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Charges sociales année 2022

Les charges sociales sont l’ensemble des cotisations et contributions sociales ainsi que certaines taxes retenues sur les salaires. Qu’elles soient patronales et/ou salariales, elles servent à financer la protection sociale des salariés.

Côté salariés, 2 prélèvements sociaux : la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) destinés au financement de la sécurité sociale.

Côté employeurs, la liste est plus longue :

  • Cotisations d’allocations familiales pour le financement de la branche famille de la sécurité sociale, et notamment les prestations d’allocations versées par la CAF (Caisse allocation familiale) ;
  • Les cotisations accidents du travail : pour le financement de la  branche AT/MP de l’Assurance maladie ;
  • CSA (contribution solidarité autonomie) : pour le financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, en faveur des personnes handicapées et âgées ;
  • Fnal (fond national d’aide au logement) : destinée au financement de l’aide au logement (branche famille de la sécurité sociale) ;
  • Cotisation AGS : finance le régime de garantie des salaires en cas de défaillance de l’employeur (procédure collective, faillite…) ;
  • Le versement transport : contribution locale au financement des transports publics ;
  • Le forfait social : celui-ci est prélevé sur les rémunérations exonérées de cotisations de sécurité sociales mais soumises à CSG/CRDS.

L’employeur est aussi assujetti, selon sa situation à certaines taxes :

  • Taxe sur les salaires : due sur la totalité du salaire par les employeurs non soumis à la TVA sur la totalité de leur chiffre d’affaires ;
  • Taxe construction ;
  • La CUPFA (contribution unique à la formation et à l’alternance).

 

Merci de cliquer sur le lien suivant  intitulé Tableau charges sociales 2022 afin de prendre connaissance des taux actualisés.

PLAFOND SECURITE SOCIALE 2022

Le montant du plafond de la sécurité sociale reste inchangé pour 2022.

Plafond SS mensuel : 3.428 €

Plafond SS annuel : 41.136

NOTEZ LE : le plafond de la sécurité sociale augmentera de 6,9% à compter du 1er janvier 2023 pour passer à 43 992 euros. plafond SS 2023

Plafond mensuel 2023 : 3 666 euros ; 

Valeur journalière : 202 euros ;

Plafond annuel 2023 : 43 992 euros. 

CONTRIBUTIONS A LA FORMATION PROFESSIONNELLE  ET  TAXE  D’APPRENTISSAGE 

Depuis le 1er janvier 2022 (cf. loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018), la déclaration et le paiement des contributions de la formation professionnelle et taxe d’apprentissage (CUPFA) sont transférés aux Urssaf, qui deviennent votre interlocuteur unique pour tout ce qui concerne le calcul de vos déclarations et leur paiement.

En effet, jusqu’à la fin de l’année 2021, ces contributions étaient recouvrées par OPCO Mobilités (l’opérateur de compétences des services de l’automobile) dans le cadre d’un système de provisions en paie et d’un calendrier de versement de ces contributions.

Désormais, la déclaration se fera via la DSN, selon une périodicité mensuelle (CFP, CPF-CDD, TA part principale) ou annuelle (TA solde et CSA).

Les contributions formation regroupent dès l’année 2022 :

  • La contribution unique à la formation professionnelle (CFP) quelle que soit la taille de l’entreprise  ;
  • La contribution au compte personnel formation des salariés en CDD (1 % CPF – CDD) ;
  • La taxe d’apprentissage (part principale).

Dès 2023, l’URSSAF collectera en plus, la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) et le solde de la taxe d’apprentissage.

OPCO MOBILITES continuera à gérer les contributions conventionnelles et volontaires jusqu’au 31 décembre 2023. A compter du 1er janvier 2024, les branches professionnelles décideront ou non de confier aux organismes sociaux le recouvrement de ces contributions, sous condition de le prévoir expressément dans l’accord de branche.

RAPPEL CALENDRIER  2021 – 2022

Contributions 2021 – 2022
  Entreprises de moins de 11 salariés Entreprises de 11 salariés ou plus
Taxe d’apprentissage

(1e fraction)

 

Acompte (40 %) : 15-9-2021

 

 

Solde : 1-3-2022 

1er acompte (60 %) : 1-3-2021

2nd acompte (38 %) : 15-9-2021

 

 

Solde : 1-3-2022

CFP

Acompte (40 %) : 15-9-2021

 

 

Solde : 1-3-2022

1er acompte (60 %) : 1-3-2021

2nd acompte (38 %) : 15-9-2021

 

Solde : 1-3-2022

CSA (1)

1-3-2022

Contribution CPF-CDD

Acompte (40 %) : 15-9-2021

Solde : 1-3-2022

1-3-2022

(1) La CSA est due uniquement par les entreprises employant plus de 250 salariés.

Notez-le : OPCO Mobilités reste votre interlocuteur jusqu’en mars 2022 pour le solde des versements des contributions légales (CUPFA) et pour la CSA au titre la masse salariale 2021. Les versements doivent impérativement être effectués avant le 1er mars 2022. 

A compter du 17 janvier 2022, vous pourrez déclarer et régler vos contributions en ligne sur « M-Contributions ».

HEURES  SUPPLÉMENTAIRES

Depuis le 1er janvier 2019, les salariés effectuant des heures supplémentaires bénéficient d’une réduction des cotisations salariales d’assurance vieillesse sur ces heures, avec un taux maximal de réduction de 11,31 %.

La rémunération des heures supplémentaires est également exonérée d’impôt sur le revenu du salarié dans la limite annuelle de 5.000 euros.

Depuis le 1er janvier 2013, les employeurs occupant moins de 20 salariés et éligibles à la réduction Fillon bénéficient d’une déduction forfaitaire patronale de 1,50 € par heure supplémentaire.

CONTINGENT ANNUEL D’HEURES SUPPLEMENTAIRES

Le contingent annuel d’heures supplémentaires est de 220 heuresart 1.09 bis – CCNSA

Seules sont comptées dans le contingent les heures supplémentaires effectivement travaillées et payées avec les majorations correspondantes.

Ne sont pas incluses dans le contingent les heures supplémentaires payées mais non travaillées (congés payés, maladie…), ou les heures supplémentaires donnant lieu à repos de remplacement.

Attention ! En plus des majorations de salaire, les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent ouvrent droit pour le salarié à une contrepartie obligatoire en repos fixée à :

  • 50 % (soit 30 minutes de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de 20 salariés maximum
  • 100 % (soit 1 heure de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de plus de 20 salariés.

REDUCTION GENERALE DES COTISATIONS PATRONALES (REDUCTION FILLON)

Le plafond au-delà duquel les rémunérations n’ouvrent pas droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 x Smic brut mensuel : soit les rémunérations annuelles supérieures à 31 590,84 € à partir du 1er août 2022.

3 augmentations du SMIC en 2022 : 

(SMIC du 01/01 au 30/04/2022) + (SMIC du 01/05 au 31/07/2022) + (SMIC du 01/08 au 31/12/2022) = 19 743,97 
(10,57 € x 35 x (52/12) x 4 mois) + (10,85 € x 35 x (52/12) x 3 mois + (11,07 € x 35 (52/12) x 5 mois)

La réduction générale des cotisations patronales s’applique :

  • aux salariés dont la rémunération est inférieure à 1,6 fois le Smic relevant obligatoirement du régime d’assurance chômage,
  • ou ceux dont l’emploi ouvre droit à l’allocation d’assurance chômage quelles que soient la nature et la forme du contrat de travail.

Cependant, certains salariés en sont exclus, notamment les mandataires sociaux (sauf s’ils cumulent leur mandat social avec un contrat de travail et qu’ils relèvent de l’assurance chômage).

Pour les salariés travaillant à temps partiel, le montant du Smic doit être corrigé en fonction de la durée de travail ou de la durée équivalente inscrite dans le contrat de travail pour la période qui correspond à la durée légale du travail.

CALCUL DU COEFFICIENT DE REDUCTION

Le décret n° 2021-1936 du 30 décembre 2021, modifie les paramètres T du calcul de la réduction Fillon : à compter du 1er janvier 2022, la réduction générale s’impute sur les cotisations dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles dans la limite de 0,59 % du salaire (vs 0,70 % en 2021).

Par conséquent, les valeurs : « 0,3206 » et « 0,3246 » sont remplacées respectivement par les valeurs : « 0,3195 » et « 0,3235 ». La « réduction Fillon » baisse cette année.

Valeur maximale du coefficient de réduction en 2022 en fonction de l’effectif
Nombre de salariés Taux FNAL applicable A partir du 1er janvier 2022
Moins de 50 0,1 % 0,3195
50 et plus 0,5 % 0,3235

Réduction des cotisations = rémunération annuelle brute du salarié * valeur du coefficient de réduction.

Le coefficient est déterminé selon la formule suivante (19 237,44 € = montant du Smic annuel) :

     (T/0,6) x [1,6 x (19 237,44 € / rémunération annuelle brute) -1]

Pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2022, le coefficient de réduction s’obtient par la formule suivante :

  • Moins de 50 salariés : coefficient = (0,31955 / 0,6) x [1,6 x (19 743,97 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1]
  • À partir de 50 salariés : coefficient = (0,3235 / 0,6) x [1,6 x (19 743,97 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

Le résultat obtenu par application de cette formule est arrondi à 4 décimales, au dix-millième le plus proche.

Réduction = totalité de la rémunération brute annuelle x valeur du coefficient déterminé sur l’année

Calcul mensuel : la réduction est en général calculée chaque mois par anticipation puis fait l’objet d’une régularisation. Elle est alors égale au produit de la rémunération mensuelle par le coefficient calculé selon les modalités exposées ci-dessus, le montant du Smic à prendre en compte étant le Smic mensuel.

IMPUTATION SUR LES COTISATIONS ET CONTRIBUTIONS

Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

  • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base ;
  • Contribution au Fonds national d’aide au logement (FNAL) ;
  •  Cotisations d’allocations familiales ;
  • Contribution solidarité autonomie (CSA) ;
  • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires ;
  • Contribution patronale d’assurance chômage.

Lorsque le montant de la réduction est supérieur au montant des cotisations et contributions, la réduction est également appliquée sur les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles dans la limite de 0,59 % de la rémunération.

La réduction Fillon ne peut pas dépasser le montant des cotisations effectivement dues.

L’URSSAF propose un simulateur de calcul de réduction des cotisations patronales pour 2022 : simulateur de la réduction

EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPES  :  Contribution due  à  l’Agefiph

La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 a réformé l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) depuis le 1er janvier 2020. Les nouvelles modalités de la contribution s’appliquent pour la première fois à celle payée en 2021 au titre de l’année 2020.

Toute entreprise privée quel que soit son effectif (même celle de moins de 20 salariés) doit déclarer tous les mois, le nombre de travailleurs handicapés qu’elle emploie.

Cette déclaration se fait via la déclaration sociale nominative (DSN). Chaque entreprise d’au moins 20 salariés doit employer des personnes handicapées à hauteur de 6 % de son effectif.

Si l’entreprise ne remplissant pas cette obligation d’emploi, elle doit verser une contribution financière à l’Agefiph.

