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Le statut du chef d’entreprise

Les chefs d’entreprise assimilés salariés sont 

    • Les gérants non associés d’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ;
    • Les gérants minoritaires ou égalitaires de SARL (société à responsabilité limitée);
  • Les présidents de SAS (société par actions simplifiée) et les directeurs généraux ;
    Le gérant majoritaire de SAS ne peut pas avoir le statut TNS, il est toujours un dirigeant assimilé salarié.
  • Les présidents de conseil d’administration, PDG, président du conseil de surveillance et directeurs généraux de SA.

 

Les chefs d’entreprise travailleurs non salariés (TNS) sont :

  • Les entrepreneurs individuels ;
  • Les associés gérants d’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ;
  • Les gérants majoritaires de SARL ;

Un gérant de SARL est majoritaire lorsqu’il détient plus de 50% du capital social ou des droits de vote de la société. Les parts détenues par son conjoint et par ses enfants mineurs sont pris en compte pour le calcul de la participation. Son statut social est fonction du nombre de parts sociales détenues : il est affilié au régime des travailleurs indépendants lorsqu’il est majoritaire, ou au régime général lorsqu’il est égalitaire, minoritaire ou non associé.

  • Les associés de SNC (société en nom collectif);
  • Les gérants associés d’EIRL (entreprise individuelle à responsabilité limitée)
  • Les micro-entrepreneurs.

Retraite des travailleurs non-salariés

Retraite de base des travailleurs indépendants

 

Le calcul de la retraite est différent pour la période d’assurance antérieure à 1973 et pour la période postérieure à 1973.

Avant 1973 : un régime par points

L’assuré avait le choix de sa classe de cotisations qui rapportait un certain nombre de points.

Montant de cette partie de la retraite = nombre de points acquis x valeur du point de retraite

Le calcul de la pension pour les droits acquis à partir de 1973 a des incidences sur la pension relative à la période avant 1973. Celle-ci sera minorée si l’assuré ne justifie pas d’un taux plein.

 

Depuis 1973 : régime aligné sur celui des salariés

Pour les cotisations versées à partir de 1973, la pension de retraite de base est calculée avec la même formule que celle du régime des salariés :

Revenu annuel moyen × Taux de retraite × (nombre de trimestres d’assurance validés / durée de référence)

Revenu annuel moyen : il s’agit de la moyenne des meilleurs revenus cotisés, pendant les meilleures années d’activité, dans la limite du Plafond annuel de la sécurité sociale. Le nombre d’années pris en compte peut varier de 10 à 25 selon l’année de naissance. La détermination des meilleures années s’effectue tous régimes confondus.

Taux de retraite : le taux le plus favorable est le « taux plein » de 50 %. La pension de retraite d’un travailleur indépendant se calcule exactement comme dans le régime général depuis le 1er janvier 1973, sur la base de 50 % d’un revenu annuel moyen qui correspond à la moyenne des 25 meilleures années (né en 1953 ou après).

Pour bénéficier du taux plein, il faut remplir l’une des conditions suivantes :

  • avoir atteint l’âge de la retraite au taux plein automatique, quelle que soit la durée d’assurance ;
  • ou justifier d’un certain nombre de trimestres d’assurance, selon l’année de naissance ;
  • ou être dans une situation particulière (inapte au travail, handicapé, ancien combattant, déporté ou prisonnier de guerre notamment.)

Les périodes prises en compte pour le calcul du taux sont :

  • périodes cotisées : à titre obligatoire ou volontaire, à un régime d’assurance vieillesse ;
  • périodes assimilées : service militaire, guerre, hospitalisation supérieure à 2 mois, invalidité, chômage ;
  • majoration de durée d’assurance pour enfants, pénibilité ;
  • périodes reconnues équivalentes : périodes de participation par un membre de la famille à l’activité artisanale ou commerciale sans bénéficier d’un régime obligatoire d’assurance vieillesse ou activité à l’étranger avant le 1er avril 1983 notamment.

Ces périodes sont retenues dans la limite de 4 trimestres par année civile, même en cas d’activités simultanées relevant de différents régimes.

En cas de trimestres insuffisants :

Si l’assuré ne justifie pas du nombre de trimestres suffisant ou d’une qualité particulière, et souhaite partir entre l’âge légal du départ à la retraite et l’âge du taux plein, alors le taux est minoré.

