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Foire aux questions sur l’action « véhicules volés »

La FNA vous a adressé une note ministérielle sur la gestion des véhicules volés avant toute prescription de mise en fourrière. Nous vous renvoyons à ce sujet à la fois sur la note générale et le kit complet pour vous aider au niveau de l’entreprise.

Suite à cet envoi de nombreux adhérents ont posé des questions relatives notamment à la gestion des véhicules sur parc. Cela nous a permis, en plus de toutes les recommandations présentes dans le Kit, de commencer à alimenter une foire aux questions.

Une fois encore, n’hésitez pas à nous appeler pour demander des précisions, vos interrogations peuvent également intéresser d’autres adhérents.

Deux questions majeures reviennent régulièrement.

Que faire des véhicules déjà présents sur le parc pour lesquels il y a une réquisition à personne mais pas une mise en fourrière ?

Dans ce cas, il n’est pas possible d’appliquer les règles des opérations de fourrière que la note d’information du 18 juin 2024 demande d’appliquer. Fait ainsi défaut la prescription de mise en fourrière initiale visée par cette note qui indiquait : « A défaut de procédure pénale particulière, les véhicules volés doivent ainsi faire l’objet d’une prescription de mise en fourrière et faire l’objet d’un enregistrement systématique clans le système d’information national des fourrières en automobiles (SI Fourrières) avec le motif vol dédié, en vue de la notification par voie électronique et papier, la restitution au propriétaire ou à l’assureur ou la gestion de l’abandon du véhicule. »

Dès lors que les véhicules volés ont été placés temporairement sous la garde conservatoire du gardien de fourrière sans mettre en œuvre la procédure de fourrière, il ne peut pas être fait application de celle-ci et des tarifs de fourrière qu’elle impose. Ce sont donc les tarifs non réglementés de la société qui s’appliquent.

Que faire des véhicules déjà présents sur le parc pour lesquels les assurances veulent une restitution ? Le professionnel doit-il facturer aux tarifs « libres » ?

Dans le prolongement de la réponse ci-dessus, deux cas sont envisagés :

  • soit le déplacement puis la garde conservatoire du véhicule volé ont été ordonnés par le biais d’une « prescription de mise en fourrière » puis suivis de la notification de la mise en fourrière (art. R. 325-31 et s. du code de la route) comme la note d’information du 18 juin 2024 le prévoit désormais : dans ce cas, la procédure et les tarifs de fourrière s’appliquent ;
  • soit la garde a été décidée sur le fondement d’une simple réquisition à personne, écrite ou même orale, auquel cas les tarifs dits « libres » de la société pris en compte pour la facturation des prestations.

 

 

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

Modèle d’avertissement en cas de retard et ou d’absence injustifiée

 

Il vous appartient de remplir et de modifier ce modèle en fonction de votre cas d’espèce.

En tête sté                                                  Nom / prénom salarié

Adresse du salarié

A …., le………. 202X

Lettre remise en main propre contre décharge / recommandé A+R N°……….

 Objet : Notification d’un avertissement pour retards répétés et / ou absence injustifiée

Monsieur / Madame,

Nous vous informons par la présente que nous avons décidé de prendre, à votre encontre, une sanction disciplinaire eu égard à votre comportement fautif et préjudiciable constaté sur le mois / la semaine / la période du mois de ……..

Ainsi, sur cette période, nous déplorons XXXX heures et XXXX minutes de retard au cumul :

  • Le XXXXXX : X minutes /heures de retard le matin /l’après midi

Par ailleurs, nous constatons une absence injustifiée.

En effet,   le              , vous vous êtes présenté à votre poste de travail sans aucun justificatif concernant votre / vos absence(e) d……, vous êtes par conséquent, en absence(s) injustifiée(s) non rémunérée(s).

Pour information, vos horaires de prise de poste sont les suivants (à modifier ) : 0h00– 00h00 et 00h00 – 00h00 du lundi au vendredi.

Ces faits constituent un manquement à l’article XXXX de votre contrat de travail/ un manquement à vos obligations professionnelles.

Si c’est le cas : nous vous rappelons que de nombreuses observations verbales vous ont été adressées par votre supérieur hiérarchique, mais sans succès.

En adoptant un tel comportement, vous n’avez pas exécuté votre contrat de travail de bonne foi et vous comprendrez que cette attitude nuit à l’organisation du service …….. auquel vous appartenez.

C’est pour cette raison que nous vous remettons cet avertissement.

Nous vous rappelons que cet avertissement constitue une sanction à caractère disciplinaire. A l’occasion de toute nouvelle faute, nous serions contraints d’envisager une sanction plus importante pouvant aller jusqu’au licenciement.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Signature et qualité du signataire

 

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Les heures supplémentaires

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Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

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SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Modalité de distribution du carburant B100 limité aux flottes

Le « B100 » est un biocarburant composé d’esters méthyliques d’acides gras, destiné à l’alimentation de moteurs thermiques à allumage par compression et répondant à certaines caractéristiques. Il s’agit d’un carburant compatible avec certaines motorisations DIESEL destiné aux flottes captives qui comporte l’avantage de se substituer immédiatement au gazole, tout en restant miscible et réversible avec celui-ci.

Distribution du B100 :

Le carburant B100 ne peut pas être délivré dans les stations-service accessibles au public. Il est réservé à usage privé au sein de flottes captives de poids lourds de plus de 3,5 tonnes (Camions, cars, bus, engins de chantiers etc…), de moteurs stationnaires d’engins non routiers et pour les groupes électrogènes (à l’exception des groupes électrogènes de secours).

