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Consignes de securite pour le depannage – remorquage

PERMIS DE CONDUIRE ET CLASSEMENT DES VEHICULES

B Véhicules de moins de 10 places et d’un P.T.A.C. < 3,5 t.
C Véhicules de transport de marchandises dont le P.T.A.C. est  > 7,5 t.
D Véhicules de transport en commun de plus de 9 places assises (conducteur compris)

Catégories C du permis de conduire

Tableau 2 relatif à la fiche F2843
Catégorie Âge minimal Véhicules pouvant être conduits
C1 18 ans Véhicules comportant 8 places maximum (outre le conducteur) et dont le PTAC est compris entre 3,5 et 7,5 tonnes + remorque de moins de 750 kg
C1E 18 ans Véhicules de la catégorie C1 avec remorque de plus de 750 kg
C 21 ans Véhicules de plus de 7,5 tonnes, comportant 8 places maximum (outre le conducteur) + une remorque de moins de 750 kg
CE 21 ans Véhicules de la catégorie C avec remorque de plus de 750 kg

VITESSE MAXIMALE DE CIRCULATION : 90 km/h pour tous les véhicules de plus de 3,5 tonnes.

Article R. 413-8 du code de la route

La vitesse des véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 3,5 tonnes ou des ensembles de véhicules dont le poids total roulant autorisé est supérieur à 3,5 tonnes, à l’exception des véhicules de transport en commun, est limitée à :

1° 90 km/h sur les autoroutes ;

2° 80 km/h sur les routes à caractère prioritaire et signalées comme telles. Toutefois, cette vitesse maximale est relevée à 90 km/h pour les véhicules dont le poids total est inférieur ou égal à 12 tonnes sur les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central ;

3° 80 km/h sur les autres routes. Toutefois, cette vitesse maximale est abaissée à 60 km/h pour les véhicules articulés ou avec remorque dont le poids total est supérieur à 12 tonnes.

4° 50 km/h en agglomération. Toutefois, cette vitesse maximale est relevée à 70 km/h sur le boulevard périphérique de Paris.

Les véhicules d’un PTAC supérieur à 3,5 T et inférieur ou égal à 12 T mis en circulation pour la 1ère fois à compter du 1er octobre 2001, doivent être construits ou équipés d’un limiteur de vitesse.

Les véhicules d’un PTAC supérieur à 12 T mis en circulation pour la 1ère fois à partir du 1er octobre 1984 doivent être construits ou équipés d’un limiteur de vitesse.

VEHICULES DE DEPANNAGE : CLASSEMENT

Les véhicules remorqueurs sont classés dans l’une des catégories suivantes :

Catégorie A. – Véhicule permettant de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 1.800 kg ;

Catégorie B. – Véhicule permettant de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur à 3.500 kg ;

Catégorie C. – Véhicule permettant de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge supérieur ou égal à 3.500 kg.

Le véhicule de la catégorie C définie ci-dessus peut également remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur à 3.500 kg.

Véhicule
porteur
remorqueur
Véhicule remorqueur Véhicule remorqué Vitesses maxima
Freinage simultané Sans freinage simultané
  Catégorie A   PTAC < 1800 kg 80 km/h 60 km/h
  Catégorie B   PTAC < 3500 kg 80 km/h 60 km/h
  Catégorie C     Tous PTAC 60 km/h 45 km/h
< 12 T   80/90

PROTECTIONS INDIVIDUELLES ET VETEMENTS SPECIAUX

Le véhicule (catégorie A, B, C et E) doit être doté de gilets homologués EN 471 (de couleur claire en matériau fluorescent comportant de larges bandes rétro-réfléchissantes sur chacune des faces avant et arrière).

Le nombre de gilets doit correspondre au nombre de places du véhicule.

Porter en permanence :

  • le gilet fluorescent homologué EN 471
  • les chaussures de sécurité adaptées à la conduite du véhicule

Porter pour les opérations spécifiques :

  •   les gants de protection
  •   les lunettes de protection

Les vêtements sont appropriés aux conditions climatiques.

VERIFICATION / ENTRETIEN DU VEHICULE / VISITE PERIODIQUE

 Contrôler chaque jour

  •  les éventuelles taches au sol (huile, eau)
  •   les niveaux
  •   la pression et l’état des pneus
  •  l’éclairage
  •   l’état de la carrosserie (marchepieds, rétroviseurs, etc.)
  •   la propreté des vitres et des blocs de feux

Maintenir le véhicule en état de propreté intérieur et extérieur.

Maintenir en ordre le matériel (outillage et pièces) en utilisant les rangements et/ou les fixations appropriées (cric enrouleur, batterie, etc.).

Signaler les anomalies et les visites d’entretien sur le carnet de bord.

S’assurer de la validité du cachet des DREAL ou du contrôleur technique sur la carte blanche et carte grise, une fois par an.

EQUIPEMENTS ET DOCUMENTS OBLIGATOIRES A BORD DE LA DEPANNEUSE

 Equipements

  •   gilets homologués EN 471 (autant que de places assises)
  •   3 cônes pour balisage
  •   1 triangle de pré-signalisation (préconisé pour les véhicules de moins
    de 3,5 t., obligatoire pour les plus de 3,5 T).
  •   1 extincteur pour véhicule de catégorie A           ]   extincteur de classe
  •   2 extincteurs pour véhicules de catégorie B et C ]     A et B à poudre
  •   1 plaque de remorquage réflectorisée de couleur orange (0,25 cm x 1m)
  •   1 sac de sable (produit absorbant) de 10 kg minimum
  •   1 pelle
  •  1 balai
  •   gyrophare(s) visible(s) tout azimut (1 mini, 4 maxi.).

Documents

  •   Carte blanche
  •   Attestation d’assurance
  •   Carte grise ou copie certifiée conforme
  •   Carnet de bord avec le suivi de l’entretien
  •   1 trousse de secours pour les premiers soins

SAVOIR EVALUER LES RISQUES ET PROTEGER

Evaluer les risques en fonction :

  • des lieux
  • de l’infrastructure routière
  • de l’emplacement du véhicule
  • de la saison
  • du jour
  • de l’heure
  • des conditions atmosphériques

Protéger en :

  • signalant la zone de danger (triangle de présignalisation)
  • balisant la zone d’intervention (cônes) :
    • mise en place d’une aire de sécurité
    • canaliser ou dévier la circulation
  • neutralisant les circuits électriques (en cas d’accident)
  • évitant les attroupements

Méthodologie d’intervention

  • Observer et établir un bilan de la situation
  • Evaluer les risques
  • Protéger et rassurer le client
  • Etablir un périmètre de sécurité (balisage)

SAVOIR ALERTER LES SECOURS

Qui alerter ?

