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Modèle Accord annualisation du temps de travail

Entre les soussignés :

  1. (nom de l’employeur), agissant en qualité de (à préciser), de la société (dénomination sociale), dont le siège social est situé à (adresse du siège), immatriculée au registre du commerce et des sociétés (indiquer le lieu) sous le numéro RCS ou le répertoire des métiers (à préciser).

ci-après dénommée « la société »,

 

Et

 

(Si un membre du CSE a un mandat pour signer l’accord)

  1. (nom du représentant du CSE), membre titulaire du CSE habilité(e) à signer l’accord adopté au sein du comité par (l’unanimité ou la majorité) de la délégation du personnel, selon procès verbal de la séance du CSE en date du (à préciser), annexé au présent accord.

 

Il a été conclu le présent accord d’annualisation du temps de travail de certains salariés.

 

———————————————-

Préambule

L’annualisation du temps de travail permet d’ajuster le temps de travail aux fluctuations prévisibles de la charge de travail. Les heures effectuées au-delà de la durée légale du travail dans les limites du présent accord de modulation n’ont pas la qualité d’heures supplémentaires.

Le présent Accord est conclu en se référant à l’accord de branche de la Convention collective nationale des Services de l’automobile intitulé Annexe 2.3 « annualisation des horaires de travail ».

La période de référence de l’annualisation est du ….. au ……

 

Article 1 – Données économiques et sociales

Compte tenu des données économiques ….. (préciser) et sociales (préciser), la modulation devrait permettre d’atteindre les objectifs suivants ….. (préciser).

 

Article 2 – Salariés ou groupes de salariés concernés

Le présent accord s’applique aux salariés (ou groupes de salariés) suivants :

………..Détailler

 

Article 3 – Programmation de la modulation

La limite supérieure de la modulation est fixée à ….. heures par semaine.

La limite inférieure de la modulation est fixée à ….. heures par semaine.

Les périodes de forte activité sont les mois de ….. (préciser).

Pendant ces périodes, la durée hebdomadaire du travail sera de ….. (détailler les différentes périodes et les durées du travail).

Les périodes de faible activité sont les mois de ….. (préciser).

Pendant ces périodes, la durée hebdomadaire du travail sera de ….. (détailler les différentes périodes et les durées du travail).

Ce calendrier est indicatif et peut faire l’objet de modifications après consultation du comité d’entreprise ou à défaut des délégués du personnel.

Les salariés seront prévenus sous un délai de ….. jours (à préciser) avant son entrée en vigueur.

La durée annuelle de travail est, compte tenu de la durée hebdomadaire pratiquée dans l’entreprise, des jours de congés légaux et conventionnels, de ….. heures pour une période complète.

 

Article 4 – Les heures supplémentaires

Constituent des heures supplémentaires :

– toutes les heures effectuées au-delà de la limite maximale fixée à l’article 3 du présent accord. Ces heures sont rémunérées au moment où elles sont effectuées ;

– toutes les heures effectuées au-delà de la durée annuelle fixée à l’article 3 du présent accord. Ces heures sont rémunérées à la fin de la période d’annualisation.

Variante 

Les heures supplémentaires et leur majoration seront intégralement compensées par un repos compensateur de remplacement. Les salariés sont informés des modalités de décompte et de prise du repos compensateur par un document annexé au bulletin de paie.

 

Article 5 – Lissage de la rémunération

Il est prévu que la rémunération des personnels concernés par le présent accord sera lissée sur la base d’un salaire moyen correspondant à 35 heures, de façon à ce que chacun dispose d’une rémunération stable.

Ce niveau de rémunération de référence ne comprend pas les primes de ….. (préciser).

 

Article 6 – Absences

Les absences indemnisées ou non, à l’exception des absences donnant lieu au versement des indemnités journalières de la Sécurité sociale, seront calculées sur la base de la rémunération lissée, en fonction du nombre d’heures correspondant au mois considéré complet, et selon le nombre d’heures réel d’absence.

Les absences en période basse donnant lieu au versement des indemnités journalières sont calculées sur la base de l’horaire de référence moyen : 7 heures par jour et 35 heures par semaine.

Les absences en période haute donnant lieu au versement des indemnités journalières sont calculées sur la base de l’horaire réel.

 

Article 7 – Embauche ou rupture du contrat de travail en cours de période de modulation

Lorsque le salarié n’effectue pas toute la période d’annualisation du fait d’une embauche ou d’une rupture du contrat de travail, il est procédé à une régularisation.

Un décompte de la durée du travail est effectué soit au ….. (date de fin de période d’annualisation pour une embauche) soit à la date de fin du contrat de travail et comparé à l’horaire moyen pour la même période.

Variante 1

La régularisation s’effectue en crédit ou en débit en fonction du taux en vigueur au ….. (préciser la date : au 31 décembre par exemple) pour les salariés entrés en cours d’année et au taux en vigueur au moment du départ pour les autres. Les salariés licenciés pour motif économique conservent la rémunération correspondant aux heures non travaillées mais payées.

Variante 2

Les heures effectuées en excédent :

– donnent lieu à un repos compensateur pour les salariés entrés en cours de période ;

– sont payées sur le dernier bulletin de paie pour les salariés dont le contrat est rompu.

Les heures payées et non travaillées sont récupérées sur le dernier bulletin de paie pour les seuls salariés dont le contrat est rompu, à l’exception des salariés licenciés pour motif économique.

Variante 3

Les heures effectuées en excédent ont la qualité d’heures supplémentaires et donnent lieu aux majorations prévues à l’article 5 du présent accord.

Les heures payées et non travaillées sont régularisées pour les seuls salariés dont le contrat est rompu, à l’exception des salariés licenciés pour motif économique.

 

Article 8 – Recours à l’activité partielle

L’entreprise ne pourra mettre en œuvre le chômage partiel que dans les conditions suivantes ….. et après consultation du CSE.

 

Article 9 – Dispositions spécifiques

Dans le cadre du présent accord d’annualisation, le personnel dont le contrat de travail comporte une clause de forfait se verra appliquer les mesures spécifiques suivantes : …..

 

Article 10 – Durée et entrée en vigueur de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée de ….., renouvelable par tacite reconduction.

Il entrera en vigueur le …. (date de début de la période de référence de la modulation).

 

Article 11 – Dépôt 

Le présent accord sera déposé par le représentant légal de l’entreprise sur la plateforme de télé procédure du ministère du travail.

 

Le déposant remettra également un exemplaire de cet accord au secrétariat-greffe du conseil de prud’hommes.

 

Fait à ………

 

Signatures

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Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

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Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

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SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Depuis 2014, le vendeur de véhicule proposant une garantie commerciale doit informer son client de la possibilité d’entretenir son véhicule en dehors du réseau du constructeur[1].

Ce texte renforce les obligations pesant sur les vendeurs de véhicules neufs et les constructeurs.

Vous vendez des véhicules neufs, soyez vigilants quant à la mise en œuvre de cette nouvelle obligation. Elle vous impacte autant que les constructeurs.

La FNA ne souhaitant pas que ses adhérents soient poursuivis par les services de l’Etat sur ce fondement, a interrogé la DGCCRF sur la manière dont ce texte devait être appliqué par les professionnels.

 INFORMATION OBLIGATOIRE A REPORTER DANS LES GARANTIES COMMERCIALES

Selon l’arrêté du 26 mai 2014, « lorsque le vendeur propose une garantie commerciale au sens de l’article L. 211-15 du code de la consommation[2], il informe le consommateur que son bénéfice n’est pas subordonné à la réalisation des prestations de réparation et d’entretien non couvertes par cette garantie, par un réparateur du réseau agréé par le constructeur ».

Quels documents doivent contenir cette information ?

