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Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Il s’agit d’un mode de rupture distinct de la mise à la retraite. Dans le cas de la mise à la retraite, c’est l’employeur qui est décisionnaire, alors que le départ volontaire à la retraite découle de la volonté du salarié de rompre son contrat de travail pour bénéficier de sa pension de vieillesse.

Pour qu’il y ait départ volontaire à la retraite plusieurs conditions cumulative doivent être réunies.

Concernant l’âge légal de droit commun

  • Le salarié doit avoir l’âge légal pour une retraite à taux plein ou non

Pour rappel, l’âge de liquidation de la retraite du régime général de sécurité sociale qui était de 62 ans pour les générations nées avant le 1er septembre 1961 a été relevé progressivement par la loi du 14 avril 2023 de 3 mois par an pour les générations nées à compter du 1er septembre 1961 jusqu’à atteindre l’âge de 64 ans pour les générations nées à compter de 1968. CSS, art. L. 161-17-2.

Si la condition d’âge légal de liquidation de la pension de retraite n’est pas remplie, sous réserve des cas particuliers de départ anticipé (carrière longue, handicap…), le départ à l’initiative du salarié constitue une démission et n’ouvre pas droit à l’indemnité de départ volontaire à la retraite.

La demande de liquidation de la retraite auprès de la caisse

Préalablement, le salarié doit avoir pris contact auprès de sa caisse de retraite pour demander la liquidation de sa retraite. Lorsque le salarié demande à bénéficier de sa retraite, on dit qu’il liquide ses droits à retraite.

C’est important car, pour bénéficier de l’indemnité de départ à la retraite, le salarié qui quitte l’entreprise doit prouver qu’il a effectivement fait valoir ses droits à pension. A défaut, l’employeur n’est pas tenu de verser l’indemnité de départ volontaire à la retraite. Cass. soc., 23 sept. 2009, n° 08-41.397, n° 1800 FS – P + B

La liquidation de la retraite ne se fait pas automatiquement. C’est à compter de la demande qu’un dossier est constitué. En général il vaut mieux entamer les démarches environ 6 mois avant le départ en retraite. C’est à ce moment que le salarié est susceptible de prévenir son employeur de son intention de partir à la retraite.

Après avoir déposer sa demande, le salarié recevra un document intitulé « notification » qui atteste de la qualité de retraité du régime général du salarié, il  indique notamment la date exacte de départ en retraite. Le salarié doit également demander la liquidation de sa retraite complémentaire.

L’Agirc-Arrco recommande de déposer la demande de liquidation simultanément auprès du régime de base et des régimes de retraite complémentaire dans les 4 à 6 mois (avant l’âge légal) précédant la date souhaitée du départ à la retraite et de ne pas liquider les pensions de retraite complémentaire sans avoir eu, au préalable, confirmation de l’obtention du taux plein de la pension de base.

Pour faire la demande, soit utiliser le formulaire à se procurer auprès de sa caisse d’assurance retraite et de santé au travail (CNAV pour l’Île-de-France) ou directement sur le site : www.lassuranceretraite.fr (Espace salariés, Mes démarches, Mes documents à télécharger ).

Une fois déposée, la demande est définitive et irrévocable.

L’information par écrit auprès de l’employeur 

Le code du travail ne précise rien quant au formalisme du départ à la retraite à respecter. Il est important de formaliser par écrit le départ à la retraite du salarié pour pouvoir prouver qu’il a pris l’initiative de la rupture du contrat d’une volonté claire et non équivoque. En effet, en cas de litige, c’est à l’employeur de prouver que le salarié a pris l’initiative du départ à la retraite. Cass. soc., 16 juin 1998, n° 96-43.013.

Le salarié a déjà accompli les démarches auprès de la caisse de retraite pour faire liquider sa retraite. Dès lors, il peut prévenir l’employeur de la date prochaine de son départ. Si d’avance il vous prévenait oralement, demandez lui un écrit.

Au niveau de la CCNSA, le départ à la retraite est considéré comme étant une démission : ARTICLE 1.23 – EMPLOI DES SALARIÉS AGÉS – 4 – Départ à la retraite

« Le départ à la retraite s’effectue soit à l’initiative du salarié, soit sur décision de l’employeur, à l’âge et dans les conditions déterminés par la législation en vigueur. Chacun est tenu de respecter les délais de préavis fixés par les articles 2-12 ou 4-10 de la présente convention collective, pour l’application desquels le départ volontaire à la retraite est assimilé à une démission, et la mise à la retraite à un licenciement.
Le salarié âgé d’au moins 60 ans et ayant au moins dix ans d’ancienneté dans l’entreprise peut conclure avec son employeur une convention en vue de rechercher, pendant la durée d’un congé rémunéré à cet effet, une personne susceptible d’être embauchée ans l’entreprise après son départ. La durée de ce congé, qui doit être pris dans les six mois qui précèdent le départ à la retraite, ce délai incluant la période de préavis visée au 1er alinéa, est égale à une semaine par tranche de 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise, dans la limite maximale d’un mois. »

Durée du préavis

  • échelons 1 à 2 = 2 semaines ;
  • échelons 3 à 12 = 1 mois ;
  • échelons 17, 18 et 19 de la maîtrise = 2 mois ,
  • au delà = 3 mois.

Indemnité de départ à la retraite

Indemnité légale de départ volontaire à la retraite (à la demande du salarié) : 1/2 mois de salaire entre 10 et 15 ans d’ancienneté, 1 mois entre 15 et 20 ans d’ancienneté, 1 mois ½ entre 20 et 30 ans d’ancienneté, 2 mois après 30 ans d’ancienneté.

 

 

Modèle de demande par le salarié 

 

Nom / prénom                                                 Représentant employeur

Adresse salarié                                                    Adresse employeur

                                                                              À …, le …

 

Lettre recommandée avec AR ou remise en main propre contre décharge

Objet : Notification de départ volontaire à la retraite

Madame, Monsieur …,

Je vous informe que je remplis les conditions pour bénéficier d’une pension de retraite . J’ai donc décidé de faire valoir mes droits à la retraite à l’issue de mon préavis d’une durée de               au regard de la Convention collective des service de l’automobile, soit le …

Je vous prie de bien vouloir préparer pour cette date les documents afférents à la rupture du contrat de travail.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le directeur, l’expression de mes sentiments distingués.

Signature

De votre côté, en tant qu’employeur n’hésitez pas à faire un courrier au salarié prenant acte de sa décision de mettre fin au contrat de travail à la date du …..

Capital de fin de carrière

Si le salarié est éligible, faire la demande auprès de l’organisme compétent.

 

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RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Guide pratique pour la gestion des contrats au sein d’une entreprise

Pour l’exercice de votre activité vous êtes amené à conclure un certain nombre de contrats : contrat de bail commercial, contrat d’assurance, contrat de vente, contrat de fourniture de service, de location financière etc. De ces contrats découlent divers documents tels que les devis, factures et propositions commerciales.

Les contrats étant au cœur du fonctionnement de votre entreprise, il est fondamental de maitriser les différentes relations commerciales que vous tissez au fil du temps. Pour cela, il est nécessaire de maitriser le cycle de vie de vos contrats.

Le cycle de vie des contrats désigne les différentes étapes de la « vie » d’un contrat de sa négociation jusqu’à son terme.

La négociation :

La négociation (la phase précontractuelle) désigne les échanges préalables qui amèneront à la conclusion du contrat. Durant cette phase précontractuelle, vous discutez des modalités du contrat à venir avec votre futur partenaire, vous définissez ainsi l’objet, le prix, les prestations, etc.

Cependant, pour la conclusion de certains contrats, il n’est pas toujours possible de négocier l’ensemble des stipulations. En effet, des contrats tels que les contrats de fourniture de service (téléphonie, internet) ou d’assurance sont des contrats dit « d’adhésion »  comportant des clauses non négociables et déterminées à l’avance. De la même manière, les conditions générales de vente disposent de stipulations qui s’imposent aux contractants.

Dans ce cas, n’hésitez pas à demander au démarcheur ou au commercial, de vous fournir une copie de leurs conditions générales afin que vous puissiez en prendre connaissance avant la conclusion du contrat.

De plus, si vous êtes une TPE de moins de 5 salariés et que la conclusion du contrat se fait à la suite d’un démarchage à domicile, le démarcheur est tenu d’une obligation précontractuelle d’information conformément à l’article L. 221-3 du Code de la consommation. Il est tenu de vous remettre d’office un exemplaire du contrat et ses conditions générales.

La rédaction et la relecture du contrat :

Les engagements négociés lors de la phase précontractuelle sont retranscrit dans un document écrit. C’est ce qui compose le contrat.

La phase de relecture du contrat est très importante et ne doit pas être négligée. Cette étape doit vous permettre de prendre connaissance de vos obligations et celles de votre co-contractant. Il s’agit de s’assurer que les engagements négociés lors de la phase contractuelle ont bien été intégrés dans le contrat final.

La signature du contrat :

Après avoir pris connaissance des stipulations du contrat, la signature apposée sur l’acte manifeste le consentement des parties aux obligations qui en découlent.  La signature permet également d’identifier son auteur et constitue un élément de preuve en cas de litige.

La signature peut être effectuée par voie électronique via un procédé fiable d’authentification qui garantit l’intégrité du document.

Il est indispensable de conserver un exemplaire original de vos contrats.

L’exécution du contrat :

A compter de la prise d’effet du contrat, chaque partie est tenue d’exécuter les engagements dans les conditions fixées au contrat.

Il est important de s’assurer que les engagements sont bien respectés afin d’éviter les coûts supplémentaires engendrés par un manquement de vos obligations : frais d’impayés, clause pénale, etc.

La fin du contrat :

Au  terme du contrat, la relation contractuelle prend fin, les parties ne sont plus liées.

Certains contrats à durée déterminée stipulent une tacite reconduction, permettant un renouvellement automatique du contrat à son terme initial. Il est donc important d’avoir connaissance des dates de fin de contrat, délais de préavis et période de la tacite reconduction.

 

Conseils : 

Il convient de mettre en place un outil de suivi adapté à votre activité pour avoir une visibilité sur vos engagements, identifier le nombre de contrat en cours, leur date d’échéance, délai de préavis.

Pour vous aider à constituer votre propre outil de gestion de contrat, vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » un modèle de fichier de suivi de contrat.

Aussi, vous trouverez dans cette même rubrique un modèle de contrat et le descriptif des différentes clauses.

 

Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

Tout licenciement d’un salarié répond à une procédure stricte qu’il faut appliquer à la lettre.

Outre le fait que le licenciement doit être motivé et justifié par une cause réelle et sérieuse, il doit être précédé d’un entretien préalable dans le cadre d’un courrier de convocation.

Ne prenez pas à la légère la convocation de l’intéressé pour entretien, la Cour de cassation dans son arrêt du 11 décembre 2024 a sanctionné l’employeur pour non respect de la procédure – Cass. soc., 11-12-2024, n° 22-18.362

Rappel de la procédure

  • La convocation du salarié peut se faire par lettre remise en main propre contre décharge ou courrier recommandé avec avis de réception ;
  • La convocation doit mentionner : qu’un licenciement est envisagé, la date, l’heure et lieu de l’entretien, l’interlocuteur qui va mener l’entretien, la possibilité pour le salarié de se faire assister ;
  • Délai entre la convocation et l’entretien 

C’est sur point de droit que la Cour de cassation a rendu son jugement.

Il faut impérativement respecter un délai de 5 jours ouvrables (tous les jours sauf dimanche et jours fériés), entre la remise du courrier de convocation et le jour de l’entretien. Article. L. 1232-2232-2 du Code du travail.

Le point de départ du délai débute le lendemain du jour de la remise de la convocation en main propre ou de la 1er première présentation du courrier recommandé au domicile du salarié.

Si le calcul est aisé dans le cas d’une remise en main propre, cela est plus difficile dans le cadre d’un envoi en recommandé car les délais postaux peuvent être longs.