  • En rase campagne : LA GENDARMERIE
  • En ville : LE COMMISSARIAT DE POLICE
  • Sur autoroute et voie rapide : LE POSTE DE CRS OU DE GENDARMERIE
    (borne téléphonique)
  • LES POMPIERS : 18
  • LE SAMU : 15
  • LA POLICE : 17

Message précis = efficacité

 1 – Localisation

  • n° de la route – commune
  • sens de la circulation
  • point de repère visible (y compris de nuit)

2 – Type d’accident

  • nombre de véhicules
  • véhicules : voiture, moto, vélo, poids lourd, autocar

3 – Etat de chaque victime

  • parle-t-elle ?
  • respire-t-elle ?
  • saigne-t-elle ?
  • a-t-elle un pouls ?

4 – Particularités

  • victime bloquée
  • matière dangereuse
  • risque d’incendie

INCENDIE : VERIFICATION – ENTRETIEN

Vérification trimestrielle :

S’assurer que les appareils :

  • conviennent toujours bien aux classes de feux
  • sont en bon état extérieur (corps – accessoires), avec les inscriptions bien lisibles
  • sont munis de leur plomb de sécurité
  • sont parfaitement accessibles

Vérification annuelle par l’installateur ou vérificateur agréé

LES 5 CLASSES DE FEUX

PRINCIPE D’UTILISATION DES EXTINCTEURS

Le feu doit être attaqué aussitôt qu’il est aperçu
  • Vérifier que l’agent extincteur est adapté à la classe de feu à combattre
  • Faire un coup d’essai (très court) pour vérifier que l’appareil est en état de fonctionner
  • Se placer vent dans le dos
  • Viser la base des flammes (sauf extincteur à poudre)
  • Tenir l’appareil dans la bonne position : tête en haut
  • Se servir de l’extincteur comme d’une protection
  • Si on dispose de plusieurs appareils, les utiliser simultanément, sans mélanger les produits
  • ATTENTION aux fumées et aux gaz
  • N’avancer que si on est sûr que le feu ne reprendra pas derrière soi

REMORQUER UN VEHICULE

  • Connaître son matériel et savoir l’utiliser (consulter le certificat de montage d’une carrosserie, délivré par le carrossier)
  • Respecter la charge à l’essieu au Poids total autorisé chargé (PTAC véhicule isolé) et Poids total roulant autorisé (PTRA ensemble de véhicules) / force admissible au crochet.
    Se référer à l’autorisation de circulation représentée par la carte blanche.
  • Respecter la charge admissible des sangles et du panier ou la charge utile du plateau
  • Utiliser les feux giratoires en circulation (ensemble formé) et sur le lieu d’intervention conformément au code de la route
  • Fixer à l’arrière du véhicule remorqué la plaque de remorquage réflectorisée (fixée entre 0,40 m et 0,90 m du sol).

 Ne pas respecter les règles de sécurité

  • C’est risquer la vie des autres
  • C’est mettre sa vie en danger
  • C’est commettre une faute professionnelle grave
  • C’est entraîner un surcoût pour l’entreprise (accident du travail, matériel ou véhicule détérioré)

POUR VOUS, POUR LES AUTRES, CONDUISEZ-VOUS EN BON PROFESSIONNEL !

En cas d’accident même bénin, informer ou faire informer immédiatement l’entreprise.

UTILISATION DES FEUX SPECIAUX DE SIGNALISATION DES VEHICULES D’INTERVENTION (GYROPHARES ORANGE)

Référence

  • Arrêté du Ministre de l’Equipement du 4 juillet 1972 (JO du 10 août)
  • Arrêté du Ministre de l’Equipement du 30 septembre 1975 (JO du 29 octobre)

En application des deux arrêtés ministériels ci-dessus, la réglementation d’utilisation des feux spéciaux de signalisation des véhicules d’intervention est la suivante :

1 – Les gyrophares ne doivent pas être en service lors du déplacement du véhicule à vide.

2 – Les gyrophares sont actionnés dès la décélération du véhicule d’intervention pour accoster le véhicule en panne, et notamment pour rouler sur les accotements de chaussées ou les bandes d’arrêt d’urgence.

3 – Les gyrophares restent actionnés pendant toute la durée de l’intervention sur place, à l’arrêt, et pendant les opérations de chargement du véhicule en panne, à déplacer ou à évacuer.

4 – Les gyrophares restent actionnés lors du départ du véhicule d’intervention, durant son accélération sur les accotements ou les bandes d’arrêt d’urgence, jusqu’à remise en vitesse.

5 – Les gyrophares sont actionnés en permanence lors du tractage ou du remorquage d’un véhicule.

6 – Les gyrophares ne sont pas en service lors du portage d’un véhicule.

Autres documents dans la même catégorie :

Entrée en vigueur de la signalisation « corridor de sécurité »

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Sommaire du Nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage

Nouvel arrêté Dépannage: Règles particulières aux véhicules spéciaux très lourds

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Nouvel arrêté dépannage : Les conditions de vitesse d’un véhicule de dépannage remorquage en intervention

Nouvel arrêté dépannage: La masse autorisée des ensembles de dépannage selon les nouvelles règles

Nouvel arrêté dépannage : Autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage remorquage – ex carte blanche

La consultation du Système National des Permis de Conduire par certaines entreprises autorisées

Réquisition des dépanneurs remorqueurs par les forces de l’ordre : nouveaux délais pour le remboursement des frais de justice

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

Permis remorque – catégorie BE CE DE

Longueur de l’ensemble des véhicules – remorquage poids lourds

FIMO FCO : les programmes de formation évoluent

Certificat et carte de qualification des conducteurs routiers de transports de marchandises / voyageurs

Dépannage : Courrier type société d’assistance hausse du prix des carburants

Facturation électronique obligatoire depuis le 1er janvier 2020 à destination de vos clients du secteur public

L’activite depannage-remorquage

Affichage des prix des prestations de dépannage et de remorquage

Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

retour à l’accueil de la base documentaire

Assurance chômage du chef d’entreprise

Depuis le 1er novembre 2019, les travailleurs non-salariés (ou travailleurs indépendants) dont l’activité a cessé peuvent bénéficier d’une « allocation des travailleurs indépendants » de 800 € versée par Pôle emploi pendant 6 mois.
Décret n° 2019-976 du 20 septembre 2019 relatif à l’allocation des travailleurs indépendants

Cinq conditions sont nécessaires 

  • Le travailleur indépendant doit avoir exercé une activité non salariée sans interruption pendant au moins 2 ans au titre d’une seule et même entreprise ;
  • L’activité doit avoir cessé pour cause de liquidation ou de redressement judiciaire ; 
  • Il doit rechercher de façon effective un emploi, c’est-à-dire être inscrit à Pôle emploi et fournir les efforts nécessaires pour en trouver un ; 
  • L’activité non salariée doit avoir généré au moins 10.000 euros (7.500 euros à Mayotte) par an sur les 2 années qui ont précédé la cessation ;
  • Il doit disposer de ressources personnelles inférieures au montant du RSA.