Selon la DGCCRF, cette information figure, de façon claire et lisible :

  1. dans le carnet d’entretien du véhicule, quel que soit son support (obligation à la charge des constructeurs),
  2. dans le carnet de garantie fourni par le constructeur (obligation à la charge des constructeurs),
  3. dans le contrat de garantie commerciale signé par l’usager (obligation à la charge du vendeur),
  4. dans les documents concernant l’extension de garantie que vous pouvez proposer à vos clients (obligation à la charge du vendeur),

Une mention dans le carnet d’entretien suffit-elle à satisfaire à cette obligation ?

Non : le texte vise tous les documents fournis aux consommateurs au titre de la garantie commerciale.

Comment prouver que cette obligation a été correctement exécutée ?

Par la conservation dans votre dossier relatif à la vente, d’un exemplaire signé par le client faisant mention de cette information.

UNE VICTOIRE POUR LA FNAA

La FNA se félicite de l’adoption de ce texte. Il est le fruit d’un des combats de la fédération depuis de nombreuses années, notamment à Bruxelles. En effet, pour les réparateurs indépendants, cette information contribue à éviter d’être évincés du marché de l’entretien et de la réparation des véhicules les plus récents.

Le règlement européen 1400/2002, avait reconnu la liberté du consommateur de confier l’entretien de son véhicule au réparateur de son choix pendant la période de la garantie. Ce principe n’a jamais été démenti depuis[3].

VIGILANCE QUANT A SA MISE EN ŒUVRESUR LE TERRAIN

Reste en suspens, la question de la réelle effectivité de ce texte.

Nous vous invitons à :

– Nous signaler toute entrave (juridique ou technique) quant à la liberté de vos clients de faire entretenir leur véhicule en dehors des réseaux constructeurs.

– Nous transmettre une copie des carnets d’entretien/ garantie commerciale des constructeurs

– Utilisez les outils FNA à votre disposition sur la garantie constructeur préservée.

 

[1] Arrêté du 26 mai 2014 modifiant l’arrêté du 28 juin 2000 relatif à l’information des consommateurs et à la publicité des prix des véhicules automobiles.

[2] Voir Note FNAA sur la garantie commerciale proposée par les professionnels sur notre site www.fna.fr.

[3] Glossaire de la Commission européenne sur les questions fréquemment posées concernant l’application des règles de l’UE relatives aux ententes dans le secteur automobile du 27 aout 2012 ; ou encore plus récemment, Arrêt de la Cour de cassation du 20 mars 2013 ; Toyota c/ UFC que choisir.

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Si dans le cadre de ses fonctions un de vos salariés utilise un véhicule de l’entreprise, n’oubliez pas d’y consacrer un article dans son contrat de travail, ou faire un avenant si le contrat initial n’en fait pas mention. Sachez que la mise à disposition d’un véhicule de fonction est considéré comme un avantage en nature dont l’évaluation a été modifiée par l’arrêté du 25 février 2025.

La différence entre le véhicule de fonction et de service

Le véhicule de fonction ne doit pas être confondu avec le véhicule de service. En effet, la différence tient essentiellement à l’utilisation que le salarié peut en faire. Et une erreur pourrait vous coûter un redressement de cotisations sociales.

Bien entendu, si le salarié bénéficie d’un véhicule de service ou de fonction, ce dernier doit être identifié et appartenir à l’entreprise employeur.

  La voiture de fonction est une voiture mise à la disposition du salarié par l’employeur de façon permanente. Le salarié peut dès lors utiliser son véhicule de fonction à des fins professionnelles mais aussi à des fins personnelles et dans ce cas il conserve le libre usage du véhicule le soir, les week-ends, et durant ses congés payés.

Le véhicule de fonction est considéré comme un avantage en nature et doit être déclaré comme tel, c’est-à-dire soumis à cotisations sociales.

  Le véhicule de service, quant à lui, est le véhicule qui ne peut être utilisé par le salarié que dans le cadre professionnel. Le véhicule doit donc être restitué par le salarié à la fin de la journée de travail. Certains employeurs tolèrent néanmoins son utilisation pour les trajets domicile travail. Le salarié ne peut pas l’utiliser après sa journée de travail, les week-ends et durant ses congés payés.

En conséquence, vous n’avez pas à acquitter de charges sociales sur cette mise à disposition.

Une seconde différence s’applique en ce qui concerne le droit des salariés : la suppression d’un véhicule de fonction nécessite une modification du contrat de travail, que le salarié est en droit de refuser. De plus, cette suppression est considérée comme une sanction pécuniaire et doit conduire à une revalorisation salariale si un accord est trouvé.

L’employeur peut en revanche retirer la voiture de service au salarié sans condition ni compensation financière.

L’avantage en nature

Un véhicule de fonction est considéré comme un avantage en nature. Par conséquent, si vous mettez à disposition de votre salarié une voiture de fonction, vous devrez déclarer un montant et verser des cotisations sociales (salariales et patronales) identiques à celles d’un salaire.

Vous avez le choix entre un montant forfaitaire ou sur la base des dépenses réelles. L’option choisie (forfait ou valeur réelle) est prise pour une année entière et vous pourrez modifier cette option en fin d’exercice.

Concernant l’usage du véhicule de fonction par vos salariés pour leur trajet domicile / travail

L’avantage en nature résultant de la mise à disposition permanente d’un véhicule 

L’utilisation privée d’un véhicule mis à la disposition du salarié de façon permanente constitue un avantage en nature, qu’il s’agisse d’un véhicule dont l’employeur est propriétaire ou locataire, ou d’un véhicule dont l’employeur acquiert la propriété dans le cadre de location avec option d’achat (BOSS, Avantages en nature, § 560 et s.).

Il y a mise à disposition à titre permanent du véhicule chaque fois que les circonstances de fait permettent au salarié d’utiliser un véhicule professionnel à titre privé (en dehors du temps de travail, samedis, dimanches, jours fériés et pendant les congés).

La mise à disposition permanente par un employeur, à certains de ses salariés (non sédentaires), de véhicules automobiles dont la société assure entièrement la charge et dont les intéressés se servent tout au long de la journée pour leurs déplacements professionnels, mais aussi le matin pour se rendre du domicile au lieu de travail et le soir pour en revenir, constitue un avantage en nature. En effet, cette pratique « a pour résultat de permettre aux bénéficiaires de faire l’économie de frais de transport qu’ils devaient normalement assumer pour se rendre au lieu de travail et en revenir ».

Il faut aller plus loin dans le raisonnement, notamment sur l’utilisation « permanente ou non du véhicule ».

Seule l’utilisation privée d’un véhicule mis à disposition du salarié de façon permanente constitue un avantage en nature.

A contrario, si l’utilisation du véhicule est limitée à une utilisation uniquement professionnelle dans le cadre du trajet domicile/lieu de travail, aucun avantage en nature n’est constitué par l’économie réalisée par le salarié.

Il n’y aura pas d’avantage en nature si vous arrivez à prouver en tant qu’employeur que :

  • L’utilisation du véhicule est nécessaire à l’exercice de l’activité professionnelle du salarié ;
  • Le véhicule n’est pas mis à disposition de manière permanente, et ne peut donc être utilisé à des fins personnelles ;
  • Le salarié ne peut pas utiliser les transports en commun, soit parce que le trajet domicile/lieu de travail n’est pas desservi, soit parce que le trajet est mal desservi en raison des conditions ou d’horaires particuliers de travail.

