Fraude aux KBIS : soyez vigilants

Nous attirons votre attention sur une nouvelle technique de fraude, appelée « fraude au virement » ou « fraude aux faux KBIS » qui se développe et est constatée aussi chez les professionnels de l’automobile. Nous appelons à votre vigilance et celles de vos clients. 

Une escroquerie issue d’un piratage informatique

Comment ça se passe ? En résumé, des hackers piratent les messageries (il peut s’agir du compte mail du créancier avec lequel la victime est en relation ou bien de celui de la victime dont l’escroc aura pris le contrôle) et identifie une transaction imminente ou récurrente entre le créancier et la victime (à l’aide de mots clés comme RIB, VIREMENT, etc…). En usurpant l’identité du créancier, il va alors adresser un message à la victime lui demandant de réaliser le paiement par virement. En général, l’escroc aura joint à son message une facture avec un RIB falsifié contenant les coordonnées d’un compte bancaire qu’il détient (mais dont le nom est le même que le créancier) pour dérober le montant du virement.

 

Conséquence : au lieu de faire un virement à votre entreprise (pour régler des réparations, le dépannage, ou l’achat d’un véhicule par exemple), votre client va faire un virement aux escrocs. Cela peut être également votre cas si vous devez faire un virement à un fournisseur, votre bailleur, ou un prestataire par exemple. 

 

Que faire pour prévenir ou en cas de survenance de cette fraude ?

Le site cybermalveillance.gouv.fr vous apporte des conseils sur comment se protéger et que faire si vous êtes victimes. Ils ont également créé un support que vous pouvez télécharger en cliquant ici.

 

Nous vous invitons à être très prudents. Si vous devez communiquer votre RIB à un client, donnez lui en version papier ou dites lui de bien contrôler le numéro de compte (il y a eu des virements pour l’achat d’un véhicule qui ont été détournés de cette manière, cela représente des sommes conséquentes). Si vous recevez un mail d’un prestataire vous indiquant un nouveau RIB, appelez le (au numéro habituel et non celui du mail) pour confirmer que c’est bien le cas.