Si les conditions sont remplies, une allocation lui sera versée, d’un montant de 800 euros par mois pendant 6 mois à partir de la date de l’inscription à Pôle emploi.

Cette inscription doit se faire dans un délai de 12 mois à partir de la date de la liquidation judiciaire ou du redressement judiciaire qui a entraîné la fin de l’activité.

Ne sont pas concernés par l’allocation des travailleurs indépendants 

  • Gérant égalitaire ou majoritaire d’une SARL ; 
  • Associé unique ou gérant associé unique d’une EURL ; 
  • Associé ou gérant associé d’une SNC ; 
  • Associé ou gérant d’une société en commandite simple ou par action (SCS ou SCA) ; 
  • Contrôleur de gestion ou membre d’un groupement d’intérêt économique (GIE).

La GSC (Garantie sociale des chefs d’entreprise), l’assurance perte d’emploi des dirigeants

Les dirigeants peuvent souscrire volontairement un contrat d’assurance perte d’emploi.

L’association GSC est la réponse au besoin de protection chômage des indépendants, créée par les syndicats patronaux. Elle permet aux entrepreneurs et aux dirigeants de percevoir un revenu en cas de perte de leur emploi.

La GSC assure une indemnité proportionnelle aux revenus antérieurs aux dirigeants mandataires sociaux, travailleurs non-salariés, entrepreneurs individuels, créateurs/repreneurs d’entreprises en cas de perte involontaire de leur emploi.

Votre entreprise doit être ressortissante d’une organisation patronale  membre de l’Association GSC : c’est le cas de la FNA.

À qui s’adresse l’assurance perte d’emploi GSC ?

 Au dirigeant mandataire social assimilé salarié :

  • Dans les SA : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Président Directeur Général, Directeur Général, Directeur Général délégué (administrateur ou non administrateur), Membre du directoire.
  • Dans les SAS : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Président, dirigeant désigné dans les statuts.
  • Dans les SARL : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Gérant minoritaire ou égalitaire, et gérant mandataire social, ne détenant pas de part social de l’entreprise, mandaté pour exercer les fonctions de Gérance de l’entreprise.
  • Dans les SASU : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Président de SASU.

Au travailleur non salarié :

  • Dans les SARL : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au Gérant majoritaire ou Gérant associé d’EURL.
  • Dans les autres formes juridiques d’entreprise : l’assurance perte d’emploi GSC s’adresse au chef d’entreprise en nom personnel, artisan (inscrit au seul Répertoire des Métiers), commerçant, dirigeant de SNC, de Société en Commandite…

Pour en savoir plus, consultez le site internet  www.gsc.asso.fr
 notamment pour calculer le montant de vos cotisations et prestations.

Tableau comparatif des différentes formes de sociétés

CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES FORMES DE SOCIETES 

SA SNC SARL/EURL

SAS/SASU

Nombre de personnes

7 à illimité (ou 2 minimum si la SA n’est pas cotée) 2 à 100 1 (EURL) à 100 1 (SASU) à illimité

Associés

associés personnes physiques ou personnes morales, majeurs et mineurs émancipés ou non émancipés par l’intermédiaire de son administrateur légal associés personnes physiques ou personnes morales, majeurs ou mineurs émancipés exceptionnellement (1) associés personnes physiques ou personnes morales associés personnes physiques ou personnes morales, majeurs et mineurs émancipés ou non émancipés par l’intermédiaire de son administrateur légal

Statut du conjoint

conjoint salarié ou associé conjoint salarié ou associé conjoint collaborateur uniquement pour le gérant majoritaire et si la société compte moins de 20 salariés. Conjoint salarié ou associé conjoint salarié ou associé

Responsabilité

limitée aux apports illimitée et solidaire limitée aux apports limitée aux apports

Patrimoine de l’entreprise

patrimoine propre à la société patrimoine propre à la société patrimoine propre à la société patrimoine propre à la société

Statuts à rédiger

oui, et également un projet de statuts au préalable oui oui oui

Capital social

37 000 euros minimum 1 € minimum 1 € minimum 1 € minimum

Composition du capital social

apports en numéraire et en nature apports en numéraire et en nature apports en numéraire et en nature apports en numéraire et en nature

Libération des apports en numéraire

la moitié au moins dès la constitution, puis le solde dans les 5 ans aucune obligation imposée par la loi un cinquième au moins dès la constitution, puis le solde dans les 5 ans la moitié au moins dès la constitution, puis le solde dans les 5 ans

Commissaire aux apports

obligatoire en cas d’apports en nature aucune obligation obligatoire en cas d’apports en nature mais dispense possible si aucun bien n’a une valeur supérieur à 30 000 euros et si l’ensemble des apports en nature n’excède pas la moitié du capital social obligatoire en cas d’apports en nature

Titres

capital social réparti en actions capital social réparti en parts sociales capital social réparti en parts sociales capital social réparti en actions, possibilité de créer plusieurs catégories d’actions

Apports en industrie

impossible possible, mais n’intègre pas le capital social possible, mais n’intègre pas le capital social possible, mais n’intègre pas le capital social

(1) s’il a été autorisé par le juge des tutelles ou le président du tribunal judiciaire à exercer le commerce.