Circ. DSS/SDFSS/5B n° 2003-07, 7 janv. 2003, § 2.4 : BO min. emploi et solidarité, n°03-04 (abrogée depuis le 1er avril 2021) Circ. DSS/SDFSS/5B n° 2005/389, 19 août 2005, question n° 33 : BSS, n° 09-05 (abrogée depuis le 1er avril 2021) BOSS-AN-580

La non-utilisation du véhicule pendant les repos hebdomadaires ou les congés résulte soit d’une interdiction, soit de la restitution du véhicule. Circ. DSS/SDFSS/5B n° 2005/389, 19 août 2005, question nos 13, 14 et 16 : BSS, n° 09-05 (abrogée depuis le 1er avril 2021) BOSS-AN-570

Dans cette hypothèse, l’administration considère que l’utilisation du véhicule pendant la semaine (trajet domicile/lieu de travail) constitue le prolongement des déplacements professionnels effectués à l’aide du véhicule dans le cadre de l’activité professionnelle.

  • Si la restitution du véhicule lors de chaque repos hebdomadaire est mentionnée dans un document écrit, l’administration tolère que la valeur de l’avantage ne soit pas réintégrée dans l’assiette des cotisations de sécurité sociale.
  • Si le salarié dispose en permanence d’un véhicule et qu’un document écrit (règlement intérieur, circulaire professionnelle, courrier papier ou électronique) lui interdit de l’utiliser pendant le repos hebdomadaire et durant la période des congés payés, l’administration considère que le salarié l’utilise à des fins professionnelles. Dans cette hypothèse, elle estime qu’il n’y a pas d’usage privé du véhicule et donc pas d’avantage en nature à réintégrer dans l’assiette de cotisations sociales.

Pour en savoir plus : Bulletin officiel de la sécurité sociale Avantages en nature et frais professionnels

ATTENTION : L’Arrêté du 25 février 2025 relatif à l’évaluation des avantages en nature pour le calcul des cotisations de sécurité sociale des salariés affiliés au régime général réforme les modalités de l’évaluation forfaitaire pour les véhicules mis à disposition à compter du 1er février 2025, et maintient les règles dérogatoires jusqu’à la fin 2027 pour les véhicules fonctionnant exclusivement à l’énergie électrique et pour l’avantage lié à la mise à disposition de bornes de recharge.

Augmentation des évaluations forfaitaires pour les véhicules mis à disposition à partir du 1er février 2025

Le texte fait la différence entre les véhicules mis à disposition jusqu’au 31 janvier 2025 et ceux mis à disposition à compter du 1er février 2025.

Par conséquent, 2 règles d’évaluation forfaitaires vont coexister en fonction de la mise à disposition. Pour rappel : le véhicule est considéré mis à la disposition du salarié à compter de la date d’attribution fixée par l’accord conclu entre l’employeur et le salarié.

1) Véhicule acheté par l’entreprise et mis à disposition jusqu’au 31 janvier 2025

Il faut appliquer les anciennes règles d’évaluation forfaitaire.

Mise à disposition d’un véhicule jusqu’au 31 janvier 2025

En cas d’achat du véhicule

En cas de location du véhicule avec ou sans option d’achat*
Véhicule

de moins de 5ans

Véhicule 

de plus de 5 ans 

Sans prise en charge du carburant  9 % du coût d’achat du véhicule TTC 6 % du coût d’achat 30 % du coût global annuel pour location, entretien assurance du véhicule
Prise en charge du carburant   9 % du coût d’achat du véhicule TTC

+

frais réel de carburant (factures) utilisé à des fins personnelles

ou

forfait global de 12 % du coût d’achat du véhicule

6 % du coût d’achat

+

frais réel de carburant (factures) utilisé à des fins personnelles

ou

9 % du coût d’achat du véhicule

30 % du coût global annuel

+

frais réel de carburant (factures) utilisé à des fins personnelle

ou

40 % du coût global annuel et coût global du carburant utilisé à des fins professionnelles et personnelles

 

Exemple : un véhicule est acheté par l’entreprise et attribué au salarié avant le 1er février 2025, bénéficie des dispositions applicables antérieures. Si le véhicule est restitué et mis à disposition à un autre salarié en mai 2025, les règles de la mise à disposition au 1er février  2025 seront applicables.

 

2) Véhicule loué par l’entreprise à partir du 1er février 2025 

Pour les véhicules mis à disposition à compter du 1er février 2025, les pourcentages concernant les règles d’évaluation forfaitaires sont modifiés. 

Pour les véhicules loués ou en location avec option d’achat :

  • Si l’employeur ne prend pas en charge le carburant, l’évaluation est faite sur la base de 50% du cout global annuel comprenant la location, l’entretien et l’assurance du véhicule ;
  • Si l’employeur paye le carburant du véhicule, l’avantage est évalué soit en ajoutant au pourcentage de 50 % l’évaluation des dépenses de carburant à partir des frais réellement engagés, soit suivant un forfait global de 67 % du cout global annuel comprenant la location, l’entretien, l’assurance du véhicule et le carburant.

 

3) Pour les véhicules achetés et mis à disposition à compter du 1er février 2025, le barème d’évaluation forfaitaire est le suivant

  • véhicule acheté sans prise en charge du carburant : évaluation faite sur la base de 15 % du cout d’achat pour les véhicules de 5 ans et plus et 10 % du cout d’achat pour les autres ;
  • véhicule acheté avec prise en charge par l’employeur des frais de carburant : évaluation faite sur la base 20 % du cout d’achat pour les véhicule de 5 ans et plus et 15 % du cout d’achat pour les autres

Sachez que l’évaluation ne peut pas avoir pour effet de porter le montant de l’avantage en nature à un niveau supérieur à celui qui aurait été évalué si l’employeur avait acheté le véhicule. Le prix de référence du véhicule retenu pour cette évaluation est le prix d’achat TTC du véhicule par le loueur, après prise en copte du rabais consenti le cas échéant, dans la limite te de 30% du prix conseillé, par le constructeur pour la vente du véhicule au jour du début du contrat. En conséquence, les loueurs et crédit bailleur doivent communiquer aux entreprises locataires les éléments nécessaires pour appliquer cette règle.

 

Barèmes d’évaluation (les coûts s’entendent TTC)

au 1er février 2025 

 

Selon la méthode forfaitaire

Véhicule d’au plus 5 ans Véhicule de plus de 5 ans
Véhicule acheté 15 % du coût d’achat 10 % du coût d’achat
Véhicule acheté et prise en charge par l’employeur des frais de carburant 20 % du coût d’achat 15 % du coût d’achat
Véhicule loué ou en location avec option d’achat 50 % du coût global
Véhicule loué ou en location avec option d’achat et prise en charge par l’employeur des frais de carburant 67 % du coût global

 

Selon la méthode des dépenses réelles 

Dépenses réelles

(évaluation annuelle)

Véhicule d’au plus 5 ans

acheté par l’entreprise

Véhicule de plus de 5 ans

acheté par l’entreprise

Sans prise en charge

du carburant par l’employeur

20 % du coût d’achat + assurance + frais d’entretien = A 10 % du coût d’achat + assurance

+ frais d’entretien = A

Pour évaluer l’avantage en nature (B)
= A x nombre de km parcourus à titre privé / totalde km parcourus par le véhicule pour la même période
Avec prise en charge

du carburant par l’employeur

B + frais réels de

carburant utilisé pour un usage personnel

B + frais réels de

carburant utilisé pour un usage personnel

 

 

Véhicules électriques

 

  • Les bornes de recharges 

Les dispositions applicables depuis le 1er janvier 2020, sont prolongées jusqu’au 31 décembre 2027. Concernant la mise à disposition d’une borne de recharge pour les véhicules électriques et hybrides par l’employeur depuis le 1er janvier 2020 jusqu’au 31 décembre 2027, l’avantage en nature découlant de l’utilisation de cette borne à des fins personnelles est évalué à 0 €.