Affichage :

La dénomination « B100 » ainsi que le prix de vente au litre doivent figurer sur l’appareil distributeur en caractères indélébiles très apparents, d’au moins 1 cm de hauteur. Lorsque la délivrance est faite en récipients, la dénomination précitée doit figurer sur ces derniers dès leur remplissage en vue de la vente.

L’arrêté relatif aux caractéristiques du gazole B100 prévoit qu’un étiquetage spécifique B100 doit obligatoirement être déposé de manière claire sur les appareils de distribution.

 

Deux étiquettes sont prévues :

  • Une étiquette spécifique doit être disposée de manière claire sur les appareils de distribution. Cet étiquetage présenté ci-dessous doit être d’une largeur minimum de 4 cm :

  • L’étiquetage spécifique présenté ci-dessous devra également être disposé sur le pistolet de l’appareil distributeur, il doit être d’une largeur minimum de 1,5 cm :

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Modalité de distribution du gazole XTL dont la compatibilité avec tous les véhicules ou les engins roulants est limitée

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Vente obligatoire d’éthylotests dans les stations service proposant de la vente d’alcool

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Caractéristiques de l’E85 et étiquetage spécifique des appareils distributeurs de Superéthanol E85

Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de supercarburant sans plomb (SP95 et SP98)

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Modalité de distribution du gazole XTL dont la compatibilité avec tous les véhicules ou les engins roulants est limitée

Le « gazole XTL » est un gazole paraffinique de synthèse ou obtenu par hydrotraitement pouvant être composé partiellement d’esters méthyliques d’acides gras, destiné à l’alimentation de moteurs thermiques à allumage par compression et répondant à certaines spécifications. Il s’agit d’un bio carburant dont l’avantage premier est la diminution des émissions de CO2 (jusqu’à 90% de réduction d’émissions par rapport à un gazole traditionnel) et d’émissions de particules fines et ultra fines (jusqu’à 65%).

Un arrêté publié le 30 juin permet désormais la distribution de ce « bio-gazole » en station-service selon certaines conditions (il était jusqu’alors réservé aux flottes de véhicules d’entreprise). Une liste des véhicules compatibles a également été publiée le 6 juillet. 

Distribution du gazole XTL :

Tous les mélanges de carburants ne sont pas compatibles avec tous les véhicules et engins en service. Or, l’Union européenne exige non seulement que les consommateurs soient clairement informés des contraintes d’utilisation des carburants mis en vente, mais qu’une distribution suffisante des carburants compatibles avec tout type de véhicule reste assurée.

L’arrêté du 1er juin 2018 relatif aux modalités de distribution des carburants à compatibilité limitée prévoit que la distribution du carburant XTL est conditionnée à la distribution du carburant B7 (diesel traitionnel) dans la même station-service. Autrement dit, jusqu’au 31 décembre 2030, les stations-service souhaitant distribuer du gazole XTL devront également distribuer du B7.

Les stations non accessibles au public, disposant de leurs propres capacités de stockage et de distribution et dédiées à des flottes professionnelles sont exemptées de cette obligation de double distribution.

Affichage :

La dénomination « gazole XTL » ainsi que le prix de vente au litre doivent figurer sur l’appareil distributeur en caractères indélébiles très apparents, d’au moins 2 cm de hauteur. Lorsque la délivrance est faite en récipients, la dénomination « GAZOLE XTL » doit figurer sur ces derniers dès leur remplissage en vue de la vente.

L’arrêté relatif aux caractéristiques du gazole XTL prévoit qu’un étiquetage spécifique gazole XTL doit obligatoirement être déposé de manière claire sur les appareils de distribution.

 

Deux étiquettes sont prévues :

  • Une étiquette spécifique doit être disposée de manière claire sur les appareils de distribution. Cet étiquetage présenté ci-dessous doit être d’une largeur minimum de 4 cm :

  • L’étiquetage spécifique présenté ci-dessous devra également être disposé sur le pistolet de l’appareil distributeur, il doit être d’une largeur minimum de 1,5 cm :

La FNA vous conseille de vous rapprocher de votre distributeur de carburant afin de savoir s’il fournit ces étiquettes. S’il n’en fournit pas, rapprochez vous d’un imprimeur muni des caractéristiques techniques de ces étiquetages.

Compatibilité des véhicules :

La liste des véhicules à motorisation Diesel compatibles avec le Gazole XTL est fixée par la décision du 2 juillet 2024.

Cette décision doit être consultable sur le point de distribution du gazole XTL pour que le consommateur puisse vérifier la compatibilité de son véhicule. N’hésitez pas à consulter régulièrement la décision pour vous assurer de présenter une liste mise à jour.

 

Bon à savoir : Le XTL possède une composition chimique comparable à celle du diesel conventionnel, ce qui permet de les mélanger dans n’importe quelle proportion. De plus, les voitures compatibles avec le XTL n’exigent aucune modification. Toutefois, un véhicule non mentionné dans la liste ci-dessus utilisant du XTL serait en infraction, et l’automobiliste risquerai une perte de garantie constructeur.

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Gestion financière de l’entreprise, des outils pédagogiques pour les jeunes apprentis et entrepreneurs

La Banque de France a mis en ligne des outils pédagogiques concernant la gestion financière d’une entreprise. Au moyen d’un jeu, les internautes sont invités à se mettre dans la peau d’un chef d’entreprise de proximité. Le public cible est notamment les apprentis qui témoignent d’un intérêt à la création d’une entreprise. Mais ces ressources pédagogiques regorgent de conseils utiles notamment sur l’analyse financière, la gestion de la trésorerie.