Il faut donc avoir à l’esprit que si vous envoyez le courrier lundi en recommandé, il ne sera pas nécessairement présenté le lendemain ou le surlendemain, il faut prévoir une date d’entretien vous permettant de respecter le délai. Le salarié doit pouvoir disposer de 5 jours ouvrables pleins pour pouvoir préparer sa défense, à défaut de respecter le délai, il y aura une irrégularité de procédure.

Par exemple : le courrier part lundi en recommandé, vous ne savez pas réellement s’il sera présenté mardi ou mercredi (jours ouvrables) ; si c’est jeudi, le point de départ pour calculer le délai débutera le lendemain soit vendredi.

A partir de vendredi vous comptez 5 jours ouvrables pleins : vendredi ok, samedi ok, dimanche non, lundi ok, mardi ok, mercredi ok. L’entretien ne pourra avoir lieu que le jeudi à condition qu’il n’y ait pas de jours fériés dans la semaine.

Il faut indiquer une date d’entretien assez lointaine entre l’envoi du courrier en recommandé et la date de présentation au domicile du salarié. Le calcul est plus facile en cas de remise en main propre contre décharge.

Dans le cas qui nous intéresse, c’est la première fois que la Cour de cassation répond à la question suivante : y a t’il irrégularité de procédure si le salarié n’a jamais reçu le courrier de convocation en recommandé du fait d’une erreur de la poste ?

En l’espèce, la salariée a qui le courrier en recommandé à été adressé ne la jamais reçu car elle était absente de son domicile au moment de sa présentation et aucun avis de passage ne lui a été délivré pour lui indiquer qu’elle pouvait retirer la convocation à la poste.

Elle est licenciée pour faute grave et saisit les prud’hommes pour non respect de la procédure de licenciement. Elle fait valoir que n’ayant jamais reçu la lettre de convocation à entretien, le délai de 5 jours ouvrables n’a pas été respecté par l’employeur.

Si la Cour d’appel reconnait l’erreur de la poste et non de l’employeur et déboute la salariée, la Cour de cassation n’est pas de cet avis et censure les juges du fond. Elle considère que la lettre recommandée n’a pas été présentée à la salariée même si l’erreur ne vient pas de l’employeur mais de la poste.

La décision de la Cour de cassation est sévère car pour information le courrier est revenu à l’employeur avec la mention « pli avisé et non réclamé ». Les juges n’ont retenu que le non respect du délai de 5 jours ouvrables et l’impossibilité pour la salariée de préparer sa défense.

Les conséquences pour l’employeur peuvent être les suivantes : 

  • Le licenciement n’est pas nécessairement sans cause réelle et sérieuse, mais il est entaché d’une irrégularité de procédure.

  • Le salarié peut prétendre à une indemnité pour non-respect des formalités, pouvant aller jusqu’à un mois de salairearticle L. 1235-2 du Code du travail.

Sachez que si le courrier est présenté au domicile du salarié absent et qu’un avis de passage est déposé, la procédure est régulière.

Mais si la lette n’est jamais présentée il y aura toujours irrégularité, elle sera automatiquement caractérisée.

Nous ne pouvons que vous conseiller de vous assurer du suivi du courrier sur le site de la poste.

 

 

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Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Conduite et handicap : identification des auto-écoles adaptées et extension d’usage des véhicules aménagés (Permis B et B1)

Pour favoriser l’inclusion et l’autonomie, des dispositifs existent afin de faciliter l’apprentissage de la conduite pour les personnes en situation de handicap.
L’identification des auto-écoles adaptées et l’utilisation prolongée des véhicules aménagés en font partie.

Identification facilitée des écoles de conduite adaptées aux personnes en situation de handicap

Les écoles de conduite spécialisées dans la formation pour les personnes en situation de handicap moteur ou auditif sont désormais identifiables sur la carte officielle des écoles de conduite.

Conçue pour accompagner les usagers dans le choix d’un établissement adapté à leurs besoins, cette carte interactive référence l’ensemble des écoles de conduite agréées, et permet désormais d’identifier au sein de l’ensemble des écoles agréées celles adaptées à l’apprentissage de la conduite en situation de handicap locomoteur et/ou auditif.

En répondant à un enjeu fondamental d’autonomie et d’inclusion, cet outil donne accès à une information fiable, gratuite et transparente, facilitant ainsi les démarches des futurs conducteurs en situation de handicap et les accompagnant dans leur parcours de formation.

Ces deux nouveaux critères de recherche sont signalisés ainsi :

Outre ces éléments, la carte fournit des informations essentielles telles que :
• le type d’écoles de conduite (traditionnelle, associative, en ligne),
• les modes d’apprentissage proposés (conduite accompagnée, supervisée),
• les taux de réussite (par écoles de conduite et par département),
• les dispositifs de financement disponibles, comme le permis à un euro par jour.
Ces critères permettent au futur apprenti d’affiner la sélection de l’école de conduite adaptée à sa préparation de l’examen du permis du conduire.

La carte est accessible sur ce lien : https://autoecoles.securite-routiere.gouv.fr/#/

 

Extension de la durée d’utilisation des véhicules d’enseignement de la conduite aménagés pour les personnes handicapées (Permis B et B1)

Un nouvel arrêté du 28 janvier 2025, entré en vigueur le 3 février 2025, modifie la durée d’utilisation des véhicules spécialement aménagés pour la formation et l’examen du permis de conduire des personnes handicapées. Arrêté du 28 janvier 2025

Ainsi, l’arrêté prolonge la durée d’utilisation des véhicules dédiés aux examens des permis B et B1. La période maximale d’utilisation passe de 10 à 16 ans, à compter de leur première mise en circulation. Cette mesure a pour objectif de faciliter l’accès à la conduite pour les personnes handicapées et de permettre aux établissements de mieux gérer l’amortissement de ces véhicules.

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.

Malus sur les véhicules polluants à compter du 1er mars 2025

Comme tous les ans, les nouvelles dispositions concernant le malus automobile sont prévues par la loi de finances.

Après des semaines de débats et d’incertitude, la loi de finances pour 2025 a publiée au Journal Officiel du 15/02/2025 : Loi n° 2025-127 du 14 février 2025 de finances pour 2025.

A noter que dans sa décision n° 2025-874 du 13/02/2025, le Conseil Constitutionnel a déclaré conformes à la Constitution les dispositions relatives au malus automobile.

Nous vous en présentons le détail concernant la taxe sur les véhicules polluants (malus CO2), la taxe sur la masse en ordre de marche (malus au poids), ainsi que les nouvelles conditions de la réfaction pour les véhicules importés et immatriculés pour la 1ere fois en France (attention, certaines dispositions sont applicables de manière différée en 2026 ou 2027, nous vous les signalons dans la note ci-dessous). 

 

********************************

 

Synthèse des nouveautés applicables à partir du 1er mars 2025 :

 

  • Le malus écologique (WLTP) commence à partir de 113 g de CO2 (= 50 €) contre 118 g en 2024/2025

〈 barème à venir en 2026 : à partir de 108 g  〉

〈 barème à venir en 2027 : à partir de 103 g 〉

 

  • Le plafond du malus atteint 70 000 € (contre 60 000 € en 2024-2025)

〈 plafond à venir en 2026 : 80 000 €  〉

〈 plafond à venir en 2027 : 90 000 € 〉

 

  • L’abattement du malus écologique pour les véhicules de plus de 8 places détenus par une personne morale passe à 85 g/km pour les émissions de CO2 (contre 80 g en 2024-2025)

〈 abattement à venir en 2026 : 90 g/km 〉

〈 abattement à venir en 2027 : 95 g/km ou 5 chevaux administratifs pour la puissance administrative, au lieu de 4 cv〉

 

  • Pas de changement concernant le déclenchement du « malus au poids » qui est maintenu partir d’1,6 tonnes

〈 barème à venir en 2026 : à partir de 1,5 tonnes  〉

〈 abattement à venir en 2026 : 600 kg pour les véhicules de plus de 8 places détenus par les personnes morales au lieu de 500 kg en 2025 〉

〈 abattement à venir au 01/07/2026 : 600 kg pour les véhicules électriques 〉

〈 abattement à venir au 01/01/2027 : 100 kg pour les véhicules électriques

dont la puissance max du moteur électrique est ≥ 30 kwatt 〉

〈Exonération à venir au 01/07/2026 pour les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’hydrogène, ou une combinaison hydrogène/électricité ou les véhicules à faible empreinte carbone 〉

 

  • La réfaction applicable au malus CO2 et au malus au poids de 10 % par année d’ancienneté du véhicule, pour la 1ere immatriculation en France d’un véhicule importé et/ou transformé, est remplacée par un coefficient forfaitaire de décote qui varie en fonction de l’ancienneté du véhicule. Voir tableau plus bas. Vous trouverez également dans la rubrique « documents complémentaires » l’exposé des motifs concernant ce nouveau calcul de la réfaction.

〈 A partir du 01/01/2027, ce coefficient forfaitaire de décote sera calculé non plus sur la seule ancienneté du véhicule mais sur la somme entre le coefficient d’ancienneté et un coefficient d’usage du véhicule〉

 

Nouveauté depuis le 1er janvier 2025 :

Les véhicules hybrides rechargeables disposant de plus de 50 km d’autonomie en mode 100 % électrique ne bénéficient plus de l’exonération du malus au poids mais uniquement d’un abattement de 200 kg dans la limite de 15 % de leur masse (dispositif voté dans la Loi de finances 2024).

 

Attention, tous les véhicules de tourisme M1 (y compris les pick up 5 places et les véhicules transformés en véhicules de tourisme) sont assujettis au malus CO2 et malus au poids ainsi qu’à la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme (ex-TVS). Les véhicules dont la carrosserie est camionnette ne sont pas concernés, sauf dans le cas ci-dessous.

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids). 

〈 A partir du 01/01/2026 : Exemption du Malus Co2 et du Malus au poids  pour les véhicules de tourisme dont la carrosserie est « camionnette » ⇒ art. L. 421-30-1 du CIBS〉

 

L’ensemble de ces dispositions est développé dans la note ci-dessous

 

******************************

  • Pour rappel, le coût total du certificat d’immatriculation comprend plusieurs taxes :
    • Pour tous les véhicules : une taxe fixe (Y4)
    • Pour tous les véhicules à moteur : une taxe régionale (Y1)

A retenir : à partir du 1er mai 2025, suite à la création de l’article L.421-49 du code des impositions des biens et services par la loi de finances 2025, une décision du conseil régional peut exonérer les véhicules propres (fonctionnant exclusivement à l’électricité ou à l’hydrogène) de la taxe régionale. Conséquence pratique : la majeure partie des régions a supprimé l’exonération pour les véhicules dits « propres » à partir du 1er mai, à l’exception de la région des Hauts-de-France qui a confirmé maintenir l’exonération de la taxe régionale sur le certificat d’immatriculation pour les véhicules dits « propres » (fonctionnant exclusivement à l’électricité ou à l’hydrogène). Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici.

    • Pour les véhicules catégories N, M2, et M3 : une taxe sur les véhicules de transport (Y2)
    • Pour les véhicules de tourisme « polluants » : Une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone (« malus écologique ») et une taxe sur la masse en ordre de marche (« malus au poids ») (Y3)

 

 

Comment anticiper la modification des taxes dans vos relations avec vos clients ? 

Il peut arriver que des véhicules commandés début 2025 soient livrés après le 1er mars 2025 ou que l’immatriculation de certains ne soit traitée par l’ANTS qu’après le 1er mars 2025. Ainsi vos clients pourraient être surpris d’une différence de taxes à l’immatriculation entre la simulation datant de l’achat du véhicule et la réelle taxation intervenant après le 1er mars 2025.

Pour rappel, le fait générateur des taxes à l’immatriculation est constitué par la délivrance du certificat d’immatriculation (article L.421-33 du CIBS).

Pour cette situation, il est possible de prévoir une clause dans les CGV afin que les clients soient parfaitement informés. Cette clause peut aussi être affichée au lieu d’accueil de la clientèle.