Lorsque l’employeur met à la disposition du salarié une borne de recharge électrique, ou prend en charge tout ou partie des coûts liés à l’utilisation de cette borne, l’avantage en nature qui résulte de l’utilisation de cette borne par le salarié à titre privé est évalué différemment selon que la borne est installée ou non sur le lieu de travail.

Selon l’arrêté de février 2025, lorsque la borne est installée sur le lieu de travail, l’avantage en nature devrait être évalué à hauteur d’un montant nul, y compris pour les frais d’électricité.

Lorsque la borne est installée en dehors du lieu de travail, deux  situations seraient envisagées.

En cas de prise en charge par l’employeur de tout ou partie des frais relatifs à l’achat et à l’installation d’une borne de recharge :

• Lorsque la mise à disposition de la borne cesse à la fin du contrat de travail, cette prise en charge serait exclue de l’assiette des cotisations et contributions sociales ;

• Lorsque la borne est installée au domicile du salarié et n’est pas retirée à la fin du contrat de travail, cette prise en charge serait exclue de l’assiette des cotisations et contributions sociales dans la limite de 50 % des dépenses réelles que le salarié aurait dû engager pour l’achat et l’installation de la borne, dans la limite de 1 043,50 € en 2025 (75 % des dépenses réelles que le salarié aurait dû engager, dans la limite de 1 565,20 € en 2025 si la borne a plus de 5 ans.

En cas de prise en charge par l’employeur de tout ou partie des autres frais liés à l’utilisation d’une borne de recharge électrique (frais d’entretien ou de maintenance) ou du coût d’un contrat de location d’une telle borne (hors frais d’électricité), cette prise en charge serait exclue de l’assiette des cotisations et contributions sociales dans la limite de 50 % du montant des dépenses réelles que le salarié aurait dû engager.

 

  • Voitures 100 % électriques éligibles à l’éco score

L’arrêté du 25 février 2025 comporte toujours des règles de faveur dérogatoires. Il s’agit d’un abattement pour les véhicules fonctionnant exclusivement au moyen de l’énergie électrique jusqu’au 31 décembre 2027, avec toujours 2 règles d’évaluation en fonction de la date de mise à disposition. 

 

1) Pour les véhicules 100% électrique mis à la disposition du salarié du 1er janvier 2020 jusqu’au 31 janvier 2025, les dispositions transitoires sont prolongées

Les dépenses prises en compte pour calculer l’avantage en nature constitué par la mise à disposition du salarié d’un véhicule électrique (hors véhicule hybride), que ce soit sur une base réelle ou une base forfaitaire sont :

  • Les frais d’électricité payés par l’employeur n’entrent pas en compte dans le calcul de l’avantage en nature pour la recharge du véhicule ;
  • Un abattement de 50 % est à effectuer sur l’avantage en nature dans sa globalité, plafonné à 2 000,30 € en 2025 (revalorisé tous les ans).

 

2) Pour les véhicules 100% électrique mis à la disposition du salarié entre le 1er février 2025 et le 31 décembre 2027

Le régime est différent selon que l’évaluation se fait sur une base réelle ou forfaitaire. 

  • L’évaluation de l’avantage en nature basé sur la valeur réelle, prend toujours en compte un abattement de 50 %, dans la limite de 2 000,30 € en 2025 ;
  • L’évaluation de l’avantage en nature sur une base forfaitaire prend en compte un abattement de 70 %, dans la limite de 4 582 € au 1er janvier 2025.

 

3) Pour être éligible à l’abattement 

Le véhicule 100 % électrique mis à disposition des salarié au 1er février 2025 doit remplir une condition spécifique de score environnemental permettant le bénéfice du bonus écologique.

La condition d’éco score est vérifiée le jour de la mise à disposition du véhicule.

Si le véhicule n’est pas éligible à l’éco score minimal, l’évaluation de l’avantage en nature, au réel ou au forfait, est effectuée sans tenir compte de l’abattement.

 

Avantage en nature et bulletin de paie

L’avantage en nature doit être clairement indiqué sur le bulletin de salaire.

De plus, il est intégré dans la base de calcul :

–  du taux horaire des heures supplémentaires ; 

–  de l’indemnité de congés payés ; 

–  du salaire à maintenir par l’employeur en cas de maladie, maternité, accident du travail si l’avantage n’est pas conservé pendant cette période ;

–  de l’indemnité compensatrice de préavis non effectué ; 

–  des indemnités de licenciement ou de mise en retraite.

Dans la pratique, le montant de l’avantage en nature apparaît deux fois sur la fiche de paie (montant identique) : une première fois pour l’ajouter au salaire brut (sur une ligne distincte), une seconde fois pour le déduire du net à payer avant impôt.

Pour ce qui est des heures supplémentaires, les avantages en nature entrent dans le calcul du taux horaire des heures supplémentaires avant majoration. Leur valeur doit être divisée par le nombre d’heures normales effectuées.

Exemple de calcul du taux horaire des heures supplémentaires

Un salarié est payé 15 € par heure pour 35 heures hebdomadaires. En complément, il bénéficie d’un avantage en nature évalué à 250 €.

Le taux horaire avant majoration de l’heure supplémentaire se calcule ainsi : 15 + (250 / 151,67) = 16,648 €

Ce taux sera ensuite majoré de 25 ou 50 % selon la nature de l’heure supplémentaire.

Notez le : on peut constater que l’aspect financier n’est pas à négliger dans le choix de l’attribution d’une voiture « de service » ou d’une voiture « de fonction ».

D’autant que la suppression d’un véhicule de fonction nécessite une modification du contrat de travail, que le salarié est en droit de refuser. En outre, cette suppression est considérée comme une sanction pécuniaire et doit conduire à une revalorisation salariale si un accord est trouvé.

L’employeur peut en revanche retirer la voiture de service au salarié sans condition ni compensation financière.

Le salarié cause un accident de la circulation impliquant un véhicule de fonction, qui doit payer ?

Lorsqu’un salarié cause un accident avec le véhicule mis à disposition par la société alors qu’il est en mission, il n’est pas tenu de prendre à sa charge les dommages causés au véhicule, ni même la franchise d’assurance.

Il en va ainsi même s’il existe, dans le contrat de travail, une clause prévoyant qu’en cas d’accident responsable ou sans tiers identifié survenu avec le véhicule fourni par l’entreprise au salarié, le salarié paiera une franchise: cette clause est nulle et non avenue, c’est-à-dire que l’on fait comme si elle n’existait pas, sauf pour l’employeur à prouver la faute lourde du salarié (intention de nuire) – Cour de Cassation sociale du 6 mai 2009, pourvoi n° 07-44485, du 30 septembre 2014, n° 13-20082.

Ce n’est pas non plus au salarié d’indemniser la victime de cet accident mais bien à l’entreprise, sauf pour l’employeur à prouver que le salarié est sorti des limites de la mission qui lui était confiée.

Les infractions au code de la route

Rappelons que la Loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 (article 34) oblige les entreprises à fournir le nom du conducteur en cas d’infraction commise par un salarié ou un client au volant d’un véhicule de société. Le chef d’entreprise doit fournir les coordonnées du conducteur responsable de l’infraction dans un délai de 45 jours à compter de la date d’envoi ou de remise de la contravention.

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Modèle convention forfait jours

Pour prendre connaissance du modèle de convention annuelle de forfait jours pour un cadre cliquez ici : Modele-convention-individuelle-de-forfait-annuelle-en-jours

Notez que la convention doit toujours être rédigée en lien avec les dispositions de la convention collective des services de l’automobile et en particulier ses articles 1.09 f) et 4.06 relatifs au forfait jours, et que le modèle présenté n’est qu’un document indicatif qu’il vous convient de modifier en fonction des spécificités de votre entreprise.

