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Labellisation environnementale Envol

OBTENIR LA LABELLISATION ENVIRONNEMENTALE ENVOL

Guide pratique dédié aux réparateurs automobile

Depuis plusieurs années, les professionnels de la réparation automobile ont engagé de nombreuses démarches et opérations collectives dans le domaine des déchets (pré-diagnostics déchets, opérations de prévention et de réduction des déchets, refacturation des coûts de gestion et de valorisation des déchets, consignes de tri et de stockage, contractualisation avec un collecteur agréé, aides financière des Agences de l’eau, etc.).

 

Afin d’aller plus loin dans vos démarches et vous permettre de valoriser vos actions sur d’autres domaines impactant l’environnement (eau, énergie, sols pollués, nuisances acoustiques / visuelles / sonores, troubles du voisinage, etc.), la FNAA vous propose de mettre en place une action globale de gestion et de protection de l’environnement dans l’entreprise au travers d’une démarche de management par étape simplifiée, accessible aux entreprises artisanale : le label EnVol (Engagement volontaire pour l’environnement). 

 

Ce label permet d’obtenir la valorisation des premiers engagements environnementaux de l’entreprise au travers de la mise en place d’une analyse réglementaire et environnementale de son activité. 

 

HISTORIQUE DE LA MISE EN PLACE D’UN MANAGEMENT PAR ETAPES

 

Avant 2008, la FNAA a participé à plusieurs groupes de travail avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (APCMA), portant sur l’application, dans les très petites entreprises (TPE), du niveau 1 du référentiel AFNOR « Système de management de l’environnement (SME) par étapes ». Ces réflexions ont eu pour but d’aider les PME et TPE de tous les secteurs d’activités, y compris l’automobile, à rentrer progressivement dans une démarche de management environnemental à 3 niveaux et de leur présenter une offre adaptée et reconnue.

 

A cette fin, la FNAA a participé au Comité de pilotage EnVol, constitué en 2008, regroupant l’ADEME, l’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (actuelle CCI France), l’APCMA ainsi que l’ensemble des autres acteurs représentatifs des PME et TPE.

 

Au travers de deux phases d’expérimentation EnVol menées respectivement en mai 2009 et en juin 2010, environ 150 entreprises de tous les secteurs confondus (pressing, coiffures, imprimeries, etc.) ont été labellisées.

 

LA DEMARCHE ENVOL

Pourquoi s’engager dans une démarche Envol ?

  • Souhait de l’entreprise d’aller au-delà des démarches environnementales obligatoires a minima par le biais d’une analyse souple et adaptée au petites structures.
  • Reconnaissance de la démarche environnementale auprès des fournisseurs ou apporteurs d’affaires.
  • Valorisation commerciale auprès de la clientèle existante (fidélisation) et future.
  • Impossibilité financière et humaine de s’engager dans une démarche ISO 14001 lourde et coûteuse. EnVol permet de s’inscrire au niveau du 1er échelon d’une démarche de certification ISO 14001 (démarche simplifiée).
  • Anticipation et prévention d’une éventuelle plainte de riverain ou d’une pollution accidentelle.
  • Optimisation à terme d’une cession de l’entreprise (vente ou transmission ultérieure). 

    Une démarche en 6 étapes 


    Le label EnVol est basé sur le niveau 1 de la norme AFNOR NF X30-205. Sa mise en place se fait en 6 étapes obligatoires qui permettent d’obtenir le droit d’usage de la marque EnVol (logo ci-dessus, affiche, etc.) :  

     

    1. Lancement de la démarche par la direction de l’entreprise ;
    2. Inventaire des impacts environnementaux ;
    3. Analyse de la réglementation applicable ;
    4. Mise en place un plan d’actions prioritaires ;
    5. Affichage de l’engagement de l’entreprise ;
    6. Réalisation d’un bilan annuel pour juger de l’efficacité du plan d’actions prioritaires préalablement mis en place.

     

    LES CONDITIONS D’OBTENTION DU LABEL


    Sont éligibles, les entreprises de réparation automobile ou de carrosserie de moins de 50 salariés, qui se porteraient volontaires à la réalisation de cette démarche. Le chef d’entreprise peut également inclure dans la démarche ses activités annexes qui génèrent des impacts sur l’environnement (lavage de véhicule, stockage de carburants…). 


    L’entreprise doit déposer un dossier de demande de candidature auprès d’un organisme évaluateur, actuellement il s’agit d’un groupement constitué par le label LUCIE et Bureau Veritas. Pour un dépôt dématérialisé, voir sur le site : www.envol-entreprise.fr .


    Une fois le dossier de candidature validé par l’entreprise, celui-ci est expertisé par un auditeur spécialiste du domaine d’activité de l’entreprise, puis l’organisme évaluateur attribue à l’entreprise la marque EnVol. 


    Les frais d’obtention du label, audit compris, sont les suivants :

    • 300 euros HT par an pour les entreprises de moins de 10 salariés, 
    • 400 euros HT par an pour les entreprises ayant entre 10 et 49 salarié.


    Le label est valable 5 ans, durant lesquelles chaque entreprise labellisée fera l’objet d’un audit sur site par un auditeur (actuellement le groupement constitué par le label LUCIE et Bureau Veritas).

     

    MODALITES D’ACCOMPAGNEMENT DU PROFESSIONNEL DANS LA DEMARCHE


    Afin de préparer l’entreprise volontaire au dépôt de sa candidature auprès de l’organisme évaluateur, la FNAA met à sa disposition un Guide pratique de labellisation dédié au secteur de la réparation automobile.

    Ce guide est téléchargeable sur le site de la FNAA www.fna.fr (base documentaire).


    Pour faciliter l’appropriation de la démarche par le professionnel, le guide de labellisation EnVol des réparateurs automobiles propose un ensemble de conseils pratiques et méthodologiques (test d’éligibilité, check-list, etc.).


    Des outils clé en main sont à disposition des adhérents sur le site internet Envol, téléchargeables via le flash code :

     

    • diaporama de réunion (outil 1),
    • grille d’analyse environnementale (outil 2),
    • tableau d’analyse réglementaire, qui sera disponible ultérieurement (outil 3),
    • plan d’actions prioritaires (outil 4).


    La F.N.AA mais aussi les Chambres consulaires (Chambre de Métiers et de l’Artisanat – CMA et Chambre de commerce et d’industrie – CCI) peuvent vous aider dans l’obtention du label car ils seront destinataires du guide pratique de labellisation des réparateurs automobiles.


    Témoignage d’un garagiste labellisé EnVol : Vous pouvez écouter le témoignage du Garage Magné à Toulouse : http://www.dailymotion.com/video/xdvcsq_certification-environnementale-envo_news

     

     

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Principe et adaptation de la nomenclature ICPE

ADAPTATION DE LA NOMENCLATURE INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)

Prise en compte de la législation européenne sur les produits chimiques

L’entrée en vigueur complète de la législation européenne sur la classification et l’étiquetage des substances et des mélanges dangereux a modifié en profondeur la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), depuis le 1er juin 2015

 

Pour rappel, le régime des ICPE s’applique aux installations dont les activités sont les plus susceptibles de créer des dangers et des nuisances pour l’environnement, la santé et la sécurité des personnes.

 

Ce régime s’appuie sur une nomenclature qui permet de classer les activités des établissements concernés dans des rubriques déterminées en fonction de leur niveau de risques :

  • une rubrique correspond soit à une activité spécifique (actuelles rubriques 20xx à 29xx), soit à la présence de substances (actuelles rubriques 10xx à 18xx).
  • un niveau de risque est défini à partir du dépassement d’un seuil prédéfini (volume de liquides inflammables, puissance des machines, surface d’atelier, quantité de déchets ou de produits utilisés, etc.).
  • le niveau de risque va déterminer le régime juridique, plus ou moins contraignant, applicable à l’installation. Les différents régimes sont les suivants (du plus au moins contraignant) : l’autorisation (A), l’enregistrement (E) ou la déclaration (D ou DC en cas de contrôle périodique). Les prescriptions applicables à chaque régime sont contenues dans un arrêté-type.

 

En 2014 un décret a supprimé certaines anciennes rubriques liées aux substances, notamment les rubriques 10xx intitulées « substances et préparation » qui impactant le secteur de l’automobile. Elles sont remplacées par les rubriques 40xx intitulées « substances et mélanges dangereux ».

 

Cette note présente ou rappelle les différentes rubriques de la nomenclature intéressant les entreprises du secteur automobile (réparation et distribution de carburants) : celles qui sont restées inchangées, celles qui ont été modifiées, supprimées ou créées.

 

Le professionnel doit vérifier le statut de son activité au regard de la nomenclature des ICPE, pour régulariser si besoin sa situation auprès de la Préfecture (DREAL) chargée d’instruire les dossiers ICPE (classement, déclassement…). Ce, en particulier après une évolution réglementaire majeure, comme celle qui est survenue en 2014-2015. Pour ce faire, il peut prendre connaissance de la note intitulée « Tableau des rubriques ICPE de l’automobile » accessible sur le site de la FNA (www.fna.fr).  

 

SITUATION DE L’ENTREPRISE AU REGARD DU STOCKAGE DE PRODUITS CHIMIQUES : création de nouvelles rubriques

Les entreprises des services de l’automobile sont susceptibles de stocker des substances ou mélanges chimiques dangereux. Elles doivent donc vérifier si elles sont concernées ou non par le nouveau classement liées aux rubriques 4xxx.

Dans un établissement où plusieurs activités ou plusieurs substances / mélanges dangereux visés par la nomenclature ICPE peuvent être présents simultanément, le régime le plus contraignant sera retenu pour l’établissement.

 

Les garages

Aussi bien pour la mécanique que pour la carrosserie-tôlerie-peinture, on notera la présence de certaines substances ou mélanges en grande quantité, qui sont référencés  dans  cette  nouvelle  nomenclature 4xxx, notamment les aérosols aux rubriques 4320 et 4321, les péroxydes organiques aux rubriques 442x (plastiques contenant du péroxyde de benzoyle, hydropéroxyde dans les dégraissants, etc.), acétylène à la rubrique 4719 (certains gaz pour les travaux de soudage et de coupage, etc.).