LES ASSOCIES

SA

SNC SARL/EURL

SAS/SASU

Responsabilité

 limitée aux apports réalisés  indéfinie et solidaire  limitée aux apports réalisés  limitée aux apports réalisés

Droits financiers

 droit aux bénéfices sociaux, au remboursement de l’apport et au boni de liquidation  droit aux bénéfices sociaux, au remboursement de l’apport et au boni de liquidation  droit aux bénéfices sociaux, au remboursement de l’apport et au boni de liquidation  droit aux bénéfices sociaux, au remboursement de l’apport et au boni de liquidation

Droits d’intervention

droit d’information (demander une expertise de gestion (1), questions par écrit 2 fois par an), droit de communication (permanent et préalable aux assemblées), droit de participer aux assemblées et de voter, droit d’agir en justice contre les organes sociaux et la société droit de poser des questions par écrit, droit de participer aux assemblées et de voter, droit de communication (permanent et préalable aux assemblées), droit d’agir en justice contre le gérant ou pour demander une dissolution  droit d’information (demander une expertise de gestion (2), questions par écrit 2 fois par an), droit de participer aux assemblées et de voter, droit de communication (permanent et préalable aux assemblées), droit d’agir en justice contre le gérant ou pour demander une dissolution  droit d’information (demander une expertise de gestion (1), questions par écrit 2 fois par an), droit de communication (permanent et préalable aux assemblées), droit de participer aux assemblées et de voter, droit d’agir en justice contre les organes sociaux et la société

Cession des titres

par cession d’actions, acte non obligatoire par cession de parts sociales, acte obligatoire par cession de parts sociales, acte obligatoire par cession d’actions, acte non obligatoire

Clause d’agrément

possible de la prévoir dans les statuts, uniquement pour les cessions aux tiers ou aux associés obligatoire pour toute cession avec accord à l’unanimité des associés obligatoire en cas de cession à un tiers avec un vote à la double majorité (associés et parts sociales), peut être étendue statutairement aux autres cessions et la majorité peut être renforcée possible de la prévoir dans les statuts pour tout type de cession

Clause de préemption

possible de la prévoir dans les statuts sans utilité possible de la prévoir dans les statuts possible de la prévoir dans les statuts

Clause d’inaliénabilité

possible de la prévoir dans les statuts (durée raisonnable et justification par un intérêt légitime) possible de la prévoir dans les statuts (durée raisonnable et justification par un intérêt légitime) possible de la prévoir dans les statuts (durée raisonnable et justification par un intérêt légitime) possible de la prévoir dans les statuts (10 ans maximum)

Clause d’exclusion

possible de la prévoir dans les statuts possible de la prévoir dans les statuts possible de la prévoir dans les statuts possible de la prévoir dans les statuts

(1) Possible si l’associé (ou les associés lorsqu’ils agissent à plusieurs) représente au moins 5% du capital social.
(2) Possible si l’associé (ou les associés lorsqu’ils agissent à plusieurs) représente au moins 10% du capital social.

FISCALITE DES BENEFICES, DES REMUNERATION ET DES DIVIDENDES

SA SNC SARL/EURL SAS/SASU

Imposition par défaut des bénéfices

IS IR IS ou IR si EURL avec un associé personne physique IS

Options possibles en matière d’imposition des bénéfices

IR possible pendant 5 exercices IS de manière irrévocable IR possible pendant 5 exercices ou sans limitation de durée pour les SARL de famille. IS possible et de manière irrévocable pour les EURL avec un associé personne physique. Pas d’option possible pour l’IR pour les EURL avec un associé personne morale IR possible pendant 5 exercices

Déductibilité de la rémunération des dirigeants

uniquement en cas d’imposition à l’IS uniquement en cas d’imposition à l’IS uniquement en cas d’imposition à l’IS uniquement en cas d’imposition à l’IS

Imposition de la rémunération des dirigeants

dirigeant non associé : en tant que traitements et salaires

dirigeant associé : en tant que traitements et salaires, ou rattaché au BIC ou BNC professionnels en cas d’option pour l’IR

organes d’administration et de contrôle : fiscalité spécifique pour les jetons de présence et tout autre rémunération spécifique

gérant non associé : en tant que traitements et salaires

gérant associé : rattaché au BIC ou BNC professionnels, ou en tant que traitements et salaires en cas d’option pour l’IS

gérant non associé : en tant que traitements et salaires

gérant associé : en tant que traitements et salaires, ou rattaché au BIC ou BNC professionnels en cas d’option pour l’IR

dirigeant non associé : en tant que traitements et salaires

dirigeant associé : en tant que traitements et salaires, ou rattaché au BIC ou BNC professionnels en cas d’option pour l’IR

Régime micro ou statut auto-entrepreneur

impossible impossible option possible pour le micro-BIC ou le micro-BNC sous certaines conditions (associé unique personne physique gérant d’une EURL qui ne dépasse pas certains seuils). impossible

Dividendes

uniquement si imposition à l’IS. Pas de charges sociales uniquement si imposition à l’IS. Charges sociales sur une partie pour les gérants majoritaires uniquement si imposition à l’IS. Charges sociales sur une partie pour les gérants majoritaires uniquement si imposition à l’IS. Pas de charges sociales

 

EIRL-Entrepreneur individuel à responsabilité limitée

Le statut de l’entrepreneur individuel présente un inconvénient majeur à savoir celui d’engager son patrimoine personnel. En effet, les biens liés à son activité ainsi que ses biens personnels, ne forment qu’un seul et même patrimoine aux yeux des créanciers.

L’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) a été créé en 2010. Ce nouveau statut permet à l’entrepreneur individuel de créer son activité tout en protégeant son patrimoine personnel.

Ainsi, il existe, d’un coté le patrimoine professionnel, de l’autre le patrimoine personnel. Le patrimoine professionnel est alors la seule garantie dont bénéficient les créanciers liés à l’activité professionnelle. Par ailleurs, cette loi a vocation à permettre à ces entreprises de caler leur régime fiscal sur celles des sociétés.

Cette note vous présente en quelques lignes, les avantages et les inconvénients de ce statut. Elle ne se substitue pas pour autant à la législation en vigueur qui est susceptible d’évoluer rapidement. Nous vous recommandons de vous rapprocher également de votre CCI ou de votre chambre des métiers pour un conseil personnalisé. 

A retenir : La loi n° 2022-172 du 14 février 2022 en faveur de l’activité professionnelle indépendante marque une étape majeure dans l’évolution du statut des entrepreneurs individuels. Nous vous invitons à prendre connaissance des principales dispositions de cette loi.

Du fait de la création du statut unique de l’entrepreneur individuel, le statut d’EIRL (entrepreneur à responsabilité limité) à vocation à disparaitre. Ainsi, il ne sera plus possible d’opter pour ce statut à compter du 16 février 2022. Cependant, les dispositions du code de commerce relatives à l’EIRL sont maintenues pour les entreprises ayant opté pour ce statut avant le 16 février 2022. 

QU’EST-CE QU’UNE EIRL ?

L’EIRL permet à l’entrepreneur :

  • Opter pour le statut d’entrepreneur individuel,  
  • Constituer un patrimoine d’affectation destiné à garantir ses créanciers professionnels. 

Depuis le 1er janvier 2013, l’EIRL peut constituer plusieurs patrimoines affectés si vous exercez plusieurs activités. Cependant, vous ne pourrez pas affecter un même bien à plusieurs patrimoines.