 

 

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Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

La loi de transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015 relative à la qualité de l’air prévoit un renouvellement du parc automobile français avec des véhicules moins polluants et la possibilité pour les maires de mettre en place des Zones à Faibles Émissions Mobilité -ZFE- (anciennement appelées Zone à Circulation Restreinte -ZCR-).

Dès lors, le certificat de qualité de l’air -CRIT’AIR- a été créé pour identifier le niveau de pollution du véhicule et contrôler rapidement s’il est autorisé à circuler ou non dans les ZFE.

Depuis le 1er janvier 2020, les vendeurs de véhicules neufs ou d’occasions ainsi que les loueurs doivent indiquer clairement la qualification Crit’Air du véhicule sur son lieu de vente ou de location.

 

Attention aux escroqueries : le site officiel Crit’Air du ministère n’envoie pas de message SMS aux usagers pour acheter des vignettes. Une vignette Crit’Air coûte 3.70 euros pour un véhicule immatriculé en France. Le seul site officiel est : www.certificat-air.gouv.fr

LE CERTIFICAT DE QUALITE DE L’AIR (CRIT’AIR)

L’arrêté du 29 juin 2016 instaure un système de certificats de la qualité de l’air, dénommé « Crit’Air ». Ce certificat consiste en un autocollant rond à apposer de façon visible sur son véhicule afin d’identifier aisément son niveau de pollution. Il prend en compte les émissions de polluants atmosphériques locaux émis par les véhicules (particules fines et oxydes d’azotes – ou NOx).

Il existe ainsi 6 vignettes de couleur différentes, chacune correspondant à une classe de véhicules définie en fonction des émissions de polluants atmosphériques rejetés (l’une d’entre elles est réservée aux véhicules électriques « zéro émission moteur »). A noter que les véhicules mis en service avant le 1er janvier 1997, trop anciens, ne sont pas éligibles à un certificat.

Les catégories de véhicules suivantes sont concernées par cette réglementation : les véhicules légers et utilitaires, les 2-3 roues et quadricycles, les poids lourds, autobus et autocars.

La classification, et donc la couleur des vignettes, sont les mêmes sur l’ensemble du territoire français.

Nouveauté au 1er janvier 2020 : Les vendeurs et loueurs de véhicules neufs ou d’occasions doivent désormais indiquer via un affichage, la qualification CRIT’AIR du véhicule sur son lieu de vente ou de location. Cette obligation s’applique également en cas de présentation d’un véhicule à la vente ou à la location sur un site internet. Si rien n’est précisé sur la dimension de la vignette, elle doit être visible, lisible et en couleur.

En revanche il n’y a aucune obligation de livrer le véhicule avec sa vignette CRIT’AIR collée sur le pare-brise.

Pour connaitre la qualification Crit’Air du véhicule que vous exposez à la vente ou à la location, vous pouvez :

  • Accéder au simulateur : https://certif icat-air.gouv.fr/fr/simulation ou
  • Vous référer aux documents du ministère de la transition écologique et solidaire (Classification CRIT’AIR voitures particulières, véhicules utilitaires légers, 2 roues et poids lourds) disponibles en annexe.

Dans quels cas la vignette est-elle obligatoire ?

En règle générale, l’apposition du certificat Crit’Air n’est pas obligatoire. Néanmoins, cette vignette permet au conducteur qui l’a demandée de bénéficier de divers avantages de circulation, en fonction de sa couleur et des règles prises par le maire de la commune :

  • Modalités de stationnement favorables ;
  • Conditions de circulations privilégiées (comme le droit de circuler les jours de pics de pollution) ;
  • Droit de circuler dans les Zones de à Faibles Emissions Mobilité (ZFE).

Dans les Zones à Faibles Mobilité (ZFE), en revanche, l’apposition d’une vignette Crit’Air est obligatoire pour circuler. C’est par exemple le cas à Paris où la vignette est devenue obligatoire pour tous les véhicules (véhicules de passage compris) le 15 janvier 2017 ou à Grenoble qui est devenue ZFE le 1er janvier 2017.

Quelles sont les sanctions applicables ?

Sont passibles de sanctions :

  • L’utilisation d’un certificat frauduleux ;
  • L’utilisation d’un certificat illisible ou qui n’est pas apposé de manière visible ;
  • L’absence de certificat dans une zone à circulation restreinte ;
  • Le fait de ne pas respecter les exigences de classification.

Dans l’ensemble de ces cas, le conducteur risque de devoir payer une amende dont le montant dépendra de la catégorie de son véhicule : 135 euros s’il s’agit d’un poids lourd, bus ou autocar et 68 euros pour les autres catégories de véhicules. L’amende sera majorée si elle n’est pas payée dans un délai de 45 jours.

Attention, le certificat est un document sécurisé. Toute utilisation ou fabrication d’un faux certificat peut, en plus, être passible des sanctions pénales relatives aux faux et usage de faux : 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Comment obtenir et apposer sa vignette ?

Etape 1 : Je me connecte sur le site https://www.certificat-air.gouv.fr/ (attention, d’autres sites qui n’ont aucun lien avec les services du ministère de l’écologie proposent ce service qu’ils facturent plus cher). Je clique sur l’onglet « demander son certificat ». Avant de faire ma demande, je peux cliquer sur l’onglet « simulation » pour connaître la classe environnementale de mon véhicule.

Etape 2 : Je rentre les informations demandées, en particulier le numéro de la plaque d’immatriculation et le numéro de certificat d’immatriculation de mon véhicule. A noter que je peux enregistrer plusieurs véhicules en une seule demande.

Etape 3 : Je paye en ligne une somme de 3,62€. Cette somme n’est pas une taxe, elle sert uniquement à couvrir les frais de fonctionnement du service qui délivre les certificats.

Etape 4 : En attendant la réception de ma vignette (qui me sera envoyée par la Poste) je peux me servir du spécimen de certificat qui figure sur la facture reçue par courriel pour justifier, si besoin, de ma demande et du classement de mon véhicule.

Etape 5 : Une fois mon certificat reçu, je l’appose dans le coin inférieur droit à l’intérieur de mon pare-brise, de manière à ce que le recto soit lisible par les agents de contrôle, depuis l’extérieur.

Si je possède un véhicule sans pare-brise, j’appose mon certificat, recto visible à l’extérieur, sur une surface située à l’avant de mon véhicule (fourche, garde-boue, carénage avant droit).

INTERDICTIONS DE CIRCULER DANS LES ZONES A FAIBLES EMISSIONS MOBILITE (ZFE-m)

La loi d’orientation des mobilités (LOM) remplace le dispositif des ZCR (zones à circulation restreinte) par de nouvelles dispositions : les zones à Faibles Émissions Mobilité (ZFE-m). Dans les ZFE-m, les véhicules ne peuvent circuler que s’ils sont munis d’un certificat Crit’Air et les véhicules les plus anciens sont soumis à des interdictions de circuler.

Les zones à faibles émissions mobilité peuvent être créées dans les agglomérations et dans les zones pour lesquelles un plan de protection de l’atmosphère est adopté, en cours d’élaboration ou en cours de révision par le maire sur tout ou partie du territoire de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale.

Toutefois, lorsque les normes de qualité de l’air ne sont pas respectées de manière régulière sur le territoire de la commune, l’instauration d’une ZFE-m est obligatoire.

Depuis le 1er janvier 2021, l’instauration d’une ZFE-m est également obligatoire dans un délai de 2 ans lorsque les normes de qualité de l’air ne sont pas respectées de manière régulière sur le territoire de la commune et que les transports terrestres sont à l’origine d’une part prépondérante des dépassements.

La zone est indiquée par des panneaux de signalisation.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les ZFE-m.