Des outils diversifiés 

Sont disponibles:

  • Le Jeu #Aventure Entrepreneur pour comprendre l’importance de la gestion financière d’une entreprise (version plateau et digitale).
  • Une formation gratuite à l’animation du jeu est proposée par la Banque de France sur demande ;
  • Le portail national d’éducation économique, budgétaire et financière pour les entrepreneurs : Mesquestionsdentrepreneur.fr ;
  • Des vidéos pédagogiques sur la chaîne YouTube EDUCFI Banque de France ;
  • Ateliers pédagogiques pour découvrir l’analyse financière.

Focus sur les ateliers pédagogiques – formations gratuites

Les ressources documentaires comportent de nombreux petits ateliers sur les bases de la gestion financière:

  • Atelier sur les premiers pas dans l’analyse financière et son approfondissement,
  • Le haut de bilan comptable et le compte de résultat
  • La solvabilité,
  • Les capitaux propres,
  • Le bilan comptable …..

N’hésitez pas à regarder les vidéos sur ces mêmes sujets. 

Kit Action véhicules volés: Faites signer un document de complément de prix de prestation

Pour télécharger la note commune sur la facturation cliquer ici. 

Cher adhérent,

En cas de récupération par son propriétaire d’un véhicule enregistré comme volé, nous vous invitons à garder tous les documents de chacun des dossiers pour lesquels :

  • Vous étiez bien dans le cas d’un véhicule retrouvé volé avant sa mis en fourrière et confié à votre entreprise à titre conservatoire (et non pas dans celui de véhicules mis en fourrière et identifiés comme volés une fois sur le parc, pour lesquels la procédure de fourrière s’applique nécessairement) ;
  • Vous avez facturé non pas vos tarifs publics dits « libres», mais les tarifs de fourrière applicables et le cas échéant ceux visés par l’arrêté du 14 novembre 2001 modifié (dans le cas où vous ne seriez pas lié à une autorité de fourrière par un contrat vous obligeant à appliquer des tarifs inférieurs à ceux-ci),
  • Vous avez fait signer au propriétaire, particulier ou assureur, un document joint à ladite facture précisant que ce dernier a bien pris connaissance de ce que vous vous réservez le droit d’appliquer un complément de prix si le juge administratif confirme que vous pouvez appliquer vos tarifs « libres».

D’un point de vue pratique, et dans l’idéal, la notification des différents tarifs (c’est-à-dire les tarifs imposés par l’administration, vos tarifs « libres », ainsi que les montants auxquels on parvient selon les deux groupes de tarifs) devrait être réalisée sur une même page. Mais en cas d’impossibilité, nous vous conseillons la formulation suivante.

  1. Sur la première page de votre facture, veuillez ajouter la mention suivante : « Conformément aux exigences de la note du 18 juin 2014 du ministère de l’Intérieur, nous appliquons les tarifs applicables aux opérations de mise en fourrière. Cependant nous vous invitons à consulter la page 2 de cette facture».
  2. Sur la page 2 ou sur un document joint à la facture devrait figurer le texte suivant :

En signant ce document, vous reconnaissez avoir pris connaissance des tarifs non réglementés, dits « libres », de notre entreprise, et que si le juge administratif devait, ultérieurement, juger que contrairement à ce qu’indique l’administration dans sa note d’instruction du 18 juin 2024, les tarifs « libres » des sociétés de fourrière peuvent être appliqués à l’enlèvement et la garde conservatoire des véhicules retrouvés volés sur la voie publique (article R. 325-13 du code de la route), nous seriez amenés à acquitter à notre entreprise un complément de prix s’élevant à X €.

Comme indiqué dans la note explicative, cette mention vous permettra peut-être de récupérer le manque à gagner généré par la position de l’administration. N’oubliez pas de le faire dater et signer en deux exemplaires (un pour vous, à garder, et un pour le propriétaire).

Enfin, vous pourrez faire signer aux propriétaires ou assureurs venant récupérer les véhicules placés sous votre garde conservatoire un document joint à la facture par lequel ils reconnaissent que si le juge administratif juge ultérieurement que contrairement à ce qu’indique l’administration les tarifs « libres » de la société (autres que ceux, plafonnés, de l’arrêté du 14 novembre 2001) peuvent être appliqués, ils devront payer un complément de prix s’élevant à (x) €. Ainsi, vos factures pourraient être accompagnées d’un document joint permettant au propriétaire du véhicule ou à l’assureur de prendre connaissance de trois montants :

  • sur la facture (celle-ci comportant si possible une phrase invitant à prendre connaissance dans le document joint des tarifs publics de l’entreprise susceptibles de s’appliquer suite à une décision attendue du Conseil d’Etat) : le montant calculé selon le tarif « fourrière» ;
  • sur le document joint : le montant théoriquement dû en tarif « libre», en visant de façon claire le tarif unitaire des prestations d’enlèvement et de garde journalière applicables ;
  • toujours sur le document joint : le complément dû en cas de récupération du moins-perçu (si avez la capacité de le calculer et de le faire figurer sur le document).

Ce document serait daté et signé du propriétaire ou du mandataire de l’assureur, avec l’indication de son identité et de ses coordonnées (et voir ci-dessous, notre conclusion).

Par ce formalisme, vous disposeriez de documents destinés à faciliter vos démarches de recouvrement (y compris forcé), de votre complément de prix par les particuliers et par les assureurs. Et ce n’est qu’en cas d’échec de ce recouvrement que vous pourriez ensuite rechercher la responsabilité de l’Etat (qui serait le principal responsable de votre perte de recettes du fait de la diffusion de sa note erronée du 18 juin 2024).