La décote s’applique au maximum sur 20 trimestres.

En cas de trimestres supplémentaires :

Tout trimestre cotisé au-delà de l’âge légal de départ à la retraite et au-delà du nombre nécessaire pour le taux plein procure une majoration (ou surcote) du montant de la retraite.

Nombre de trimestres d’assurance acquis depuis 1973

Ce nombre comprend les trimestres cotisés, les trimestres assimilés (période militaire, maladie ou maternité, invalidité, En cas de revenus faibles ou déficitaires, il est possible de payer une cotisation minimale de retraite de base pour acquérir 3 trimestres. Des rachats de trimestres d’assurance vieillesse sont possibles.

 

Retraite complémentaire des travailleurs indépendants

 

La retraite complémentaire s’ajoute à la retraite de base, et est calculée sur un système de points. Elle est versée entièrement par l’Assurance retraite aux assurés qui ont obtenu leur retraite de base à taux plein. Elle est réduite pour une retraite à taux minoré.

Depuis le 1er janvier 2013, les artisans et commerçants bénéficient d’un régime complémentaire unique commun.

 

Retraite complémentaire des Indépendants (RCI) :

En fonction des cotisations versées, un certain nombre de points sont acquis. La valeur du point varie suivant sa nature et sa date d’acquisition.

Lors de la demande de la retraite, le nombre de points obtenu est multiplié par la valeur du point en vigueur.

La retraite complémentaire est :

  • versée entièrement dans le cas où le retraité a obtenu sa retraite de base au « taux plein » (maximum de 50 %) ;
  • réduite dans le cas où la retraite de base a été obtenue à taux minoré, selon des coefficients d’abattement qui sont spécifiques au régime complémentaire.

 

Information sur les droits à la retraite

 

Relevé individuel de situation

Il récapitule l’ensemble des droits acquis dans chacun des régimes de retraite de base et complémentaires obligatoires auxquels le chef d’entreprise a appartenu.

Le relevé de situation est envoyé tous les 5 ans par la caisse de retraite à partir de 35 ans.

Il est téléchargeable en ligne, en se connectant à son espace personnel, sur le site de l’Assurance retraite :

Consulter mon relevé de carrière

 

Estimation indicative globale

Ce document récapitule l’ensemble des droits acquis. Il comporte une estimation de la future retraite, tous régimes confondus.

Cette estimation est adressée tous les 5 ans à partir de 55 ans.

L’estimation indicative globale est également téléchargeable sur le site de l’Assurance retraite.

 

Information aux nouveaux assurés

Envoi d’un document d’information générale sur le système de retraite français, dans l’année qui suit le début de la carrière professionnelle (sous réserve d’avoir validé 2 trimestres de retraite).

Régime fiscal des travailleurs non-salariés

En l’absence de tiers verseur de revenus collecteur d’impôt pour le compte de l’État, le travailleur indépendant doit payer lui-même le montant d’impôt sur le revenu au fisc.

Revenus concernés

 

Cette situation concerne les revenus suivants :

  • bénéfices industriels et commerciaux (BIC)
  • bénéfices non commerciaux (BNC)
  • bénéfices agricoles (BA)
  • revenus des associés et gérants majoritaires de sociétés soumis à l’article 62 du code général des impôts (CGI)

 

Les grands principes restent similaires aux autres contribuables

  • le décalage d’un an entre la perception des revenus non salariaux et le paiement de leur impôt est supprimé : l’impôt est devenu contemporain
  • le calcul de l’impôt et la base d’imposition à l’IR ne font l’objet d’aucune modification
  • le remplissage de la déclaration de revenus au printemps de l’année suivant la perception des revenus est maintenu
  • rien ne change pour les revenus faisant déjà l’objet d’une retenue à la source au titre du prélèvement forfaitaire unique (sur dividendes, intérêts)
  • l’impôt est payé l’année suivante pour les revenus hors du champ du PAS (plus-values de cession de valeurs mobilières) : il est soldé en fin d’année suivante.

 

Prélèvement à la source pour un gérant majoritaire = acomptes

 

Les revenus d’un gérant majoritaire d’une SARL soumise à l’IS (impôt sur les sociétés) sont, pour le calcul de l’impôt sur le revenu, imposables dans la catégorie des traitements et salaires, en vertu de l’article 62 du Code général des impôts même si, juridiquement, il ne s’agit pas de salaires.

