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Guide URSSAF du déclarant 2023

L’URSSAF a mis en ligne son guide du déclarant, afin d’accompagner au mieux les entreprises pour leur DSN.

Le guide traite des modalités de déclaration des données individuelles et agrégées associées aux codes types de personnels (CTP), ainsi que des principes et modalités de régularisation.

N’hésitez pas à le consulter : Guide URSSAF du déclarant 2023

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Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

L’exécution du contrat de travail comporte de nombreuses obligations tant du côté employeur que du côté salarié. En tant qu’employeur, vous devez avoir confiance en vos salariés qui ont pour obligation de respecter leur devoir de loyauté.

Rappel de vos principales obligations en tant qu’employeur

  • Procurer au salarié le travail convenu lors de l’embauche ;
  • Versement du salaire ;
  • Respect des dispositions légales et conventionnelles ;
  • Obligation d’information des salariés en matière de prévoyance complémentaire ;
  • Obligation de sécurité en matière d’hygiène et de sécurité ;
  • Obligation d’exécuter le contrat de travail de bonne foi ;
  • Obligation d’adapter vos salariés à l’évolution de leurs emplois via la formation professionnelle ;
  • Mise en place de l’entretien professionnel dès la 1er année de l’embauche (voir convention collective) ;
  • Mise en place de l’entretien professionnel après certaines absences ;
  • Mise en place de l’entretien annuel individuel pour les salariés en forfait annuel en jours ;
  • Évaluation de vos salariés (facultatif) ;
  • Respect des droits et liberté notamment de la vie personnelle du salarié ;
  • Obligation de non-discrimination et protection contre le harcèlement sexuel et moral ;

Focus sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié

 Définition 

L’obligation de loyauté et de fidélité est régie par l’article L 1221-1 du code du travail : « Le contrat de travail est exécuté de bonne foi ».

Cette obligation est inhérente au contrat car elle est d’ordre public, et s’applique systématiquement à tout contrat de travail.

Par conséquent, même si vous n’avez pas fait état de l’obligation de loyauté dans le contrat de travail, elle s’applique malgré tout.

Qu’est ce que l’obligation de loyauté ?

L’obligation de loyauté et de fidélité consiste en une obligation de bonne foi et de discrétion de la part du salarié tant dans l’entreprise qu’à l’extérieur.

Il donc interdit au salarié de commettre des faits susceptibles de porter préjudice à l’employeur.

A titre d’exemple, il est fait obligation au salarié de :

  • Ne pas exercer une activité concurrente à celle de son employeur ;
  • Ne pas divulguer des informations à caractère confidentiel dont il a connaissance de part ses fonctions ;
  • De respecter son obligation générale de discrétion et de secret professionnel ;
  • Respecter une obligation de réserve qui interdit normalement au salarié d’adopter une attitude ouvertement critique à l’égard de l’employeur et de ses décisions ; attention à la frontière entre le droit d’expression et l’abus de droit ;
  • Interdiction de tout acte contraire à l’intérêt de l’entreprise.

Cette obligation concerne tous les salariés, apprentis et contrat de professionnalisation compris, pour tous types de contrat (CDD ou CDI / temps complet ou partiel).

Durée de l’obligation de loyauté

Le salarié doit être « loyal » durant toute la durée du contrat qui le lie à l’employeur, et ce même dans les cas de suspension du contrat de travail : congés payés, maternité, maladie, congé sabbatique…

A titre d’exemple, le salarié ne respecte pas son obligation dans les cas suivants :

  • Travailler chez un concurrent pendant ses congés payés ;
  • Effectuer pour son propre compte des travaux chez un client de l’entreprise ;

La durée de l’obligation correspond à la durée du contrat de travail mais elle peut être maintenue après la fin du contrat si vous insérez une clause de confidentialité dans le contrat, qui interdit strictement au salarié de divulguer des informations confidentielles de son entreprise, en interne ou à des personnes extérieures. A titre d’exemple, il peut s’agit de négociation en cours, d’une stratégie commerciale, clientèle, de la santé financière de l’entreprise …

Notez que cette clause poursuit un seul objectif : la protection du savoir-faire d’une entreprise, à ne pas confondre avec le secret professionnel qui est une obligation légale pour le salarié de ne pas divulguer des secrets de fabrication obtenus dans l’exercice de son travail, comme pour les professions libérales, les professionnels de santé …

Sachez qu’en l’absence de clause de confidentialité, si le salarié divulgue malgré tout des informations à caractère secret après la cessation du contrat, il s’expose à des poursuites pénales au regard de l’article 226-13 du Code pénal.

Ci-joint un modèle de clause de confidentialité Modèle clause de confidentialité

Il vous est également possible d’insérer une clause de non-concurrence : Clause de non concurrence

Sanctions encourues par le salarié en cas de violation de son obligation de loyauté / fidélité

Vous pouvez passer par la case licenciement disciplinaire pour faute grave, voire faute lourde du salarié, sous condition d’avoir tous les éléments factuels en votre possession.

La responsabilité civile du salarié peut également être engagée dans la mesure où un comportement déloyal cause des dommages à l’employeur.

Dans les cas les plus graves touchant notamment à la confidentialité des informations d’une entreprise, des poursuites pénales peuvent être engagées envers le salarié.

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Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

La Loi N° 2023-622 du 19 juillet 2023, parue au JO du 20 juillet, a pour objet de mieux protéger les familles qui ont un enfant atteint d’une grave maladie ou d’un handicap.

Elle prévoit un allongement de certains congés ainsi que des mesures en matière de télétravail et une protection des parents contre le licenciement.

Focus sur les nouvelles mesures

Le congé pour annonce de la survenue d’un cancer, d’un handicap ou d’une pathologie chronique de l’enfant

Ce congé a été rallongé, il passe de 2 à 5 jours ouvrables. 

