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Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

La pandémie est toujours d’actualité obligeant le gouvernement à proroger voire adapter certaines dérogations mises en place en 2020. Le décret 2021-56 du 22 janvier 2021 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043039848(JO du 24 janvier 2021) pris pour l’application de l’ordonnance N° 2020-1502 du 2 décembre 2020, vient préciser les conditions de report des visites et examens médicaux, a été  même modifié par le décret 2021-729 du 8 juin 2021https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=G8TRnJYqCUtT1kqTCwac95dkB5jnV7mRslttg37aUKI=

Les visites et examens médicaux pouvant faire l’objet d’un report par le médecin du travail

 Cas 1 : Concerne les visites médicales n’ayant pas été reportées en 2020 et dont l’échéance intervient avant le 2 août 2021 (vs 17 avril ) soit :

  • La visite d’information et de prévention d’embauche, sauf pour les travailleurs handicapés, les moins de 18 ans, les titulaires d’une pension d’invalidité, les femmes enceintes, venant d’accoucher ou allaitantes, les travailleurs de nuit, les travailleurs exposés à des champs électromagnétiques, les travailleurs exposés à des agents biologiques de groupe 2 et les salariés qui bénéficient d’un suivi individuel renforcé de leur état de santé ;
  • La visite d’information et de prévention périodique ;
  • Le renouvellement de l’examen d’aptitude et la visite intermédiaire, sauf pour le renouvellement de l’examen d’aptitude pour les travailleurs exposés à des rayons ionisants classés en catégorie A.
  • Si l’échéance était prévue avant le 2 août 2021, la date limite du report sera au plus tard d’un an.

Exemple : une visite médicale prévue le 25 février 2021, (antérieure au 17 avril 2021), pourra être reportée à 1 an au plus tard, soit le 25 février 2022.

  • Si l’échéance est postérieure au 2 août  2021, pas de report possible, sauf nouvelles mesures du gouvernement.

 Cas 2 : Concerne les visites médicales déjà reportées en 2020 et qui n’ont pu être réalisées avant le 4 décembre 2020. C’est-à-dire, celles qui auraient dû se tenir entre le 12 mars et le 31 août 2020, qui ont été reportées et n’ont pu être réalisées avant le 4 décembre 2020, soit :

  • La visite d’information et de prévention d’embauche, y compris pour les salariés temporaires et en CDD ;
  • La visite d’information et de prévention périodique, y compris pour les salariés temporaires et en CDD ;
  • L’examen médical d’aptitude pour les salariés occupant des postes à risque bénéficiant d’un suivi individuel renforcé y compris pour les salariés temporaires et en CDD ;
  • L’examen médical avant le départ à la retraite pour les salariés qui ont bénéficié d’un suivi individuel renforcé au cours de leur carrière.

Si la visite devait se tenir entre le 12 mars et le 31 août 2020, qu’elle a été reportée et n’a pu être effectuée avant le 4 décembre 2020, un report d’un an est possible qui débute à partir de la date d’échéance initiale.

Exemple : une visite médicale prévue le 18 mars 2020, qui n’a pas pu être faite avant le 4 décembre 2020, sera reportée au 18 mars 2021 au plus tard.

Les visites et examens médicaux ne pouvant faire l’objet d’un report

Le médecin du travail peut décider de ne pas reporter les visites médicales ou les examens, quand il estime indispensable de respecter les dates prévues au regard des informations dont il dispose sur notamment, l’état de santé du salarié, les risques liés à son poste ou ses conditions de travail.

Quand il s’agit d’un salarié en CDD, le médecin tiendra compte des visites et examens dont le salarié a pu bénéficier au cours des 12 derniers mois.

Son appréciation se fera sur la base d’informations recueillies par tout moyen entre le salarié et l’équipe pluridisciplinaire.

Tout report d’une visite médicale, devra faire l’objet d’une information par le médecin du travail, auprès de l’employeur et du salarié, avec indication de la nouvelle date.

Le cas particulier des visites de pré reprise et de reprise

Concernant ces visites, il n’y a pas de report possible, mais le médecin du travail pourra jusqu’au 1er août 2021 (vs 16 avril) , déléguer cette tâche à un infirmier en santé au travail selon les modalités définies par un protocole établi dans les conditions et les limites des articles R 4623-14 et R 4626-13 du code du travail.

Les travailleurs faisant l’objet d’un suivi individuel renforcé sont exclus du dispositif.

Attention : seul le médecin du travail pourra :

  • Émettre des recommandations effectuées pendant l’examen de pré reprise, des préconisations d’aménagement, d’adaptation du poste ou de reclassement du salarié lors de l’examen de reprise ;
  • Rendre un avis d’inaptitude.

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

Instauré en janvier 2002, il permet au père ou au conjoint de la mère, de consacrer du temps au nouveau venu tout en bénéficiant d’une indemnisation de la sécurité sociale, depuis, il a évolué.

Afin d’offrir de meilleures conditions de développement du nouveau-né, et de contribuer à un rééquilibrage des tâches domestiques et parentales entre les parents, le gouvernement dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale 2021, a décidé d’allonger la durée du congé paternité qui est passé de 14 à 28 jours depuis le 1er juillet 2021.

Le décret du 10 mai 2021-n°2021-574 (JO du 12 mai 2021) nous donne des précisions supplémentaires sur sa mise en place. [1]

Le congé de paternité au 1er juillet 2021

  • Bénéficiaires : le père de l’enfant, et le cas échéant, la personne vivant avec la mère (conjoint, partenaire pacsé, concubin (le terme de personne vivant maritalement avec la mère a été supprimé).

Quelle durée ?

La principale modification apportée par la loi consiste dans un allongement de la durée du congé et l’obligation pour le bénéficiaire de prendre le congé.

En prenant en compte les 3 jours de congé de naissance, la durée totale du congé paternité passera de 14 à 28 jours (calendaires), et de 18 à 32 jours en cas de naissances multiples.

Désormais, le congé se fera en deux périodes :

  • La première période, fait immédiatement suite au congé de naissance de 3 jours ouvrables (hors dimanche et jours fériés), sa durée est de 4 jours calendaires consécutifs et obligatoires. En cas d’hospitalisation immédiate de l’enfant après la naissance, cette période de 4 jours est prolongée de droit à la demande du salarié pendant une durée maximale de 30 jours.

La prise de ces 4 jours par le salarié, conditionne l’indemnisation par la sécurité sociale du congé de paternité.