Cependant, la rémunération du gérant majoritaire n’est pas traitée au titre du prélèvement à la source comme un salaire, mais comme les revenus d’un indépendant. C’est donc le mécanisme des acomptes qui s’applique, et non la retenue à la source de l’impôt par l’entreprise payeuse.

Ce dispositif vise également, outre les gérants majoritaires de SARL :

  • la rémunération des gérants associés commandités de sociétés en commandite par actions (SCA)
  • la rémunération des gérants associés de sociétés de personnes ayant opté pour l’imposition à l’IS.

 

Protection sociale des travailleurs non-salariés

Organisation de la protection sociale

 

Depuis 2020, tous les travailleurs indépendants ont comme interlocuteurs :

  • pour l’assurance-maladie, les CPAM (caisses primaires d’assurance maladie)
  • pour la retraite de base, les CARSAT (caisses d’assurance retraite et de la santé au travail)
  • pour le recouvrement des cotisations, les URSSAF
  • dans les DOM, les CGSS (caisses générales de sécurité sociale)
  • pour les allocations familiales, rien ne change : les CAF (caisses d’allocations familiales) continuent de gérer les prestations des travailleurs indépendants.

Cumul emploi-retraite des travailleurs non-salariés

Conditions du cumul emploi-retraite 

Il faut tout d’abord cesser toute activité professionnelle, non salariée et salariée, et liquider l’ensemble de ses pensions de retraite auprès des régimes de retraite obligatoires.

Pour poursuivre l’activité indépendante, il suffit de demander à bénéficier du cumul emploi-retraite à sa caisse régionale.

Pour poursuivre une activité relevant d’un autre régime, il est nécessaire de s’adresser à la caisse de retraite correspondante à l’activité, pour en connaître les modalités.

Cumul emploi retraite : les deux dispositifs

1/. Cumul emploi-retraite « libéralisé »

Le cumul emploi-retraite libéralisé permet de cumuler le montant de sa retraite et un revenu d’activité sans limite de plafond.

Conditions à remplir :

  • avoir l’âge légal de la retraite
  • justifier d’une carrière complète (durée d’assurance nécessaire pour le taux plein) ou avoir atteint l’âge du taux plein (quels que soient la durée d’assurance et l’âge de liquidation de la pension)
  • avoir fait liquider l’ensemble des pensions de base et complémentaire auprès des régimes de retraite obligatoires, français et étrangers, et dans les régimes des organisations internationales

2/. Cumul emploi-retraite « plafonné »

Si les conditions pour bénéficier du cumul emploi-retraite libéralisé ne peuvent être remplies, il est possible de cumuler un revenu d’activité non-salariée et la retraite si ce revenu ne dépasse pas un certain montant.

Dans le cadre du cumul emploi retraite plafonné des travailleurs indépendants, un assuré ne peut cumuler une retraite de base et des revenus non-salariés que lorsque lesdits revenus sont inférieurs à un plafond variant selon la zone géographique d’activité. Le plafond de droit commun en-deçà duquel le dispositif de cumul emploi retraite plafonné s’applique correspond à la moitié du plafond de la sécurité sociale de l’année concernée (1/2 PASS), soit 20 568 euros pour l’année 2020. Le plafond applicable aux zones de revitalisation rurale (ZRR) et aux zones urbaines prioritaires correspond au plafond annuel de la sécurité sociale, soit 41 136 euros pour l’année 2020. Cette valeur est spécifique aux travailleurs indépendants.

Circulaire Cnav 2020/2 du 03/01/2020

Si le plafond est dépassé, le versement de la retraite de base peut être suspendu pour chaque année de cumul pendant un maximum de 12 mois.

En cas de retraite anticipée

Si le chef d’entreprise bénéficie d’une retraite anticipée (carrière longue, handicap), il peut bénéficier du dispositif du cumul emploi-retraite plafonné, tant qu’il n’a pas atteint l’âge légal de départ à la retraite.

Impact sur la retraite complémentaire

Le régime de retraite complémentaire de la Sécurité sociale pour les indépendants est soumis aux mêmes règles que les pensions de retraite de base dans le cadre du cumul emploi-retraite :

  • dans le cas du cumul libéralisé, la pension de retraite complémentaire est versée
  • dans le cas du cumul plafonné, la pension de retraite complémentaire est versée tant que les plafonds ne sont pas dépassés.

