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Restructuration du remboursement de votre PGE (Prêt Garanti par l’Etat)

Faisant suite à l’accord de place du 19 janvier 2022, les entreprises peuvent obtenir une restructuration de leur Prêt Garanti par l’Etat (PGE) avec maintien de la garantie de l’État dans le cadre d’un dispositif qui prévoit l’intervention de la Médiation du crédit aux entreprises (Banque de France).

Cet accord est entré en vigueur le 15 février 2022 et a été signé par le ministre de l’Économie, le gouverneur de la Banque de France, la présidente de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer et le président de la Fédération bancaire française. Cet accord instaure une procédure pour réaménager les prêts garantis par l’État (PGE) sous l’égide de la Médiation du crédit aux entreprises.

Alors que les prêts garantis par l’État doivent, en principe, être remboursés dans un délai maximal de 6 années, une nouvelle procédure permet d’obtenir un étalement des échéances sur 10 ans, sous certaines conditions.

Les TPE et PME ayant souscrit un PGE d’un montant inférieur ou égal à 50 000 euros pourront ainsi saisir la Médiation du crédit. A l’issue de la médiation, qui portera sur la restructuration de tous les crédits bancaires à maturité, ces entreprises pourront obtenir un allongement de 2 ans, ou plus exceptionnellement de 4 ans de leurs remboursements de PGE.
Pour les entreprises qui ont des PGE de plus de 50 000 euros, le conseiller départemental à la sortie de crise (guichet unique pour l’accompagnement en sortie de crise) les orientera en fonction de leur situation.

Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de cette restructuration du PGE ? 

La restructuration du PGE n’est ouverte qu’aux entreprises qui rencontrent des difficultés avérées dans le remboursement des échéances de leur PGE en 2022. Il n’est donc pas possible pour une entreprise financièrement en mesure de rembourser ses échéances en 2022, de bénéficier de cette procédure.

Entreprises concernées :

  • Etre une PME, TPE ou professionnel indépendant
  • Bénéficiaire d’un ou plusieurs PGE d’un montant total de moins de 50 000 € (au-dessus de 50 000 €, il faut contacter le Conseiller départemental à la sortie de crise)
  • Difficultés avérées de trésorerie et de remboursement à venir du PGE, attestées par un expert-comptable ou un commissaire aux compte
  • Pour lesquelles la restructuration du ou des PGE  constitue une solution de redressement
  • L’entreprise n’a pas déjà bénéficié de restructuration du ou des PGE

Comment demander la restructuration de votre PGE ?

Contacter votre expert-comptable

L’entreprise doit commencer par évaluer sa situation financière en lien avec son expert-comptable ou son commissaire aux compte, qui est le premier interlocuteur à contacter.

Votre expert-comptable fera le point sur votre trésorerie et votre activité.

Prendre rendez-vous avec votre banque

En vue de ce rendez-vous, vous devez réunir les documents suivants:

  • Attestation d’expert-comptable / commissaire aux compte sur les difficultés avérées de trésorerie et de remboursement à venir du PGE, ainsi que sur l’état de non-cessation des paiements
  • Plan de trésorerie à 12 mois
  • Etat des dettes fiscales et sociales
  • Tout document attestant de la capacité de rebond de l’entreprise  (ex: carnet de commande)

A retenir : les conséquences défavorables de cette restructuration

La réglementation bancaire européenne contraint les banques à déclarer en défaut les entreprises ne pouvant honorer leurs échéanciers de remboursement initiaux. La restructuration de PGE dans le cadre de la Médiation conduira l’entreprise à être classée en défaut, pour tous ses crédits auprès d’eux, par les établissements bancaires concernés, en application de la réglementation.

Cela signifiera que l’entreprise aura davantage de difficultés à accéder ensuite pendant un certain temps (un an au minimum et potentiellement pendant tout ou partie de la durée du plan de restructuration) à de nouveaux financements auprès de ces établissements. Toutefois, ce classement en défaut ne sera connu que de la banque ou des banques dont la ou les créances auront été restructurées; il ne sera connu d’aucun autre acteur commercial (ex: ni d’autres banques, ni des clients, ni des assureurs crédit).

En revanche, si l’entreprise fait l’objet d’une notation FIBEN par la Banque de France, sa notation sera dégradée et connue des autres acteurs financiers. Par ailleurs, l’entreprise pourra continuer à accéder à des marchés publics, pourvu qu’elle ne soit pas en liquidation.

Saisir en ligne la Médiation du crédit

La saisine du Médiateur du crédit se fait en ligne sur le site internet Vous allez saisir la Médiation du crédit | Banque de France (banque-france.fr)

Cette procédure est confidentielle et gratuite.

Le dossier de saisine doit comprendre l’ensemble des documents suivants:

  • L’attestation de l’expert comptable ou du commissaire aux comptes
  • La constatation (mail) par au moins une des banques concernées pour l’ouverture de la procédure
  • des documents financiers demandés lors de la saisine: bilan et compte de résultats des deux derniers exercices clos, total de la dette bancaire restant à rembourser à chacune des banques,  situation de trésorerie prévisionnelle (mais 12 mois au lieu de seulement 6 mois)
  • un état des dettes fiscales et sociales
  • tout autre document permettant de justifier des difficultés de l’entreprise, de leur caractère temporaire et des perspectives commerciales et financières à même d’assurer sa pérennité (par exemple, lorsque cela existe, état du carnet de commandes)

Le Médiateur se prononce sous 48 heures sur l’éligibilité de la demande (respect des critères et des documents demandés).