Attention : pendant cette période de 7 jours (3+4), il vous est interdit d’employer le salarié, il faudra le mettre d’office en congé (même s’il ne vous en fait pas la demande), sauf si celui-ci ne remplit pas les conditions d’ouverture des droits pour bénéficier des allocations de la CPAM.

Qu’en est il en cas de suspension du contrat de travail au cours de cette période ?

Si la naissance de l’enfant intervient alors que le salarié est en congés payés ou un congé pour évènements familiaux, l’interdiction d’emploi débute à l’issue de cette période de congés – Article L. 1225-35-1 du Code du travail. Par conséquent, le congé de naissance de 3 jours et la période de 4 jours de congé qui le suit peuvent être pris par le salarié au terme de ces éventuelles périodes de suspension.

Si le contrat est suspendu pour cause de maladie ?

L’article L.1225-35-1 du Code du travail ne fait pas mention de la maladie. Il ne semble pas possible de reporter l’interdiction d’emploi à l’issue de l’arrêt maladie. Le salarié qui reporterait la prise de son congé de naissance et des quatre premiers jours du congé paternité à l’issue de son arrêt maladie s’exposerait éventuellement au risque de ne pas être indemnisé au titre du congé paternité et accueil de l’enfant par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) puisque les modalités du bénéfice ne sont pas remplies.

  • La seconde période de 21 ou 28 jours (naissances multiples), peut être prise plus tard, elle est fractionnable en 2 périodes d’une durée minimale de 5 jours chacune.

Notez-le : un enfant né avant le 1er juillet, mais dont la naissance était supposée intervenir à compter de cette date, est concerné. Il sera fait application du délai de prévenance applicable jusqu’au 30 juin 2021.

Modalité de la demande

Le congé doit être pris dans les 6 mois après la naissance de l’enfant (auparavant 4 mois).

Délai de prévenance de 1 mois, en 2 temps :

  • Le salarié devra prévenir son employeur de la date prévisionnelle de l’accouchement ;
  • Le salarié devra avertir son employeur des dates de prise et de la durée de la ou des périodes de congés, au moins 1 mois avant le début de chacune des périodes (si fractionnement).

La demande peut être faite par écrit ou par oral, mais un écrit est recommandé.

Si l’enfant nait avant la date prévisionnelle d’accouchement, et que le salarié désire prendre la ou les périodes de congés au cours du mois suivant la naissance, il doit informer l’employeur immédiatement.

Si le bénéficiaire ne respecte pas le délai de prévenance, pouvez-vous lui refuser la prise de congés ? La Cour de cassation a tranché en faveur du salarié pour le congé parental d’éducation, nous ne pouvons que vous conseiller d’accepter la demande, même hors délai.

Modalités déclaratives du congés paternité

En tant qu’employeur vous devez impérativement établir une attestation de salaire qui va permettre à l’assurance maladie d’examiner les droits du salarié aux indemnités journalières et d’en calculer le montant et le versement.

Depuis le 1er juillet 2022, les modalités déclaratives des périodes de congés paternité pour l’employeur évoluent (information du 12 juillet 2022, du site internet de l’Assurance maladie).

Désormais l’employeur doit seulement signaler l’arrêt pour transmission automatique auprès de la CPAM, de différentes manières :

  • soit transmettre un signalement d’arrêt de travail en DSN, les périodes du congé paternité seront automatiquement transmises à la caisse ;
  • soit effectuer une déclaration de salaire sur net entreprises via le téléservice DEPOFI en communiquant les dates de congés sur un seul tableau pour l’ensemble des salariés ;
  • soit en cas de non accès à net entreprises, remplir un formulaire de transmission des périodes de congés paternité.

Pour rappel : avant le 1er juillet 2022, l’employeur devait établir une attestation de salaire pour chaque période du congé et indiquer les dates prises par le salarié.

Dans tous les cas, il faut transmettre l’extrait d’acte de naissance de l’enfant du salarié à sa caisse de rattachement.

Effet du congé sur le contrat de travail

Le congé suspend le contrat de travail, le bénéficiaire n’est plus rémunéré par l’employeur, mais il touchera des indemnités par la sécurité sociale, calculées comme un congé de maternité.

Depuis  la loi DDADUE (JO du 10 mars 2023) cette période est désormais assimilée à du temps de travail effectif pour la détermination des droits liés à l’ancienneté, et à une période de présence pour la réserve spéciale de participation si elle est fondée sur la présence. Pour le calcul des congés payés, il est considéré comme du temps de travail effectif.

Quid des travailleurs indépendants

La loi de financement de sécurité sociale (LFSS) pour 2021 leur accorde les mêmes prérogatives.

Le congé doit être pris dans les 6 mois après la naissance de l’enfant.

Ils devront cesser leur activité professionnelle pendant une durée minimale de 7 jours, à compter de la naissance de l’enfant.

Le congé passera de 11 jours à 25 jours calendaires pour une naissance simple et de 18 à 32 jours calendaires en cas de naissances multiples. La durée d’indemnisation est fractionnable en 3 périodes d’au moins 5 jours chacune.

[1] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043492531

Le congé de paternité jusqu’au 30 juin 2021

Bénéficiaires : il est ouvert au père de l’enfant (marié, pacsé…), ou à la personne vivant maritalement avec la mère, même si, il n’est pas le père de l’enfant. Est exclu la conjointe ou le conjoint du père biologique.

Il est accordé aux CDD – CDI, temps partiel, complet.

Quelle durée ?

Le congé est d’une durée maximum de 11 jours consécutifs, pouvant être portés à 18 jours en cas de naissances multiples. Faute de précisions dans le texte, le décompte se fait en jours calendaires, soit toute la semaine, dimanche et jours fériés compris, et n’est pas fractionnable.

Il peut être allongé pour une durée limitée à 30 jours consécutifs en cas d’hospitalisation de l’enfant.

Il est possible de cumuler ce congé, avec les 3 jours ouvrés d’autorisation d’absence liés à la naissance d’un enfant, portant à 14 jours la durée du congé.

Ce congé n’est pas obligatoire, le bénéficiaire n’est pas obligé de prendre la totalité du congé.

Quel délai ?

Le congé doit être pris dans les quatre mois qui suivent la naissance, il pourra prendre fin au-delà de ce délai. Il peut être pris immédiatement après les 3 jours ouvrés de congé de naissance.

En cas d’hospitalisation de l’enfant ou de décès de la mère, report possible du délai de 4 mois.

Modalité de la demande

Le bénéficiaire du congé doit faire sa demande en respectant un délai de prévenance d’au moins un mois avant la date prévue pour le départ en congé, par courrier recommandé ou lettre remise en main propre contre décharge, en précisant la date de début et de fin du congé.