Liste des pathologies concernées : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047358681

Ce congé est rémunéré et doit être pris dans la période de l’annonce de l’évènement, mais pas nécessairement le jour même, aucune condition d’ancienneté n’est requise.

Le congé pour décès d’un enfant

Ce congé a été rallongé.

1) Il passe de 7 à 14 jours ouvrables en cas de décès :

  • D’un enfant avant ses 25 ans,
  • D’un enfant, quel que soit son âge, s’il était lui-même parent ;
  • Décès d’une personne de moins de 25 ans dont l’assuré avait la charge effective ;

 

2) Il passe de 5 à 12 jours ouvrables si l’enfant à plus de 25 ans au moment du décès.

Le congé doit être pris au moment des évènements en cause, dans la période entourant l’évènement.

Il y a dans ce cas, maintien du salaire.

Notez qu’il ne concerne que les salariés et non les travailleurs indépendants.

Le salarié bénéficie d’une protection contre le licenciement pendant les 13 semaines suivant le décès de l’enfant ou de la personne dont il a la charge de moins de 25 ans.

Le congé de deuil

Le congé de deuil existe depuis le 1er juillet 2020, il s’ajoute au congé pour décès.

Pour rappel : le congé de deuil est un congé de droit, qui concerne l’un ou l’autre ou les deux parents d’un enfant décédé avant l’âge de 25 ans, ainsi que la ou les personnes qui avaient la charge effective et permanente d’une personne décédée avant l’âge de 25 ans.

L’indemnisation du congé de deuil est également possible lorsqu’un enfant n’est pas né vivant mais a atteint le seuil de viabilité fixé par l’Organisation mondiale de la santé (naissance après 22 semaines d’aménorrhée ou un poids du fœtus de 500g).

Ce congé doit être pris dans le délai d’un an à compter de la date du décès, il peut être fractionné sur 2 périodes.

Sa durée est de 8 jours pour les salariés et de 15 jours pour les indépendants, il est indemnisé par la CPAM.

Télétravail

Depuis le 21 juillet 2023, les accords et chartes sur le télétravail doivent inclure les modalités d’accès d’un salarié aidant d’un enfant, d’un parent ou d’un proche.

Pour les entreprises sans accord ou charte, en cas de demande de télétravail d’un travailleur handicapé ou d’un salarié aidant, l’employeur à l’obligation de motiver son refus.

Congé de présence parentale

La loi ajoute une disposition protectrice pour les salariés en congé de présence parentale, puisqu’il est interdit de de rompre le contrat de travail de ces salariés au cours de cette période sous conditions.

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Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

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Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

L’entretien d’évaluation

Charges sociales année 2025

Avenant contrat de travail

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Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie

Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte

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Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

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Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

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Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

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Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

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SMIC au 1er janvier 2017

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SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

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RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Le téléservice usagers et le module « Bord de route »

Découvrez le téléservice permettant aux usagers de vérifier si leur véhicule a été mis en fourrière et l’application « bord de route » qui sera lancée le 31 juillet et permettra aux policiers et gendarmes de saisir les informations sur l’état du véhicule lors de sa mise en fourrière

 

1- Mise en place d’un téléservice au profit des usagers afin de simplifier les procédures en cas de mise en fourrière d’un véhicule

 

Dans le cadre du Comité interministériel de la sécurité routière du 17 juillet 2023, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé (mesure n° 34), au sein de l’axe 6 visant à simplifier la vie des usagers de la route, l’instauration d’un téléservice, hébergé sur le site service-public.fr, au profit des usagers, qui comprendra 3 fonctionnalités :

 

• Rechercher si mon véhicule est en fourrière
• Consulter mon dossier de mise en fourrière
• Demander en ligne une autorisation de sortie de fourrière.

 

Le téléservice visant à rechercher si un véhicule est en fourrière est en ligne au présent lien : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/demarches-et-outils/interrogation-fourriere

La dossier de presse « Circuler en sécurité et en sérénité sur les routes de France » est disponible au présent lien : https://www.gouvernement.fr/actualite/agir-pour-circuler-en-securite-et- en-serenite-sur-les-routes-de-france

 

2- Mise en service de l’application « Bord de route » sur des unités pilotes à compter du 31/07/2023

 

L’application mobile « Bord de route », permettant aux policiers et gendarmes nationaux de remplir sur téléphone ou tablette la fiche décrivant l’état du véhicule lors de la mise en fourrière et alimentant directement le SI Fourrières, sera lancée le 31 juillet prochain au sein des unités ci-après : CSP Tours (37), EDSR51 (51), CRS autoroutière Est IDF (77 et 94), CSP Les Mureaux (78), CSP d’ANTONY (92), CSP des LILAS (93), CSP d’IVRY-SUR-SEINE (94), BTA Persan (95).

 

Les gardiens de fourrière travaillant avec ces unités n’auront plus à remplir les données liées à ces procédures saisies numériquement. Ils devront seulement valider les entrées des véhicules sur leur parc en finalisant l’enregistrement des véhicules au statut « A remplir » en indiquant notamment l’autorité de fourrière concernée et les dates d’entrée sur parc. Afin d’assurer un traitement efficace des entrées, il est nécessaire de compléter les enregistrements des véhicules « A remplir » dès leur affichage.

 

Les guides utilisateurs, la FAQ et les tutoriels vidéos, disponibles dans documents complémentaires, ont été complétés pour préciser le fonctionnement avec cette application mobile. Vous trouverez notamment en PJ le guide d’introduction à l’application accessible sur le SI.

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

L’Avenant n° 104 (1) à la Convention collective des services de l’automobile relatif aux salaires minima, signé le 11 mai 2023 et  étendu par arrêté au JO du 12 juillet 2023, s’applique à compter du 1er août 2023.