La clause pourrait être rédigée ainsi :

« Le coût définitif du certificat d’immatriculation est soumis à un certain nombre de taxes liées notamment aux émissions de CO2 (taxe malus écologique) et/ou au poids du véhicule (taxe sur la masse en ordre de marche) et prévues par les articles L. 421-29 et suivants du code des impositions sur les biens et services. Le client est informé que ces taxes sont fixées par l’administration et sont modifiées annuellement par des dispositions législatives. Notre établissement vous établira une simulation de taxes au jour de la commande du véhicule, mais cette taxe est définitivement calculée par les services de l’Etat au moment de l’édition du certificat d’immatriculation. De nouvelles dispositions législatives peuvent intervenir entre la commande du véhicule et l’édition du certificat d’immatriculation, notamment en fin d’année. Notre établissement ne peut être tenu pour responsable d’une augmentation des taxes payées à l’Etat lors de l’édition du certificat d’immatriculation, et qui sont à la charge exclusive du titulaire du certificat d’immatriculation ».

MALUS SUR LA PREMIERE IMMATRICULATION EN FRANCE

 

1. Le malus sur les émissions polluantes (malus CO2):

 

Le malus est dû sur le premier certificat d’immatriculation délivré en France dès lors que le véhicule a fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger à compter du 1er janvier 2008. Il s’applique pour un véhicule particulier polluant acheté ou loué neuf en France, ou acheté à l’étranger et immatriculé pour la 1ère fois en France, ou ayant subi une transformation lui faisant répondre pour la première fois à la définition d’un véhicule de tourisme (voir ci-dessous « véhicule transformé en véhicule de tourisme »).

Qui est redevable du malus ?

  • Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme – catégorie M1 (y compris les pick-up 5 places et les camionnettes d’au moins 3 rangs de places assises) ayant fait l’objet d’une réception communautaire, dont le taux de rejet de CO2 excède 113 grammes par kilomètre.
  • Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme – catégorie M1 (y compris les pick-up 5 places et les camionnettes d’au moins 3 rangs de places assises) n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire, lorsque la puissance fiscale en chevaux-vapeur est supérieure à 3.

.

A noter :

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids). 

〈 A partir du 01/01/2026 : Exemption du Malus Co2 et du Malus au poids  pour les véhicules de tourisme dont la carrosserie est « camionnette » ⇒ art. L. 421-30-1 du CIBS〉

Malus applicable du 1er mars 2025 au 31 décembre 2025

Pour les voitures particulières ayant fait l’objet d’une réception communautaire (taux de CO2 WLTP) :

Les barèmes WLTP pour 2026 et 2027 sont connus :

Consultez le barème applicable à partir du 1er janvier 2026 en cliquant ici : Barème malus 2026

Consultez le barème applicable à partir du 1er janvier 2027 en cliquant ici : Barème malus 2027

 

Pour les voitures particulières n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire (CV) :

Il s’agit des véhicules ayant fait l’objet d’une réception nationale ou à titre isolé.

Les barèmes « puissance administrative » pour 2026 et 2027 sont connus :

Consultez le barème applicable à partir du 1er janvier 2026 en cliquant ici : Barème Puissance administrative 2026

Consultez le barème applicable à partir du 1er janvier 2027 en cliquant ici : Barème Puissance administrative 2027

 

Véhicules introduits en France après immatriculation dans un autre pays :

 

Pour les véhicules introduits en France après avoir été acquis et immatriculés pour la première fois dans un autre pays à compter du 1er janvier 2008, le taux de la taxe est celui qui aurait été appliqué en France à la date de la première immatriculation si elle y avait été effectuée.

A noter que le propriétaire d’un tel véhicule bénéficie d’une réduction supplémentaire au moment de le faire immatriculer en France :

La réfaction applicable au malus CO2 et au malus au poids de 10 % par année d’ancienneté du véhicule, pour la 1ere immatriculation en France d’un véhicule d’un véhicule importé et/ou transformé, est remplacée à partir du 1er mars 2025 par un coefficient forfaitaire de décote qui varie en fonction de l’ancienneté du véhicule (nouvel article L. 421-7-2 du CIBS). Voir tableau ci-dessous.

Le montant de cette réduction se calcule désormais en fonction de l’ancienneté du véhicule en mois (arrondie à l’unité supérieure), calculée à partir de la date de la première immatriculation hors de France du véhicule concerné, selon le tableau ci-dessous :

Toutefois, le montant de la taxe est nul pour les véhicules dont la 1ere immatriculation (à l’étranger) est antérieure au 1er janvier 2015.

Vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » l’exposé des motifs concernant ce nouveau calcul de la réfaction.

Pour connaître les grilles de malus de 2008 à 2024, veuillez consulter le document « Evolution des barèmes de malus écologique depuis 2008 » dans « documents complémentaires » ci-dessous. 

 

Barèmes applicables pour les véhicules importés :

 

Type de véhicule

(Nature du barème)

Date de première immatriculation du véhicule Barème applicable
Véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 – WLTP) A compter du 1er janvier 2021 Barème WLTP en vigueur à la date de 1ère immatriculation

(-10% par année pour immat.  jusqu’au 28.02.2025 / décote selon ancienneté au mois à partir du 01.03.2025)

Du 1er mars au 31 décembre 2020 Barème WLTP 1er mars 2020

(-10% par année pour immat. jusqu’au 28.02.2025 / décote selon ancienneté au mois à partir du 01.03.2025)

Véhicules réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 – NEDC) Du 1er janvier au 29 février 2020 Barème NEDC de Janvier/Février 2020 (-10% par année pour immat. jusqu’au 28.02.2025 / décote selon ancienneté au mois à partir du 01.03.2025)
Jusqu’au 31 décembre 2019 Barème NEDC en vigueur à la date de 1ère immatriculation

(-10% par année pour immat. jusqu’au 28.02.2025 / décote selon ancienneté au mois à partir du 01.03.2025)

Véhicules non réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème en puissant administrative) À compter du 1er janvier 2021 Barème en puissance fiscale (CV) en vigueur à la date de 1ère immatriculation (-10% par année pour immat. jusqu’au 28.02.2025 / décote selon ancienneté au mois à partir du 01.03.2025)
Jusqu’au 31 décembre 2020
Véhicules complétés A compter du 1er janvier 2024 Barème WLTP (-10% par année pour immat. jusqu’au 28.02.2025 / décote selon ancienneté au mois à partir du 01.03.2025)
Véhicules accessibles en fauteuil roulant et véhicules des catégories M2 et N2 A compter du 5 juillet 2026 Barème WLTP

Concrètement :

  • Si le véhicule est homologué sous la norme WLTP et qu’il a été immatriculé pour la première fois à l’étranger après le 31 décembre 2020, son taux de référence est le taux de CO2 WLTP et le barème applicable est le barème WLTP en vigueur au jour de sa première mise en circulation.
  • Si le véhicule est homologué sous la norme WLTP et qu’il a été immatriculé pour la première fois à l’étranger entre le 1er mars et le 31 décembre 2020, son taux de référence sera le taux de CO2 WLTP et le barème applicable sera le barème WLTP en vigueur au 1er mars 2020.
  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois à l’étranger avant le 1er mars 2020, (qu’il soit WLTP ou NEDC), son taux de référence sera le taux de CO2 NEDC et le barème applicable sera le barème NEDC en vigueur à sa date de 1ère immatriculation.

 

N’hésitez pas à utiliser le simulateur de l’administration vous permettant d’évaluer le montant du malus CO2 selon votre situation :

https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/cout-certificat-immatriculation

 

Dans quels cas bénéficier d’un abattement ou d’une exonération du malus ?

  • Abattement pour les familles nombreuses (art. L. 421-70 du CIBS)

L’abattement concerne les familles ayant au moins 3 enfants à charge (y compris les enfants placés en famille d’accueil), bénéficiaires des allocations familiales, qui acquièrent ou louent un véhicule de 5 places assises et plus. Elle consiste en une réduction de 20g de CO₂/km par enfant à charge, du taux d’émission pris en compte pour le calcul du malus ou d’un cheval administratif par enfant à charge.

Elle ne s’applique qu’à un seul véhicule d’au moins 5 places par foyer. Cette limite est appréciée sur une période de deux ans, sauf dans des situations où le véhicule est devenu inutilisable par suite de l’un des évènements suivants :

    • Un accident, une catastrophe naturelle ou des intempéries;
    • Un vol ou une dégradation commise par un tiers;
    • Tout autre cas de force majeure.

 

Comment obtenir l’abattement ?

La taxe due doit tout d’abord être payée au moment de l’immatriculation du véhicule et le remboursement se fait ensuite sous la forme d’un remboursement d’impôt.

La demande de remboursement doit être faite avant le 31 décembre de la 2e année qui suit l’immatriculation à la trésorerie dont les coordonnées figurent sur l’avis d’imposition. Les documents à joindre sont :

  • Le document prouvant que le foyer est composé d’au moins 3 enfants (attestation de la Caf, livret de famille, attestation fiscale ….),
  • La demande de remboursement au moyen du formulaire de demande de remboursement de la taxe additionnelle,
  • La photocopie du (ou des) dernier(s) avis d’impôt sur le revenu,
  • La photocopie du certificat d’immatriculation délivré au nom du demandeur.
  • Si le véhicule est acheté avant la période de deux ans du précédent véhicule ayant bénéficier de la même aide, l’acquéreur doit également fournir la déclaration de sinistre (adressé à la compagnie d’assurance) ou tout autre document probant permettant d’attester que le véhicule nouveau est acquis en remplacement d’un véhicule rendu inutilisable.

 

 

  • Abattement pour les entreprises (art. L. 421-66 CIBS)

L’abattement concerne les personnes morales qui acquièrent ou louent un véhicule d’au moins 8 places assises. Elle consiste en une réduction de 85 g de CO₂/km (au lien de 80 g précédemment) ou de 4 chevaux administratifs.

Pour obtenir cette minoration, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

〈 abattement à venir en 2026 : 90 g/km 〉

〈 abattement à venir en 2027 : 95 g/km ou 5 chevaux administratifs pour la puissance administrative, au lieu de 4 cv〉

 

  • Abattement lorsque la source d’énergie du véhicule comprend le superéthanol E85 (art. L. 421-68 du CIBS)
    • 40 % des émissions de dioxyde de carbone, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 grammes par kilomètre ;

ou

    • 2 chevaux administratifs pour la puissance administrative, sauf lorsque cette dernière excède 12 chevaux administratifs.

 

  • Exonération pour les véhicules électriques et hydrogène (art. L. 421-67 du CIBS)

Le malus ne s’applique pas sur les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, ou l’hydrogène, ou une combinaison des deux.

 

  • Exonération pour les véhicules des domaines skiables

Le malus ne s’applique pas aux véhicules affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables. Les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée sont déterminées par décret : cliquez ici pour en savoir plus. L’exclusion est applicable sur la base d’une attestation sur l’honneur certifiant que ces conditions sont remplies

 

  • Exonération pour les véhicules accessibles en fauteuil roulant (art. L. 421-65 du CIBS)

Le malus ne s’applique pas à tout véhicule accessible en fauteuil roulant.

 

  • Exonération pour les personnes à mobilité réduite (art. L. 421-69 du CIBS)

Le malus ne s’applique pas sur un véhicule acquis :

  • Par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ;
  • Ou par une personne ayant un enfant mineur ou à charge dans son foyer fiscal qui est titulaire de cette carte.
  • Ou par une personne titulaire d’une carte d’invalidité militaire

L’exonération ne peut concerner qu’un seul véhicule par bénéficiaire. Une photocopie de la carte d’invalidité doit être jointe à la demande de certificat d’immatriculation.

Pour obtenir cette exonération, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS (Ainsi, le montant de la taxe ne sera pas ajouté aux autres taxes lors du règlement de la carte grise)

 

  • Exonération pour les véhicules des services d’incendie et de secours (art. L. 421-70 du CIBS)

Depuis le 1er janvier 2023, sont désormais exonérés les véhicules hors route exclusivement affectés aux besoins :

– Des services d’incendie et de secours (SDIS) pour la réalisation des missions de protection des personnes, des animaux, des biens et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes ;

– Des associations agréées aux opérations de secours (participation aux opérations de secours et à l’encadrement des bénévoles dans le cadre des actions de soutien aux populations, mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes, assurer des actions d’enseignement et de formation en matière de secourisme).

