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L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Suite à une faute professionnelle commise par un de vos salariés, vous décidez d’aller sur le terrain du licenciement pour faute grave au regard des griefs retenus.

Attention au respect du délai restreint pour déclencher la procédure qui a été confirmé par une décision récente de la Cour de Cassation du 20 mars 2024 – N°23-13876 D.

Rappel sur la procédure et les délais à respecter

  • Vous avez 2 mois pour sanctionner à la date de connaissance des faits fautifs par vous ou le responsable du salarié ;
  • La faute commise par le salarié rend impossible son maintien dans l’entreprise : il s’agit d’une faute grave sanctionnée par un licenciement ;
  • Convoquer le salarié à un entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement ;
  • Vous avez un mois pour sanctionner à compter de la date de l’entretien préalable (pour envoyer la notification de licenciement).

Jurisprudence de la Cour de Cassation du 20 mars 2024

Les faits sont les suivants :

  • Le 1er mars un salarié est impliqué dans un accident. L’employeur ne fait rien, il continue à travailler ;
  • Le 22 mars, le même salarié est de nouveau impliqué dans un accident qui lui occasionne un arrêt pour accident du travail ;
  • Le 26 mars, l’employeur convoque le salarié à un entretien préalable et son licenciement pour faute grave intervient le 6 mai.

Le salarié conteste le motif  de la rupture soit la faute grave, et obtient gain de cause devant les tribunaux, pourquoi ? 

L’employeur licencie le salarié pour faute grave au regard des faits commis le 1er mars, c’est à dire l’accident provoqué par le salarié.

L’employeur retient la faute grave pour qualifier le licenciement. Comme la faute grave rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise, cela oblige l’employeur à engager la procédure dans un délai restreint dès la date de connaissance des faits fautifs.

Si l’on reprend la chronologie des faits : l’employeur a connaissance d’une faute du salarié impliqué dans un accident en date du 1er mars. Le 22 mars, le salarié est de nouveau impliqué dans un accident et se retrouve en accident du travail. Ce n’est que le 26 mars que l’employeur déclenche la procédure de licenciement (entretien préalable), soit 25 jours après le 1er accident commis par le salarié (la faute ayant généré le licenciement).

La question posée était la suivante : savoir si l’employeur pouvait attendre 25 jours pour déclencher la procédure de licenciement pour faute grave, alors que le 1er accident avait eu lieu le 1er mars et que le licenciement était justifié au regard du 1er accident ?

La réponse est NON : nous sommes face à un licenciement pour faute grave qui nécessite d’agir rapidement en respectant un délai restreint.

Le délai de 25 jours entre le 1er accident et la date de l’entretien est trop long et retire tout caractère de gravité à la faute qui pour rappel a été qualifiée de grave.

Si l’employeur avait pu justifier que ce délai était nécessaire pour effectuer des recherches supplémentaires lui permettant d’avoir une connaissance approfondie des circonstances de l’accident, la décision aurait été différente.

Conseils FNA

  • Prenez le temps de réfléchir entre un licenciement pour faute grave ou faute légère, tout en respectant le délai d’un mois pour notifier la sanction ou le licenciement après l’entretien ;
  • Ne tardez pas trop dès que vous avez connaissance des faits fautifs à déclencher la procédure : c’est à dire l’envoi du courrier pour entretien préalable en recommandé ou remis en main propre ;
  • Seuls les juges apprécient si l’employeur a ou non tardé à agir, la durée du délai restreint n’étant pas définie par la loi ou la jurisprudence.

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La période d’essai

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Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

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Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

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Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

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Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

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La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

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Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

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L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

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Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

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RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

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Rémunération du contrat d’apprentissage

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Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

L’Avenant n° 108 (1) à la Convention collective des services de l’automobile relatif aux salaires minima, signé le 10 octobre 2024 et étendu par arrêté au JO du 18 décembre 2024, s’applique à compter du 1er janvier 2025.

L’avenant n°108, annule et remplace l’avenant n°105 applicable depuis le 1er avril 2024.

Arrêté du 10 décembre 2024, portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des services de l’automobile : Arrêté du 10 décembre 2024 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des services de l’automobile (n° 1090) publié au JO du 18 décembre 2024.

Vous noterez que l’avenant contient 2 tableaux avec des montants différents qui devaient s’appliquer en fonction de la date de l’arrêté d’extension. Celui-ci étant intervenu fin décembre, c’est le second tableau qui s’applique. 