L’avenant n° 104, annule et remplace l’avenant n° 103 applicable depuis le 1er mai 2023.

Arrêté du 5 juillet 2023, portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des services de l’automobile : Avenant n° 104 du 11 mai 2023 – salaires minima

 

 MINIMA GARANTIS BRUTS POUR 151,67 H PAR MOIS

(35 heures / semaine) 

Ouvriers Employés

  Maîtrise   Cadres
Echelons 2023   Echelons

MG 35 h

  Niveaux/Degrés MG 35 h
12 2 151 € 25 2 696 € V 5 623 €
11 2 100 € 24 2 558 € IV C 5 063 €
10 2 049 € 23 2 421 € IV B 4 783 €
9 2 006 € 22 2 286 € IV A 4 506 €
8 1 948 € 21 2 214€ III C 4 226 €
7 1 903 € 20 2 151 € III B 3 948 €
6 1 871 € 19 2 146 € III A 3 668 €
5 1 838 € 18 2 138 € II C 3 391€
4 1 821 €

17

2 120€ II B 3 112 €
3 1 798 €       II A 2 835 €
2 1 782 €     I C 2 696 €
1 1 765 €

Au 1er janvier 2024 = 1 766,92 € – SMIC 2024 

    I B 2 558 €
      I A 2 421 €

Pour rappel : 

Le salaire minimum est calculé au prorata en cas d’horaire hebdomadaire inférieur à 35 heures.

Lorsqu’un vendeur, salarié relevant du chapitre VI est rémunéré par un fixe et des primes, la partie fixe doit être au moins égale, pour un mois complet, à 50 % du barème ci-dessus, conformément à l’article 6-04 de la convention collective nationale des Services de l’automobile.

PRIME DE FORMATION -QUALIFICATION

La valeur du point de formation – qualification visé à l’article 2-05 de la convention collective est portée à 3,47 €.

 TRAVAIL DE NUIT

Le montant de l’indemnité de panier visée à l’article 1-10 d) 6 et 8 de la convention collective, est fixé à 6,09 €.

 

CONTRATS EN ALTERNANCE

APPRENTIS

Age de l’apprenti

1erannée de contrat 2ème année de contrat 3ème année de contrat
 

 

21 ans et +

 

53 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur

 

61 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur 78 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur
26 ans et plus 100 % du SMIC ou, s’il est supérieur, du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé

 

CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

Age

 
Demandeurs d’emplois de 26 ans et plus

 

Bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’AAH ou aux bénéficiaires d’un CUI

Au moins 85 % du minimum conventionnel

 

 (1) Avenant n°104 salaires minima_signé 11 mai 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Embaucher un salarié étranger implique de respecter certaines obligations et formalités, à défaut, de lourdes sanctions peuvent être prononcées. Avant toutes démarches posez-vous les bonnes questions.

Les nouveautés de la loi « immigration et intégration »

  • La régularisation des travailleurs étrangers dans les métiers en tension 

 

La loi « immigration et intégration » du 26 janvier 2024 LOI n° 2024-42 du 26 janvier 2024 pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration institue un dispositif temporaire de régularisation des travailleurs étrangers, en situation irrégulière (qui n’ont pas de droit au séjour ni d’autorisation de travail) qui sont employés dans certains métiers en tension jusqu’au 31 décembre 2026.

Pour connaitre les métiers en tension par région : Arrêté du 1er avril 2021 relatif à la délivrance, sans opposition de la situation de l’emploi, des autorisations de travail aux étrangers non ressortissants d’un Etat membre de l’Union européenne, d’un autre Etat partie à l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse. Ce listing sera actualisé au moins une fois par an.

L’employeur n’intervient pas dans la procédure (auparavant oui), seul le salarié peut prendre l’initiative de demander un dossier d’admission exceptionnelle au séjour par le travail sous certaines conditions cumulatives :

  • Avoir exercé comme salarié pendant au moins 12 mois consécutifs ou non au cours des 12 derniers mois un métier en tension au regard du listing ci avant ; toujours occuper un tel métier, justifier d’une période de résidence ininterrompue d’au mois 3 ans en France, et ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation, incapacité et ou déchéance mentionnée sur le bulletin 2 du casier judiciaire.

Notez que l’attribution de la carte de séjour n’est ni automatique ni de droit, le préfet apprécie au cas par cas la situation. Une fois le dossier complet déposé, un récépissé autorisant à  travailler est délivré au demandeur.

La loi met en place un dispositif sans intervention de l’employeur, alors que des contrôles « par tous moyens » de la « réalité de l’activité alléguée » seront possibles, et que par conséquent, devraient nécessiter l’intervention de l’employeur, à suivre …

 

  • Les sanctions encourues en cas d’emploi d’étrangers sans titre de travail 

 

Une nouvelle amende administrative remplace la contribution spéciale et la contribution forfaitaire de l’OFII.

Une instruction du ministère de l’Intérieur et de la Justice est parue le 5 février 2024, relative aux sanctions applicables aux employeurs en cas d’emploi irrégulier de travailleurs étrangers :  Instruction relative à la lutte contre les filières d’exploitation des étrangers en situation irrégulière

Pour rappel : un employeur qui employait un travailleur sans titre de travail devait verser à l’OFII une contribution spéciale et forfaitaire.

Désormais, l’employeur est passible d’une nouvelle amende administrative unique (qui remplace la contribution spéciale et forfaitaire) et qui peut être infligée dans les cas suivants :

  • Si emploi d’un étranger sans titre ;
  • Ayant un titre de travail mais étant employé dans une catégorie professionnelle, profession ou zone géographique autres que celles mentionnées sur son titre.