– Des services déconcentrés de l’Etat chargés de la forêt, de l’Office national des forêts, des services des collectivités territoriales et de leurs groupements, des associations syndicales dépendant du code forestier et des réserves communales de sécurité civile mentionnées au code de la sécurité intérieure, pour leurs missions opérationnelles de prévention, de surveillance et de lutte contre les incendies.

Comment immatriculer les véhicules importés dans le SIV ?

Précisions véhicules neufs / véhicules d’occasion :

D’un point de vue fiscal (pour le paiement de la TVA) et plus particulièrement d’un point de vue des échanges intra-communautaires, le Code général des Impôts indique que les véhicules automobiles et plus largement les véhicules terrestres à moteur sont considérés comme neufs lorsque leur livraison est effectuée moins de six mois après la date de première mise en service ou s’ils ont parcouru moins de 6 000 kilomètres.

Mais pour le SIV (système d’immatriculation des véhicules) : si le véhicule est déjà immatriculé à l’étranger, il est d’occasion (même s’il a – de 6 000 kms ou – de 6 mois). Si le véhicule n’est PAS déjà immatriculé à l’étranger, il est neuf.

 

Véhicules neufs JAMAIS immatriculés (importés) :

Pour les véhicules neufs (jamais immatriculés à l’étranger) en provenance d’un autre pays européen, le e-coc (certificat de conformité électronique) n’est pas renseigné automatiquement dans la base SIV. De ce fait un blocage peut survenir au moment de son immatriculation dans votre interface SIV (clé web ou MISIV).

Dans ce cas, l’immatriculation peut se faire de deux manières :

  • Soit acheter le e-coc auprès du constructeur du véhicule afin que celui-ci le renseigne dans la base SIV et que vous puissiez immatriculer directement le véhicule dans votre interface.
    • La FNA se rapproche des constructeurs afin d’obtenir des renseignements concernant le cout du e-coc, le mode d’accès pour l’acheter et le délai pour l’obtenir (nous n’avons toujours pas obtenu d’informations à ce jour).
  • Soit saisir l’immatriculation du véhicule dans l’ANTS avec le COC papier et les justificatifs habituels. Cela engendre un délai de traitement du dossier plus long mais cela reste surement moins couteux que l’achat d’un e-coc auprès du constructeur (coût supplémentaire éventuel : W provisoire).

 

Véhicules d’occasion DEJA immatriculés à l’étranger :

Pour les véhicules d’occasion importés (déjà immatriculés à l’étranger), la base SIV n’est pour le moment pas capable de reconnaitre automatiquement les données WLTP du véhicule.

Si vous ne disposez pas de PIVO, vous réalisez les démarches dans l’ANTS (rien ne change).

Si vous disposez de PIVO (dispense de quitus fiscal) vous pouvez immatriculer les VO importés via votre interface :

  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois avant le 1er mars 2020, vous indiquez le numéro de série du véhicule et pouvez l’immatriculer selon son taux de CO2 NEDC.
  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois après le 1er mars 2020, vous devez impérativement indiquer manuellement son taux de CO2 WLTP COMBINÉ.

Attention : Afin de ne pas engager votre responsabilité et éviter de perdre votre habilitation et votre agrément, veillez à être rigoureux dans la saisine du taux de CO2.

 

2. La taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM ou « malus au poids ») :

 

La taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM) est dû sur le premier certificat d’immatriculation délivré en France dès lors que le véhicule a fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger à compter du 1er janvier 2022. Il s’applique pour un véhicule particulier lourd acheté ou loué neuf en France, ou acheté à l’étranger et immatriculé pour la 1ère fois en France, ou ayant subi une transformation lui faisant répondre pour la première fois à la définition d’un véhicule de tourisme (voir ci-dessous « véhicule transformé en véhicule de tourisme »).

La masse en ordre de marche, correspond à la « masse du véhicule en service avec carrosserie et dispositif d’attelage en cas de véhicule tracteur de catégorie autre que M1 (en kg) ». Elle se trouve au point G. du certificat d’immatriculation.

Cette taxe n’est pas applicable aux véhicules immatriculés pour la première fois (en France ou à l’étranger) avant le 1er janvier 2022.

N’hésitez pas à utiliser le simulateur de l’administration vous permettant d’évaluer le montant du malus au poids selon votre situation :

https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/TaxeAuPoids

Qui est redevable du malus au poids ?

Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme (y compris pick-up 5 places et les camionnettes d’au moins 3 rangs de places assises), dont la masse du véhicule en service avec carrosserie (G) est supérieure à 1599 kg.

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids). 

Tarif applicable :

Le montant de la taxe sur la masse en ordre de marche est déterminé au moyen du barème de l’année de première immatriculation du véhicule.

Ce barème associe un tarif marginal à chaque fraction de la masse en ordre de marche.

Le montant est égal à la somme des produits de chaque fraction par le tarif marginal associé.

.

Taxe sur la masse en ordre de marche – barème en 2024-2025

Exemple :

Véhicule dont la masse en ordre de marche est de 1 850 kg.

Le montant de la taxe est : 10 x (1 799 – 1 600) + 15 x (1 850 – 1 800) = (10 x 199) + (15 x 50) = 1 990 + 750 = 2 740 €

La taxe sur la masse en ordre de marche est plafonnée en 2024-2025 à 70000 € en additionnant le malus CO2 et le malus au poids.

Ainsi si le malus CO2 pour un véhicule est de 70 000 €, la taxe sur la masse en ordre de marche ne s’applique pas.

Le barème de la TMOM pour 2026 est connu, cliquez ici : Barème TMOM 2026

 

Taxe sur la masse en ordre de marche – barème en 2022 et 2023

Exemple pour un véhicule de 2022 ou 2023 :

Véhicule dont la masse en ordre de marche est de 1 850 kg.

Le montant de la taxe est : 10 x (1 850 – 1 800) = 10 x 50 = 500 €

.

La taxe sur la masse en ordre de marche était plafonnée en 2022 à 40000 € en additionnant le malus CO2 et le malus au poids.

 

La réfaction applicable au malus CO2 et au malus au poids de 10 % par année d’ancienneté du véhicule, pour la 1ere immatriculation en France d’un véhicule d’un véhicule importé et/ou transformé, est remplacée à partir du 1er mars 2025 par un coefficient forfaitaire de décote qui varie en fonction de l’ancienneté du véhicule (nouvel article L. 421-7-2 du CIBS). Voir tableau ci-dessous.

Le montant de cette réduction se calcule désormais en fonction de l’ancienneté du véhicule en mois (arrondie à l’unité supérieure), calculée à partir de la date de la première immatriculation hors de France du véhicule concerné, selon le tableau ci-dessous :

Toutefois, le montant de la taxe est nul pour les véhicules dont la 1ere immatriculation (à l’étranger) est antérieure au 1er janvier 2015.

Vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » l’exposé des motifs concernant ce nouveau calcul de la réfaction.

Cette taxe n’est pas applicable aux véhicules immatriculés pour la première fois (en France ou à l’étranger) avant le 1er janvier 2022.

Quels sont les cas d’abattement ou d’exonération du malus au poids ?

  • Abattement pour les familles nombreuses (art. L. 421-81 du CIBS)

La minoration concerne les familles ayant au moins 3 enfants à charge (y compris les enfants placés en famille d’accueil), bénéficiaires des allocations familiales, qui acquièrent ou louent un véhicule de 5 places assises et plus. Elle consiste en une réduction de 200 kg par enfant à charge.

Elle ne s’applique qu’à un seul véhicule d’au moins 5 places par foyer. Cette limite est appréciée sur une période de deux ans, sauf dans des situations où le véhicule est devenu inutilisable par suite de l’un des évènements suivants :

    • Un accident, une catastrophe naturelle ou des intempéries;
    • Un vol ou une dégradation commise par un tiers;
    • Tout autre cas de force majeure.

 

Comment obtenir cet abattement ?

La taxe due doit tout d’abord être payée au moment de l’immatriculation du véhicule et le remboursement se fait ensuite sous la forme d’un remboursement d’impôt.

La demande de remboursement doit être faite avant le 31 décembre de la 2e année qui suit l’immatriculation à la trésorerie dont les coordonnées figurent sur l’avis d’imposition. Les documents à joindre sont :

  • Le document prouvant que le foyer est composé d’au moins 3 enfants (attestation de la Caf, livret de famille, attestation fiscale ….),
  • La demande de remboursement au moyen du formulaire de demande de remboursement de la taxe additionnelle,
  • La photocopie du (ou des) dernier(s) avis d’impôt sur le revenu,
  • La photocopie du certificat d’immatriculation délivré au nom du demandeur.
  • Si le véhicule est acheté avant la période de deux ans du précédent véhicule ayant bénéficier de la même aide, l’acquéreur doit également fournir la déclaration de sinistre (adressé à la compagnie d’assurance) ou tout autre document probant permettant d’attester que le véhicule nouveau est acquis en remplacement d’un véhicule rendu inutilisable.

 

 

  • Abattement pour les entreprises (art. L. 421-77 du CIBS)

L’abattement concerne les personnes morales qui acquièrent ou louent un véhicule d’au moins 8 places assises. Elle consiste en une réduction de 500 kg (au 01/01/2026, la réduction passera à 600 kg).

Pour obtenir cet abattement, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Abattement pour certains véhicules hybrides rechargeables (article L. 421-79 du CIBS)

Jusqu’au 31/12/2024, le malus sur le poids ne s’appliquait pas aux véhicules hybrides rechargeables de l’extérieur, dont l’autonomie en en mode tout électrique est supérieure à 50 km.

Cependant, depuis le 1er janvier 2025, cette exonération est supprimée et est remplacée par une minoration du malus au poids de 200 kg dans la limite de 15% du poids du véhicule, afin de prendre en compte le poids de la batterie. Autrement dit, les véhicules hybrides rechargeables dont l’autonomie en mode tout électrique est supérieure à 50 km seront soumis au malus au poids à partir de 1800 kg. 

 

  • Abattement pour les véhicules hybrides non rechargeables et les hybrides rechargeables dont l’autonomie est inférieure à 50 km en ville (art. L. 421-79-1 du CIBS) :

Pour les véhicules hybrides non rechargeables et les véhicules hybrides rechargeables dont l’autonomie est inférieure à 50 km en ville, la masse en ordre de marche fait l’objet d’un abattement de 100 kg.

〈 abattement à venir au 01/07/2026 : 600 kg pour les véhicules électriques – nouvel article L. 421-78-1 du CIBS 〉

〈 abattement à venir au 01/01/2027 : 100 kg pour les véhicules électriques dont la puissance max du moteur électrique est ≥ 30 kwatt 〉

 

  • Exonération pour les véhicules électriques et hydrogène (art. L. 421-78 du CIBS)

Le malus au poids ne s’applique pas sur les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, ou l’hydrogène, ou une combinaison des deux.

(Au 01/07/2026, l’exonération concernera les véhicules hydrogène ou les véhicules hydrogène/électricité ou les véhicules à faible empreinte carbone).

 

  • Exonération pour les véhicules des domaines skiables

Le malus au poids ne s’applique pas aux véhicules affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables. Les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée sont déterminées par décret : cliquez ici pour en savoir plus. L’exclusion est applicable sur la base d’une attestation sur l’honneur certifiant que ces conditions sont remplies.

 

  • Exonération pour les véhicules accessibles en fauteuil roulant (art. L- 421-76 du CIBS)

 

  • Exonération pour les personnes à mobilité réduite (art. L- 421-80 du CIBS)

Le malus au poids ne s’applique pas sur un véhicule acquis :

  • Par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ;
  • Ou par une personne ayant un enfant mineur ou à charge dans son foyer fiscal qui est titulaire de cette carte.
  • Ou par une personne titulaire d’une carte d’invalidité militaire

L’exonération ne peut concerner qu’un seul véhicule par bénéficiaire. Une photocopie de la carte d’invalidité doit être jointe à la demande de certificat d’immatriculation.