 

Les stations-services

Concernant le stockage de carburants (gazole, essence, fioul), une nouvelle rubrique 4734 est créée et remplace l’ancienne rubrique 1432 :

 

Rubrique 4734. Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution : essences et naphtas ; kérosènes (carburants d’aviation compris) ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris) ; fioul lourd ; carburants de substitution pour véhicules, utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d’inflammabilité et de danger pour l’environnement.

4.7 Substances et mélanges nommément désignés

La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations y compris dans les cavités souterraines, étant :
1. Pour les cavités souterraines et les stockages enterrés :
a) Supérieure ou égale à 2 500 t (A-2)
b) Supérieure ou égale à 1 000 t mais inférieure à 2 500 t (E)
c) Supérieure ou égale à 50 t d’essence ou 250 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total (DC)
2. Pour les autres stockages :
a) Supérieure ou égale à 1 000 t (A-2)
b) Supérieure ou égale à 100 t d’essence ou 500 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total (E)
c) Supérieure ou égale à 50 t au total, mais inférieure à 100 t d’essence et inférieure à 500 t au total (DC)

 

Autrement dit, les stations-services qui relevaient, avant 2015, des rubriques 1432 (stockage en réservoirs manufacturés de liquides inflammables) ou 1412-2 (stockage en réservoirs manufacturés de Gaz inflammables liquéfiés –GPL…) pourront être concernées par les nouvelles rubriques 4734 ou 4718. Ces stations avaient jusqu’au 31 mai 2016 pour déclarer ce changement de classement auprès de la Préfecture.

 

Pour rappel, l’entreprise non classée qui devient installation classée du fait d’une modification de la nomenclature peut bénéficier du régime de l’antériorité. Autrement dit, elle peut conserver ses droits acquis au titre d’un précédent classement à condition d’avoir effectué, dans un délai d’un an à compter de la publication du décret, soit avant le 31 mai 2016, une déclaration simplifiée d’existence auprès de l’autorité préfectorale.

 

Mise en place d’un inventaire des produits chimiques en vue d’un potentiel classement au titre de la nomenclature ICPE

Afin de déterminer un éventuel classement au titre des nouvelles rubriques 4xxx, il est important d’établir un inventaire des substances et mélanges dangereux susceptibles d’être présents dans l’installation. Pour ce faire, l’entreprise doit obtenir auprès de ses fournisseurs de produits, les fiches de données de sécurité (FDS) à jour. Véritables « cartes d’identité » des produits chimiques, elles fournissent un nombre important d’informations sur les dangers pour la santé et l’environnement liés à l’utilisation du produit et à certains de ses composants ainsi que sur les moyens de protection et les mesures à prendre en cas d’urgence.

 

L’entreprise pourra alors déterminer le régime applicable dans l’entreprise : pour une rubrique donnée, dès qu’un seuil est dépassé, l’installation est réglementée par le régime correspondant (déclaration contrôlée ou non, enregistrement ou autorisation). 

 

SITUATION DE L’ENTREPRISE AU REGARD D’AUTRES ACTIVITES

 

Hormis les rubriques relatives aux substances ou mélanges dangereux, l’entreprise doit vérifier si elle est concernée par les rubriques de la nomenclature relatives aux activités, soit les rubriques 1xxx, 27xx et 29xx (VHU, carrosserie/mécanique, etc.).

 

Concernant tout particulièrement la rubrique 1435 relative à la distribution de carburants, les seuils de classement ont été modifiés.

 

Modification de la rubrique 1435 relative à la distribution de carburant

Depuis le 1er janvier 2015, les seuils de classement ont été assouplis et désormais les stations-service dont le volume annuel de carburants distribué est inférieur à 100 m3 d’essence ou à 500 m3 au total (c’est-à-dire tous carburants confondus), ne sont plus soumis à la nomenclature des installations classées.

 

Le critère de classement a lui aussi été modifié : le critère de la « capacité totale équivalente » a été remplacé en 2015 par celui du « volume de carburant liquide distribué ». Le régime de l’autorisation a été supprimé et désormais les stations-service soumises à la rubrique 1435 seront soit déclarées (DC), soit enregistrées (E) en fonction du volume de carburant qu’elles distribuent.

Tableau des rubriques ICPE de l’automobile

LISTE DES PRINCIPALES RUBRIQUES ICPE APPLICABLES AUX SERVICES DE L’AUTOMOBILE 

Rubrique ICPE et intitulé Seuil déclaration Seuil enregistrement Seuil autorisation
N° 1413

Installations de remplissage de réservoirs de gaz naturel ou biogaz, sous pression

80 m3/h  ≤  débit total en sortie du système de compression <  2000 m3/hou

masse de gaz contenu dans

l’installation > 1 t

Débit total en sortie du système de compression ≥ 2 000 m/h ou 

masse totale de gaz contenu dans l’installation > 10 t

N°1414

Installation de remplissage ou de distribution de gaz inflammables liquéfiés

Nombre maximal d’opérations de chargement et de déchargement ≥ 2 / jourou

Installations de remplissage de réservoirs alimentant des moteurs ou autres appareils d’utilisation comportant des organes de sécurité (jauges et soupapes)

N°2920

Installations de réfrigération ou compression fonctionnant à des pressions effectives > 105 Pa

Comprimant ou utilisant des fluides inflammables ou toxiques, la puissance absorbée étant> 10MW
N° 2925

Ateliers de charge d’accumulateurs

Puissance maximale du courant continu > 50 kW
N° 2930

Ateliers  de  réparation et d’entretien de véhicules et engins à moteur, y compris les activités de carrosserie et de tôlerie :

  1. réparation et entretien
  1. application cuisson, séchage de vernis et peinture
2000 < surface atelier <5000 m² 

10 < Quantité produits < 100 kg/j 

ou

Quantité de solvant contenu dans les produits < 0,5 t/an (si quantité de produits utilisés < 100 kg/j)

Surface atelier > 5000 m²

Quantité produits > 100 kg/j

N° 2564

Nettoyage, dégraissage, décapage de surface (métaux, matières plastiques, etc.) par des procédés utilisant des liquides organohalogénés ou des solvants organiques

(ex : fontaine à solvant …)

Volume des cuves de traitement > 200L et < 1 500Lou

Volume des cuves de traitement > 20 L et < 200 L lorsque des solvants à phrase de risque R45, R46, R49, R60, R61 ou des solvants halogénés étiquetés R40 sont utilisés dans une machine non fermée

Volume des cuves de traitement > 1 500L
N° 2575

Emploi de matières abrasives telle que sables, corindon, grenailles métallique, etc. sur matériaux quelconque pour gravure,

dépolissage, décapage, grainage

Puissance des machines concourant au fonctionnement de l’installation > 20 KW
N°2712

Installation de stockage, dépollution, démontage, découpage ou broyage de véhicules terrestres hors d’usage

Centres de VHU (démolisseurs) et broyeurs agréés

100 m2 ≤ surface < 30 000 m2 30 000m2 < surface
N°2713

Installation de transit, regroupement ou tri de métaux ou de déchets de métaux non dangereux

(ex : ferrailles)

100 m2 ≤ surface < 1000 m2 1000 m2 < surface
N° 2714

Installation de transit, regroupement ou tri de déchets non dangereux de papiers/cartons, plastiques

100 m3 ≤ volume de papiers/cartons ou plastiques < 1000m3 1000 m3 < volume de papiers/cartons ou plastiques
N°4734 (ancienne rubrique 1432)

Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution [essences et naphtas ; kérosènes (carburants d’aviation compris) ; gazoles (gazole diesel, gazole de chauffage domestique et mélanges de gazoles compris fioul lourd et carburants de substitution pour véhicules)], utilisés aux mêmes fins et aux mêmes usages et présentant des propriétés similaires en matière d’inflammabilité et de danger pour l’environnement :

1. Pour les cavités souterraines, les stockages enterrés ou en double enveloppe avec système de détection de fuite

 

2. Pour les autres stockages (aériens)

50 t ≤ Quantité totale d’essence < 1000 t au total

ou

250 t ≤ quantité totale de carburants < 1000 t au total

50 t ≤ Quantité totale de carburant < 100 t d’essence

et

< 500 t au total

1000 t ≤ Quantité totale < 2500 t

100 t ≤ Quantité totale d’essence < 1000 t au total

ou

500 t ≤ Quantité totale de carburants < 1000 t au total

2500 t ≤ Quantité totale

1000 t ≤ Quantité totale

N°4718

Stockage de gaz inflammables

liquéfiés (GPL notamment)

6t ≤ quantité totale < 50 t 50t ≤ quantité totale
N° 1435

Stations-service : installation, ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules à moteur, bateaux ou d’aéronefs

100 m3 < Volume annuel d’essence distribué < 20 000 m3ou

500 m3 < Volume annuel de carburant total distribué < 20 000 m3

20 000 m3 < Volume annuel de carburant total distribué

 

Publicité extérieure, enseignes et pré-enseignes

La loi Grenelle II, du 12 juillet 2010, a modifié le dispositif existant depuis une trentaine d’années en matière de publicité extérieure. L’objectif de cette loi et des textes législatifs et réglementaires ultérieurs est de protéger le cadre de vie en limitant la publicité extérieure, tout en permettant l’utilisation de moyens de publicité nouveaux.
Attention, cette note n’est qu’une synthèse du dispositif applicable à la publicité extérieure, enseignes et préenseignes. Pour une information plus complète sur le dispositif, voir les articles L. 581-1 à L. 581-45 et R. 581-1 à R. 581-88 du Code de l’environnement.

Attention, cette note n’est qu’une synthèse du dispositif applicable à la publicité extérieure, enseignes et préenseignes. Pour une information plus complète sur le dispositif, voir les articles L. 581-1 à L. 581-45 et R. 581-1 à R. 581-88 du Code de l’environnement.