L’amende sera traitée directement par les services de la direction de l’immigration de la Direction générale des étrangers en France (DGEF), au vu des PV constatant l’emploi d’étrangers sans titre et des rapports administratifs réalisés, mais également au regard des capacités financières de l’auteur, du degré d’intentionnalité, du degré de la gravité de la négligence commise et des frais d’éloignement du territoire Français du ressortissant étranger.

Son montant est au plus égal à 5 000 fois le taux horaire du minimum garanti par travailleur concerné et peut être majorée si réitération avec un maximum de 15 000 fois le minimum garanti. Nous sommes dans l’attente du décret d’application afin que ces nouvelles dispositions entrent en vigueur. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a d’étrangers concernés et est prononcée sans préjudice des poursuites judiciaires pouvant être engagées.

En cas d’articulation entre amende administrative et sanction pénale, le montant global des amendes prononcées ne doit pas dépasser le maximum légal le plus élevé des sanctions encourues.

En parallèle, l’amende pénale est renforcée pour un employeur qui embauche, ou conserve à son service ou emploi pour une certaine durée un salarié non muni du titre l’autorisant à exercer une activité salariée. Outre la peine de 5 ans d’emprisonnement qui est maintenue, l’amende pénale passe de 15 000 à 30 000 € par travailleur concerné, et son champ d’application est élargi au cas de l’emploi d’un étranger dans une autre catégorie professionnelle, une profession ou zone géographique différentes de celles mentionnées sur le titre. Elle passe de 100 000 à 200 000 € lorsque l’infraction est commise en bande organisée, avec une peine de 10 ans d’emprisonnement.

La loi immigration a par ailleurs renforcée les échanges d’informations entre les autorités : entre les corps de contrôle et les plateformes de main d’œuvre étrangère (PFMOE).

Qu’elle est la nationalité du futur recruté ?

Il faut impérativement vous assurer que ce salarié étranger a le droit de travailler en France, cela dépend de sa nationalité. Article L. 8251-1 du code du travail.

Il doit être détenteur d’une autorisation de travail ou être originaire d’un pays qui ne nécessite pas cette autorisation.

Sont exclus de l’obligation de détenir une autorisation de travail :

  • Les ressortissants des États membres de l’Union européenne (UE) qui ne sont plus soumis à une période transitoire ainsi que les membres de leurs familles : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Suède ;
  • Les ressortissants des trois États parties à l’accord sur l’Espace économique européen (EEE) non membres de l’UE, à savoir la Norvège, le Liechtenstein et l’Islande ;
  • Les ressortissants de la Confédération suisse, régis par l’accord franco-suisse en date du 21 juin 1999.

Ils peuvent donc travailler en France sans être tenus de détenir un titre de séjour, mais être en possession d’une carte d’identité ou d’un passeport en cours de validité.

  • Vérifiez si le salarié a déjà été immatriculé à la CPAM 

Quand le salarié n’a jamais été immatriculé en France, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation auprès de la CPAM (ou de la MSA pour un salarié agricole). En complément de la DPAE, l’employeur doit faire une demande d’immatriculation en ligne sur le site de l’Assurance maladie.

A savoir : il existe une autorisation provisoire de séjour pour les personnes déplacées en provenance d’Ukraine.

Le cas particulier des citoyens algériens 

Ils font l’objet de certaines exceptions en raison des Accords d’Évian. Ils ont besoin d’une autorisation de travail pour être embauchés en tant que salariés en France. Cependant, aucune autorisation de travail ne leur est réclamée s’il s’agit d’une activité salariale :

  • D’une durée inférieure ou égale à trois mois ;
  • Et, dans l’un des domaines suivants :
    • missions d’audit et d’expertise en tant que salarié détaché sous contrat ;
    • enseignement en tant que professeur invité ;
    • séminaires professionnels ;
    • production cinématographique, audiovisuelles, spectacle ou mannequinat ;
    • services à la personne.

ATTENTION : les conditions sont cumulatives

Par ailleurs, sur la base de l’instruction du 5 février 2024, les préfets peuvent délivrer un titre de séjour aux ressortissants du Maghreb malgré les accords bilatéraux qui lient ces pays à la France.

  • pour les ressortissants algériens, les  préfets peuvent au titre de leur pouvoir général d’appréciation, à les admettre exceptionnellement au séjour en s’inspirant des critères de l’instruction.
  • pour les ressortissants tunisiens et marocains, ils pourront se voir délivrer au cas par cas, selon le pouvoir discrétionnaire du préfet, un titre de séjour « métiers en tension » dans les conditions prévues par l’instruction.

Les démarches à accomplir

Si le salarié étranger n’est pas originaire d’un des pays cités plus haut et réside déjà en France

  • Il faut vérifier qu’il détient un titre de séjour en cours de validité valant autorisation de travail ;

Sachez que si l’intéressé exerce une activité réglementée, il doit être autorisé à exercer cette activité particulière.

  • Vérifier que le titre est authentique auprès de la préfecture dont dépend le lieu d’embauche, au moins 2 jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche. Sans réponse de la préfecture au bout de 2 jours ouvrables suivant votre demande, celle-ci est considérée comme étant remplie.

Si le salarié étranger n’est pas originaire d’un des pays cités plus haut et réside à  l’étranger

Dans un premier temps, vous devez obtenir un document de Pôle emploi, attestant que vous avez recherché un salarié résident déjà en France. Pour obtenir cette attestation, il faut publier une offre d’emploi sur le site de Pôle emploi et la maintenir durant 3 semaines minimum, si au bout de 3 semaines vous n’avez pas pu recruter, il faudra réaliser un dossier d’introduction ;

  • La procédure d’introduction se fait sur le site internet du ministère de l’intérieur : Etrangers en france-interieur-gouv.fr
  • La DREETS examine les pièces transmises par l’employeur et dispose de 2 mois pour rendre sa décision qui est transmise par courrier électronique au salarié et l’employeur.