En optant pour ce statut, seuls les biens affectés pourront être saisis par les créanciers, sous réserve que l’entrepreneur n’ait accordé un cautionnement personnel.

Mais, en cas de fraude ou de manquements graves et répétés aux obligations fiscales, sociales ou comptables, votre responsabilité personnelle est engagée. Les sommes dues pour votre activité, et qui n’ont pas été payées à cause de cette fraude ou de ces manquements, pourront donc être récupérées sur le patrimoine personnel.

QUI PEUT OPTER POUR LE REGIME DE L’EIRL ?

Ce régime peut être adopté par les artisans, les commerçants, les agents commerciaux, les membres des professions libérales et les exploitants agricoles. 

En outre, les professionnels soumis au régime de l’entrepreneur individuel peuvent transformer leur statut en EIRL.

COMMENT CREER UNE EIRL ?

Afin de créer ou de transformer une entreprise individuelle en EIRL, il suffit pour l’entrepreneur de déclarer le patrimoine affecté à son (ou ses) activité(s).

L’entrepreneur individuel à responsabilité limitée devra procéder à la déclaration de ses biens par le biais d’une déclaration d’affectation qui désignera le patrimoine saisissable par les créanciers professionnels.

Depuis le 23 mai 2019, il est possible de créer une EIRL sans avoir de biens affectés uniquement au patrimoine professionnel. Si un patrimoine est utilisé seulement pour l’activité professionnelle, le fait de ne pas le déclarer n’entraîne pas la suppression du statut EIRL. Vous pouvez aussi retirer un bien du patrimoine affecté pour le faire entrer dans un patrimoine personnel.

Le patrimoine affecté peut-être :

– d’une part, les biens dits indispensables à l’activité de l’EIRL, comme le matériel, le droit au bail, ainsi que les obligations et les sûretés (nantissement, gage, hypothèque…)

– d’autre part, les biens utilisés pour l’activité de l’entreprise et que l’entrepreneur aura décidé d’affecter à l’EIRL.

– Enfin, des biens communs ou indivis pourront aussi être affectés à l’EIRL. Ces biens sont par exemple ceux obtenus dans le cadre du mariage (si pas de contrat de mariage, instaurant une séparation de biens) ou bien ceux émanant d’un héritage, d’où le régime de l’indivision. 

Pour ces biens, un accord exprès du conjoint ou du co-indivisaire est nécessaire pour l’affectation.

Il est impossible d’affecter des biens qui ne sont ni nécessaires ni utilisés pour l’exercice de l’activité professionnelle.

L’évaluation du patrimoine affecté.

En principe, il appartient à l’entrepreneur d’évaluer les biens qu’il affecte à son patrimoine. 

Depuis le 23 mai 2019, l’obligation de faire évaluer tout bien de plus 30.000 € par un par un commissaire aux comptes, un expert-comptable, ou une association de gestion et de comptabilité est supprimée

L’évaluation des biens immobiliers par les notaires reste logique dès lors que, parmi les actifs figurent souvent en pratique les biens immobiliers, l’affectation de ce type de biens se faisant obligatoirement par acte notarié et étant soumis à la publicité foncière. Ceci implique le paiement de frais de notaire, et la publication au bureau de la publicité foncière (en Alsace-Moselle, au livre foncier de la situation du bien).

L’entrepreneur individuel qui se transforme en une EIRL peut utiliser son dernier bilan comme bilan d’ouverture et les valeurs comptables de celui-ci dans sa déclaration du patrimoine affecté.

La publicité de la déclaration du patrimoine d’affectation.

La déclaration doit être effectuée auprès du CFE dont dépend l’EIRL en fonction de la nature de son activité. La déclaration fait ensuite l’objet d’un dépôt auprès d’un registre spécial des EIRL.

Le contenu de la déclaration.

La déclaration d’affectation devra contenir l’identité de l’entrepreneur, la nature, la qualité, la quantité et la valeur des éléments du patrimoine affecté ainsi que la nature de l’activité à laquelle le patrimoine sera affecté.

Il convient d’être précis dans l’évaluation des biens affectés, puisque l’étendue des droits des créanciers en dépend directement.

Cette déclaration devra être accompagnée le cas échéant :

– Justificatif de l’accord exprès du conjoint ou co-indivisaire pour l’affectation d’un bien indivis et de leur information préalable sur la portée de l’engagement des biens communs ou indivis 

– Acte notarié et justificatif de sa publication au bureau des hypothèques.

Affectation d’un bien acquis postérieurement à la constitution de l’EIRL.

Dans le cas où un bien destiné à l’affectation de l’EIRL est acquis après que celle-ci soit constituée, il est possible de déclarer ce bien dans une déclaration complémentaire au registre auquel a été déposée la déclaration d’affectation. 

Fait l’objet d’un dépôt complémentaire, lorsqu’elle intervient postérieurement à la constitution du patrimoine affecté :

  • l’affectation d’un bien immobilier 
  • l’affectation d’un bien commun ou indivis 

LA DATE DE CREATION DE L’EIRL

L’EIRL sera effective à partir du jour de la publication de la publicité de la déclaration d’affectation.

QUE SE PASSE-T-IL POUR LES CREANCIERS ANTERIEURES A LA CREATION DE L’EIRL ?

  • Les créanciers dont les créances sont nées après le dépôt de la déclaration d’affectation ne pourront se prévaloir que des biens figurant dans la fameuse déclaration.
  • Pour les créanciers dont les créances sont nées avant le dépôt de la déclaration d’affectation : depuis la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016, la déclaration d’affectation n’est opposable qu’aux seuls créanciers dont les droits sont nés après le dépôt de la déclaration d’affectation. Par conséquent, les créanciers antérieurs à ce dépôt ne peuvent plus se voir opposer la déclaration d’affectation (protection des créanciers antérieurs). 

Toutefois, l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée est responsable sur la totalité de ses biens et droits en cas de fraude ou en cas de manquement grave aux règles d’affectation du patrimoine ou aux obligations de tenue d’une comptabilité autonome. 

En cas d’insuffisance du patrimoine non affecté, le droit de gage général des créanciers peut s’exercer sur le bénéfice réalisé par l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée lors du dernier exercice clos.

LE REGIME FISCAL DE L’EIRL

L’entrepreneur peut opter pour deux régimes fiscaux, celui des sociétés de capitaux (SA, SAS, SARL…), à savoir l’impôt sur les sociétés (IS) ou celui de l’impôt sur le revenu (IR). A défaut, c’est le régime fiscal des sociétés de personnes (impôt sur le revenu) qui s’applique.