Pour pouvoir afficher une publicité extérieure, une enseigne ou pré-enseigne, en règle générale il faut préalablement avoir obtenu l’accord de l’administration compétente. Pour ce faire, il faut déposer un dossier de déclaration, voire d’autorisation, en suivant la procédure exposée ci-dessous.

Déclaration préalable

 

  • Quelles sont les opérations soumises à déclaration ?

Doivent faire l’objet d’une déclaration préalable, auprès du maire ou du préfet, l’installation, le remplacement, ou la modification :

  • d’un dispositif ou matériel qui supporte la publicité,
  • de préenseignes si leurs dimensions excèdent 1 mètre en hauteur ou 1,50 mètre en largeur,
  • des bâches comportant de la publicité (pour leur remplacement ou modification seulement).

 

Que doit contenir la déclaration ?

Pour faire sa demande de déclaration, il faut constituer un dossier qui devra contenir les éléments suivants :

 

Dispositif ou matériel implanté sur une propriété privée Dispositif ou matériel implanté sur le domaine public
  • identité et adresse du déclarant ;
  • localisation et superficie du terrain ;
  • nature du dispositif ou matériel ;
  • distance installation projetée / limites séparatives du terrain et baies3 des immeubles situés sur les fonds voisins ;
  • nombre et nature des dispositifs déjà installés sur le terrain ;
  • Plan de situation du terrain, plan de masse coté et représentation graphique du dispositif ou du matériel cotée en trois dimensions.
  • identité et adresse du déclarant ;
  • emplacement du dispositif ou matériel ;
  • nature du dispositif ou matériel et sa représentation graphique cotée en trois dimensions ;
  • distance installation projetée / baies des immeubles situés sur les fonds voisins.

Une « baie » est un terme architectural qui désigne une ouverture dans un mur (porte, portail, fenêtre…).

A qui adresser son dossier ?

La personne ou l’entreprise qui projette d’exploiter le dispositif ou le matériel doit adresser sa déclaration soit au préfet, soit au maire si ce dernier a adopté un règlement local de publicité (RLP).

Le dossier doit être transmis en deux exemplaires en utilisant le formulaire CERFA n°14799*01. Il peut être retourné :

  • en LRAR,
  • ou déposé contre décharge,
  • ou encore par voie électronique avec demande d’accusé de réception électronique.

A compter de la date de réception la plus tardive de la déclaration, le déclarant peut procéder sous sa responsabilité à la réalisation du projet déclaré.

Autorisation préalable

Par exception au principe (c’est-à-dire la déclaration), une autorisation préalable est nécessaire pour certains dispositifs. Autrement dit, le demandeur ne pourra pas procéder à la réalisation du projet tant qu’il n’aura pas reçu une réponse de l’administration ou tout au moins laissé passer un certain délai.

Quels sont les dispositifs concernés ?

Les dispositifs soumis à autorisation préalable sont les suivants :

  • les dispositifs publicitaires dans les agglomérations sous réserve de certaines interdictions comme par exemple sur les sites classés monuments historiques, sur les arbres, dans les parcs naturels régionaux6
  • les enseignes sur les immeubles, les enseignes lumineuses ou à faisceau de rayonnement laser ;
  • les emplacements de bâches (et de bâches de chantier) comportant de la publicité ;
  • l’installation de dispositifs publicitaires temporaires de dimension exceptionnelle.

Cette liste n’est pas exhaustive et peut être différente d’une localité à l’autre. Dans le doute, il convient de s’adresser à votre mairie ou directement en préfecture.

La demande d’autorisation d’installation d’une enseigne doit être présentée par la personne ou l’entreprise qui exerce l’activité signalisée (au préfet ou au maire).

Comment se déroule l’instruction de la demande ?

La demande d’autorisation doit être adressée dans les mêmes conditions que pour la déclaration préalable (LRAR, dépôt ou voie électronique). Elle doit être transmise en 3 exemplaires en utilisant le document CERFA n° 14798*01.

Le demandeur recevra dans le mois suivant, un récépissé mentionnant la date à laquelle, en l’absence de décision expresse, une autorisation tacite sera acquise. Si la demande était incomplète, le demandeur recevra un document indiquant les documents complémentaires à envoyer.

Dans tous les cas, la décision est notifiée au demandeur en LRAR, au plus tard deux mois après la réception d’une demande complète. A défaut de réponse dans ce délai, l’autorisation est réputée accordée dans les termes ou elle a été demandée.

Les dispositions particulières applicables à certaines déclarations et autorisations préalables

La demande d’affichage devra être accompagnée :

  • d’informations sur l’analyse du cycle de vie du dispositif, sa visibilité depuis la voie publique la plus proche ainsi que l’indication des valeurs moyennes et maximales de luminance pour les dispositifs de publicité lumineuse ;
  • d’une mise en situation de l’enseigne, d’une vue de l’immeuble avec et sans l’enseigne, d’une appréciation sur son intégration dans l’environnement pour les enseignes installées sur des immeubles, dans les lieux normalement interdits à l’affichage publicitaire si une dérogation a été accordée par le règlement local de publicité et, d’une manière plus générale, s’il y a règlement local de publicité.
  • d’une notice descriptive mentionnant notamment la puissance de la source laser, les caractéristiques du ou des faisceaux et la description des effets produits pour les enseignes à faisceau de rayonnement laser.

Dans ces cas particuliers, les documents listés doivent être fournis en plus des documents de base exigés pour la déclaration ou l’autorisation.

Dans certains cas particuliers ou pour certaines installations, il existe un régime spécial, prévu aux articles R. 581-14 à R. 581-21-1 du Code de l’environnement. La synthèse qui en est faite ici ne reprend pas tous les supports.

LES PUBLICITES EXTERIEURES

Dispositions communes à toutes les publicités

Une publicité est une inscription, forme ou image destinée à informer le public ou à attirer son attention. Les dispositifs dont le principal objet est de recevoir lesdites inscriptions, formes ou images sont assimilés à de la publicité. Autrement dit, constitue une publicité, un dispositif destiné à attirer l’attention du public à raison de ses dimensions, de son emplacement, de son intensité lumineuse et de sa capacité à être vu depuis une longue distance (CAA Versailles, 2e ch., 22 mai 2014, n° 13VE02458).

Le principe est celui de l’interdiction de la publicité en dehors des agglomérations (des exceptions existent, article L. 5817 du Code de l’environnement). Néanmoins, même à l’intérieur de celles-ci la publicité est réglementée et il n’est pas possible de l’afficher n’importe où. Elle est interdite :

  • sur les plantations, les poteaux de transport et de distribution électrique, les poteaux de télécommunication, les installations d’éclairage public ainsi que sur les équipements publics concernant la circulation routière, ferroviaire, fluviale, maritime ou aérienne ;
  • sur les murs des bâtiments sauf quand ces murs sont aveugles ou qu’ils ne comportent qu’une ou plusieurs ouvertures d’une surface unitaire inférieure à 0,50 mètre carré ;
  • sur les clôtures qui ne sont pas aveugles ;
  • sur les murs de cimetière et de jardin public.

Doivent nécessairement figurer sur toute publicité, le nom et l’adresse ou bien la dénomination ou la raison sociale, selon les cas, de la personne physique ou morale qui l’a apposée ou fait apposer.

Quelles sont les règles qui encadrent les différents dispositifs publicitaires ?

Dans les agglomérations, si la publicité est généralement admise, elle doit toutefois satisfaire à un certain nombre d’exigences. Celles-ci concernent : l’emplacement, la densité, la surface, la hauteur, l’entretien.

Pour la publicité lumineuse, il s’agira en outre de règles relatives aux économies d’énergie et de prévention des nuisances lumineuses.

Dans tous les cas, la publicité devra répondre aux prescriptions fixées par décret en fonction des procédés, des dispositifs utilisés, des caractéristiques des supports et de l’importance des agglomérations concernées.

Attention aux règles relatives à la densité

 

Dispositions communes sur la densité, calculée par rapport à la longueur du côté bordant la voie ouverte à la circulation publique
Densité < ou égale à 80 mètres linéaires Densité > 80 mètres linéaires
Unités foncières Un seul dispositif publicitaire

Par exception, soit :

  • deux dispositifs publicitaires alignés horizontalement ou verticalement sur un mur support ;
  • deux dispositifs publicitaires scellés au sol si le côté bordant est d’une longueur < 40m.
Un dispositif publicitaire supplémentaire par tranche de 80 m au-delà de la première tranche.
Domaine public Un seul dispositif publicitaire Un dispositif supplémentaire par tranche de 80 m au-delà de la première tranche.


L’utilisation du mobilier urbain comme support publicitaire

Le mobilier urbain peut notamment supporter de la publicité non lumineuse ou de la publicité éclairée par projection ou par transparence.

Le dispositif publicitaire doit toutefois respecter les exigences, restrictions et interdictions liées à certains lieux (ex. : interdiction des publicités dans les espaces boisés, de certains types de publicités dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants…).

Cas particulier de la publicité numérique :

Les publicités numériques ne peuvent être affichées sur le mobilier urbain dans les agglomérations de moins de 10 000 habitants, les parcs naturels régionaux, l’aire d’adhésion des parcs nationaux, les zones spéciales de conservation et les zones de protection spéciales.

Le mobilier urbain ne peut être placé à moins de 10 mètres d’une baie d’habitation située sur le fonds voisin lorsque la publicité numérique qu’il supporte est visible de la baie et située parallèlement à celle-ci. Dans les autres cas, il faut se reporter au règlement local de publicité ou aux prescriptions prises par le préfet.

 

Les dispositions applicables aux bâches, aux dispositifs exceptionnels et à ceux de petit format

Les conditions d’utilisation des bâches publicitaires, bâches de chantier, des dispositifs de dimension exceptionnelle et des dispositifs de petit format sont détaillées aux articles R. 581-53 à R. 581-57 du Code de l’environnement. Pour toute question, vous pouvez contacter la FNA.