Que le bénéficiaire respecte ou non le délai de prévenance, l’employeur ne peut refuser ou reporter le congé.

Les effets sur le contrat de travail

Le congé suspend le contrat du salarié qui n’est plus rémunéré par l’employeur, et n’est pas assimilé à une période de travail effectif pour les droits liés à l’ancienneté, la participation ou l’intéressement. Pour le calcul des congés payés, il est considéré comme du temps de travail effectif.

Indemnisation

Durant le congé paternité, le salarié peut percevoir des indemnités journalières de la caisse primaire d’assurance maladie, à condition qu’il soit pris dans les 4 mois qui suivent la naissance (sauf exceptions) et que le salarié remplisse les conditions d’octroi de la CPAM : avoir travaillé au moins 150 heures au cours des 3 mois précédents la date du début du congé ou avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 1015 fois la valeur du smic horaire au cours des 6 derniers mois précédent le congé. Le bénéficiaire, doit en outre, remettre différentes pièces justificatives auprès de la CPAM.

Le congé de naissance

Est ouvert au salarié, sans condition d’ancienneté, pour chaque naissance survenue au foyer ou pour l’arrivée d’un enfant placé en vue de son adoption.

Depuis le 1er juillet 2021, ce congé bénéficie au père de l’enfant, mais également au conjoint, concubin ou partenaire pacsé de la mère – art L 3142-1 code du Travail.

La durée du congé de naissance est de 3 jours (même pour les naissances multiples), il s’agit d’une durée minimale, cumulable avec le congé paternité.

Quand prendre le congé de naissance ?

Depuis le 1er juillet 2021, la prise du congé de naissance est obligatoire, par conséquent, vous ne pouvez pas employer le salarié au cours de ces 3 jours.

Le congé de naissance doit être pris au choix du salarié, le jour de la naissance de l’enfant ou le 1er jour ouvrable (du lundi au samedi, sauf dimanche et jours fériés) qui suit.

Si le salarié est en congés payés le jour de la naissance de l’enfant ou en congé pour évènement familial, le congé de naissance débutera à l’issue de la période de congé. 

Il s’agit d’une absence rémunérée qui ouvre droit à l’attribution de congés payés, mais pas de RTT.

Notez le : le salarié bénéficie d’une protection contre le licenciement pendant les 10 semaines qui suivent la naissance de l’enfant, sauf cas de faute grave ou impossibilité de maintenir son contrat pour un motif étranger à l’arrivée de l’enfant.

 

 

 

 

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RPCS dispenses d’affiliation

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Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

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SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

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FNE formation

Le Fonds national de l’emploi (FNE) est un dispositif dédié à la formation des salariés placés en activité partielle (AP), en activité partielle de longue durée (APLD), ou en difficultés. Il consiste en une prise en charge par l’Etat d’une partie des coûts pédagogiques du projet de formation, il a été reconduit en 2022. .

Le dispositif initial a été repensé en 2021 par l’instauration de parcours de formation mieux structurés et plus longs, suite à une mise à jour détaillée dans l’instruction DGEFP du 27 janvier 2021.

Entreprises éligibles au FNE formation 2021

Les entreprises placées en activité partielle (droit commun ou longue durée) ou les entreprises en difficulté (au 1er janvier 2020), à l’exclusion des cas de cessation d’activité.

Par ailleurs, votre entreprise ne doit pas avoir atteint le plafond de 800 000 € d’aide dans le cadre du régime temporaire de soutien aux entreprises. Un justificatif vous sera demandé ainsi qu’une attestation sur l’honneur de non-dépassement.

Pour information, une entreprise est considérée comme étant en difficulté si elle fait face :

  • A des difficultés économiques caractérisées par l’évolution significative d’au moins un indicateur économique (baisse des commandes ou du chiffre d’affaires, pertes d’exploitation ou une dégradation de la trésorerie ou de l’excédent brut d’exploitation), ou tout autre élément de nature à justifier de ces difficultés.

Une baisse significative des commandes ou du chiffre d’affaires est constituée dès lors que la durée de cette baisse est, en comparaison avec la même période de l’année précédente, au moins égale à :

  • 1 trimestre pour une entreprise de moins de onze salariés ;
  • 2 trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins onze salariés et de moins de cinquante salariés ;
  • 3 trimestres consécutifs pour une entreprise d’au moins cinquante salariés et de moins de trois cents salariés ;
  • 4 trimestres consécutifs pour une entreprise de trois cents salariés et plus ;
  • A des mutations technologiques ;
  • A une réorganisation de l’entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité.

Quels salariés?

L’ensemble des salariés est éligible sauf les alternants (contrat d’apprentissage – professionnalisation). Pour les contrats courts (CDD), ils doivent demeurer salariés jusqu’à l’expiration de la durée de la formation.

Depuis le 1er janvier 2021, le dispositif est ouvert à tous les salariés des entreprises placées en AP ou en APLD, même ceux non placés en activité partielle.

Quelles formations?

Les actions éligibles sont des actions de formation concourant au développement des compétences, des bilans de compétences, et actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience (article L. 6313-1 du Code du travail).

Les actions de formation doivent prendre la forme d’un parcours structuré comprenant, outre les séquences de formation, le positionnement pédagogique, l’évaluation et l’accompagnement de la personne qui suit la formation et permettant d’adapter le contenu et les modalités de déroulement de la formation.

Le parcours de formation doit permettre au salarié de développer des compétences et renforcer son employabilité quel que soit le domaine concerné (article L 6321-1 du Code du travail).

Les actions de formation doivent s’inscrire dans un des 4 types de parcours proposés 

  • Un parcours de reconversion qui permettra au salarié de changer de métier, d’entreprise ou de secteur d’activité ;
  • Un parcours certifiant pour l’accès à un diplôme, titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle, des compétences socles (Cléa), voire intégrer une VAE ;
  • Un parcours compétences spécifiques contexte Covid-19, afin de permettre d’accompagner les différentes évolutions qui s’imposent à l’entreprise pour sa pérennité et son développement : comme de nouveaux marchés, produits, procédés de fabrication, nouveaux services ou techniques de commercialisation, ou de nouveaux modes d’organisation et de gestion : télétravail, travail collaboratif, connaissances pluridisciplinaires, nouveaux process.
  • Un parcours anticipation des mutations : thématiques stratégiques pour le secteur et accompagnement des salariés dans le cadre de leur montée en compétence et leur appropriation des outils et méthodes de travail dans le cas de transition numérique et écologique.