Le choix de chacun de ces deux régimes devrait faciliter la constitution de fonds propres chez les entrepreneurs individuels.

Le régime fiscal de droit commun : l’impôt sur le revenu

Le régime fiscal de l’impôt sur le revenu est celui du droit commun. Le bénéfice fiscal réalisé par l’EIRL est imposable selon l’application des règles à la part des revenus correspondant à l’activité exercée.

L’adhésion à un centre de gestion agréé (CGA) permet d’éviter une majoration de 25 % du résultat imposable.

Le régime fiscal optionnel : l’impôt sur les sociétés

L’entrepreneur peut opter pour le régime fiscal de l’impôt sur les sociétés (IS). 

En cas d’exercice de cette option, l’entrepreneur doit prévenir le service des impôts du lieu de son principal établissement :

  • Avant la fin du 3e mois de l’exercice au cours duquel il souhaite être soumis à l’IS, pour les EIRL déjà en exercice au moment de la demande
  • Dans les 3 mois suivant la transformation pour les entrepreneurs individuels transformés en EIRL

Il est possible de renoncer au régime de l’IS jusqu’au 5e exercice suivant celui au titre duquel elle a exercé son option.

LE REGIME SOCIAL DE L’EIRL

L’EIRL comme l’entrepreneur individuel relève du régime social des Travailleurs non-salariés et cotise à la sécurité sociale des indépendants, qu’il ait opté pour l’IR ou l’IS.  

La base de calcul des cotisations sociales varie selon l’impôt sur les bénéfices dont relève l’EIRL. 

  • Si l’EIRL est imposée à l’IR, les cotisations sont calculées sur le bénéfice imposable de l’entreprise incluant la rémunération de l’exploitant.
  • Si option à l’impôt sur les sociétés : les cotisations sociales sont calculées sur le revenu d’activité pris en compte pour le calcul de l’impôt sur le revenu, donc sur sa rémunération.

L’entrepreneur individuel n’a pas droit à l’assurance-chômage.

LES OBLIGATIONS COMPTABLES ET BANCAIRES DE L’EIRL

Comptabilité : comptabilité propre au patrimoine affecté 

Dépôt des comptes : dépôt de ses comptes annuels dans les 6 mois de la clôture de l’exercice. 

Compte bancaire dédié à l’activité à laquelle le patrimoine est affecté. 

Références :

Articles L. 526-5-1 et suivants du code de commerce

Pour aller plus loin : note FNA « Confidentialité des comptes des petites entreprises »

Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Définition de la manutention d’un véhicule mis en parc

La manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage se compose de plusieurs prestations :

  • la mise en parc du véhicule
  • l’enregistrement informatique
  • l’accueil du propriétaire, de l’expert, du dépanneur ou de l’épaviste qui sort le véhicule.

Libellé de cette intervention

La facturation de la manutention d’un véhicule mis sur parc après un remorquage est souvent établie de manière forfaitaire.

Or, pour les prestations forfaitaires, « les entreprises sont tenues, dans la note délivrée au client, d’indiquer la liste détaillée des opérations comprises dans le forfait…., sans nécessité de mentionner le prix correspondant à chaque opération »1.

Un libellé tel que « mise à disposition » a ainsi été estimé non conforme à la réglementation par les services de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Aussi, nous suggérons d’utiliser le libellé :

« manutention entrée-sortie de véhicule / réception client-expert »

ou encore « manutention du véhicule sur parc ».

Facturation de cette manutention

Chaque entreprise, en fonction de ses spécificités, peut déterminer le coût forfaitaire de cette prestation, en fonction du temps moyen qu’elle y consacre et du tarif main d’œuvre qu’elle applique.

Généralement, ce coût forfaitaire correspond à une heure de main d’œuvre en T1.

Le prix TTC de cette prestation forfaitaire doit être affiché, avec les autres tarifs, à l’entrée de l’entreprise, au lieu de réception de la clientèle ainsi que dans la cabine de la dépanneuse.

En outre, l’affichage doit mentionner que « la liste détaillée des opérations comprises dans le forfait est à la disposition de la clientèle » (arrêté du 27 mars 1987).

                                             

1 Arrêté du 27 mars 1987 relatif aux règles de publicité des prix pour les prestations d’entretien ou de réparation, de contrôle technique, de dépannage ou de remorquage ainsi que de garage des véhicules.

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Consignes de securite pour le depannage – remorquage

Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

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Contrat de dépôt

Entre les soussignés :

Le Garage :

Adresse:

Ville :

CP :

Ci-après dénommé « le réparateur », d’une part,

Et

Mlle. Mme. M. :

Adresse :

TEL :

Ci-après dénommé « le propriétaire du véhicule », d’autre part.

 

Et concernant le véhicule de marque …………………………………………………………………………..

Et de modèle …………………………………………….., immatriculé …..…………………………………………………………

 

Le véhicule a été remorqué chez le réparateur, le ………………………………………………, suite à un sinistre , à la demande de l’assureur du propriétaire, en vue soit d’une expertise, soit d’une décision sur le sinistre. Le cas échéant, celle-ci doit avoir lieu le ………

Le réparateur reste dans l’attente de cette décision.

Le propriétaire du véhicule reconnait avoir été informé qu’un contrat de dépôt le lie au réparateur et que celui-ci sera amené à lui facturer des frais de gardiennage, s’il ne vient pas récupérer son véhicule dans un délai de ………. heures (délai à définir selon les conditions générales de l’entreprise) à compter du ……….

Ces frais s’élèvent à …………………………. euros par jour.

 

Fait à

Le

[Signatures des parties]

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Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

LES FAITS

Un dépanneur est verbalisé par la gendarmerie nationale sous prétexte qu’il effectue un remorquage à l’aide d’un panier et que dans ce cas la distance parcourue ne doit pas excéder 500 mètres. Or il effectuait sa prestation avec un véhicule classé en catégorie C.

LA REGLE DE DROIT

Un véhicule spécialisé dans les opérations de dégagement rapide des chaussées est un véhicule classé dans la catégorie E (articles 14 et 16 de l’arrêté du 30 septembre 1975 relatif à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés). Ce véhicule de catégorie E est « conçu pour permettre le chargement sur lui-même ou tout autre véhicule automobile ou remorqué, du ou des véhicules qu’il aura déplacé sur une distance ne devant pas excéder 500 mètres ». En revanche, un véhicule de catégorie A, B ou C n’a pas de limitation de distance 1.