 

LES ENSEIGNES ET LES PREENSEIGNES

Les enseignes

Une enseigne est une inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à une activité qui s’y exerce17 (comme celles apposées sur la façade ou la devanture du lieu même où s’exerce l’activité professionnelle).

Les enseignes lumineuses

Sont considérées comme des enseignes lumineuses, les enseignes à la réalisation desquelles participe une source lumineuse spécialement prévue à cet effet.

Ces enseignes doivent :

  • satisfaire à des normes techniques portant notamment sur les seuils maximaux de luminance et l’efficacité lumineuse des sources utilisées ;
  • être éteintes entre 1 h et 6 h du matin lorsque l’activité signalée a cessé (lorsqu’une activité cesse ou commence entre minuit et 7 h du matin, les enseignes sont éteintes au plus tard une heure après la cessation d’activité de l’établissement et peuvent être allumées 1 h avant la reprise de cette activité) ;
  • ne pas clignoter : seules les enseignes de pharmacie ou de tout autre service d’urgence le peuvent.

Les enseignes apposées à plat sur un mur ou parallèlement à un mur ne doivent pas dépasser les limites de celui-ci, ni constituer par rapport à celui-ci une saillie de plus de 0.25 mètre, ni le cas échéant dépasser les limites de l’égout du toit.

Lorsqu’elles sont apposées sur la toiture d’un même établissement, la surface cumulée des enseignes ne peut pas dépasser 60 m2.

Les enseignes apposées sur une façade commerciale

  • Ne peuvent avoir une surface cumulée excédant 15 % de la surface de cette façade.
  • Cette surface peut être portée à 25 % lorsque la façade commerciale de l’établissement est inférieure à 50 m2.

Les baies commerciales sont comprises dans le calcul de la surface de référence. Les publicités qui sont apposées dans les baies commerciales ainsi que les auvents et les marquises ne sont pas décomptés dans le calcul de la surface autorisée.

Les enseignes scellées au sol ou installées directement sur le sol

Les enseignes de plus de 1 m2, scellées au sol ou installées directement sur le sol, sont limitées en nombre : seul un dispositif peut être placé sur chacune des voies ouvertes à la circulation publique bordant l’immeuble dans lequel est exercée l’activité signalée.

La surface unitaire maximale est de 6 m2. Elle est portée à 12 m2 dans les agglomérations de plus de 10 000 habitants.

Les préenseignes

Constitue une préenseigne toute inscription, forme ou image, indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée (comme toute inscription, forme ou image qui, se dissociant matériellement du lieu de l’activité, indique sa proximité à l’attention du public – CE, 4 mars 2013, n° 353423).

Les règles suivantes s’appliquent aux préenseignes :

  • Elles peuvent être implantées en dehors des agglomérations, au plus à 5 km de l’entrée de l’agglomération ou du lieu où est exercée l’activité qu’elles signalent ;
  • Elles peuvent être scellées au sol ou installées directement sur le sol ;
  • Leurs dimensions ne peuvent excéder 1 m en hauteur et 1,50 mètre en largeur.

LE REGLEMENT LOCAL DE PUBLICITE

Le règlement local de publicité peut se substituer très largement aux dispositions présentées ci-dessus en prévoyant des règles plus strictes que la règlementation nationale.

Lorsqu’il est adopté, ce règlement doit être mis à la disposition du public sur le site internet de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale.

Le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 4 mars 2013, a confirmé que le juge administratif serait vigilant sur l’ensemble du dispositif déployé, lequel ne devra pas être « manifestement disproportionné au regard de la localisation, de la nature et de [l’entreprise] en cause ».

Vous devez rester prudents et bien analyser le règlement local de publicité de votre ville.

 

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Restriction de l’éclairage nocturne

Depuis le 1er juillet 2018, pour limiter les nuisances lumineuses, l’éclairage nocturne est désormais restreint pour toutes les publicités, préenseignes, enseignes lumineuses et les bâtiments non résidentiels.

Règles de restriction nocturne :

  • les vitrines des magasins de commerce ou d’exposition doivent être éteintes entre 1h et 7h du matin. Elles peuvent néanmoins être éteintes une heure après la fermeture lorsque l’activité se poursuit après 1h du matin et allumées une heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce avant 7h du matin,
  • publicité et préenseigne lumineuse : 
    • Agglomération de moins de 800 000 habitants : devront être éteinte entre 1 h et 6 h du matin.
    • Agglomération de plus de 800 000 habitants : Règles définies par le règlement local de publicité.
  • enseigne lumineuse : extinction entre 1 h et 6 h du matin. Toutefois, les commerces en activité entre minuit et 7 h  du matin peuvent allumer leur enseigne une heure avant l’ouverture et la laisser allumée jusqu’à une heure après la fermeture.
  • les éclairages intérieurs des locaux à usage professionnel devront être éteints une heure après la fin de l’occupation des locaux,
  • les façades des bâtiments non résidentiels devront seulement être éclairées à compter du coucher du soleil et au plus tard jusqu’à 1h du matin.

Attention : Le règlement local de publicité  (RLP) peut se substituer très largement aux dispositions présentées ci-dessus en prévoyant des règles plus strictes que la règlementation nationale.

Lorsqu’il est adopté, ce règlement doit être mis à la disposition du public sur le site internet de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale.

Vous devez rester prudents et bien analyser le règlement local de publicité de votre ville.

Pour rappel : l’article L. 581-3 du code de l’environnement définit les termes suivants :

Enseigne : toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à une activité qui s’y exerce

Préenseigne : toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité déterminée

Publicité : à l’exclusion des enseignes et des préenseignes, toute inscription, forme ou image, destinée à informer le public ou à attirer son attention, les dispositifs dont le principal objet est de recevoir lesdites inscriptions, formes ou images étant assimilées à des publicités

Pour les façades d’immeubles non résidentiels et les vitrines des magasins de commerce, des dérogations pourront être accordées par le préfet les veilles de jours fériés et chômés, pendant la période de Noël, ainsi que lors de manifestations locales définies par arrêté préfectoral et dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente définies par le Code du travail.

Le non-respect des obligations en matière d’éclairage lumineux est constaté visuellement par le maire. En revanche, le préfet est compétent concernant l’éclairage des bâtiments communaux. 

Au terme d’une procédure administrative, le maire ou le préfet peut suspendre, par arrêté, le fonctionnement des sources lumineuses du commerce qui ne s’est pas conforté à la législation. Celui-ci encourt également une amende de 750 euros

Pour plus d’information, n’hésitez pas à vous rendre sur :

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Taxe locale sur la publicité extérieure

L’article 171 de la loi de modernisation de l’économie (LME) prévoit la fusion de la taxe sur les affiches publicitaires, la taxe sur les emplacements publicitaires et la taxe sur les véhicules publicitaires au profit d’une seule taxe : la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE)

Les communes ou établissements public de coopération intercommunale (EPCI), peuvent depuis le 1er janvier 2009 l’instaurer en frappant les dispositifs publicitaires. L’assiette de la taxe est la superficie du support publicitaire, hors encadrement. Il s’agit des dispositifs publicitaires fixes visibles de toute voie ouverte à la circulation publique à l’exception de ceux situés à l’intérieur d’un local. Cette notion concerne l’ensemble des voies, publiques ou privées, qui peuvent être librement empruntées par toute personne circulant à pied ou par un moyen de transport individuel ou collectif.

 

La taxe concerne les lieux affectés à la circulation de la clientèle pour faire ses achats, les endroits où sont exposés les marchandises proposées aux clients et ceux destinés au transit du personnel pour présenter les marchandises à la vente.

 

Les tarifs de cet impôt varient en fonction de différents éléments : la nature du dispositif publicitaire (numérique ou non), la taille de l’enseigne et le nombre d’habitants dans la commune concernée. La mise en place de cette taxe est facultative et relève des conseils municipaux pour les dispositifs publicitaires situés sur leur territoire.

 

La taxe est due par l’exploitant du dispositif publicitaire, le propriétaire ou celui dans l’intérêt duquel le support a été réalisé.

 

ASSIETTE DE LA TAXE

La taxe frappe trois catégories de support :

 

les dispositifs publicitaires, c’est-à-dire tout support contenant une publicité (toute inscription, forme ou image, destinée à informer le public ou à attirer son attention).

Les enseignes, c’est-à-dire toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble, ou situé sur un terrain, et en rapport à une activité qui s’y exerce.

Les pré-enseignes : inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble où s’exerce une activité.

 

SUPERFICIE TAXABLE

Les tarifs de la taxe s’appliquent par M² et par an, à la superficie utile à l’exclusion de l’encadrement. La superficie imposable est celle du rectangle formé par les points extrêmes de l’inscription, forme ou image.

La taxation se fait par face.

 

Il convient de distinguer les supports publicitaires selon qu’ils sont numériques ou pas. Un support numérique recourt aux techniques permettant d’afficher et de modifier des images ou des textes. 

Pour les supports non numériques, lorsque ce type de support permet de montrer successivement plusieurs affiches, les tarifs sont multipliés par le nombre d’affiches effectivement visibles.

TARIFS DE LA TAXE

Les communes peuvent instituer la taxe par une délibération adoptée avant le 1er juillet de l’année précédant celle de l’imposition, dans la limite des tarifs plafonds.