Le Médiateur peut à tout moment réorienter l’entreprise vers le Conseiller départemental à la sortie de crise, notamment s’il apparait qu’une procédure sous l’égide du tribunal de commerce serait plus appropriée ou qu’un autre outil d’aide serait plus pertinent.

Enfin, le Médiateur ne peut conclure sur un accord de restructuration qu’avec l’accord unanime de l’entreprise et des créanciers bancaires concernés, y compris s’agissant de concours de court terme. L’accord conclu à l’issue de la procédure donne lieu à un constat d’accord signé par les représentants de l’entreprise, des banques et de la médiation.

Pour aller plus loin sur la procédure, n’hésitez pas à consulter les documents joints dans la rubrique « Documents complémentaires » en bas de page.

Que peut obtenir l’entreprise ?

Une durée de remboursement augmentée de 4 ans

L’entreprise peut obtenir le prolongement de la durée de remboursement de son PGE. La durée de ce prolongement est appréciée au cas par cas en fonction de la situation de l’entreprise.

Généralement, le prolongement peut atteindre 2 années supplémentaires par rapport à l’échéancier initial (qui est limité à 6 années maximum), ce qui offre une latitude de 8 années cumulées, au maximum.

Exceptionnellement, la durée de ce prolongement peut aller jusqu’à 4 années supplémentaires par rapport à l’échéancier initial, ce qui offre donc une latitude de 10 années cumulées, au maximum.

Une différé de remboursement augmenté de 6 mois

L’entreprise peut également obtenir un différé de remboursement supplémentaire de 6 mois maximum. Lorsqu’il est accordé, ce report s’impute dans la durée de l’allongement de remboursement du prêt.

TVA sur la marge en Europe : indices sur les fournisseurs à risque

Le commerce intra-communautaire de véhicules d’occasion connait depuis de nombreuses années une fraude importante qui s’appuie sur une utilisation abusive du régime de TVA sur la marge, réservé aux seuls biens d’occasion n’ayant pas ouvert droit à déduction.

Le décret du 24 juin 2015 vise à renforcer les obligations du professionnel de l’automobile souhaitant appliquer le régime de TVA sur la marge. Vous trouverez sous la note intitulée Acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et TVA sur la marge la présentation de ces dispositions.

Ces dispositions sont applicables depuis le 1er juillet 2015.

Afin d’aider les professionnels à mieux identifier les fournisseurs de VO à risques, l’administration fiscale a publié une fiche  sur les indices permettant de les repérer ces fournisseurs à risque. Vous trouverez cette fiche sous la rubrique « documents complémentaires ».

Ces conseils à destination des professionnels de la vente automobile réalisant des opérations d’achat de véhicules d’occasion auprès de fournisseurs situés dans l’Union Européenne peuvent vous permettre d’identifier en amont la fiabilité de l’opération au regard de la TVA.

  • Vous trouverez notamment des conseils sur les mentions qu’il convient de vérifier sur la facture de votre vendeur (par Etat Membre) ;
  • Vous trouverez également la liste des indices vous permettant de détecter une fraude.

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Frais de mise à la route et prestations annexes à la vente d’un véhicule

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Opérateur Qualifié Aménageur : quelle procédure pour aménager un véhicule neuf ?

Prolongation de 5 ans du règlement d’exemption automobile

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Signalement de la non conformité d’un véhicule

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Expérimentation d’un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule propre (PTZ-m)

Montée en version du SIV, problèmes techniques et alerte fraude

Nouveau règlement d’exemption des accords verticaux (relations constructeurs – distributeurs)

Habilitations SIV : Nouveau profil pour réaliser les réceptions nationales (PROFIL PRO RNAT)

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La DEB – déclaration d’échange de biens – est remplacée par un état statistique appelé EMEBI

Publicité en faveur des véhicules : Affichage de la classe d’émissions de CO2

Publicité en faveur des véhicules : obligation d’insérer un message promotionnel

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Tva sur les ventes de vehicules de demonstration

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Responsabilité du dépositaire vendeur

Vente VO : Développez votre business avec la garantie Self Control !

Vendre des vehicules d’occasion

Achat à distance de VO entre professionnels

Vente VO: la remise du rapport de contrôle technique

Le livre de police

Etiquette énergie

Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

Tva sur les ventes de vehicules neufs au sein de l’union europeenne

La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

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Acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et TVA sur la marge

Le commerce intra-communautaire de véhicules d’occasion connait depuis de nombreuses années une fraude importante qui s’appuie sur une utilisation abusive du régime de TVA sur la marge, réservé aux seuls biens d’occasion n’ayant pas ouvert droit à déduction.

Le décret du 24 juin 2015 vise à renforcer les obligations du professionnel de l’automobile souhaitant appliquer le régime de TVA sur la marge.

Le service national de délivrance des quitus ou votre SIE peut vous demander de justifier du régime de TVA sur la marge, par la production d’une attestation signée par le titulaire du certificat d’immatriculation étranger. Cette procédure vous est expliquée en détail dans cette note et nous vous proposons un modèle d’attestation (cf. rubrique « documents complémentaires » pour télécharger ce modèle).

Si vous achetez des véhicules d’occasion dans d’autres pays de l’Union Européenne, vous pouvez être concerné par ces mesures.

LA TVA SUR LA MARGE

Les assujettis-revendeurs sont des professionnels qui achètent des biens d’occasion en vue de les revendre. C’est le cas notamment du professionnel de l’automobile (garage, concessionnaire, mandataire agissant pour le compte de l’acquéreur du véhicule) qui achète des véhicules d’occasion en Europe en vue de les revendre sur le territoire français.