Depuis le 1er janvier 2020, si l’entreprise franchit une première année le seuil d’effectif de 20 salariés elle bénéficie d’une neutralisation sur 5 ans consécutifs pour se mettre en conformité avec l’OETH. Si le seuil passe en dessous, un nouveau délai de 5 ans est déclenché.

La déclaration relative à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés de 2021 sera effectuée dans la DSN de février 2022. Le recouvrement de la contribution sera toujours assuré par l’OETH, du 5 au 15 mars 2022 ainsi que pour les années suivantes.

L’unité d’assujettissement n’est plus l’établissement mais l’entreprise. Ainsi, lorsqu’une entreprise possède plusieurs établissements, l’obligation d’emploi ne s’applique plus à chaque établissement individuellement mais à la somme des effectifs de chacun des établissements faisant partie de l’entreprise.

La contribution annuelle est fixée selon le Smic en vigueur au 31 décembre de l’année de référence.

Elle est égale, par travailleur handicapé manquant, à :

400 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 20 à 249 salariés ;

500 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 250 à 749 salariés ;

600 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 750 salariés et plus.

La contribution portée à 1 500 fois le Smic horaire, si pendant 4 années consécutives, aucune action de l’entreprise en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés.

CODE IDCC

Le code IDCC – identifiant de la convention collective – relatif aux Services de l’Automobile est le : 1090

 

 

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Modèle Accord annualisation du temps de travail

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Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

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Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

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Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 15/08/22 au 31/12/22

Afin d’accélérer le renouvellement du parc Automobile Français, l’Etat a mis en place des aides à l’acquisition de véhicules propres : Un bonus écologique et une Prime à la conversion.

Un bonus à l’achat d’un véhicule d’occasion a même vu le jour en décembre 2020. À cela s’est ajouté en 2021, un bonus supplémentaire aux bénéficiaires du bonus pour les véhicules neufs, qui sont domiciliés en Outre-Mer et un bonus pour l’achat d’un véhicule lourd propre (jusqu’au 31/12/2022).

 

Nouveautés au 15 août 2022 :

  • BONUS ECOLOGIQUE ET PRIME A LA CONVERSION POUR LES VELOS : 
    • Augmentation du montant bonus vélo pour les ménages sous conditions de ressources et pour les personnes en situation de handicap.
    • Sont désormais éligibles au bonus, les vélos non électriques pour les ménages sous conditions de ressources et pour les personnes en situation de handicap.
    • Sont désormais éligibles au bonus, les vélos pliants.
    • Modification des modalités de mise en œuvre de la prime à la conversion pour permettre à plusieurs membres du même foyer fiscal de bénéficier d’une aide à l’acquisition d’un vélo électrique pour un même véhicule mis en destruction.

Ces dispositions sont valables du 15 août au 31 décembre 2022.

 

Nouveautés au 31 juillet 2022 :

  • BONUS ECOLOGIQUE ET PRIME A LA CONVERSION DES VEHICULES HYBRIDES : 

Sont désormais éligibles au bonus et à la prime à la conversion, les véhicules hybrides dont le taux de CO2 est compris entre 1 et 50 g/km (étaient jusqu’alors éligibles les véhicules hybrides dont le taux était compris entre 21 et 50 g/km de CO2).

 

  • POIDS LOURDS : 

Instauration d’une période transitoire pendant laquelle les véhicules lourds commandés jusqu’au 31 décembre 2022 et facturés jusqu’au 30 juin 2023 pourront bénéficier du bonus écologique.

 

 

Nouveautés au 1er juillet 2022 :

  • BONUS ECOLOGIQUE :
    • Les montants du bonus écologique pour un véhicule neuf restent finalement inchangés. Il devaient  diminuer de 1000€ mais cette baisse a été reportée au 01/01/2023. Cependant sont désormais éligibles au bonus de 7 000€  (4 000€ pour les personnes morales) et de 2 000€ uniquement les voitures particulières émettant  0 gramme de CO2 (et non plus entre 0 et 20 g).
    • Etaient éligibles à l’aide la plus importante les véhicules dont le prix d’achat était inférieur à 45 000€. Ce plafond a été revu à 47 000€.

 

  • BONUS ECOLOGIQUE VEHICULE D’OCCASION (BONUS VO) : Sont désormais éligibles les véhicules dont le taux d’émission de CO2 est égal 0 gramme (et non plus inférieure ou égal à 20g).

 

LE BONUS ECOLOGIQUE 2022

Bonus écologique pour l’achat d’un véhicules neufs :

Qui peut en bénéficier ?

Le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule neuf permet au particulier (majeur) ou à l’entreprise justifiant d’un domicile ou d’un établissement en France qui acquiert ou prend en location (avec option d’achat ou pour une durée minimale de 2 ans), un véhicule particulier neuf, une camionnette, un vélo électrique, certains 2 ou 3 roues, un véhicule N2, N3 ou M2, M3, , émettant moins d’une certaine quantité de CO2/km, de bénéficier d’une aide financière.

Conditions d’obtention :

  • Les véhicules de démonstration ouvrent droit au versement de l’aide s’ils sont vendus ou loués à un consommateur final dans les 12 mois suivant leur première immatriculation ;
  • Les loueurs longue durée, loueurs avec option d’achat ou négociants ne peuvent percevoir l’aide pour les véhicules qu’ils acquièrent en vue d’une vente ou d’une location. En effet, seul l’utilisateur final est susceptible d’en bénéficier ;
  • Les véhicules importés sont éligibles au bonus écologique à condition qu’ils n’aient jamais été immatriculés dans leur pays d’origine.
  • Le véhicule neuf ne doit pas être cédé par l’acquéreur ou le titulaire d’un contrat de location dans l’année suivant sa première immatriculation, ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres. Pour les 2 ou 3 roues, il doit également s’écouler 12 mois, entre la première immatriculation et la cession et le véhicule doit avoir parcouru au moins 2 000 km. Pour les poids lourds (N2, N3, M2, M3) il doit s’écouler 12 mois entre la première immatriculation et la cession et le véhicule doit avoir parcouru au moins 40 000 kms. Les petits trains routiers touristiques et véhicules tracteur d’un petit train routier touristique doivent avoir parcouru au moins 10 000 kms ou fonctionné au moins 700 heures avant d’être cédés.
  • Les cycles à assistance électrique ou les remorques électriques pour cycle doivent être identifiés : Identifiant de 10 caractères alphanumériques mis en place sur le cadre du cycle (sauf circonstances particulières) et il est lisible sans difficulté sur un cycle en stationnement (cliquez ici pour en savoir plus).

Quels véhicules ?

Le bonus « véhicules neufs » concerne les véhicules émettant moins de 50 g/km d’émission de CO2, c’est-à-dire les véhicules électriques, hydrogènes et dorénavant les véhicules hybrides rechargeables.

Sont concernés :

  • Les véhicules particuliers (M1)
  • Les camionnettes (N1)
  • Les 2 ou 3 roues et quadricycles motorisés
  • Les VASP électriques
  • Les véhicules N2 (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises ayant un poids maximal supérieur à 3,5 tonnes et inférieur ou égal à 12 tonnes)
  • Les véhicules N3 (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises ayant un poids maximal supérieur à 12 tonnes)
  • Les véhicules M2 (véhicule conçu et construit pour le transport de personnes, comportant, outre le siège du conducteur, plus de huit places assises et ayant un poids maximal inférieur ou égal à 5 tonnes)
  • Les véhicules M3 (véhicule conçu et construit pour le transport de personnes, comportant, outre le siège du conducteur, plus de huit places assises et ayant un poids maximal supérieur à 5 tonnes)
  • Les cycles à assistance électrique qui n’utilisent pas de batterie au plomb ou les remorques électriques pour cycle
  • Les cycles sans assistance électrique
  • Les petits trains routiers touristiques (ensemble de véhicules composé d’un véhicule tracteur équipé d’un compteur kilométrique et de remorques, autre qu’un autocar ou un autobus, lorsqu’il circule sur les voies ouvertes à la circulation publique dans le cadre exclusif de l’animation touristique ou à l’occasion de manifestations à caractère commercial ou de prestations de service ponctuelles, ou est un véhicule tracteur d’un petit train routier touristique).

Bonus écologique pour l’achat d’un véhicule d’occasion :

Nouveauté depuis le 9 décembre 2020

Qui peut en bénéficier ?

Bénéficie du bonus écologique pour l’achat d’un véhicule d’occasion, le particulier (majeur) justifiant d’un domicile ou en France ou une personne morale justifiant d’un établissement en France qui acquiert ou prend en location, dans le cadre d’une durée supérieure ou égale à 2 ans), un véhicule automobile déjà immatriculé depuis 2 ans, émettant moins d’un certain niveau de CO2 par kilomètre (en gramme de C02).

Conditions d’obtention :

  • Le véhicule doit avoir fait l’objet d’une première immatriculation depuis au moins deux ans à la date de facturation du véhicule ou de versement du premier loyer
  • Le véhicule doit être immatriculé en France dans une série définitive
  • Le véhicule ne doit pas être cédé par l’acquéreur ou le titulaire d’un contrat de location dans les 2 ans suivant sa date de facturation ou de versement du premier loyer
  • Le véhicule acquis ne doit pas appartenir à un membre du même foyer fiscal

Quels véhicules ?

Le bonus « véhicule d’occasion » concerne les véhicules émettant 0 g/km d’émission de CO2.

Sont concernés :

  • Les véhicules particuliers (M1)
  • Les camionnettes (N1)

 

 Montants accordés pour la période du 31 juillet 2022 au 31 décembre 2022

Un bonus supplémentaire de 1 000 € est accordé aux bénéficiaires du bonus pour les véhicules neufs qui sont domiciliés en outre-mer. (Nouveauté depuis le 21 janvier 2021)

 

  • Véhicules des catégories dites N2 et N3 :

Bénéficient du bonus écologique les véhicules NEUFS des catégories dites N2 et N3 utilisant exclusivement, l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source d’énergie. Dans ce cas, le montant du bonus est fixé à 40% du coût d’acquisition (TTC) augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 50 000€.

 

  • Véhicules des catégories dites M2 et M3 :

Bénéficient du bonus écologique les véhicules NEUFS des catégories dites M2 et M3 utilisant exclusivement, l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source d’énergie. Dans ce cas, le montant du bonus est fixé à 40% du coût d’acquisition (TTC) augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 30 000€.

 

  • Les 2 ou 3 roues ou quadricycles motorisés électriques :

Depuis le 1er janvier 2017, un bonus écologique a été créé pour l’achat des 2 ou 3 roues et quadricycles motorisés électriques NEUFS. Le montant de l’aide dépend de la puissance maximale nette du moteur.

– Si leur moteur est doté d’une puissance maximale nette supérieure ou égale à 3 kilowatts et s’ils ne sont pas dotés d’une batterie au plomb, le montant du bonus est de 250 € par kWh d’énergie de la batterie, sans être supérieur au plus faible des deux montants suivants : 27 % du coût d’acquisition TTC OU 900 .

– Si leur moteur est doté d’une puissance maximale nette inférieure ou égale à 3 kilowatts et s’ils ne sont pas dotés d’une batterie au plomb,  le montant du bonus est fixé à 20% du coût d’acquisition TTC, sans être supérieur à 100 €.