 

Montants maximaux de la taxe locale sur la publicité extérieure (en euros par m² et par an) 

en fonction de la taille des communes (Source Service-Public.fr)

Nombre d’habitants dans la commune ou l’EPCI jusqu’à 49 999 entre 50 000 et 199 999 * à partir de 200 000 **
2016 2017 2018 2016 2017 2018 2016 2017 2018
Dispositifs publicitaires et pré-enseignes non numériques de moins de 50 m² 15,40 € 15,40 € 15,50 € 20,50 € 20,50 € 20,60 € 30,70 € 30,80 € 31 €
Dispositifs publicitaires et pré-enseignes non numériques de plus de 50 m² 30,80 € 30,80 € 31 € 41,00 € 41,00 € 41,20 € 61,40 € 61,60 € 62 €
Dispositifs publicitaires et pré-enseignes sur support numérique de moins de 50 m² 46,20 € 46,20 € 46,50 € 61,50 € 61,50 € 61,80 € 92,10 € 92,40 € 93 €
Dispositifs publicitaires et pré-enseignes sur support numérique de plus de 50 m² 92,40 € 92,40 € 93 € 123,00 € 123,00 € 123,60 € 184,20 € 184,80 € 186 €
Enseignes de moins de 12 m² 15,40 € 15,40 € 15,50 € 20,50 € 20,50 € 20,60 € 30,70 € 30,80 € 31 €
Enseignes entre 12 m² et 50 m² 30,80 € 30,80 € 31 € 41,00 € 41,00 € 41,20 € 61,40 € 61,60 € 62 €
Enseignes à partir de 50 m² 61,60 € 61,60 € 62 € 82,00 € 82,00 € 82,40 € 122,80 € 123,20 € 124 €

 

* ou dans une commune jusqu’à 49 999 habitants appartenant à un EPCI de plus de 50 000 habitants

** ou dans une commune de plus de 50 000 habitants appartenant à un EPCI de plus de 200 000 habitants.

 

Pour les enseignes, le tarif maximal est égal à celui prévu pour les dispositifs publicitaires et les pré-enseignes non numériques lorsque la superficie est inférieure ou égales à 12 M². Ce tarif maximal est multiplié par deux lorsque la superficie est comprise entre 12 et 50 M², et par quatre lorsque la superficie est supérieure à 50 M².

 

Majoration ou minoration facultative des tarifs :

 

Les communes ont la possibilité de majorer ou minorer les tarifs de la taxe locale sur la publicité extérieure à condition qu’une délibération des collectivités soit prise avant le 1er juillet précédent l’année d’imposition (article L2333-10 du code général des collectivités territoriales).

EXONERATIONS

Sont exonérés de plein droit :

–    Sauf délibération contraire de la collectivité, les enseignes dont la somme des superficies correspondant à une même activité et apposées sur un immeuble ou de façon contigüe sur un immeuble est inférieure ou égale à 7 m².

–    Publicités à visée non commerciale ou concernant des spectacles ;

–    Supports ou parties de supports prescrits par une disposition légale ou réglementaire ou imposés par une convention signée avec l’État ;

–    Supports relatifs à la localisation de professions réglementées ;

–    Supports exclusivement destinés à la signalisation directionnelle apposés sur un immeuble ou installés sur un terrain et relatifs à une activité qui s’y exerce ou à un service qui y est proposé.

–    Supports ou parties de supports dédiés aux horaires ou aux moyens de paiement de l’activité, ou  à ses tarifs, dès lors que la superficie cumulée des supports ou parties de supports concernés est inférieure ou égale à un mètre carré.

 

Peuvent notamment bénéficier d’une exonération totale ou d’une réfaction de 50 % :

–    enseignes, autres que celles scellées au sol, si la somme de leurs superficies correspondant à une même activité, est inférieure ou égale à 12 m² ;

–    pré-enseignes supérieures à 1,5 m² ; 

–    pré-enseignes inférieures ou égales à 1,5 m² ;

–    dispositifs publicitaires dépendant des concessions municipales d’affichage ;

–    dispositifs publicitaires apposés sur des éléments de mobilier urbain ou de kiosque à journaux.

 

Les enseignes dont la somme des superficies est supérieure à 12 m² et inférieure ou égale à 20 m² peuvent faire l’objet d’une réfaction de 50 %.

 

RECOUVREMENT ET SANCTION

La déclaration annuelle doit être effectuée avant le 1er mars de l’année d’imposition pour les supports existant au 1er janvier. L’installation ou la suppression d’un support publicitaire après le 1er janvier fait l’objet d’une déclaration dans les deux mois.

La taxe est payable à la collectivité sur la base d’un titre de recette établi au vu de la déclaration de l’exploitant du support publicitaire. 

À compter du 1er juillet 2018, les déclarations annuelle et complémentaire de support publicitaire doivent être réalisées grâce au formulaire Cerfa n°15702*02.

 

A défaut de transmission de déclaration par l’exploitant, la collectivité peut procéder à une taxation d’office.

La taxe est payable à partir du 1er septembre de l’année d’imposition.

Une contravention de 4e classe (750 €) s’applique en cas de non-déclaration, de déclaration hors délai, ou de déclaration inexacte ou incomplète. Chaque support donne lieu à une infraction distincte.

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L’obligation de suivi des déchets

Des règles de traçabilité encadrent le traitement et l’élimination dans des installations classées des déchets dangereux ou non (selon les cas) et radioactifs. Elles sont inscrites dans le Code de l’environnement.

Sont considérés comme des déchets dangereux, les déchets signalés par un astérisque dans la « nomenclature déchets » (par exemple, les huiles de boîte de vitesses ; l’essence ; les filtres à huiles ; les absorbants ou chiffons contaminés par des substances dangereuses…).

En vertu de ces règles de contrôle, les divers intervenants de la filière de gestion des déchets sont soumis aux 3 obligations suivantes : 

  • tenue d’un registre, 
  • émission d’un bordereau de suivi des déchets, 
  • rédaction d’une déclaration annuelle.

Des sanctions pénales sont prévues en cas de non-respect de ces obligations.

LA TENUE DU REGISTRE

L’objectif des registres est d’assurer la traçabilité et l’identification des déchets et des producteurs, transporteurs et destinataires, en fonction des caractéristiques des déchets.

 

  • Qui est concerné par la tenue du registre ?

La tenue d’un registre chronologique de la production, de l’expédition, de la réception et du traitement des déchets est obligatoire pour :

  • les exploitants des établissements produisant (par exemple les garages) ou expédiant les déchets ;
  • les collecteurs ;
  • les transporteurs ;
  • Les négociants ;
  • les exploitants des installations de transit, de regroupement ou de traitement des déchets.

Au départ, la tenue d’un registre ne concernait que les déchets dangereux et radioactifs. Un décret de 2011 étend l’obligation de tenue du registre à l’ensemble des déchets, dangereux ou non. Les personnes qui remettent à un collecteur des déchets en petite quantité (c’est-à-dire inférieure à 0,1 tonne) ne sont désormais plus exonérées de l’obligation de tenir un registre.

Néanmoins, depuis le 1er octobre 2012, cette obligation ne s’applique plus aux déchets assimilés à des déchets ménagers pris en charge par le service public des déchets (déchets des petits commerces, des artisans ou de bureaux). 

Les registres sont conservés pendant au moins trois ans. Ces documents sont tenus à la disposition du service d’inspection des installations classées pour la protection de l’environnement.

 

  • Contenu du registre

Les informations contenues dans le registre varient en fonction de l’acteur qui doit l’établir. Certaines données à renseigner sont communes à tous les acteurs, d’autres sont spécifiques.

Pour les exploitants des établissements produisant (par exemple les garages) ou expédiant les déchets, les registres doivent contenir les informations suivantes :

  1. la nature du déchet sortant (code indiqué dans la nomenclature déchets) ; 
  2. la date de l’expédition (ou de l’enlèvement) du déchet ;
  3. la quantité du déchet sortant ;
  4. le cas échéant, le numéro des bordereaux de suivi du déchet émis ;
  5. le cas échéant, le numéro de notification prévu par le règlement (CE) n° 1013/2006 en cas de transfert transfrontalier de déchets ;
  6. le nom et l’adresse de l’installation vers laquelle le déchet est expédié ;
  7. le nom et l’adresse du ou des transporteur(s) prenant en charge le déchet, ainsi que leur numéro de récépissé mentionné à l’article  R. 541-53 du Code de l’environnement ;
  8. le code du traitement qui va être opéré dans l’installation vers laquelle le déchet est expédié, selon les annexes I et II de la directive du 19 novembre 2008 relative aux déchets ;
  9. la qualification du traitement final vis-à-vis de la hiérarchie des modes de traitement.

Vous trouverez en annexe un modèle de registre pour les déchets générés par les exploitants des établissements produisant ou expédiant les déchets.

 

  • Sanctions

Toute personne qui ne tiendrait pas le registre malgré l’obligation de le faire ou qui refuserait de le remettre aux inspecteurs des installations classées est passible d’une amende de 750 € au plus (contravention de 4ème classe).

Tous ceux qui refuseraient de fournir à l’administration les informations concernant l’origine, la nature, les caractéristiques, les quantités, la destination et les modalités d’élimination des déchets qu’ils produisent, remettent à un tiers ou prennent en charge ; qui fourniraient des informations inexactes ; ou qui se mettraient volontairement dans l’impossibilité matérielle de fournir ces informations, s’exposent à une peine de deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende (article L. 541-46, 3° du code de l’environnement).

En outre, depuis le 1er juillet 2013, le fait de faire obstacle aux missions de contrôle administratif ou de recherche et de constatation des infractions est puni de 6 mois d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende (article L. 173-4).

LE BORDEREAU DE SUIVI DES DECHETS DANGEREUX (BSDD)

Les déchets concernés par le BSD sont les déchets dangereux signalés par un astérisque dans la « nomenclature déchets » mentionnée à l’article R. 541-7 du Code de l’environnement et les déchets radioactifs. Les déchets non dangereux n’ont, en revanche, pas à être tracés par ce bordereau. 

 

  • Qui est concerné par le BSD ?

Sont tenus d’émettre un bordereau, à l’occasion de la remise des déchets à un tiers :

  • toute personne qui produit des déchets (par exemple les garages) ;
  • tout collecteur de petites quantités de déchets ;
  • toute personne ayant reconditionné ou transformé des déchets ;
  • toute personne détenant des déchets dont le producteur n’est pas connu.

Le déchet dangereux est sous la responsabilité du producteur jusqu’à son élimination finale. Attention, toute entreprise est donc responsable de la totalité des déchets générés par son activité.
La responsabilité commence dès que le produit devient déchet et s’étend jusqu’à l’élimination du déchet, le traitement ou la mise en décharge. Mais elle ne cesse pas au moment où l’entreprise remet ses déchets à un tiers.

