Face à l’envolée des prix du carburant, la FNA a demandé auprès du ministère de l’Économie une revalorisation de la grille tarifaire des prix maxima des frais de fourrières des véhicules automobiles prévu par l’arrêté du 3 août 2020 modifiant l’arrêté du 14 novembre 2001.
Avec une telle crise, les montants prévus sont en inadéquation totale avec le prix réel d’une prestation d’un gardien de fourrière. Les frais liés à la mise en fourrière ont considérablement augmenté. Ne pouvant répercuter cette hausse, beaucoup s’inquiètent de leur santé financière à court et long terme avec un impact réel sur la trésorerie. Dans ces circonstances, compte tenu des obligations qui sont à leur charge, la FNA a demandé une revalorisation de ces tarifs maximas tant pour les fourrières PL que VL, déjà fort bas, pour tenir compte du contexte inflationniste de leur charges (carburants, assurances, foncier, charges sociales …).
La FNA est porteuse de cette demande depuis plusieurs années, y compris sur les tarifs maximas des autoroutes et routes express. Le secteur des fourrières est un secteur qui a particulièrement souffert pendant la crise du COVID-19. Beaucoup de gardien de fourrière ont été fragilisés et se remettent à peine de cette crise, d’autant qu’elle a été concomitante avec la mise en place du SI Fourrières, dont les débuts ont été chaotiques avec encore des centaines de jours de garde non indemnisés notamment en Ile de France.
La FNA estime que cette revalorisation significative peut être dérogatoire dans un premier temps, avant l’ouverture d’une renégociation des prix maxima des frais de fourrières des véhicules automobiles, une fois cette crise haussière passée. Ainsi, les gardiens de fourrière conserveront une marge d’action pour tenter de conserver un seuil de rentabilité.