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Lavage de véhicules : Attention aux mesures de restriction d’eau (« arrêtés sècheresse »)

Les périodes de sécheresse peuvent résulter d’un manque de pluie, mais aussi d’une utilisation trop intensive ou inadaptée de l’eau disponible. Quand la sécheresse survient, des restrictions d’usage de l’eau peuvent être décidées par les préfets de département. Si vous avez un lavage automatique ou haute pression, soyez vigilant quant à son utilisation (autorisée ou non). 

Où se renseigner ?

Le ministère de la transition écologique a élaboré un « Guide Sècheresse » qui concerne la mise en œuvre des mesures de restriction des usages de l’eau en période de sécheresse. Cliquez ici pour le télécharger.

Dans ce document, se trouve un tableau qui établit les mesures minimales de restriction par usage à mettre en œuvre en fonction du niveau de gravité. Il fixe les mesures minimales à reprendre dans les arrêtés cadre.

 

Extrait du tableau concernant les lavages de véhicules* :

Ce tableau ne traitant pas de l’exhaustivité des usages, sous-catégories d’usages et types d’activités, l’arrêté cadre départemental ou interdépartemental, peut, en fonction des enjeux locaux imposer des mesures supplémentaires, en respectant la forme prise par ce tableau.

 

Exemples :

  • Pour un département côtier, le lavage des bateaux pourrait faire l’objet de mesures spécifiques. Le tableau serait ainsi augmenté d’une nouvelle ligne mentionnant l’usage « lavage de bateaux ».
  • Dans les départements où l’irrigation gravitaire est pratiquée, une ligne dédiée à cet usage pourra être ajoutée au tableau des mesures de restriction.

 

En conséquence, des adaptations du tableau national sont possibles dans les arrêtés cadre. Dans ce cas, le préfet est tenu d’appliquer le principe d’égalité devant les charges publiques mais ce principe n’interdit pas de traiter différemment des personnes se trouvant dans des situations différentes et le préfet peut établir des différences de traitement entre famille d’usagers et au sein d’une même famille d’usagers. Ces différences de traitement peuvent ainsi donner lieu à des
adaptations pour certaines sous-catégories d’usages et types d’activités.

Consultez les arrêtés préfectoraux :

Le site PROPULVIA présente les mesures de suspension ou de limitation prises par les préfets à partir des données fournies à titre indicatif par les services départementaux de l’état. Lorsque un arrêté de restriction est général et collectif celui-ci doit être affiché en mairie de chaque commune concernée et fait l’objet d’une publication dans des journaux régionaux ou locaux diffusés dans le département.

 .

Retrouvez la carte des arrêtés sur le site de PROPULVIA et rendez-vous également sur le site de votre préfecture pour consulter les mesures de restrictions prises dans votre département ainsi que leur durée.

Attention, certains arrêtés préfectoraux peuvent prévoir un affichage obligatoire sur les monnayeurs mais aussi limiter les autorisations à un certain système de lavage (par exemple interdire les rouleaux mais autoriser les lances haute pression). C’est pourquoi il est important de vous référer au dernier arrêté en vigueur dans votre département. 

.

► Exemple pour l’Ille-et-Vilaine : 

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Capture d’écran PROPULIVA :

Confirmation sur le site de la préfecture d’Ille-et-Vilaine :

https://www.ille-et-vilaine.gouv.fr/Actualites/Espace-presse/2022/Secheresse-Le-departement-d-Ille-et-Vilaine-place-en-etat-d-alerte-secheresse-renforcee

Arrêté du 12 août portant sur la limitation ou l’interdiction provisoire des prélèvements et des usages de l’eau dans le département d’Ille-et-Vilaine : 

Sanction pour le gestionnaire en cas d’absence d’affichage : contravention de 5e classe (article 216-9 du code de l’environnement).

(= 1 500 euros au plus pour les contraventions de la 5e classe, montant qui peut être porté à 3 000 euros en cas de récidive lorsque le règlement le prévoit, hors les cas où la loi prévoit que la récidive de la contravention constitue un délit).

FAQ : 

  • Qu’entend-on par « lavage de véhicules interdit sauf impératif sanitaire » ? L’impératif sanitaire signifie que votre lavage peut rester ouvert pour les véhicules qui, pour une question d’hygiène doivent être nettoyés. On retrouvera par exemple les véhicules de pompiers, les ambulances, véhicules de pompes funèbres, transport de denrées alimentaires …

 

  • Qu’est ce que je risque si mon lavage est ouvert alors que la mesure de restriction dans mon département est en alerte maximale « crise » ?  Bien que vous soyez en alerte maximale, vous êtes autorisés à laisser votre lavage ouvert afin que les véhicules concernés ci-dessus puissent s’y rendre. Ce n’est pas le lavage qui risque la verbalisation mais l’utilisateur. Par exemple, si un particulier vient laver son véhicule familiale, il prend le risque d’être verbalisé. En revanche s’il s’agit d’un taxis ambulance, ce dernier à le droit d’utiliser votre lavage.

 

Afin d’éviter tout quiproquo, nous vous conseillons de mettre en place un affichage simple à l’attention de votre clientèle (attention certains arrêté peuvent définir un affichage obligatoire). Vous pouvez non seulement afficher l’arrêté préfectoral dont vous êtes soumis mais également indiquer par exemple (à ajuster en fonction de l’arrêté) : « Chers clients, en raison de la sécheresse, l’arrêté de restriction des usages de l’eau pour le département […] interdit formellement le lavage des véhicules. Ce lavage est uniquement disponible pour impératif sanitaire (ambulances, pompiers, pompes funèbres …). Merci de votre compréhension« .