Tva sur les ventes de vehicules neufs au sein de l’union europeenne

Les ventes de véhicules neufs au sein de l’Union Européenne doivent faire l’objet d’une attention particulière. Nous vous présentons les grands principes encadrant ces opérations. Cependant, en cas de doute sur une opération, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’Administration fiscale.

N’oubliez pas également, de remplir votre déclaration d’échanges de biens (DEB) dès que vous effectuez des échanges intracommunautaires.

DEFINITION

Les ventes de véhicules neufs à destination d’un autre Etat Membre de l’Union Européenne sont fiscalement nommées « livraisons de moyen de transport neufs ». Pour ces opérations intracommunautaires, sont considérés comme neuf, les véhicules :

  • Terrestres à moteur d’une puissance supérieure à 7.2 Kw ou d’une cylindrée de plus de 48 cm3 ;      et
  • Remplissant l’une des deux conditions suivantes[1] :
    • Etre livrés dans les six mois suivant la première mise en service (1er date d’immatriculation) ou,
    • Avoir parcouru moins de 6 000 km[2].

VENTES ENTRE ASSUJETTIS A LA TVA

Les ventes dans un autre Etat Membre de l’UE de véhicules neufs effectuées par des assujettis habituels à la TVA, à destination d’assujettis ou de personnes morales non assujetties disposant d’un numéro d’identification à la TVA dans leur Etat membre, bénéficient d’une exonération sur le fondement de l’article 262 ter du Code Général des Impôts.

Conséquence : la taxe sera acquittée par l’acheteur directement dans son Etat Membre.

Conditions de l’exonération :

Il faut satisfaire à 4 conditions :

  • Le vendeur et l’acquéreur sont des assujettis,
  • L’acquéreur doit disposer d’un numéro d’identification à la TVA,
  • Prouver que le véhicule a été expédié ou transporté dans un autre Etat membre,
  • La vente doit avoir été faite à titre onéreux.

Obligation de remettre une facture à l’acquéreur:

Toute personne procédant, même à titre occasionnel, à la vente d’un véhicule neuf vers un autre Etat Membre doit remettre une facture à son client (assujetti ou non).

Source : Bulletin Officiel des Finances Publiques–Impôts BOI TVA SECT 70 20 20120912

Pour les ventes décrites dans ce paragraphe, vous devez indiquer[3] :

  • Date et numéro de la facture (valable aussi pour les factures d’acomptes dont la référence sera reprise sur la facture définitive),
  • Noms et adresses du vendeur et de l’acquéreur (raison sociale pour les personnes morales),
  • Nom de l’Etat membre de destination,
  • Numéro d’identification à la TVA du vendeur et de l’acquéreur[4],
  • Identification complète du véhicule neuf, à savoir :

Nature, genre, marque, type, et le numéro dans la série du type, ainsi que le numéro ou la marque d’immatriculation étrangère lorsqu’elle existe.

La cylindrée ou la puissance fiscale, la date de la première mise en circulation, si elle est déjà intervenue,

Le bulletin officiel des impôts cité ci-dessus précise que pour les redevables habituels à la TVA (par exemple des VN livrés par un constructeur à ses concessionnaires), ces éléments d’identification peuvent être portés sur des documents annexés à la facture.

  • Date de la livraison intracommunautaire,
  • Distance parcourue au jour de la livraison (si le VN n’a jamais été mis en circulation, la facture doit comporter une mention selon laquelle le véhicule n’a fait l’objet d’aucune utilisation),
  • Prix de vente du VN :
    • Prix de vente HT puisque exonéré de TVA,
    • La mention « Exonération de TVA, article 262 ter I du CGI ».

 Conseil FNA

Ménagez-vous des preuves pour justifier du bénéficie de l’exonération de la TVA.

Pour ce régime, vous devez principalement démontrer l’arrivée effective du VN dans un autre Etat Membre. Les justificatifs à conserver sont :

  • Paiement, justificatifs de transports,
  • Certificat fiscal,
  • Facture et tous les documents relatifs à la vente,
  • Copie du nouveau certificat d’immatriculation

Soyez prudents, l’Administration est très exigeante sur ces opérations.

  VENTES A UN NON ASSUJETTI A LA TVA

Les ventes de VN à des non assujettis à la TVA dans un autre Etat Membre de l’UE bénéficient également du principe de l’exonération. Cependant, le texte applicable est l’article 298 sexies du Code Général des Impôts.

Conséquence : la taxe sera acquittée par l’acheteur directement dans son Etat Membre.

Obligation de remettre une facture à l’acquéreur[5]

L’obligation de remettre une facture à l’acquéreur est également valable. Vous devez vérifier que les mentions suivantes apparaissent bien :

  • Date et numéro de la facture,
  • Noms et adresses du vendeur et de l’acquéreur,
  • Nom de l’Etat membre de destination,
  • Identification complète du véhicule neuf,
  • Date de la livraison intracommunautaire,
  • Distance parcourue au jour de la livraison,
  • Prix de vente du VN :
    • Prix de vente HT puisque exonéré de TVA,
    • La mention « Exonération de TVA, article 298 du CGI ».

Ménagez-vous des preuves pour justifier du bénéficie de l’exonération de TVA.

Les services des Impôts recommandent aux professionnels de conserver à l’appui de leur facture une copie d’une pièce d’identité de l’acquéreur et d’un document justifiant de son domicile hors de France ou une attestation des autorités consulaires.

[1] Ces conditions sont appréciées au moment de la livraison du véhicule.

[2] Article 298 sexies III du Code Général des Impôts.

[3] Attention, ces mentions obligatoires se cumulent avec celles prévues sur les factures en général (voir notes juridiques sur les mentions obligatoires sur les factures).

[4] Vérifiez bien ce numéro avant de conclure la vente.

[5] Attention, ces mentions obligatoires se cumulent avec celles prévues sur les factures en général (voir notes juridiques sur les mentions obligatoires sur les factures).

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Entreprise……..

Bilan de la période écoulée depuis le dernier entretien professionnel

Lister les formations réalisées( formations, habilitations, certificats, Certificats de Qualification Professionnelle, diplômes, titres, Validation des Acquis de l’Expérience,…).

Bilan des actions réalisées sur 6 ans

Reprendre les comptes-rendus des précédents entretiens professionnels

Observations :


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Activité du salarié

 

Missions et compétences mobilisées :
Faits marquants depuis le dernier entretien :
Intérêts/motivations : 

Perspectives d’évolution professionnelle du Salarié

Temps d’échanges avec le/la salarié(e)

Information sur les dispositifs de formation à disposition du salarié(e) et sur les évolutions possibles dans l’entreprise

 

❑  Remise obligatoire au (à la) salarié(e) d’un document d’information sur les dispositifs de formation 

 

Commentaires et signatures

 

Commentaires et signature salarié(e) Commentaires et signature de la personne en charge de l’entretien professionnel 

 

Fait le _ _ / _ _ / _ _ _ _ à _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ 

En deux exemplaires signés, dont un est remis au (à la) salarié(e)

 

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La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

Le nouveau règlement d’exemption 2022/720 du 10 mai 2022 a pris la relève  du règlement européen n° 330/2010 relatif à la distribution automobile et s’applique du 1er juin 2022 au 31 mai 2034.

Pour en savoir plus sur le règlement d’exemption 2022/720 du 10 mai 2022 cliquez ici.

Dans les réseaux de distribution sélective, le fournisseur (constructeur) sélectionne les distributeurs (concessionnaires / agents) qui auront le droit de commercialiser ses produits. Cette sélection se fait selon des critères objectifs qualitatifs définis et de manière non discriminatoire. En contrepartie, les distributeurs s’engagent à ne pas vendre à des distributeurs non agréés. C’est souvent le modèle choisi par les constructeurs aujourd’hui. Le nouveau règlement renforce la protection de ces réseaux : un constructeur pourra désormais interdire aux acheteurs et à leurs clients de vendre à des distributeurs non agréés situés sur un territoire où le fournisseur exploite un système de distribution sélective, que ces acheteurs et clients soient eux-mêmes situés à l’intérieur ou à l’extérieur de ce territoire.