 

  • Vélos électriques :

L’aide à l’acquisition d’un cycle à assistance électrique (« bonus vélo ») neuf est réservée aux seules personnes physiques dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 13 489 € ou à toute personne morale justifiant d’un établissement en France. Les personnes en situation de handicap, titulaires de la carte mobilité inclusion comportant la mention « invalidité » ou les titulaires de la carte « d’invalidité militaire » peuvent également en bénéficier.  

Le vélo doit obligatoirement être identifié.

Le vélo neuf ne doit pas être cédé par son acquéreur dans l’année suivant son acquisition.

Une personne physique ne peut en bénéficier qu’une fois.

 

    • Pour les cycles à pédalage assisté acquis par une personne physique :

Le montant du bonus est fixé à 40% du coût d’acquisition, dans la limite de : 

        • 400 € si il est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 6 300 € ou par une personne en situation de handicap, titulaire d’une carte d’invalidité ou d’invalidité militaire.
        • 300 € pour les autres cas.

 

 

    •  Pour les cycles aménagés, (pour permettre le transport de personnes ou de marchandises à l’arrière ou l’avant du conducteur ou pour répondre aux besoins de personnes en situation de handicap), pour les vélos pliants (jusqu’au 31/12/22) et pour les remorques électriques pour cycle :

Le montant du bonus est fixé dans la limite de :

        • 2 000 € si le cycle est acquis par une personnes physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 6 300 € ou par une personne en situation de handicap, titulaire d’une carte d’invalidité ou d’invalidité militaire. (Jusqu’au 31/12/2022)
        • 1 000 € pour les autres cas.

 

  • Vélos non électriques (jusqu’au 31/12/2022)

L’aide à l’acquisition d’un cycle sans assistance électrique neuf est réservée aux seules personnes physiques dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 6 300 €. Les personnes en situation de handicap, titulaires de la carte mobilité inclusion comportant la mention « invalidité » ou les titulaires de la carte « d’invalidité militaire » peuvent également en bénéficier.

Le montant de l’aide est fixé à 40% du cout d’acquisition, dans la limite de 150 €.

 

Cliquez ici pour télécharger l’infographie du ministère des transports concernant le bonus écologique et la prime à la conversion pour l’achat d’un vélo.

 

 

 

 

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Dispositions transitoires

  • Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions relatives au bonus qui étaient applicables jusqu’au 30 juin 2022 (éligibilité des véhicules neufs émettant entre 0g et 20g de CO2), s’appliquent aux véhicules neufs (qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger) commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 30 juin 2022 inclus, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 31 décembre 2022.

 

  • Les véhicules lourds neufs (jamais immatriculés) commandés ou dont le contrat a été signé avant le 31 décembre 2022 inclus pourront bénéficier du bonus écologique à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 30 juin 2023.

Quelles démarches pour percevoir l’aide ?

Deux solutions s’offrent à l’acquéreur du véhicule pour recevoir le bonus écologique :

  • Soit le professionnel accepte de déduire directement le bonus à l’achat du véhicule

Si le professionnel accepte d’avancer le montant du bonus, celui-ci sera déduit du prix d’achat TTC.

Le bonus et sa majoration éventuelle doivent être identifiés et visibles sur la facture : il y aura une ligne spécifique indiquant le montant du bonus accordé.

Attention: Il faut absolument indiquer le montant exact du bonus écologique sur la facture (en le retranchant du TTC) avec la mention « Bonus écologique-Aide à l’acquisition et à la location de véhicules peu polluants »En cas de versement simultanée d’une prime à la conversion, la facture doit faire apparaître distinctement le montant des deux aides. Plusieurs professionnels ont été épinglés pour n’avoir pas respecté ces conditions (l’ASP leur a demandé le remboursement des montants versés).

Le vendeur sera directement remboursé par l’État des avances qu’il a consenties, à condition qu’il ait conclu une convention spécifique avec l’Agence de Services et de Paiement (ASP).

Comment faire pour être conventionné ?

1. Télécharger la convention sur le site de l’ASP (https://www.asp-public.fr/bonus-ecologique-et-prime-la-conversion-lespace-des-professionnels-pour-les-vehicules-immatricules)

2. Remplir et signer la convention ainsi que ses annexes

3. Joindre un extrait K-bis de moins de 3 mois et un RIB

 Attention : la convention prend effet à sa date de signature avec l’ASP. Pour pouvoir procéder à l’avance du Bonus et/ou de la prime à la conversion, le professionnel doit attendre le retour de la convention signée.

Les professionnels conventionnés bénéficient d’un extranet qui leur est dédié : https://www.asp-public.fr/bonus-ecologique-et-prime-la-conversion-lespace-des-professionnels-pour-les-vehicules-immatricules

Attention :

Le professionnel titulaire de la convention avec l’ASP s’assure de l’éligibilité du dossier constitué sous sa responsabilité.

Il réunit la liste des pièces justificatives mentionnées à l’annexe 1 de la  convention, s’assure de leur validité et de leur conformité à cette annexe. Il est également responsable de leur conservation pendant une durée de trois ans, en plus de l’année de la demande de remboursement.

Le titulaire de la convention est responsable des données qu’il enregistre et transmet à l’ASP via l’Extranet mis à sa disposition, en vue du remboursement des avances consenties aux bénéficiaires finaux ou du versement de l’aide lorsqu’il en est lui-même le bénéficiaire.

Il ne peut demander à l’ASP de procéder à des saisies complémentaires pour les dossiers gérés sous sa responsabilité.

Cliquez ici pour consulter un courrier de l’ASP : Rappels sur les modalités de mise en œuvre de la convention avec l’ASP.

  • Soit l’acquéreur fait personnellement sa demande de bonus

Si le professionnel n’avance pas le montant du bonus, pour bénéficier de l’aide, l’acheteur doit formuler sa demande en ligne sur le téléservice suivant :  https ://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/#/home.

Le dossier de demande doit être déposé dans les 6 mois maximum à compter de la date de facturation du véhicule, ou dans le cas d’une location, à compter de la date du 1er versement du loyer prévue par l’échéancier.

Cette demande devra être accompagnée des pièces justificatives suivantes :

  • Copie de la pièce d’identité du demandeur ;
  • Un justificatif de domicile, en France, de moins de 3 mois ;
  • Un relevé d’identité bancaire ou postal au nom du bénéficiaire ;
  • Une copie du certificat, même provisoire, d’immatriculation ;
  • La date d’immatriculation et la date de la première immatriculation ;
  • Le genre national ;
  • Le taux d’émissions de CO2 par km ;
  • Les caractéristiques du véhicule, notamment l’appellation commerciale complète et le numéro de série ;
  • La valeur vénale de la batterie ou, à défaut, sa valeur assurée ;
  • L’engagement sur l’honneur :
    • Pour un véhicule acquis, à ne pas revendre le véhicule et à fournir la preuve, à toute demande de l’ASP, de la possession du véhicule pour une durée de 6 mois suivant son acquisition, ni avant d’avoir parcouru 6 000 km ;
    • Pour un véhicule loué, à ne pas modifier la durée du contrat et à fournir la preuve, à toute demande de l’ASP, de la possession du véhicule pour une durée de deux ans suivant la conclusion du contrat.

 

  • S’il s’agit d’un véhicule de démonstration, une copie du certificat de première immatriculation en France ou, pour un véhicule de démonstration acquis à l’étranger, tout document du constructeur, importateur, concessionnaire attestant que le véhicule a été affecté, pour une durée comprise entre 3 mois minimum et un an maximum, à des opérations de présentation et d’essai auprès de leur clientèle.

Si le dossier est incomplet, l’ASP en informe le demandeur par lettre simple et l’invite à compléter son dossier dans un délai de 30 jours. À défaut de régularisation, la demande d’aide est refusée et l’organisme en informe le demandeur par lettre simple.

Attention : en cas de cumul du bonus et de la prime de conversion (pour la mise à la casse d’un vieux véhicule diesel), il faudra adresser un seul dossier pour les 2 aides car leur paiement est simultané. Cependant, si le vendeur ou le loueur de véhicules n’avance que l’une ou l’autre des aides, deux demandes de versement distinctes pourront être présentées.

La liste des pièces justificatives nécessaires à l’acquisition ou à la location d’un 2 ou 3 roues, quad ou d’un vélo électrique diffère un peu. Pour connaître les pièces exactes exigées, voir arrêté du 29 décembre 2017, article 1, 2° et 3°.

LA PRIME A LA CONVERSION 2022

Pour bénéficier de la prime à la conversion il faut détruire un véhicule ancien et acheter un véhicule moins polluant répondant à certaines conditions.

Un particulier (personne physique) ne peut en bénéficier qu’une fois (quelque soit le nombre de véhicules remis pour destruction).

Une personne morale et une administration de l’Etat peut en bénéficier autant de fois que de véhicule remis pour destruction.

Qui peut en bénéficier ?

Jusqu’au 1er janvier 2023, peuvent bénéficier de la prime à la conversion les personnes physiques majeures (une prime par personne), les personnes morales (entreprises) et les administrations de l’Etat (mairies, collectivités territoriales…) qui justifient d’un domicile ou d’un établissement en France et qui souhaitent acquérir ou prendre en location longue durée (dans le cadre d’un contrat d’une durée supérieure ou égale à deux ans) un véhicule terrestre.

Cette aide tient compte du revenu fiscal de référence des ménages détaillé plus loin.

Les conditions tenant à l’ancien véhicule détruit

La prime à la conversion ne peut être attribuée que si l’ancien véhicule remplit les conditions suivantes :

  • Appartenir à la catégorie des voitures particulières ou des camionnettes;
  • Être un véhicule essence dont la date de 1ère mise en circulation est antérieure au 01/01/2006 ou être un véhicule diesel dont la date de 1ère mise en circulation est antérieure au 01/01/2011 ;
  • Appartenir au bénéficiaire de l’aide ;
  • Avoir été acquis depuis au moins 1 an par ce même bénéficiaire ;
  • Être immatriculé en France dans une série normale ou avec un numéro d’immatriculation définitif ;
  • Ne pas être gagé ;
  • Ne pas être considéré comme un véhicule endommagé ou faire l’objet d’un contrat d’assurance en cours de validité depuis au moins un an à la date de sa remise pour destruction ou à la date de facturation du véhicule acquis ou loué ;
  • Être remis pour destruction à un centre « véhicules hors d’usage » (VHU) agrée dans les 3 mois avant ou 6 mois après la date de facturation du véhicule acquis ou loué ;

Les conditions tenant au véhicule acquis ou loué

La prime à la conversion ne concerne pas l’ensemble des véhicules achetés ou loués, seulement ceux répondant aux conditions suivantes :

  • Il doit s’agir d’un véhicule particulier, d’une camionnette, d’un cycle à pédalage assisté, d’un 2 ou 3 roues motorisé électrique ou d’un quad ; ou appartenant à la catégorie M2 ou N2.
  • Et dont le coût d’acquisition est inférieur ou égal à 60000 € TTC, incluant le cas échéant le coût d’acquisition ou de location de la batterie.
  • Le véhicule doit être immatriculé en France avec un numéro définitif ou pour les cycles, être identifié.
    • Attention aux véhicules importés immatriculés en WW = seule la date de l’immatriculation définitive compte.
  • Il ne doit pas être cédé par l’acquéreur ou le titulaire du contrat de location :
    • Dans l’année suivant son acquisition, ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 km, pour une voiture particulière ou une camionnette;
    • Dans l’année suivant son acquisition, ni avant d’avoir parcouru au moins 2 000 km pour un 2 ou 3 roues ou un quad.
  • ne pas être considéré comme un véhicule endommagé ;

Comprendre le mécanisme de l’aide

Le montant de la prime à la conversion dépend à la fois du véhicule acheté et des conditions de ressources (revenu de référence fiscal).