Sont exclus du FNE formation : les formations obligatoires notamment celles relatives à l’hygiène et la sécurité, les formations en alternance, les actions d’adaptation au poste de travail, les formations des tuteurs et des maîtres d’apprentissage.

Quelle durée ?

Elle est normalement liée à celle de l’AP ou APLD, et ne peut excéder 12 mois, aucune durée minimale.

Quelle prise en charge ?

Le FNE formation prend en charge les coûts pédagogiques ainsi que certains frais annexes comme la restauration.

La prise en charge de l’état dépend de l’effectif de l’entreprise et de sa situation (AP / APLD / difficulté économique).

Pour information : OPCO Mobilités renforce son action auprès des entreprises en finançant le reste à charge des entreprises de plus de 300 salariés.

Taille de

l’entreprise

Activité Partielle

(AP)

Activité Partielle

de longue durée (APLD)

Entreprises en difficulté (covid)

– article L. 1233-3 code du travail

Financement du reste

à charge entreprise par OPCO

Mobilités (dans la limite du

budget de 1,5M€)

Moins de 300 salariés 100%* 100%* 100%* Aucun
De 300 à 1000 salariés 70% 80% 70% Le reste à charge est

financé par OPCO Mobilités

Plus de 1000 salariés 70% 80% 40% Le reste à charge est

financé par OPCO Mobilités

La prise en charge OPCO s’entend dans la limite des budgets disponibles, seule la notification d’accord de prise en charge fait foi.

Les obligations de l’employeur

Pour les entreprises en AP ou APLD, l’employeur s’engage à maintenir le salarié dans l’emploi dans les conditions prévues par les textes, et pendant toute la durée de la formation si elle excède la période d’AP ou d’APLD.

Pour les entreprises en difficulté, l’employeur s’engage à maintenir le salarié dans l’emploi pendant toute la durée de la formation.

  • Auprès de qui faire la demande ?

Faites vous accompagner en amont par l’opérateur de compétences des services de l’automobile soit : OPCO MOBILITES[1], afin d’obtenir des conseils sur le dispositif et de préparer votre demande dans les meilleures conditions.

Le dossier de demande de prise en charge doit être déposé auprès d’OPCO MOBILITES.

  • Consultation du Comité social et économique

Obligatoire avant le démarrage des formations avec convention FNE.

[1] https://www.opcomobilites.fr/entreprise/beneficier-du-fne-formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

QUELLE DIFFERENCE ?

Vous avez trouvé le candidat idéal et vous désirez l’embaucher. Afin de sécuriser en amont la position de chacun avant la signature définitive du contrat, il est souvent de mise de rédiger une « promesse d’embauche », qui jusqu’au 21 septembre 2017 valait contrat de travail. Ce n’est plus le cas depuis l’arrêt de la Cour de cassation du 21 septembre 2017 (Cass. Soc., 21 septembre 2017, n°16-20.104), qui a quelque peu modifié le régime de la promesse d’embauche.

Désormais, on utilise les termes d’offre de contrat de travail et de promesse unilatérale de contrat de travail, chacun ayant des conséquences différentes, plus ou moins contraignantes.

L’offre de contrat de travail

L’offre de contrat de travail est un document écrit par lequel l’employeur propose un engagement et non la conclusion d’un contrat à un candidat et exprime sa volonté d’être lié par un contrat de travail en cas d’acceptation par ce dernier.

Il s’agit d’une simple offre de contrat, l’employeur ne se trouve engagé que si le candidat l’accepte. En cas de retrait de l’offre avant expiration du délai de réflexion, la formation du contrat n’est plus possible, et l’employeur pourrait être condamné à indemniser le futur salarié par des dommages et intérêts, si celui-ci démontre avoir subi un préjudice du fait de la non-formation du contrat.

De la même manière, le candidat ayant signé l’offre est engagé, et en cas de rétractation, il pourrait devoir payer des dommages et intérêts à l’employeur.

L’offre de contrat de travail propose un engagement écrit entre le candidat et l’employeur, en précisant le poste à pourvoir, la rémunération, la date de début du contrat et le type de contrat, le délai fixé par l’employeur pour acceptation ou refus du candidat.

Pour résumer :

  • Le candidat accepte l’offre : le contrat de travail est conclu ;
  • Il refuse dans le délai imparti, pas de conclusion du contrat ;
  • Absence de réponse du candidat à l’expiration du délai, l’offre devient caduque (nulle) ;
  • Le candidat accepte l’offre mais ne remplit pas son engagement, l’employeur peut demander des dommages et intérêts ;
  • Rétractation possible de l’employeur tant que l’offre n’est pas parvenue au destinataire ou avant l’expiration du délai. La conclusion du contrat devient impossible.

La promesse unilatérale de contrat de travail

La promesse unilatérale de contrat de travail est un acte par lequel l’employeur promet un engagement au candidat et cette promesse vaut contrat de travail.

L’émission de la promesse engage ainsi l’employeur puisque le contrat est formé dès celle-ci, car elle vaut contrat de travail.

Le candidat auquel elle est adressée est libre de l’accepter ou de la refuser.

Si l’employeur se rétracte avant l’expiration du délai de réflexion, la rétractation pourra être assimilée à un licenciement abusif. Comme la promesse a valeur de contrat, l’employeur devra respecter la procédure de licenciement avec un motif valable. A défaut il pourra être contraint de payer des indemnités de préavis pour cause de licenciement sans cause réelle et sérieuse, mais aussi d’éventuels dommages et intérêts.

La promesse d’embauche contient des éléments similaires à l’offre de contrat de travail : le type de contrat (CDD/CDI), la date de début, le nom du poste et le statut, la durée de la période d’essai (si période d’essai), le lieu de travail, la rémunération, les horaires, la mention engageant le salarié à la promesse.

Attention, quel que soit le document choisi, la mise en place d’un contrat de travail reste obligatoire.

Il faut être très attentif dans l’objet du courrier et surtout très précis dans sa rédaction pour signifier clairement que vous vous placez sur le terrain de l’offre ou de la promesse unilatérale de contrat de travail.

Vous trouverez dans la rubrique documents complémentaires un modèle de courrier offre de contrat ou promesse de contrat à utiliser au choix.

Activité partielle

Depuis le 1er avril 2022, le droit commun s’applique de nouveau, avec un taux unique pour toutes les entreprises, mais en raison de la hausse du SMIC au 1er aout 2022 (vs. 1er mai 2022), le décret n° 2022-1072 du 29 juillet 2022 a relevé le taux horaire minimal de l’allocation d’AP versée aux employeurs à partir du 1er août 2022.Taux horaire minimum de l’allocation d’activité partielle et de l’allocation d’activité partielle spécifique en cas de réduction d’activité durable

ATTENTION : le dispositif de mise en activité partielle pour garde d’enfant ne s’applique plus depuis le 31 juillet 2022.