Sous certaines conditions, ces professionnels sont passibles de la TVA. Mais cette TVA s’applique seulement sur la marge, c’est-à-dire sur la différence entre le prix de vente et le prix d’achat.

Quelles sont les conditions d’application du régime de TVA sur la marge ?

Pour prétendre à l’application du régime de TVA sur la marge (et non plus du régime de TVA sur le prix de vente total), le professionnel doit justifier avoir lui-même acquis le bien sous certaines conditions :

  • Avoir acheté un bien d’occasion

D’un point de vue fiscal (pour le paiement de la TVA) et plus particulièrement du point de vue des échanges intra-communautaires, le Code général des Impôts prévoit que les véhicules automobiles sont considérés comme des biens neufs lorsque leur livraison est effectuée :

– dans les six mois suivant la première mise en service (- de 6 mois)

– ou qui ont parcouru moins de 6 000 kilomètres (- de 6000 km)

Dès lors que l’une des deux conditions est remplie, le véhicule est considéré comme neuf au regard de la TVA.

Exemple 1: un véhicule qui a deux ans mais n’a parcouru que 4 000 kilomètres est neuf au regard de la TVA.
Exemple 2: un véhicule qui a quatre mois et a parcouru 15 000 kilomètres est neuf au regard de la TVA.
Exemple 3: un véhicule qui a dix mois et a parcouru 6 500 kilomètres n’est pas neuf.

Conséquence : le régime fiscal d’une acquisition intracommunautaire (lorsque vous achetez un véhicule dans un autre Etat membre) s’appliquera en fonction de la qualification fiscale du véhicule : véhicule neuf ou véhicule d’occasion.

Seules les livraisons intracommunautaires de véhicules d’occasion peuvent donner lieu à l’application du régime de la TVA sur la marge.

Une seconde condition est cependant nécessaire pour l’application du régime de TVA sur la marge :

  • Le bien d’occasion ne doit pas avoir ouvert droit à déduction (votre propre vendeur ne doit pas avoir récupéré la TVA)

Le régime de la marge s’applique aux ventes par un professionnel de l’automobile de véhicules d’occasion qui lui ont été livrés :

  • Soit par un non-redevable de la TVA (particulier ou assujetti exonéré)
  • Soit par une personne qui n’est pas autorisée à facturer la TVA au titre de cette livraison (bénéficiaire de la franchise en base ou assujetti-revendeur ayant appliqué lui-même le régime de la marge)

Pour l’application du régime de la marge, le véhicule ne doit pas avoir ouvert droit à déduction lors de son acquisition par le professionnel.

Conséquence : la facture d’achat du véhicule qui vous est remise par votre fournisseur étranger ne fait donc pas apparaître la TVA (seul le montant TTC apparait) et il doit mentionner clairement que la vente bénéficie du régime de la marge dans son Etat membre. N’oubliez pas de vérifier également son n° de TVA intracommunautaire.

En quoi consiste à la fraude à la TVA sur la marge ?

Depuis de nombreuses années, certains négociants automobiles appliquent indument le régime de TVA sur la marge en faisant croire que la TVA a déjà été réglée dans le pays d’origine du véhicule.

Le schéma de fraude est le suivant :

Un négociant français achète un véhicule haut de gamme auprès d’un fournisseur établi dans un Etat membre (ex : Espagne). Celui-ci lui délivre une facture indiquant l’application du régime de TVA sur la marge. Or, ce fournisseur qui n’a d’autre rôle que celui de service écran établissant une facture mensongère, a lui-même acquis ce véhicule auprès d’un négociant du pays d’origine de ce véhicule (ex : Allemagne) selon le régime général de TVA.

  • Dans cette hypothèse, l’application du régime de la TVA sur la marge par le négociant français constitue une fraude, le véhicule ayant donné lieu à déduction de TVA dans le pays d’origine.
  • Cette fraude permet de céder à des particuliers un véhicule haut de gamme à un prix largement minoré dès lors que la cession, en France, ne subit quasiment aucune TVA.
  • L’administration fiscale procède à des contrôles au moment de la délivrance du « certificat fiscal », également appelé quitus fiscal, nécessaire à l’immatriculation du véhicule en France. Ce contrôle est cependant purement formel et dépend de la qualité des documents présentés. Le recours à des sociétés écran, destinées à rendre plus opaque le circuit de facturation, rend ces contrôles très difficiles.

Les dispositions issues du décret de 2015 visent à renforcer les obligations administratives sur le commerce intra-communautaire de VO afin de lutter contre cette fraude.

Les obligations issues du décret du 24 juin 2015

Depuis le 1er juillet 2015, date d’entrée en vigueur du décret, le professionnel de l’automobile qui souhaite appliquer le régime de la marge doit justifier du régime de TVA appliqué par le vendeur initial étranger titulaire du certificat d’immatriculation, lorsqu’il n’a pas acquis le véhicule directement auprès de lui (1).

En outre, c’est désormais au professionnel, agissant au nom et pour le compte de l’acquéreur du véhicule, de demander lui-même à l’administration fiscale le certificat fiscal nécessaire à l’immatriculation du véhicule d’occasion en France (2).