 

 MINIMA GARANTIS BRUTS POUR 151,67 H PAR MOIS

(35 heures / semaine) 

Ouvriers Employés

  Maîtrise   Cadres
Echelons 2025   Echelons

MG 35 h

  Niveaux/Degrés MG 35 h
12 2 220 € 25 2 782 € V 5 802 €
11 2 167 € 24 2 639 € IV C 5 224 €
10 2 115 € 23 2 498 € IV B 4 935 €
9 2 070 € 22 2 358 € IV A 4 650 €
8 2 010 € 21 2 284 € III C 4 361 €
7 1 964 € 20 2 220 € III B 4 073 €
6 1 931 € 19 2 215 € III A 3 785 €
5 1 896 € 18 2 207 € II C 3 499 €
4 1 879 €

17

2 197 € II B 3 211 €
3 1 856 €       II A 2 926 €
2 1 838 €     I C 2 782 €
1  

1 821 €

    I B 2 639 €
      I A 2 498 €

Pour rappel : 

Le salaire minimum est calculé au prorata en cas d’horaire hebdomadaire inférieur à 35 heures.

Lorsqu’un vendeur, salarié relevant du chapitre VI est rémunéré par un fixe et des primes, la partie fixe doit être au moins égale, pour un mois complet, à 50 % du barème ci-dessus, conformément à l’article 6-04 de la convention collective nationale des Services de l’automobile.

PRIME DE FORMATION -QUALIFICATION

La valeur du point de formation – qualification visé à l’article 2-05 de la convention collective est portée à 3,47 €.

 TRAVAIL DE NUIT

Le montant de l’indemnité de panier visée à l’article 1-10 d) 6 et 8 de la convention collective, est fixé à 6,09 €.

 

CONTRATS EN ALTERNANCE

APPRENTIS

Age de l’apprenti

1erannée de contrat 2ème année de contrat 3ème année de contrat
 

 

21 ans et +

 

53 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur

 

61 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur 78 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur
26 ans et plus 100 % du SMIC ou, s’il est supérieur, du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé

 

Contrat de professionnalisation 

Niveau / Age du candidat Moins de 21 ans De 21 à 25 ans 26 ans et plus
Diplôme ou titre non professionnel de niveau IV (Bac)

Ou

Diplôme ou titre professionnel inférieur du niveau IV (Bac)

55 % du SMIC* 70 % du SMIC* 100 % du SMIC
Diplôme ou titre professionnel égal ou supérieur au Niveau IV (Bac)

Ou

Diplôme de l’enseignement supérieur

65 % du SMIC* 80 % du SMIC*  100 % du SMIC*
Rémunération mensuelle des bénéficiaires article 2 b) ou c) est au moins égale à 85% de la rémunération conventionnelle minimale correspondant à l’emploi occupé. Référence CCNSA Art 2 : public Demandeurs d’emplois de 26 ans et plus

Bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’allocation aux adultes handicapés ou aux personnes ayant bénéficié d’un CUI.

 

 (1) Avenant 108

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Guide CNIL – Sécurité des données personnelles

La CNIL a réédité son Guide de la Sécurité des Données Personnelles destiné notamment aux entreprises afin de les aider à mettre en place des mesures de sécurité pour assurer la protection des données personnelles qu’elles traitent.

Ce guide s’inscrit dans le cadre du règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) qui impose au responsable de traitement de « mettre en œuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriées afin de garantir un niveau de sécurité adapté au risque » – Article 32 du RGPD.Le Guide Pratique RGPD « Sécurité des Données Personnelles 2024 » est disponible en cliquant sur ce lien, et en téléchargement dans la rubrique « documents complémentaires ». 

Il peut être difficile pour les non-spécialistes de la sécurité informatique, d’appréhender et de mettre en œuvre les démarches de sécurisation des données.

Le guide est ainsi composé de fiches pédagogiques qui peuvent être lues séparément, chacune étant composée de trois sections :

  • les précautions élémentaires qui reprennent les bonne pratiques essentielles
  • Les mauvaises pratiques à éviter (« ce qu’il ne faut pas faire »)
  • Les mesures complémentaires pour aller plus loin

Nous vous invitons à consulter et conserver ce guide.

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Mise à jour des fonctionnalités de Mespointspermis

À partir du 22 novembre 2023, le service de consultation Télépoints a été remplacé par le portail en ligne https://mespointspermis.gouv.fr.

Ce portail permet à tout titulaire d’un permis de conduire de vérifier le nombre de points restants sur son permis et de télécharger un relevé d’informations limité de son dossier.

Accès aux Informations Supplémentaires :

 

Depuis le 16 mars 2024, les titulaires de permis de conduire peuvent accéder à un éventail d’informations complémentaires concernant leur permis, notamment :

L’historique de la situation, comprenant les détails des infractions ayant entraîné des retraits de points, les dates de restitution de points, ainsi que les informations sur les stages de sensibilisation à la sécurité routière et les points restitués à la suite de leur achèvement.

Un calendrier prévisionnel de récupération des points perdus, indiquant la date prévisionnelle de restitution automatique des points en l’absence de nouvelles infractions.