Revenu fiscal de référence, qu’est-ce que c’est ?

– Revenu fiscal de référence (RFR)

Le revenu fiscal de référence est calculé par l’administration, à partir de plusieurs éléments du foyer. Il est visible sur l’avis d’imposition dans le cadre « Vos références ».

– Revenu fiscal de de référence par part fiscales

Le Revenu fiscal de référence doit être rapporté (divisé) au nombre de parts fiscales du bénéficiaire. Il se trouve au verso de l’avis d’imposition, rubrique « nombre de parts ».

Du 31 juillet 2022 au 31 décembre  2022, les montants de la prime à la conversion sont les suivants :

¹ Gros rouleur : Personne dont la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieur à 30 km ou effectuant plus de 12 000 km par an dans le cadre de son activité professionnelle avec son véhicule personnel.

 

² Le seuil de 137 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 109 g/km de CO2 et le seuil de 127 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 99 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020) ou lorsque celui-ci est accessible en fauteuil roulant.

 

³ Classe I : Camionnette (N1) dont la masse de référence est inférieure ou égale à 1305 kg.

Classe II : Camionnette (N1) dont la masse de référence est supérieur à 1305 kg et inférieure ou égale à 1760 kg.

Classe III : Camionnette (N1) dont la masse de référence est supérieure à 1760 kg.

Masse de référence = Consultez le champ G du certificat d’immatriculation du véhicule (CIV) et ajoutez 25 kg.

 

 

La prime à la conversion est majorée dans les cas suivants :

  • Le bénéficiaire est une personne physique dont le domicile ou le lieu de travail est situé dans une commune dont une partie du territoire est située dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE) et lorsqu’une aide ayant le même objet a été attribué par une collectivité territoriale sur le territoire duquel se trouve la ZFE considérée.

ou

  • Le bénéficiaire est une personne morale justifiant d’un établissement dans une commune dont une partie du territoire est située dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE) et lorsqu’une aide ayant le même objet a été attribué par une collectivité territoriale sur le territoire duquel se trouve la ZFE considérée.

Le montant de la majoration est identique au montant de l’aide attribuée par la collectivité territoriale dans la limite de 1 000€.

Retrouvez les barèmes détaillés de bonus et de prime à la conversion sur le site  https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/.

 

 

Pour les cycles à pédalage assisté (sauf batterie au plomb), le montant de la prime à la conversion est fixé à 40% du coût d’acquisition dans la limite de :

 

  • 3 000 € par acquisition de cycle si les véhicules sont acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 6 300 € ou par une personne en situation de handicap, titulaire de la carte mobilité inclusion comportant la mention « invalidité » ou le titulaire de la carte « d’invalidité militaire » (jusqu’au 31/12/2022).

 

  • 1 500€ pour les autres cas (personne physique ou morale).

 

Cliquez ici pour télécharger l’infographie du ministère des transports concernant le bonus écologique et la prime à la conversion pour l’achat d’un vélo.

 

 

 

 

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Les véhicules Flex fuel

Sont éligibles les véhicules flex-fuel d’origine fonctionnant au Superéthanol-E85.

Le dispositif prévoit que pour ces véhicules bénéficiant par ailleurs d’un abattement de 40% des émissions de dioxyde de Carbonne, le taux d’émission est renseigné à la rubrique (Z) du certificat d’immatriculation. Vous devez donc vous y reporter pour identifier le montant éligible.

Comment bénéficier de la prime à la conversion ?

A noter :

  • Un particulier (personne physique) ne peut en bénéficier qu’une fois (quelque soit le nombre de véhicules remis pour destruction).
  • Une personne morale et une administration de l’Etat peut en bénéficier autant de fois que de véhicule remis pour destruction.

Les démarches à suivre, les délais et, le cas échéant, le formulaire à remplir pour bénéficier de cette prime sont les mêmes que pour bénéficier du bonus écologique (cf. supra « quelles démarches pour percevoir l’aide ? »).

Pour bénéficier de la prime à la conversion, lorsque l’acquéreur fait lui-même sa demande, il doit formuler sa demande en ligne sur le téléservice suivant https ://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/#/home (s’il demande le bonus et la prime, il devra télétransmettre les documents demandés pour les deux types d’aides) :

 

  • Informations relatives au demandeur: copie d’une pièce d’identité, preuve de sa domiciliation en France, relevé d’identité bancaire et, le cas échéant, un avis d’imposition de l’année passée prouvant l’absence de cotisation à l’impôt sur le revenu. Si gros rouleur : une attestation d’employeur sur laquelle figure son adresse de lieu de travail pour vérifier si la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieure à 30 kms (60 kms aller-retour).

 

  • Informations relatives au véhicule acquis ou loué(le nom du demandeur doit figurer sur l’ensemble des documents) :
    • Preuve de propriété ;
    • Preuve d’acquisition et date d’acquisition (si véhicule loué, date de versement du 1er loyer) ;
    • Dans le cas d’un véhicule neuf, la date de commande si elle est différente de la date d’acquisition ou dans le cas d’une location, la date du contrat de location ;
    • Une preuve d’immatriculation, la date d’immatriculation et la date de la première immatriculation ;
    • Le coût d’acquisition et la valeur vénale de la batterie, le cas échéant ;
    • Le genre national ;
    • Pour les véhicules particuliers et les camionnettes : le taux d’émission de CO2 par km et la classification en fonction du niveau d’émission de polluants atmosphériques ;
    • Pour les 2 et 3 roues motorisés et les quads : la source d’énergie, la quantité d’énergie du moteur, la composition chimique de la batterie, la puissance max. nette du moteur (en Kw), les caractéristiques du véhicule (appellation commerciale complète et numéro de série) ;
    • Pour le véhicule acquis : l’engagement sur l’honneur à ne pas revendre, et à fournir la preuve sur demande, dans les 6 mois ou avant d’avoir parcouru 6 000 km (voitures et camionnettes) ou dans les 12 mois ou avant d’avoir parcouru 2 000 km (2 et 3 roues et quads).
    • Pour le véhicule loué : l’engagement sur l’honneur de ne pas modifier le contrat et à fournir la preuve de la possession du véhicule à l’ASP, sur toute demande.

 

  • Informations sur le véhicule ancien mis au rebut:
    • Une copie du certificat d’immatriculation du véhicule ancien retiré de la circulation. La carte grise doit avoir préalablement été barrée et revêtue par son titulaire de la mention « vendu le … (date de la mutation) pour destruction » ou « cédé le … (date de la mutation) pour destruction », suivie de sa signature (ne pas empiéter sur la zone imprimée du certificat d’immatriculation)
    • Une copie du certificat de destruction du véhicule ancien (incluant la déclaration d’achat pour destruction), conforme au formulaire Cerfa 14365*01 – (https ://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_14365.do )
    • En cas de remise du véhicule ancien auprès d’un démolisseur agréé dans un autre Etat membre de l’Union européenne selon la procédure d’autorisation en vigueur, une traduction certifiée conforme doit être jointe à l’original.
    • Une attestation d’assurance pour le véhicule ancien, en cours de validité à la date de sa remise pour destruction ou à la date de facturation du véhicule neuf.
    • Un certificat de non-gage pour le véhicule ancien, établi par les services préfectoraux, datant de moins d’un mois à la date de remise du véhicule pour destruction.
    • S’il y a lieu, une copie de l’avis d’impôt sur le revenu de l’année précédant l’acquisition du véhicule neuf ou des éléments pouvant justifier une cotisation nulle d’impôt sur le revenu précédant l’acquisition du véhicule.

 

A retenir : Le propriétaire du véhicule ancien doit être l’acquéreur du véhicule neuf. Si le nom ou la raison sociale de l’acquéreur du véhicule neuf, demandeur de l’aide, et celui du titulaire du certificat d’immatriculation du véhicule ancien retiré de la circulation sont différents, il sera nécessaire de fournir la copie d’une pièce officielle prouvant qu’il s’agit de la même personne. (Par exemple : extrait K-bis pour les sociétés).

 

Nous attirons votre attention sur la nécessité d’être extrêmement rigoureux dans la démarche de demande de bonus / prime à la conversion auprès de l’ASP. Le professionnel conventionné par l’ASP procède à une avance du montant du bonus et/ou de la prime à la conversion pour le compte de son client. Il ne faut pas hésiter à demander au client l’ensemble des documents justificatifs et à utiliser le simulateur avant de lancer la demande : https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/

En cas de doute sur l’éligibilité d’un dossier, n’hésitez pas à appeler l’ASP au 0 800 74 74 00.

En effet, des contrôles sur pièces sont réalisés par l’ASP a posteriori : en cas de demande indue de bonus et/ou de la prime à la conversion, c’est-à-dire si la prime n’était pas due, l’ASP demandera au professionnel de rembourser le montant perçu à tort.

 

Spécificité des véhicules M2 et N2

L’article D 251-1 du Code de l’énergie vise dans les catégories de véhicules éligibles les M2 ou N2 bénéficiant de la dérogation de poids prévue au IV de l’article R 312-4 du Code de la route et d’un poids autorisé en charge inférieur ou égal à 3.5 tonnes.

La FNA vous décrypte ce texte.

– Catégories M2 et N2

Véhicule M2 : Véhicules conçus et construits pour le transport de passagers comportant, outre le siège du conducteur, plus de huit places assises et ayant une masse maximale ne dépassant pas 5 tonnes.

Catégorie N2: Véhicules conçus et construits pour le transport de marchandises ayant un poids maximal supérieur à 3,5 tonnes, mais ne dépassant pas 12 tonnes.

– Dérogation de poids prévue au IV de l’article R. 312-4 du code de la route

Le Code de la route dispose :

Les véhicules à gazogène, gaz comprimé et accumulateurs électriques ou systèmes de propulsion alternatifs bénéficient, dans la limite maximale d’une tonne, de dérogations correspondant au poids en ordre de marche soit du gazogène et de ses accessoires, soit des accumulateurs et de leurs accessoires, soit des stockages d’énergie mécaniques et de leurs accessoires.

– Dont le PTAC est inférieur ou égal à 3.5 tonnes.

Attention : le PTAC est mentionné à la rubrique F2 du certificat d’immatriculation à Masse en charge maximale admissible en service (en kg): PTAC.

Cette masse est à distinguer de la rubrique F1 à Masse en charge maximale techniquement admissible, sauf pour les motocycles (en kg) que l’on retrouve dans la définition des M2 et N2.

