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Accessibilité, Démarchage ABUSIF

ALERTE A L’ARNAQUE

ACCESSIBILITE DES LIEUX PUBLICS AUX HANDICAPES

 

DÉMARCHAGE ABUSIF EN MATIÈRE D’AGENDAS D’ACCESSIBILITÉ PROGRAMMÉE (AD’AP)

Les entreprises doivent s’engager dans une démarche de mise en conformité afin d’être accessibles aux personnes handicapées. Certaines sociétés pratiquent un démarchage abusif et laissent planer la menace d’une forte amende pour vendre des prestations présentées à tort comme obligatoires.

 

Le Secrétariat général de la Déléguée ministérielle à l’accessibilité a été alerté de ces pratiques frauduleuses dont sont victimes des entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité, sollicitées par des organismes les démarchant de façon abusive. Parmi ces démarcheurs, la société Diagnostic Accessibilité adresse des fax intitulés « Déclaration obligatoire d’accessibilité » et ayant pour objet « Obligation réglementaire relative à votre établissement » :

⇒ NE REPONDEZ PAS A CE GENRE DE SOLLICITATIONS  

RAPPEL

Les entreprises de réparation automobile, de distribution de carburants, etc., en tant qu’Etablissements Recevant du Public (ERP) de catégorie V sont concernées par la mise en conformité, mais uniquement dans les parties de leurs locaux qui accueillent le public (boutique de la station-service, hall d’accueil, show-room ou services rapides dans un garage, une carrosserie ou une concession automobile).

 

Contrairement à ce que laissent  entendre certains démarcheurs peu scrupuleux, il n’y a pas d’obligation pour les ERP de faire réaliser un diagnostic d’accessibilité par une société spécialisée. Seul le dépôt d’un Ad’AP est obligatoire, et celui-ci peut être réalisé par le chef d’entreprise. Pour les aider, le ministère a mis en place un outil d’autodiagnostic : http://www2.developpement-durable.gouv.fr/diagnostic-accessibilite/erp/ (dans la colonne de droite, cliquer sur « réalisez gratuitement votre auto-diagnostic » puis choisir « les commerces de proximité »).

 

La délégation ministérielle à l’accessibilité rappelle qu’il est toujours possible de déposer un dossier d’Ad’AP.

 

Tous les outils nécessaires à la mise en œuvre des Ad’AP sont accessibles via le lien suivant :

http://www.accessibilite.gouv.fr/

 

⮲  Si l’établissement est accessible, une attestation sur l’honneur sur papier libre avec en-tête de l’entreprise, précisant que l’ERP est accessible, est à adresser au Préfet de département avec une copie à la mairie.

A cette attestation, peuvent être joints des documents ou des photos prouvant la mise en conformité ou la réalisation des travaux (contrôle d’une entreprise ou bureau d’étude, factures, etc.).

Le ministère de l’Environnement propose, sur son site internet, des modèles d’attestation d’accessibilité : http://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/ladap-agenda-daccessibilite-programmee (dans la colonne de droite, cliquer sur « sur l’Ad’AP »).

 

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Accessibilité des lieux publics aux personnes handicapées: mise en conformité des établissements

Une loi de 2005 donnait aux professionnels un délai de 10 ans – soit jusqu’au 1er janvier 2015 – pour adapter leurs entreprises à l’accueil des personnes handicapées. L’échéance n’ayant pu être tenue, une ordonnance de 2014 a reporté de 12 mois les obligations des propriétaires ou exploitants (soit jusqu’au 27 septembre 2015).

Malgré ce report, de nombreux établissements n’étaient toujours pas aux normes le 27 septembre 2015. Un régime de contrôles et de sanctions a donc été mis en place par un décret du 11 mai 2016 afin d’accélérer la mise en conformité des entreprises.

Nous vous présentons ci-dessous : l’obligation de mise en conformité, les dérogations possibles ainsi que les contrôles et sanctions applicables. 

L’OBLIGATION DE MISE EN CONFORMITE

  • Les établissements concernés 

En tant qu’Etablissements Recevant du Public (ERP), classés catégorie V, les professionnels de l’automobile (garages, stations-service…) sont concernés par l’obligation de rendre accessible leur établissement aux clients handicapés.

Seules les parties des locaux accueillant du public doivent être accessibles aux personnes handicapées (ex : la boutique de la station-service, le hall d’accueil, le show-room ou les services rapides).

L’atelier de réparation, en revanche, n’est pas soumis à la règlementation ERP s’il est interdit au public et qu’il n’est accessible qu’avec l’accompagnement du professionnel (attention à l’affichage).

  • Les obligations du professionnel 

Le professionnel doit rendre accessible les parties extérieures (ex : aires de circulation, parking) et intérieures (ex : ascenseurs, locaux et équipements) de son établissement. Il doit pouvoir fournir aux personnes handicapées l’ensemble des prestations qui sont habituellement proposées à la clientèle (ex : paiement par carte bancaire, informations, machine à café, boutique…). 

Deux situations sont envisageables :

  • Soit votre entreprise est déjà accessible : vous devez alors transmettre à la Préfecture une attestation d’accessibilité, laquelle atteste de la conformité de votre établissement aux normes d’accessibilité (y compris après dérogation).  Pour les ERP de catégorie V, cette attestation peut consister en une simple déclaration sur l’honneur. Des modèles types d’attestation d’accessibilité sont disponibles sur le site du Ministère de l’Environnement (dans la partie « tout sur l’Ad’AP). 
  • Soit votre entreprise n’est pas encore accessible : vous devez alors élaborer et transmettre à la Mairie un agenda d’accessibilité (Ad’AP), formulaire Cerfa 13824*03. Par la rédaction de ce document, vous vous engagez sur les travaux à réaliser et le calendrier de leur réalisation. En contrepartie, les sanctions dont vous avez pu faire l’objet pour non-respect des règles d’accessibilité sont suspendues. Attention : depuis le 31 mars 2019, il n’est plus possible de déposer d’Ad’AP. Pour les ERP qui ne sont toujours pas conformes et sans Ad’AP, il est nécessaire de déposer une demande de mise en conformité à travers le dépôt d’une autorisation de travaux.

Le délai maximal de réalisation des travaux est de 3 ans pour les ERP de catégorie V.

En pratique, comment réaliser son état des lieux ?

Etape 1 : Je m’informe sur les normes que je dois respecter. 

Les guides suivants détaillent les points à vérifier à l’extérieur et à l’intérieur de l’établissement : 

Etape 2 : Je fais mon état des lieux. 

Le site http://www2.developpement-durable.gouv.fr/diagnostic-accessibilite/erp/ me permet de réaliser mon auto-diagnostic (descendre à la rubrique « réalisez votre auto-diagnostic » puis choisir « commerce »).   

Etape 3 : Je liste les travaux à effectuer et je les fais chiffrer. Si ceux-ci sont réalisables, j’établis un calendrier sur 3 ans et j’élabore mon Ad’AP. S’ils ne sont pas réalisables, je demande une dérogation. 