 

 

Bon à savoir : Le ministère met à votre disposition un kit de communication « Sècheresse : ayons les bons réflexes pour économiser l’eau » :

  • Un article sur les bons réflexes pour économiser l’eau
  • L’infographie sur les bons réflexes
  • Les vignettes pour les réseaux sociaux en format carré et en format 16/9 vertical (story)
  • L’affiche en format A4

Téléchargez les documents dans l’onglet « documents complémentaires » ci-dessous. 

SMIC au 1er aout 2022

Suite à une nouvelle augmentation de l’inflation entre mars et juin 2022, le SMIC subit une nouvelle augmentation automatique de 2,01% le 1er août 2022. Pour rappel, il a déjà été revalorisé au 1er janvier 2022, puis au 1er mai 2022.

Par conséquent, dès le 1er août 2022, suite à  l’Arrêté du 29 juillet 2022 relatif au relèvement du salaire minimum de croissance, le montant du salaire minimum de croissance est porté de 10,85 € à 11,07 € de l’heure (+2,01%) en métropole, Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit 1 678,95 €.

A Mayotte, il passe de 8,19 € à 8,35 €, soit 1.266,42 € bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

Le SMIC mensuel brut pour 35 heures de travail par semaine est égal à 11,07 € x 151,667 H = 1.678,95 € à compter du 1er août 2022.

Le montant du minimum garanti (MG) passe de 3,86 € à 3,94 €.

Le minimum garanti est la valeur de référence pour le calcul de l’avantage en nature qui consiste dans la fourniture ou la mise à disposition d’un bien ou service (repas, logement…) permettant au salarié de faire l’économie de frais. Un tel avantage doit être soumis à cotisations, selon un barème forfaitaire avec le MG comme référence.

INCIDENCE SUR LES SALAIRES DES CONTRATS EN ALTERNANCE

Les rémunérations des bénéficiaires de contrats en alternance, basées sur le SMIC, devront être revalorisées : contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage et CPF de transition.

INCIDENCE DU SMIC SUR LES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS

Selon le principe de faveur, si le minimum conventionnel est inférieur au SMIC, il faudra appliquer le SMIC ; si le minimum conventionnel est supérieur au SMIC, c’est le minimum conventionnel qu’il faut retenir.

Au regard de l’avenant N°101 relatif aux minima garantis, applicable depuis le 23 juillet 2022, les échelons 1 et 2 sont en deçà du SMIC. Par conséquent, il faudra les rémunérer à hauteur de 1 678,95 € au 1er août 2022. 

PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2022

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2022, le plafond mensuel de la sécurité sociale est inchangé et reste fixé à 3.428 € comme en 2020 et 2021 :  Arrêté du 15 décembre 2021 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2022 

NOTEZ LE : suite communiqué du 10 octobre 2022, paru sur le site du BOSS, le plafond de la sécurité sociale augmentera de 6,9% en 2023. 

Plafond annuel SS : 43 992 €

Plafond mensuel SS : 3 666 €

INCIDENCES DE L’AUGMENTATION DU SMIC

Réduction générale des cotisations patronales (loi FILLON)

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 * Smic mensuel.

Le calcul du SMIC sur l’année 2022 prend en compte l’évolution des montants aux 1er mai et 1er août 2022.

Le salaire minima horaire brut à prendre en compte selon les périodes est : 10,57 ; 10,85 et 11,07 €, donc pour un SMIC annuel brut en 2022 on va calculer de la manière suivante :

  • SMIC du 01/01 au 30/04/2022 + SMIC du 01/05 au 31/07/2022 + SMIC du 01/08 au 31/12/2022 =
  • (10,57 € x 35 x (52/12) x 4 mois) + (10,85 € x 35 x (52/12) x 3 mois + (11,07 € x 35 (52/12) x 5 mois) = 19 743,97 € 

Par conséquent, à compter du 1er août 2022, les rémunérations annuelles supérieures à 31 590,35 € n’ouvrent plus droit à la réduction Fillon.

Réduction du taux patronal maladie 

Par principe, le taux est fixé à 13 % mais pour les salariés dont la rémunération brute est inférieure à 2,5 SMIC, ce taux est diminué de 6 points soit 7%.

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à l’application du taux réduit maladie est fixé à 2,5 Smic mensuel.

Par conséquent, au 1er août 2022, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois :

La rémunération est supérieure à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle > 2,5 *[(35*52)/12]* 11,07 € soit > 4 113,33 € (valeur mensuelle) ou 49.360,00 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 13 %

La rémunération est inférieure ou égale à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle ≤ 2,5 *[(35*52)/12]* 11,07 € soit ≤ 4 113,33 € (valeur mensuelle) ou 49.360,00 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 7% 

Signalement des anomalies dans la formation des prix – DGCCRF

Face à la crise inflationniste exceptionnelle, la DGCCRF met en place un point de contact unique auprès des organisations professionnelles permettant de signaler les anomalies dans la formation des prix.

Ainsi, en cas de constatation d’anomalies concernant des prix pratiqués, vous pouvez les remonter à la FNA qui se charge, de communiquer l’information à la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.

Extrait du communiqué de la DGCCRF (06/07/22) :

Dans la période d’inflation actuelle, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) se mobilise pleinement pour renforcer sa vigilance sur le bon fonctionnement de la concurrence. Ainsi, conformément aux engagements pris par Bruno Le Maire, ministre de de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, la DGCCRF met à disposition dès aujourd’hui un point de contact unique à destination des entreprises de tous les secteurs pour signaler les anomalies qu’elles constateraient dans la formation des prix. Ces informations seront rapidement analysées pour engager, lorsque c’est nécessaire, des enquêtes permettant de sanctionner les comportements abusifs.