 

Kit Action véhicules volés: Exigez le respect du process d’une mise en fourrière dans le SIF par les compagnies d’assurance et leurs experts

Téléchargez la note commune pour la remettre à vos équipes ou pour vous accompagner directement 

Suite à la note d’instruction du ministère de l’Intérieur du 18 juin 2024, les véhicules retrouvés volés qui vous sont confiés à titre conservatoire doivent faire l’objet du même traitement que les véhicules mis en fourrière pour non-respect du code de la route.

Ainsi, et toujours en vertu de cette note d’instruction, ces véhicules sont à entrer dans le système d’information national des fourrières automobiles (ou « SI Fourrière ») sous le motif « Vol ». Cette entrée dans le SI Fourrière prive d’utilité l’expertise du véhicule puisque le logiciel notifie au propriétaire (particulier ou assurance) la fourrière où se trouve son véhicule puis classe celui-ci en cas d’abandon. Veuillez-vous assurer, lorsque les forces de l’ordre saisissent directement dans le SIF, que la coche « vol » est bien saisie.

Que répondre si l’expert de la société d’assurance se présente à mon bureau pour expertiser le véhicule volé ?

Vous pouvez lui exposer que :

« Depuis la réforme des fourrières opérée par le décret du 24 juin 2020, l’expertise des véhicules a été supprimée du code de la route, le classement étant réalisé automatiquement par le système mis en place.

Désormais, en vertu de l’article R. 325-30 modifié du code de la route, c’est l’autorité dont relève la fourrière qui classe les véhicules sans aucune intervention d’un expert.

L’enregistrement du véhicule dans le SI Fourrière entraînant la fin de l’expertise du véhicule, votre présence n’est donc plus requise. Nous ne pouvons donc pas vous donner accès à ce dernier. »

Que faire si l’expert insiste ?

Rappelez-lui :

  • que le code de la route ne prévoit aucune expertise dans le cadre des véhicules rentrés dans le SI Fourrière ;
  • que l’unique option dont dispose le propriétaire ou l’assureur d’un véhicule retrouvé volé c’est de venir rechercher le véhicule et donc de payer les frais de fourrière qui s’attachent à la procédure ;
  • qu’un délai est imparti au propriétaire pour venir chercher son véhicule, à défaut de quoi l’engin sera classé en vue de sa remise aux domaines ou sa destruction ; qu’en tout état de cause ces décisions ne relèvent pas du gardien de fourrière, lequel ne peut intervenir ni sur la computation des délais, ni sur l’issue de la procédure.

Vous pouvez également lui indiquer que vous appliquez strictement la procédure souhaitée par le ministère, mais que s’il souhaite quand même accéder au véhicule, il doit obtenir un écrit de l’assurance par lequel celle-ci non seulement mandate l’expert, mais aussi s’engage à indemniser la société de ses prestations liées à l’expertise selon les tarifs préalablement notifiés à l’expert, soit : (le mandat doit alors les rappeler expressément ; mais alternativement, l’assureur peut signer et renvoyer à l’entreprise un document pré-rédigé récapitulant les tarifs applicables – par exemple des tarifs fixés selon une base horaire (toute heure commencée étant due), ou forfaitaire, ou décomposant les différentes prestations effectuées selon des tarifs unitaires, etc.-).

Que faire si vous recevez une menace de la part de l’assurance ?

Dans un tel cas, il faut rappeler à votre interlocuteur voire lui présenter la note du 18 juin 2024 ainsi que l’article R. 325-30 du code de la route, et expliquer que vous exécutez strictement la procédure comme demandé par le ministère de l’Intérieur. Si l’assurance insiste, vous devez lui dire que vous consentez à ce que l’expert qu’elle a mandaté entre sur votre parc, sous réserve qu’elle vous fournisse un engagement écrit à vous indemniser selon les tarifs que vous lui indiquez (cf. plus haut).

 

 

Kit Action véhicules volés: Communication de ses tarifs à l’autorité de fourrière

Le18 juin 2024 la déléguée interministérielle à la sécurité routière a adressé à l’ensemble des préfets une note d’informations intitulée « Note d’information du 18 juin 2024 relative aux procédures applicables aux véhicules retrouvés volés mis en fourrière».

En résumé, la note d’information affirme que l’article R. 325-13 du code de la route vous impose d’appliquer les règles des mises en fourrière « classiques » et la tarification règlementée de l’arrêté du 14 novembre 2001.

Nos organisations contestent cette position, qui nous semble fausse en droit.

→ Pour lire la note commune sur ce sujet veuillez télécharger le document joint 

Par précaution vous devez adresser au plus vite au préfet du département et à l’autorité de fourrière (si ce n’est pas le préfet) une LRAR notifiant vos tarifs « libres »

Dans la perspective d’une récupération du moins-perçu, nous vous invitons à adresser dans les meilleurs délais – pour information et « fixation » – aux communes en charge de votre fourrière au sens de l’article R. 325-19 du code de la route et au préfet de votre département un courrier leur notifiant les différents tarifs « libres » que vous pratiquez, avec la mention de ce que vous vous réservez le droit d’ajouter aux tarifs maxima fixés par l’arrêté du 14 novembre 2001 que la note du 18 juin 2024 vous contraint à appliquer un complément financier si ultérieurement le juge administratif confirme qu’en réalité vous pouviez appliquer aux prestations de l’article R. 325-13 vos tarifs « libres ». Un nouveau courrier pourrait ensuite leur être adressé à chaque actualisation de tarifs.