1- La justification du régime de TVA sur la marge

Article 242 quaterdecies du Code général des impôts, annexe 2

Chaque fois que le régime de la marge est « revendiqué » par le professionnel de l’automobile (c’est-à-dire par l’assujetti-revendeur lui-même ou un mandataire agissant au nom et pour le compte de l’acquéreur final du véhicule), celui-ci doit fournir un certain nombre de documents à son centre des impôts pour se voir délivrer le certificat fiscal :

  • Une copie du certificat définitif d’immatriculation délivré à l’étranger,
  • Une copie de la facture d’achat du véhicule qui lui a été remise,

L’administration fiscale peut demander la communication des originaux de ces documents. Ils seront ensuite restitués au demandeur. En cas de refus de sa part, le certificat fiscal ne lui sera pas délivré. Notez que ces documents étaient déjà demandés par les centres des impôts avant la parution du décret.

Attention: lorsque le professionnel de l’automobile n’a pas acquis directement le véhicule auprès du titulaire du certificat d’immatriculation (c’est le cas lorsqu’il existe un ou plusieurs intermédiaires entre le titulaire du certificat d’immatriculation situé à l’étranger et le revendeur final situé en France), il doit en outre fournir au centre des impôts :

  • Une copie de la facture de vente du véhicule par le titulaire (étranger) du certificat d’immatriculation indiquant que cette vente n’a pas été soumise à la TVA

OU

  • A défaut de pouvoir fournir ce document : le vendeur professionnel devra fournir une attestation signée par le titulaire (étranger) du certificat d’immatriculation, mentionnant qu’il n’a lui-même pas soumis cette vente à la TVA ou qu’il n’est pas assujetti à la TVA.

Mentions obligatoires que le titulaire du certificat d’immatriculation doit faire figurer sur l’attestation :

  • ses nom et prénom ou sa raison sociale,
  • son adresse,
  • son n° individuel d’identification à la TVA,
  • le n° et la date d’émission de la facture de vente,
  • les nom et prénom ou la raison sociale et l’adresse de l’acquéreur de son véhicule,
  • les caractéristiques du véhicule.
Nous vous proposons un modèle d’attestation à faire remplir par le titulaire étranger du certificat d’immatriculation. Téléchargez ce modèle dans la rubrique « documents complémentaires » ci-dessous.

 Conseil pratique : demandez ce document à votre fournisseur

Si vous appliquez du régime de la TVA sur la marge, vous devez demander ces documents à votre propre fournisseur ou à défaut directement auprès du titulaire du certificat d’immatriculation étranger.

Si vous ne produisez pas ces documents, le centre des impôts ne vous délivrera pas le certificat fiscal et le véhicule ne pourra pas être immatriculé en France. A défaut, vous pourrez obtenir le certificat fiscal en réglant, auprès du centre des impôts, la TVA sur le prix total du véhicule (et non pas la TVA sur la marge).

Si cette attestation n’est pas rédigée en français, le vendeur professionnel devra joindre à cette attestation une traduction certifiée. Notez que l’obligation de traduire les documents étrangers existait avant la parution de ce décret

En effet, l’administration exige que les documents étrangers soient obligatoirement accompagnés, pour l’accomplissement de certaines démarches administratives ou la reconnaissance de certains droits, de leur traduction par un traducteur agréé. On parle de traduction « certifiée » ou « officielle ».

Vous pouvez obtenir la liste des traducteurs agréés auprès de votre mairie ou de votre cour d’appel.

2 – La demande de certificat fiscal

Pour l’application du régime de la marge, il appartient désormais aux professionnels de l’automobile de demander eux-mêmes le certificat fiscal auprès du centre des impôts après avoir réuni l’ensemble de ces documents.

Dans cette hypothèse du régime de la marge, le professionnel de l’automobile ne peut plus demander à son client de se rendre au centre des impôts pour procéder à cette formalité.

L’ensemble de ces dispositions est applicable depuis le 1er juillet 2015.

Vous trouverez sous ce lien l’Instruction Fiscale du 2 septembre 2015 présentant ces nouvelles dispositions.

 

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Clause de réserve de propriété en cas de vente

Les parties à un contrat de vente peuvent convenir que la propriété du bien vendu ne sera pas transférée immédiatement mais repoussée au moment où l’acheteur s’acquitte du paiement intégral du bien. On appelle cela une « clause de réserve de propriété ».

Dans la pratique, cette clause est présente dans de nombreux contrats de vente conclus :

  • Avec un consommateur
  • Avec un professionnel (elle est dans ce cas insérée dans les CGV)

Intérêt de cette clause 

Prévoir une clause de réserve de propriété permet au professionnel de se prémunir de la défaillance ou de l’insolvabilité de l’acheteur. Il est ainsi en droit de ne pas livrer le bien tant que le client n’a pas réglé intégralement ce bien.

Conditions de validité 

  • Nécessité d’établir un écrit au plus tard au moment de la livraison

L’écrit doit être établi au plus tard au moment de la livraison (remise matérielle de la marchandise vendue à l’acquéreur).

Attention, une clause insérée dans une facture dont rien ne permet de déterminer à quel moment elle a été établie n’est pas valable.

Forme de l’écrit: La jurisprudence n’a pas exigé de forme d’écrit spécifique et ont été admises par les tribunaux les clauses rédigées sur des bons de commande, les bordereaux de livraison, les accusés de réception de commande.

 

  • Acceptation de la clause par l’acquéreur

Lisibilité de la clause

La clause doit figurer de « façon apparente, très lisible et non équivoque ». La clause parfaitement lisible, apparente et non équivoque est opposable à tous, dès lors que le client a signé le bon de commande la contenant et a fait précéder sa signature de la mention « lu et approuvé ».