 

Afin de garantir le bon fonctionnement de l’économie et en particulier dans cette situation exceptionnelle, le respect des règles de concurrence est primordial : cela permet aux consommateurs d’exercer leur pouvoir de comparer les prix en ayant l’assurance que ceux-ci ne sont pas biaisés. La période d’inflation actuelle se caractérise par une très forte augmentation des prix pour un certain nombre de biens intermédiaires et de biens de consommation. Ces augmentations peuvent se justifier par la hausse des coûts que peuvent rencontrer les industriels : le coût de l’énergie, ou celui des matières premières par exemple. Toutefois, l’évolution des prix doit pouvoir se justifier par des causes objectives et il convient de veiller à ce que des entreprises peu scrupuleuses n’en profitent pas pour augmenter de façon artificielle leurs prix.

 

C’est la raison pour laquelle le Ministre de de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, garant de l’ordre économique, a demandé à la DGCCRF de mettre en place un point de contact unique à destination des entreprises afin qu’elles lui signalent les éventuelles anomalies qu’elles constateraient dans la formation des prix, telles que des hausses ne correspondant a priori à aucune justification objective. […]

 

Cliquez ici pour lire la suite du communiqué de presse de la DGCCRF.

Comment notifier à la FNA les anomalies constatées ?

En tant que professionnel, si vous constatez des anomalies concernant des prix pratiqués par rapport au contexte et à la concurrence, vous pouvez nous les signaler à l’adresse contact@fna.fr.

Nous vous remercions de nous apporter des éléments précis (la FNA se réservant le droit de ne pas saisir la DGCCRF si le dossier est incomplet ou estimé non fondé) :

  • Contexte de détection du signalement : dates, lieux
  • Entreprises ou organismes pratiquant des prix déraisonnables (et toute information utile permettant de les identifier précisément, telles qu’une raison sociale et une adresse par exemple).
  • Description des faits et des pratiques (la plus précise possible)
  • Éléments de preuve : tout document ou information permettant de caractériser les pratiques dénoncées
  • Identité et coordonnées de l’entreprise ou des entreprises à l’origine du signalement (vous pouvez préciser si vous ne souhaitez pas que le nom de votre entreprise soit transmis à la DGCCRF – À noter : en tout état de cause, l’anonymat de tout opérateur à l’origine du signalement sera garanti par l’administration durant toute la phase d’enquête).

 

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Signalement de la non conformité d’un véhicule

Lorsque qu’un véhicule ou l’un de ses équipements présente une non conformité ou un risque pour la santé ou l’environnement, les professionnels de l’automobile ont l’obligation d’en informer les autorités compétences depuis le 2 mars 2022

Contexte :

Un arrêté du ministère de la transition écologique est venu préciser les nouvelles modalités de signalement des campagnes de rappel des constructeurs et prévoit un formulaire de notification que doivent utiliser les professionnels de l’automobile lorsqu’ils constatent une non conformité du véhicule.

Qui est concerné ?

Tous les opérateurs économiques c’est à dire : Le fabricant, le constructeur, le mandataire du constructeur, l’importateur et le distributeur de véhicules.

Les ateliers de réparation mécanique et carrosserie ne sont pas concernés.

De quelle anomalie parle-t-on ?

Le professionnel doit informer sans délai les autorités compétentes lorsque qu’il considère ou a des raisons de croire que les éléments suivants présentent un risque pour la sécurité, la santé ou l’environnement, ou une non-conformité :

  • Un véhicule
  • Un système du véhicule
  • Un composant du véhicule
  • Une entité technique
  • Une pièce
  • Un équipement destiné aux véhicules

Comment signaler cette anomalie ?

  • En cas de risque grave (pour la sécurité, l’environnement ou la santé), les signalements sont effectués auprès du Centre National de Réception des Véhicules (CNRV), qui a délivré la réception et du Service de la Surveillance du Marché des Véhicules et des Moteurs (SSMVM).

Ces informations doivent être transmises par courriel accompagnées du formulaire de notification complété aux adresses suivantes :

 

 

 

 

→ Bon à savoir : Les rappels de produits ayant été réceptionnés en France et présentant un risque grave, sont disponibles sur la base d’information européenne RAPEX, système d’alerte rapide de l’Union européenne reprenant tous les produits dangereux de consommation, à l’exception des denrées alimentaires, pharmaceutiques et des dispositifs médicaux.

 

Cliquez ici pour en savoir plus sur les actions de rappels et l’homologation des véhicules.

CCNSA Juillet 2022

Merci de cliquer sur le lien suivant, afin d’obtenir la Convention collective des services de l’automobile, mise à jour en juillet 2022.

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Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

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SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

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Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

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Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

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Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

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Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Garantie légale de conformité : nouveaux encadrés obligatoires à compter du 1er octobre 2022

La garantie légale de conformité a été renforcée depuis le 1er janvier 2022. Dans la continuité de la réforme introduite par l’ordonnance n° 2021-1247 du 29 septembre 2021 relative à la garantie légale de conformité pour les biens, les contenus numériques et les services numériques, de nouvelles dispositions viennent également renforcer les obligations d’information du consommateur : à compter du 1er octobre 2022, les conditions générales du vendeur et les contrats de garantie commerciale devront comporter des mentions supplémentaires relatives à la garantie légale de conformité pour les biens et les services numériques.

Pour rappel: La garantie légale de conformité évolue à partir du 1er janvier 2022 – FNA

Ces informations supplémentaires s’articulent autour de plusieurs obligations.

Vente de biens : un nouvel encadré obligatoire dans vos CGV

Le décret du 29 juin 2022 impose au vendeur de biens de nouvelles mentions obligatoires à porter sur ses CGV, dans un encadré, afin de fournir une information plus complète au consommateur concernant ses droits relatifs à la garantie légale de conformité.