Modèle du courrier 

Nom et prénom

Entreprise

Adresse

Mail

Madame / Monsieur le maire

A l’attention de (Nom de votre contact autorité de fourrière)

Adresse

Code postal

Ville

 

(alternativement ou en complément : pour le préfet – autorité de police)

Madame / Monsieur le préfet

A l’attention de (Nom de votre contact du service de la réglementation)

Adresse

Code postal

Ville

 

Date

Par courrier recommandé avec accusé de réception

Objet :             Notification des tarifs de l’entreprise applicables à l’enlèvement et à la garde conservatoire de véhicules hors « opérations de fourrière » / Article R. 325-13 du code de la route

(Monsieur le préfet/ Monsieur le Maire…)

Par la présente, nous tenons à vous informer des tarifs, alternatifs aux tarifs de fourrière, que notre entreprise pourrait se voir reconnaître fondée à appliquer aux prestations d’enlèvement et de garde des véhicules retrouvés volés sur la voie publique qui lui sont confiés dans le cadre du 2ème alinéa de l’article R. 325-13 du code de la route.

Certes, conformément à la note d’instruction de la déléguée interministérielle à la sécurité routière du 18 juin 2024, nous veillons désormais à faire application des tarifs de fourrière, en tout état de cause dans la limite des maxima fixés par l’arrêté du 14 novembre 2001 modifié.

Cependant, nous vous informons que nous nous réservons le droit de solliciter, au-delà des montants perçus en application de ces tarifs, un complément financier si le juge administratif censure cette note d’instruction et confirme la faculté d’appliquer à l’enlèvement et à la garde de véhicules sur le fondement du 2ème alinéa de l’article R. 325-13 du code de la route les tarifs dits « libres » de l’entreprise.

Ce complément financier correspondrait à la différence entre les tarifs de fourrière et nos tarifs « libres » qui sont les suivants :

  • Enlèvement :
  • Garde journalière :

(Vous pouvez ajouter d’autres frais que vous pratiquez actuellement pour le véhicules volés).

 

Nous vous communiquerons les actualisations tarifaires qui pourraient intervenir.

 

Nous vous remercions de prendre en compte cette information.

Veuillez agréer, (…..), l’expression de nos salutation distinguées.

 

Signature

 

Pièce jointe : Note du 18 juin 2024 de la déléguée interministérielle à la sécurité routière

 

Note Commune FNA – Mobilians à l’attention des professionnels du dépannage et de la fourrière automobile sur la note d’information du 18 juin 2024 relative aux procédures applicables aux véhicules retrouvés volés mis en fourrière

Version officielle du document

Cher adhérent,

Comme certains de vos confrères le savent déjà, la déléguée interministérielle à la sécurité routière vient d’adresser aux préfets une « Note d’information du 18 juin 2024 relative aux procédures applicables aux véhicules retrouvés volés mis en fourrière» (pièce jointe n° 1).

Ce document arrête une position expresse et claire de l’Etat sur l’interprétation de la procédure et de la tarification applicables au placement sous la garde conservatoire des gardiens de fourrière des véhicules retrouvés volés sur la voie publique.

En résumé, la note d’information affirme que l’article R. 325-13 du code de la route vous impose d’appliquer les règles des mises en fourrière « classiques » et la tarification règlementée de l’arrêté du 14 novembre 2001.

Nos organisations contestent cette position, qui nous semble fausse en droit.

  • Cette note fait suite à une initiative conjointe de MOBILIANS et de la FNA visant à sortir du contexte de flou juridique, sur tout le territoire français, qu’ont alimenté les démarches des assureurs auprès des préfectures et des commissariats pour les inciter à vous forcer à appliquer à la garde des véhicules volés les tarifs de fourrière.

En effet, conscients de l’insécurité à laquelle ce flou condamne les professionnels, nous avons, ensemble, adressé le 24 mai 2024 à la Déléguée interministérielle à la sécurité routière un courrier demandant l’élaboration d’une circulaire de clarification de la position de l’administration, et pour garantir le traitement rapide de notre demande nous l’avons doublé de l’envoi d’un courrier-type à tous les préfets de l’hexagone (pièces jointes n° 2 et n° 3).

Nous sommes heureux d’avoir été rapidement entendus par l’Etat. Car nous ne doutons pas que la Déléguée interministérielle à la sécurité routière, qui a rédigé cette note en à peine trois semaines et qui avec ce texte nous donne les moyens d’agir directement devant le Conseil d’Etat pour qu’il tranche la question du droit applicable, a parfaitement compris nos attentes et intentions. Nous la remercions pour cela.

Ainsi, conformément à notre objectif, nous pouvons désormais soumettre directement cette doctrine administrative au contrôle du Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, et nous allons exercer un recours à cet effet dans les prochains jours. Cela nous permettra d’obtenir rapidement une position juridique claire et définitive sur la procédure qui doit être appliquée aux véhicules volés, plutôt que d’attendre le développement lent et incertain d’une jurisprudence à partir de décisions souvent laconiques et contradictoires des tribunaux de commerce et des cours d’appel.

Les réponses attendues du Conseil d’Etat :

Dans sa future décision, le Conseil d’Etat pourra donner deux sortes de réponses, mais dans chaque cas vous pourrez être gagnants :

  • Première réponse : les véhicules retrouvés volés sur la voie publique peuvent être traités comme des véhicules accidentés, en panne ou incendiés. Ils ne sont donc pas soumis à la procédure de « mise en fourrière » définie par l’article R. 325-12 du Code de la route. Cette réponse impliquerait que vous n’êtes pas tenu d’appliquer les tarifs maxima fixés par l’arrêté du 14 novembre 2001 pour l’enlèvement et la garde de ces véhicules. Les assureurs, contraints de vous payer l’intégralité de vos frais de garde selon vos tarifs « libres», seraient sans aucun doute incités à récupérer beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui les véhicules qui vous sont confiés.
  • Second type de réponse, inverse : ces véhicules doivent faire l’objet d’une mise en fourrière classique. Or, dans cette hypothèse, vous n’auriez plus à subir des impayés pendant des années à cause de la mauvaise volonté des assureurs. Vous pourriez désormais contourner ce problème en faisant détruire ou vendre ces véhicules via le SIF, et vous seriez indemnisé de vos prestations de la même façon que pour les véhicules abandonnés en fourrière (article R. 325-29 du code de la route).