LA PRIME AU RETROFIT ELECTRIQUE

Une aide dite rétrofit électrique est attribuée à toute personne physique majeure justifiant d’un domicile en France ou à toute personne morale (entreprise) justifiant d’un établissement en France et à toute administration de l’Etat (mairies, collectivités territoriales …) qui est propriétaire d’un véhicule automobile terrestre à moteur qui :

  • Appartient à la catégorie des voitures particulières, des camionnettes, des véhicules M2, M3, N2, N3, des véhicules à moteur à deux ou trois roues,  quadricycles à moteur ou des tracteurs d’un petit train routier touristique ;
  • A fait l’objet d’une transformation de véhicule à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, selon les conditions définies par arrêté rétrofit ;
  • A été acquis depuis au moins un an par le bénéficiaire de l’aide ;
  • N’est pas cédé par ce même bénéficiaire :
    • Pour les voitures particulières ou camionnettes : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres.
    • Pour les 2 ou 3 roues et quadricycles à moteurdans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 2 000 kilomètres.
    • Pour les véhicules M2, M3, N2 ou N3 : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 40 000 kilomètres.
    • Pour les véhicules tracteurs d’un petit train routier touristiques : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 10 000 kilomètres.

Montant de la prime attribué pour la transformation du véhicule :

* Gros rouleur : Personne dont la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieur à 30 km ou effectuant plus de 12 000 km par an dans le cadre de son activité professionnelle avec son véhicule personnel.

** Classe I : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est inférieure ou égale à 1305 kg.

** Classe II : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieur à 1305 kg et inférieure ou égale à 1760 kg.

** Classe III : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieure à 1760 kg.

Les demandes de l’aide au rétrofit doivent être déposées au plus tard dans les 6 mois suivant la facturation de l’installation du dispositif de conversion électrique.

 

Pour guider les professionnels de l’automobile dans les modalités de traitements des dossiers d’aide Bonus et Prime à la conversion, téléchargez ci-dessous (documents complémentaires) une communication qui précise :

– le calendrier de la nouvelle version de l’extranet ;

– un rappel des références réglementaires ;

– des consignes sur des points d’attention.

Nous vous rappelons que l’assistance dédiée aux professionnels est à votre disposition au 0.800.74.74.00 pour tout complément d’information.

 

 

Consultez les barèmes 2021 et 2022 dans l’onglet « documents complémentaires » ci-dessous. 

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Utilisation du SIV et de l’ANTS

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Tva sur les ventes de vehicules de demonstration

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Vente VO : Développez votre business avec la garantie Self Control !

Vendre des vehicules d’occasion

Achat à distance de VO entre professionnels

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Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

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La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

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La taxe annuelle à l’essieu pour les véhicules de plus de 12 tonnes

La taxe annuelle à l’essieu est due par les utilisateurs de poids lourds de 12 tonnes et plus circulant en France métropole, utilisés dans le cadre d’une activité économique professionnelle. La taxe est payée une fois par an, en janvier de l’année qui suit l’utilisation du véhicule.

La taxe annuelle à l’essieu est calculée selon un barème défini en fonction du type du véhicule, du nombre d’essieux, du poids total autorisé en charge et de la présence d’une suspension pneumatique.

A noter que la taxe à l’essieu sur les véhicules lourds de transport de marchandises remplace la taxe spéciale sur certains véhicules routiers (TSVR) depuis le 1er janvier 2021.

La gestion et le recouvrement de cette taxe sont désormais confiés à la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Auparavant, la TSVR était gérée par la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI).

Particularité concernant les véhicules de dépannage (VASP) de plus de 12 tonnes

Il existait depuis 1999 une tolérance doctrinale de l’administration des douanes, permettant de calculer l’ancienne TSVR non pas sur le PTAC du véhicule mais sur le poids à vide et uniquement pour les véhicules de dépannage (VASP) sous réserve qu’ils n’effectuent aucun transport de marchandise.

Remarque : il s’agissait d’une mesure figurant dans le Règlement Particulier des Douanes relatif à la TSVR (et non pas dans un texte législatif).

Cette mesure était motivée par le fait que les véhicules de dépannage-remorquage circulent généralement à vide. Ils ne sont chargés, en moyenne, que dans 20 % des cas. Ils circulent à vide lors de leur trajet aller pour intervention, et la norme AFNOR exige que 60 % des interventions se soldent par un dépannage sur place du véhicule en panne au lieu d’un remorquage.

Cependant cette tolérance n’a pas été maintenue lors du transfert de compétences des douanes vers les finances publiques.

Aussi, depuis 2020 c’est bien sur le PTAC du véhicule que la taxe doit désormais être calculée. La FNA a obtenu la confirmation que la DGDDI ne procédera à aucun rappel de taxe pour la période antérieure à l’année 2020.

La FNA est intervenue dès 2020 à ce sujet afin que cette tolérance soit inscrite dans les textes, ce qui n’a pas été accepté à ce jour, et la FNA va donc maintenir sa demande de dérogation pour les véhicules VASP. A ce jour les véhicules VASP sont donc soumis à la taxe à l’essieu s’ils répondent aux conditions de celle-ci.

QUELS SONT LES VEHICULES SOUMIS A LA TAXE A L’ESSIEU ?

  • Véhicule ayant au moins 2 essieux et dont le poids total en charge (PTAC) est supérieur ou égal à 12 tonnes
  • Véhicule composé d’un tracteur et d’une semi-remorque, dont le poids total roulant autorisé (PTRA) est supérieur ou égal à 12 tonnes
  • Remorque d’un PTAC à partir de 16 tonnes
  • Véhicule de 12 tonnes ou plus immatriculé en dehors de l’Union européenne circulant en France et n’ayant pas conclu un accord réciproque d’exonération de la taxe

VEHICULES NON SOUMIS OU EXONERES DE LA TAXE A L’ESSIEU

  • Véhicule de transport public des personnes (autocars ou autobus)
  • Véhicule destiné à l’exploitation agricole (transport de récolte) ou forestière
  • Véhicule de transport sur les chantiers et les sites d’entreprises même si ces transports impliquent de traverser les voies ouvertes à la circulation publique
  • Véhicule de l’armée, de la police et des services de secours (pompiers, ambulances, etc.)
  • Véhicule lié au commerce automobile destiné à la vente ou effectuant des essais
  • Véhicule de travaux publics non immatriculé
  • Véhicule d’entretien des routes publiques
  • Véhicule spécialisé de travaux publics et industriels immatriculé transportant des équipements (engin de levage et de manutention, forage, pompe, bétonnière, etc.)
  • Véhicule historique et de collection
  • Véhicule utilisé par les cirques et les forains (transport de manèges)
  • Véhicule utilisé par les centres équestres
  • Véhicule de 12 tonnes ou plus immatriculé dans un État de l’Union européenne et circulant en France
  • Nouveauté Loi de finances pour 2024 : Les ensembles de véhicules dont l’un des éléments est immatriculé dans un autre État membre de l’Union européenne, lorsque cet ensemble a été soumis, dans cet État membre, à la taxe prévue par cet État membre et mentionnée à l’article 3 de la directive 1999/62/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 1999 relative à la taxation des véhicules pour l’utilisation d’infrastructures routières (LF 2024 – art. 31, II).
  • Véhicule de 12 tonnes ou plus circulant en France, immatriculé dans un État en dehors de l’Union européenne et ayant conclu un accord réciproque d’exonération

A retenir : contrairement à une idée reçue, les camions de dépannage munis d’un engin de levage ne sont pas exonérés de la taxe à l’essieu ! L’exonération concernant les véhicules munis d’un engin de levage (voir plus haut) ne concerne que les véhicules utilisés dans le cadre de travaux publics et industriels.

Les véhicules circulant dans un département d’Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique Mayotte, La Réunion) ne paient pas la taxe à l’essieu.

QUI DOIT PAYER LA TAXE A L’ESSIEU ?

Le redevable est l’utilisateur du véhicule.

  • Le propriétaire du véhicule,
  • Le locataire, lorsque le véhicule fait l’objet d’une formule locative de longue durée (crédit-bail),
  • Le sous-locataire

Dans tous les cas, le propriétaire est solidairement responsable du paiement de la taxe.

BAREME APPLICABLE

Article L. 421-146 du codes des impositions sur les biens et services

Le montant de la taxe est égal, pour chaque véhicule, chaque entreprise affectataire et chaque année civile, au produit des facteurs suivants :

1° Le quotient entre, au numérateur, la durée de l’affectation du véhicule en France à des fins économiques, en jours, et, au dénominateur, le nombre de jours de l’année civile ;
2° Le tarif annuel, selon le type de véhicule

Le tarif annuel, fonction du nombre d’essieux, de la masse en charge maximale techniquement admissible, exprimée en tonnes, et de la présence ou non d’un système de suspension pneumatique, est le suivant :

Type de véhicule Nombre d’essieux Masse en charge maximale techniquement admissible du véhicule ou de l’ensemble (t) Tarif annuel en présence d’un système de suspension pneumatique (€) Tarif annuel en l’absence d’un système de suspension pneumatique (€)
Véhicule à moteur isolé 2 Supérieure ou égale à 12 124 276
3 Supérieure ou égale à 12 224 348
4 et plus Supérieure ou égale à 12 et inférieure à 27 148 228
4 et plus Supérieure ou égale à 27 364 540
Ensemble constitué d’un tracteur et d’une ou de plusieurs semi-remorques 1 Supérieure ou égale à 12 et inférieure à 20 16 32
Supérieure ou égale à 20 176 308
2 Supérieure ou égale à 12 et inférieure à 27 116 172
Supérieure ou égale à 27 et inférieure à 33 336 468
Supérieure ou égale à 33 et inférieure à 39 468 708
3 et plus Supérieure ou égale à 39 628 932
Supérieure ou égale à 12 et inférieure à 38 372 516
Supérieure ou égale à 38 516 700
Remorque de la catégorie O4 Supérieure ou égale à 16 120 120

Le tarif est minoré de 75 % pour les véhicules acheminés en transport combiné, c’est-à-dire pour les camions utilisant un mode de transport sur rail et sur route. Il s’agit du tarif « rail-route ».

L’administration fiscale propose une fiche d’aide au calcul de la taxe à l’essieu (formulaire 2856-SD).

PAIEMENT

Le paiement de la taxe annuelle à l’essieu s’effectue globalement avec le paiement de la TVA et des autres taxes portées sur l’annexe à la déclaration de TVA.

Pour rappel, la déclaration et le paiement de la TVA et des taxes annexes à la TVA doivent être obligatoirement effectués de manière dématérialisée.

Les premières déclarations et paiements de la taxe annuelle à l’essieu interviendront à compter du 1er janvier 2022. En effet, la nouvelle taxe doit être déclarée et payée annuellement de manière dématérialisée:

  • Si vous relevez d’un régime réel normal d’imposition ou si vous n’êtes pas redevable de la TVA : vous devez télédéclarer votre taxe sur l’annexe n° 3310 A à la déclaration de la TVA à déposer au cours du mois de janvier (en janvier N+1, vous devez télédéclarer cette taxe pour la période du 1er janvier au 31 décembre de l’année N) ; les redevable non imposables à la TVA ayant jusqu’au 25 janvier 2022 pour déclarer la taxe à l’essieu ;
  • Si vous relevez du régime simplifié d’imposition en matière de TVA (RSI) ou du régime simplifié agricole en TVA (RSA), vous devez déclarer la taxe relative à l’année N sur le formulaire n° 3517 qui doit être déposé au titre de l’exercice au cours duquel la taxe est devenue exigible.