Ce bordereau accompagne les déchets jusqu’à leur traitement final. Il n’existe qu’un seul formulaire original qui accompagne le déchet tout au long du circuit. Chaque intervenant doit remplir l’original et conserver une copie dans son entreprise. La copie doit être conservée pendant 3 ans par les collecteurs et transporteurs et 5 ans dans les autres cas. 

Les personnes qui remettent des huiles usagées à des ramasseurs agréés ou des véhicules hors d’usage à une installation de traitement agréée ne sont pas tenues d’émettre un bordereau mais doivent se conformer à la réglementation en vigueur pour ces filières (bon d’enlèvement pour les huiles usagées ; récépissé et certificat de destruction pour les véhicules hors d’usage). Depuis 2011, l’exemption est en revanche supprimée pour les fluides frigorigènes : un BSD est désormais nécessaire pour ce type de déchets. 

Certaines filières sont réglementées (piles et accumulateurs, équipements électriques et électroniques) selon un principe de responsabilité du fabricant du produit de l’élimination de celui-ci lorsqu’il est devenu un déchet. Il appartient alors au producteur ou à l’éco-organisme pour le compte duquel le collecteur ramasse les déchets d’émettre le bordereau.

 

  • Comment remplir le bordereau ?

Jusqu’au 31 décembre 2021, le bordereau de suivi des déchets, document Cerfa n° 12571, devait être remplit par son émetteur, le collecteur/transporteur ainsi que le responsable de l’installation de traitement des déchets dans laquelle ceux-ci sont acheminés. Pour les déchets dangereux contenant de l’amiante, il fallait utiliser un bordereau de suivi des déchets d’amiante (BSDA), formulaire Cerfa n°11861*03.

Attention: depuis le 1er janvier 2022, la tenue du BSD « Cerfa » est remplacé par un enregistrement sur la plateforme dématérialisée Trackdéchets. Une tolérance de 6 mois est accordée (jusqu’au 1er juillet 2022), au-delà de laquelle le BSD Cerfa ne sont plus valable. Cette tolérance vous a permis de vous familiariser complètement avec cette nouvelle plateforme. Nous vous invitons à consulter la note FNA qui vous explique ces nouvelles dispositions.

Désormais la tenue du Bordereau de suivi des déchets (BSD) doit être réalisé obligatoirement par un enregistrement sur la plateforme dématérialisée Trackdéchets.

Extrait de la FAQ du site Trackdéchets:

Le formulaire d’édition du BSD correspond-il au CERFA ?
Oui tout à fait : le formulaire dématérialisé de l’outil correspond aux “cases” du CERFA original afin de renseigner toutes les informations en vigueur dans la réglementation.
Certaines fonctionnalités sont ajoutées dans Trackdéchets, comme le fait de pouvoir renseigner une adresse de chantier différente de l’adresse d’enlèvement, afin d’optimiser votre saisie.
Vous pouvez d’ailleurs obtenir une version PDF du récépissé lorsque celui-ci est complété en bout de chaîne.

Les déchets gérés dans Trackdéchets – Trackdéchets (trackdechets.fr :

Le BSD doit être émis quelle que soit la quantité de déchets dangereux produits

Remplissage par l’émetteur du déchet :

Les personnes suivantes sont considérées comme émetteurs :

  • celles dont les activités conduisent à produire des déchets dangereux ;
  • les collecteurs de petites quantités de déchets relevant d’une même rubrique (cf. supra) ;
  • celles qui transforment ou qui réalisent un traitement dont la provenance des déchets reste identifiable ;
  • tout autre détenteur de déchets.

L’émetteur devra renseigner les informations suivantes sur le BSD:

  • la destination du déchet, c’est-à-dire l’installation vers laquelle les déchets vont être acheminés ;
  • la dénomination du déchet, soit :
    • la rubrique de la nomenclature déchet concernée, c’est-à-dire le code à 6 chiffres (de 01 00 00 à 20 03 99) de la liste des déchets (article R. 541-7 du Code de l’environnement) ;
    • la dénomination usuelle du déchet (nom couramment donné au déchet).
  • le mode de transport du déchet ;
  • le mode de conditionnement des déchets (benne par exemple) ainsi que le nombre de colis ;
  • la quantité de déchets, réelle ou supposée, en tonne ;
  • le recours à un négociant, le cas échéant.

Le collecteur, le transporteur et l’installation de traitement des déchets ont également des informations à remplir sur le BSD. 

 

  • Le cas particulier des déchets produits en faible quantité

Il existe une procédure spécifique pour les déchets du même type produits en faible quantité (c’est-à-dire inférieure ou égale à 0,1 tonne) et remis à un collecteur. En effet, si le collecteur ramasse des déchets produits en faible quantité, récupérés auprès de différents producteurs (tournées dédiées à certains déchets dangereux par exemple dans les pressings, les garages…), le bordereau n’est pas émis par le producteur du déchet mais par le collecteur de petites quantités de déchets.

Autrement dit, c’est au collecteur de remplir le BSD ainsi que l’annexe 1, laquelle devra être jointe au bordereau. Attention, si le professionnel collecté (garage par exemple) n’a pas à remplir le BSD, il devra tout de même renseigner la case « expéditeur n° » de l’annexe 1.  

Le schéma suivant résume les obligations de chaque partie :

Source : Editions Législatives, HSE

  • Sanctions

L’émetteur qui n’aurait pas reçu la copie du bordereau attestant de sa prise en charge par l’installation de destination, dans le mois qui suit la date prévue pour la réception des déchets, doit en aviser l’inspection des installations classées et, le cas échéant, l’expéditeur initial des déchets. 

Le professionnel tenu de remplir le BSD encoure une contravention de 4ème classe, soit une amende d’un montant maximal de 750 euros, dans les cas suivants :

  • S’il n’émet pas, ne complète pas ou n’envoie pas le BSD ;
  • S’il n’avise pas les autorités de contrôle en cas de refus de prise en charge des déchets ou en l’absence de réception de la copie du BSD attestant leur prise en charge ;
  • S’il refuse de mettre le bordereau à la disposition de l’inspection des installations classées. 

LA DECLARATION ANNUELLE

Une déclaration annuelle (nature, quantités, destination ou origine des déchets…) est à réaliser avant le 1er avril de l’année en cours pour ce qui concerne les données de l’année précédente. Cette déclaration s’effectue par voie électronique sur le site GEREP (Gestion Electronique du Registre des Emissions Polluantes). Une dérogation peut être demandée afin de pouvoir réaliser une déclaration par écrit.

Sont tenus de procéder à cette déclaration, entre autres, les exploitants des installations classées produisant des déchets et des installations assurant le traitement des déchets.

Par ailleurs, ce n’est que si les seuils de rejet de certains polluants sont dépassés que l’obligation s’applique.

Pour rappel, le régime des ICPE s’applique aux installations dont les activités sont les plus susceptibles de créer des dangers et des nuisances pour l’environnement, la santé et la sécurité des personnes. Les ateliers de réparation et entretien mécanique, stations-services, etc., peuvent être concernées selon leur surface. Pour en savoir plus sur les ICPE

Cette obligation de déclaration annuelle est issue de l’Arrêté du 31 janvier 2008 relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions et de transferts de polluants et des déchets

⇒ Il faut se reporter à l’annexe 2 de l’arrêté pour consulter le tableau listant les polluants et les seuils de rejet entrainant obligation de déclaration annuelle.

Si votre établissement est un ICPE et dépasse les seuils de rejet de certains polluants, il faut donc procéder à cette déclaration annuelle.

Vous trouverez toutes les informations à connaitre concernant la déclaration annuelle sur le site GEREP dans ce Guide : Guide général d’aide à la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets à l’attention des exploitants

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Stockage, tri et collecte des déchets dans les garages

La gestion du déchet pèse sur celui qui l’a produit, jusqu’à son élimination finale, et ce, même si il l’a transmis à un tiers pour traitement. Les professionnels de l’automobile (réparateurs, carrossiers…) sont donc responsables des déchets générés dans leur établissement et pourraient être tenus responsables en cas de pollution.  

 

Les ateliers mécaniques et carrosseries produisent des déchets non dangereux comme des déchets dangereux (la liste de ces déchets est mentionnée à l’article R. 541-7 du Code de l’environnement). En fonction de la catégorie dans laquelle ils rentrent, les précautions à prendre pour leur stockage ne seront pas les mêmes. 

Les déchets non dangereux

Les déchets non dangereux les plus couramment rencontrés dans les garages et carrosseries sont les suivants :

Garages Pneus usagés ; disques d’embrayage ; emballages (plastiques, papiers, en carton…) ; pots d’échappement, pièces métalliques non souillées par des graisses ou des hydrocarbures (par ex. : pièces de moteur, joints de culasse…) ; phares ; filtres à air…
Carrosseries   Tôle froissée ; poussières (par ex. : après ponçage) ; ampoules ; emballages (plastiques, papiers, en carton…) ; pare-brise ; éléments de sellerie ; pare-chocs ; joints usagés ; toile émeri (papier de marouflage) ; moquette… 

La commune peut prendre en charge les déchets industriels non dangereux mais ce n’est pas une obligation pour elle. Si un système de collecte des déchets est mis en place par la municipalité, il s’agira très certainement d’un système payant pour vous (redevance ou taxe). Vous pouvez vous renseigner dans votre mairie pour connaître les modalités de prise en charge de ce type de déchets. 

 

A défaut, il vous appartiendra soit de faire procéder vous-même à l’élimination de vos déchets, si vous avez les infrastructures pour ; soit plus vraisemblablement d’avoir recours à un prestataire privé. Il vous faudra alors vérifier que le prestataire que vous choisissez dispose bien de l’agrément préfectoral nécessaire à l’exercice de son activité. En effet, l’activité de transport par route de déchets nécessite, généralement, une déclaration à la préfecture du département du siège social du prestataire. Vous devrez aussi conserver tous les documents prouvant la prise en charge des déchets (contrats, bordereaux…)

 

Attention au mélange des déchets : si vous n’avez pas effectué le tri de vos déchets suffisamment assidument et que des déchets dangereux se retrouvent dans le circuit des déchets industriels non dangereux, vous serez facturé du coût du déchet le plus difficile à traiter (soit le déchet dangereux, plus cher !). 