Mais en attendant que le Conseil d’Etat se prononce sur notre recours (d’ici 8 mois à un an), que pouvez-vous ou devez-vous faire ?

Nos préconisations découlent directement des conséquences de l’application des règles de la fourrière aux véhicules volés que l’administration vous impose à présent.

Conséquences pour les nouveaux véhicules concernés par une garde conservatoire

Conséquence 1 : vous devez appliquer les tarifs maximas de fourrière.

En ce qui concerne les nouvelles opérations d’enlèvement et de garde fondées sur l’alinéa 2 de l’article R. 325-13 du code de la route, et tant que le Conseil d’Etat n’aura pas annulé la note du 18 juin 2024, celles-ci devront être effectuées en parfaite conformité avec les règles de mise en fourrière que ce document enjoint d’appliquer. Vous devrez donc traiter vos prestations exactement comme pour des opérations de fourrière classiques, y compris en matière tarifaire.

Nous attirons votre attention sur le fait que le non-respect de ces règles et le refus d’appliquer les tarifs maxima de fourrière vous exposeraient à des sanctions pouvant aller jusqu’à un retrait d’agrément.

Cependant, si dans quelques mois un arrêt du Conseil d’Etat annulait totalement ou partiellement la note du 18 juin 2024 et avalisait le principe d’application de tarifs « libres », alors vous seriez fondé non seulement à appliquer à nouveau vos tarifs « libres » aux opérations réalisées postérieurement à cet arrêt, mais aussi, en principe, à demander l’indemnisation de votre moins-perçu (correspondant à la différence entre le montant obtenu avec les tarifs de fourrière et celui que vous auriez dû percevoir en appliquant vos tarifs « libres ») pour la période antérieure, sous réserve de pouvoir en justifier.

Conséquence 2 : par précaution vous devez adresser au plus vite au préfet du département et à l’autorité de fourrière (si ce n’est pas le préfet) une LRAR notifiant vos tarifs « libres »

Dans la perspective d’une récupération du moins-perçu, nous vous invitons à adresser dans les meilleurs délais – pour information et « fixation » – aux communes en charge de votre fourrière au sens de l’article R. 325-19 du code de la route et au préfet de votre département un courrier leur notifiant les différents tarifs « libres » que vous pratiquez, avec la mention de ce que vous vous réservez le droit d’ajouter aux tarifs maxima fixés par l’arrêté du 14 novembre 2001 que la note du 18 juin 2024 vous contraint à appliquer un complément financier si ultérieurement le juge administratif confirme qu’en réalité vous pouviez appliquer aux prestations de l’article R. 325-13 vos tarifs « libres ». Un nouveau courrier pourrait ensuite leur être adressé à chaque actualisation de tarifs.

Voir dans le Kit pratique, le courrier type à personnaliser

Conséquence 3 : Exigez le respect du process d’une mise en fourrière dans le SIF

Par ailleurs, étant contraint (serait-ce temporairement) d’appliquer la procédure de mise en fourrière classique, vous pourrez valablement refuser les visites d’expertise de véhicules que des assureurs voudraient vous imposer, sauf s’ils consentent par écrit à vous en indemniser selon les tarifs que vous leur indiquerez (par exemple avec une base horaire – toute heure commencée étant due – ou forfaitaire, voire selon un abonnement).

→ Voir dans le Kit pratique, la FAQ sur l’expertise

Conséquence 4 : Faites signer un document de complément de prix de prestation

Enfin, vous pourrez faire signer aux propriétaires ou assureurs venant récupérer les véhicules placés sous votre garde conservatoire un document joint à la facture par lequel ils reconnaissent que si le juge administratif juge ultérieurement que contrairement à ce qu’indique l’administration les tarifs « libres » de la société (autres que ceux, plafonnés, de l’arrêté du 14 novembre 2001) peuvent être appliqués, ils devront payer un complément de prix s’élevant à (x) €. Ainsi, vos factures pourraient être accompagnées d’un document joint permettant au propriétaire du véhicule ou à l’assureur de prendre connaissance de trois montants :

  • sur la facture (celle-ci comportant si possible une phrase invitant à prendre connaissance dans le document joint des tarifs publics de l’entreprise susceptibles de s’appliquer suite à une décision attendue du Conseil d’Etat) : le montant calculé selon le tarif « fourrière» ;
  • sur le document joint : le montant théoriquement dû en tarif « libre», en visant de façon claire le tarif unitaire des prestations d’enlèvement et de garde journalière applicables ;
  • toujours sur le document joint : le complément dû en cas de récupération du moins-perçu (si avez la capacité de le calculer et de le faire figurer sur le document).

Ce document serait daté et signé du propriétaire ou du mandataire de l’assureur, avec l’indication de son identité et de ses coordonnées (et voir ci-dessous, notre conclusion).

Par ce formalisme, vous disposeriez de documents destinés à faciliter vos démarches de recouvrement (y compris forcé), de votre complément de prix par les particuliers et par les assureurs. Et ce n’est qu’en cas d’échec de ce recouvrement que vous pourriez ensuite rechercher la responsabilité de l’Etat (qui serait le principal responsable de votre perte de recettes du fait de la diffusion de sa note erronée du 18 juin 2024).