 

EN CAS DE CESSATION D’ACTIVITE EN 2021

Vous devez déposer une déclaration papier spécifique accompagnée du paiement au plus tard sous un délai de :

  • 30 jours si vous relevez du régime réel normal en TVA,

  • ou à défaut dans les 60 jours suivant la cessation d’activité.

Cette déclaration papier n’est valable que pour les cessations totales d’activité intervenues en 2021. À compter de 2022, cette déclaration sera à effectuer à l’appui des déclarations de TVA de manière dématérialisée.

 

Dans le cadre de la recodification des impositions relatives aux biens et services, une ordonnance du 22 décembre 2021 a créé le nouveau Code des impositions sur les biens et les services. Il s’agit d’une recodification à droit constant, c’est-à-dire sans modification des dispositions législatives.

La taxe annuelle à l’essieu, auparavant codifiée dans le Code général des Impôts, est désormais codifiée dans le Code des impositions sur les biens et les services sous une nouvelle dénomination.

Ancienne dénomination Nouvelle dénomination
Taxe annuelle à l’essieu sur les véhicules lourds de transport de marchandises prévue au 2° de l’article 1010 du code général des impôts Taxes sur l’affectation des véhicules à des fins économiques, taxe annuelle sur les véhicules lourds de transport de marchandises prévue au 2° de l’article L. 421-94

 

 

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L’Avenant N° 101 à la Convention collective relatif aux salaires minima, signé le 28 avril 2022, étendu au JO du 22 juillet 2022, s’applique à compter du 23 juillet 2022.

Attention, cet avenant annule et remplace l’avenant N° 100 signé en octobre 2021.

 MINIMA GARANTIS BRUTS POUR 151,67 H PAR MOIS (35 heures / semaine) 

Ouvriers Employés

  Maîtrise   Cadres
Echelons 2022   Echelons

MG 35 h

  Niveaux/Degrés MG 35 h
12 2 061 € 25 2 595 € V 5 409 €
11 2 011 € 24 2 460 € IV C 4 871 €
10 1 960 € 23 2 325 € IV B 4 601 €
9 1 918 € 22 2 194 € IV A 4 334 €
8 1 860 € 21 2 123 € III C 4 066 €
7 1 806 € 20 2 061 € III B 3 798 €
6 1 774 € 19 2 056 € III A 3 529 €
5 1 741 € 18 2 043 € II C 3 262€
4 1 714 €

17

2 024€ II B 2 994 €
3 1 692 €       II A 2 727 €
2 1 676 €       I C 2 594 €
1 1 659 €       I B 2 460 €
      I A 2 325 €

Pour rappel : 

Le salaire minimum est calculé au prorata en cas d’horaire hebdomadaire inférieur à 35 heures.

Lorsqu’un vendeur, salarié relevant du chapitre VI est rémunéré par un fixe et des primes, la partie fixe doit être au moins égale, pour un mois complet, à 50 % du barème ci-dessus, conformément à l’article 6-04 de la convention collective nationale des Services de l’automobile.

PRIME DE FORMATION -QUALIFICATION

La valeur du point de formation – qualification visé à l’article 2-05 de la convention collective est portée à 3,47 €.

 TRAVAIL DE NUIT

Le montant de l’indemnité de panier visée à l’article 1-10 d) 6 et 8 de la convention collective, est fixé à 6,09 €.

CONTRATS EN ALTERNANCE

APPRENTIS

Age de l’apprenti

1erannée de contrat 2ème année de contrat 3ème année de contrat
 

 

21 ans et +

 

53 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur

 

61 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur 78 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur
26 ans et plus 100 % du SMIC ou, s’il est supérieur, du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé

 

CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

Age

 
Demandeurs d’emplois de 26 ans et plus

 

Bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’AAH ou aux bénéficiaires d’un CUI

Au moins 85 % du minimum conventionnel

 

 

Dématérialisation complète des Bordereaux de Suivi de Déchets depuis le 1er janvier 2022

De nouvelles dispositions relatives aux obligations de transmission des données au registre électronique national des déchets et celles relatives à la dématérialisation des bordereaux de suivi de déchets s’appliquent depuis le 1er janvier 2022, pour développer les télé-services concernés, et permettre aux entreprises d’adapter leurs systèmes d’information.

Ainsi, le décret n° 2021-321 du 25 mars 2021 relatif à la traçabilité des déchets, des terres excavées et des sédiments prévoit que la tenue du Bordereau de suivi des déchets (BSD) « Cerfa » est remplacé par un enregistrement sur la plateforme dématérialisée Trackdéchets. Une tolérance de 6 mois, jusqu’au 1er juillet 2022 avait été accordée aux entreprises pour leur permettre de se familiariser complètement avec cette nouvelle plateforme.

Cette tolérance de 6 mois a pris fin et le BSD Cerfa n’est donc plus valable depuis le 1er juillet 2022. 

Cette dématérialisation se fait par le biais de la plateforme numérique gratuite Trackdéchets, développé par le Ministère de la Transition Écologique. Cette plateforme vise à dématérialiser la traçabilité des déchets dangereux pour simplifier la gestion et sécuriser les filières.

 

https://trackdechets.beta.gouv.fr/resources/

Depuis le 1er janvier 2022, est-il obligatoire de passer par cette plateforme ?

Oui, la tenue du Bordereau de Suivi des Déchets (BSD) « Cerfa » est remplacé par un enregistrement sur la plateforme dématérialisée Trackdéchets. L’enregistrement (de suivi des déchets) sur la plateforme doit être réalisé au plus tard, sept jours après la production, l’expédition, la réception ou le traitement des déchets ou des produits et matières issus de la valorisation des déchets, et chaque fois que cela est nécessaire pour mettre à jour ou corriger une donnée.

Une tolérance de 6 mois était accordée (jusqu’au 1er juillet 2022), au-delà de laquelle le BSD Cerfa n’est plus valable. Cette tolérance vous permettait de vous familiariser complètement avec cette nouvelle plateforme.

Qui est concerné ?

Sont concernés les exploitants des établissements produisant ou expédiant des déchets, les collecteurs, les transporteurs, les négociants, les courtiers, et les exploitants des installations de transit, de regroupement ou de traitement de déchets.

Toutes les personnes tenues de renseigner le BSD « cerfa » doivent désormais passer par cette plateforme dématérialisée. Vous trouverez dans la note intitulée « L’obligation de suivi des déchets » toutes les informations concernant les obligations concernant la tenue de ce registre, désormais dématérialisé. Ces informations restent applicables.

Les exemptions restent identiques : les personnes qui remettent des huiles usagées à des ramasseurs agréés ou des véhicules hors d’usage à une installation de traitement agréée ne sont pas tenues d’émettre un bordereau mais doivent se conformer à la réglementation en vigueur pour ces filières (bon d’enlèvement pour les huiles usagées ; récépissé et certificat de destruction pour les véhicules hors d’usage). Depuis 2011, l’exemption est en revanche supprimée pour les fluides frigorigènes : un BSD est désormais nécessaire pour ce type de déchets.

Comment s’inscrire sur Trackdéchets ?

Avant de commencer, nous vous invitons à prendre connaissance de la Foire aux Questions (FAQ) qui figure sur le site Trackdechets pour vous familiariser avec ce nouvel environnement.

https://faq.trackdechets.fr/

N’hésitez pas à consulter, dans le bandeau situé à gauche de la FAQ, les différentes fiches d’information.

Etape 1 : Il faut commencer par créer un compte au nom de l’entreprise à partir de ce lien : https://app.trackdechets.beta.gouv.fr/signup

Sur Trackdéchets vous aurez un compte, auquel vous pouvez rattacher des établissements (un établissement par numéro de SIRET). Attention, il y a plusieurs cas de figures dans l’inscription à Trackdéchets : veuillez consulter cette page.

Etape 2 : Une fois votre compte créé, vous allez recevoir un mail de confirmation pour activer votre compte.

Etape 3 : Maintenant que vous avez créé votre compte, pour commencer à utiliser Trackdéchets vous devez rattacher un (ou plusieurs) établissement(s).

Comment faire ? https://faq.trackdechets.fr/informations-generiques/sinscrire/rattacher-des-etablissements

→ Tuto pour vous aider à créer votre compte : https://faq.trackdechets.fr/informations-generiques/sinscrire/je-cree-de-compte

Vous pouvez ensuite commencer à utiliser les fonctionnalités principales de Trackdéchets : utilisation du tableau de bord, édition du BSD, …

Nous vous conseillons de prendre connaissance des informations suivantes figurant dans la FAQ de Trackdéchets : https://faq.trackdechets.fr/informations-generales/les-fonctionnalites-principales-de-trackdechets

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SMIC au 1er janvier 2022

A compter du 1er janvier 2022, suite au  Décret n° 2021-1741 du 22 décembre 2021 portant relèvement du salaire minimum de croissance, le montant du salaire minimum de croissance est porté de 10,48 € à 10,57 de l’heure (+0,9%) en métropole, Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit 1 603,12 €.

A Mayotte, il passe de 7,91 € à 7,98 €, soit 1.210,30 € bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

Le SMIC mensuel brut pour 35 heures de travail par semaine est égal à 10,57 € x 151,667 H = 1.603,12 € à compter du 1er janvier 2022.

Le montant du minimum garanti (MG) passe de 3,65 € à 3,76 €.

L’avantage en nature consiste dans la fourniture ou la mise à disposition d’un bien ou service (repas, logement…) permettant au salarié de faire l’économie de frais. Un tel avantage doit être soumis à cotisations, selon un barème forfaitaire avec le MG comme référence.

INCIDENCE SUR LES SALAIRES DES CONTRATS EN ALTERNANCE

Les rémunérations des bénéficiaires de contrats en alternance, basées sur le SMIC, devront être revalorisées : contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage et CPF de transition.

INCIDENCE DU SMIC SUR LES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS

Selon le principe de faveur, si le minimum conventionnel est inférieur au SMIC, il faudra appliquer le SMIC ; si le minimum conventionnel est supérieur au SMIC, c’est le minimum conventionnel qu’il faut retenir.

PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2022

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2022, le plafond mensuel de sécurité sociale est inchangé et reste fixé à 3.428 € comme en 2020 et 2021 :  Arrêté du 15 décembre 2021 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2022

INCIDENCES DE L’AUGMENTATION DU SMIC

Réduction générale des cotisations patronales (loi FILLON) ¶

 

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 * Smic mensuel.

Par conséquent, au 1er janvier 2022, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois, le seuil est fixé de janvier à décembre à = 2 564,99

Par conséquent, seules les rémunérations annuelles inférieures à 30 779,90 euros ouvrent droit à la réduction Fillon en 2022.

Réduction du taux patronal maladie 

Par principe, le taux est fixé à 13 % mais pour les salariés dont la rémunération brute est inférieure à 2,5 SMIC, ce taux est diminué de 6 points soit 7%

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à l’application du taux réduit maladie est fixé à 2,5 Smic mensuel.