En cas de dépassement, la pension est suspendue pendant la même durée que celle du régime de base.

Et pour les droits à la retraite ?

La poursuite ou reprise d’une activité ne permet pas d’obtenir de nouveaux droits à pension, dans n’importe quel régime, à partir du moment où la première pension de retraite de base a été obtenue.

Il existe quelques exceptions :

  • justifier d’une pension de retraite personnelle d’un régime de base, ayant pris effet avant le 1er janvier 2015
  • avoir liquidé une pension de retraite avant l’âge de 55 ans
  • bénéficier d’une pension militaire
  • bénéficier du minimum vieillesse (ASPA) : le cumul de cette allocation avec un revenu professionnel est possible
  • bénéficier d’une retraite progressive.

Gestion des sinistres suite à un épisode de grêle

En cas d’épisode de grêle, les réparateurs peuvent être confrontés à des pratiques de détournement de clientèle en obligeant les assurés à faire réparer leurs véhicules via des plateformes. Les experts eux-mêmes pressés par les demandes, orientent les clients qui n’ont pas le choix.

Les réparateurs de proximité dont les compétences ne sont plus à prouver ne voient pas ces véhicules entrer dans leurs ateliers.

La FNA vous propose un accompagnement dans vos dossiers en procédant de la manière suivante :

  • En prévention :

Une affiche à apposer dans les lieux de réception de la clientèle rappelant le libre choix du réparateur y compris suite à un sinistre grêle.

  • Au niveau du garage:

Un courrier à adresser aux experts ou aux assurances en cas de tentatives de détournement d’un client

  • Solliciter votre groupement FNA local :

La FNA de votre département adressera également un écrit en appui de votre demande.

  • Remonter votre dossier au national :

Il est crucial, dans l’intérêt de toute la profession, que tous les cas nous soient remontés.

    • Envoyez-nous toutes les preuves écrites que vous avez, au fil de l’eau, dans vos garages.

Surtout ne restez pas seuls face à ces pratiques. Parlez-en entre collègues. Soyez assurés que toutes les informations que vous nous transmettrez relatives à votre identité ou celle de vos clients ne seront pas divulguées.

Téléchargez tous les outils (affiches, courriers..) dans « documents complémentaires », ci-dessous. 

Quelques conseils de la branche carrosserie afin que chacun puisse conserver sa clientèle et éviter d’être victime du détournement de clientèle.

  • Aucune procédure particulière mise en place par les assurances n’est obligatoire, ni pour le client, ni pour le réparateur.
  • Un sinistre grêle est un sinistre comme un autre qui peut être géré de la même façon.
  • Informez votre client sur le libre choix du réparateur, et annoncez-lui que la procédure mise en place par les assurances n’est pas obligatoire.
  • Une expertise dans vos ateliers ne peut être refusée, nous vous conseillons de la programmer dans vos ateliers afin que le contradictoire soit respecté.
  • Dans la pratique, nous vous conseillons de prendre en charge votre client, d’appeler l’assurance en présence de celui-ci afin de faire la déclaration et de programmer l’expertise dans vos locaux.
  • Le site créé par le BCA pour la gestion des expertise grêles, mentionne que le client est libre de choisir son réparateur, un n° téléphone est mis en place.
  • De la même façon, nous vous conseillons de téléphoner en présence de votre client pour programmer l’expertise.
  • Rappelez à l’assurance ou à l’expert (avec insistance parfois) le libre choix du réparateur.
  • Pensez à informer votre clientèle que vous gérez les sinistres grêles soit par mailing, soit par courrier ou même les réseaux sociaux !
  • Pensez à faire un affichage à l’accueil de la clientèle.
  • Pensez à utiliser la cession de créances pour un règlement direct. Dans ce cas, prenez bien les informations en ce qui concerne la partie à charge client (franchise, vétusté, tva etc….).

 

Téléchargez tous les outils (affiches, courriers..) dans « documents complémentaires », ci-dessous. 

Norme afnor nf x 50-845 dediée à l’activité de carrosserie

La Branche Carrosserie de la FNA a travaillé pendant plus d’un an sur l’élaboration de la norme AFNOR NF X 50-845 destinée à proposer un seuil minimal d’exigences réglementaires et techniques (équipements, compétences, organisation, etc.) permettant aux professionnels d’exercer leur activité dans les règles de l’art.