Le coût pour l’employeur ?

Si l’autorisation de travail est accordée, vous devez vous acquitter d’une taxe à l’occasion de la première délivrance du titre de séjour.

Cette taxe est due par l’employeur qui embauche le travailleur étranger ou qui accueille le salarié détaché. Elle est exigible à la fin du mois au cours duquel intervient le premier jour d’activité professionnelle en France du travailleur étranger ou du salarié détaché.

La taxe OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) est due pour les autorisations de travail portant sur des durées supérieures à 3 mois, sauf pour les saisonniers agricoles pour lesquels elle est due dès le 1er jour.

Son montant varie en fonction de la durée du contrat, du niveau de rémunération du salarié et du type de contrat de travail.

Pour une embauche d’une durée égale ou supérieure à 12 mois, le montant de la taxe est de :

  • 55 % du salaire brut mensuel si le salaire est inférieur 2 fois le montant du SMIC mensuel brut ;
  • 2 350, 26 € si le salaire est supérieur à 2 fois le montant du SMIC mensuel brut

Pour un emploi temporaire de plus de 3 mois et de moins de 12 mois, le montant de la taxe est de :

  • 74 € si le salaire est inférieur ou égal au SMIC ;
  • 210 € si le salaire est compris entre 1 SMIC et 1,5 SMIC ;
  • 300 € si le salaire est supérieur à 1,5 SMIC (2 620,80 € bruts) ;
  • 72 € pour le recrutement d’un jeune professionnel (étudiants étrangers qui viennent de terminer leur cursus sur le territoire français) ;
  • 50 € par mois d’activité salariée complet ou incomplet pour un emploi à caractère saisonnier.

Le recouvrement de la taxe appartient désormais à la direction générale des finances publiques, vous avez 3 mois pour la payer suivant la délivrance de l’autorisation de travail.

Les sanctions en cas d’embauche illégale d’un travailleur étranger

Il faut être très vigilant car les sanctions sont lourdes : Voir plus haut loi immigration et intégration et modifications amendes administratives et pénales.

  • Embaucher un salarié étranger dans des conditions différentes de celles mentionnées sur le titre de travail (fausse déclaration, fraude) est passible d’1 an d’emprisonnement et 3 000 € d’amende ;
  • Embaucher un salarié dépourvu de titre de séjour est passible d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et 15.000 € d’amende ;
  • Embaucher un salarié dépourvu de titre de séjour en bande organisée est passible d’une peine de 10 ans d’emprisonnement et de 100.000 € d’amende, l’amende s’élève à 500.000 € pour une société.

De plus, des peines complémentaires peuvent être prononcées en parallèle de la peine principale. Elles peuvent prendre la forme d’une interdiction d’exercer, une confiscation des biens, une fermeture de l’entreprise, …).

Les formalités communes à toutes embauches

Vous avez fait les vérifications nécessaires, obtenu l’accord de l’administration, il faut désormais respecter la procédure commune à toutes les embauches :

  • La DPAE doit être faite dans les 8 jours précédents la date de début du contrat de travail ;
  • Si le salarié étranger n’est pas immatriculé auprès de l’assurance maladie, c’est à vous de le faire sur le site AMELI : immatriculation travailleur étranger sécurité sociale
  • Le salarié doit bénéficier d’une visite d’information et de prévention dans les 3 mois à compter de la date d’embauche ;
  • Remise d’un contrat de travail ;
  • Inscription dans le registre du personnel.

Quid du licenciement d’un salarié dont le titre de séjour est expiré ?

En tant qu’employeur d’un salarié étranger vous devez vérifier son titre de séjour et être particulièrement attentif à la date d’expiration du document et ses conséquences.

Un employeur avait licencié un salarié car son titre était expiré, le salarié a porté l’affaire devant les tribunaux pour contester son licenciement, la Cour de cassation – Cass soc 29 novembre 2023 a rendu la décision suivante.

Pour rappel, vous ne pouvez pas garder un salarié de nationalité étrangère qui n’a plus de titre de séjour lui permettant de travailler car il est expiré.

En l’espèce le salarié avait un titre de séjour arrivé à expiration mais malgré les relances de l’employeur, n’avait fait aucune démarche pour renouveler son titre, entrainant de facto son licenciement.

En effet, l’irrégularité de la situation d’un travailleur étranger est une cause objective justifiant le licenciement (pas de faute grave).

Cependant, en cas d’expiration du titre et en cas de demande de renouvellement dans les délais impartis soit dans les 2 mois précédant l’expiration du titre, le salarié peut continuer à travailler pendant 3 mois dans l’attente du renouvellement de son titre. Le licenciement n’est donc pas possible au cours de ces 3 mois.

Dans notre affaire, le salarié reprochait à l’employeur de l’avoir licencier sans attendre le délai de 3 mois. La Cour de cassation décide que le délai s’applique au salarié ayant fait la démarche de demande de renouvellement, ce qui n’était pas le cas en l’espèce, le salarié n’ayant fait aucune démarche, l’employeur pouvait donc le licencier sans attendre le délai de 3 mois. L’affaire est renvoyée devant une autre cour d’appel.

 

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La convention collective applicable au secteur de l’automobile est la Convention Collective Nationale des Services de l’Automobile (IDCC 1090).

 

Nous vous invitons à prendre connaissance de la dernière mise à jour de la CCNSA – Juillet 2023 en cliquant sur ce lien : CCNSA – Juillet 2023

 

L’employeur doit informer ses salariés de la convention collective applicable dans l’entreprise. Dans le cadre de l’affichage obligatoire, n’oubliez pas d’informer les salariés, de l’existence de la convention collective applicable dans l’entreprise et de la possibilité de la consulter dans les locaux de l’entreprise.