Par conséquent, au 1er janvier 2022, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois :

La rémunération est supérieure à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle > 2,5 *[(35*52)/12]* 10,57 € soit > 4 007,79 € (valeur mensuelle) ou 48.093,50 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 13 %

La rémunération est inférieure ou égale à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle ≤ 2,5 *[(35*52)/12]* 10,57 € soit ≤ 4 007,79 € (valeur mensuelle) ou  48.093,50 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 7%

Obligation d’affichage des tarifs

L’article L. 112-1 du code de la consommation impose au professionnel l’information et l’affichage de ses tarifs: « Tout vendeur de produit ou tout prestataire de services informe le consommateur, par voie de marquage, d’étiquetage, d’affichage ou par tout autre procédé approprié, sur les prix et les conditions particulières de la vente et de l’exécution des services, selon des modalités fixées par arrêtés du ministre chargé de l’économie, après consultation du Conseil national de la consommation ».

Dans le secteur de l’automobile, c’est l’arrêté du 27 mars 1987 qui précise les conditions d’application et impose de procéder à un affichage des tarifs du professionnel afin que la clientèle soit parfaitement informée:

Article 1er : « Les entreprises qui effectuent une ou plusieurs des prestations suivantes: entretien ou réparation, contrôle technique, dépannage ou remorquage de véhicules, location d’emplacements de garage, sont tenues de procéder à un affichage à l’entrée de l’établissement, visible et lisible de l’extérieur, des taux horaires TTC et des prix TTC des différentes prestations forfaitaires proposées. Cet affichage doit par ailleurs être effectué, dans les mêmes conditions, au lieu de réception de la clientèle ».

Si les prix sont fixés librement par les professionnels, l’information du consommateur sur les prix est en revanche réglementée très strictement, afin de lui permettre de choisir son professionnel en toute connaissance de cause et de faire jouer la concurrence.

Bien afficher ses tarifs

Les tarifs  doivent être clairement visibles et lisibles à l’entrée de l’établissement ainsi qu’à l’intérieur du local prévu pour la réception du public.

  • A l’extérieur : l’affichage doit se trouver à l’entrée de l’établissement et doit être visible de l’extérieur. Ex : panneau spécifique extérieur ou vitrine.
  • A l’intérieur : l’affiche doit être parfaitement visible de l’endroit où se tient normalement la clientèle, ou de celui où elle est habituellement reçue. L’affiche ne doit pas être masquée ni placée trop loin.

Attention : il faut veiller à maintenir un affichage intérieur et extérieur cohérent !

Que faut-il afficher exactement ?

L’affichage consiste en l’indication, sur un document unique, des taux horaires toutes taxes comprises (TTC) et de la liste des différentes prestations forfaitaires et leur prix (TTC), aucun doute ne devant exister sur la nature de la prestation fournie.

  • Si le garage travaille sur la base de taux horaires :

Il doit afficher le ou les taux horaires de main d’œuvre en précisant le mode de calcul utilisé : référence au temps passé ou au barème de temps.

Dans le cas de l’utilisation d’un barème de temps (ex : barème de temps constructeur), la clientèle doit pouvoir consulter sur place ces barèmes et l’affichage doit dans ce cas préciser cette possibilité de consultation.

Si le garage pratique des taux horaires différents suivant les opérations effectuées (ex : T1 / T2 / T3), il doit également afficher les principales catégories d’opérations correspondant à ces différents taux.

  • Si le garage travaille sur la base de prestations forfaitaires :

Il doit tenir à la disposition de sa clientèle la liste détaillée des opérations comprises dans les forfaits ainsi que les pièces et fournitures éventuellement incluses. Cette possibilité de consultation sur place doit être également clairement précisée sur son affichage.

Dans le cas d’un très grand nombre de prestations forfaitaires, il est possible de remplacer l’affichage par un catalogue complet mis à la disposition du public dans le lieu de réception. C’est notamment le cas lorsque l’affichage risque d’être rendu illisible en raison du grand nombre de forfaits proposés. Dans ce cas, il faut préciser sur l’affichage initial que le client peut consulter le catalogue complets des forfaits.

Attention: les factures de réparation et/ou d’entretien doivent également préciser le mode de calcul utilisé.

Précision si l’entreprise exerce une activité de dépannage

Les entreprises qui effectuent des opérations de dépannage ou de remorquage doivent en outre afficher les tarifs TTC de ces opérations, ainsi que leurs conditions d’application, dans la cabine des véhicules d’intervention.

Les manquements à l’arrêté du 27 mars 1987 sont sanctionnés par une amende administrative d’au plus 3000 € pour une personne physique et d’au plus 15000 € pour une personne morale, conformément aux dispositions de l’article L. 131-5 du code de la consommation.

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

A défaut de déclaration du statut choisi, le chef d’entreprise sera réputé avoir déclaré que ce statut est celui de conjoint salarié.  Mais dans ce cas, attention ! Si le conjoint n’est pas traité comme un salarié (cotisations, etc..), le chef d’entreprise risque une condamnation pour travail dissimulé !

La loi PACTE du 22 mai 2019 impose au conjoint ou au partenaire pacsé participant à l’activité indépendante du chef d’entreprise de choisir un statut afin de bénéficier d’une réelle protection sociale.

 À défaut, le statut de conjoint salarié est attribué.

Les conditions d’application de ces mesures sont précisées par décret n° 2019-1048 du 11 octobre 2019[1] (JO du 13 octobre).

Depuis le 14 octobre 2019, l’exercice régulier ou non du conjoint à l’activité professionnelle et le statut choisi à ce titre, doit obligatoirement être intégré et mentionné auprès du CFE (centre de formalités des entreprises) ou de la CMA lors de la création de l’entreprise ou en cas de déclaration modificative portant mention que le conjoint exerce une activité professionnelle régulière dans l’entreprise.

Rappelons qu’il existe 3 options :

  •  Le statut de conjoint associé si il détient des parts de l’entreprise ;
  •   Le statut de conjoint salarié si il est rémunéré ;
  •  Le statut de conjoint collaborateur (statut TNS – travailleur non salarié) si il n’est ni salarié ni associé.

Ce statut de conjoint collaborateur n’est actuellement autorisé qu’au conjoint du gérant associé unique ou du gérant associé majoritaire d’une SARL dont l’effectif n’excède pas 20 salariés. Depuis le 1er janvier 2020, ce seuil a été supprimé.

La loi Pacte a prévu de ne plus soumettre ce statut de conjoint collaborateur à cette condition d’effectif, et le décret rend cette mesure effective à compter du 1er janvier 2020. Le statut de conjoint collaborateur sera ainsi ouvert à tous les chefs d’entreprise artisanale, commerciale ou libérale, quel que soit l’effectif de l’entreprise.

Selon l’U2P, parmi les conjoints travaillant régulièrement ou occasionnellement dans l’entreprise, 39 % avaient en 2018 le statut de conjoint collaborateur contre 20 % seulement qui étaient couverts par le statut de conjoint salarié. Surtout, 28 % des sondés ne disposaient d’aucun statut.

L’attestation sur l’honneur

A compter du 1er septembre 2021, suite à l’arrêté du 6 août (JO du 18), le conjoint ou le partenaire lié par un PACS qui exerce une activité régulière dans l’entreprise commerciale, artisanale ou libérale dirigée par son conjoint ou son partenaire, devra rédiger une attestation sur l’honneur qui accompagnera la déclaration de création ou de modification effectuée par le chef d’entreprise.

Vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » un modèle d’attestation à télécharger et une notice d’information

[1] Décret n° 2019-1048 du 11 octobre 2019 relatif au statut du conjoint du chef d’entreprise ou du partenaire lié au chef d’entreprise par un pacte civil de solidarité travaillant dans l’entreprise familiale

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La garantie légale de conformité évolue à partir du 1er janvier 2022

A compter du 1er janvier 2022, la garantie légale de conformité se renforce pour les contrats conclus à compter de cette date.

Rappel concernant la garantie légale de conformité : prévue par les articles L. 217-3 et suivants du code de la consommation, la garantie de conformité est la garantie que peut faire valoir un consommateur contre les éventuelles défaillances d’un bien qu’il achète. Tant que cette garantie court, le vendeur professionnel est présumé responsable. Ce n’est pas au consommateur de prouver que le vendeur est responsable d’un éventuel défaut sur le bien. Ainsi, le vendeur doit délivrer un bien conforme au contrat, faute de quoi son client est en droit de lui réclamer la mise en conformité de ce bien.

Bien vendu : ces dispositions sont applicables à tous les secteurs économiques dès lors qu’un bien fait l’objet d’un contrat entre un professionnel et un consommateur. Dans le secteur automobile, cela concerne les contrats de vente de véhicules (neufs et d’occasion), les pièces de rechange et d’accessoires neufs ou d’occasion, la vente de pneus, ect …

Quels sont les critères retenus pour qu’un bien soit considéré comme conforme au contrat signé ?

1° Il correspond à la description, au type, à la quantité et à la qualité, notamment en ce qui concerne la fonctionnalité, la compatibilité, l’interopérabilité, ou toute autre caractéristique prévues au contrat ;

2° Il est propre à tout usage spécial recherché par le consommateur, porté à la connaissance du vendeur au plus tard au moment de la conclusion du contrat et que ce dernier a accepté ;

3° Il est délivré avec tous les accessoires et les instructions d’installation, devant être fournis conformément au contrat ;

4° Il est mis à jour conformément au contrat.

En outre, le bien vendu est également conforme au contrat s’il répond aux conditions suivantes:

1° Il est propre à l’usage habituellement attendu d’un bien de même type, compte tenu, s’il y a lieu, de toute disposition du droit de l’Union européenne et du droit national ainsi que de toutes les normes techniques ou, en l’absence de telles normes techniques, des codes de conduite spécifiques applicables au secteur concerné ;

2° Le cas échéant, il possède les qualités que le vendeur a présentées au consommateur sous forme d’échantillon ou de modèle, avant la conclusion du contrat ;

3° Le cas échéant, les éléments numériques qu’il comporte sont fournis selon la version la plus récente qui est disponible au moment de la conclusion du contrat, sauf si les parties en conviennent autrement ;

4° Le cas échéant, il est délivré avec tous les accessoires, y compris l’emballage, et les instructions d’installation que le consommateur peut légitimement attendre ;

5° Le cas échéant, il est fourni avec les mises à jour que le consommateur peut légitimement attendre

6° Il correspond à la quantité, à la qualité et aux autres caractéristiques, y compris en termes de durabilité, de fonctionnalité, de compatibilité et de sécurité, que le consommateur peut légitimement attendre pour des biens de même type, eu égard à la nature du bien ainsi qu’aux déclarations publiques faites par le vendeur, par toute personne en amont dans la chaîne de transactions, ou par une personne agissant pour leur compte, y compris dans la publicité ou sur l’étiquetage.

Vous trouverez dans cette note FNA des précisions concernant la mise en œuvre de cette garantie.

 

Les changements pour les contrats conclus à compter du 1er janvier 2022

A retenir : ces changements ne s’appliquent que pour les contrats signés à partir du 1re janvier 2022. Les contrats déjà en cours à cette date restent soumis aux dispositions antérieures.

La garantie est étendue aux non-professionnels

A partir de cette date, la garantie légale de conformité ne s’appliquera plus seulement aux contrats conclus avec des clients « consommateurs » mais sera étendu également aux clients dits « non-professionnels ».