Les déchets dangereux 

Les déchets dangereux les plus couramment rencontrés dans les garages et carrosseries sont les suivants :

Garages Véhicules hors d’usage (VHU) qui n’ont pas encore été dépollués ; huiles usagées ; batteries ; liquides de frein ; liquides de refroidissement ; liquides lave-glace ; aérosols ; solvants ; chiffons et tissus souillés (huiles et graisses) ; emballages souillés ; pièces métalliques souillées ; matière de vidange du débourbeur-déshuileur ; filtres à huile et à gasoil… 
Carrosseries VHU ; peintures ; diluants ; solvants ; chiffons, tissus, emballages, pièces métalliques souillés ; pot de polyester ; pâte à joints ; aérosols ; colle néoprène ; matières de vidange du débourbeur-déshuileur ; filtres de cabine de peinture et d’aspiration ; phares au xénon…

Pour le traitement des déchets dangereux, vous devrez faire appel à des prestataires privés. Les mêmes précautions s’appliquent que pour les déchets non dangereux (prestataire agréé, le cas échéant et conservation des documents de traçabilité). 

Stockage et collecte des déchets 

La première chose à faire est d’éviter au maximum de produire des déchets : adressez-vous à des fournisseurs qui utilisent moins d’emballages ou demandez-leur d’en réduire le nombre, choisissez des produits moins polluants qui vous permettront éventuellement de passer de la catégorie de déchet dangereux à non dangereux… De cette manière vous ferez des économies et serez responsables de l’élimination d’un nombre moindre de déchets, réduisant ainsi la probabilité de voir votre responsabilité engagée en cas de pollution. 

 

Les déchets dangereux et liquides doivent être stockés dans des contenants appropriés. Le tableau suivant dresse la liste des différents récipients appropriés pour chaque type de déchets :

Source : http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/

Attention, le traitement des déchets (en particulier des déchets dangereux) induit des obligations de traçabilité pour les professionnels de l’automobile.

La refacturation des déchets

Les professionnels de l’automobile sont autorisés à refacturer leurs déchets à leurs clients. Attention : il n’est pas possible de refacturer les déchets dont la collecte est gratuite pour le garage (VHU, pneus usagés, piles et accumulateurs, huiles usagées). En effet, le professionnel qui refacture le déchet dont la collecte ne lui coûte rien se rend coupable d’enrichissement sans cause et pourra voir sa responsabilité engagée. 

Seuls les déchets des clients peuvent être refacturés et non ceux du garage lui-même (car là aussi il y aura enrichissement sans cause). Par exemple : anciens éléments de sellerie, pare-chocs et pare-brise sont des déchets du client. En revanche, les peintures, aérosols, pâtes à joints… appartiennent au garage et ne pourront être refacturés. 

Pour plus d’information, consultez notre note relative à la refacturation des déchets.

Les aides des agences de l’eau

Certaines agences de l’eau allouent des aides aux petits producteurs de déchets pour l’élimination de leurs déchets dangereux (séparateurs à hydrocarbures, abris de stockage…). N’hésitez pas à contacter l’agence dont vous dépendez pour savoir si vous pouvez bénéficier d’aides. Voir la note « Les aides des agences de l’eau » pour obtenir leurs coordonnées

Les pratiques interdites

En matière de déchets, un certain nombre de pratiques sont strictement interdites et exposent le contrevenant au paiement d’une amende, voir à une peine d’emprisonnement. Voici les principaux interdits :

  • Brûlage des déchets à l’air libre ou dans une installation non autorisée ;
  • Brûlage des huiles usagées dans une installation non autorisée ;
  • Dépôt ou rejet à l’air libre (ou dans l’eau et la nature) ou dans une décharge illégale ;
  • Mélange des déchets dangereux et non dangereux et élimination des déchets dangereux avec les ordures ménagères ;
  • Rejet des déchets dangereux à l’égout. 

Le cas particulier des piles et accumulateurs

Les accumulateurs, aussi appelés batteries, se rechargent de nombreuses fois à la différence des piles qui sont à usage unique non rechargeable.

Les déchets de piles et d’accumulateurs sont soumis au système de responsabilité élargie du producteur (REP). Autrement dit, le producteur de piles et accumulateurs est responsable de leur collecte et traitement une fois qu’ils sont devenus des déchets. 

Le Code de l’environnement distingue 3 types de piles et accumulateurs :

  • Les piles et accumulateurs portables (qui peuvent être portés à la main) ;
  • Les piles et accumulateurs industriels (notamment ceux utilisés dans les véhicules électriques) ;
  • Les piles et accumulateurs automobiles.

Pour les déchets piles et accumulateurs portables et industriels, les distributeurs – qui peuvent être des concessionnaires, des vendeurs de pièces de rechange ou d’accessoires et des réparateurs automobiles – ont l’interdiction de les abandonner ou de les rejeter dans la nature. Pour leur élimination, ils devront passer par le système de collecte mis en place par les producteurs. 

En revanche, concernant les déchets de piles et accumulateurs automobiles, les distributeurs ont quelques obligations supplémentaires :

  • reprendre gratuitement, et sans obligation d’achat, les déchets de piles et d’accumulateurs automobiles du même type que ceux qu’ils commercialisent et que les utilisateurs leur apportent. A cette fin, les distributeurs doivent mettre en place des points de collecte accessibles aux utilisateurs. 
  • Informer les utilisateurs de la possibilité d’apporter les déchets de piles et d’accumulateurs automobiles sur leurs points de vente.
  • Stoker les piles et accumulateurs de manière à permettre leur enlèvement et traitement et à prévenir tout risque pour l’environnement ou la santé humaine. 

Attention : Les autres déchets soumis à filière REP (huiles usagées, pneumatiques usagés et véhicules hors d’usage) sont eux aussi soumis à un régime spécifique

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Collecte des pneumatiques usagés (filière REP pneumatiques)

La loi relative à la « lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire » a mis en place une filière à responsabilité élargie du producteur (REP), pour les producteurs de pneumatiques au 3 mars 2023.

Cela signifie que la collecte est depuis cette date, gérée par plusieurs éco-organismes agréés par le ministère de l’écologie. L’éco organisme contribue alors à la prise en charge des couts des opérations de collecte sans frais pour les détenteurs (garages, collectivités …).

Les sociétés ALIAPUR, FRP et TYVAL (pour le groupe MOBIVIA) ont été agréées en tant qu’éco-organismes de la filière du 1er janvier 2024 jusqu’au 31 décembre 2028.

Qu’est-ce qu’une filière REP ?

La filière REP pour les pneumatiques définit 3 acteurs : 

  • Le producteur, professionnel qui :
    • fabrique des pneumatiques en France

                  et/ou

    • importe ou introduit des pneumatiques pour la première fois sur le marché national

  et/ou

    • importe ou introduction des engins équipés de pneumatiques

 

  • Le détenteur :
    • Professionnel (ateliers mécanique/carrosserie, dépanneur, …) qui accumule, dans son propre établissement, des pneumatiques usagées en raison de ses activités.
    • Communes ou leurs groupements lorsque ces derniers ont procédé à la collecte sélective des pneumatiques usagés.

 

  • Le collecteur : Professionnel qui assure la collecte des pneumatiques usagées auprès de leur détenteur en vue de les remettre à des plateformes de tri.

 

Le principe de responsabilité élargie du producteur (REP) est d’obliger le producteur à contribuer à la prévention et la gestion des déchets (pneumatiques usagés). Il s’agit du principe de pollueur-payeur.

Les producteurs s’acquittent alors de leurs obligations en mettant en place collectivement des éco-organismes agréés dont ils assument la gouvernance et auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière.

Cela signifie que la collecte des pneumatiques usagés est désormais gérée par des éco-organismes agréés par le ministère de l’écologie. L’éco-organisme contribue alors à la prise en charge des couts des opérations de collecte sans frais pour les détenteurs (garages, collectivités …).

 

Attention : La définition de « producteur » est assez large puisqu’elle englobe l’importation et l’introduction pour la première fois en France des pneumatiques/ véhicules équipés de pneumatiques ainsi que la mise sur le marché de pneus sous sa marque. Cela signifie qu’un garage ayant une activité de vente de véhicules ou de pneus qu’il importe de l’étranger sera considéré comme producteur et se verra appliquer toutes les obligations qui incombent à ce dernier (versement d’une éco-contribution, …)    

 

Quels pneumatiques sont concernés ?

Les pneumatiques usagés, encore appelés « déchets de pneumatiques », sont considérés comme des déchets non-dangereux. Ils sont divisés en deux catégories : 

  • les pneumatiques usagés réutilisables (PUR), qui vont pouvoir être vendus d’occasion ou rechapés,
  • les pneumatiques usagés non-réutilisables (PUNR) qui feront l’objet d’une valorisation matière ou énergétique. 

 

L’ensemble des pneumatiques (y compris pneumatiques pleins et pneumatiques solidaires d’une virole par conception) de véhicules légers, de poids lourds, de 2-3 roues et de cyclomoteurs sont concernés par cette filière REP. Les pneumatiques des cycles et cycles électriques ne sont pas concernés (ils sont respectivement concernés par la filière REP de sport/loisir et filière REP équipements électriques)

Quels sont les obligations des acteurs de la filière ?

Les acteurs de la filière sont soumis aux obligations suivantes :

Acteurs Obligations
Producteurs

Les producteurs ont le choix de mettre en place des structures collectives (éco-organismes) ou un système individuel pour la gestion des déchets issus de leurs produits. Ils passent le plus souvent par l’éco-organisme auquel ils versent une éco-contribution (cotisation financière).