 

Accéder à son dossier de permis à points en trois étapes :

 

1 – Rendez-vous sur le site : https://mespoints.permisdeconduire.gouv.fr/

2 – Je me connecte via FranceConnect ou en créant directement un compte avec mon adresse e-mail et un mot de passe. J’entre mon numéro de dossier de permis de conduire.

3 – J’accède aux informations sur ma situation (solde de points, date prévisionnelle de restitution de points) et aux documents (relevés d’information intégral et restreint)

 

Prochaines Évolutions :

 

Le service Mespointspermis prévoit d’introduire des fonctionnalités supplémentaires dans une prochaine mise à jour. Il sera notamment possible de télécharger le relevé d’information intégral (RII) ainsi que des informations pratiques sur la réalisation d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

Le relevé d’information intégral (RII) contient toutes les informations liées à votre permis de conduire. Il n’est communicable qu’au titulaire du permis et à certaines autorités (juge dans le cadre d’un recours contre une décision de retrait de permis par exemple).

Simplification des Échanges et Responsabilisation :

 

Ces évolutions sont orientées vers la simplification des échanges entre l’administration et les usagers, ainsi que vers la responsabilisation des titulaires de permis de conduire en leur fournissant des informations directes et personnalisées sur leur situation. En facilitant l’accès à ces données, le service vise à encourager le respect des règles du code de la route.

Subventions prévention pour les petites entreprises

Le FIPU (fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle) créé dans le cadre de la loi du 14 avril 2023 portant réforme des retraites a pour objectif de réduire l’exposition des salariés à trois facteurs de risques ergonomiques : manutention de charge, postures pénibles, vibrations mécaniques …

Le FIPU est opérationnel depuis le 18 mars 2024. Désormais, toutes les entreprises relevant du régime général ainsi que les travailleurs indépendants cotisants à l’assurance volontaire, peuvent faire des demandes de subventions.

Depuis le 18 mars 2024, vous pouvez solliciter des subventions visant à participer :

  • Au financement d’équipement, de diagnostic ou de formation ;
  • A la réalisation d’actions de sensibilisation aux facteurs de risques ergonomiques ;
  • Aux aménagements de postes de travail proposés par le médecin du travail, au titre de la prévention de la désinsertion professionnelle ;
  • A la prise en charge des frais de personnel dédiés à la mise en œuvre d’actions financées par le fonds.

Conditions d’attribution de l’aide

Pour en bénéficier, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • Etre inscrit au régime général de la Sécurité sociale ;
  • Avoir un effectif inférieur ou égal à 49 salariés à la date de la demande ou du paiement de la subvention ;
  • Etre à jour de vos cotisations auprès de l’URSSAF ;
  • AVOIR REALISE ET MIS A JOUR VOTRE DUERP DEPUIS MOINS D’UN AN ;
  • Ne pas avoir bénéficié d’un contrat de prévention en cours, ni au cours des deux années précédant la demande ;
  • Ne pas faire l’objet d’une injonction ou d’une cotisation supplémentaire ;
  • Adhérer à un service de santé au travail ;
  • Avoir informé les représentants du personnel si existant.

Comment faire votre demande ?

Connectez vous sur votre compte AT/MP via net-entreprises.fr.

Les caisses régionales de Sécurité sociale (Cramif, Carsat..) vont instruire votre demande par ordre d’arrivée sur la base des factures transmises au titre des investissements réalisés à compter du 1er janvier 2024 et des documents relatifs à la situation de votre entreprise.

Votre caisse vous confirmera votre réservation dans un délai maximum de 2 mois.

Vous devez envoyer les documents demandés au plus tard six mois après la confirmation de la réservation.

Les subventions prévention sont accordées dans la limite des budgets disponibles et de la durée de validité de l’aide. Le montant de l’aide est plafonné à 25 000 euros.

Pour en savoir plus : Subventions prévention -AMELI

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Nouveau règlement GSR II obligatoire pour tous les véhicules neufs immatriculés à partir du 7 juillet 2024

Les normes européennes d’homologation des véhicules évoluent régulièrement afin d’imposer aux constructeurs de développer des véhicules moins polluants et toujours plus sécurisés. En 2018, la commission européenne a présenté des nouvelles mesures visant à faire évoluer le règlement général de sécurité (GSR General Safety Regulation).

C’est pourquoi, à partir du 7 juillet 2024, tous les véhicules particuliers neufs (c’est à dire JAMAIS immatriculés) vendus en Europe devront respecter le GSR 2*, qui était auparavant uniquement appliqué aux nouveaux véhicules homologués depuis le 7 juillet 2022.

Tout véhicule neuf qui ne satisfait pas à cette norme ne pourra plus être immatriculé sur le territoire à partir du 7 juillet 2024. Les véhicules d’occasion importés ne sont pas concernés.