Exemple d’affichage : « La convention collective applicable dans l’entreprise est tenue à votre disposition dans le bureau de Mr / Mme XXXX aux jours et horaires suivants : ……………………… »

La consultation peut se faire sur tout support (le support papier est à éviter), soit une clef USB, un PC ….

L’intitulé de la convention doit impérativement apparaître sur le bulletin de paie et être mentionné dans le contrat de travail.

 

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Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Tarifs dépannage remorquage sur autoroute et route express à compter du 05 juillet 2023

Le 04 juillet 2023, le Ministère de l’Economie et des Finances a publié au journal officiel l’arrêté qui prévoit la revalorisation des tarifs de dépannage remorquage des véhicules légers sur autoroutes et routes express. La FNA prend acte de cette hausse dans un contexte dans lequel la profession est toujours impactée par une forte inflation qui pénalise lourdement ces sociétés qui assurent la sécurité routière des usagers.

 

La FNA a participé aux négociations annuelles entre la direction générale de la concurrence, de la consommation et la répression des fraudes concernant la revalorisation des tarifs dépannage des véhicules légers sur autoroute et routes express. Sur la base d’éléments objectifs, nous avons obtenu une revalorisation de 4,72%.

 

En amont la FNA avait réalisé une étude à partir d’un compte d’exploitation type avec les coûts fixes en hausse. Cette dernière démontrait une augmentation de 5,27 % pour suivre la hausse réelle subie par nos entreprises. La DGCCRF a accepté de prendre en compte un certain nombre d’éléments présentés par la branche dépannage-remorquage de la FNA (hausse de l’inflation, hausse des carburants, hausse des charges fixes, assurances …). La FNA se félicite de la prise en compte de ces indicateurs objectifs, plus adéquation avec le coût réel d’une prestation de dépannage.

Les nouveaux tarifs

Pour imprimer le tableau des tarifs applicables pour le dépannage remorquage sur autoroutes et routes express, veuillez cliquer sur « documents complémentaires ». 

Information sur le tarif fourrière

La FNA est satisfaite de la hausse retenue du Ministère concernant les prestations de dépannage remorquage des véhicules légers sur autoroutes et routes express., mais souligne l’absence de revalorisation des tarifs fourrières. En effet aucune proposition de hausse réglementaire a été faite. La FNA poursuit ses discussions afin d’obtenir une proposition de revalorisation à la hauteur des enjeux.

Contrôle Technique 2 roues : les points de contrôle, les équipements, le bâtiment

La mise en œuvre du contrôle technique 2 roues a été renforcé au gré des discussions. Cette note vous explique les points de contrôle prévus, les règles applicables au bâtiment (soit mixte, soit exclusif) et enfin le matériel listé.

Ce sont des projets de texte donc non encore parus au JO. Si vous n’êtes pas d’accord avec ces propositions, vous pouvez nous le remonter ou répondre directement à la consultation qui se termine le 22 juillet.

Projets de décret et d’arrêté relatifs à la mise en place du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur | Consultations publiques (developpement-durable.gouv.fr)

Les principales fonctions

0. Identification:  9 points de contrôle sont prévues dont 8 majeures.

  • Plaque non conforme, manquante, endommagée ou mal
    fixée
  • Numéro d’identification manquant, incomplet, illisible, manifestement falsifié ou ne correspondant pas aux documents du véhicule…

1. Freinage dont 18 majeures, 10 mineures, 6 critiques.

Etat mécanique et Fonctionnement

  • Pivot de la pédale ou du levier à main du frein de service
  • Etat et course de la pédale ou du levier à main du dispositif de freinage
  • frein de stationnement
  • dispositif de freinage assisté, maître cylindre (dont 1 critique sur le maitre cylindre)
  • conduite rigide des freins dont 1 critique,
  • flexibles de frein dont 1 critique,
  • garnitures ou plaquettes de freins dont 1 critique,
  • tambours de freins, disques de freins dont 1 critique
  • câbles de freins timonerie
  • cylindres de roue ou étriers de freins dont 1 critique,
  • correcteur automatique de freinage
  • système de freinage complet

ABS et ESC 

2. Direction: 6 mineures, 6 majeures,

  1. Etat mécanique
  2. Volant guidon colonne
  3. Jeu de direction

3. Visibilité 4 mineures et 2 majeures 

  • Champ de Vision
  • Etat des vitrages
  • Miroirs ou dispositifs rétroviseurs
  • Essuie Glace

4. Feux Dispositifs réfléchissants et équipements électriques 19 mineures 13 majeures 

  • Phares
  • Feux de position avant arrière feux de jour
  • Feux stop
  • Indicateurs de direction et feux de signal détresse
  • Feux de brouillard avant et arrière
  • Feu de marche arrière
  • Dispositif d’éclairage de la plaque d’immatriculation arrière
  • Catadioptres
  • Témoins obligatoires pour les systèmes d’éclairages
  • Câblage électrique basse tension
  • Batterie de service
  • Coffre à batterie de traction
  • Circuit électrique haute tension autre que servitude
  • Equipements électriques et électronique haute tension
  • Dispositif antidémarrage

5. Essieux avec 10 mineures, 12 majeures, 2 critiques 

  • Essieux: porte fusée (1 critique), roulement de roue,
  • Roues et pneus: moyen de roue, roue, pneumatique (avec une critique),
  • suspension: ressort et stabilisateurs, amortisseurs, tubes de poussée, jambes de force, triangles et bras de suspension, rotules de suspension,

6. Châssis, et ses accessoires dont 16 mineures, 14 majeures, et 1 critique) 

  • Châssis: état, réservoir (1 critique) et conduite de carburant, parechocs, protection latérale, support de roue de secours, transmission, support de moteur,
  • Cabine, carrosserie et carenage: porte, poignées, siège, commandes de conduite, garde boue, béquille, repose pieds,