→ Voir dans le Kit, les mentions types à intégrer dans vos documents

Les véhicules volés en garde conservatoire actuellement dans vos parcs

Enfin, en ce qui concerne les gardes conservatoires en cours, ou déjà en litige :

  • Si l’opération fondée sur l’article R. 325-13 du code a déjà été mise en œuvre selon les règles des mises en fourrière (avec un enregistrement dans le SI Fourrière comme « opération de fourrière » aux « tarifs fourrière »), vous avez tout intérêt à suivre les recommandations susvisées (avec : une notification aux administrations des tarifs « libres» que vous appliquez en cas de remise en cause de la note du 18 juin 2024 ; avec la notification aux propriétaires ou assureurs des calculs en tarifs « fourrière » mais aussi en tarifs « libres » ; etc.).
  • Si cela n’a pas été le cas, et / ou que vous êtes litige (en phase amiable ou contentieuse) avec un assureur ou un propriétaire sur le paiement de vos prestations fondées sur vos tarifs « libres», vous avez tout intérêt à poursuivre votre action et à attendre que le Conseil d’Etat se prononce sur le droit applicable ; votre seul risque tiendrait à la dépréciation éventuelle de la valeur du véhicule que pourrait invoquer le propriétaire ou l’assureur à votre encontre en cas de confirmation juridictionnelle de la note du 18 juin, mais cet argument ne tiendrait pas pour un véhicule qu’il souhaiterait faire détruire.

Mais alternativement, vous pouvez aussi, pour faciliter la gestion de votre parc et de vos procédures, accepter in fine l’application des tarifs de fourrière, sous réserve de l’application d’un complément en cas de décision juridictionnelle avalisant l’application des tarifs « libres » (voir plus haut).

Notre organisation est à votre entière disposition pour répondre à vos interrogations ou demandes de précisions sur ce sujet.

Nous conclurons en soulignant que vous devez vous garantir des moyens de preuves s’agissant de tous vos échanges et démarches (indifféremment vis-à-vis de l’administration, des propriétaires ou des assureurs). En particulier :

  • vos courriers à l’administration notifiant vos tarifs « libres» devront être signés, scannés, puis envoyés en recommandé avec AR (par précaution : scannez ensemble la copie du courrier, l’avis d’envoi et l’avis de réception ; et conservez par ailleurs ces éléments papiers agrafés ensemble dans un dossier matériel dédié) ;
  • vos factures appliquant les tarifs de fourrière et le document joint visant les montants théoriquement dus calculés selon les tarifs « libres» ainsi que le moins-perçu récupérable en cas d’invalidation de la note du 18 juin 2024 devront être édités en deux exemplaires destinés à être conservés l’un par le propriétaire / assureur et l’autre par votre société (le second exemplaire du document joint devant être impérativement daté et signé du propriétaire / assureur  – ou du mandataire de ce dernier – avec mention de son identité / coordonnées, pour prouver qu’il en a bien eu connaissance).

Nous sommes conscients que la situation actuelle est loin d’être confortable et qu’elle entraînera, même temporairement, un déséquilibre économique dans votre activité. Cependant, nous poursuivons notre action avec détermination et épuiserons toutes les voies de recours possibles pour vous défendre. Nous poursuivons également notre action en faveur d’une révision des tarifs fourrières (majorations de nuit/weekend et révision de la grille tarifaire).

Version officielle du document 

La contre visite médicale

Un de vos salariés est en arrêt maladie, vous envisagez de le contrôler mais vous ne savez pas comment procéder.

Il faut savoir qu’il existe différents types de contre visite médicale : la contre visite médicale patronale et celle effectuée par la CPAM.

La contre visite médicale patronale

Faute de décret, les règles relatives à la contre visite médicale employeur étaient précisées par la jurisprudence.

Ce vide juridique vient d’être comblé par le décret 2024-692 du 5 juillet 2024, paru au JO du 6 juillet Décret du 5 juillet : contre visite médicale patronale.

Pour rappel, un salarié en arrêt maladie ou accident ayant au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise, bénéficie sous conditions, du versement des IJSS et du complément salarial employeur : articles L 1226-1 et D 1226-1 du Code du travail – article 2.10 – Indisponibilité du salarié non cadre et maîtrise – article 4.08 pour les cadres, de la CCNSA.

Par conséquent, si votre salarié est dans cette situation, il vous sera possible de demander une contre visite médicale. L’objet du contrôle porte sur la réalité de la maladie et sur la présence du salarié à son domicile. Vos doutes peuvent porter sur le fait que :

  • Vous avez été informé que le salarié exerce une activité professionnelle pour une autre entreprise pendant son arrêt de travail ;
  • Vous avez été informé que le salarié réalise des travaux de nature physique chez lui alors que son état de santé n’est pas censé le lui permettre.

A ne pas confondre avec les contrôles diligentés par la caisse de sécurité sociale.

Notez que les frais afférents à cette visite sont à votre charge.

Attention : dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, le code local ne prévoit pas la possibilité pour l’employeur de procéder à une contre-visite médicale, comme l’y autorise le dispositif légal de droit commun. Un employeur d’Alsace Moselle ne peut pas effectuer de contre-visite médicale et suspendre le versement des indemnités complémentaires de maladie qui sont à sa charge, ceci même si le salarié était absent lors de la contre-visite.

Modalités de la contre visite

Vous avez le choix du médecin contrôleur (Cass. soc., 20 oct. 2015, no 13-26.890) et le salarié ne peut substituer aucune autre mesure de son choix, telle une visite par un médecin expert ou son médecin traitant. En général, il s’agit d’un médecin contrôleur indépendant, qui ne peut être ni le médecin du travail, ni le médecin conseil de la sécurité sociale. Vous pouvez aussi mandater un prestataire privé qui fera contrôler votre salarié par un médecin agréé et assermenté.