CONCLUSION

Interrogé par la FNA, le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer a répondu par écrit que :

N’oubliez pas d’apposer la plaque de remorquage rectangulaire prévue à l’article 3 de l’arrêté de 1975 (réflectorisée, de couleur orangée, d’une hauteur de 0,25 mètre et d’une longueur de 1 mètre, fixée le plus bas que cela est techniquement possible entre 0,40 et 0,90 mètre du sol).

1 CATEGORIES : Les véhicules remorqueurs sont classés dans l’une des catégories suivantes :

Catégorie A. – Véhicule permettant de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal a 1 800 kg ;

Catégorie B. – Véhicule permettant de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur à 3 500 kg ;

Catégorie C. – Véhicule permettant de remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge supérieur ou égal à 3 500 kg et n’excédant pas la limite fixée par l’expert lors de la première visite prévue par l’article 8 ci-dessous.

Le véhicule de la catégorie C définie ci-dessus peut également remorquer un véhicule d’un poids total autorisé en charge inférieur à 3_500 kg.

 

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Revalorisation des tarifs de depannage-remorquage sur autoroutes et routes express a compter du 3 août 2020

La FNA a obtenu une nouvelle revalorisation des tarifs de dépannage et remorquage des véhicules légers sur autoroutes et routes express, suite à des démarches entreprises auprès du Ministère de l’économie et des finances.

LA FNA TOUJOURS MOBILISEE

La branche Dépannage Remorquage de la FNA a poursuivi ses actions de sensibilisation des pouvoirs publics sur la nécessité de revaloriser régulièrement les tarifs de dépannage remorquage sur autoroutes et routes express. La FNA a notamment insisté sur le surcoût pour les entreprises des investissements liés au contexte de crise sanitaire que nous connaissons actuellement.

Un arrêté 29 juillet 2020 relatif au tarif de dépannage des véhicules légers sur autoroutes et routes express vient de paraitre au journal officiel du 2 août 2020. Il entre en vigueur le lendemain de sa publication à savoir le 3 août 2020.  Pour information, le coût de l’inflation pour l’année 2019 était de 1,1 % et nous avons obtenu une augmentation des tarifs de 1,45 %.

LES NOUVEAUX TARIFS

Synthèse de l’arrêté du 29 juillet 2020 (+ 1,45 %)

  • Tarifs de dépannage

Le prix forfaitaire des opérations de dépannage par un garagiste agréé des véhicules dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes est fixé à 131,94 € TTC sur les autoroutes et routes express (contre 130,06 € TTC auparavant).

  • Tarifs de remorquage (- de 1,8 T de PTAC)

Le prix forfaitaire de remorquage par un garagiste agréé des véhicules dont le PTAC est inférieur ou égal à 1,8 tonne est fixé à 131,94 € TTC (contre 130,06 € TTC auparavant).

  • Tarifs de remorquage majoré (si + de 1,8 T de PTAC)

Le prix forfaitaire de remorquage par un garagiste agréé des véhicules dont le PTAC est supérieur à 1,8 tonne et inférieur à 3,5 tonnes est fixé à 163,15 € TTC (contre 160,82 € TTC auparavant).

 « Le prix est majoré de 50 p. 100 pour les appels faits entre 18h et 8h ainsi que les samedis, dimanches et jours fériés »: article 3 du décret n° 89-477 du 11 juillet 1989  modifié par le décret 2001-1169 du 11 décembre 2001.

 

Fiche d’intervention conditions générales de vente

Dans le cadre de votre activité de dépanneur-remorqueur, il vous est fortement conseillé d’utiliser une fiche d’intervention permettant de formaliser la prise en charge du véhicule en panne ou accidenté.

La relation contractuelle qui vous unit à votre client doit également être encadrée par des conditions générales qui détaillent les droits et obligations de votre entreprise et de votre client, dans le cadre d’une prestation de dépannage-remorquage.

La Branche Dépannage-Remorquage de la FNA a souhaité vous proposer ces documents que vous trouverez en annexe.

Il s’agit de documents-types qu’il sera nécessaire d’adapter si besoin aux spécificités de votre entreprise. Ex : disposition relative aux délais de paiement.

Nous passons ci-dessous en revue leurs points essentiels.

LA FICHE D’INTERVENTION

Finalité de la fiche d’intervention

Elle constitue une photographie des conditions de prise en charge du véhicule lors d’une demande d’intervention. Cette fiche peut être remplie au moment de l’appel du client, d’une société d’assistance, ou des forces de police ou de gendarmerie puis être complétée sur place, au moment de la prise en charge du véhicule.

Comment l’utiliser ?

Différents postes de renseignements sont prévus :

  • Les coordonnées de votre entreprise et du client et/ou de l’assistance
  • Les caractéristiques du véhicule
  • L’état du véhicule
  • Circonstances de l’intervention
  • Facturation

Conseil FNA

Renseignez très précisément l’état du véhicule au moyen du gabarit prévu (éraflures, bosses, pièces manquantes): en cas de mise en cause de votre responsabilité, ce document vous permettra de prouver votre bonne foi.

Cette fiche doit être signée par le dépanneur et par l’usager. Ce dernier doit se voir remettre un double du document, afin qu’il lui soit opposable. Ce document constitue ainsi une preuve de votre intervention et des circonstances dans lesquelles elle s’est déroulée.

Conservation de la fiche

Tout document émis ou reçu par une entreprise dans l’exercice de son activité doit être conservé pendant certaines durées minimales (même si rien n’empêche l’entreprise de l’archiver plus longtemps, sauf s’il contient des données personnelles).

La fiche d’intervention est un contrat conclu dans le cadre d’une relation commerciale et doit donc être conservé au sein de l’entreprise pendant une durée minimale de 5 ans.

En cas de litige (client, société d’assistance) ou de contrôle de l’administration (Répression des fraudes) ce document vous permettra de justifier les circonstances de votre intervention.

Cette fiche d’intervention a été soumise à l’appréciation de l’AFNOR.

Elle présente les conditions nécessaires à l’obtention de la Certification NF de l’AFNOR.

LES CONDITIONS GENERALES DE VENTE

Les conditions générales de vente (CGV) sont indispensables à TOUS les professionnels dont l’activité est la vente (de biens ou de services).

  • Les Conditions Générales de Vente sont obligatoires entre professionnels. Vous devez ainsi les remettre à tout professionnel qui vous en fait la demande.
  • Les Conditions Générales de Vente ne sont pas obligatoires dans vos relations avec les consommateurs. Elles sont cependant fortement conseillées et constituent pour votre activité un gage de sécurité juridique et de sérieux. Elles contiennent en outre les informations précontractuelles à communiquer à vos clients. En effet, l’article L111-1 du Code de la consommation met à la charge du vendeur professionnel une obligation générale d’information précontractuelle du client consommateur. Dans la pratique commerciale, cette notion est couverte par les conditions générales de vente.