Cette obligation s’impose à tout vendeur de bien, quel que soit le domaine d’activité : pour le secteur automobile sont concernés les vendeurs de véhicules, de pièces auto, …

L’article D. 211-2 du code de la consommation fourni un modèle de cet encadré, que nous reproduisons ci-dessous et que vous trouverez également dans la rubrique « documents complémentaires ».

Le consommateur dispose d’un délai de deux ans à compter de la délivrance du bien pour obtenir la mise en œuvre de la garantie légale de conformité en cas d’apparition d’un défaut de conformité. Durant ce délai, le consommateur n’est tenu d’établir que l’existence du défaut de conformité et non la date d’apparition de celui-ci.
Lorsque le contrat de vente du bien prévoit la fourniture d’un contenu numérique ou d’un service numérique de manière continue pendant une durée supérieure à deux ans, la garantie légale est applicable à ce contenu numérique ou ce service numérique tout au long de la période de fourniture prévue. Durant ce délai, le consommateur n’est tenu d’établir que l’existence du défaut de conformité affectant le contenu numérique ou le service numérique et non la date d’apparition de celui-ci.
La garantie légale de conformité emporte obligation pour le professionnel, le cas échéant, de fournir toutes les mises à jour nécessaires au maintien de la conformité du bien.
La garantie légale de conformité donne au consommateur droit à la réparation ou au remplacement du bien dans un délai de trente jours suivant sa demande, sans frais et sans inconvénient majeur pour lui.
Si le bien est réparé dans le cadre de la garantie légale de conformité, le consommateur bénéficie d’une extension de six mois de la garantie initiale.
Si le consommateur demande la réparation du bien, mais que le vendeur impose le remplacement, la garantie légale de conformité est renouvelée pour une période de deux ans à compter de la date de remplacement du bien.
Le consommateur peut obtenir une réduction du prix d’achat en conservant le bien ou mettre fin au contrat en se faisant rembourser intégralement contre restitution du bien, si :
1° Le professionnel refuse de réparer ou de remplacer le bien ;
2° La réparation ou le remplacement du bien intervient après un délai de trente jours ;
3° La réparation ou le remplacement du bien occasionne un inconvénient majeur pour le consommateur, notamment lorsque le consommateur supporte définitivement les frais de reprise ou d’enlèvement du bien non conforme, ou s’il supporte les frais d’installation du bien réparé ou de remplacement ;
4° La non-conformité du bien persiste en dépit de la tentative de mise en conformité du vendeur restée infructueuse.
Le consommateur a également droit à une réduction du prix du bien ou à la résolution du contrat lorsque le défaut de conformité est si grave qu’il justifie que la réduction du prix ou la résolution du contrat soit immédiate. Le consommateur n’est alors pas tenu de demander la réparation ou le remplacement du bien au préalable.
Le consommateur n’a pas droit à la résolution de la vente si le défaut de conformité est mineur.
Toute période d’immobilisation du bien en vue de sa réparation ou de son remplacement suspend la garantie qui restait à courir jusqu’à la délivrance du bien remis en état.
Les droits mentionnés ci-dessus résultent de l’application des articles L. 217-1 à L. 217-32 du code de la consommation.
Le vendeur qui fait obstacle de mauvaise foi à la mise en œuvre de la garantie légale de conformité encourt une amende civile d’un montant maximal de 300 000 euros, qui peut être porté jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires moyen annuel (article L. 241-5 du code de la consommation).
Le consommateur bénéficie également de la garantie légale des vices cachés en application des articles 1641 à 1649 du code civil, pendant une durée de deux ans à compter de la découverte du défaut. Cette garantie donne droit à une réduction de prix si le bien est conservé ou à un remboursement intégral contre restitution du bien.

Cet encadré permet de rappeler au consommateur l’existence et modalités de mise en œuvre de la garantie légale de conformité. Nous ne pouvons que vous conseiller de les lire attentivement et d’intégrer cet encadré dans vos CGV. Cet encadré doit également figurer dans vos contrats de garantie commerciale souscrits à l’occasion d’une vente.

Ces nouvelles dispositions encadrent plus sévèrement le retour d’un produit en cas de non conformité de ce dernier:

Ainsi, lorsque la mise en conformité du bien ne peut pas intervenir sur le lieu où se trouve le bien, le vendeur doit indiquer à son client les modalités pratiques de renvoi du bien, notamment le renvoi par voie postale. En tout état de cause, le client ne peut pas être tenu d’assurer ou de prendre à sa charge le transport du bien hors envoi postal (article D. 217-1 du code de la consommation, applicable à partir du 1er octobre 2022). Il est donc indispensable de rester vigilant sur ce point, notamment lorsqu’un défaut de conformité apparait sur un véhicule que vous avez vendu: vous ne pouvez pas imposer à votre client de prendre à sa charge le transport du véhicule vers votre établissement. 

De nouvelles obligations concernant également la fourniture de services numériques

Le décret du 29 juin 2022 prévoit également de nouvelles obligations pour les professionnels qui fournissent un service numérique à un consommateur. Ces obligations concernent soit la fourniture d’un service numérique de manière ponctuelle (ex: téléchargement d’une application sur téléphone mobile) ou la fourniture d’un service numérique de manière continue (ex: abonnement à du contenu en streaming).

Comme pour la vente d’un bien, le professionnel fournissant un contenu numérique doit, à compter du 1er octobre 2022, insérer un encadré dans ses conditions générales. En effet, ce contenu numérique est désormais soumis à la garantie légale de conformité.

Ces encadrés sont disponibles dans les annexes II et III du décret du 29 juin 2022.