Etape 4 : Si mon établissement est conforme ou que j’ai obtenu une dérogation, j’envoie ma déclaration sur l’honneur d’accessibilité à la Préfecture. 

Pour tout renseignement technique, vous pouvez contacter le correspondant accessibilité de votre Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDT ou DDTM). 

Si vous désirez une visite sur place, contactez la Chambre des Métiers ou la Chambre de Commerce qui disposent de personnels formés capables de réaliser des pré-diagnostics. 

  • Le registre d’accessibilité

Une fois votre établissement aux normes, vous devez créer un registre d’accessibilité et le rendre accessible à votre clientèle au plus tard le 30 septembre 2017. Celui-ci doit pouvoir être consulté par les personnes qui le souhaitent, sur place, au principal point d’accueil de la clientèle. 

Il peut s’agir d’un registre papier ou vous pouvez choisir de le dématérialiser ou de le mettre en ligne sur un site internet.

Le registre doit indiquer les mesures qui ont été prises pour permettre à tous, et plus particulièrement aux personnes handicapées, de bénéficier des prestations en vue desquelles l’établissement a été construit. Plus précisément, le registre devra contenir :

  • Une information complète sur les prestations fournies dans l’établissement ;
  • La liste des pièces administratives et techniques relatives à l’accessibilité de l’établissement aux personnes handicapées ;
  • La description des actions de formation des personnels chargés de l’accueil des personnes handicapées et leurs justificatifs (la formation du personnel n’est obligatoire que pour les ERP dont la capacité d’accueil est supérieure à 200 personnes). 

Un arrêté d’avril 2017 a complété ce texte en détaillant précisément la liste des pièces administratives ou techniques (ou une copie de celles-ci) qui doivent figurer dans le registre :

  • Lorsque l’établissement a été construit récemment, le document attestation de la prise en compte des règles d’accessibilité délivré à l’issue des travaux ;
  • Lorsque l’établissement est conforme au 31 décembre 2014, l’attestation d’accessibilité ;
  • Lorsque l’établissement fait l’objet d’un agenda d’accessibilité programmée, le calendrier de la mise en accessibilité de l’établissement ;
  • Lorsque l’établissement fait l’objet d’un agenda d’accessibilité programmée comportant plus d’une période, le bilan des travaux et autres actions de mise en accessibilité réalisés à la moitié de la durée de l’agenda ;
  • A l’achèvement des travaux prévus dans l’agenda d’accessibilité, l’attestation d’achèvement ;
  • Le cas échéant, les arrêtés préfectoraux accordant une dérogation à l’entreprise ;
  • Lorsque l’établissement a fait l’objet d’une autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un ERP, la notice d’accessibilité prévue dans le dossier de demande d’autorisation ;
  • Le document d’aide à l’accueil des personnes handicapées à destination du personnel en contact avec le public ;
  • Les modalités de maintenance des équipements d’accessibilité (ex. : rampas amovibles automatiques…).

Nous vous conseillons de consulter ce Guide d’aide à la constitution du Registre Public d’accessibilité pour les établissements recevant du public.

LES DEROGATIONS

Les établissements déjà existants pourront déroger à l’obligation de réaliser les travaux d’accessibilité dans l’un des cas suivants :

  • Impossibilité technique : c’est-à-dire lorsqu’il est techniquement impossible de procéder à la mise en accessibilité, par exemple si les travaux impactent la solidité du bâtiment (mur porteur). 
  • Contraintes liées à la conservation du patrimoine (bâtiments classés ou situés aux abords et/ou dans le champ de visibilité de ceux-ci).
  • Disproportion manifeste entre les travaux de mise en accessibilité et leur coût ou leurs effets sur l’activité de l’établissement (par exemple : réduction significative de l’espace ; « rupture de la chaîne de déplacement », c’est-à-dire si l’accès au bâtiment est impossible pour un type de handicap).
  • Lorsque l’entreprise est implantée dans un bâtiment à usage principal d’habitation et que les copropriétaires s’opposent à la réalisation des travaux de mise en accessibilité. 

La demande de dérogation est à envoyer au préfet en 3 exemplaires. Le préfet sollicite alors l’avis de la la sous-commission départementale d’accessibilité (SCDA) ou de la commission d’arrondissement d’accessibilité. Si la commission n’a pas répondu dans les 2 mois après que le préfet lui ai transmis la demande, l’avis est réputé favorable. 

En revanche, si le préfet ne vous répond pas dans les 3 mois de réception de votre demande, la dérogation que vous avez demandée est réputée refusée. 

LES CONTRÔLES ET SANCTIONS APPLICABLES

Le décret du 11 mai 2016 précise la procédure de contrôles et sanctions applicable aux agendas Ad’AP.  

  • Premier courrier recommandé

Depuis la parution du décret, le préfet peut demander au propriétaire ou à l’exploitant de l’établissement, par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR), de lui fournir les documents justifiant qu’il s’est engagé dans une démarche d’accessibilité. Il s’agira, le cas échéant, de l’attestation d’accessibilité, des demandes de prorogations des délais, de la preuve du dépôt et de la mise en œuvre de l’agenda Ad’AP, des éléments de suivi de l’agenda ou de l’attestation d’achèvement des travaux. 

L’entreprise dispose alors d’un délai d’1 mois pour transmettre les justificatifs demandés accompagnés de l’agenda ou de son engagement à le déposer dans un délai de 6 mois maximum. 

Autrement dit, si vous n’avez engagé aucune démarche de mise en accessibilité à la réception de la première LRAR de l’administration, vous disposerez d’un délai de 7 mois pour déposer votre agenda Ad’AP

Attention : en revanche, ne tenez pas compte des courriers que vous pourriez recevoir de sociétés privées qui tentent de vous arnaquer.

  • Mise en demeure 

Si vous n’avez pas envoyé les justificatifs demandés, qu’ils sont incorrects ou insuffisants ou que vous n’avez pas retiré le premier courrier recommandé, le préfet vous adressera une mise en demeure (par LRAR également). 

A compter de la réception de cette seconde lettre, vous disposez d’un délai de 2 mois pour transmettre les documents demandés. Sinon vous risquez de devoir payer une amende pouvant atteindre 1 500 euros pour une personne physique et 7 500 euros pour une personne morale

Si l’attestation est incomplète ou n’est pas justifiée, les mêmes sanctions pécuniaires s’appliquent. 

  • Constat de carence en cas de non-respect de l’agenda Ad’AP

Pour ceux qui ont déposé leur agenda Ad’AP, l’administration peut mettre en œuvre une procédure de constat de carence dans les cas suivants:

  • absence de tout commencement d’exécution de l’agenda Ad’AP ;
  • retard important dans l’exécution des travaux ;
  • ou si au terme de l’échéancier les engagements prévus dans l’agenda n’ont pas été tenus. 

Le préfet doit alors notifier au propriétaire ou à l’exploitant de l’installation, par LRAR, les faits qui motivent cette procédure, les sanctions encourues ainsi que la possibilité pour lui de présenter ses observations, assorties de tous éléments utiles, dans un délai de 3 mois. 