Types de véhicules concernés :

  • véhicules à moteur d’au moins quatre roues utilisés pour le transport de passagers (catégorie M) ;
  • véhicules à moteur d’au moins quatre roues destinés au transport de marchandises (catégorie N) ;
  • remorques (catégorie O).

 

Afin de vous rassurer et d’éviter les confusions concernant les véhicules neufs que vous avez en stock, nous nous sommes rapproché du ministère des transports. Voici quelques précisions : 

S’agissant du passage à la réglementation de sécurité générale (dite GSR 2) au 7 juillet prochain, aucune mention explicite ne figure sur le certificat de conformité comme cela peut l’être pour les émissions polluantes.

Toutefois, dans les CoC figurent désormais des indications permettant de voir si le véhicule répond à quasiment l’ensemble des obligations du GSR2. Ce sont les points 54 et 55 (voir exemple ci-dessous). Si au point 55 figurent en même temps TPMS, AEBS, ESS, ELKS, AIF, ISA, DDAW et EDR, et qu’en plus au point 56 la conformité au R155 est indiquée, il y a de fortes probabilités pour que le véhicule soit conforme au GSR2.

 

Comme usuellement, les constructeurs vont déclarer au ministère des transports des listes pour la France, à partir de leur connaissance « réseaux », c’est à dire des véhicules en stock FR vraisemblablement destinés au marché FR.

 

Si vous avez des stocks de véhicules importés NEUFS JAMAIS IMMATRICULES (ni en France ni à l’étranger) qui ne correspondraient pas à la directive GSR II, nous vous invitons :

  • Soit à les immatriculer avant le 7 juillet 2024 (attention aux délais de traitement de l’ANTS, c’est la date de traitement par le CERT et non la date de dépôt qui compte)
  • Soit de demander aux constructeurs de solliciter nationalement une dérogation de stock pour vos véhicules.

 

*Bon à savoir :

Le règlement GSR II oblige les constructeurs à intégrer des assistances à la conduites sur leurs véhicules, comme : la détection d’obstacle en marche arrière, l’allumage automatique des feux de détresse, les systèmes d’alerte de somnolence et de perte d’attention du conducteur, l’aide au maintien dans la voie, l’adaptation intelligente à la vitesse ou encore au freinage d’urgence automatique. 

A compter du 7 juillet 2026, les véhicules neufs devront également être équipés de la détection des piétons et cyclistes ainsi que de l’avertisseur avancé de distraction du conducteur.

Pour en savoir plus sur le règlement GSR2, vous pouvez consulter le document d’information de la Commission européenne en cliquant sur ce lien.

Suppression de la carte verte d’assurance à compter du 1er avril 2024

A partir du 1er avril 2024, la « carte verte » d’assurance automobile disparait.

La carte verte était composée de la vignette à apposer sur le pare-brise ainsi que de l’attestation détachable à présenter aux forces de l’ordre en cas de contrôle.

Cette réforme est prévue par le décret du 8 décembre 2023. Le décret fait évoluer les modes de preuve et de contrôle de l’obligation d’assurance automobile. Il prévoit la fin de l’obligation, pour les conducteurs de véhicules immatriculés, d’être en mesure de présenter une attestation d’assurance lors d’un contrôle et d’apposer un certificat d’assurance (« vignette verte ») sur leur véhicule.

La présomption d’assurance de ces véhicules reposera sur les informations du fichier des véhicules assurés (FVA). Ce fichier est consultable par les forces de l’ordre lors des contrôles. Il leur suffira de renseigner un numéro de la plaque d’immatriculation pour vérifier le statut du véhicule au regard de l’obligation d’assurance.

 

Dorénavant, l’entreprise d’assurance doit délivrer à l’assuré à chaque souscription d’une police d’assurance couvrant un véhicule, un document appelé « Mémo véhicule assuré » comportant les indications suivantes :

1° La dénomination et l’adresse de l’entreprise d’assurance ;
2° Les nom, prénoms et adresse du souscripteur du contrat ;
3° Le numéro de la police d’assurance ;
4° La date de délivrance du document ;
5° La date d’effectivité de la garantie ;
6° Le numéro d’immatriculation du véhicule ;
7° La marque et le modèle du véhicule ;
8° Si la garantie du contrat s’applique à la fois à un véhicule à moteur et à ses remorques ou semi-remorques, une mention du type des remorques ou semi-remorques qui peuvent être utilisées avec le véhicule ;
9° le cas échéant, la mention que le véhicule est utilisé dans le cadre d’une activité de transport public particulier de personne à titre onéreux.

Ce document rappelle que le véhicule est soumis à l’obligation d’assurance. Il comporte la mention suivante : “ Ce document constitue une présomption d’assurance pendant les quinze jours suivant la date de prise d’effet de la police ”. Pour les polices dont la couverture est inférieure à quinze jours, ce document précise que cette présomption vaut jusqu’au terme de la période couverte.