 

L’ANFA lance Innovauto.org

L’ANFA lance Innovauto.org, le premier site qui propose de mettre en lien les compétences liées aux innovations des métiers services de l’automobile. Fonctionnant comme un moteur de recherche, il est totalement gratuit et mis à disposition par la branche plus particulièrement auprès des enseignants, professionnels de la formation, recruteurs. Toutefois, tous les curieux peuvent également se saisir de cet outil inédit.

Avec plus de 200 fiches innovation, le site Innovauto.org est un support destiné aux professionnels de la formation et un outil clé afin de les accompagner à s’approprier les différentes innovations qui font progressivement évoluer les métiers, et donc les compétences, au sein du secteur.

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Fluide frigorigène HFO 1234 yf

 

 

Le pneu connecté

 

 

Le vernis rapide à séchage AIR

Guichet d’aide publique aux entreprises touchées par la hausse du prix du gaz et/ou de l’électricité

Les entreprises grandes consommatrices d’énergie qui ont subi une hausse des coûts d’approvisionnement de gaz naturel et/ou d’électricité entre mars 2022 et décembre 2022 dont l’activité est particulièrement affectée par la guerre en Ukraine peuvent, sous conditions, bénéficier d’une aide publique pouvant aller jusqu’à 2 millions, 25 millions ou 50 millions d’euros selon leur situation.

Cette aide financière a été instituée initialement pour la période du 1er mars 2022 au 31 août 2022. Le ministère de l’Economie et des Finances a décidé de prolonger cette aide d’urgence « gaz et électricité » jusqu’à fin décembre 2022 puis durant toute l’année 2023. Des simplifications ont également été décidées afin d’élargir le périmètre des entreprises éligibles.

Avant de déposer votre dossier, vérifiez au préalable si votre entreprise est éligible à l’aide gaz et électricité en utilisant le simulateur d’aide mis en place sur le site impots.gouv.fr

Les formulaires de demande sont disponibles en ligne sur le site des impôts :

– depuis le 4 juillet 2022 pour la période mars/avril/mai (période 1)
– depuis le 3 octobre 2022 pour la période juin/juillet/août (période  2)
– depuis le 16 novembre 2022 pour la période septembre/octobre (période  3)

– le 16 janvier 2023 pour la période novembre/décembre 2022 (période 4)

– le 21 mars 2023 pour la période janvier/février 2023 (période 5)

– le 17 mai 2023 pour la période mars/avril 2023 (période 6)

– le 17 juillet 2023 pour la période mai/juin 2023 (période 7)

– le 18 septembre 2023 pour la période juillet/août 2023 (période 8)

Pour bénéficier de ces aides, l’entreprise doit répondre à des critères tenant à sa situation d’une part et à des critères tenant à sa consommation d’énergie d’autre part.

Critères et conditions

Le montant de l’aide varie selon la consommation d’énergie de l’entreprise, et selon la période. En raison de la complexité des régimes, nous invitons à consulter la fiche ci-dessous qui détaille l’ensemble des aides disponibles et des critères.

L’ensemble des critères que l’entreprise doit remplir pour bénéficier de l’aide est présenté dans cette fiche :

https://www.impots.gouv.fr/sites/default/files/media/1_metier/8_aides_entreprises/aide_gaz/periode_7/nid_25622_plan-resilience_aide_energo.pdf

De nouveaux bénéficiaires ont été ajoutés par le décret n° 2023-189 du 20 mars 2023 : Le dispositif permet désormais aux entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 de bénéficier d’une aide au paiement des factures de gaz et d’électricité.

Par ailleurs, le guichet d’aide est désormais également ouvert :

• Aux entreprises ayant subi des événements de nature exceptionnelle en 2021, ne pouvant jusqu’ici pas bénéficier de l’aide en raison de la faiblesse ou de l’absence de consommations énergétiques en 2021. Cette aide est plafonnée à 2 millions d’euros.

• Aux personnes morales de droit public exerçant une activité économique et dont les ressources publiques sont inférieures à 50% des recettes totales, ainsi qu’à celles employant moins de 250 salariés et ayant moins de 50 millions d’euros de recettes annuelles.

• Aux entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 et aux entreprises ayant subi des évènements de nature exceptionnelle en 2021 (dans ce cas, les demandes d’aide peuvent se faire à compter des dépenses de septembre 2022).

Dépôt de la demande d’aide

La demande d’aide est réalisée voie dématérialisée sur l’espace professionnel du site www.impots.gouv.fr

– au titre des mois de mars, avril et mai 2022, elle est déposée entre le 4 juillet 2022 et le 31 décembre 2022 ;
– au titre des mois de juin, juillet et août 2022, elle est déposée entre le 15 septembre 2022 et le 31 décembre 2022;

– au titre des mois de novembre et décembre 2022, elle est déposée entre le 16 janvier et le 24 février 2023.

– au titre des mois de janvier et février 2023, elle est déposée entre le 20 mars et le 30 juin 2023 31 août 2023 (report de la date par la DGFiP). Pour les entreprises qui ne recevraient leurs factures définitives que postérieurement à cette nouvelle date limite de dépôt, un nouveau guichet de régularisation des dépenses d’énergies au titre de 2023 sera mis en place, à compter du 18 septembre 2023.

-au titre des mois de mars et avril 2023, elle est déposée entre le 17 mai et le 31 août 2023.

-au titre de mai et juin 2023, elle est déposée entre le 17 juillet et le 31 octobre 2023

-au titre de juillet et août 2023, elle est déposée entre le 18 septembre et le 31 décembre 2023 ;

-au titre de septembre et octobre 2023, elle est déposée entre le 20 novembre 2023 et le 29 février 2024 ;

-au titre de novembre et décembre 2023, elle est déposée entre le 17 janvier et le 30 avril 2024.