Acceptation expresse

L’apposition du cachet par l’acquéreur professionnel marque sans équivoque son acceptation ou par la signature d’un représentant qualifié de la société au moment de la livraison.

Acceptation tacite

Il a été jugé qu’une acceptation pouvait être tacite du fait de l’exécution du contrat en connaissance de cause et en l’absence de refus et de protestation (Cass.com. 13 octobre 1998).

Acceptation et ventes successives

En application de l’article L. 624-16 al. 2 du Code de commerce, la clause peut figurer dans un écrit régissant un ensemble d’opérations commerciales convenues entre les parties.

Ainsi, dès lors que la clause de réserve de propriété figure dans un contrat cadre, liant les parties, il n’est plus nécessaire de la stipuler sur chacun des documents relatifs à l’exécution de ce contrat cadre et prenant la forme de ventes successives, appelées également contrats d’exécution.

Effet de la clause de réserve de propriété

A défaut de paiement complet à l’échéance, le vendeur peut « demander la restitution du bien afin de retrouver le droit d’en disposer ». Cette demande se fera par le biais d’une action en revendication.

L’action en revendication est une action en justice destinée à faire reconnaître le droit de propriété qu’on a sur un bien détenu par un tiers détenteur. Elle aboutira, en cas de succès, à la restitution du bien, objet du droit de propriété revendiqué.

Exemple de clause de réserve de propriété

La présente vente est conclue avec réserve de propriété au profit du vendeur.

Il est expressément convenu entre les parties que le transfert de la propriété à l’acheteur est subordonné au paiement intégral du prix, à l’échéance convenue telle que figurant sur le bon de commande.

A défaut de paiement à l’échéance, le vendeur reprendra possession de la marchandise dont il est resté propriétaire.

Risques électriques et habilitation

Des contraintes environnementales de plus en fortes ont permis le développement dans un premier temps de véhicules hybrides, puis aujourd’hui des véhicules électriques dont les parts de marché deviennent significatives. Leur autonomie augmente, l’offre se diversifie chez les constructeurs et ils sont de plus en plus présents dans notre environnement.

Face au risque électrique, depuis le 1er juillet 2011, l’habilitation est une exigence réglementaire pour tous les travailleurs qui effectuent des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage. Les véhicules électriques et hybrides font partie de ces installations.

Quels sont vos obligations en matière d’habilitation pour vous, votre entreprise et vos salariés ?

Conformément aux dispositions de l’article R. 4544-11 du code du travail :

« I.- Tout travailleur qui effectue des travaux sous tension est titulaire d’une habilitation spécifique délivrée par l’employeur après l’obtention d’un document délivré par un organisme de formation agréé attestant qu’il a acquis les connaissances et les compétences nécessaires. Cette habilitation spécifique est délivrée, maintenue ou renouvelée selon les modalités contenues dans les normes mentionnées à l’article R. 4544-3.

 II.- L’employeur s’assure avant toute formation que les travailleurs qui suivent la formation mentionnée au I ont les capacités et les compétences et expérience professionnelles requises dans le domaine des opérations d’ordre électrique.

 III.- Les organismes de formation mentionnés au I sont agréés pour une durée d’au plus quatre ans par le ministre chargé du travail, au vu du rapport technique établi par un organisme expert compétent et après avis du conseil d’orientation des conditions de travail.

 IV.- Un arrêté du ministre chargé du travail détermine la procédure et les modalités de délivrance ou de retrait d’agrément des organismes de formation et désigne l’organisme expert mentionné au III chargé d’établir un rapport technique sur toute demande d’agrément. »

 

Deux guides très complets répondent à vos questions :

Le guide construit par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité)  : « L’habilitation électrique, Opérations sur véhicules et engin »

Le guide SRA rédigé avec la FNA : Référentiel des bonnes pratiques à destination des experts, des assureurs et des professionnels de l’automobile.

Vers qui s’adresser pour la formation et l’habilitation ?

Le CFPA, centre de formation pour les professionnels de l’automobile dispense les formations obligatoires pour l’obtention de l’habilitation électrique : Cliquez ici pour les consulter.

Pour contacter directement votre centre de formation, cliquez ici.

Cadre général du contrôle technique VL

Institué par l’arrêté du 18 juin 1991, le contrôle technique périodique est obligatoire en France depuis le 1er janvier 1992 pour tous les véhicules légers (voitures particulières et véhicules utilitaires légers) de moins de 3,5 tonnes. Les règles qui encadrent l’activité du contrôle technique sont codifiés aux articles R.323-1 à R323-26 du Code de la route.

 

Dans le but de renforcer la sécurité routière, des millions de véhicules ont l’obligation chaque année de passer dans un centre de contrôle technique afin de vérifier s’ils répondent aux normes en vigueur. De nature régalienne, le contrôle technique fait l’objet d’une délégation de service public placé sous le contrôle de l’UTAC-OTC, qui encadre la pratique et le contrôle de la profession.

 

Quels sont les véhicules soumis à cette obligation ?

 

Pour rappel, le contrôle technique périodique est obligatoire pour tous les véhicules légers de moins de 3,5 tonnes, il s’agit :

véhicules de catégorie M1 [communément appelés voitures particulières] (véhicule conçu et construit pour le transport de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum)

 

  • Véhicule dont la rubrique J du certificat d’immatriculation indique la catégorie M1 ; ​
  • Véhicules dont le certificat d’immatriculation indique le genre VP ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VASP et une carrosserie correspondant à la catégorie M1 au sens de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VTSU et une des carrosseries CARAVANE ou FG FUNER.