Le dispositif pour les personnes vulnérables cesse comme prévu le 28 février 2023 (vs 31 janvier), puisqu’aucun décret n’a été publié pour confirmer ou non la fin du dispositif. 

Concernant la prise en charge au titre de l’AP des personnes vulnérables, le décret Décret n° 2022-1195 du 30 août 2022 (JO 31 août), prévoit depuis le 1er septembre 2022 une baisse du montant de l’allocation versée à l’employeur qui passe de 70% à 60%, pas de modification pour l’indemnité versée aux salariés.

Sous réserve de modifications ultérieures décidées par le gouvernement

Situations

Indemnité versée au salarié :

% rémunération horaire 

Allocation versée à l’employeur :

% rémunération horaire

Droit commun   60% :

Plancher : 8,92 € (vs 8,76 €) sauf alternance

Plafond : 60% de 4,5 smic

36% :

Plancher : 8,03 (vs 7,88 €)

Plafond : 36% de 4,5 smic

Salariés vulnérables –  FIN en février 2023

Garde d’enfant : fin au 31 juillet 2022

70% : jusqu’au 31 janvier 2023

Plancher : 8,76 € (vs 8,59 €) sauf alternance

70%  fin au 31 août 2022

60 % :  1er septembre 2022

Plancher : 8,76 € (vs 8,59 €) sauf alternance

Activité partielle Longue durée

 

 

70 % : 2022

Plancher : 8,76 € (vs 8,59 €) sauf alternance

 

 

60 % : 2022

Plancher : 8,76 € (vs 8,59 €) sauf alternance

 

 

RAPPEL SUR LE DISPOSITIF ACTIVITE PARTIELLE 

Ce dispositif a été mis en place pour éviter les licenciements résultant de la baisse d’activité liée à l’épidémie du Covid-19.

Les cas de recours de mise en activité partielle des salariés sont les suivants :

  • l’entreprise est contrainte de réduire ou de suspendre temporairement son activité en raison de la conjoncture économique ;
  • difficultés d’approvisionnement en matières premières ou en énergie ;
  • sinistres, d’intempéries de caractère exceptionnel ;
  • transformation, restructuration ou modernisation de l’entreprise ;
  • toute autre circonstance de caractère exceptionnel, telle que l’épidémie de Covid-19.

Le recours à l’activité partielle est également possible pour les salariés vulnérables ou parents contraints de garder leurs enfants sous conditions.

Modalités de recours à l’activité partielle

En tant qu’employeur il faut faire une demande d’autorisation préalable auprès de la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) dont vous relevez, avec l’avis de du Comité social et économique si il existe.

La demande se fait sur le site : connexion demande AP

Si vous n’avez pas de réponse dans un délai de 15 jours, elle est  considérée comme étant acceptée.

Dans certains cas précis : sinistre, intempéries, COVID 19 vos démarches sont simplifiées et peuvent être effectuées a posteriori. Par conséquent, à compter du placement des salariés en activité partielle : la demande de l’employeur peut être adressée dans un délai de 30 jours ; l’avis préalable du CSE peut être adressé dans un délai de 2 mois.

Depuis le 1er juillet 2021, l’autorisation de recours à l’activité partielle est réduite à 3 mois et est renouvelable dans la limite de 6 mois (12 mois pendant la période de crise sanitaire), sur une période de référence de 12 mois consécutifs.

Notez le : pour les demandes d’autorisation adressées entre le 1er janvier et le 31 mars 2022, les périodes de recours à l’activité partielle antérieures au 31 décembre 2021 seront neutralisées (sous conditions).

Pour en savoir plus : FAQ ACTIVITE PARTIELLE

Notez le : suite à la pandémie des dispositions dérogatoires temporaires s’appliquaient.

Depuis le 1er mai 2020, les indemnités complémentaires d’AP versées par l’employeur au salarié sont assujetties :

  • A la CSG applicable aux revenus de remplacement au taux de 6,2% et à la CRDS au taux de 0,5% ;
  • Elles sont exonérées de cotisations sociales ;
  • Le tout dans la limite 3,15 SMIC  (la part excédentaire est assujettie aux différentes cotisations et contributions comme du salaire).

A compter du 1er janvier 2023, ce régime dérogatoire prend fin, les indemnités complémentaires seront assujetties et déclarées comme des revenus d’activité et seront par conséquent, soumises au taux de 9,2% pour la CSG et au taux de 0,5% pour la CRDS et aux cotisations sociales dès le 1er euro (cf communiqué de presse du BOSS du 28 novembre 2022).

 

 

 

Nouveau protocole sanitaire applicable à compter du 9 juin 2021

Le Gouvernement a publié la mise à jour du protocole sanitaire afin d’accompagner les entreprises et les salariés dans cette nouvelle phase de déconfinement.

Cette nouvelle phase débute le 9 juin prochain :

– maintien de l’ensemble des règles sanitaires d’hygiène et de distanciation physique (l’employeur répond ainsi à son obligation légale de sécurité).

toutes les salles de code des écoles de conduite peuvent désormais accueillir les élèves en présentiel.

– réouverture des restaurants, cafés, salles de sport, salon et foires d’exposition selon des conditions strictes.

– la jauge sanitaire minimale est ramenée à 4m²/ client (dans la limite de l’effectif maximal admissible défini par la réglementation ERP applicable au regard de l’activité de l’établissement).

– nombre minimal de jours de télétravail par semaine, pour les activités qui le permettent, dans le cadre du dialogue social.

– couvre-feu porté à 23h

Nous vous invitons à consulter attentivement le protocole sanitaire ci-joint.

Circulation à l’étranger des véhicules immatriculés en WW provisoire

Sont immatriculés en WW provisoire les véhicules importés dans l’attente d’une immatriculation définitive en France. Le WW provisoire est valable 4 mois.

Vous avez été nombreux à nous interroger sur la possibilité de circuler en dehors du territoire national avec un véhicule immatriculé en WW provisoire.

Le 12 décembre 2017, l’arrêté du 9 février 2009 relatif à l’immatriculation des véhicules a été modifié pour retirer toute référence à une circulation sur le territoire national des véhicules dotés d’une immatriculation provisoire en série WW. Cependant, conformément aux dispositions de la Convention de Vienne relative à la circulation internationale, la validité internationale des WW français est soumise à l’accord des Etats étrangers.