Imprimées au dos de votre fiche d’intervention, elles constituent la base contractuelle de vos relations commerciales avec vos clients professionnels ou non.

Les points essentiels à retenir

  • Exécution de la prestation de dépannage-remorquage : les CGV reprennent les conditions légales d’exécution de la prestation > articles 1 et 2
  • Nécessité de faire signer à votre client une décharge de responsabilité si celui-ci refuse certains travaux touchant notamment aux organes de sécurité > article 2.2 a
  • Rappel des tarifs applicables > article 3 / Frais de parking et de manutention > article 7
  • Conditions de règlement > article 3-2
  • Droit de rétention : le véhicule peut être retenu par le professionnel jusqu’au paiement intégral de la prestation > article 4
  • Assurances : le client doit vous régler le montant intégral de la prestation même s’il est en litige avec sa compagnie d’assurance > article 5
  • Objets de valeur : vous n’êtes responsable que des objets répertoriés contradictoirement sur la fiche d’intervention. Par ailleurs, aucun objet de valeur ne doit être laissé dans le véhicule. Nous vous conseillons d’être particulièrement minutieux dans le relevé des objets, notamment si le propriétaire est absent (ex : relevé réalisé avec les forces de l’ordre) > article 6
  • Pièces remplacées : restitution des pièces au client s’il en fait la demande, au plus tard au moment de la reprise du véhicule > article 8.1
  • Garantie attachée au véhicule: vous ne prenez pas en charge les garanties accordées par le vendeur du véhicule au client, ou par son réparateur habituel. Cela signifie que le client doit vous régler la prestation de dépannage-remorquage, et se retourner vers son vendeur ou réparateur habituel pour une prise en charge au titre d’une éventuelle garantie > article 8.2

Nous vous invitons à lire attentivement ces CGV avant de les utiliser.

Sachez que si vous pouvez les invoquer dans vos relations avec vos clients, ces derniers peuvent également se fonder sur ces CGV pour invoquer un éventuel manquement de votre part. Vous devez donc appliquer l’ensemble des dispositions prévues dans vos propres CGV.

Signature du client

L’entreprise ne peut invoquer ses Conditions Générales de Vente qu’à l’encontre des clients qui non seulement ont pu en prendre connaissance, mais encore ont accepté leur contenu.

Il est donc nécessaire de faire dater et signer, par votre client, vos Conditions Générales de Vente (un encadré spécifique est prévu à cet effet).

La fiche d’intervention et les Conditions Générales de Vente constituent un ensemble destiné à sécuriser votre activité professionnelle.

Annexe (cf. documents complémentaires)

  • Fiche d’intervention dépannage
  • Modèle de conditions générales de vente

Les gardiens de fourrières pour l’essentiel exempté de la taxe de stationnement

La Fédération Nationale de l’Automobile (FNA) s’est saisie des doléances des gardiens de fourrière franciliens, concernant l’intolérable taxation de leurs surfaces de stockage et de stationnement. Ces taxes, lesquelles pouvaient atteindre des sommes considérables, mettaient en péril la poursuite de la mission de service public de nombre de structures. La FNA a obtenu de l’Administration fiscale une interprétation tenant compte de la spécificité de cette activité.

 Les principes qui régissent la taxe sur les bureaux et emplacements de stationnement en IDF

Objectifs de la taxe

  • L’Ile de France, par deux dispositions du code général des impôts, perçoit deux taxes
  1.  Une Taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement (TSB)
  2.  Une taxe annuelle sur les surfaces de stationnement (TSS). Le produit de la taxe est affecté en section d’investissement du budget de la région, en vue de financer les dépenses d’investissement en faveur des transports en commun. Cette taxe s’applique aux surfaces de stationnement entrant dans le champ d’application de la TSB.

Elle est due, sauf cas particuliers, par les propriétaires des surfaces de stationnement imposables et les titulaires d’un droit réel sur une surface de stationnement imposable.

Conséquences

Les gardiens de fourrières subissaient une forte taxation alors qu’exerçant une mission de service public pourtant essentielle.

Assiette de la taxe

  • De locaux à usage de bureaux
  • De locaux commerciaux = à une activité professionnelle, à une activité de commerce et de prestation de services à caractère commercial ou artisanal.
  • les locaux de stockage
  • les surfaces de stationnement ► Et qui font l’objet d’une exploitation commerciale Nouveauté 2019
    Sont visés tous les locaux ou aires, destinés au stationnement et dans lesquels est exercée une activité d’exploitation commerciale de parcs de stationnement (parcs publics de stationnement, garages commerciaux, etc.), quelles que soient les modalités de gestion ou d’exploitation.
Tarifs 2019 de la taxe annuelle sur les surfaces de stationnement
1ère circo. 2ème circo. 3ème circo.
4,42 € 2,55 € 1,29 €

Biens exonérés dont la superficie n’excède pas certains seuils

  • – 100 m² pour les bureaux et locaux professionnels ;
  • – 500 m² pour les surfaces de stationnement ;
  • – 2 500 m² pour les locaux commerciaux ;
  • – 5 000 m² pour les locaux de stockage.

 La FNA mobilisée

La FNA a demandé à Bercy de prendre en considération les spécificités de ces activités et ce, dès le mois de novembre. « La garde des véhicules mis en fourrière ne peut être assimilée à du stationnement », défendait Gérard POLO, président national FNA.

Un retour positif de l’administration fiscale

Les espaces de stockage des véhicules au sein d’une fourrière automobile relève bien du stockage et non du stationnement. Ainsi, l’Administration fiscale a confirmé à la Fédération qu‘ au-delà du seuil d’exonération de 5000m3, les installations affectées au stockage de véhicules mis en fourrières doivent être qualifiées de locaux de stockage. Or pour être considérés comme tels, et être imposables au titre de la TSB, ces surfaces doivent être couvertes. Si ce n’est pas le cas, ces surfaces sont hors champ de la taxe.

 Conséquences pour les gardiens de fourrières

De fait, cela exclu l’ensemble des surfaces à l’air libre, les parcs non couverts.

Affaire à suivre

La FNA se félicite mais ne compte pas s’arrêter là. Elle demandera une exonération dans la prochaine loi de finances au titre de la mission de service public exercée par ces professionnels, fouriéristes comme entreprises de dépannage remorquage et centres VHU.

 Si vous êtes concernés et que vos démarches n’ont pas abouties contactez-nous !

En pièce jointe : la réponse de l’Administration à faire valoir dans vos correspondances.