Actuellement, les mandataires automobiles, qui achètent au nom et pour le compte de clients finaux, permettent aux consommateurs installés dans des pays où les prix de vente hors taxes sont plus élevés, mais où la TVA est plus faible, de bénéficier de prix d’achat avantageux.

Il existe par ailleurs des négociants indépendants, non membres de réseaux constructeurs, qui achètent dans d’autres pays des véhicules neufs, en leur nom et pour leur compte, en vue de  les revendre à des consommateurs. Ces opérateurs réalisent des ventes dites hors réseau.

Les nombreuses actions en concurrence déloyale intentées à leur encontre ont permis d’aboutir à une jurisprudence désormais bien établie. Il convient de souligner que la jurisprudence rendue sur cette question sur le fondement des règlements d’exemption antérieurs au 1400/2002 est toujours d’actualité.

VENTE HORS RESEAU ET DROIT EUROPEEN

Par deux arrêts de principe rendus le 15 février 1996, la Cour de Justice des Communautés Européennes a jugé que le règlement n° 123/85 « ne fait pas obstacle à ce qu’un opérateur qui n’est ni un revendeur agréé du réseau de distribution d’un constructeur d’une marque  automobile déterminée, ni un intermédiaire mandaté [mandataire automobile] se livre à une activité d’importation parallèle et de revente indépendante de  véhicules  neufs  de  cette  marque ».

LA VENTE HORS RESEAU ET LE DROIT FRANÇAIS

La Cour de cassation considère depuis longtemps (Arrêts du 16 février 1983 et 13 janvier 1998) que la vente, par un revendeur hors réseau, de marques de véhicules automobiles pour lesquelles un concessionnaire a des droits exclusifs, n’est pas en soi un acte de concurrence déloyale, même si ce revendeur hors réseau connaissait les droits d’exclusivité dont bénéficie le concessionnaire.

La vente hors réseau de véhicules neufs est par conséquent licite, mais son exercice est soumis à certaines conditions.

L’ACQUISITION REGULIERE DE VEHICULES

Si la vente hors réseau est permise, il faut toutefois que le négociant indépendant ait acquis les véhicules de façon régulière, et il lui appartient d’en rapporter la preuve. L’acquisition est en particulier irrégulière lorsqu’elle a été faite directement auprès d’un concessionnaire de la marque à qui le constructeur interdit de vendre des véhicules neufs à un revendeur hors réseau. Dans cette hypothèse, la responsabilité du négociant indépendant peut être engagée pour complicité de violation de l’interdiction de vente faite au concessionnaire.

La Cour de cassation précise néanmoins, notamment dans un arrêt du 19 octobre 1999, que « s’il est vrai qu’il appartient à l’opérateur ayant acquis des véhicules neufs pour les revendre de faire la preuve qu’il les a régulièrement acquis sur un réseau parallèle, il ne saurait être tenu, aucune présomption d’approvisionnement illicite ne pouvant lui être opposée, de rapporter la preuve de l’acquisition régulière des véhicules litigieux par le revendeur auquel il s’est adressé, cette recherche incombant aux concessionnaires ou aux fabricants ».

Ainsi, il suffit à l’opérateur indépendant de produire une facture d’achat auprès d’un fournisseur étranger. Il appartient dès lors au plaignant de prouver que ce fournisseur s’est lui-même approvisionné de manière irrégulière. Une telle preuve reste très difficile à établir.

Attention : Les constructeurs adressent parfois aux revendeurs hors réseau des courriers leur demandant de justifier leur source d’approvisionnement en véhicules neufs. Le refus de révéler votre source d’approvisionnement est de nature à faire présumer que vous vous êtes fourni dans des conditions illicites. C’est le sens des décisions des tribunaux. Il est donc nécessaire que vous communiquiez au constructeur les coordonnées de votre fournisseur, si cela vous est demandé. A défaut, le constructeur peut saisir le juge afin d’obtenir en référé la communication de vos factures d’achat.

Le seul moyen juridiquement sécurisé de pouvoir proposer des véhicules neufs est d’agir par le biais d’un mandat : un client final vous mandate pour rechercher un véhicule neuf de tel modèle, et par le biais de ce mandat, vous pouvez rechercher ce véhicule neuf. Le véhicule sera facturé directement par la concession au client final, et le mandataire percevra une commission. Pour en savoir plus sur le mandataire automobile, cliquez sur ce lien.

L’ABSENCE DE PUBLICITE TROMPEUSE

Le revendeur hors réseau doit s’abstenir d’induire en erreur le consommateur en créant une confusion avec les concessionnaires, en affichant par exemple une fausse qualité de concessionnaire. La Cour de cassation considère cependant que le fait que le revendeur indépendant n’ait pas indiqué dans sa publicité sa qualité de revendeur hors réseau de  véhicules neufs, n’est pas en soit de nature à créer une confusion.

VENTE HORS RESEAU ET GARANTIE DU CONSTRUCTEUR

Le véhicule neuf acquis auprès d’un revendeur hors réseau bénéficie de la garantie accordée par le constructeur.

Le consommateur est par ailleurs libre de confier l’entretien de son véhicule au réparateur de son choix, y compris à un indépendant, sans perdre le bénéfice de la garantie du constructeur (sauf lorsque l’entretien a été mal réalisé et qu’il est à l’origine de la panne faisant l’objet de la demande de prise en charge en garantie).

Modèle de clause de confidentialité

MODELE DE CLAUSE DE CONFIDENTIALITE

Pour information : ce type de clause d’engagement de confidentialité concerne les personnes ayant vocation à manipuler des données à caractère personnel dans le cadre de leurs fonctions au sein de l’entreprise.

Article XXXX : Clause de confidentialité

Compte tenu des responsabilités qui sont les siennes ….. (indiquer le poste occupé) ….. Mr / Mme(prénom) ….. (nom) est amené(e) à accéder à des données à caractère personnel.

Mr / Mme….. (prénom) ….. (nom) s’engage à garantir la confidentialité de ces données (conformément aux articles 34 et 35 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 20 juin 1978-relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ainsi qu’aux articles  32 à 35 du RGPD).

Mr / Mme….. (prénom) ….. (nom) s’engage, par conséquent, à prendre toutes les précautions dans le cadre de ses fonctions afin de protéger la confidentialité des informations auxquelles ….. Mr / Mme (prénom) ….. (nom) accès et en particulier qu’elles ne soient pas communiquées à des personnes non expressément autorisées à recevoir ces informations.

Mr / Mme….. (prénom) ….. (nom) s’engage notamment à :

–  ne pas utiliser les données auxquelles il/elle a accès à d’autres fins que celles prévues par ses attributions ;
–  ne divulguer ces données qu’aux personnes autorisées à y avoir accès ;
–  ne faire aucune copie de ces données sauf si cela est nécessaire à l’exécution de ses fonctions ;
–  prendre toutes les mesures dans le cadre de ses fonctions afin d’éviter l’utilisation détournée ou frauduleuse de ces données ;
–  en cas de cessation de ses fonctions, restituer intégralement les dossiers, fichiers informatiques et tout support d’informations relatif à ces données.

L’engagement de confidentialité de Mr / Mme….. (prénom) ….. (nom) s’applique pendant toute la durée de ses fonctions, y compris pendant les périodes de suspension, de Monsieur / Madame, ….et se prolongera après la rupture du contrat de travail de celui-ci, quelle qu’en soit la raison.