Le client non-professionnel se définit ainsi : « toute personne morale qui agit à des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole ». Ainsi, par exemple une personne morale ou une association qui n’achète pas un bien à des fins professionnelles peut désormais se prévaloir de la garantie légale de conformité.

La garantie est étendue aux produits connectés et services numériques

Le régime légal de la garantie de conformité est étendu, pour les contrats conclus au 1er janvier 2022, aux contrats de vente de biens comprenant des éléments numériques.

 On entend par un « bien comportant des éléments numériques » tout bien meuble corporel qui intègre un contenu numérique ou un service numérique ou qui est interconnecté avec un tel contenu ou un tel service, de manière telle que l’absence de ce contenu numérique ou de ce service numérique empêcherait le bien de remplir ses fonctions.

Typiquement dans le secteur automobile, cette notion renvoie aux systèmes GPS intégrés, aux logiciels intégrés, aux ordinateurs de bord, tablettes et navigateurs connectés et faisant partie intégrante du véhicule vendu.

Lorsque le bien vendu comporte des éléments numériques, le vendeur doit veiller à ce que le consommateur soit informé et reçoive les mises à jour nécessaires au maintien de la conformité du bien.

Toutefois, lorsque le consommateur n’installe pas, dans un délai raisonnable, les mises à jour, le vendeur n’est pas responsable des défauts de conformité résultant uniquement de la non-installation des mises à jour concernées, à condition qu’il ait informé son client de la disponibilité des mises à jour et des conséquences de leur non-installation de celle-ci. D’autre part, la non-installation ou l’installation incorrecte par le consommateur des mises à jour ne doit pas être due à des lacunes dans les instructions d’installation fournies au consommateur.

La durée de la garantie est prolongée

Pour l’achat d’un bien neuf, le client bénéficie durant deux ans de la garantie légale de conformité sans avoir à prouver que le défaut était présent au jour de la vente. C’est ce qu’on appelle la présomption d’antériorité des défauts dont bénéficie le consommateur dans le cadre de la garantie légale.

En revanche, si le client achète un bien d’occasion, il bénéficie également durant deux ans de la garantie légale de conformité mais la durée de la présomption d’antériorité des défauts était de seulement six mois jusqu’au 31/12/2021.

Cette durée de présomption d’antériorité des défauts passe de 6 mois à 12 mois pour les biens d’occasion et les contrats conclus à compter du 1er janvier 2022.

Autrement dit, les clients souhaitant faire jouer la garantie légale de conformité pour un bien d’occasion livré depuis plus de 12 mois, devront démontrer l’existence du défaut de conformité au jour de la vente (le plus souvent par une expertise).

En cas de réparation du bien acheté :

En outre, pour les contrats signés à partir du 1re janvier 2022, en cas de réparation du bien acheté, la durée de la garantie est prolongée de 6 mois par le vendeur.

Toute demande de remise en conformité du bien devra être effectuée dans un délai de 30 jours et les éléments changés ainsi que la main d’œuvre seront alors couverts par une garantie légale pendant 6 mois à compter de la restitution du bien.

 

Rappel concernant la mise en œuvre de la garantie légale de conformité

Articles L. 217-8 à L. 217-17 du code de la consommation

 En cas de défaut de conformité, le client a droit à la mise en conformité du bien en demandant

  • La réparation ou le remplacement
  • ou, à défaut, à la réduction du prix ou à la résolution du contrat.

Réparation ou remplacement

Le consommateur sollicite auprès du vendeur la mise en conformité du bien, en choisissant entre la réparation et le remplacement. C’est donc au client de faire ce choix. Pour cela, le consommateur met le bien à la disposition du vendeur.

La mise en conformité du bien doit se faire dans un délai raisonnable qui ne peut être supérieur à 30 jours suivant la demande du consommateur et sans inconvénient majeur pour lui, compte tenu de la nature du bien et de l’usage recherché par le consommateur.

La réparation ou le remplacement du bien non conforme inclut, s’il y a lieu, l’enlèvement et la reprise de ce bien et l’installation du bien réparé ou du bien de remplacement par le vendeur.

La mise en conformité du bien a lieu sans aucun frais pour le consommateur. Le consommateur n’est pas tenu de payer pour l’utilisation normale qu’il a faite du bien remplacé pendant la période antérieure à son remplacement. Autrement dit, si le véhicule défectueux est remplacé, vous ne pouvez pas lui déduire des frais de vétusté pour l’utilisation du véhicule remplacé.

Possibilité de refuser la mise en conformité sous certaines conditions :

Le vendeur peut ne pas procéder selon le choix opéré par le consommateur si la mise en conformité sollicitée est impossible ou entraîne des coûts disproportionnés au regard notamment :

1° De la valeur qu’aurait le bien en l’absence de défaut de conformité ;

2° De l’importance du défaut de conformité ; et

3° De la possibilité éventuelle d’opter pour l’autre choix sans inconvénient majeur pour le consommateur.

Le vendeur peut refuser la mise en conformité du bien si celle-ci est impossible ou entraîne des coûts disproportionnés notamment au regard des 1° et 2°.

Lorsque ces conditions ne sont pas respectées, le consommateur peut, après mise en demeure, poursuivre l’exécution forcée en nature de la solution initialement sollicitée, conformément aux articles 1221 et suivants du code civil.

Tout refus par le vendeur de procéder selon le choix du consommateur ou de mettre le bien en conformité, est motivé par écrit ou sur support durable (espace client, mail).

Le consommateur a, par ailleurs, le droit de suspendre le paiement de tout ou partie du prix (ou la remise de l’avantage prévu au contrat) jusqu’à ce que le vendeur ait satisfait aux obligations qui lui incombent.

Réduction du prix ou résolution du contrat

 Le consommateur a droit à une réduction du prix du bien ou à la résolution du contrat dans les cas suivants :

1° Lorsque le professionnel refuse toute mise en conformité ;

2° Lorsque la mise en conformité intervient au-delà d’un délai de 30 jours suivant la demande du consommateur ou si elle lui occasionne un inconvénient majeur ;

3° Si le consommateur supporte définitivement les frais de reprise ou d’enlèvement du bien non conforme, ou s’il supporte l’installation du bien réparé ou de remplacement ou les frais y afférents ;

4° Lorsque la non-conformité du bien persiste en dépit de la tentative de mise en conformité du vendeur restée infructueuse.

Le consommateur a également droit à une réduction du prix du bien ou à la résolution du contrat lorsque le défaut de conformité est si grave qu’il justifie que la réduction du prix ou la résolution du contrat soit immédiate. Le consommateur n’est alors pas tenu de demander la réparation ou le remplacement du bien au préalable.

En revanche, le consommateur n’a pas droit à la résolution de la vente si le défaut de conformité est mineur, ce qu’il incombe au vendeur de démontrer.

La réduction du prix doit être proportionnelle à la différence entre la valeur du bien délivré et la valeur de ce bien en l’absence du défaut de conformité.

Les sanctions sont renforcées en cas de retard dans le remboursement

 Pour les contrats conclus à partir du 1er janvier 2022, le remboursement du prix d’achat au consommateur en cas d’impossibilité de mise en conformité devra être effectué dès réception du bien ou de la preuve de son renvoi par le consommateur et au plus tard dans les 14 jours qui suivent.

Le vendeur rembourse ces sommes en recourant au même moyen de paiement que celui utilisé par le consommateur lors de la conclusion du contrat, sauf accord exprès de ce dernier et en tout état de cause sans frais supplémentaire.

Renforcement des amendes administratives

Lorsque le professionnel n’a pas remboursé les sommes versées par le consommateur dans le délai de 14 jours, le montant total restant dû est de plein droit majoré :

  • de 10 % si le remboursement intervient au plus tard quatorze jours au-delà de ce terme,
  • de 20 % jusqu’à trente jours
  • de 50 % ultérieurement.

Ensuite, les sanctions relèvent d’une amende civile, prononcée par le juge à la demande du consommateur, d’une association agréée de défense des consommateurs, de la DGCCRF ou du ministère public à l’encontre du vendeur qui fait obstacle, de mauvaise foi, à la mise en œuvre de la garantie légale de conformité. Le montant peut s’élever à 10 % du CA moyen annuel de l’entreprise dans une limite de 300 000 euros.

D’autres amendes administratives allant de 3 000 à 75 000 euros selon qu’il s’agit d’une personne physique ou morale peuvent aussi frapper le professionnel vendeur.

Convocation entretien préalable à sanction

Veuillez trouver ci-après un modèle de convocation à entretien préalable à sanction disciplinaire, à compléter et modifier en fonction du cas d’espèce. Attention cet entretien ne pourra déboucher sur un licenciement, juste une sanction disciplinaire (de l’avertissement à la mise à pied disciplinaire). 

(En tête entreprise)

Monsieur /Madame

……………, le ……….. 202X

Objet : Convocation à un entretien préalable à sanction disciplinaire

Lettre recommandée avec accusé de réception N ………….. (ou remise en main propre contre décharge.

Monsieur / Madame,

Nous avons le regret de vous informer que nous envisageons de prendre, à votre encontre une sanction disciplinaire.

En application de l’article L.1332-2 du Code du travail, nous vous convoquons par la présente à un entretien préalable au cours duquel nous vous exposerons les motifs de la décision envisagée et recueillerons vos explications.

NOTEZ LE : vous n’êtes pas obligé de préciser les motifs ou les griefs retenus contre le salarié (Cass. soc., 14 nov. 2000, no 98-44.117 ; Cass. soc., 6 avr. 2016 no14-23.198) sauf si la convention collective l’impose (rien dans la CCNSA). Cette décision vous appartient. 

Si vous apportez cette précision : En effet, (citer les motifs si vous le désirez mais sans les détailler en totalité : par exemple : vous avez déjà été averti(e) le(s)… (date(s) pour un manque d’attention/un problème dans votre travail, provoquant de graves erreurs au préjudice de l’entreprise et de la clientèle.

Cet entretien aura lieu avec Monsieur / Madame ………..  (représentant légal), en sa qualité de …………, le ………… 202X à …………. heures (pendant heures de travail) au (adresse habituelle du lieu de travail).

Nous vous rappelons que vous avez la possibilité de vous faire assister lors de cet entretien par une personne de votre choix appartenant au personnel de l’entreprise.

Si vous souhaitez vous faire assister, nous vous prions de nous en informer pour des raisons d’organisation.

Nous vous prions de croire, Monsieur/Madame, en l’expression de nos salutations distinguées.

                                                           Nom / prénom

Signature du représentant légal

POUR INFORMATION

Attention : vous avez 2 mois pour sanctionner à la date de connaissance des faits fautifs

Si remise en main propres contre décharge, dans ce cas lettre en 2 exemplaires et le salarié portera de sa main la mention : « lettre reçue le » accompagnée de sa signature sur l’un de ces deux exemplaires qu’il rendra immédiatement à l’employeur)

Délai entre la convocation à l’entretien préalable et l’entretien : délai raisonnable d’au minimum 5 jours, le salarié devant pouvoir se faire assister si il le désire.

Notez le : la sanction décidée ne peut être prononcée au plus tôt jours ouvrables après l’entretien et au plus tard 1 mois après.

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Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024

Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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