Ce document sera mis à disposition de l’assuré dans un format numérique (ex : dans l’espace client de la compagnie d’assurance).

Il permettra de remplir les constats et de retrouver toutes les informations utiles concernant le contrat d’assurance (coordonnées d’assistance, numéro de contrat…). Les professionnels (carrossiers, atelier de réparation, dépanneurs, …) ne doivent pas hésiter à le demander à leur client.

Selon le site « Service Public », depuis le 12 mars 2024, chaque automobiliste peut vérifier sur le site du ficher des véhicules assurés, que son véhicule y figure effectivement. Si le véhicule n’est pas renseigné dans le fichier, il faut se rapprocher de son assureur.

 

L’objectif de cette réforme s’inscrit dans une volonté de simplification : la nature physique de ces documents de preuve de l’assurance présentait des inconvénients, comme par exemple le risque de verbalisation par les forces de l’ordre en cas d’oubli de renouvellement du papillon vert sur le pare-brise, alors que le conducteur est bien assuré. Par ailleurs, l’impression et l’envoi des cartes vertes représente un coût écologique important de près de 1 200 tonnes de CO2 par an.

Cette réforme est destinée à faciliter le contrôle du respect des obligations assurantielles des conducteurs afin de lutter contre la circulation sans assurance.

Les conducteurs de véhicules non immatriculés soumis à obligation d’assurance, comme les trottinettes électriques, resteront toutefois tenus de présenter une carte verte lors de contrôle.

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La consultation du Système National des Permis de Conduire par certaines entreprises autorisées

Les entreprises exerçant une activité de transport public routier de voyageurs ou de marchandises peuvent accéder à certaines informations du Système national des permis de conduire, à savoir celles relatives à l’existence, la catégorie et la validité du permis de conduire de leurs salariés employés comme conducteur.

Deux arrêtés du 15 février 2024 viennent préciser les critères d’identification de ces entreprises ayant accès à ces informations et déterminent les modalités de délivrance, le coût, et les caractéristiques de l’attestation sécurisée permettant de communiquer aux entreprises les informations relatives au permis de conduire de leurs conducteurs salariés.

Les entreprises de dépannage-remorquage qui sont également inscrites au registre des entreprises de transport public routier de marchandises (auprès de la DREAL) peuvent avoir accès à ces informations.

Quelles entreprises peuvent avoir accès aux informations sur le permis de conduire ?

Les entreprises de transport public routier de marchandises (et de voyageurs) peuvent accéder aux informations concernant le permis de conduire de leur salariés conducteur de véhicule si elles remplissent l’une des conditions suivantes :

  • Entreprise de déménagement ou de location de véhicules industriels avec conducteur destinés au transport de marchandise
  • Entreprise réalisant des transports de véhicules accidentés ou en panne par véhicule spécialisé entre le lieu de l’accident ou de la panne et le lieu de réparation ;
  • Entreprise réalisant des transports sur route de wagons de chemin de fer exécutés par des véhicules aménagés spécialement à cet effet
  • Entreprise réalisant des transports exécutés par le prestataire du service universel postal pour l’accomplissement de ses missions relevant du service universel postal ;
  • Entreprise de transport public routier de personnes ou entreprise de taxi, de transport de personnes à moto ou entreprise de transport routier sanitaire

Attention : notez bien que l’entreprise doit en premier lieu être inscrite au registre des entreprises de transport public routier de marchandises (ou de personnes) tenu par la DREAL. Ainsi une entreprise qui cumule une activité de transport de marchandises d’une part et une activité de remorquage de véhicules accidentés ou en panne peut avoir accès aux informations relatives au permis de conduire de ses salariés conducteurs. En revanche, une entreprise qui n’est pas inscrite au registre du transport public routier de marchandises ne peut pas avoir accès à ces informations.

Plus d’informations sur l’inscription au registre des entreprises de transport public routier de marchandises en cliquant sur ce lien.

L’accès au fichier du permis de conduire (SNPC)

Sous couvert de ces conditions, l’entreprise peut avoir avoir accès de manière restreinte au SNPC (Système national des permis de conduire) en s’identifiant sur un téléservice dénommé Verif Permis. 

Le téléservice Verif Permis a été mis en ligne le 29 avril 2024

https://www.verif.permisdeconduire.gouv.fr/home 

N’hésitez pas à consulter la FAQ de Verif Permis en cliquant sur ce lien 

Pour cela, l’entreprise doit désigner et habiliter individuellement la ou les personnes autorisés en interne à saisir les données relatives aux permis de conduire des salariés de l’entreprise conducteur de véhicules. Les données à saisir seront le nom, prénom, date de naissance, civilité et le numéro de permis de conduire du salarié conducteur.