 

véhicules de catégorie N1 [communément appelés véhicules utilitaires légers] (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises ayant un poids maximal inférieur ou égal à 3,5 tonnes).

 

  • Véhicule dont la rubrique J du certificat d’immatriculation indique la catégorie N1 ; ​
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre CTTE ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VASP et une carrosserie correspondant à la catégorie N1 au sens de l’arrêté du 9 février 2009 précité ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VTST ou VTSU et celui-ci correspond au genre CTTE au sens de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VTSU et celui-ci correspond à un genre VASP avec une carrosserie autre que CARAVANE ou FG FUNER au sens de l’arrêté du 9 février 2009 précité.
Bon à savoir :

 

Certains véhicules de ces catégories sont soumis à réglementation spécifique comme :

 

  • Véhicules de dépannage
  • Véhicules utilisés pour les transports sanitaires terrestres
  • Véhicules utilisés pour l’enseignement de la conduite
  • Taxis et voitures de transport avec chauffeur incluant les véhicules de collection utilisés comme voitures de transport avec chauffeur
  • Véhicule de moins de dix places, conducteur compris, affecté au transport public de personnes

 

Quand un automobiliste a-t-il l’obligation d’effectuer le contrôle technique de son véhicule léger ?

 

Lorsque le véhicule est neuf :

Le contrôle technique doit être effectué dans les six mois qui précèdent le délai de quatre ans à compter de la date de première mise en circulation du véhicule. Cette date figure sur le certificat d’immatriculation.

 

Lorsque le véhicule est d’occasion :

Le contrôle technique périodique doit s’effectuer de manière obligatoire tous les 2 ans, à compter de la date du 1er contrôle technique.

 

Cette fréquence peut varier selon la catégorie des véhicules

Exception au délai des deux ans : 

 

  • Sont soumis au contrôle technique complémentaire, les véhicules de catégorie N1 à l’exception des véhicules suivants :

 

  • Les véhicules équipés de moteur à allumage commandé (essence) mis pour la première fois en circulation avant le 1er octobre 1972 ;

 

  • Les véhicules équipés de moteur à allumage par compression (diesel) mis pour la première fois en circulation avant le 1er janvier 1980 ;

 

  • les véhicules dont l’énergie utilisée par le moteur est : GA, EL, AC, H2, HE, HH.

 

  • Pour les véhicules de collection mis en circulation à compter du 1er janvier 1960, les véhicules de dépannage, les véhicules utilisés pour les transports sanitaires terrestres, les véhicules utilisés pour l’enseignement de la conduite, les taxis et véhicules de transport avec chauffeur, Véhicule de moins de dix places, conducteur compris, affecté au transport public de personnes se reporter à la page « Spécifiques et collection »

En cas de vente du véhicule (on parle de mutation) :

 

  • Au sens de l’article R. 323-22 du code de la route, le contrôle technique doit s’effectuer de manière obligatoire par le vendeur dans les 6 mois qui précédent la vente du véhicule (M1ou N1). Le procès-verbal de ce contrôle technique doit être remis à l’acheteur avant la vente du véhicule.

Cette obligation n’est pas valable lorsque l’acquéreur est un professionnel de l’automobile.

Bon à savoir :

 

Le délai de 6 mois est calculé à partir de la date du contrôle technique périodique et non à partir de la date de la contre-visite favorable.

 

Dans le cas où le véhicules à fait l’objet d’une contre-visite favorable, le procès-verbal de contrôle technique périodique défavorable doit être obligatoirement remis à l’acquéreur avec le procès-verbal de contre-visite.

Quels sont les résultats possibles ?

Résultat du CT selon les défaillances constatées
Défaillances Résultat Validité Contre-visite
Absence de défaillance majeure et critique Favorable (A) 2 ans à partir du contrôle Pas de contre-visite
Au moins une défaillance majeure Défavorable (S) 2 mois à partir du contrôle Obligatoire dans les deux mois suivant le CT
Au moins une défaillance critique Défavorable (R) Jour du contrôle

Protocole sanitaire – dernière mise à jour au 16 février 2022

Une nouvelle mise à jour du protocole sanitaire datée du mercredi 16 février 2022, a été mise en ligne par le gouvernement.

Outre le respect des gestes barrières au quotidien qu’il faut continuer à appliquer, il ressort de cette nouvelle version  :

  • Depuis le 2 février, le recours au télétravail est toujours « recommandé » sur les postes éligibles ;
  • Les moments de convivialité peuvent désormais être organisés dans le strict respect des gestes barrières ;
  • Pour l’isolement des personnes cas contact, il est fait application des consignes de l’assurance maladie.

Pour prendre connaissance de la mise à jour du protocole, cliquez ici

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

La contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUFPA) est une taxe payée par les entreprises pour financer la formation professionnelle, elle est formée de deux composantes : la contribution à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage.

Elle varie en fonction de la taille de l’entreprise, sa base de calcul est la masse salariale annuelle brute.

  • Base de calcul de la taxe d’apprentissage

La base de calcul est la masse salariale de l’année précédente, qui correspond à l’ensemble des salaires soumis aux cotisations sociales et aux avantages en nature versés par l’entreprise. 

La base de la taxe d’apprentissage, également appelé l’assiette de la taxe d’apprentissage englobe, notamment les sommes suivantes :

  • Les salaires fixes, les primes, les avantages en nature, les cotisations salariales, les indemnités (licenciement, de congés payés, de départ à la retraite).