 

La FNA a donc interrogé le Ministère de l’Intérieur afin de connaitre la liste des pays autorisant la circulation des véhicules immatriculés WW provisoire, sur leur territoire. Le ministère de l’intérieur, en lien avec le ministère des affaires étrangères nous a communiqué cette liste, qui n’est cependant pas définitive, certains pays n’ayant pas encore répondu.

 

La liste est la suivante :

Les pays ne figurant pas dans cette liste n’ont pas répondu à la demande du ministère. Il faut par conséquent considérer que la circulation en WW provisoire sur leur territoire n’est pas autorisée. Dès que des informations complémentaires nous seront transmises, nous actualiserons cette liste.

 

ATTENTION : CETTE LISTE N’EST PAS VALABLE POUR LES CPI ET LES W GARAGE

 

  • Il est interdit de circuler à l’étranger avec le CPI (certificat provisoire d’immatriculation): le CPI correspond au coupon détachable du certificat d’immatriculation valable 1 mois dans l’attente de recevoir le certificat définitif ou au CPI remis par le professionnel de l’automobile   >     circulation uniquement en France.

 

  • De même, il est interdit de circuler à l’étranger avec un W garage circulation uniquement en France.

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Immatriculation des véhicules d’occasion importés avec dispense de quitus fiscal (PIVO)

Suite à la mise en place du PPNG (Plan Préfectures Nouvelle Génération) en novembre 2017, la FNA se mobilise toujours pour améliorer le traitement des opérations d’immatriculation de véhicules par les professionnels habilités.

Dans ce contexte, l’immatriculation des véhicules d’occasion importés par des professionnels habilités depuis leurs interfaces (concentrateur ou certificat numérique) a été ouverte le 28 octobre 2018.

Pour avoir accès à cette fonctionnalité, les professionnels doivent justifier d’un certain nombre de garanties :

Le ministère de l’intérieur rappelle que compte tenu de la sensibilité des véhicules importés au risque de fraude à l’immatriculation et à la TVA, le déploiement de cette nouvelle fonctionnalité a fait l’objet d’une concertation avec les services des ministères des transports et des finances.

Aussi, la possibilité de télé-immatriculer (c’est-à-dire via les interfaces et non via l’ANTS) est accessible uniquement aux professionnels dispensés de produire un quitus fiscal par véhicule et référencés à ce titre dans la base nationale des dispenses de visa (base « DIVA »), qui sera automatiquement contrôlée par le SIV. Cette dispense est accordée, après enquête de bonne moralité fiscale, aux professionnels qui vendent (et non pas qui immatriculent) plus de 100 véhicules d’occasion importés par an.

Sous réserve de ce prérequis, vous pourrez solliciter, auprès des services préfectoraux en charge de l’habilitation des professionnels de l’automobile, une convention individuelle spécifique et l’ajout du profil technique « idoine » pour l’immatriculation des véhicules importés d’autres Etats membres de l’Union Européenne.

Attention, la dispense de quitus est accordée pour les véhicules que vous achetez, de ce fait le profil PIVO sur votre interface est réservé à vos véhicules importés.

Il est strictement interdit d’immatriculer un véhicule via votre interface si vous n’êtes pas l’acheteur. En tout état de cause, si vous réalisez l’immatriculation d’un véhicule pour le compte d’un particulier ou d’un professionnel qui a lui-même acheté et importé le véhicule, vous devez réaliser la démarche sur l’ANTS.

Le non-respect de cette procédure, assimilé à de la fraude, entrainera l’annulation de votre dispense de quitus fiscal et la suspension voire la suppression de votre habilitation au SIV.

Comment faire une demande de dispense de quitus fiscal ?

Vous devez au préalable obtenir une dispense de caution auprès des services des finances publiques avant même de faire votre demande de dispense de quitus fiscal.

 

I. Demande de dispense de caution :

La dispense de caution ne peut être accordée qu’aux professionnels qui présentent des garanties suffisantes de solvabilité. Le professionnel doit non seulement justifier de ses capacités financières mais également du respect de ses obligations déclaratives et de sa bonne moralité fiscale.

 

La dispense de caution peut être accordée lorsque les conditions suivantes sont réunies :

1. Votre entreprise est à jour dans le dépôt et le paiement de ses déclarations de TVA au jour de l’examen de la demande de dispense de caution. Si un plan de règlement a été souscrit auprès du service des impôts et qu’il est respecté, votre entreprise doit être considérée comme à jour de ses paiements ;

2. Votre entreprise n’a fait l’objet d’aucun redressement, portant sur la TVA et les taxes assimilées, durant les trois années précédant la demande de dispense. Toutefois, pour les contribuables qui ont fait l’objet de redressements au titre desquels leur bonne foi n’a pas été mise en cause, le service appréciera au regard des motifs et de l’absence de caractère répétitif des erreurs constatées, si la dispense de caution peut être accordée.

 

Cas particuliers :

    • Entreprises nouvelles : aucune dispense de caution ne sera accordée tant que l’entreprise n’aura pas déposé ses déclarations de TVA sur une période d’au moins trois mois pour les entreprises souscrivant des déclarations mensuelles, ou deux trimestres consécutifs. Pour les entreprises soumises au régime simplifié d’imposition, aucune dispense de caution ne peut, en principe, être accordée tant que l’entreprise n’aura pas déposé sa déclaration de TVA. Cela étant, les entreprises nouvelles soumises au régime simplifié d’imposition peuvent solliciter une dispense de caution dès lors qu’elles ont acquitté au moins un acompte semestriel ;

 

    • Entreprises en cours de contrôle fiscal : aucune dispense de caution ne sera accordée si le contrôle révèle, avant même l’achèvement de la procédure, des anomalies relatives aux acquisitions intracommunautaires de moyens de transport.

 

Modalités de la dispense de caution :

Cette demande doit être présentée par lettre recommandée avec accusé de réception auprès des services fiscaux territorialement compétents qui doivent vous notifier leur décision dans un délai de trente jours à compter de la réception de la demande. L’absence de prise de position de l’administration dans ce délai vaut accord tacite.

Lorsqu’elle est accordée par l’administration, la dispense vaut pour une durée de trois ans, renouvelable par tacite reconduction. Si vous obtenez une dispense de caution, vous devez mentionner, le cas échéant, sur le certificat fiscal (tant que vous n’avez pas obtenu la dispense de quitus fiscal), la date de cette dispense de caution ainsi que le service l’ayant délivrée.