L’amende encourue dans ce cas est lourde : de 5 à 20 % du montant des travaux restant à réaliser (avec divers plafonnements prévus). 

  • Poursuites correctionnelles 

Le propriétaire ou l’exploitant qui n’a encore engagé aucune démarche de mise en accessibilité de ses locaux peut être poursuivi devant le tribunal correctionnel. Il risque alors de devoir payer une amende qui peut atteindre 45 000 euros pour une personne physique et 225 000 euros pour une personne morale. En cas de récidive, il encourt une peine de 6 mois d’emprisonnement.

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LES ENJEUX DE POLLUTION DES MOTEURS THERMIQUES EN CETTE FIN D’ANNEE

Vente, Entretien, Contrôle Technique et son évolution.

 

Qu’ils soient, réparateurs, vendeurs, contrôleurs techniques, dépanneurs… les professionnels de l’automobile sont de plus en plus confrontés aux questions des consommateurs automobilistes sur la pollution soit à l’occasion du passage au contrôle technique soit dans le cadre des prestations de maintenance vente. Que leur répondre ?

La pollution au moment de la vente

Lors de l’achat d’un véhicule et principalement de son immatriculation, une taxe (malus) peut être appliquée en fonction du taux de CO2 du véhicule. Cependant, au 1er septembre, la manière de calculer ces émissions de CO2 évolue et les constructeurs ont dû s’adapter à une nouvelle norme d’homologation relative à la mesure des émissions de polluants et de CO2.

Cette norme adoptée au niveau mondial, anciennement appelée norme NEDC (New European Driving Cycle) sera remplacée par la norme WLTP (Worldwide harmonized Light vehicules Test Procedures). Elle permet d’évaluer les émissions de polluants et de CO2 des véhicules neufs, selon un cycle plus représentatif des conditions de conduite. Avec cette nouvelle procédure, les tests et essais réalisés doivent permettent de connaître de façon plus précise les émissions des véhicules, par un nouveau mode de calcul. 

L’entrée en vigueur de cette nouvelle procédure réglementaire se fait en 2 temps :

  • Depuis le 1er septembre 2017, les constructeurs doivent solliciter une homologation WLTP pour les nouveaux types de véhicules (catégories M1 et M2 et véhicules de la classe I de la catégorie N1). Depuis cette date, il n’est donc plus délivré de réceptions CE par type et de réceptions nationales par type pour les nouveaux types de voiture sous la norme NEDC.
  • A compter du 1er septembre 2018, la procédure  d’homologation WLTP est obligatoire pour toutes les voitures neuves. A cette date, dans le cas de véhicules mis pour la 1ere fois en circulation, les certificats de conformité délivrés sous couvert de l’ancienne norme ne sont plus valables et les autorités en interdisent l’immatriculation, la vente ou la mise en service.

 

Mais qu’en est-il des véhicules de fin de série en stock ? Comme tout changement de règlementation, les constructeurs ont le droit à une dérogation pour les véhicules de fin de série. Cela signifie que 10% de la production de chaque modèle en fin de série pourront être immatriculés après le 1er septembre 2018. Cette responsabilité ne pèse pas sur le vendeur mais bien sur le constructeur. Tout comme un passage de norme euro 5 à euro 6, aucun blocage n’apparait dans le SIV car le seuil des 10% n’est jamais atteint. 

Il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir quant à vos véhicules neufs jamais immatriculés encore en stock, ces derniers devraient faire partie des 10% de véhicules autorisés à être immatriculés après le 1er septembre 2018

Pour en savoir plus sur cette nouvelle norme WLTP qui impacte l’immatriculation des véhicules neufs, vous pouvez consulter la note maintenance-vente de juillet 2018 relative à ce sujet dans la base documentaire www.fna.fr rubrique Métiers Vente Immatriculation des véhicules Homologation WLTP.

La pollution au moment de l’entretien du véhicule 

En renforçant le contrôle technique, les pouvoirs publics ont comme ambition de conserver les véhicules au plus proche de leur état d’origine. Cela signifie que les éléments de carrosserie ainsi que de mécanique et le niveau d’émissions polluantes doivent être sensiblement les mêmes que lorsque le véhicule était neuf. 

L’entretien du véhicule par un professionnel de l’automobile est donc primordial pour « éviter les surprises » au moment du contrôle technique mais aussi respecter la sécurité et l’environnement. 

Aujourd’hui, plus de 60% des véhicules ont des émissions polluantes supérieures à leur état d’origine. Pour remédier à cela, la FNA encourage l’ECO ENTRETIEN porté par l’association éponyme dont elle est membre fondateur.

Qu’est-ce que l’ECO ENTRETIEN ? (Site internet : http://www.ecoentretien.eu)  

L’ECO ENTRETIEN® est une prestation simple et rapide qui diagnostique l’état du moteur et propose, si nécessaire, des solutions ciblées et adaptés, pour réduire significativement le niveau d’émissions polluantes.

Grâce à cette technique révolutionnaire de diagnostic appelée ECODIAG et plus de 20 années d’études et de recherche, c’est plus de 500 000 véhicules testés, qui ont permis d’établir un processus inédit, innovant et préventif pour préserver les moteurs.

Les professionnels qui souhaitent proposer cette prestation doivent alors être labélisés.

Pourquoi le label ECO ENTRETIEN® ?

Cette nouvelle prestation technique est proposée par l’ensemble des professionnels; elle fait l’objet d’une évaluation et d’une labélisation par un organisme indépendant : ECOCERT Environnement.

C’est le gage d’une prestation de qualité officielle garantie par le LABEL ECO ENTRETIEN®

Les professionnels, spécialement formés aux nouvelles techniques de remise en forme des moteurs, pratiquent l’ECO ENTRETIEN® labellisé en application des obligations du prochain contrôle technique dès 2019.

Principe de l’Eco Entretien :

Traiter les causes des problèmes de combustion et leurs CONSÉQUENCES et pas seulement les conséquences.

En moins de 3 minutes seulement, avec un diagnostic appelé ECODIAG, vous obtenez une vision claire et précise de l’état de la combustion du moteur. Le principe est simple puisque chaque composant de cette chaîne est diagnostiqué dans son fonctionnement actuel :

  • Admission
  • Injecteurs
  • Vanne EGR
  • Turbocompresseur
  • Échappement

 

Un feu tricolore indique l’action à effectuer :

Feu vert => Aucune intervention n’est à prévoir

Feu orange => Le nettoyage du circuit s’impose

Feu rouge => Nécessité de réparer ou remplacer un organe

 

Un rapport précis est édité directement à l’issue de l’ECODIAG, pour vous permettre d’expliquer à votre client, en toute transparence, « l’état de santé » de son véhicule.

Toute la démarche commerciale et les solutions à proposer existent déjà. L’ensemble des outils, produits, supports de communication, sont disponibles pour faciliter le déploiement de ces prestations.

Deux niveaux ont été créés pour résoudre les anomalies constatées :

  1. Le nettoyage du ou des composants en priorité avec un produit et une action spécifique à chacun.

 

  1. La réparation ou le remplacement du ou des bons composants concernés en ciblant directement le bon élément.

Quels sont les avantages pour le consommateur ? 