L’objectif principal est de répondre pleinement aux attentes de la clientèle et de l’ensemble des acteurs de la filière dont les assureurs.

Cependant comment se prévaloir précisément de cette norme ?

Champ d’application de la norme

La norme AFNOR concerne l’activité de réparation carrosserie des véhicules légers à moteur dont le PTAC n’excède pas 3,5 tonnes. Elle décrit les obligations règlementaires, ainsi que les moyens humains, matériels et organisationnels nécessaire pour l’exercice de cette activité.

Une norme de service

Cette norme met en évidence la qualité de service du professionnel vis-à-vis de sa clientèle.

Au-delà, c’est un atout considérable de fidélisation commerciale de la clientèle et des fournisseurs. Elle est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques, scientifiques, techniques et sociaux.

Assainir le marché de la réparation collision vis-à-vis des assureurs

Cette norme reconnue par le Pouvoirs Publics est également référencée dans la Charte de Bonne conduite Assureurs-réparateurs du 14 mai 2008.

Le seul critère économique n’est donc plus une condition d’éligibilité pour prétendre aux agréments des assureurs.

Cette norme a l’avantage de pénaliser les activités qui bien que conventionnées ne disposent d’aucun atelier de carrosserie. Elle a donc le mérite de « tirer la profession vers le haut ».

Document d’application volontaire

Le carrossier-réparateur peut se prévaloir de la norme pour faire valoir sa conformité aux exigences réglementaires et techniques en s’auto-déclarant.

Une fiche d’auto-déclaration (mettre la fiche en lien) FNA-FFC Réparateurs est proposée.

C’est une déclaration de l’entreprise qui est faite sous sa responsabilité. En d’autres termes, le professionnel dont les prestations ne seraient pas conformes engage sa responsabilité et pourra être poursuivi pour pratique concurrentiel déloyale ou pour publicité mensongère en cas de contrôle des Pouvoirs Publics.

Au-delà, si le carrossier-réparateur souhaite une validation de sa conformité par un tiers, d’autres systèmes existent : les audits réalisés par ses pairs ou encore la certification tierce partie.

Mais la FNA recommande dans un premier temps l’auto-évaluation qui paraît plus simple à mettre en place.

Comment se procurer la norme ?

Vous pouvez acheter la norme AFNOR NF X 50-845 sur notre boutique en ligne (mettre lien vers la boutique) ou auprès de votre groupement départemental.

Sachez qu’un tarif préférentiel est réservé aux adhérents FNA.

 Pour aller plus loin :

Cliquez ici pour télécharger le questionnaire d’auto évaluation. (mettre lien vers PDF AUTO EVALUATION)

 

Obligation de proposer une Pièce Issue de l’Economie Circulaire (PIEC) (anciennement appelées pièces de réemploi)

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte impose aux professionnels de l’automobile (carrossiers, réparateurs) de proposer à leurs clients des pièces issues de l’économie circulaire (PIEC). Cette obligation, qui a été précisée par un décret du 31 mai 2016, est applicable depuis le 1er janvier 2017.

Nouveauté : A compter du 1er octobre 2024, le champ d’application du texte est étendu aux véhicules motorisés à deux ou trois roues.

Le régime juridique des PIEC figure aux articles R. 224-22 à R. 224-25 et D. 224-23-1 à D. 224-25-5 du code de la consommation.

La dénomination « Pièce issue de l’économie circulaire » ou PIEC correspond à la pièce de réemploi ou à l’échange standard, termes que les professionnels utilisent généralement.

Principe :

Le réparateur a pour obligation de proposer des PIEC à ses clients, quelle que soit l’intervention sur le véhicule : entretien du véhicule, panne mécanique, travaux de carrosserie, etc.

Seuls les véhicules légers et les camionnettes sont concernés, les poids lourds quant à eux sont exclus du champ d’application de ce texte.

Nouveauté : A compter du 1er octobre 2024, le champ d’application du texte est étendu aux véhicules motorisés à deux ou trois roues.

Qu’entend-t-on par « Pièces Issues De l’Économie Circulaire » ?