7. Autre Matériel (3 mineures, 5 majeures) 

  • ceintures de sécurité
  • Avertisseur sonore
  • Indicateur de vitesse
  • compteur Km
  • limitation de vitesse non conforme aux exigence,

8. Nuisances (2 mineures, 5 majeures) 

  • Equipements de réduction des nuisances à l’échappement,
  • Emissions à l’échappement (sonores et polluants dont 3 majeures dont bruit excessif)
  • Pertes de liquides

Les équipements des installations de contrôle

Les installations de contrôle comprennent un ou plusieurs exemplaires des matériels suivants :

  1. 1. un dispositif de contrôle de la pression de gonflage des pneumatiques ;
  2. 2. un dispositif d’analyse des gaz d’échappement ;
  3. 3. un dispositif de mesure de l’opacité des fumées ;
  4. 4. un dispositif de mesure du niveau sonore ;
  5. 5. un outil de mesure de la résistance électrique ;
  6. 6. un dispositif de contrôle de la vitesse (conforme à un certificat de qualification de type délivré par UTAC

Les installations de contrôle comprennent également :

  • un dispositif de contrôle de l’usure des pneumatiques ;
  • des dispositifs permettant la vérification du fonctionnement de l’éclairage et de la signalisation avant, arrière et latérale depuis le poste de conduite ;
  • un levier permettant de réaliser les contrôles de la liaison au sol ;
  • un dispositif de contrôle de serrage des roues ;
  • un prolongateur d’échappement destiné à être utilisé avec le dispositif de mesure de l’opacité des fumées ;
  • un miroir d’inspection ;
  • un mètre ruban.

En cas de contrôle Visuel: 

Les installations de contrôle comprennent également, notamment pour les véhicules à quatre roues :

  • une fosse et/ou un pont élévateur et/ ou une fosse semi-enterrée équipée d’un pont élévateur (l’installation d’un pont à prise sous coque hors levage auxiliaire ou d’un pont deux colonnes est
    interdite, y compris en remplacement) ;
  • en fonction de l’équipement en fosse ou pont, un vérin de fosse ou un système de levage auxiliaire sur pont.

Les installations de contrôle comprennent également pour les véhicules à deux ou trois roues :

  • un jeu de béquilles d’atelier avant et arrière à entraxe réglable adapté aux véhicules à deux roues ;
  • un bloque roue adapté aux véhicules à deux roues.

Les installations de contrôle comprennent également un cric mobile (hors cric « losange ») d’une capacité minimale d’une tonne ainsi que des cales de roue.

Bâtiment

L’accès des usagers à la zone de contrôle est réglementé. Les consignes relatives à l’accès à la zone de contrôle sont clairement signalées :
– à l’accueil du public ;
– à l’entrée de la zone de contrôle.

Bâtiment d’un centre mixte de contrôle de véhicules de catégorie L et de contrôle de véhicules légers

Le bâtiment de contrôle est un espace couvert permettant la réalisation de l’ensemble des opérations de contrôle, sans occupation de la voie
publique. Il ne dispose d’aucune communication avec des activités liées au commerce ou à la réparation automobile ou de motocycles.

L’outil informatique équipé du logiciel de contrôle et le dispositif permettant l’impression des procès-verbaux peuvent être communs au contrôle des véhicules légers et des véhicules de catégorie L.

Les capacités de stockage et d’archivage, y compris le local sécurisé ou coffre-fort, peuvent être communs au contrôle des véhicules légers et des véhicules de catégorie L.

Les matériels visés listés plus hauts avec les numéros 1, 2, 3 et 5 ainsi que les matériels complémentaires peuvent être communs au contrôle des véhicules légers et des véhicules de catégorie L sous réserve de répondre aux cahiers des charges correspondants.

Bâtiment exclusivement L

Pas de lien avec un commerce de la réparation … 
Sur la façade du bâtiment et à la partie la plus visible du public est portée l’identification de l’installation de contrôle qui ne produit aucune confusion avec des entreprises de commerce ou
de réparation automobile ou de motocycle limitrophes.

Le clos, le couvert, les surfaces … 

La surface réservée au contrôle est à minima un rectangle de 40 mètres carrés au sol avec une longueur minimale de 8 mètres et une largeur minimale de 4 mètres.

La hauteur disponible au niveau de l’emplacement réservé au contrôle visuel est d’au moins 3 mètres, à partir du sol.

Le bâtiment de contrôle dispose a minima d’un ensemble de postes de contrôle adaptés au contrôle des véhicules d’une longueur de 4 mètres, d’une hauteur de 2,50 mètres et d’une largeur de 2 mètres.

Le bâtiment de contrôle :
 dispose d’un éclairage fixe et/ou mobile adapté au niveau des postes de contrôle, notamment, visuels ;
 dispose, si nécessaire, d’un ou plusieurs dispositif(s) permettant le maintien d’une température compatible avec les conditions d’utilisation de chaque appareil.

Le bâtiment offre un espace suffisant (0,80 mètre au minimum) autour des véhicules pour permettre l’examen visuel et l’état de la surface de la zone de contrôle permet le déplacement du personnel en toute sécurité.

Les surfaces des postes de contrôle sont planes et horizontales.
L’implantation des locaux est telle que l’accès de l’installation de contrôle est aisé et que le parcage d’au moins deux véhicules de catégorie L par contrôleur susceptible de travailler
concomitamment soit prévu.

L’outil informatique équipé du logiciel de contrôle et le dispositif permettant l’impression des procès-verbaux ne sont pas directement accessibles au public.
L’installation de contrôle dispose, pour le stockage de l’ensemble des procès-verbaux vierges d’un coffre-fort fixé ou d’un local fermé et sécurisé. Les capacités de stockage et d’archivage sont adaptées à l’activité du centre.