Le contrôle antipollution dans le CT actuel

Aujourd’hui, le contrôle de l’opacité des fumées de gaz d’échappement émis par les moteurs à allumage par compression (diesel) est réalisé conformément à la norme NF R10-025 2016 depuis le 4 janvier 1996. Les résultats sont peu probants et les véhicules connaissent un taux de refus très faible. En effet la méthode de calcul que la procédure avait établie ne permet pas de détecter les véhicules défapés et n’est que peu contraignante. 

En ce qui concerne les véhicules essence, l’essentiel du contrôle porte sur les émissions de CO au ralenti (800 tours) et en accéléré (3000 tours) et porte sur la valeur lambda idéale (1.00). Ces résultats permettent de constater les disfonctionnements de pots catalytiques. Sur ces véhicules essence, le résultat est plus probant qu’en matière de contrôle diesel, mais les émissions de particules ne sont pas mesurées. 

Evolutions à venir

La loi de transition énergétique pour une croissance verte de 2016 (loi TECV) est venue renforcer le contrôle technique. Son article 65 renforce le contrôle des émissions de polluants atmosphériques et des particules fines des véhicules. Il prévoit également le renforcement du contrôle des émissions de particules fines issues de l’abrasion dès que les moyens techniques le permettraient.

Deux étapes de mise en œuvre de cette évolution sont connues à ce jour :

  • Janvier 2019 : renforcement du contrôle pollution diesel, contrôle des particules fines, opacimétrie.
  • Janvier 2022 : le test « 5 gaz » essence et diesel, chargé notamment de mesurer les rejets de NOx. 

 

 

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LES AGENCES DE L’EAU

Les agences de l’eau sont des établissements publics administratifs, dotés de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elles sont placées sous la tutelle du ministère chargé de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer.

La France des cours d’eau est divisée en 6 zones géographiques qu’on appelle « bassins versants ». A chaque bassin correspond une agence de l’eau qui s’occupe de gérer et de protéger les ressources en eau. A noter qu’en outre-mer, il existe des offices de l’eau qui ne sont pas soumis au même régime juridique que celui des agences métropolitaines (article L. 213-11-17 du Code de l’environnement).

Depuis 2013, les 10èmes programmes d’intervention des agences de l’eau (2013-2018) sont entrés en vigueur. Les agences ont pour mission de mettre en œuvre, dans leur bassin versant, un schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et des schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) en favorisant :

  • la gestion équilibrée et économe de la ressource en eau et des milieux aquatiques ;
  • l’alimentation en eau potable ;
  • la régulation des crues ;
  • le développement durable des activités économiques.

Les agences établissent et perçoivent des redevances auprès des différents usagers de l’eau pour les prélèvements d’eau et pour la détérioration de la qualité des milieux.

Ces fonds collectés sont ensuite redistribués sous forme d’aides financières (prêts, subventions) aux collectivités locales, aux industriels et aux agriculteurs pour la réalisation de travaux :

  • de lutte contre la pollution (construction, extension ou amélioration des stations d’épuration et des réseaux de collecte des eaux usées, mise en place de procédés de production plus propres…) ;
  • d’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques et de protection de la ressource en eau.

Par ailleurs, les agences de l’eau ont une mission d’information du public dans le domaine  de l’eau.

LES AIDES DES AGENCES DE L’EAU

Les aides à l’investissement concernent tous les types d’entreprises, du moment qu’elles ont comme objectif de réduire les pollutions toxiques, de favoriser les technologies propres ou de gérer les pollutions accidentelles ou pluviales.

Les aides portent aussi bien sur les études que sur les travaux destinés à maîtriser la pollution des rejets.

Dans l’artisanat, il est notamment prévu des aides dans le cadre d’actions groupées (contrats globaux d’action par territoire et contrats d’animation par branche professionnelle).

Par ailleurs, pour les petits producteurs de déchets dangereux, des aides peuvent être allouées pour l’élimination de ce type de déchets, si le professionnel fait appel à un collecteur conventionné par l’agence de l’eau concernée. L’aide est alors versée par l’agence de l’eau au collecteur qui la déduit de sa facture aux petits producteurs de déchets.

Concernant plus spécifiquement les professionnels de l’automobile, les investissements suivants sont, par exemple, susceptibles de bénéficier d’une subvention :

  • l’achat de bacs de rétention pour les déchets dangereux liquides ;
  • la mise en place d’abris de stockage pour les déchets dangereux ;
  • l’installation d’un séparateur à hydrocarbures pour le prétraitement des eaux souillées ;
  • l’achat d’une fontaine de dégraissage biologique pour les pièces mécaniques ;
  • la collecte des déchets dangereux pour les PME.

Attention, les aides et leur montant varient d’une agence sur l’autre. Pour connaître avec précision le type d’aides dont vous pouvez bénéficier et le montant subventionné, n’hésitez pas à contacter l’agence dont vous dépendez.

POUR CONTACTER VOTRE AGENCE

Vous pouvez consulter le site internet www.lesagencesdeleau.fr ou contacter directement votre Agence de l’eau :

 

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Tableau des rubriques ICPE de l’automobile

Publicité extérieure, enseignes et pré-enseignes

Restriction de l’éclairage nocturne

Taxe locale sur la publicité extérieure

L’obligation de suivi des déchets

Stockage, tri et collecte des déchets dans les garages

Collecte des pneumatiques usagés (filière REP pneumatiques)

Traitement des VHU abandonnés en Outre-Mer

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

Accessibilité des lieux publics aux personnes handicapées: mise en conformité des établissements

Les problématiques de pollutions dans vos métiers

Les aides de l’ADEME

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Les aides de l’ADEME

L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME)

L’ADEME est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères en charge de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Cet organisme a pour objectif de participer à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. L’ADEME n’est pas un organisme de contrôle. Elle aide les différents acteurs (entreprises, collectivités locales, pouvoirs publics et citoyens) à progresser dans leur démarche environnementale en mettant à leur disposition ses capacités d’expertise et de conseil. 

Ses domaines d’intervention sont les suivants : déchets, sols pollués et friches, énergie et climat, air et bruit, actions transversales (production et consommation durable, villes et territoires durables). 

Les aides de l’ADEME

L’ADEME intervient sous des formes très variées auprès de ses partenaires : soutien à la Recherche et l’innovation, conseils et expertises, élaborations d’outils, diffusion de bonnes pratiques, financements, formation, information, communication et sensibilisation.

Elle aide notamment les entreprises en leur proposant un ensemble de services pour la réalisation d’études techniques et économiques qui leur permette de faire le bon choix en matière d’actions liées à l’énergie et à l’environnement. Les aides de l’ADEME sont octroyées via ses Directions régionales (DR). Un contact préalable auprès de la DR est nécessaire avant toute démarche pour préciser les critères d’éligibilité des projets et apporter un éclairage technique.