Pour obtenir cette exonération, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Exonération pour les véhicules des services d’incendie et de secours (art. L- 421-81-1 du CIBS)

Depuis le 1er janvier 2023, sont désormais exonérés les véhicules hors route exclusivement affectés aux besoins :

– Des services d’incendie et de secours (SDIS) pour la réalisation des missions de protection des personnes, des animaux, des biens et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes ;

– Des associations agréées aux opérations de secours (participation aux opérations de secours et à l’encadrement des bénévoles dans le cadre des actions de soutien aux populations, mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes, assurer des actions d’enseignement et de formation en matière de secourisme).

– Des services déconcentrés de l’Etat chargés de la forêt, de l’Office national des forêts, des services des collectivités territoriales et de leurs groupements, des associations syndicales dépendant du code forestier et des réserves communales de sécurité civile mentionnées au code de la sécurité intérieure, pour leurs missions opérationnelles de prévention, de surveillance et de lutte contre les incendies.

 

VEHICULE TRANFORMÉ EN VEHICULE DE TOURISME (VASP-DERIVP) 

 

Nouveauté applicable depuis le 1er juillet 2020 : Si, lorsqu’au moment de sa première immatriculation en France, un véhicule n’est pas un véhicule de tourisme (VASP-DERIV VP) ou est un véhicule de tourisme exonéré (accessible en fauteuil roulant), le malus (CO2 et au poids) s’applique lors de l’immatriculation consécutive à la première modification de ses caractéristiques techniques le faisant répondre à la définition d’un véhicule de tourisme ou lui faisant perdre le bénéfice de cette exonération.

 

Pour ces véhicules, deux situations sont à distinguer :

  • Soit le véhicule a été immatriculé pour la 1ère fois avant le 1er juillet 2020. Dans ce cas, sur son certificat d’immatriculation, ont été inscrites ses émissions NEDC ou NEDC corrélé. À l’occasion de sa transformation, il sera donc taxé au moyen du barème NEDC qui était en vigueur à sa date de 1ère mise en circulation.
  • Soit le véhicule a été immatriculé pour la 1ère fois à compter du 1er juillet 2020. Dans ce cas, sur son certificat d’immatriculation, ont été inscrites ses émissions WLTP. À l’occasion de leur transformation, ils seront donc taxés au moyen du barème WLTP

 

Dans tous les cas, le coefficient forfaitaire de décote qui varie en fonction de l’ancienneté du véhicule est applicable.

Exemple : Un véhicule a été immatriculé pour la première fois en France en véhicule de société DERIV VP (sans siège à l’arrière). Aucun malus écologique n’a été appliqué sur son certificat d’immatriculation en France. Si des sièges lui sont ajoutés, lui faisant répondre à la définition d’un véhicule de tourisme (VP), le malus écologique sera appliqué dès la modification du certificat d’immatriculation du véhicule.

Pour rappel, lorsqu’il y a modification des caractéristiques du véhicule, le certificat d’immatriculation doit impérativement être modifié.

 

Vigilance : Si vous achetez des véhicules de société (ou si vous en avez déjà en stock) dans le but de les transformer et de les revendre en tant que véhicule de tourisme, vos acheteurs devront s’acquitter du malus automobile au moment de l’immatriculation. Conformément à votre obligation de conseil, vous devez les informer de l’application de cette taxe.

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Un nouvel arrêté du 24 janvier 2025 a modifié certaines dispositions de l’arrêté du 23 octobre 2023 relatif au contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur. Entrées en vigueur le 30 janvier 2025, ces modifications portent sur la date d’application des céléromètres et introduisent la possibilité de mutualiser ce matériel entre plusieurs installations de contrôle.

Principaux changements apportés par l’arrêté du 24 janvier 2025 :

  1. Report de l’entrée en application des dispositifs de mesure de la vitesse : L’implémentation des céléromètres est reportée au 1er mars 2026. Les centres de contrôle devront être équipés de ces dispositifs et les utiliser à compter de cette date, remplaçant ainsi l’échéance initiale du 1er juin 2025.
  2. Mutualisation des équipements : Le texte autorise désormais le partage des céléromètres entre plusieurs installations de contrôle.
  3. Modalités de suivi et de partage du dispositif de contrôle de la vitesse :
    • Le texte précise les modalités de partage des dispositifs de contrôle de la vitesse entre plusieurs centres de contrôle ;
    • Le centre responsable doit être identifié et doit assurer l’étalonnage, la maintenance et l’entretien des équipements partagés, et tenir à jour une liste des installations concernées par ce partage ;
    • Ce dernier transmet les informations relatives aux modalités de partage de l’appareil, ainsi que la disponibilité des équipements, aux centres partageant le matériel ;
    • Ces informations et la liste des installations doivent être conservées et présentes dans chaque centre utilisant le dispositif.
  4. Demande d’agrément pour les centres rattachés à un réseau :
    Lors des demandes d’agrément, les centres rattachés à un réseau doivent désormais détailler les modalités de partage des dispositifs de contrôle de la vitesse dans leur cahier des charges. Pour chaque équipement, les informations suivantes doivent être précisées : marque, type, numéro de série, date d’installation et, le cas échéant, conformité au cahier des charges. Si un centre partage son dispositif de contrôle de la vitesse, il doit spécifier quel centre est responsable des opérations d’étalonnage, de maintenance et d’entretien.

Vous trouvez dans la rubrique « Documents complémentaires » ci-dessous l’arrêté modificatif ainsi que la version consolidée de l’arrêté de 2023.

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.

L’entretien d’évaluation

On parle souvent de la mise en place d’un entretien d’évaluation dans l’entreprise.

Sachez qu’il ne s’agit que d’un outil de gestion RH qui permet à l’employeur d’évaluer le travail des salariés, de  faire le bilan de l’année écoulée et de définir les objectifs de l’année à venir. Il n’est en aucun cas obligatoire à la différence de l’entretien professionnel qui permet à l’employeur d’évaluer les compétences professionnelles des salariés.

La loi n’impose pas ce type d’entretien, c’est à vous de décider si vous considérez que ce dispositif est utile en terme de gestion RH.

Comment mettre en place l’entretien d’évaluation ?

  • Si vous avez un Comité social et économique, il va de soit que vous devez impérativement le consulter.
  • Concernant les salariés

Il doivent être informés et ce, avant toute mise en place du dispositif, des méthodes et techniques d’évaluation professionnelles qui seront utilisées – Article L 1222-3 du Code du travail.

Il faut également informer les salariés avant de collecter des informations les concernant personnellement – Article L 1222- 4 du Code du travail.

Nous ne pouvons que vous conseiller de faire une information écrite aux salariés sous forme de note de service par exemple, ou individuellement à chaque salarié. Ce défaut d’information, pourrait permettre à  un salarié de ne pas se soumettre à l’entretien d’évaluation sans pouvoir lui reprocher.

Le dispositif doit concerner tous les salariés de votre entreprise. Les méthodes et techniques d’évaluation utilisées doivent être pertinentes au regard de la finalité poursuivie, elles doivent être objectives et transparentes.

Tenue de l’entretien

On emploie souvent le terme d’entretien annuel d’évaluation, dans les faits ce sera à vous de déterminer la périodicité de l’entretien (année civile, au regard de la date d’entrée du salarié dans l’entreprise, tous les 6 mois …).

Généralement, l’entretien est mené par le responsable hiérarchique direct, le salarié est informé à l’avance et par tous moyens de la tenue de l’entretien (date, lieu et heure), ce sera l’occasion pour le salarié de se préparer à l’entretien en amont. Cela peut se faire sous forme de convocation.

Vous devrez communiquer au salarié au cours de l’entretien :

  • Les modalités et finalités de l’évaluation ;
  • Les objectifs à atteindre ; la fixation des objectifs donne lieu à un échange avec le salarié et si nécessaire vous pouvez faire des points d’étape pour potentiellement ajuster les objectifs fixés.
  • Les moyens permettant de les atteindre.

Le but de l’entretien est d’apprécier, sur la base d’éléments objectifs et transparents, les performances du salarié sur la période de travail passée. Il s’agit d’un échange avec le salarié relatif au poste occupé afin d’évaluer ses points forts, de dégager des axes de progrès, d’identifier de potentielles lacunes et les rectifier, proposer un accompagnement au salarié … Cela permet également de renforcer la motivation du salarié et améliorer sa performance.

L’entretien n’a qu’un seul but : apprécier les aptitudes professionnelles du salarié. Par conséquent, il vous est interdit de demander des informations relative à la vie privée du salarié comme son état de santé, son appartenance syndicale, son orientation sexuelle, son origine …

Il s’agit d’un entretien d’échange, à vous de laisser votre salarié s’exprimer, sur ce qu’il ressent ou veut vous faire savoir.

L’entretien est souvent l’occasion pour le salarié d’évoquer une augmentation de salaire au regard du travail fourni.

Trame d’entretien annuel d’évaluation

Pour mener à bien l’entretien le responsable se dote d’un support d’entretien annuel d’évaluation qu’il remplit au cours de l’échange ou après – Trame entretien annuel d’évaluation

Le manager fait un état des lieux du travail du salarié sur l’année écoulée en présentant les points forts et les points faibles quitte à élaborer un plan pour que le salarié puisse acquérir des compétences supplémentaires.

Des données personnelles peuvent être collectées dans le cadre de l’évaluation à condition que cela ait été porté à la connaissance du salarié. Si ces données personnelles sont enregistrées dans un fichier informatique, elles relèvent de la RGPD.

Le salarié peut il être assisté au cours de l’entretien et peut il refuser d’être évalué ?

Le salarié ne peut être assisté pendant l’entretien, mené exclusivement par son supérieur hiérarchique.

Il n’est par ailleurs, pas en droit de refuser d’être évalué si il a été préalablement à l’entretien, informé des méthodes et techniques d’évaluation professionnelles utilisées dans l’entreprise et que celles ci soient conformes au besoin de l’entretien. Ce refus pourrait justifier une sanction.

Le compte rendu d’évaluation de l’entretien

C’est un document essentiel qui résume les discussions, les évaluations et les potentielles décisions prises. Il doit être remis au salarié une fois rempli et signé par les deux parties. Notez que le salarié peut refuser de le signer cela n’a pas d’incidence.

Au vu des éléments contenus dans le compte rendu, l’employeur peut s’en servir pour prendre certaines décisions : une augmentation de salaire, une évolution professionnelle (promotion par exemple) …

Mais il peut également mettre en avant les mauvais résultats du salarié, qu’il faut chercher à comprendre, quitte à modifier à la baisse les objectifs. Le compte rendu peut être un appui pour justifier une sanction si vous avez en plus des éléments objectifs à présenter.

Le salarié quant à lui peut contester le compte rendu de son entretien devant le conseil de prud’hommes.

Questions types que l’on retrouve au cours d’un entretien

  • Comment évaluez vous votre propre performance l’année X ?
  • Vos principales réussites ?
  • Quels projets désirez vous mettre en avant ?
  • Vos défis pour cette nouvelle année ?
  • Quelles nouvelles compétences avez vous développées ?
  • Quelles compétences voulez vous développer ?
  • Vos pistes d’amélioration ?
  • Vos objectifs à long terme ?

 

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Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

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Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Charges sociales année 2025

La loi de financement de la sécurité sociale parue au JO du 28 février 2025 est applicable depuis le 1er mars 2025, mais nombreuses sont les mesures qui s’appliquent à partir du 1er janvier 2025. Elle comporte de nombreux changements dont : la  refonte des réductions de charges sur les bas salaires, l’intégration de la prime de partage de la valeur dans l’assiette de calcul des allègements généraux de cotisations patronales,  la limitation des exonérations sociales pour les nouveaux contrats d’apprentissage.

Le BOSS a effectué sa première mise à jour dédiée aux allègements généraux pour prendre en compte la réforme issue de la LFSS 2025.