 

Annulation de la dispense de caution :

Qu’il s’agisse de moyens de transport neufs ou d’occasion, la dispense de caution peut être remise en cause si au cours de la durée de validité de la dispense, l’administration constate que les conditions d’obtention de la dispense ne sont plus réunies. C’est notamment le cas lorsque le professionnel n’est plus à jour de ses obligations fiscales. Cette décision, d’effet immédiat, est notifiée par écrit au bénéficiaire de la dispense.

Dans l’attente de la décision de l’administration d’accorder la dispense de caution présentée par le demandeur, celui-ci ne peut faire viser les certificats fiscaux qu’au moment du dépôt de la déclaration périodique de chiffre d’affaires afférente à l’acquisition intracommunautaire réalisée.

 

II. Demander une dispense de quitus fiscal

Une fois la dispense de caution obtenue, vous pouvez solliciter une dispense de certificat fiscal pour toutes les acquisitions intracommunautaires de véhicules que vous les immatriculez ou non à votre nom. La demande de dispense doit être adressée aux services fiscaux territorialement compétents.

Tant que l’administration n’a pas statué sur la demande, vous devez continuer à solliciter des certificats fiscaux. L’absence de prise de position de l’administration dans un délai de trente jours à compter de la réception de la demande de dispense vaut rejet.

 

Conditions d’obtention :

La dispense de certificat fiscal peut être accordée lorsque les conditions suivantes sont simultanément remplies :

  • Vous avez obtenu la dispense de caution ;
  • Le nombre de certificats à établir et à faire viser au cours d’une année représente une gêne marquée pour votre entreprise. Dans le cas d’un professionnel de la vente de véhicules d’occasion importés, le ministère estime que la gêne est réelle lorsque le professionnel vend plus de 100 véhicules par an.

 

Conditions d’utilisation :

La dispense de certificat est établie pour la même durée que la dispense de caution. Elle est notifiée au professionnel en un exemplaire qui doit être, le cas échéant, présentée au service chargé de l’immatriculation à sa demande aux fins de vérification. Ainsi, le professionnel est intégré à la base « DIVA ».

 

En tant que bénéficiaire de la dispense de certificat, vous avez des obligations :

  • Pour l’immatriculation des véhicules, y compris ceux que vous voulez immatriculer à votre nom, de porter la mention : « dispense n° du DDFIP (département) » sur le certificat de conformité délivré en France ou sur l’attestation d’identification qui doivent être joints à la demande ;

 

  • De tenir à l’appui de votre comptabilité en état récapitulant, par année civile, les véhicules ainsi dispensés de certificat fiscal. Cet état qui devra être tenu à la disposition de l’administration fiscale comportera par genre, modèle et numéro dans la série du type pour un même modèle les mentions relatives aux dates d’acquisition intracommunautaire, base imposable, TVA déclarée et mois de déclaration.

 

Annulation de la dispense de quitus fiscal :

Lorsqu’il apparaît que les circonstances ou les éléments qui ont conduit à accorder la dispense de certificat ne sont plus réunis ou lorsque les obligations particulières qui vous incombent ne sont pas remplies, les services de la Direction générale des finances publiques peuvent, indépendamment de la dispense de caution, remettre en cause la dispense de certificat fiscal.

En tout état de cause, si la dispense de caution est annulée, la dispense de quitus fiscal sera également annulée.

 

Si vous souhaitez déposer une demande, n’hésitez pas à vous rapprocher du centre des finances publiques dont dépend votre entreprise. 

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Norme d’homologation WLTP

La norme d’homologation relative à la mesure des émissions de polluants et de CO2 des véhicules a évolué le 1er septembre 2018.

Principe du nouveau cycle d’homologation WLTP :

Cette norme adoptée au niveau mondial, anciennement appelée norme NEDC (New European Driving Cycle) a été remplacée par la norme WLTP (Worldwide harmonized Light vehicules Test Procedures). Elle permet d’évaluer les émissions de polluants et de CO2 des véhicules neufs, selon un cycle plus représentatif des conditions de conduite. Avec cette nouvelle procédure, les tests et essais réalisés permettent de connaître de façon plus précise les émissions des véhicules, par un nouveau mode de calcul.

 

L’entrée en vigueur de cette nouvelle procédure réglementaire s’est faite en 2 temps :

  • Depuis le 1er septembre 2017, les constructeurs doivent solliciter une homologation WLTP pour les nouveaux types de véhicules (catégories M1 et M2 et véhicules de la classe I de la catégorie N1). Depuis cette date, il n’est donc plus délivré de réceptions CE par type et de réceptions nationales par type pour les nouveaux types de voiture sous la norme NEDC.

 

  • Depuis le 1er septembre 2018, la procédure d’homologation WLTP est obligatoire pour toutes les voitures neuves. Depuis cette date, dans le cas de véhicules mis pour la 1ere fois en circulation, les certificats de conformité délivrés sous couvert de l’ancienne norme ne sont plus valables et les autorités en interdisent l’immatriculation, la vente ou la mise en service.

 

De manière globale, il faut être conscient que le contrôle des émissions se renforce drastiquement dans la filière automobile. Il est indéniable que nous nous dirigeons sur le plan mondial et européen vers des véhicules plus propres. La FNA est en lien avec les pouvoirs publics et les ministères concernés, notamment le ministère de la transition écologique et solidaire et le ministère de l’économie et des finances.

 

Quelle conséquence pour l’immatriculation d’un véhicule en France ?

Véhicule neuf jamais immatriculé

Acquis à l’étranger ou en France

Véhicule d’occasion déjà immatriculé

Acquis à l’étranger ou en France

(même 0 km)

Véhicule homologué sous la norme NEDC Le véhicule ne peut plus être immatriculé à partir du  1er septembre 2018.

*sauf dérogation obtenue

par le constructeur

Pas de changement, le véhicule étant déjà immatriculé, la règlementation WLTP ne le concerne pas.
Véhicule homologué sous la norme WLTP Première immatriculation possible avant ou après le 1er septembre 2018 Pas de changement, le véhicule est déjà soumis à la nouvelle norme WLTP.

 

Qu’en est-il des véhicules neufs sous la norme NEDC ?

Depuis le 1er septembre 2018, les véhicules neufs homologués sous l’ancienne norme NEDC encore en stock ne peuvent plus être immatriculés. Les véhicules qui ne sont plus couverts pas une réception valide se devaient d’être immatriculés avant le 1er septembre 2018.

 

Les constructeurs pouvaient toutefois demander une dérogation pour les véhicules de fin de série uniquement: les constructeurs devaient alors en faire la demande expresse auprès du ministère de la transition écologique et solidaire. Si la demande était acceptée, les véhicules listés pouvaient continuer à être immatriculés après le 1er septembre pour une période de douze mois, soit jusqu’au 31 août 2019.