Dans un certain nombre de projets (exemples : amélioration de la gestion des déchets, optimisation des transports, diminution de la consommation énergétique, diminution des émissions de polluants et de gaz à effet de serre, management environnemental…), l’ADEME peut apporter :

  • un soutien méthodologique et un suivi par un ingénieur ADEME ;
  • des cahiers des charges et des éditions techniques adaptés ;
  • des aides financières (par exemple : le Fond chaleur, soutien au développement de la chaleur renouvelable ; le Fond déchets, soutien aux projets en matière de prévention des déchets, de collecte pour valorisation, de recyclage valorisation organique, matière et énergétique…) ;
  • un relais auprès des chambres consulaires ou des organisations professionnelles.

Pour contacter l’ADEME

L’ADEME est structurée en 3 sites pour les services centraux, 17 directions régionales, 3 représentations dans les territoires d’outre-mer et 1 bureau de représentation à Bruxelles.

Vous pouvez contacter directement votre délégation régionale ou bien  consulter  le  site  internet de l’ADEME : www.ademe.fr

  • Centre d’Angers

20, avenue du Grésillé – BP 90406 

49004  ANGERS Cedex 01

Tél : 02 41 20 41 20

Fax : 02 41 87 23 50

  • Centre de Paris

27 rue Louis Vicat

75737 PARIS Cedex 15

Tél : 01 47 65 20 00

Fax : 01 46 45 52 36

  • Centre de Sophia Antipolis

500 route des Lucioles

06560 VALBONNE

Tél : 04 93 95 79 00

Fax : 04 93 65 31 96

  • Bureau de Bruxelles

CFCIB
Bureau de l’ADEME auprès des institutions européennes
Avenue des arts, 8
B – 1210 BRUXELLES

  • ALSACE

8 rue Adolphe Seyboth

67000 STRASBOURG

Tél : 03 88 15 46 46

Fax : 03 88 15 46 47

Courriel : ademe.alsace@ademe.fr
Site web : www.alsace.ademe.fr

  • AQUITAINE

140 rue des Terres de Borde

CS 31330

33080 BORDEAUX Cedex

Tél : 05 56 33 80 00

Fax : 05 56 33 80 01

Courriel : aquitaine@ademe.fr
Site web : www.aquitaine.ademe.fr

  • AUVERGNE

63 boulevard Berthelot

63000 CLERMONT-FERRAND

Tél : 04 73 31 52 80

Fax : 04 73 31 52 85

Courriel : ademe.auvergne@ademe.fr
Site web : www.auvergne.ademe.fr

  • BASSE-NORMANDIE

CITIS – Le Pentacle

5 avenue de Tsukuba

BP 10210

14209 HEROUVILLE-SAINT-CLAIR Cedex

Tél : 02 31 46 81 00

Fax : 02 31 46 81 01

Courriel : ademe.basse-normandie@ademe.fr
Site web : www.basse-normandie.ademe.fr

  • BOURGOGNE

1C bd de Champagne

21000 DIJON

Tél : 03 80 76 89 76

Fax : 03 80 76 89 70

Courriel : ademe.bourgogne@ademe.fr
Site web : www.bourgogne.ademe.fr

  • BRETAGNE

33 boulevard Solférino

CS41 217

35012 RENNES Cedex

Tél : 02 99 85 87 00

Fax : 02 99 31 44 06

Courriel : ademe.bretagne@ademe.fr
Site web : www.bretagne.ademe.fr

  • CENTRE

22 rue d’Alsace-Lorraine

45058 ORLÉANS Cedex 01

Tél : 02 38 24 00 00

Fax : 02 38 53 74 76

Courriel : ademe.centre@ademe.fr
Site web : www.centre.ademe.fr

  • CHAMPAGNE-ARDENNE

116 avenue de Paris

51038 CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Tél : 03 26 69 20 96

Fax : 03 26 65 07 63

Courriel : champagne-ardenne@ademe.fr
Site web : www.champagne-ardenne.ademe.fr

  • CORSE

Lotissement n° 3 F – Le Ricanto

Route du Vazzio

CS 9002

20700 AJACCIO Cedex 09

Tél : 04 95 10 58 58

Fax : 04 95 22 03 91

Courriel : ademe.ajaccio@ademe.fr
Site web : www.corse.ademe.fr

  • FRANCHE-COMTÉ

25 rue Gambetta

BP 26367

25018 BESANCON Cedex 6

Tél : 03 81 25 50 00

Fax : 03 81 81 87 90

Courriel : ademe.franche-comte@ademe.fr
Site web : franche-comte.ademe.fr

  • GUADELOUPE

« Café Center »

Rue Ferdinand Forest

97122 BAIE-MAHAULT

Tél : 0590 26 78 05

Fax : 0590 26 87 15

Courriel : ademe.guadeloupe@ademe.fr
Site web : www.guadeloupe.ademe.fr

  • GUYANE

28 avenue Léopold Heder

97300 CAYENNE

Tél : 0594 31 73 60

Fax : 0594 30 76 69

Courriel : ademe.guyane@ademe.fr
Site web : www.guyane.ademe.fr

  • HAUTE-NORMANDIE

« Les Galées du Roi »

30 rue Gadeau de Kerville

76100 ROUEN

Tél : 02 35 62 24 42

Fax : 02 32 81 93 13

Courriel : ademe.haute-normandie@ademe.fr
Site web : www.haute-normandie.ademe.fr

  • ILE-DE-FRANCE

6-8, rue Jean Jaurès

92807 PUTEAUX Cedex

Tél : 01 49 01 45 47

Fax : 01 49 00 06 84

Courriel : ademe.ile-de-france@ademe.fr
Site web : ile-de-france.ademe.fr

  • LANGUEDOC-ROUSSILLON

Résidence Antalya

119 avenue Jacques Cartier

34965 MONTPELLIER Cedex 2

Tél : 04 67 99 89 79

Fax : 04 67 64 30 89

Courriel : ademe.languedoc-roussillon@ademe.fr
Site web : www.languedoc-roussillon.ademe.fr