Toutefois, certaines entreprises peuvent bénéficier d’une exonération de la taxe d’apprentissage.

  • Celles dont la masse salariale n’excède pas 6 fois le montant du SMIC mensuel (lors du mois précédent le mois de l’exonération) et qui emploient au moins un apprenti avec un contrat d’apprentissage ;
  • Ces deux critères sont appréciés tous les mois pour l’exonération du mois suivant. Par conséquent, si ces critères sont remplis au mois de novembre (avec la valeur du SMIC au 1er novembre 2024), l’employeur sera exonéré de taxe d’apprentissage en décembre.

L’exonération ne doit pas être confondue avec le fait que dans les entreprises de moins de 11 salariés, le salaire des apprentis n’entre pas dans l’assiette de la taxe d’apprentissage.

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2022, la périodicité de la collecte change avec le transfert du recouvrement à l’Urssaf qui devient votre interlocuteur unique  – Charges sociales 2024

Taux applicables

Entreprise de moins de 11 salariés
Contributions Pourcentage de la masse salariale Collecte par l’URSSAF (période d’emploi depuis le 1er janvier 2023)
Contribution formation professionnelle (CFP) 0,55 % Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle
CPF-CDD 1 % de la masse salariale des CDD Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle

Taxe d’apprentissage (part principale)

 

Taxe d’apprentissage – solde

 

0,59% (vs. 87% du produit de la taxe)  et/ou 0,44% en Alsace et Moselle

 

0,09% (vs. 13% du produit de la taxe) sauf Alsace et Moselle

Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle

 

Exercice décalé, déclaration annuelle DSN d’avril 2024 : exigible le 6 ou 15 mai 2024

Contribution conventionnelle 0.5 % Toujours gérée par OPCO mobilité jusqu’au 31 décembre 2023
 
Entreprise de 11 salariés et plus
Contributions Pourcentage de la masse salariale Collecte par l’URSSAF (période d’emploi depuis le 1er janvier 2023)
Contribution formation professionnelle (CFP) 1 % Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle
CPF-CDD 1 % de la masse salariale des CDD Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle
Taxe d’apprentissage (part principale)

Taxe d’apprentissage – solde

0,59% (vs. 87% du produit de la taxe) et/ou 0,44% en Alsace et Moselle

 

0,09% (vs.13% du produit de la taxe) sauf Alsace et Moselle

 

Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle

Exercice décalé, déclaration annuelle DSN d’avril 2023 : exigible le 6 ou 15 mai 2024

CSA : contribution supplémentaire à l’apprentissage – entreprises d’au moins 250 salariés En fonction du seuil de CFIP (1) Recouvrée par l’Urssaf en exercice décalé. Déclaration en DSN mars 2024 : exigible le 5 ou 15 avril 2024
Contribution conventionnelle 0.2 % Toujours gérée par OPCO mobilité jusqu’au 31 décembre 2023

(1) CFIP : contrats de formation pour l’insertion professionnelle

Notez-le : depuis le 1er janvier 2022, la liste des CDD exonérés de la contribution CPF – CDD ayant été modifiée (décret du 30 décembre 2021), désormais, les contrats conclus avec des jeunes au cours de leur cursus scolaire ou universitaire et les CDD qui se poursuivent par des CDI ne sont plus éligibles à l’exonération.

Sont toujours exonérés : les contrats d’accompagnement dans l’emploi, les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, les contrats visant les salariés occupant un emploi à caractère saisonnier et les contrats mentionnés à l’article L 6321-9 du code du Travail.

 Le solde de la taxe d’apprentissage 

La collecte du solde de la taxe d’apprentissage est effectuée lors de la DSN du mois d’avril. Puis vous indiquez vos vœux d’affectation via la plate forme SOLTEA;

Pour rappel : la collecte du solde de la taxe d’apprentissage est annuelle en exercice décalé.

Le solde de 0,09 % dû au titre des salaires 2023 est déclaré sur la DSN d’avril 2024 et est exigible le 6 ou le 15 mai 2024, selon la situation de l’entreprise.

Les employeurs qui le désirent, peuvent réaliser au titre des 0,09 %  des dépenses en faveur de formations initiales technologiques et professionnelles (hors apprentissage) et de l’ insertion professionnelle, en passant par la plateforme de répartition SOLTEA afin de choisir l’organisme à qui le solde sera affecté. Soltea campagne 2024

La plate forme SOLTEA vous permet d’effectuer différentes démarches :

  • Consulter le catalogue des établissements habilités à percevoir le solde de la taxe d’apprentissage ;
  • Identifier et sélectionner les établissements que vous souhaitez soutenir ;
  • Déterminer la part du solde que vous souhaitez attribuer à chacun de vos choix.

C’est la caisse des dépôts qui effectuera les premiers virements de fonds aux établissements habilités.

Si vous désirez en savoir plus, l’URSSAF a mis en ligne son « guide des contributions formation professionnelle et taxe d’apprentissage » : Guide urssaf contributions formation et alternance

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Que faire en cas de cyberattaque ?

Cybermalveillance.gouv.fr est un dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance et de sensibilisation des publics aux risques numériques.

Ce site a publié l’article « Que faire en cas de cyberattaque ? (Guide pour les dirigeants) » avec les déclinaisons en fiche pratique récapitulative et en affiche A3 pour résumer en infographie les principales actions à mener, depuis les premiers réflexes jusqu’à la sortie de la crise.