L’éco-organisme (ALIAPUR, FRP et TYVAL) Assure la gestion (collecte, transport et traitement) des déchets de pneumatiques  relevant de son agrément. L’éco-organisme applique les dispositions du cahier des charges publié le 7 juillet 2023 (téléchargeable dans l’onglet « documents complémentaires«  en bas de cette page).
Distributeur

Reprend gratuitement les pneumatiques usagés dans la limite des tonnages et des types de pneumatiques qu’ils ont eux-mêmes vendus l’année précédente (exemple : je vends 4 pneus à un particulier, je dois lui reprendre 4 pneus usagés si il me les remets).

Depuis le 1er janvier 2024 : Les magasins de détails de pneumatiques dont la surface de vente consacrée aux pneus (y compris les stocks) est de minimum 250 m² doivent reprendre sans frais et sans obligation d’achat les pneumatiques usagés détenus par des particuliers, dans la limite de 8 pneus par an et par personne (ces distributeurs peuvent demander aux personnes leur apportant des pneus usagés, d’établir une attestation sur l’honneur certifiant qu’elles n’ont pas apporté plus de huit pneumatiques usagée à des distributeurs au cours de l’année).

Cliquez ici pour accéder à la FAQ d’ALIAPUR sur ce sujet.

Détenteur (réparateur par exemple) Prend ses dispositions nécessaires permettant de préserver le potentiel de réutilisation, de recyclage et de valorisation de ces déchets en attendant leur collecte, notamment en les conservant à l’abri des intempéries. Il s’abstient de les rendre délibérément impropres à la réutilisation, au recyclage ou la valorisation (les déchirer, les exposer à la pluie …).

Pour en savoir plus sur les obligations des réparateurs concernant :

ALIAPUR

FRP (France Recyclage Pneumatique)

 

Attention : les réparateurs ne peuvent pas répercuter les coûts de traitement des pneumatiques sur leurs clients, puisqu’ils sont pris en charge gratuitement.

 

Les producteurs, distributeurs et détenteurs qui ne respectent pas leurs obligations peuvent être punis de deux ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article L541-46 du code de l’environnement).

LA VALORISATION DES PNEUMATIQUES USAGES

Les déchets de pneumatiques doivent être traités selon une hiérarchie bien précise que les acteurs de la filière sont tenus de respecter. Le cahier des charges des éco-organismes de la filière à responsabilité élargie du producteur (REP) des pneumatiques (téléchargeable dans l’onglet « documents complémentaires » ci-dessous) est venu préciser :

  • Les objectifs de collecte 
  • Les objectifs de recyclage
  • Les objectifs de réemploi et réutilisation
  • La spécificité des déchets pneumatiques abandonnés, des déchets pneumatiques issus des activités de réemploi et issus d’opérations d’ensilage
  • Les actions de sensibilisation à mettre en place par l’éco-organisme

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Traitement des VHU abandonnés en Outre-Mer

Depuis 2015, les maires ont le devoir d’imposer l’évacuation des véhicules stockés sur la voie publique, le domaine public ou une propriété privée en cas d’atteinte à la salubrité publique. Cette obligation concerne particulièrement les maires des collectivités d’Outre-Mer. 

Afin de faciliter la mise en œuvre de cette disposition, M. Serge Letchimy, député de la Martinique, a été chargé de rédiger un rapport au gouvernement visant à optimiser la collecte et le traitement, par des centres VHU agréés, de ces véhicules hors d’usage (VHU) abandonnés dans les collectivités d’Outre-Mer.

 

D’après ce texte, dans ces territoires, on compte environ 60 000 véhicules abandonnés sur la voie publique ou des propriétés privées. Leur présence est inquiétante compte tenu des conséquences environnementales et de santé publique qu’elle peut avoir : développement de moustiques et autres nuisibles vecteurs de maladies, risques de pollution en cas de fuite de fluides dangereux (ex. : huiles de moteur, acide de batteries…).

Un décret du 28 avril 2017 tire les conclusions de ce rapport et développe le régime applicable aux VHU abandonnés dans la partie du Code de l’environnement consacrée aux déchets de véhicules. Il est complété par un arrêté du même jour qui détaille les obligations des producteurs dans la gestion de ces véhicules

Qu’advient-il des véhicules abandonnées sur la voie publique ou sur une propriété privée ? 

Depuis 2015, lorsqu’un véhicule est abandonné sur la voie publique, le domaine public ou une propriété privée, le maire met en demeure le titulaire du certificat d’immatriculation :

  • de le remettre en état de circuler en toute sécurité ;
  • ou de le confier à un centre VHU

 

Sauf urgence, le maire laisse un délai minimum de 10 jours au propriétaire du véhicule pour ce faire (15 jours pour les véhicules stockés sur des propriétés privées). 

 

⇒ Cette procédure s’applique plus précisément aux véhicules qui semblent privés des éléments indispensables à leur utilisation normale et qui paraissent insusceptibles de réparation immédiate (à la suite de dégradations ou de vols). 

Pour les véhicules stockés sur des propriétés privées, il faudra également que la présence du véhicule soit susceptible de constituer une atteinte grave à la sécurité ou salubrité publiques : véhicules abritant des nuisibles, risque sanitaire grave ou atteinte à l’environnement. 

 

Si le propriétaire du certificat d’immatriculation n’a pas obtempéré dans le délai indiqué par la mise en demeure et que :

  • Le véhicule est stocké sur une propriété privée : on considère que le propriétaire du certificat d’immatriculation a l’intention de se défaire du véhicule. Le maire peut avoir recours à diverses sanctions pour faire enlever le véhicule : astreinte journalière… Quoiqu’il en soit, le véhicule sera enlevé et traité aux frais du maître des lieux. 
  •  Le véhicule est stocké sur la voie publique ou le domaine public : le maire a recours à un expert en automobile pour déterminer si le véhicule est ou non réparable (l’expertise se fait aux frais du propriétaire du véhicule).
    • Si le véhicule est techniquement irréparable, il est évacué vers un centre VHU (aux frais du propriétaire) ;
    • Si le véhicule est techniquement réparable, il est mis en fourrière. 
  • Cette procédure s’applique sur tout le territoire français. Néanmoins, son objectif premier est de remédier au problème des trop nombreuses épaves présentes dans les collectivités d’Outre-Mer. 

Quelles sont les nouvelles mesures applicables à l’Outre-Mer ?

L’équilibre économique de la filière des VHU est évalué chaque année par une instance composée de représentants de l’administration et des professionnels. Désormais, elle se chargera également d’évaluer annuellement le nombre de véhicules stockés sur la voie publique, le domaine public ou les propriétés privées, pour lesquels le maire a intenté une procédure d’enlèvement dans les collectivités d’Outre-Mer.

 

Si cette instance constate un nombre élevé de ces véhicules, elle est tenue d’en informer les ministres chargés de l’Environnement et de l’Industrie et de leur proposer des mécanismes adaptés pour corriger la situation. Dans ce cas particulier, il s’agira de l’élaboration d’un plan d’actions dans chacune des collectivités concernées. L’arrêté du 28 avril 2017 dresse la liste de ces collectivités : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Réunion, Mayotte, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon. 

 

Ce plan est mis en œuvre par les producteurs automobiles, en collaboration avec les collectivités d’Outre-Mer et des associations d’importateurs-grossistes et de concessionnaires. 

L’instance peut également imposer aux producteurs de reprendre ou faire reprendre, au moins à prix nul, aux centres VHU et broyeurs agréés, des pièces, substances ou matériaux issus de VHU. Elle peut encore exiger qu’ils versent aux centres VHU ou broyeurs un soutien financier. 

Contenu du plan d’actions et obligations des producteurs 

Le plan d’actions contient les actions suivantes, applicables aux producteurs automobiles :

  • Les modalités selon lesquelles ils concourent (en soutien des services de la mairie) aux activités de repérage des véhicules ;
  • Les modalités selon lesquelles ils participent à la collecte et au transport de ces véhicules vers un centre de traitement des VHU agréé ;
  • La prise en charge par eux, lorsque la valeur marchande des véhicules est négative ou nulle, de la totalité des dépenses inhérentes à la collecte et au transport de ces véhicules vers un centre VHU, dans le cas où le titulaire de la carte grise ou le propriétaire des lieux de stockage du VHU abandonné sont défaillants ;
  • Le versement d’une compensation financière aux centres VHU, le cas échéant, pour le coût engendré par le traitement de ces véhicules, dès lors que leur valeur marchande est négative ou nulle, selon un barème de prix établi avec lui. Ce barème est actualisé régulièrement pour tenir compte de l’évolution des données économiques relatives à l’activité de traitement des VHU, de leurs composants et matériaux. 
  • Les mesures mises en œuvre pour prévenir la reconstitution d’un nombre élevé de VHU abandonnés. 

 

Les obligations imposées aux producteurs dans le plan d’actions seront réparties entre eux au prorata de leurs ventes de véhicules neufs dans chaque collectivité d’Outre-Mer, leurs parts de marché respectives résultant de la moyenne des ventes réalisées au cours des 5 dernières années.

 

Les producteurs doivent, en outre, organiser des campagnes de communication sur la gestion des VHU afin d’y sensibiliser les populations de ces territoires. 

Au plus tard le 31 janvier de chaque année, chaque producteur devra transmettre aux ministres de l’Environnement, de l’Industrie et à celui de l’Outre-Mer un rapport comportant :

  • Le nombre de véhicules repérés dans chaque territoire ;
  • Le nombre de véhicules transportés vers chaque unité de traitement des VHU ;
  • Le bilan des mesures mises en œuvre pour prévenir la reconstitution d’un nombre trop élevé de VHU abandonnés dans les territoires d’Outre-Mer concernés ;
  • L’évaluation de la diminution du taux d’abandon annuel des véhicules. 

 

Les producteurs doivent également présenter, chaque année, les modalités et les résultats du plan d’actions aux membres de l’instance d’évaluation de l’équilibre économique de la filière des VHU ainsi qu’à la formation de filière des VHU (dont fait partie la FNA).