’autofocus de l’ANFA sur le contrôle technique.