A ce titre, si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez faire signer à la personne en interne qui sera amenée à accéder au fichier du permis de conduire, une Lettre d’engagement de confidentialité dont vous trouverez un modèle sous ce lien.

Les conducteurs salariés doivent être informés par leur employeur, par tout moyen, de l’utilisation de leurs données et de leur suppression au moment de la rupture du contrat de travail.

Ces données sont utilisées pour permettre la consultation du Système national des permis de conduire et établir l’attestation sécurisée de vérification du permis de conduire

L’attestation de vérification du permis de conduire

Suite à la consultation du SNPC (Système national des permis de conduire), une attestation peut être téléchargée par l’entreprise et comporte les informations suivantes :
1° L’identité du titulaire du permis de conduire ;
2° Le numéro du permis de conduire ;
3° L’état de validité du permis de conduire ;
4° La validité de chacune des catégories du permis de conduire détenues par le titulaire du permis de conduire et, le cas échéant, les mentions additionnelles (par exemple, le port de lunettes, de prothèse auditive, etc, …) ;
5° La date et heure de délivrance de l’attestation.

Vous noterez que le nombre de points restant sur le permis de conduire ne figure pas sur l’attestation.

L’attestation de vérification du permis de conduire est conforme à ce modèle :

Les informations figurant sur cette attestation ne concernent que les permis de conduire français. Elles ne peuvent pas être utilisées en dehors du cadre professionnel.

Ce relevé a pour seule finalité de communiquer l’état des droits à conduire d’un salarié à un instant T. Ces droits peuvent être affectés ultérieurement (en cas d’annulation de permis de conduire, etc. …)

Coût de la consultation du téléservice

Ce service donne lieu à la perception d’une redevance, dont le prix varie en fonction du nombre de conducteurs salariés et du nombre de consultations.

  • Pour les entreprises de 50 conducteurs salariés ou moins :
    a) Abonnement annuel avec un nombre de 100 consultations : 40,00 euros hors taxe ;
    b) Pour toute consultation unitaire au-delà de ce volume : 0,95 euro hors taxe ;
  • Pour les entreprises de plus de 50 conducteurs salariés :
    a) Pour l’abonnement annuel : 40 euros hors taxe ;
    b) Pour chaque consultation unitaire : 0,95 euro hors taxe.

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Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

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Comment choisir le bon intitulé de poste

Vous souhaitez embaucher un salarié, mais vous ne savez pas où et comment trouver le bon intitulé de poste correspondant.

Comment devez vous procéder ?

Avant l’embauche de votre salarié vous devez passer par la case rédaction du contrat de travail dans lequel il faut bien sur mentionner l’intitulé du poste qui correspond à une fiche de qualification qui vous permettra de connaitre l’échelon applicable afin de connaître le salaire minima garanti au salarié.

 

1 – Consulter la Convention collective des services de l’automobile – CCNSA 

  • Chapitre II – statut professionnel ouvriers / employés ; Chapitre IV – dispositions particulières maîtrise et cadre

Article 2.02Contrat de travail (Avenant n° 77 bis du 24 mai 2018 **) :  » L’embauchage pour une durée déterminée ou indéterminée doit donner lieu à la conclusion d’un contrat de travail écrit comportant les mentions ci-après, sans préjudice d’autres mentions spécifiques exigées par la loi pour certains types d’emplois. »

L’une des mentions obligatoires est la suivante :  la fiche du RNQSA correspondant à la qualification de branche attribuée au salarié 

Il va donc falloir trouver la bonne fiche, et mettre le numéro de celle-ci sur votre contrat de travail.

Article 4.02Contrat de travail (maîtrise et cadre) même mention

 

2 – Consulter le RNQSA – répertoire national des qualifications des services de l’automobile 

Le Répertoire National des Qualifications des Services de l’Automobile (RNQSA) recense l‘ensemble des métiers et des formations de la branche. C’est une cartographie des métiers, qui vous permet d’identifier les emplois de la branche et les activités exercées, et de positionner un salarié sur des échelons au sein de catégories socio-professionnelles, d’identifier les prérequis, voire les formations sur lesquelles rechercher un alternant pour un poste à pourvoir.

Il définit plus de 100 emplois au sein de seize filières professionnelles.

Vous trouverez ci après un extrait du RNQSA avec 2 thématiques métiers : la maintenance et la carrosserie / peinture 

 

RÉPERTOIRE NATIONAL DES QUALIFICATIONS DES  SERVICES DE L’AUTOMOBILE 1er SEMESTRE 2024

Lorsque le code d’une fiche est indiqué en italiques gras, cela signifie que la dénomination ou le contenu de cette fiche a été modifié par rapport à l’édition précédente.

Lorsque l’intitulé et le code sont indiqués en italiques gras, cela signifie qu’il s’agit d’une fiche nouvelle par rapport à l’édition précédente.