  • LIMOUSIN

38 ter avenue de la Libération

BP 20259

87007 LIMOGES Cedex 1

Tél : 05 55 79 39 34

Fax : 05 55 77 13 62

Courriel : ademe.limousin@ademe.fr
Site web : www.limousin.ademe.fr

  • LORRAINE

34 avenue André Malraux

57000 METZ

Tél : 03 87 20 02 90

Fax : 03 87 50 26 48

Courriel : ademe.lorraine@ademe.fr

Site web : www.lorraine.ademe.fr

  • MARTINIQUE

Zone de Manhity

Four à chaux Sud

Immeuble Exodom

97232 LE LAMENTIN

Tél : 0569 63 51 42

Fax : 0596 70 60 76

Courriel : ademe.martinique@ademe.fr

Site web : www.martinique.ademe.fr

  • MAYOTTE

n°56 Bâtiment Espace Canopia

Les Hauts Vallons

BP 1226

97600 Mamoudzou – Mayotte

Tél : 02 69 62 32 36

Fax : 02 69 62 32 35

Courriel : ademe@runnet.com

  • MIDI-PYRÉNÉES

Technoparc Bât. 9

1202 Rue l’Occitane

31670 LABEGE

Tél : 05 62 24 35 36

Fax : 05 62 24 34 61

Courriel : ademe.midi-pyrenees@ademe.fr

Site web : www.midi-pyrenees.ademe.fr

  • NORD-PAS DE CALAIS

Centre tertiaire de l’Arsenal

20, rue du Prieuré

59500 DOUAI

Tél : 03 27 95 89 70

Fax : 03 27 95 89 71

Courriel : ademe.nord-pas-de-calais@ademe.fr

  • NOUVELLE CALEDONIE

Haut-Commissariat de la République

1 Avenue du Marréchal Foch

BP C5

98849 NOUMÉA Cedex

Tél : 00(687) 24 35 19

Fax : 00(687) 24 35 15

Courriel : caroline.rantien@ademe.fr

Site web : www.nouvelle-caledonie.ademe.fr

  • PAYS DE LA LOIRE

CS 90302

44203 NANTES Cedex 02

Tél : 02 40 35 68 00

Fax : 02 40 35 27 21

Courriel : ademe.paysdelaloire@ademe.fr

Site web : www.paysdelaloire.ademe.fr

  • PICARDIE

67 avenue d’Italie
Immeuble APOTIKA
80094 AMIENS Cedex 03
Tél : 03 22 45 18 90
Fax : 03 22 45 19 47

Courriel : ademe.picardie@ademe.fr 

Site web : www.picardie.ademe.fr

  • POITOU-CHARENTES

60 rue Jean Jaurès
CS 90452
86011 POITIERS CEDEX
Tél : 05 49 50 12 12
Fax : 05 49 41 61 11
Courriel : ademe.poitou-charentes@ademe.fr
Site web : www.ademe-poitou-charentes.fr

  • POLYNESIE FRANCAISE

Rue Dumont d’Urville

BP 115

98713 PAPEETE

Tél : 00(689) 40 46 84 72

Courriel : ademe.polynesie@ademe.fr

Site web : www.polynesie-francaise.ademe.fr

  • PROVENCE ALPES COTE D’AZUR

2 boulevard de Gabès

CS 50 139

13267 MARSEILLE Cedex 08

Tél : 04 91 32 84 44

Fax : 04 91 32 84 66

Courriel : ademe.paca@ademe.fr

Site web : www.paca.ademe.fr

  • REUNION

3 avenue Théodore Drouhet – Parc 2000

CS N° 80 216

97829 LE PORT Cedex

Tél : 02 62 71 11 30

Fax : 02 62 71 11 31

Courriel : ademe@runnet.com

  • RHONE-ALPES

10, rue des Emeraudes

69006 LYON

Tél : 04 72 83 46 00

Fax : 04 72 83 46 26

Courriel : ademe.rhone-alpes@ademe.fr

Site web : www.rhone-alpes.ademe.fr

  • SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON

Boulevard Constant Colmay

BP 4217

97500 SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON

Tél : 05 08 41 12 00

Fax : 05 08 41 19 85

 

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COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

ENTREPRISES CONCERNEES

Sont concernées les entreprises (personnes physiques et personnes morales) exerçant une activité économique. Les entreprises qui peuvent bénéficier du plan de règlement doivent répondre aux conditions suivantes :

– avoir débuté leur activité au plus tard le 31 décembre 2019 ;

– employer moins de 250 salariés à la date de la demande et réaliser, au titre du dernier exercice clos, un chiffre d’affaires hors taxes inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros ; Pour les entreprises appartenant à un groupe fiscal intégré ou à un groupe économique au sens de la CVAE, ces seuils doivent être respectés au niveau du groupe 

– être à jour de leurs obligations fiscales déclaratives à la date de la demande ;

– attester sur l’honneur avoir sollicité un étalement de paiement ou des facilités de financement supplémentaires (sauf prêts garantis par l’État), pour le paiement des dettes dues à leurs créanciers privés et dont la date d’échéance de paiement est intervenue entre le 1er mars et le 31 mai 2020.

 

Sous couvert de ces conditions cumulatives, les entreprises peuvent faire l’objet d’un plan de règlement les impôts directs et indirects recouvrés par la DGFiP dont la date d’échéance de paiement est intervenue entre le 1er mars 2020 et le 31 mai 2020, ou aurait dû intervenir pendant cette période avant décision de report au titre de la crise sanitaire.

Le plan ne peut pas s’appliquer à des impositions résultant d’une procédure de contrôle fiscal (rectification ou d’imposition d’office).

DEPÔT DE LA DEMANDE

L’entreprise qui souhaite bénéficier d’un plan de règlement doit en formuler la demande auprès du comptable public compétent au plus tard le 31 décembre 2020.

La demande doit être déposée à l’aide du formulaire de demande de plan de règlement « spécifique covid 19 » depuis la messagerie sécurisée de l’espace professionnel de l’entreprise, ou également par mail ou courrier adressé au service des impôts des entreprises dont elle dépend.

LE PLAN DE REGLEMENT

La durée maximale des plans de règlement est fixée à 12, 24 ou 36 mois selon le coefficient d’endettement fiscal et social de l’entreprise.

Les échéances des plans de règlement sont acquittées périodiquement en plusieurs versements en principe égaux. Toutefois, pour les plans de plus de 24 mois, les versements peuvent être progressifs.

Si la durée du plan de règlement est supérieure à 12 mois, l’entreprise doit constituer auprès du comptable public des garanties propres à assurer le recouvrement (caution, hypothèque, nantissement…) à hauteur des droits dus.

En cas de dépréciation ou d’insuffisance des garanties, le comptable public peut, à tout moment, demander un complément de garanties.

Le plan de règlement peut être dénoncé par le comptable public dans les hypothèses suivantes :

– l’entreprise n’a pas constitué le complément de garanties demandé par le comptable public ; 

– elle ne respecte pas les échéances du plan de règlement ;

– elle ne respecte pas ses obligations fiscales courantes ;

– elle n’a pas sollicité auprès de ses créancier privés l’étalement de ses dettes.

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Tutoriel pour partager des articles sur les reseaux sociaux facebook / twitter / linkedin

Tutoriel pour s’inscrire les reseaux sociaux facebook / twitter / linkedin

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Le véhicule de démonstration

Contribution sociale de solidarite

Cotisation fonciere des entreprises

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Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Alerte vigilance arnaque RGPD

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

retour à l’accueil de la base documentaire

Chômage partiel du dirigeant de société

Le contrat de travail doit être caractérisé par trois éléments :

  • l’exercice de tâches techniques,
  • l’existence d’une rémunération correspondant à un salaire,
  • l’existence d’un lien de subordination juridique permettant à l’employeur de diriger et de contrôler le salarié.

Sont ainsi exclus de la couverture de l’assurance chômage (source Pôle emploi)

 

  • Gérant ou collège de gérance égalitaire ou majoritaire dans une Société à responsabilité limitée (SARL) ;
  • Associé unique ou gérant associé unique dans une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
  • Président associé unique ou majoritaire dans une société par actions simplifiée (SAS) ;
  • Associé ou gérant associé dans une société en nom collectif (SNC) ;
  • Associé commandité, gérant commandité ou membre du conseil de surveillance dans une société en commandite simple (SCS) ou par actions (SCA) ;
  • Contrôleur de gestion, membre ou administrateur membre d’un groupement d’intérêt économique (GIE) ; 
  • La personne qui ne justifie pas d’un contrat de travail.