Dispositions visant à faciliter le passage et l’obtention du permis de conduire

Face aux difficultés de mobilité et d’accès au permis de conduire, notamment pour les jeunes en recherche d’emploi, la loi n° 2023-479 du 21 juin 2023 visant à faciliter le passage et l’obtention de l’examen du permis de conduire prévoit diverses mesures destinées à déverrouiller le secteur.

Nous vous présentons ci-dessous les six mesures prévues par la loi.

Création d’une plateforme numérique recensant les dispositifs de financement

Ce site Internet géré par France Travail (ex Pôle Emploi) présentera les dispositifs de financement de la formation à la conduite pour les particuliers et s’intitulera « 1 jeune, 1 permis » : aides de l’État, de Pôle emploi, des collectivités locales, etc. …

Cette plateforme est destinée à orienter les particuliers vers les dispositifs numériques permettant de choisir un établissement d’enseignement de la conduite et de s’inscrire à l’examen du permis de conduire (en attente de publication d’un décret en Conseil d’Etat précisant les modalités de mise en œuvre).

Possibilité d’organiser des cours de code dans les lycées

Désormais, le passage et la préparation de l’épreuve théorique du permis de conduire peuvent être organisés, en dehors du temps scolaire, dans les locaux des lycées et établissements régionaux d’enseignement adapté pour les élèves qui le souhaitent.

L’objectif est d’augmenter le taux de réussite des élèves, en particulier des zones rurales, qui sont souvent éloignés des écoles de conduite et des centres d’examen.

La loi simplifie ainsi la contractualisation entre les lycées et les professionnels de l’enseignement de la conduite :

Le représentant de l’établissement peut autoriser (après accord de la collectivité territoriale propriétaire des bâtiments), l’utilisation de locaux et d’équipements scolaires des lycées et des établissements régionaux d’enseignement adapté, pendant les heures ou les périodes au cours desquelles ils ne sont pas utilisés pour les besoins de la formation initiale et continue, par des entreprises ou des organismes de formation afin d’organiser la préparation et le passage de l’épreuve théorique du permis de conduire.

Pour cela, il sera nécessaire qu’une convention soit signée entre :

  • le représentant de l’établissement,
  • le représentant de la collectivité propriétaire des bâtiments
  • la personne physique ou morale qui désire organiser ces activités.

La convention devra préciser notamment les obligations pesant sur l’organisateur en ce qui concerne l’application des règles de sécurité, la prise en charge des responsabilités et de la réparation des dommages éventuels ainsi que les conditions financières de l’utilisation des locaux et des équipements.

Possibilité de financer tous les types de permis par le CPF (compte personnel de formation)

Auparavant, la possibilité d’utiliser son CPF était seulement ouverte pour les permis B et les permis professionnels C (poids lourds) et D (transport de personnes).

La loi élargit l’utilisation du CPF pour financer tous les autres types de permis, à savoir les permis motos légères ou puissantes (A1, A2 et A), pour les voiturettes (B1) et les remorques (B96, BE).

Cette disposition entre en vigueur le 1er janvier 2024 : les conditions et les modalités d’éligibilité au CPF de la préparation aux épreuves théoriques et pratiques de toutes les catégories de permis de conduire doivent être précisées par décret (en attente), après consultation des partenaires sociaux.

Pour en savoir plus : Elargissement des formations éligibles via le CPF – CPF

Augmentation du nombre d’examinateurs du permis de conduire (épreuve pratique)

Face à l’augmentation des délais d’obtention du permis de conduire du fait du manque d’inspecteurs, le nombre d’examinateurs va être augmenté. L’autorisation pour les fonctionnaires ou les agents contractuels publics de faire passer l’épreuve pratique du permis est étendue au niveau national, et a pour finalité de garantir que le délai médian entre deux présentations d’un même candidat à cette épreuve pratique n’excède pas 45 jours.

Auparavant, ce recours n’était possible que dans les départements où le délai médian entre deux passages du permis dépassait les 45 jours. Les sénateurs ont donné un caractère obligatoire à ce recours aux agents publics dans les départements les plus en tension.

Sanctions en cas d’agression d’un examinateur

Les sanctions encourues en cas d’agression physique ou verbale d’un inspecteur de permis de conduire pendant l’examen, sont étendues à l’examinateur (c’est-à-dire aux fonctionnaires ou agents contractuels publics).

Pour rappel :

En cas de dépôt de plainte pour des faits de violence ou d’outrage commis à l’encontre d’un inspecteur ou examinateur pendant l’exercice de ses fonctions : dans les 24 h, le préfet peut interdire à titre provisoire à l’auteur des faits de se présenter à l’examen théorique ou pratique du permis de conduire. Durée de l’interdiction : maximum 2 mois pour les faits d’outrage et maximum 6 mois pour les faits de violence. Lors du jugement, la peine complémentaire d’interdiction de se présenter à l’examen du permis de conduire pour une durée maximale de trois ans est obligatoirement prononcée (sauf circonstances exceptionnelles).

Rapport sur l’abaissement de l’âge du permis de conduire

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi (c’est-à-dire avant le 22 décembre 2023), le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la possibilité d’abaisser l’âge d’obtention du permis de conduire. Ce rapport aborde les conséquences d’un changement de la législation en la matière et les modalités de sa mise en pratique.

Le 20 juin 2021, la Première ministre, Élisabeth Borne, avait annoncé à la presse que dès janvier 2024, l’âge pour passer le permis serait abaissé à 17 ans, ainsi que l’âge pour conduire. Depuis juillet 2019, un jeune en conduite accompagnée peut déjà passer le permis voiture à 17 ans, mais il doit attendre ses 18 ans pour conduire seul.