Ces modifications sont repérées de la même façon dans les fiches elles-mêmes.

MAINTENANCE

– Mécanicien de maintenance automobile/mécanicien de maintenance VUI/mécanicien de maintenance motocycles……………………………………………………. A.3.1

– Opérateur service rapide ……………………………..   …A.3.3

– Opérateur maintenance pneumatiques VI……..  ..      ….A.3.4

– Mécanicien cycles …………………………………………. A.3.5

– Opérateur vitrage……………………………………………A.3.7

CARROSSERIE – PEINTURE

– Préparateur en tôlerie/en carrosserie ….. ……  .    .     B.3.1

– Préparateur en peinture ………………………………… B.3.2

– Mécanicien collision………………………………………. B.3.3

– Débosseleur sans peinture……………………………..    B.3.4

– Tôlier spécialiste…………………………………………..  B.6.1

– Peintre spécialiste…………………………………………. B.6.2

Pour les autres thématiques rendez vous : RNQSA

Exemple : vous désirez embaucher un mécanicien

  • Je consulte le RNQSA ;
  • Je regarde la rubrique maintenance ;
  • Je ne sais pas encore si je désire embaucher un mécanicien de maintenance automobile ou un mécanicien spécialisé automobile ;
  • Je consulte les fiches correspondantes : la A 3.1 ou la A 6.1 ; 
  • J’opte pour la A 3.1 qui se présente sous cette forme et que me donne toutes les informations dont j’ai besoin.

 

MÉCANICIEN DE MAINTENANCE AUTOMOBILE

1/ Dénominations de la qualification (selon le cas) :
Mécanicien de maintenance automobile

2/ Objet de la qualification :
Réalisation d’activités :
Cas des V.P. et motocycles
. de maintenance des véhicules.
Cas des véhicules utilitaires et industriels
. de maintenance des véhicules et équipements.
3/ Contenu de la qualification :
A – Activités techniques :
– Réalisation de l’ensemble des interventions de maintenance  préventive et corrective relevant de l’entretien courant et/ou périodique des véhicules.
Les opérations de maintenance mentionnées ci-dessus sont réalisées dans le cadre de procédures prédéfinies. Elles peuvent être réglementées et nécessiter l’utilisation d’équipements adaptés.
– Pose d’accessoires sur véhicules pré-équipés.
B – Organisation et gestion de la maintenance :
B.1 – Organisation de la maintenance :
– Utilisation de la documentation technique ;
– Agencement et entretien du poste de travail / de l’outillage ;
– Application des procédures qualité en vigueur dans l’entreprise.
B.2 – Gestion de la maintenance
– Établissement de tout document d’atelier utile.
C – Particularités véhicules industriels et motocycles :
Véhicules utilitaires et industriels :
– Préparation des véhicules aux contrôles périodiques (par utilisation de check-list) ;
– Entretien d’équipements spécifiques (hayons / malaxeurs / grues de manutention,…).
Secteur motocycles :
– Préparation des véhicules aux contrôles périodiques (par utilisation de check-list) ;
– Assemblage, réglage, contrôle et essai de motocycles neufs, visant la préparation à la route ;
– Contrôle et essai des V.O. ;
– Pose d’accessoires sur véhicules prééquipés ou non.
4/ Extensions possibles dans la qualification :
– Réalisation d’interventions d’un premier niveau de complexité portant sur :
. le groupe motopropulseur et organes périphériques,
. les éléments de liaison au sol,
. les éléments de sécurité et de confort.
– Conseils d’utilisation à la clientèle ;
– Vente additionnelle de produits et services.
5/ Classement :
Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 3
– Échelons majorés accessibles : 4 / 5
. en fonction de l’exercice des extensions possibles décrites au paragraphe 4,
. en fonction de l’application de critères valorisants (art. 3.02 d) de la convention collective).
6/ Modes d’accès à la qualification :
– Soit par obtention d’une des certifications suivantes, dans le domaine de la maintenance automobile (VP, VUI ou motocycles selon le cas) :
. CAP maintenance des véhicules, option A : voitures particulières ou B : véhicules de transport routier ou C : motocycles,
. Titre professionnel du ministère chargé de l’emploi : mécanicien réparateur de véhicules industriels,
. Titre professionnel du ministère chargé de l’emploi : mécanicien de maintenance automobile
. Titre professionnel du ministère chargé de l’emploi : mécanicien automobile,
. CQP mécanicien de maintenance automobile (enregistré au RNCP sous le n° 36994),
. CQP mécanicien de maintenance motocycles,
. CQP mécanicien de maintenance véhicules utilitaires et industriels,
– Soit par décision directe du chef d’entreprise, en fonction des compétences du salarié, appréciées par rapport au contenu de la qualification (paragraphe 3).
7/ Possibilités d’évolution professionnelle :
– Verticale :
. mécanicien spécialiste automobile / mécanicien spécialiste motocycle / mécanicien spécialiste VUI (fiche A.6.1),
. opérateur spécialiste service rapide (fiche A.6.3).
– Transversale : Voir Panorama

J’ai tous les éléments dont j’ai besoin :

  • L’intitulé exact qui correspond à l’emploi recherché ;
  • J’ai connaissance des activités et taches que je peux donner au salarié ;
  • Je connais son échelon et donc son salaire minima ;
  • Je connais les pré requis et les évolutions professionnelles.