  • Définition des charges sociales

Elles sont l’ensemble des cotisations et contributions sociales ainsi que certaines taxes retenues sur les salaires. Qu’elles soient patronales et/ou salariales, elles servent à financer la protection sociale des salariés.

Pour les salariés

Côté salariés, plusieurs prélèvements sociaux : la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) destinés au financement de la sécurité sociale, les cotisations retraite complémentaire, assurance vieillesse, et APEC sous conditions.

Pour la cotisation maladie, supprimée depuis 2018, elle perdure pour les salariés des départements du Haut et Bas Rhin et de la Moselle.

Côté employeur

  • Cotisations maladie ; 
  • Cotisations d’allocations familiales pour le financement de la branche famille de la sécurité sociale, et notamment les prestations d’allocations versées par la CAF (Caisse allocation familiale) ;

Pour rappel, concernant ces deux cotisations patronales le principe était le suivante : le taux de cotisations patronales maladie était réduit à 7 % ou 13 % lorsque la rémunération annuelle du salarié ne dépassait pas 2,5 fois le SMIC annuel. Il en était de même pour le taux de cotisations d’allocations familiales qui était réduit à 3,45 % ou 5,25 % si la rémunération annuelle du salarié ne dépassait pas 3,5 fois le SMIC  annuel.

Ces taux réduits de cotisation maladie et d’allocations familiales ne sont plus revalorisés depuis le 1er janvier 2024, soit 11,52 €, avec un niveau plancher garanti. Le plafond de salaire ouvrant droit aux réductions de taux est dissocié de l’évolution du SMIC. 

Par ailleurs, le montant de la rémunération maximale permettant de bénéficier des réductions de taux de cotisations patronales maladie et allocations familiales, est fixé en euros (et non plus en multiple du SMIC) et par décret.

Bénéficiait de la réduction de taux, les revenus qui n’excédaient pas un montant fixé par décret et qui ne pouvait pas être inférieur au montant plancher de 2,5 SMIC (pour la maladie) et de 3,5 SMIC (pour les allocations familiales).

Les cotisations dues au titre des périodes d’emploi courant à compter du 1er janvier 2024, étaient calculées sur la base du taux du SMIC applicable au 31 décembre 2023 soit 11,52 €.

Par ailleurs, dans tous les cas, ce montant ne pourra pas être inférieur à 2 SMIC de l’année en cours.

NOUVEAUTES applicables au 1er janvier 2025  

La loi de financement de la Sécurité sociale 2025, modifie les dispositifs d’allègements généraux de cotisations patronales.

A ce jour, il existe 3 allègements généraux de cotisations patronales :

  • réduction de taux sur la cotisation patronale d’assurance maladie : 7 % au lieu de 13 % ;
  • réduction de taux sur la cotisation patronale d’allocations familiales : 3,45 % au lieu de 5,25 % ;
  • réduction générale de cotisations patronales (RGCP).

La LFSS en son article 18, prévoit une fusion sur 2025 et 2026 des allègements généraux de cotisations patronales.

 

1) Cas général

La LFSS prévoit une réduction des plafonds d’éligibilité concernant la réduction du taux de cotisation patronale d’assurance maladie avec un taux de 7% au lieu de 13% et du taux de la cotisation patronale d’allocations familiales avec un taux de 3,45% au lieu de 5,25%.

Pour 2025, adaptation  des dispositifs – Décret n° 2025-318 du 4 avril 2025 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales

Pour les cotisations et contributions dues au titre des périodes d’activité courant  à compter du 1er janvier 2025, la LFSS 2025 a modifié les articles du code de la sécurité sociale et les plafonds d’application de la réduction des taux qui sont désormais les suivants :

  • Baisse du taux de la cotisation patronale d’assurance maladie des salariés dont la rémunération ne dépasse pas 2,25 SMIC (vs. 2,5 SMIC) ;
  • Baisse du taux de la cotisation patronale d’allocations familiales des salariés dont la rémunération n’excède pas 3,3 SMIC (vs 3,5 SMIC).

Ces nouveaux plafonds sont calculés en fonction du SMIC au 1er janvier 2025 soit 11,88 € de l’heure (hors Mayotte). 

En conséquence, pour un salarié à temps plein , présent tout le mois, les seuils sont :

  • 4 054,14 € – Tx de cotisation maladie : 1 801,84 *2,25 ;
  • 5 946,07 € – Tx de la cotisation allocations familiales : 1 801,84*3,3

TOLERANCE appliquée pour les salariés sortis en janvier et février 2025.

Dans l’attente de la parution de la LFSS 2025, certains employeurs ont appliquer les anciens paramètres, soit 2,5 SMIC pour la cotisation maladie et 3,5 SMIC pour la cotisation allocations familiales, cela nécessite une régularisation.

NOTEZ que par tolérance, l’administration considère qu’il n’y a pas lieu de revenir sur les payes des salariés dont le contrat de travail a pris fin avant le 1er mars 2025. Les concernant, il est possible d’en rester aux anciens plafonds plus favorables. 

Concernant la réduction générale des cotisations patronales – RGCP 2025, nous sommes dans l’attente du décret qui fixera la fraction de cotisation AT/MP comprise en 2025 dans le périmètre de la RGCP. Nous sommes également dans l’attente des arrêtés de tarification de la cotisation AT/MP. Pour rappel, 2025 a débuté sur la base des paramètres 2024.

 

2) En  2026 : reconfiguration de la RGPC (attente de décret) et suppression des mécanismes de réduction de taux sur les cotisations patronales maladie et allocations familiales. 

Le mécanisme de réduction de taux sur les cotisations patronales maladie et allocations familiales sera supprimé pour la période d’emploi à compter du 1er janvier 2026 pour être remplacé par un dispositif de réduction dégressive unique mis en place pour les rémunérations jusqu’à 3 SMIC, avec la possibilité d’ajuster par voie réglementaire le coefficient des exonérations.

  • Les cotisations accidents du travail : pour le financement de la  branche AT/MP de l’Assurance maladie ;
  • Les cotisations retraite complémentaire ;
  • CSA (contribution solidarité autonomie) : pour le financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, en faveur des personnes handicapées et âgées ;
  • Fnal (fond national d’aide au logement) : destiné au financement de l’aide au logement (branche famille de la sécurité sociale) ;
  • Cotisation AGS : finance le régime de garantie des salaires en cas de défaillance de l’employeur (procédure collective, faillite…) ;

NOTEZ que la cotisation AGS est passée à 0.25 % depuis le 1er juillet 2024, toujours en vigueur. 

  • Le versement mobilité (ex versement transport) : contribution locale au financement des transports publics ;
  • Le forfait social.

Taux à 8 % pour : les contributions des employeurs destinées au financement des prestations complémentaires de prévoyance versées au bénéfice de leurs salariés, anciens salariés et de leurs ayants droit ;

Depuis le  1er janvier 2019, le forfait social est supprimé sur les primes de participation pour les entreprises qui ne sont pas tenues de mettre en place un accord de participation (entreprise et unité économique et sociale de moins de 50 salariés).

Taux à  10 % pour : depuis le 1er janvier 2019, dans les entreprises employant au moins 50 salariés, l’abondement de l’employeur sur la contribution des salariés à l’acquisition de titres de l’entreprise ou d’une entreprise liée est soumis au forfait social de 10 % (vs. 20 %), il est également applicable au versement unilatéral de l’employeur destiné à l’acquisition de titres de l’entreprise ou d’une entreprise liée, sous  conditions ;

Taux à  10 % pour certains versements : alimentation d’un PERCO, et pour entreprise soumise à participation en cas d’affectation à un PERE ;

Taux à  20 % concerne les rémunérations ou gains qui répondent, cumulativement, aux deux critères suivants : ils sont exclus de la base de calcul des cotisations de Sécurité sociale et sont soumis à la contribution sociale généralisée (CSG).

  • La contribution au dialogue social, destinée à alimenter le fonds de financement des organisations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés ;

L’employeur est aussi assujetti, selon sa situation à certaines taxes :

  • Taxe sur les salaires : due sur la totalité du salaire par les employeurs non soumis à la TVA sur la totalité de leur chiffre d’affaires ;
  • Taxe construction ;
  • La CUPFA (contribution unique à la formation et à l’alternance).

 

Merci de cliquer sur le lien suivant Tableau-des-cotisations-sociales-en-2025 afin de prendre connaissance des taux actualisés.

 

  • La prime de partage de la valeur – PPV

La LFSS instaure la prise en compte de la prime de partage de la valeur tant au niveau de la formule de calcul du coefficient que de l’assiette de la réduction. Elle laisse le choix au gouvernement de fixer le taux du SMIC à retenir dans la formule de calcul du coefficient par décret à une valeur comprise entre le SMIC au 1er janvier 2024 et le SMIC en cours. Cela concerne également les montants de PPV exonérés de cotisations.

Cette nouveauté est défavorable aux employeurs étant donné que certains salariés seront au dessus du plafond faisant perdre à l’employeur le bénéficie de la réduction générale.

Par conséquent, pour les cotisations et contributions dues au titre des périodes d’activité courant à compter du 1er janvier 2025, les PPV sont intégrées aux revenus d’activité pris en compte à la fois :

– pour le plafond d’éligibilité à l’allégement ;
– pour le calcul du coefficient de réduction ;
– pour la rémunération à laquelle il s’applique.

Le coefficient (C) de calcul de la réduction générale est désormais déterminé selon la formule suivante, avec T correspondant à la somme des taux des cotisations et contributions éligibles à la réduction, la cotisation d’accidents du travail étant prise en compte à hauteur d’un certain montant :
C = T / 0,6 × [(1,6 × Smic annuel / (rémunération annuelle brute soumise à cotisations + PPV)) − 1]

La mise à jour du BOSS relative à la fiche « épargne salariale » du 12 mars 2025 apporte plusieurs précisions : Epargne salariale – BOSS

  • Les PPV à intégrer dans le calcul de la RGCP sont celles versées aux salariés et celles affectées sur un plan d’épargne (PEE, PEI, PERCO, PERE-CO, PERE-OB) ;
  • La prise en compte des PPV dans les calculs liés à la RGCP s’applique au 1er janvier 2025 mais comme la RGCP est annuelle il faudra tenir compte des PPV versées début 2025 au niveau de la régulation de la réduction.

Le BOSS précise que la prise en compte des PPV au niveau de la rémunération utilisée pour calculer le coefficient et de la rémunération à la quelle est appliquée le coefficient, ne vaut pas pour les salariés dont le contrat de travail a pris fin avant le 1er mars 2025.

  • La RGCP est le seul allégement dont le calcul doit tenir compte de la PPV.

Rémunération des apprentis

L’article 23 de la loi de financement de la Sécurité sociale baisse le seuil d’exonération de cotisations sociales (CSG et CRDS) sur la  rémunération des apprentis.

Pour rappel, les apprentis bénéficiaient d’un régime social et fiscal incitatif, leur rémunération était :

  • Totalement exonérée de CSG et de CRDS,
  • Partiellement exonéré de cotisations sociales jusqu’à 79 % du SMIC

À partir du 1er mars 2025, ce seuil est abaissé à 50 % du SMIC pour les contrats nouvellement signés.

Désormais, la rémunération versée à l’apprenti est assujettie à CSG et CRDS pour sa part excédant 50 % de la valeur du SMIC, et le plafond d’exonération de la rémunération versée à l’apprenti est abaissé de 79 % à 50 % du SMIC applicable durant le mois considéré, et ce, pour les apprentis embauchés à compter du 1er mars 2025.

Cette exonération concerne les « cotisations salariales d’origine légale et conventionnelle », soit, les cotisations salariales d’assurance vieillesse et de retraite complémentaire. Elle ne couvre pas les cotisations salariales dues au titre de la prévoyance ou de la complémentaire santé ou encore, si l’apprenti a le statut de cadre, la cotisation Apec.