Le contrôle peut être fait dans le cadre d’un arrêt maladie, d’un accident du travail.

Lieu du contrôle 

Il appartient au médecin de fixer le lieu du rendez-vous de contrôle. Notez que le décret précise que le rendez-vous n’a pas à se dérouler par principe au domicile du salarié. Par conséquent, c’est au choix du médecin que la contre-visite se déroule :

  • Soit au domicile du salarié ou au lieu de repos communiqué par dernier 

Le médecin peut s’y présenter sans délai de prévenance, à tout moment, en respectant soit les horaires de sortie autorisées par les textes (présence de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h), soit les horaires communiqués à l’employeur par le salarié en cas de sortie libre autorisée.

  • Soit au cabinet du médecin, sur convocation de celui-ci effectuée par tout moyen. Aucun délai de prévenance n’est prévu par le décret, mais il précise que si le salarié est dans l’impossibilité de se déplacer, notamment en raison de son état de santé, il doit en informer le médecin en précisant les raisons.

N’oubliez pas d’indiquer au médecin contrôleur si le salarié bénéficie  de sortie libre ou de sortie autorisée.

L’obligation d’information du salarié vis à vis de l’employeur

  • Si le lieu de repos du salarié n’est pas son domicile, il doit vous donner l’adresse où il peut être contrôlé et cela dès le début de l’arrêt de travail – Article R 1226-10 du Code du travail ; même chose pour tout changement ;
  • Si il est noté la mention sortie libre sur l’arrêt, il doit vous indiquer les horaires auxquels la visite pourra être faite.

Le texte est muet sur la procédure d’information par le salarié ?

On peut considérer qu’il devra être en mesure de démontrer qu’il a bien communiqué ces informations à son employeur (email, courrier RAR, voire SMS).

Que risque le salarié en cas de défaut d’information ?

Le texte est muet sur le sujet, on peut en déduire que si le lieu de repos n’est pas précisé par le salarié, l’organisation de la visite médicale au domicile du salarié devrait lui être opposable même s’il n’y est pas.

De même, si le salarié n’informe pas l’employeur des horaires de visite, on peut en déduire que l’organisation de la visite médicale à tout horaire est alors opposable au salarié, au regard de son obligation de communiquer ces horaires. Ce qui paraît le plus sur et qui serait opposable au salarié, serait la visite médicale organisée aux horaires de présence prescrits par les textes en l’absence de sortie libre.

L’obligation d’information du médecin contrôleur

Le médecin se prononce sur : le caractère justifié de l’arrêt, la durée de celui-ci et le respect par salarié des prescriptions relatives aux heures de sortie.

Une fois la visite effectuée, il vous informe :

  • Du caractère justifié ou injustifié de l’arrêt de travail ;
  • De l’impossibilité de procéder au contrôle pour un motif imputable au salarié (comme son refus de se présenter à la convocation ou son absence lors de la visite à domicile).

Sachez que le salarié a la possibilité de justifier de son absence par un certificat médical attestant qu’au moment de la visite il était en consultation … ,et qu’il peut refuser le contrôle pour motif légitime.

Il vous appartient de transmettre sans délai l’information au salarié – Article R 1226-12 al 1 du Code du travail.

Il adresse également son rapport au médecin conseil de la CPAM dans un délai de 48 heures. Après lecture du rapport, le médecin conseil de l’assurance-maladie peut demander à la caisse :

  • De suspendre les indemnités journalières. Le salarié a 10 jours francs à compter de la réception de l’information de suspension des indemnités, pour demander à la caisse de sécurité sociale dont il relève, un examen de sa situation par le médecin conseil qui se prononcer dans un délai de 4 jours francs à compter de la saisine du salarié ;
  • Procéder à un nouvel examen de la situation de l’assuré, qui est de droit si le rapport a fait état de l’impossibilité de procéder à l’examen de l’assuré.

S’il conclut à l’absence de justification de l’arrêt de travail, il en informe immédiatement l’intéressé et lui communique oralement une date de reprise du travail. Il informe également les services administratifs de la caisse et le médecin traitant.

Si le médecin contrôleur estime que l’arrêt de travail est justifié, l’employeur doit continuer à verser les indemnités journalières complémentaires.

Conséquences de l’arrêt injustifié pour le salarié

Le salarié perd le bénéfice des indemnités complémentaires s’il était absent de son domicile, n’a pu se soumettre à la contre-visite et n’a pas été en mesure à la demande de son employeur, de justifier des motifs de son absence. Cass. soc., 28 avr. 1981, n° 79-41.806

Notez que l’impossibilité de faire procéder à une contre-visite ne peut priver le salarié du complément de salaire pour la période antérieure à la date de la visite.

Attention : la contre-visite ne vous permet que de suspendre le complément de salaire. Il vous est impossible de sanctionner ou de  licencier un salarié qui fait obstacle à la visite, ou est absent lors de celle-ci (Cass. soc., 27 juin 2000, n°98-40.952).

Le salarié doit se soumettre à la décision du médecin qui a effectué la contre-visite, par conséquent, il doit reprendre le travail à la date fixée par le médecin contrôleur, sous peine de perdre le bénéfice des indemnités complémentaires.

Il peut contester les résultats de la contre-visite, et doit solliciter une autre contre-visite ou demander une expertise judiciaire. Cass. soc, 26 oct. 1982, n° 80-40.875.

La contre visite médicale de la CPAM

La contre visite médicale employeur peut s’avérer utile en cas de doute, mais elle a un coût, pourquoi ne pas tenter de faire une telle demande auprès de la CPAM du lieu de résidence du salarié. 

 

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