Les pièces issues de l’économie circulaire sont :

  • Les composants et éléments qui, après avoir été préparés en vue de leur réutilisation, sont commercialisés par les centres de traitement de véhicules hors d’usage (VHU) agréés ou par les installations de stockage, de dépollution, de démontage, de découpage ou de broyage des VHU ;
  • Les composants et éléments remis en état conformément aux spécifications du fabricant commercialisés sous la mention « échange standard ».

Les catégories de pièces concernées :

L’article R. 224-25 du Code de la consommation liste les pièces pour lesquelles l’obligation de proposer des pièces de réemploi s’applique. Il s’agit :

  • des pièces de carrosserie amovibles
  • des pièces de garnissage intérieur pour les véhicules automobiles et de sellerie pour les véhicules motorisés à deux ou trois roues
  • des vitrages non collés
  • des pièces optiques
  • des pièces mécaniques ou électriques, à l’exception de celles faisant partie pour les véhicules automobiles :
    • des trains roulants
    • des éléments de la direction
    • des organes de freinage
    • des éléments de liaison au sol qui sont assemblés, soumis à une usure mécanique et non démontables
  • Des pièces mécaniques ou électroniques, à l’exception de celles faisant partie pour les véhicules motorisés à deux ou trois roues (applicable au 1er octobre) :
    • Des axes de roues ;
    • Des garnitures de freins ;
    • Du cadre berceau ou pièce structurelle du châssis.
  • Des pièces de rétroviseur et les réservoirs à carburant pour les véhicules motorisés à deux ou trois roues (applicable au 1er octobre).

Mesures d’exemptions de l’obligation :

Dans 3 cas particuliers, le professionnel n’est pas obligé de proposer une PIEC :

  • si le véhicule à réparer fait l’objet de prestations d’entretien ou de réparation réalisées à titre gratuit, ou sous garanties contractuelles, ou qu’il fait l’objet d’une action de rappel ;

Exemple : véhicule entrant dans le champ de la garantie constructeur

  • si les PIEC ne sont pas disponibles dans un délai raisonnable, c’est-à-dire si leur utilisation entraine une immobilisation prolongée du véhicule ;

A votre appréciation et en oubliant pas d’informer clairement le client

  • si le professionnel estime que les PIEC présentent un risque important pour l’environnement, la santé publique ou la sécurité routière.

Assumant une obligation de résultat, cette appréciation est dévolue au réparateur.

Si l’un de ces cas se présente, le professionnel est dans l’obligation d’indiquer par écrit (sur le support de votre choix comme l’ordre de réparation ou par mail), le motif légitime de son impossibilité de proposer une pièce issue de l’économie circulaire.

Comment informer le consommateur ?

Les conditions dans lesquelles les professionnels du secteur doivent informer le consommateur sur leur droit à recourir à la PIEC sont définies par arrêté publié le 8 octobre 2018 [à compter du 1er octobre 2024, ces conditions sont prévues aux articles D.224-25-1 à D.224-25-5 du Code de la consommation].

Ainsi, depuis le 1er avril 2019, les professionnels de la réparation automobile doivent s’acquitter de nouvelles obligations en matière d’affichage et d’informations au consommateur :

Un affichage au niveau de l’entrée du public :

À l’endroit où le professionnel propose des prises de rendez-vous, un affichage clair, visible et lisible de l’extérieur, informe le consommateur de la possibilité d’opter pour l’utilisation de pièces issues de l’économie circulaire. Cet affichage doit préciser la liste des catégories de pièces concernées, une description des familles dont elles relèvent, et les cas dans lesquels le professionnel n’est pas tenu de les proposer.

Téléchargez gratuitement l’affiche à jour au 1er octobre 2024) de la FNA dans l’onglet « documents complémentaires » ci-dessous. 

Site internet du professionnel :

Si le professionnel dispose d’un site internet, les informations qui figurent sur l’affichage du lieu d’accueil du client (listées ci-dessus) doivent figurer sur ce site internet.

Tracer l’accord du client :

Avant que le consommateur ne donne son accord sur une offre de services, le professionnel recueille de manière tracée son choix d’opter pour des pièces issues de l’économie circulaire. Il est préférable pour le professionnel de tracer cet accord sur l’ordre de réparation.

Une mention, claire et lisible, qui suit immédiatement la faculté de choix, précise que « leur fourniture est effectuée sous réserve de disponibilité, de l’indication par le professionnel du délai de disponibilité et de leur prix, et de ne pas relever des exemptions des 2° et 3° de l’article R. 224-24».