Comme l’assiette de la taxe sur les salaires est en principe alignée sur celle de la CSG, cela a pour conséquence de créer une nouvelle exception à cet alignement pour les rémunérations versées aux apprentis par les entreprises employant au plus 10 salariés, pour lesquelles l’article 231 bis I, 1 du CGI prévoit une exonération spécifique de taxe sur les salaires.
Les rémunérations désormais assujetties à la CSG et à la CRDS au-delà du seuil de 50 % du Smic seront donc toujours totalement exonérées de taxe sur les salaires pour les entreprises employant au plus 10 salariés.

Plafond sécurité sociale 2025

L’Arrêté du 19 décembre 2024 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2025 publié au JO du 29 décembre 2024, confirme l’augmentation  de 1,6 % au 1er janvier 2025 du plafond de la sécurité sociale. 

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2025, le plafond mensuel de la sécurité sociale qui pour rappel est une valeur « étalon » en paie, est fixé à 3 925 € (3 864 € en 2024), soit une augmentation de 1,6 % : 

  • Plafond annuel SS : 47 100 €
  • Plafond trimestriel : 11 775 €
  • Plafond mensuelle : 3 925 €
  • Plafond par Semaine : 906 €
  • Plafond journalier : 216 €
  • Plafond horaire : 29 €

Pour les salariés présents pendant toute l’année 2025, c’est le plafond annuel qui servira de régularisation de cotisations soit 47 100 €.

Réduction générale des cotisations patronales –  Ex réduction  FILLON 

La réduction générale des cotisations patronales est la baisse de charges pour les salaires ne dépassant pas un certain montant du SMIC.

Jusqu’à la loi de financement de la sécurité sociale 2025, le plafond de rémunération ouvrant droit à la réduction générale était fixé par la loi par l’article L 241-13 du code de la sécurité sociale. Cet article a été modifié pour y supprimer le plafond de rémunération  qui désormais est fixé par décret. Décret n° 2025-318 du 4 avril 2025 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales

Au 1er janvier 2025, le plafond au-delà duquel les rémunérations n’ouvrent pas droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 x Smic brut mensuel : soit rémunérations annuelles supérieures à 34 595,28 € (2 882,94 *12).

En conséquence, ce plafond n’évoluera pas au cours de l’année même si le SMIC augmente (le décret supprime cette évolution).

La réduction générale des cotisations patronales s’applique :

  • Aux salariés dont la rémunération est inférieure à 1,6 fois le Smic relevant obligatoirement du régime d’assurance chômage ;
  • Ou ceux dont l’emploi ouvre droit à l’allocation d’assurance chômage quelles que soient la nature et la forme du contrat de travail.

Cependant, certains salariés en sont exclus, notamment les mandataires sociaux (sauf s’ils cumulent leur mandat social avec un contrat de travail et qu’ils relèvent de l’assurance chômage).

Pour les salariés travaillant à temps partiel, le montant du Smic doit être corrigé en fonction de la durée de travail ou de la durée équivalente inscrite dans le contrat de travail pour la période qui correspond à la durée légale du travail.

Calcul du coefficient de réduction 

Le Décret n° 2025-318 du 4 avril 2025 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales modifie les paramètres T du calcul de la réduction Fillon : à compter du 1er mai 2025, la réduction générale s’impute sur les cotisations dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles dans la limite de 0,50 % du salaire (vs 0,46 %). Quant aux cotisations d’assurance chômage elle diminuent à compter du 1er mai : elles passent de 4,05 % à 4%.

Par conséquent, les valeurs : « 0,3194 » et « 0,3234 » sont remplacées respectivement par les valeurs : « 0,3193 » et « 0,3233 ».

Le taux de réduction, varie selon l’effectif de l’entreprise.

Valeur maximale du coefficient de réduction en 2025 en fonction de l’effectif
Nombre de salariés Taux FNAL applicable A partir du 1er mai 2025
Moins de 50 0,10% 0,3193
50 et plus 0,50 % 0,3233

Réduction des cotisations = rémunération annuelle brute du salarié * valeur du coefficient de réduction.

Le coefficient est déterminé selon la formule suivante :  (T/0,6) x [1,6 x (SMIC annuel / rémunération annuelle brute) -1]

Pour les rémunérations versées à compter du 1er mai 2025, le coefficient de réduction s’obtient par la formule suivante :

  • Moins de 50 salariés : coefficient = Taux de réduction (0,3193/0,6) x [1,6 x (SMIC  annuel brut  € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1]
  • À partir de 50 salariés : coefficient = Taux de réduction (0,3233/0,6) x [1,6 x (SMIC annuel brut € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

Le résultat obtenu par application de cette formule est arrondi à 4 décimales, au dix-millième le plus proche.

Réduction = totalité de la rémunération brute annuelle x valeur du coefficient déterminé sur l’année

Calcul mensuel : la réduction est en général calculée chaque mois par anticipation puis fait l’objet d’une régularisation. Elle est alors égale au produit de la rémunération mensuelle par le coefficient calculé selon les modalités exposées ci-dessus, le montant du Smic à prendre en compte étant le Smic mensuel.

Le calcul étant annuel, au regard du changement de coefficient en cours d’année, des régularisations seront peut être nécessaires selon le mode de calcul fourni par l’administration pour l’articulation des 2 périodes. Le BOSS a apporté les précisions suivantes : 2  méthodes sont admises

1ere méthode : découper l’année en 2 périodes

Lorsque les taux et contributions évoluent en cours d’année et que la valeur de T est ajustée en conséquence, l’administration considère que la réduction afférente à chacune des périodes doit se calculer comme s’il s’agissait de contrat différents, et retenant pour chaque période la valeur T applicable à chacune d’entre elles.

Les calculs de la 1er et 2d périodes sont à titre définitif et ne font pas l’objet d’une régularisation entre eux. Chaque période est régularisée de façon autonome.

2de méthode : uniquement pour 2025 – calcul annualisé avec un paramètre T en moyenne pondérée

Par tolérance en 2025 uniquement, pour prendre en compte l’évolution du paramètre T au 1er mai 2025, il est admis cette année de calculer la RGCP annuelle en tenant compte de la moyenne pondérée des 2 valeur du paramètre T (avant et après le 1er mai 2025).

Il est donc possible, de calculer le montant annuel de la RGCP en retenant T1 comme étant la valeur du paramètre T applicable jusqu’au 30 avril 2025 et T2 celle applicalbe à partir de mai 2025.

Imputation sur les cotisations et contributions

Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

  • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base ;
  • Contribution au Fonds national d’aide au logement (FNAL) ;
  • Cotisations d’allocations familiales ;
  • Contribution solidarité autonomie (CSA) ;
  • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires – Agirc-Arrco ;
  • Contribution patronale d’assurance chômage.

Lorsque le montant de la réduction est supérieur au montant des cotisations et contributions, la réduction est également appliquée sur les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles dans la limite de 0,50 % de la rémunération au 1er mai 2025.

La réduction Fillon ne peut pas dépasser le montant des cotisations effectivement dues.

L’URSSAF propose un simulateur de calcul de réduction des cotisations patronales : simulateur de la réduction 

Le régime social de l’indemnité de rupture conventionnelle

Depuis le 1er septembre 2023, un nouveau régime social unique s’applique issu de la loi du 14 avril 2023, mais il manquait de clarté.

La règle était la suivante : l’indemnité de RC est exonérée de cotisations sur la part  non imposable, dans la limite du 2 PASS, mais pour un salarié en droit de bénéficier d’une pension de retraite, l’indemnité est imposable en totalité, se posait un problème d’interprétation.

La LFSS 2024 lève l’ambiguïté tout en s’alignant sur la mise à jour du BOSS du 28 novembre 2023.

Désormais, les indemnités de RC sont exonérées de cotisations et de CSG/CRDS dans la limite de deux PASS, y compris quand elles sont imposables, à hauteur du montant le plus élevé entre soit le minimum légal ou conventionnel de l’indemnité de licenciement, soit 50 % de l’indemnité ou 2 fois la rémunération annuelle brute du salarié sur l’année civile précédant la rupture.

Le régime fiscal est quant à lui différencié : l’indemnité est exonérée d’impôt (dans les limites prévues par la  législation), mais pas pour les salariés en droit de bénéficier d’une pension de retraite.

Contributions à la formation professionnelle et taxe d’apprentissage

Depuis le 1er janvier 2022, la déclaration et le paiement de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUPFA) est transférée à l’Urssaf, qui devient votre interlocuteur unique pour tout ce qui concerne le calcul de vos déclarations et leur paiement. Jusqu’à fin 2021, elles étaient recouvrées par OPCO Mobilités.

Désormais, la déclaration se fait via la DSN, selon une périodicité mensuelle (CFP, CPF-CDD, TA part principale) ou annuelle (TA solde et CSA).

Notez que les mutuelles et organismes mutualistes sont désormais soumis à la taxe d’apprentissage depuis le 16 février 2025 (entrée en vigueur de la loi de finances n° 2025-127 du 14 février 2025).

Les composantes de la CUPFA 

  • La contribution à la formation professionnelle (CFP) – articles L 6331- 1 et 3 du code du travail :

– entreprises de moins de 11 salariés : taux  à 0,55 % sur la totalité de la rémunération ;

– entreprises de 11 salariés et plus : taux à 1% sur la totalité de la rémunération.

Les rémunérations des apprentis sont exonérées de contribution pour les employeurs relevant du régime des moins de 11 salariés – c. trav. art. L. 6331-1.

  • La contribution dédiée au financement du compte personnel formation des salariés en CDD (1 % CPF – CDD) qui remplace le 1% CIF-CDD – Article L 6131-1-4 du CT : son montant correspond à 1 % des rémunérations versées aux salariés en CDD pendant le mois considéré.

Sont exclus de l’assiette de cette contribution les revenus versés dans le cadre :  CUI – CAE (contrats aidés), contrats d’apprentissage et de professionnalisation, CDD saisonniers, CDD d’usage avec intermittents du spectacle, CDD avec sportifs et entraineurs professionnels.

2 cas d’exonérations sont supprimés depuis le 1er janvier 2022 : CDD suivi d’un CDI, contrats conclus avec des jeunes pendant leur cursus scolaire/universitaire, donnent lieu au versement du 1 % CPF – CDD.

  • La taxe d’apprentissage – articles L 6241-2 et L 6241-1-1 du CT : taux fixé à 0,68 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle taux unique perçue par l’URSSAF), qui se décompose de la manière suivante :

part principale de la TA : taux à 0,59 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle) pour le financement du l’apprentissage et recouvrée par l’Urssaf ;

solde de la TA : taux à 0,09 % de la masse salariale pour financer des formations initiales technologiques et professionnelles. Il est versé annuellement à l’Urssaf.

Notez le : la taxe d’apprentissage est en principe due par toutes les entreprises qui emploient des salariés. Mais les entreprises qui emploient un ou plusieurs apprentis peuvent bénéficier d’une exonération (article 1599 ter A, 3-1° du CGI). 

Par conséquent : l’exonération de taxe d’apprentissage s’applique ainsi aux entreprises :

  • dont la masse salariale n’excède pas 6 fois le montant du SMIC mensuel (lors du mois précédent le mois de l’exonération) ;
  • et qui emploient au moins un apprenti avec un contrat d’apprentissage.

Versement 

Depuis le 1er janvier 2022, le transfert de la collecte de la CUPFA se fait  auprès de l’URSSAF.

  • Mensuellement pour la CFP et la part principale de la TA : la déclaration et le règlement sont fait mensuellement en DSN selon les mêmes modalités que les cotisations sociales.
  • Annuellement pour le solde de la TA et les dépenses libératoires : 

le solde de la TA = versement annuel unique à l’URSSAF l’année suivant le versement de la part principale.

Pour la masse salariale 2024 : solde à déclarer sur DSN d’avril 25 et exigible les 5 ou 15 mai 25 selon taille de l’entreprise. Les fonds sont affectés par la caisse des dépôts et consignation  à des établissements d’enseignement, d’insertion et d’orientation, désignés par l’employeur.

1% CPF-CDD : depuis janvier 2022, le 1% est déclaré en DSN et versé mensuellement à l’URSSAF.