Les dates limites de dépôt ont été repoussées par le ministère pour permettre aux entreprises de rassembler l’ensemble des pièces nécessaires et les faire certifier par leur expert-comptable ou leur commissaire aux comptes. Ainsi les dossiers concernant la période de mars à août pouvaient être déposés jusqu’à la fin décembre 2022.

Les professionnels doivent se connecter sur le site www.impots.gouv.fr  à leur espace professionnel (et non sur leur espace personnel) où ils trouveront dans leur messagerie sécurisée sous « Ecrire » le motif de contact « Je dépose une demande d’aide » dans « Demandes générales / Je demande l’aide gaz / électricité » ».

Retrouvez sous ce lien les fiches vous permettant de déposer votre demande d’aide: Plan de résilience : Aide – Gaz / Electricité | impots.gouv.fr

L’ensemble des modèles d’attestation, le fichier recensant les factures et les différentes fiches de calcul à utiliser sont disponibles sur le site des impôts.

En cas de difficultés, des dispositifs sont là pour vous aider dans votre démarche :

  • Un numéro de téléphone pour répondre aux questions générales sur le dispositif d’aide Gaz Electricité : 0806 000 245 (service gratuit + prix de l’appel).
  • Un point de contact dans chaque département (la liste des conseillers est disponible ici).
  • Pour des questions plus spécifiques, les services instructeurs de la DGFiP peuvent être sollicités via la messagerie sécurisée de votre espace professionnel en sélectionnant « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Pour un traitement rapide, il suffit de commencer votre message par « Aide Gaz Electricité ».
  • Le site des Impôts propose une infographie sur l’articulation des aides en fonction de la situation de l’entreprise : Infographie : quelle aide pour mon entreprise ? (à télécharger en PDF dans la rubrique « documents complémentaires »)

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Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Vous hésitez entre une embauche dans le cadre d’un contrat de travail ou le recours à un contrat de mission auto-entrepreneur.

Si dans les deux cas le but poursuivi est similaire (réalisation d’un travail contre rémunération), faites vous la différence entre ces deux types de contrat ? Afin de vous éviter un contentieux, nous avons collecté les informations qui vous permettront faire votre choix en toute connaissance de cause.

Petit rappel juridique sur les éléments constitutifs du contrat de travail

Le contrat de travail se définit de la manière suivante pour la Cour de cassation : c’est une convention par laquelle une personne physique, le salarié, s’engage à mettre son activité à la disposition d’une autre personne physique ou morale, l’employeur, sous la subordination de laquelle elle se place, moyennant une rémunération. Ce type de contrat est très encadré par le code du travail, de la sécurité sociale et la convention collective applicable.

3 éléments sont indispensables pour le constituer : une prestation de travail, une rémunération et un lien de subordination.

Le lien de subordination est l’élément déterminant de la reconnaissance du contrat de travail, l’employeur étant le donneur d’ordres et de directives, il a un pouvoir de direction sur le salarié lui permettant de contrôler l’exécution de son travail, de le sanctionner …

Le contrat passé avec un auto-entrepreneur

On ne parle pas de contrat de travail, mais de contrat de prestation de services, qui est un contrat d’entreprise ou de louage d’ouvrage, régit par l’article 1710 du Code civil : le louage d’ouvrage est un contrat par lequel l’une des parties s’engage à faire quelque chose (une prestation technique ou intellectuelle) pour l’autre, moyennant un prix convenu entre elles.

Par conséquent, le lien de subordination, primordial dans le cadre d’un contrat de travail, n’existe pas avec le contrat de prestation de service, l’auto-entrepreneur exerce son activité en toute indépendance et n’a aucun lien de subordination avec son client. L’auto-entrepreneur a une obligation de résultat et exécute sa prestation en toute liberté quant aux moyens mis en œuvre pour y parvenir.

La terminologie est donc bien distincte : dans le cadre du contrat de travail on parle d’employeur et de lien de subordination, pour le contrat de mission on parle de client et d’indépendance.

Comment faire la différence entre le contrat de mission et le contrat de travail ?

Il existe des faisceaux d’indice qui vous permettront non seulement de mieux appréhender le contrat dont vous avez besoin, mais surtout éviteront une requalification du contrat de mission en contrat de travail.

Vous avez mis en place un contrat de mission avec un auto-entrepreneur, mais à lecture du contrat et surtout des conditions réelles d’exécution de celui-ci, il apparaît que les éléments essentiels ne sont pas respectés et qu’une requalification est possible avec des conséquences financières importantes pour le client.

Posez vous les bonnes questions pour éviter la requalification

  • Le prestataire utilise-t-il son propre matériel pour l’exécution des missions ? L’utilisation exclusive du matériel de l’entreprise est un indice négatif ;
  • Travaille-t-il pour plusieurs clients ou êtes-vous le client « unique » du prestataire ? Avoir plusieurs clients est un gage d’indépendance, un seul client est un indice négatif ;
  • Peut-il organiser son travail à sa convenance, soit décider comment, quand il va fournir sa prestation ?
  • L’auto-entrepreneur travaille dans les mêmes conditions de travail qu’un salarié (doit il respecter des horaires, des consignes précises…) ? Imposer les horaires collectifs des salariés de l’atelier, du bureau ne reflète pas l’aspect « indépendance » du prestataire ;
  • Fixe-t-il librement ses prix ? Imposer des prix sans aucune discussion – négociation, est un signe de non indépendance ;
  • La facture se fait elle à la mission ou au nombre d’heures ou de jours ? En général la facture se fait à la mission  ;
  • A-t-il la possibilité de développer une clientèle extérieure sans contrainte ?
  • Les interactions entre l’autoentrepreneur et vos salariés sont-elles limitées aux seuls besoins de l’exécution de la prestation ? Il faut éviter que soit initiée une relation et un contrôle hiérarchique des salariés à son égard.