Assurance chômage du dirigeant de société

Les dirigeants de sociétés acceptés à cotiser à l’assurance chômage sont les dirigeants de SAS qui sont soumis à un lien de subordination à la SAS, qui exercent des fonctions distinctes de leur mandat social et perçoivent une rémunération distincte de celle de leur mandat et cumulent un contrat de travail avec leur mandat social. Le contrat de travail doit être caractérisé par trois éléments :

  • l’exercice de tâches techniques,
  • l’existence d’une rémunération correspondant à un salaire,
  • l’existence d’un lien de subordination juridique permettant à l’employeur de diriger et de contrôler le salarié.

Sont ainsi exclus de l’assurance chômage (source Pôle emploi)

  • Gérant ou collège de gérance égalitaire ou majoritaire dans une Société à responsabilité limitée (SARL) ;
  • Associé unique ou gérant associé unique dans une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
  • Président associé unique ou majoritaire dans une société par actions simplifiée (SAS) ;
  • Associé ou gérant associé dans une société en nom collectif (SNC) ;
  • Associé commandité, gérant commandité ou membre du conseil de surveillance dans une société en commandite simple (SCS) ou par actions (SCA) ;
  • Contrôleur de gestion, membre ou administrateur membre d’un groupement d’intérêt économique (GIE) ; 
  • La personne qui ne justifie pas d’un contrat de travail.

Ces dirigeants ne sont pas non plus concernés par l’allocation des travailleurs indépendants créée en novembre 2019 et versée pendant 6 mois aux travailleurs indépendants dont l’activité a cessé.

La GSC (Garantie sociale des chefs d’entreprise), l’assurance perte d’emploi des dirigeants

Les dirigeants peuvent souscrire volontairement un contrat d’assurance perte d’emploi.

L’association GSC est la réponse au besoin de protection chômage des indépendants, créée par les syndicats patronaux. Elle permet aux entrepreneurs et aux dirigeants de percevoir un revenu en cas de perte de leur emploi.

La GSC assure une indemnité proportionnelle aux revenus antérieurs aux dirigeants mandataires sociaux, travailleurs non-salariés, entrepreneurs individuels, créateurs/repreneurs d’entreprises en cas de perte involontaire de leur emploi.

Votre entreprise doit être ressortissante d’une organisation patronale  membre de l’Association GSC : c’est le cas de la FNA.

À qui s’adresse l’assurance perte d’emploi GSC ?

Au dirigeant mandataire social assimilé salarié :

  • Dans les SA : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Président Directeur Général, Directeur Général, Directeur Général délégué (administrateur ou non administrateur), Membre du directoire.
  • Dans les SAS : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Président, dirigeant désigné dans les statuts.
  • Dans les SARL : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Gérant minoritaire ou égalitaire, et gérant mandataire social, ne détenant pas de part social de l’entreprise, mandaté pour exercer les fonctions de Gérance de l’entreprise.
  • Dans les SASU : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Président de SASU.

 Au travailleur non salarié :

  • Dans les SARL : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Gérant majoritaire ou Gérant associé d’EURL ;
  • Dans les autres formes juridiques d’entreprise : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au chef d’entreprise en nom personnel, artisan (inscrit au seul Répertoire des Métiers), commerçant, dirigeant de SNC, de Société en Commandite…

Pour en savoir plus, consultez le site internet www.gsc.asso.fr 
  notamment pour calculer le montant de vos cotisations et prestations.

Les différents statuts du conjoint du chef d’entreprise

Le conjoint ou partenaire pacsé du chef d’une entreprise artisanale, commerciale ou libérale qui y exerce de manière régulière une activité professionnelle est obligé d’opter pour l’un des statuts suivants :

conjoint collaborateur ;

conjoint associé ; 

conjoint salarié. 

Un conjoint sans statut est un travailleur dissimulé ! (Chambre Criminelle de la Cour de Cassation – arrêt du 22 octobre 2002).

Le chef d’entreprise déclare le statut choisi par le conjoint lors de l’immatriculation de l’entreprise. Il est possible de changer de statut ultérieurement par déclaration modificative.

ATTENTION : la loi de financement de la sécurité sociale 2022 étend le statut de conjoint collaborateur aux concubins depuis à compter du  1er janvier 2022.  

Le conjoint collaborateur

Le statut de conjoint collaborateur n’était autorisé qu’au conjoint du gérant associé unique ou du gérant associé majoritaire d’une SARL dont l’effectif n’excédait pas 20 salariés. Depuis le 1er janvier 2020, ce seuil est supprimé. Le statut de conjoint collaborateur est ainsi ouvert à tous les chefs d’entreprise artisanale, commerciale ou libérale, quel que soit l’effectif de l’entreprise.

Ce statut est réservé à l’époux(se), au partenaire de Pacs ou au concubin d’un :

  • entrepreneur individuel (commerçant, artisan, libéral, …) ;
  • gérant associé unique d’une EURL ;
  • gérant associé majoritaire d’une SARL ou d’une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL).

Le conjoint collaborateur :

  • doit exercer une activité professionnelle régulière et habituelle dans l’entreprise ; 
  • doit être mentionné au Registre du Commerce ou au Répertoire des Métiers ; 
  • ne doit pas être rémunéré ; 
  • ne doit pas être associé de la société ; 
  • ne doit pas exercer une activité non salariée ou une activité au sein d’une entreprise extérieure.

Le conjoint collaborateur est présumé mandataire et peut accomplir des actes de gestion courante (faire un devis, signer les factures par exemple). Si ces actes sont accomplis pour les besoins de l’entreprise, seule la responsabilité du chef d’entreprise peut être engagée.

Il bénéficie de la formation professionnelle et d’une protection sociale.

Le conjoint associé

Ce statut peut être choisi dans une SARL, une société en nom collectif (SNC), une société d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL) ou une société par actions simplifiée (SAS).

Le conjoint associé(e) doit :

  exercer effectivement une activité professionnelle régulière dans l’entreprise

  détenir des parts sociales dans l’entreprise en effectuant un apport (ce qui lui confère un droit de vote lors des assemblées générales de la société).

L’apport peut être en numéraire (somme d’argent), en nature (un brevet, une machine par exemple) ou en industrie (mise à disposition de son travail, de ses connaissances techniques, de ses services).

Le partage du bénéfice net se fait au prorata des parts détenues par chacun.

Lorsque l’époux(se), le partenaire de Pacs ou le concubin, est un simple associé, sa responsabilité est limitée à son apport. Toutefois, s’il est cogérant et qu’il commet une faute dans la gestion de l’entreprise, sa responsabilité peut être engagée à hauteur de son patrimoine personnel.