Mr / Mme….. (prénom) ….. (nom) a été informé que toute violation du présent engagement l’expose à des sanctions disciplinaires et pénales (notamment, articles 226-16 à 226-24 du code pénal actuel).

Cette obligation s’applique tant à l’égard des tiers que des personnes salariées de l’entreprise.

 

 

 

Indemnité de congés payés

L’indemnité de congés payés doit être calculée selon deux méthodes : celle du 1/10ème ou celle du maintien du salaire. Il faut par comparaison, retenir la méthode la plus favorable. En principe, la comparaison doit se faire à chaque prise de congés payés.

La règle dite « du dixième »

L’employeur verse, pour les trente jours de congés annuels, une indemnité égale à un dixième de la totalité des sommes brutes perçues par le salarié durant la période de référence (du 1er juin de l’année N au 31 mai de l’année N+1, sauf si l’entreprise a choisi une autre période comme par exemple du 1er janvier au 31 décembre).

Indemnité = (base de calcul des CP/ 10) x CP pris / CP acquis sur la dernière période de référence

Exemple 1 : un salarié a perçu une rémunération brute excluant les éléments non pris en compte, de 21 120 € pour la période du 1er juin au 31 mai.

Le dixième est égal à 2 112 €, couvrant 30 jours de congés payés. Il prend 6 jours de congés, il percevra une indemnité égale à 2 112/30 * 6 = 422,40 €.

Exemple 2 : la rémunération de la période de référence est de 19 800 € couvrant 30 jours ouvrables, soit 1 980 € pour 1/10ème.

Le salarié prend 15 jours ouvrables 1 980/30 * 15 = 990 € d’indemnités de CP.

La règle du maintien de salaire

L’employeur verse au salarié durant ses congés un salaire identique à celui que le salarié percevrait s’il travaillait durant cette période, calculé sur la base de la rémunération précédant les congés. Cette règle est en général plus avantageuse notamment lorsque le salarié est récemment passé d’un temps partiel à un temps plein, ou s’il a obtenu une récente augmentation de salaire.

Exemple : un salarié est rémunéré à 1 500 euros brut par mois (soit 18 000 euros brut pour la période de référence = 1 500*12) et décide de prendre 10 jours ouvrables de congés payés.

Il aurait normalement travaillé 5 heures par jour ouvrable soit 5×26 = 130 heures.

Donc pour 10 jours ouvrables d’absence le salarié aurait dû effectuer 5×10 = 50 heures de travail.

Le montant des indemnités de congés payés versé par l’employeur est donc de : 1500 x (5×10) heures de travail / (5×26) heures normalement travaillées = 576,92 euros.

Avec la règle du maintien de salaire, on trouve : (1 500 / 26 jours ouvrables dans le mois) x 10 jours de congés payés pris = 576,92 euros

Comparaison avec la méthode du 1/10ème  

Rémunération brute de 18 000 euros pendant la période de référence.

Le salarié prend 10 jours ouvrables de congés payés, son indemnité de congés payés sera de :

(18 000 / 10) x (10 jours ouvrables de congés pris / 30 jours ouvrables de congés acquis) = 600 euros soit plus favorable

Si par exemple le salarié n’a pas travaillé durant toute la période de référence, soit par exemple 6 mois correspondant à 15 jours ouvrables et qu’il désire prendre 10 jours, son indemnité sera calculée de cette manière : 1 500 € *6 mois de présence /10 * 10 jours ouvrables de CP pris / 15 jours ouvrables de congés acquis = 600 euros

Détermination des jours de calcul de l’indemnité de congés payés

Les différents calculs d’indemnité se font en fonction du nombre de jours de congés déposés.

L’entreprise peut opter entre différents choix :

  • Un calcul qui se basera sur les jours ouvrés (25 jours) ou ouvrables (30 jours) ;
  • Un calcul au réel (en fonction du mois à déterminer) ou en moyenne : nombre de jours moyen = 21.67 ou 22 jours ouvrés (5 jours *52 semaines /12 mois) ; ou 26 jours ouvrables (6 jours * 52 semaines /12 mois).

Afin de pouvoir comparer ces deux méthodes, il faut calculer la rémunération brute perçue par le salarié, et par conséquent vérifier les éléments inclus ou exclus de ladite rémunération.

Les éléments à retenir pour le calcul de l’indemnité de congés payés sont le salaire de base et ses compléments, dès lors qu’ils rémunèrent une période travaillée.

Les éléments à inclure 

Toutes les sommes ayant le caractère de salaire ou d’accessoire du salaire :

  • Le salaire brut ;
  • Majoration des heures supplémentaires ; travail de nuit, le dimanche, 1er mai, jours fériés ;
  • Les primes de panier et de transport qui ne correspondent pas forcément à des frais réels ;
  • Les primes et gratifications correspondant à un droit précis du salarié et affectées par la prise de congés (primes de rendement, primes d’objectif…) ;
  • Les commissions des commerciaux ;
  • Les pourboires ;
  • Les indemnités indemnité congés payés de l’année précédente ;
  • Les avantages en nature dont le salarié est privé pendant son absence (voiture de fonction à titre professionnel exclusivement) ;

Les primes de sujétion ou de servitude inhérentes à l’emploi : prime de salissure ; prime de soirée ; prime de nuit ; prime de froid.

Autres primes ayant la nature de complément de salaire :

  • Prime de rendement ; prime de production ;
  • Prime d’ancienneté (sauf si elle est versée tout au long de l’année) ;
  • Prime d’assiduité si elle est versée chaque mois ;
  • Prime d’objectif lié à des résultats personnels ;

Salaires fictifs des absences assimilés à du travail effectif pour l’acquisition des congés payés par la loi ou la convention collective : indemnité accident du travail, maladie professionnelle, formation, congés pour évènements familiaux, indemnité congé maternité… ;

Les éléments à exclure

Les éléments à exclure sont toutes les sommes n’ayant pas le caractère de salaire ou liées à un risque ou un évènement exceptionnel et qui ne représentent pas la contrepartie du travail.

  • Les remboursements de frais professionnels, même lorsqu’ils sont forfaitaires ;
  • Les primes exceptionnelles, ayant un caractère discrétionnaire et qui sont facultatives pour l’employeur ;
  • Les primes annuelles non affectées par la prise des congés : 13eme mois, prime de vacances ; prime d’assiduité ; de ponctualité ;
  • Les indemnités attribuées pour des périodes non assimilées à du travail effectif : complément de salaire pendant la maladie (voir convention collective), activité partielle ; de chômage intempéries ;
  • Remboursement patronal au titre des frais de transport domicile-lieu de travail (Navigo en région parisienne) ;
  • Indemnité compensatrice de congés payés ;
  • Sommes versées au titre de la participation et de l’intéressement ;
  • Prime d’ancienneté si versée en période de travail et de congés confondus, et si non versée en contrepartie du travail du salarié ;
  • Primes d’intéressement ou de résultats calculés sur le résultat global de l’entreprise quel que soit le travail du salarié ;

L’Indemnité compensatrice de congés payés

L’indemnité compensatrice de congés payés est versée au salarié qui, lors de la rupture de son contrat de travail, n’a pas liquidé ses droits à congés.

Tous les salariés dont le contrat a été rompu (CDD, CDI, contrat de mission…) bénéficient de cette indemnité et ce quel que soit le motif de la rupture : démission, licenciement, rupture de la période d’essai, départ à la retraite.

Depuis le 2 mars 2016 l’indemnité de congés payés est de nouveau due en cas de licenciement pour faute lourde du salarié.

En cas de dispense de préavis accordée par l’employeur, l’indemnité compensatrice de congés payés est calculée en prenant compte des droits à congés acquis jusqu’à expiration du préavis.

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Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

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Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

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Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

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Congés payés synthèse

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Travail le dimanche

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Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

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