Si les « non » sont majoritaires, il y a un grand risque de requalification du contrat de mission en contrat de travail.

Qui peut être à l’initiative de la demande de requalification ?

L’auto-entrepreneur peut saisir le Conseil des prud’hommes.

L’administration à l’occasion d’un contrôle (inspection du travail, URSSAF, services fiscaux) peut saisir le procureur de la république.

Les conséquences d’une requalification en contrat de travail

Conséquences sur le plan civil : vous devrez supporter les conséquences liées à une requalification de la relation en contrat de travail et vous pourriez être condamné à verser des rappels de salaires, heures supplémentaires, primes, indemnité compensatrice de préavis, indemnité légale ou conventionnelle de licenciement, indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, congés payés, indemnité pour travail dissimulé … correspondant à un poste de salarié équivalent, depuis le début avéré de la relation de travail.

Conséquences sur le plan pénal : vous vous exposerez à des sanctions pour travail dissimulé (article L8221-5 du Code du Travail)

L’Urssaf serait quant à elle, en droit d’appliquer des redressements de cotisations et majorations de retard pour toute la durée de la relation de travail

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

La formation professionnelle initiale et continue des conducteurs permet à ceux-ci de maîtriser les règles de sécurité routière et de sécurité à l’arrêt, ainsi que la réglementation relative à la durée du travail et aux temps de conduite et de repos.

 

Cette formation professionnelle est obligatoire pour les conducteurs :

  • De véhicules de transport de marchandises dont le poids total autorisé en charge excède 3,5 tonnes ;
  • De véhicules de transport de personnes comportant plus de 8 places assises outre le siège du conducteur.

 

Toutes les personnes affectées à la conduite d’un véhicule (à titre occasionnel ou non) dont le PTAC dépasse 3,5 tonnes, et ce quel que soit leur statut, sont concernées par les obligations de formation :

  • Salariés, non-salariés du transport public routier de marchandises ;
  • Salariés, non-salariés du transport privé routier de marchandises ;
  • Agent de l’État, des collectivités locales, etc.

FIMO – Formation initiale minimale obligatoire

Cette formation peut être longue ou accélérée et est nécessaire à l’activité de conduite exercée à titre principal par le conducteur.

  1. Formation longue 

La qualification initiale s’obtient après une formation professionnelle d’au moins 280 heures, suivie d’un examen final nécessaire pour obtenir le titre professionnel de conduite routière délivré par le ministre chargé de l’emploi.

Une fois cette qualification obtenue, elle permet à son titulaire de conduire des véhicules pour la conduite desquels les permis C1 ou C1E sont requis.

  1. Formation accélérée  

La FIMO peut également être obtenue à l’issue d’une formation professionnelle accélérée d’une durée de 140 heures au moins. Elle est dispensée sur quatre semaines obligatoirement consécutives, sauf lorsqu’elle est réalisée dans le cadre d’un contrat de professionnalisation.

Une fois cette qualification obtenue, elle permet à son titulaire de conduire des véhicules pour la conduite desquels les permis C1 ou C1E, et C ou CE à partir de 21ans.

Passerelle entre les transports de marchandises et de personnes 

Une formation de 35 heures permet aux conducteurs ayant une qualification initiale en transport de marchandises d’obtenir celle pour le transport de voyageurs (et inversement), à condition de posséder un permis valide des catégories D1, D1E, D ou DE.

FCO – Formation continue obligatoire

Cette formation doit être suivie tous les cinq ans, la première formation ayant lieu dans les cinq années qui suivent l’obtention de la FIMO. Elle permet au conducteur d’actualiser ses connaissances et parfaire sa pratique en matière de sécurité et de réglementation professionnelle.

La FCO peut être suivie par anticipation dès la quatrième année, soit un an avant la fin de sa période de validité. Dans ce cas, la nouvelle période de validité commence uniquement à la fin de la validité de la formation précédente.

Lorsque l’intéressé est salarié, cette formation contribue au respect, par l’employeur, de l’obligations d’assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail.

La FCO dure 35 heures, pendant le temps de travail, soit :

  • Sur une période de 5 jours consécutifs ;
  • De manière fractionnée par séquences d’une durée minimale de 7 heures (l’organisme de formation doit alors délivrer une attestation de suivi mentionnant le contenu et la durée de la séquence accomplie).

 

Cas particuliers

Cas d’une interruption d’activité

Les conducteurs ayant obtenu une FIMO ou ayant déjà suivi une FCO, qui ont interrompu leur activité de conduite et dépassé le délai de 5 ans doivent, préalablement à la reprise d’une telle activité, suivre une FCO.

Exemptions au passage de la FIMO

Antérieurement à 2022, certains conducteurs pouvaient être exemptés de suivre une FIMO et ont bénéficié d’une équivalence basée sur l’antériorité de leur permis de conduire (obtenu avant le 10 septembre 2009).

Ces derniers ayant déjà suivi une FCO (avant ou après 2022) ne sont pas obligés de passer une FIMO pour poursuivre leur activité professionnelle. Ils devront simplement repasser une FCO dans les délais prévus (5 ans). En cas d’interruption de l’activité, les professionnels devront passer une FCO avant la reprise de celle-ci.

En revanche, si le conducteur a interrompu son activité sans avoir jamais suivi de FCO, il devra obligatoirement passer une FIMO pour pouvoir reprendre son activité.