Depuis 2023, l’URSSAF collecte en plus, la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) qui vise à encourager l’emploi d’alternants dans les grandes entreprises. Elle est obligatoire pour celles occupant au moins 250 salariés.

La déclaration et le paiement de la CSA de l’année 2022 étaient à réaliser par un seul établissement de l’entreprise sur la DSN de mars 2023 (exigible le 5 ou 15 avril 2023) au titre de la masse salariale de l’année 2022. La CSA est annuelle et recouvrée par l’URSSAF en exercice décalé.

– Taux modulable en fonction de l’effort de l’entreprise pour employer des alternants, il varie entre 0,40 % et 0,05 % de la masse salariale.

OPCO MOBILITES continue à gérer les contributions conventionnelles et volontaires jusqu’au 31 décembre 2025. En effet, la possibilité pour les branches de transférer aux URSSAF le recouvrement des contributions conventionnelles est reportée au 1er janvier 2026. 

Heures  supplémentaires

Depuis le 1er janvier 2019, les salariés effectuant des heures supplémentaires et complémentaires bénéficient d’une réduction de la cotisation salariale d’assurance vieillesse sur ces heures, avec un taux maximal de réduction de 11,31 % (soit 7,3 % d’assurance vieillesse de base et 4,01 % de retraite complémentaire).

La rémunération des heures supplémentaires est également exonérée d’impôt sur le revenu du salarié dans la limite d’un plafond annuel de 7.500 euros (vs. 5 000 €) suite à la loi de finances rectificative pour 2022 (article 4) qui a modifié son seuil d’exonération fiscale.

Heures supplémentaires et déduction forfaitaire patronale 

Le décret du 4 avril 2025 introduit dans le code de la sécurité sociale le montant de la déduction forfaitaire de cotisations patronales au titre des heures supplémentaires.

Ce montant est fixé à 0,50 € par heure supplémentaire. Seules les entreprises comptant entre 50 et 249 salariés peuvent bénéficier de cette réduction.

Le montant est fixé à 1,50 € par heure supplémentaire pour les entreprises de moins de 20 salariés.

Pour les salariés en forfait jours, la réduction est égale, pour chaque jour de repos non pris au-delà de 218 jours, à 7 fois le montant de la déduction appliquée aux heures supplémentaires.

La réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires effectuées concerne :

  • Les heures réalisées au-delà de la durée légale du travail ;
  • Les heures complémentaires des salariés à temps partiel ;
  • Les heures supplémentaires incluses dans une convention de forfait
  • Les heures supplémentaires des salariés qui travaillent à temps réduit pour raison personnelle ;
  • Les heures supplémentaires réalisées dans le cadre d’un dispositif d’aménagement du temps de travail sous réserve des précisions apportées par le BOSS ;
  • Les jours de travail effectués au-delà de 218 jours dans le cadre d’une convention de forfait annuel en jours.

Contingent annuel d’heures supplémentaires (extrait CCNSA)

Le contingent annuel d’heures supplémentaires est de 220 heuresart 1.09 bis – CCNSA

Seules sont comptées dans le contingent les heures supplémentaires effectivement travaillées et payées avec les majorations correspondantes.

Ne sont pas incluses dans le contingent les heures supplémentaires payées mais non travaillées (congés payés, maladie…) ou les heures supplémentaires donnant lieu à repos de remplacement.

Attention ! En plus des majorations de salaire, les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent ouvrent droit pour le salarié à une contrepartie obligatoire en repos fixée à :

  • 50 % (soit 30 minutes de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de 20 salariés maximum
  • 100 % (soit 1 heure de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de plus de 20 salariés.

Emploi des personnes handicapées  

La DOETH (déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés, des mutilés de guerre et assimilés) est le document de déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés qui synthétise l’ensemble des informations concernant les actions menées par une entreprise en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées au cours de l’année écoulée (nombre de personnes handicapées dans les effectifs, de contrats de sous-traitance etc.).

Au 1er janvier 2025, 2 règles relatives à la DOETH ont été supprimées. Cette suppression est applicable à partir de la contribution payée en 2026 – Ce qu’il faut savoir sur l’OETH au 1er janvier 2025

L’Agefiph a confirmé que 3 types de dépenses ne pourront plus être déduites du montant de la contribution OETH :

  • la participation à des évènements promouvant l’accueil, l’embauche directe et le maintien dans l’emploi de travailleurs handicapés dans l’entreprise ;
  • les partenariats, via une convention ou une adhésion, avec des associations ou des organismes œuvrant pour la formation, l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapée que l’employeur accueille ou embauche (sauf opération de mécénat) ;
  • les actions concourant à la  professionnalisation de dirigeant ou des travailleurs des entreprises adaptées, des travailleurs des établissement ou services d’aide par le travail ou des travailleurs indépendants ou handicapés, ainsi qu’au développement des achats auprès de ces acteurs.
  • Les dépenses toujours déductibles sont : les prestations d’accompagnement des bénéficiaires de l’obligation d’emploi ; les actions de sensibilisation et de formation des salariés données par d’autres organismes, afin de favoriser la prise de poste et le maintien en emploi des bénéficiaires de l’obligation d’emploi ; la réalisation de diagnostics et de travail visant à rendre les locaux accessibles aux bénéficiaires de l’obligation d’emploi hors obligation légale ; moyens humains, techniques ou organisationnels visant à compenser la situation de handicap et ayant pour buts d el maintien dans ’emploi au sein de l’entreprise et la reconversion professionnelle de  bénéficiaire de l’obligation d’emploi.
  • Par ailleurs, la modulation du montant de la contribution en cas de hausse s’appliquera une dernière fois à l’occasion du paiement de la contribution 2024.

Toute entreprise privée quel que soit son effectif (même celles de moins de 20 salariés) doit déclarer tous les mois, le nombre de travailleurs handicapés qu’elle emploie. Cette déclaration se fait via la déclaration sociale nominative (DSN) – c. trav. art. L. 5212-5

Si l’employeur est redevable de la contribution Agefiph, il doit la verser à la date de la DSN – c. trav. art. D. 5212-8.

Chaque entreprise d’au moins 20 salariés est concernée par l’obligation d’embaucher des personnes handicapées à hauteur de 6 % de son effectif, et doit déclarer annuellement le nombre d’emplois occupés par un travailleur handicapé.

Si l’entreprise ne remplit pas cette obligation d’emploi, elle doit verser une contribution financière à l’Agefiph.

Depuis le 1er janvier 2020, si l’entreprise franchit une première année le seuil d’effectif de 20 salariés elle bénéficie d’une neutralisation sur 5 ans consécutifs pour se mettre en conformité avec l’OETH. Si le seuil passe en dessous, un nouveau délai de 5 ans est déclenché.

Pour les entreprises à établissements multiples : le taux d’emploi de personnes handicapées devra être apprécié au niveau de l’entreprise et non plus établissement par établissement.

La déclaration annuelle DOETH doit être effectuée dans la DSN du mois d’avril. Pour l’année 2024, la déclaration doit être déposée dans la DSN du mois d’avril 2025, c’est-a-dire le 5 ou le 15 mai 2025.

Les organismes de sécurité sociale transmettent aux entreprises de 20 salariés et plus des informations relatives à leurs effectifs, avant le 15 mars de chaque année. Elles sont établies à partir des déclarations mensuelles en DSN réalisées par l’entreprise.

Les entreprises de 20 salariés et plus dont l’effectif ne comporte pas un minimum légal de travailleurs handicapés, soit 6 % de l’effectif d’assujettissement à l’OETH, doivent régler une contribution à l’URSSAF qui sera reversée à l’Agefiph, en charge de la gestion de ces fonds au profit de l’emploi de travailleurs handicapés.

Elle est fixée selon le Smic en vigueur au 31 décembre de l’année de référence.

Elle est égale, par travailleur handicapé manquant, à :

400 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 20 à 250 salariés ;

500 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 250 à 750 salariés ;

600 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 750 salariés et plus.

La contribution portée à 1 500 fois le Smic horaire, si pendant 3 années consécutives, aucune action de l’entreprise en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés.

Pour en savoir plus : Guide OETH

Code  IDCC

Le code IDCC – identifiant de la convention collective – relatif aux Services de l’Automobile est le : 1090

 

 

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Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Ajout du contrôle technique à la plateforme d’évaluation des risques OiRA !

L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS – association constituée des organisations des employeurs et des salariés) a ajouté les centres de contrôle technique à la plateforme. Pour rappel, cette plateforme a vocation à aider les petites entreprises à évaluer leurs risques professionnels.

Ce logiciel intitulé « OiRA » permet aux entreprises du secteur de l’automobile de réaliser leur évaluation des risques et d’éditer un plan d’action, dont une version est spécialisée pour le contrôle technique.

Etapes :

  1. Allez sur le site https://www.inrs.fr/metiers/oira-outil-tpe.html
  2. Sélectionnez votre corps de métier (« centres de contrôle technique »), une nouvelle page s’ouvre ;
  3. Cliquez sur « Consulter l’outil » ;
  4. Créez un compte afin de démarrer l’évaluation.

L’INRS a également élaboré une brochure présentant les principaux risques professionnels rencontrés dans les centres de contrôle technique, ainsi que les mesures de prévention à mettre en œuvre.

N’hésitez pas à vous rapprocher de nos secrétariats de proximité ou des services de IRP Auto pour vous aider à élaborer votre document unique.

De nombreux exemplaires sont disponibles au format papier, n’hésitez pas à nous contacter pour en recevoir.

Rappel relatif à l’utilisation de la nouvelle plateforme de renseignement des prix du contrôle technique

Si vous avez revu vos tarifs pour cette nouvelle année, n’oubliez pas de les renseigner sur la nouvelle plateforme lancée par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.

Pour rappel, en septembre 2024, le Ministère a lancé un nouveau site « Prix des contrôles techniques ». Ce dernier a vocation à remplacer l’actuel site « prix-contrôle-technique.gouv.fr » et à mettre en place une nouvelle téléprocédure de communication des prix, accessible par ordinateur, tablette et mobile. Les données relatives aux centres de contrôle technique et aux tarifs indiquées sur l’ancien site seront transférées automatiquement vers le nouveau site.

Afin de saisir vos tarifs, voici les étapes à suivre :

 

Etape 1 : Créez un compte DS

  • Si vous n’avez pas déjà de compte sur le site https://www.demarches-simplifiées.fr/users/sign_up (DS), créez-vous un compte en reprenant la même adresse email de contact utilisée sur le site prix-contrôle-technique.gouv.fr ;

 

Etape 2 : Utiliser les formulaires accessibles depuis le nouveau site des prix du CT

  • Cliquez sur « Informations sur votre centre », puis « J’ai déjà un compte »
  • Tapez vos identifiants du compte DS (voir étape 1).
  • Vous êtes maintenant connectés.

 

Etape 3 : Inscrire les données du centre

  • Sélectionnez « Informations sur votre centre ».
  • Renseignez vos informations dans le formulaire.

 

Etape 4 : Inscrire les prix

  • Sélectionnez « Vos catalogues de prix »
  • Renseignez vos informations dans le formulaire.

 

Etape 5 (facultatif) : Pour les responsables multi-centres

  • Sélectionnez « Votre catalogue de prix (Excel)
  • Les déclarations des prix est également possible par chargement en masse au moyen d’un classeur Excel/Calc.

 

Ne remplissez que les prestations dont les tarifs ont évolué, si une prestation est notée 0 euro, cela signifie qu’elle est gratuite.

 

Remarque :

  • Les prix seront valables à 00 :00. Pour les saisies le jour même, l’heure de saisie sera prise en compte. Vous pouvez sélectionner la période d’application de vos prix, qui ne peut dépasser 1 an.
  • Dans le ficher csv à envoyer, « date_appli » correspond à la date d’application des prix, à remplir avec le formalisme suivant jj/mm/aaaa.

Une plateforme de Foire aux Questions a également été mise en place par le Ministère pour toute difficulté rencontrée : https://teleassistance.dgccrf.finances.gouv.fr/?app=prix-controle-technique.

La FNA demeure à votre écoute pour répondre à vos questions ou vous fournir tout complément d’information.