Exemple de mention à indiquer sur l’ordre de réparation (attention, cette mention doit apparaitre dans la partie « travaux demandés » de l’ordre de réparation, avant la signature du client) :

Attention il y a une modification de l’article cité à compter du 1er octobre 2024.

Accord du client sur l’utilisation de pièces issues de l’économie circulaire

Ο Non          Ο Oui

La fourniture de la PIEC est effectuée sous réserve de disponibilité, de l’indication par le professionnel du délai de disponibilité et de leur prix, et sous réserve de ne pas relever des exemptions des 2° et 3° de l’article R. 224-24 du code de la consommation.

Une fois la recherche de PIEC effectuée :

Lorsque, après recherche, plusieurs pièces issues de l’économie circulaire peuvent être proposées pour remplacer une même pièce défectueuse, notamment lorsque le choix de l’une d’elles a des conséquences sur le délai de réparation, la possibilité de choisir entre les différentes pièces et options est présentée clairement au consommateur. Il précise son choix de manière tracée pour chacune d’elles.

Prenons l’exemple d’un changement de moteur : vous recherchez chez plusieurs fournisseurs et trouvez 3 moteurs de disponibles concernant ce véhicule. Vous devez présenter chaque possibilité  au consommateur sur support écrit (devis) avec le prix et les caractéristiques de ce dernier (délai, kilométrage …). Une fois que le client a fait son choix, ce dernier doit être indiqué sur chacun des devis.

Cela peut également être le cas si vous avez une même pièce de disponible en échange standard et en occasion issue d’un centre VHU, dans ce cas, les deux situations doivent être exposées de manière tracée au client et son choix  doit être formalisé par écrit sur chacune des propositions. 

Conservation des documents :

Le professionnel conserve un double des documents remis au consommateur. L’original est remis au client, le double doit être conservé par le professionnel pendant une durée de deux ans et classé par ordre de date de rédaction.

Conseils de la FNA aux professionnels :

  • Il est nécessaire de sensibiliser vos clients : l’utilisation de la PIEC peut vous permettre d’élargir votre clientèle et d’optimiser votre service client.
  • Il est préférable que l’accord du consommateur sur son choix d’opter pour des pièces issues de l’économie circulaire soit formalisé sur l’OR (ordre de réparation). Ce dernier doit être OBLIGATOIREMENT signé par le client.
  • Il est indispensable de vous approvisionner auprès de centres VHU agréés : La FNA a signé un partenariat de confiance avec la plateforme OPISTO.PRO.
  • Conservez une trace physique ou numérique de la commande et de la facture afin de justifier de la traçabilité de la PIEC.
  • Les garanties légales s’appliquent à la PIEC : garantie légale de conformité et garantie des vices cachés.

L’activite depannage-remorquage

Le dépanneur répond aux appels de détresse des automobilistes.

Avant de se rendre sur le lieu de la panne, il les questionne sur leur véhicule et les problèmes qui sont apparus. Il peut ainsi effectuer un pré-diagnostic.

Le dépanneur remorqueur doit apprendre à maîtriser les appareils de contrôle et le petit matériel de réparation. Il embarque dans son véhicule un équipement très varié, du multimètre au liquide de refroidissement.

C’est également lui qui établit et présente la facture au client.

Intervenant sur le bord de la chaussée, il met en place les dispositifs de sécurité autour du véhicule. Il peut effectuer un dépannage rapide pour les interventions simples ou remorquer le véhicule pour une réparation en garage si nécessaire.

Autonome, le dépanneur remorqueur exerce un métier où ses déplacements multiplient les contacts avec le public.

Pour sa sécurité, afin de réduire les risques d’accident, il porte un vêtement spécifique et des gants dont les caractéristiques sont réglementées.

Les horaires sont variables, une grande disponibilité est souhaitée.

Il est possible d’être dépanneur remorqueur dans une station-service, ou une entreprise du commerce et de la réparation automobile.

Pour exercer l’activité de dépannage-remorquage hors autoroutes et voies express, le professionnel doit :

  • appliquer les dispositions prévues par l’arrêté du 30 septembre 1975 relatif à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés
  • recevoir de la préfecture l’autorisation de mise en circulation de la dépanneuse (sous forme de « carte blanche »),
  • afficher ses tarifs dans la dépanneuse (publicité des prix).