En conséquence, depuis le 1er septembre 2019, toutes les voitures particulières neuves mises sur le marché de l’Union doivent être soumises à la procédure WLTP.

 

Qu’en est-il du barème de malus écologique ?

Depuis le 1er janvier 2021, tous les véhicules mis en circulation (1ère immatriculation) à compter du 1er mars 2020 se voient appliquer le malus écologique sur la base de leur taux de CO2 WLTP combiné.

 

Pour les autres (véhicules mis en circulation avant le 1er mars 2020), c’est le taux de CO2 NEDC combiné qui est indiqué sur le certificat d’immatriculation et qui sert de calcul pour le malus écologique. C’est notamment le cas pour les véhicules d’occasion importés. Il faut alors se référer à la grille de malus qui était en vigueur à la date de mise en circulation du véhicule.

 

Attention également à la prime à la conversion, en effet le plafond du taux de CO2 n’est pas le même en fonction de la norme d’homologation du véhicule.

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Chartes et fiches pratiques réparateurs / experts

Les règles interprofessionnelles sur les relations experts en automobile (FFEA – Fédération Française de l’Expertise Automobile) et réparateurs (FNA, FFC et MOBILIANS) et l’Accord de relations professionnelles avec les experts du BCA Expertise (annexés au présent document) ont été signés avec la FNA pour la première fois respectivement le 3 juillet 2008 et le 11 juin 2008.

Après 7 ans d’existence et malgré leurs différentes révisions, force est de constater que ni la Charte ANEA ni l’Accord BCA Expertise sont appliqués efficacement sur le terrain.

C’est pour cela que l’accord BCA a été réactualisé le 10 février 2022 et les règles FFEA (anciennement ANEA) actualisées en septembre 2024 pour un application au 1er janvier 2025.

Dans un contexte de suprématie économique des assurances sur le marché de la réparation collision et sur les experts, les réparateurs se trouvent confrontés à des procédures d’expertise longues et contraignantes mettant constamment en péril la qualité du service rendu au client final.

L’objectif est de régulariser les procédures d’expertise et de pérenniser les relations entre réparateurs et experts dans l’intérêt commun d’une réparation du véhicule dans les règles de l’art (sécurité, qualité et satisfaction du client).

Afin de rééquilibrer les relations entre les experts et les réparateurs, ce document contient des fiches pratiques synthétiques et opérationnelles permettant à chaque étape de l’expertise du véhicule d’attirer l’attention du réparateur sur des points précis pour mener à bien, en concertation avec l’expert, la mise en réparation du véhicule.

Ces fiches pratiques sont conçues pour contraindre l’expert à respecter des points précis ou le mettre à défaut dans certains cas vis-à-vis des accords professionnels qu’il n’est pas censé ignorer ou interpréter à sa guise.

Elles offrent des conseils, points de vigilance et références documentaires pour aider le réparateur lors de litiges ponctuels ou persistants avec des experts.

Des outils clefs-en-main tels que des correspondances-types (courriels, courriers, etc.) ou des pense-bêtes pour accompagner le réparateur dans la bonne application des textes.

Chaque fiche contient des annexes d’outils clés-en-main ou de documents réglementaires. Ce recueil contient 6 fiches à utiliser sans modération !

 

Nouveauté au 16 septembre 2024 : La FNA avec les autres organisations professionnelles de réparateurs ont signé les nouvelles règles interprofessionnelles avec la FFEA. Ces dernières remplacent l’ancienne charte de bonnes pratiques existante avec l’ANEA. 

Ce nouvel accord entre officiellement en application au 1er janvier 2025 mais vous pouvez dores-et-déjà le télécharger dans les documents complémentaires et prendre connaissance des fiches pratiques qui intègrent toutes ses évolutions. 

 

Bonne lecture (les fiches pratiques sont à télécharger dans l’onglet « document complémentaire » en bas de cette page) :

Cliquez ici pour télécharger le sommaire

FICHE 1 – Le principe du contradictoire

ANNEXES FICHES 1 :

Annexe 1        Courriel informant que la première expertise faite en l’absence du réparateur n’est pas valable

Annexe 2        Courriel de demande de transmission de l’évaluation détaillée

Annexe 3        Courrier-type de formalisation du désaccord du réparateur  sur l’évaluation détaillée

Annexe 4        Courrier-type de saisine de l’expert dans le cas de travaux complémentaires

FICHE 2 – Procédure « véhicule endommagé » (VGE/VEI) et respect du contradictoire (avec annexes)

A savoir : Nouveauté au 27 mai 2024 : Les annexes de l’arrêté relatif aux véhicules endommagés (VGE et VEI) ont été mises à jour pour prendre en compte l’évolution des véhicules ainsi que celle des professions d’experts et de réparateurs (voir annexes 1 à 3). 

Annexe 1       Conditions de l’examen initial et déficiences permettant d’établir que le véhicule accidenté ne peut pas                                    circuler dans des conditions normales de sécurité.

Annexe 2        Critères d’irréparabilité technique

Annexe 3        Méthodologie du suivi et du contrôle des réparations

Annexe 4        Instructions FRANCE ASSUREURS (facturation des frais connexes)

Annexe 5        Notice de la FFEA (Fédération Française de l’Expertise Automobile) relative à la procédure VE

FICHE 3 – Expertise à distance (EAD) et expertise accompagnée (BCA) avec annexe

Annexe 1        Recommandations DSCR/FFSA-GEMA/CFEA/UPEAS du 21 septembre 2001 et relative à l’expertise à                                  distance.

 

Cliquez ici pour télécharger l’affiche « Photo expertise : un travail de professionnel ! »

FICHE 4 – Pièces issues de l’économie circulaire (PIEC)

Annexe 1       Modèle d’attestation Client – Montage de pièces de réemploi sur le véhicule

Annexe 2       Courrier-type de contestation auprès de l’expert sur l’imposition de PRE

FICHE 5 – Sous-traitance avec annexe

Annexe 1        Modèle de contrat de sous-traitance pour le débosselage sans peinture

FICHE 6 – Facturation et liberté des prix (avec annexes)

Annexe 1        Note FNA sur les critères d’appréciation objective du coût de la réparation par un expert

Annexe 2        Références jurisprudentielles sur les critères d’appréciation objective par l’expert

 

Les fiches pratiques sont à télécharger dans l’onglet « document complémentaire » en bas de cette page ↓↓↓