 

Tous les conseils détaillés vous sont exposés sur le site

 

https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/bonnes-pratiques/cyberattaque-que-faire-guide-dirigeants

Vous trouverez ci-dessous dans l’onglet « documents complémentaires » la fiche récapitulative et l’affiche A3 assorties du logo de l’U2P (l’U2P est membre du GIP ACYMA (« Actions Contre la Cybermalveillance ») qui porte Cybermalveillance.gouv.fr).

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Principe d’indépendance des centres de contrôle technique

En vertu de l’article L.323-1 du Code de la route, il doit y avoir une stricte indépendance entre le contrôle technique et les activités de commerce et de réparage automobile. Ainsi, « Les fonctions de contrôleur ainsi que les autres fonctions exercées dans ces réseaux et installations sont exclusives de toute autre activité exercée dans la réparation ou le commerce automobile ».

Pourquoi cette règle ?

 

Existant depuis l’origine, ce principe permet de garantir l’objectivité et l’impartialité des contrôles et leur indépendance vis-à-vis de la réparation et du commerce automobile. Cette règle a été renforcée par la Loi LOM, du 24 décembre 2019.

 

Qui est concerné ?

 

Cette règle a été renforcée pour éviter toute interprétation. Cette obligation s’applique :

 

  • Aux exploitants de centres, rattachés à un réseau ou non.

–> Une personne ne peut assurer la direction d’un centre de contrôle technique et la direction d’une activité de réparation/commerce automobile, ou en être salarié.

 

EXEMPLE : un gérant d’un centre de contrôle technique ne peut être gérant d’une société exploitant un garage automobile. Même s’il n’y a pas de changement de numéro d’agrément, le gérant du centre de contrôle doit respecter cette interdiction sous peine de sanction administrative. Cela concerne les agréments déjà délivrés comme les demandes d’agrément.

 

  • Aux contrôleurs techniques agréés que ce soit à titre indépendant ou en qualité de salarié.

 

  • D’autres fonctions exercées au sein d’un réseau de contrôle technique

–> Un directeur commercial d’un réseau de contrôle technique ne pourra exercer aucune autre activité dans la réparation ou le commerce automobile.

 

Bon à savoir :

Les personnes physiques assurant l’exploitation de l’installation tout comme les contrôleurs qui sollicitent un agrément ne doivent avoir fait l’objet d’aucune condamnation inscrite au bulletin n° 2 de leur casier judiciaire.

 

En pratique, que cela implique pour les professionnels du contrôle technique ?

 

Concernant le contrôle du réseau sur ces exploitants ?

  • Un réseau de contrôle doit veiller à ce que les contrôleurs et toute personne physique ou morale exerçant des fonctions au sein du réseau n’aient pas d’activité dans la réparation ou le commerce automobile
  • Ils doivent s’assurer eux même du respect du principe de l’indépendance au sein du réseau tel que défini plus haut.

 

Concernant les locaux de l’activité de contrôle technique ?

  • Les locaux de l’activité du contrôle technique ne doivent pas abriter une quelconque activité de réparation ou de commerce automobile.
  • Les locaux de l’activité du contrôle technique ne peuvent pas communiquer physiquement avec un autre local abritant une activité de réparage ou de commerce automobile.
  • Sur la façade et la partie la plus visible des locaux abritant l’activité de contrôle technique est portée l’identification de l’installation du contrôle technique. Il doit y avoir aucune confusion possible avec une quelconque entreprise de réparage ou de commerce automobile voisine.
  • Le bâtiment du contrôle technique est un espace couvert ne disposant d’aucune communication avec des activités liées au commerce ou à la réparation automobile

 

Concernant la demande d’agrément du contrôleur salarié ?

  • Lorsque le contrôleur est salarié, il doit dans la composition de sa demande d’agrément du contrôle technique, inclure une déclaration sur l’honneur dans laquelle il doit s’engager, pendant toute la durée de l’agrément, qu’il n’exercera pas une quelconque activité dans la réparation ou le commerce automobile et à ne pas utiliser les résultats des contrôles à d’autres fins.

 

EXCEPTION : Dans le cas particulier où une activité d’expertise automobile agréée est également réalisée dans les locaux de contrôle technique, alors il y a une séparation évidente, clairement identifié et balisé entre les moyens techniques des deux activités. Par un chainage par exemple.

 

Que risque un professionnel qui ne respecte pas les dispositions de ce principe ?

 

  • L’agrément d’un réseau de contrôle technique peut être retiré ou suspendu

 

  • L’agrément des installations de contrôle peut être retiré ou suspendu

 

  • Le fait, pour le titulaire de l’agrément des installations d’un centre de contrôle, de faire réaliser un contrôle technique dans des locaux abritant une activité de réparation ou de commerce automobile ou communiquant avec un lieu abritant une telle activité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

 

Bon à savoir :

Les contraventions de 5ᵉ classe ne font pas l’objet d’une amende forfaitaire. Il s’agit dans ce cas d’une amende pénale d’un montant de 1 500 €. En cas de récidive, le montant est porté à 3 000 €.

  • L’agrément d’un contrôleur peut être suspendu si les conditions posées lors de sa délivrance ne sont plus respectées ou s’il est constaté un manquement aux règles fixant l’exercice de l’activité du contrôleur.

 

Bon à savoir :

Un contrôleur ayant fait l’objet d’un retrait d’agrément ne peut demander un nouvel agrément pendant une durée de cinq ans à compter du retrait.