Dérogations communes

Il existe des cas d’exemption, dans lesquels le conducteur n’est pas dans l’obligation d’obtenir une FIMO et FCO :

  • Des véhicules subissant des tests sur route à des fins d’amélioration technique, de réparation ou d’entretien et des véhicules neufs ou transformés non encore mis en circulation ;
  • Des véhicules transportant du matériel, de l’équipement ou des machines destinés à être utilisés dans l’exercice du métier de leur conducteur, à condition que la conduite du véhicule ne constitue pas son activité principale ;
  • Des véhicules utilisés lors des cours ou des examens de conduite, pour autant qu’ils ne soient pas utilisés pour le transport commercial de marchandises ou de voyageurs ;
  • Des véhicules dont la vitesse maximale autorisée ne dépasse pas 45km/h ;
  • Des véhicules des forces armées, des services de sécurité civile, du maintien de l’ordre public, des ambulances, etc.
  • Des véhicules utilisés dans des situations d’urgence ou affectés à des missions de sauvetage ;
  • Des véhicules utilisés pour le transport non commercial de voyageurs ou de biens ;
  • Qui suivent une formation réalisée en situation de travail, en vue de l’obtention d’un permis de conduire ou dans le cadre de la formation professionnelle, à condition qu’ils soient accompagnés par un tiers titulaire de la carte de qualification de conducteur ou par un enseignant titulaire de l’autorisation pour la catégorie du véhicule utilisé ;
  • Des véhicules pour la conduite desquels un permis de conduire de la catégorie D ou D1 est requis, conduits sans passager entre un centre de maintenance et le plus proche centre opérationnel utilisé par le transporteur, à condition que le conducteur soit un agent de maintenance et que la conduite du véhicule ne constitue pas son activité principale ;
  • Des véhicules dont la conduite a lieu sur les chemins ruraux ;
  • Des véhicules utilisés, ou loués sans chauffeur, par des entreprises d’agriculture, d’horticulture, de sylviculture, d’élevage ou de pêche (…) ;
  • Des véhicules circulant exclusivement sur des routes qui ne sont pas ouvertes à l’usage public.

 

FIMO – Les équivalences de diplôme

Sous condition d’obtention de l’un des diplômes ci-dessous, il n’est pas nécessaire pour le professionnel de passer l’examen de la FIMO (arrêté du 26 février 2008, voir ci-dessous dans la rubrique « Documents complémentaires) :

  • Baccalauréat professionnel (bac pro) spécialité « conducteur transport routier de marchandises » (CTRM) ;
  • Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) conducteur routier marchandises ;
  • Brevet d’études professionnelles (BEP) conduite et services dans le transport routier ;
  • Titre professionnel (TP) de conducteur du transport routier de marchandises sur tous véhicules (CTRMV) délivré par le ministre chargé de l’emploi et de la formation professionnelle ;
  • Titre professionnel (TP) de conducteur du transport routier de marchandises sur porteur (CTRMP) délivré par le ministre chargé de l’emploi et de la formation professionnelle ;
  • Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) conducteur routier livreur de marchandises (CLM).

Procédure d’obtention des justificatifs

  1. Création d’un certificat de qualification

Un certificat de qualification remplace l’attestation de formation délivrée à l’issue des formations. Ce document réalisé par l’Imprimerie nationale permettra au conducteur de justifier, sur le territoire national et dans l’attente de l’obtention de sa carte de qualification de conducteur, de la régularité de sa situation au regard des obligations de qualification initiale ou de formation continue pendant une période provisoire.

  1. Création d’une carte de qualification

La carte de qualification est fournie par l’Imprimerie nationale à la demande du conducteur ou de son employeur, adressée par voie électronique, après vérification de la validité du permis de conduire du conducteur.

Les sanctions

  • Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (750 €) le fait, pour un employeur, de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires au respect, par les conducteurs dont il est responsable, des obligations de qualification initiale et de formation continue. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de conducteurs concernés.
  • Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe (450 €) le fait, pour un conducteur, de ne pas présenter immédiatement aux agents le document justifiant de la régularité de sa situation au regard de la FIMI et de la FCO.
  • Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe le fait, pour un conducteur, lorsqu’il est invité à justifier dans un délai de cinq jours de la possession du document mentionné ci- dessus, de ne pas présenter ce document avant l’expiration de ce délai.

Les peines ci-dessus ne sont pas applicables au conducteur lorsqu’il justifie que le défaut de présentation de ce document résulte d’une carence de l’employeur.

En pratique

Les dépanneurs-remorqueurs sont exemptés de la FIMO et FCO dès lors que la conduite ne constitue pas leur activité principale (cf. Partie « Dérogations communes »). Ainsi, sont seuls exemptés les conducteurs dont l’activité principale est la réparation et qui ne conduisent le véhicule de dépannage que dans l’exercice de l’activité de réparation.

En effet, soit le dépannage du véhicule en panne ou accidenté est effectué sur place, soit celui-ci est remorqué puis acheminé dans les ateliers du conducteur, afin d’être réparé par ce dernier.

 

En revanche, lorsque la conduite de la dépanneuse-remorqueuse constitue l’activité principale du conducteur ou que celui-ci n’assure que des opérations de remorquage sans participer aux opérations de dépannage et de réparation, ce dernier ne peut être exempté de FIMO/FCO. 

Par exemple, dans le cas où le professionnel dépose un véhicule via le camion de remorquage de l’atelier à une destination prédéfinie (chez le client, au contrôle technique ou à des fins personnelles, etc.), il entre dans le cadre du transport. A ce titre, la FIMO/FCO est obligatoire.

ATTENTION :

L’exemption pour les ateliers de réparation mécanique utilisant une dépanneuse repose sur une interprétation du code des transports par le ministre M. Cuvillier (cf. courrier en pièce jointe). Son courrier nous informant d’une tolérance datant de 2012, ne constitue pas une base juridique solide. Cette interprétation étant soumise à l’appréciation souveraine des juges, nous appelons à la prudence quant à ce cas de figure.

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