La Fédération Nationale de l’Automobile (FNA) salue la décision forte et claire de l’Assemblée nationale, qui a acté ce mercredi 28 mai l’abandon des Zones à Faibles Émissions (ZFE), dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique. Cette décision marque un tournant dans la réflexion collective sur la transition écologique, en reconnaissant enfin les alertes répétées des citoyens, des élus locaux, des automobilistes, mais aussi des professionnels de la filière automobile.
Une mobilisation de longue date contre une mesure injuste
Depuis la création des premières ZFE, la FNA s’est engagée sans relâche pour défendre les intérêts des artisans de la réparation automobile et des mobilités du quotidien. Elle a été le porte-voix de milliers de professionnels confrontés, sur le terrain, aux difficultés concrètes rencontrées par les usagers.
La Fédération a toujours dénoncé l’approche uniforme et rigide des ZFE, qui pénalisait injustement les ménages modestes, les artisans, les petites entreprises, et les habitants des zones rurales ou périurbaines — sans pour autant garantir d’amélioration tangible de la qualité de l’air.
Une écologie de bon sens, fondée sur l’équité et la proximité
Fidèle à sa vision d’une transition écologique pragmatique et inclusive, la FNA a plaidé pour une stratégie fondée sur la montée en compétence des professionnels, l’entretien vertueux du parc roulant et l’accès équitable aux outils de transition. Plutôt que d’imposer des interdictions rigides, il s’agit d’accompagner les usagers et les entreprises dans un changement progressif, réaliste et soutenable.
Un cap à maintenir : repenser la décarbonation des mobilités
Si l’abandon des ZFE est une avancée majeure, il ne doit pas marquer la fin du débat. La FNA appelle aujourd’hui à une refonte complète de la stratégie de décarbonation des mobilités, qui repose sur une approche :
- globale, intégrant les enjeux économiques, sociaux et territoriaux ;
- pragmatique, adaptée aux réalités de terrain ;
- équitable, pour que personne ne soit laissé de côté.
Elle propose notamment de bâtir une politique efficace autour de plusieurs piliers :
- La neutralité technologique ;
- L’entretien écologique et durable du parc automobile ;
- Des aides ciblées, simples et accessibles ;
- La modernisation raisonnée du parc roulant ;
- L’entretien préventif, pour allonger la durée de vie des véhicules ;
- Un meilleur accès aux données et aux technologies ;
- Une politique ambitieuse de formation des professionnels.
La vigilance reste de mise
Le vote du 28 mai doit encore être confirmé par l’adoption définitive du projet de loi. La FNA restera pleinement mobilisée dans les jours à venir pour veiller à la concrétisation de cette avancée et continuer à porter la voix d’un modèle de transition écologique fondé sur la responsabilité, la proximité et la solidarité.