Nos conseils :

  • s’informer auprès de la gendarmerie ou de la police pour savoir s’il existe un cahier des charges local et des dispositions départementales spécifiques ;
  • veiller à ne pas dépasser la charge utile des VL, pour ne pas être en surcharge et risquer une contravention (par exemple, lors du remorquage d’un « camping-car »).

Cliquez ici pour télécharger l’arrêté du 30 septembre 1975 relatif à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés

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Dépannage : Courrier type société d’assistance hausse du prix des carburants

Facturation électronique obligatoire depuis le 1er janvier 2020 à destination de vos clients du secteur public

Affichage des prix des prestations de dépannage et de remorquage

Consignes de securite pour le depannage – remorquage

Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Contrat de dépôt

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Affichage des prix des prestations de dépannage et de remorquage

L’obligation d’affichage des tarifs pour les entreprises de dépannage est réglementée par un arrêté du 27 mars 1987, toujours en vigueur. Cet arrêté est également applicable aux entreprises d’entretien et de réparation automobile, ainsi qu’aux centres de contrôle technique.

Principe

L’affichage des tarifs doit être réalisé à l’entrée de l’établissement de manière à être visible et lisible de l’extérieur. L’affiche doit se faire également au lieu de réception de la clientèle. Il est nécessaire de vérifier que les deux affichages, extérieur et intérieur, sont concordants.

L’affichage concerne les taux horaires TTC et les prix TTC des différentes prestations forfaitaires proposées.

En outre, les entreprises de dépannage doivent également afficher dans la cabine des camions les tarifs TTC de leurs interventions, ainsi que les conditions d’application.

Retrouverez ci-dessous les dispositions de l’arrêté du 27 mars 1987 relatif aux règles de publicité des prix pour les prestations d’entretien ou de réparation, de contrôle technique, de dépannage ou de remorquage ainsi que de garage des véhicules, toujours en vigueur. 

Art. 1er – Les entreprises qui effectuent une ou plusieurs des prestations suivantes : entretien ou réparation, contrôle technique, dépannage ou remorquage de véhicules, location d’emplacements de garage, sont tenues de procéder à un affichage à l’entrée de l’établissement visible et lisible de l’extérieur, des taux horaires TTC et des prix TTC des différentes prestations forfaitaires proposées.

Cet affichage doit par ailleurs être effectué, dans les mêmes conditions, au lieu de réception de la clientèle.

Art. 2 – Les entreprises qui déterminent le prix de leurs prestations sur la base d’un ou plusieurs taux horaires doivent préciser dans leur affichage le mode de calcul utilisé (référence au temps passé ou au barème de temps). Dans le cas d’utilisation d’un barème, elles doivent tenir celui-ci à la disposition de la clientèle pour consultation et indiquer sur l’affichage prévu à l’article 1er cette possibilité de consultation.

En outre, les établissements qui pratiquent des taux horaires différents suivant les opérations effectuées doivent afficher les principales catégories d’opérations correspondant à ces différents taux.

Art. 3 – Les entreprises qui proposent des prestations forfaitaires doivent tenir à la disposition de leur clientèle la liste détaillée des opérations comprises dans les forfaits ainsi que des pièces et fournitures qui y sont éventuellement incluses. La possibilité de consulter cette liste doit être mentionnée sur l’affichage prévu à l’article 1er.

Attention, nous insistons sur l’importance de l’art. 4 – Les entreprises qui effectuent des opérations de dépannage ou de remorquage doivent en outre afficher les tarifs TTC de ces opérations, ainsi que leurs conditions d’application, dans la cabine des véhicules d’intervention.

Art. 5 – Les prestations visées à l’article 1er du présent arrêté doivent faire l’objet d’une délivrance de note au client, dans les conditions définies par l’arrêté n° 83-50/A du 3 octobre 1983. Les entreprises qui déterminent le prix de leurs prestations sur la base d’un ou plusieurs taux horaires sont tenues, dans le décompte détaillé de la note, de préciser le mode de calcul utilisé (référence au temps passé ou barème de temps).

Pour les prestations forfaitaires, les entreprises sont tenues, dans la note délivrée au client, d’indiquer la liste détaillée des opérations comprises dans le forfait ainsi que les pièces et fournitures éventuellement incluses, sans nécessité de mentionner le prix correspondant à chaque opération, pièce et fourniture.

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