Comme vous avez des doutes entre deux intitulés, vous consultez également la fiche A 6.1.

Vous pouvez désormais rédiger en toute tranquillité votre contrat de travail.

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Le vote des députés européens sur le rapport de la directive sur le permis de conduire

En juin 2023, nous vous aviez aidé à rédiger une réponse à la consultation de la commission européenne sur la directive du permis de conduire en répondant à notre questionnaire.

 

Le 28 février 2024, les députés européens ont voté le rapport sur la directive sur le permis de conduire. Voici une petite synthèse de ce vote :

 

Mesure principale :

 

L’initiative proposée par Karima Delli, eurodéputée écologiste française et présidente de la commission Transports au Parlement européen, visait à rendre l’obtention du permis de conduire soumise à un examen médical évaluant la vue, l’ouïe et les réflexes du conducteur. Ce contrôle médical devait être renouvelé tous les quinze ans.

 

Sur un total de 613 votants, 323 ont exprimé leur opposition, tandis que 270 ont voté en faveur, et 20 se sont abstenus.

 

Les parlementaires ont substitué cette proposition par une auto-évaluation du conducteur. Selon un communiqué du Parlement, les députés ont convenu que les conducteurs devraient évaluer leur propre aptitude à conduire lors de l’obtention et du renouvellement du permis de conduire. Les pays de l’UE ont le choix de maintenir cette auto-évaluation ou d’opter pour un examen médical plus complet, incluant des vérifications minimales de la vue et des conditions cardiovasculaires des conducteurs, entre autres. Cette décision donne aux États membres la liberté de décider d’instaurer ou non un examen médical officiel pour l’obtention et le renouvellement du permis. Karima Delli a précisé dans un communiqué que cette mesure est déjà en vigueur dans 14 pays européens, où elle a favorisé un système de contrôles médicaux réguliers pour les conducteurs âgés. La prochaine étape se déroulera donc au niveau des États membres.

 

Les autres mesures du rapport

 

En outre, le rapport proposant d’autres mesures concernant le permis de conduire a été approuvé par 339 voix pour et 240 voix contre. Parmi les amendements adoptés par les députés, on trouve l’introduction de permis de conduire sur mobile, une auto-évaluation de l’aptitude à conduire et un renforcement de la sensibilisation des piétons. Le texte devra maintenant être négocié avec le Conseil de l’UE qui représente les États membres.

 

Les députés proposent que tous les nouveaux conducteurs de l’UE soient soumis à une période probatoire d’au moins deux ans, assortie de certaines restrictions telles que des sanctions plus sévères en cas de conduite dangereuse et un taux maximal de 0,2 g/l d’alcool au volant. Cette mesure, qui varie actuellement d’un pays européen à l’autre, vise à être harmonisée par la Commission. En France, une mesure similaire est déjà en place avec le permis probatoire de trois ans pour les conducteurs ayant obtenu leur permis par apprentissage traditionnel. Pendant cette période, ils sont tenus de respecter des limitations de vitesse sur les autoroutes et sont interdits de conduire avec un taux d’alcool supérieur ou égal à 0,2 g/l.

 

Les députés européens soutiennent une proposition visant à adapter la formation et les examens des conducteurs selon des critères communs afin de mieux les préparer aux nouvelles pratiques de conduite et au partage de la route. L’objectif est d’améliorer leur préparation aux situations de conduite réelles et de les sensibiliser aux risques, en mettant un accent particulier sur la sécurité des usagers vulnérables tels que les piétons et les cyclistes.

 

Les membres de la commission parlementaire ont également suggéré la mise en place, pour ceux qui le désirent, d’un permis de conduire numérique. Celui-ci serait accessible sur téléphone portable et aurait une validité totale équivalente au permis de conduire physique. Cette initiative est déjà opérationnelle en France depuis quelques semaines, grâce au service France Identité.

 

Pour remédier à la pénurie de conducteurs professionnels, les députés ont convenu de permettre aux jeunes Européens d’obtenir un permis de conduire pour camion ou bus, pouvant transporter jusqu’à 16 passagers, dès l’âge de 18 ans. Cette autorisation est soumise à la condition qu’ils détiennent un certificat de compétence professionnelle.