L’associé dans une société soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) peut percevoir des dividendes. Les dividendes n’étant pas considérés comme une rémunération mais comme des revenus de capitaux mobiliers, ils ne sont pas soumis à cotisations sociales mais donnent lieu au paiement à la source des prélèvements sociaux.

L’associé(e) d’une société soumise à l’impôt sur le revenu est imposable sur sa quote-part de bénéfices dans la catégorie des BIC, BNC ou des bénéfices agricoles (BA), selon l’activité de l’entreprise.

Le conjoint salarié

Le statut de salarié(e) peut être adopté par l’époux(e), le partenaire de Pacs ou le concubin :

  • d’un entrepreneur individuel (commerçant, artisan, professionnel libéral) ; 
  • d’un dirigeant de société, gérant associé unique ou gérant associé majoritaire d’une SARL.

Pour déclarer son salarié époux, partenaire de Pacs ou concubin, le chef d’entreprise doit procéder à une déclaration d’embauche, comme pour tout salarié.

Le salarié doit :

  • participer effectivement et habituellement à l’activité de l’entreprise, même à temps partiel ;
  • être titulaire d’un contrat de travail (CDD ou CDI) comme tout autre salarié ;
  • percevoir un salaire au moins égal au Smic ou au salaire minimum conventionnel de sa qualification si celui-ci est supérieur au Smic. 

En principe, il ne bénéficie pas d’un mandat du chef d’entreprise pour les actes de gestion et exerce ses fonctions sous la subordination du chef d’entreprise. Sa responsabilité ne peut pas être engagée.

 

Obligation de déclarer le statut du conjoint

Le conjoint qui travaille dans l’entreprise doit opter pour un statut

A défaut de déclaration du statut choisi, le chef d’entreprise sera réputé avoir déclaré que ce statut est celui de conjoint salarié. Mais dans ce cas, attention ! Si le conjoint n’est pas traité comme un salarié (cotisations,  ..), le chef d’entreprise risque une condamnation pour travail dissimulé !

La loi PACTE du 22 mai 2019 impose au conjoint ou au partenaire pacsé et depuis la LFSS de 2022, au concubin participant à l’activité indépendante du chef d’entreprise de choisir un statut afin de bénéficier d’une réelle protection sociale.

A défaut, le statut de conjoint salarié est attribué.

Les conditions d’application de ces mesures sont précisées par décret n° 2019-1048 du 11 octobre 2019 (JO du 13 octobre) relatif au statut du conjoint du chef d’entreprise ou du partenaire lié au chef d’entreprise par un pacte civil de solidarité travaillant dans l’entreprise familiale

Depuis le 14 octobre 2019, l’exercice régulier ou non du conjoint à l’activité professionnelle et le statut choisi à ce titre doit obligatoirement être intégré et mentionné auprès du CFE (centre de formalités des entreprises) ou de la CMA lors de la création de l’entreprise ou en cas de déclaration modificative portant mention que le conjoint exerce une activité professionnelle régulière dans l’entreprise (décret n° 2019-1048 du 11 octobre 2019).

Pour en savoir plus sur les modifications apportées par la loi de financement de la sécurité sociale 2022 reportez vous à  modifications apportées au 1er janvier 2022

Rappelons qu’il existe 3 options

⬥  Le statut de conjoint associé si il détient des parts de l’entreprise ; 

⬥  Le statut de conjoint salarié si il est rémunéré ;

⬥ Le statut de conjoint collaborateur (statut TNS – travailleur non salarié) si il n’est ni salarié ni associé.

Ce statut de conjoint collaborateur n’était autorisé qu’au conjoint du gérant associé unique ou du gérant associé majoritaire d’une SARL dont l’effectif n’excédait pas 20 salariés. Depuis le 1er janvier 2020, ce seuil est supprimé.

Le statut de conjoint collaborateur est ainsi ouvert à tous les chefs d’entreprise artisanale, commerciale ou libérale, quel que soit l’effectif de l’entreprise.

Selon l’U2P, parmi les conjoints travaillant régulièrement ou occasionnellement dans l’entreprise, 39 % avaient en 2018 le statut de conjoint collaborateur contre 20 % seulement qui étaient couverts par le statut de conjoint salarié. Surtout, 28 % des sondés ne disposaient d’aucun statut.

L’attestation sur l’honneur

Depuis le 1er septembre 2021, suite à l’arrêté du 6 août (JO du 18), le conjoint ou le partenaire lié par un PACS qui exerce une activité régulière dans l’entreprise commerciale, artisanale ou libérale dirigée par son conjoint ou son partenaire, devra rédiger une attestation sur l’honneur qui accompagnera la déclaration de création ou de modification effectuée par le chef d’entreprise. Cette attestation a été modifiée par l’arrêté du 9 mai 2022 (JO du 14 mai) afin de prendre en compte l’ouverture du statut au concubin.

Ci-après, un modèle d’attestation à compléter.

ATTESTATION SUR L’HONNEUR RELATIVE AU STATUT CHOISI 

Identité du conjoint du chef d’entreprise :

Nom : ……………………………..Prénoms : ………………………………………….

No de sécurité sociale : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|

Adresse : …………………………………………………………………………………..Code postal : |__|__|__|__|__|

Commune : …………………………………………………………………………………

Adresse courriel :………………@……………………………………………………………….

Lien avec le chef d’entreprise : O Epoux   O Partenaire lié par un PACS    O Concubin

Entreprise :

Nom du chef d’entreprise : ………………………..Prénom(s) : …………………..

No de sécurité sociale : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__|__| |__|__|

Si votre travail s’effectue au sein d’une société, veuillez préciser :

Dénomination ou raison sociale de la société : …………………………….

No SIREN si connu : |__|__|__|__|__|__|__|__|__|

Adresse du siège social : ……………………………………………………………..

Code postal : |__|__|__|__|__|Commune : …………………………….

Statut au sein de l’entreprise :

Date d’effet : |__|__|__|__|__|__|__|__|

Statut du conjointCochez la case correspondant au statut choisi :

 O Salarié : statut pouvant être choisi par le conjoint qui exerce une activité professionnelle régulière dans l’entreprise en percevant un salaire. Comme pour tout salarié, une déclaration préalable à l’embauche doit avoir été effectuée auprès de l’organisme social compétent pour l’entreprise.

O Associé (si société) : statut pouvant être choisi par le conjoint du dirigeant d’une société qui exerce une activité professionnelle régulière dans l’entreprise et détient des parts sociales dans la société. Les formalités ont été réalisées au niveau de la société.

 O Collaborateur : statut pouvant être choisi par le conjoint d’un entrepreneur individuel, du gérant associé unique d’une EURL, ou du gérant associé majoritaire d’une SARL ou SELARL, qui exerce une activité professionnelle régulière dans l’entreprise sans être rémunéré, et sans être associé. Le conjoint collaborateur ne perçoit pas de rémunération et n’a pas de contrat de travail.

Engagement du conjoint :

Je soussigné(e), certifie sur l’honneur, participer régulièrement à l’activité professionnelle non salariée de mon époux ou partenaire lié par un PACS ou concubin.

Fait à : …………………….., le :……………………Signature