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ANTS : Nouveau module de paiement Payfip

Depuis le 1er décembre 2021, tous les paiements effectués par Carte Bancaire sur le SIV sont faits par le biais de la plateforme Payfip.gouv.fr

Les paiements par prélèvement ne sont donc pas concernés.

Aussi, si vous êtes un professionnel de l’automobile agréé, après avoir validé l’accès au paiement d’une téléprocédure via votre espace ANTS, 3 nouveaux écrans de paiement s’inscrivent automatiquement dans le prolongement de votre démarche :

Premier écran : L’utilisateur accède au récapitulatif des informations sur le montant à payer, et peut valider le paiement par Carte Bancaire.

Second écran : Après sélection du paiement par Carte Bancaire, l’utilisateur accède à la saisie des informations liées au moyen de paiement ainsi qu’à la validation de la transaction.

Troisième écran : Après validation du paiement, le récapitulatif des informations de paiement s’affiche.

La sélection du bouton « Continuer » permet de retourner sur l’espace du site de l’ANTS de l’utilisateur.

La DGFIP transmettra le ticket de paiement par mail, à l’adresse électronique présente dans les écrans de paiement.

 

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Protocole Sanitaire en Entreprise – Covid 19 – version applicable au 3 janvier 2022

Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de la Covid-19 est un document de référence pour assurer la santé et la sécurité des salariés et la poursuite de l’activité économique.

Il a été de nouveau mis à jour le 3 janvier 2022 pour prendre en compte la reprise épidémique. Les principales évolutions portent sur le strict respect des gestes barrières, le port du masque en intérieur et l’aération de locaux et le recours au télétravail d’au moins 3 jours par semaine, voire 4 jours pour les postes éligibles. En cas de non respect, l’employeur est passible d’une amende d’au moins 1 000 euros par salarié.

Cliquez sur ce lien afin d’en prendre connaissance : https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-nationale-sante-securite-en-entreprise.pdf

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

ATTENTION : suite à la parution du décret N° 2023-275 du 17 avril (JO du 18), les dispositions  de la loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2022 (JO, 22 déc.), dite loi « Marché du travail », la présomption de démission en cas d’abandon de poste du salarié est effective depuis le 19 avril 2023.

Voir note : la-presomption-de-demission-en-cas-d’abandon-de-poste/

La question qui se pose est de savoir si l’employeur peut passer outre et se lancer malgré tout dans un licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste caractérisé.

Nous avons à ce jour aucun recul au niveau de la jurisprudence sur ce sujet, quand à la doctrine certains sont pour et d’autres contre, vous serez seul juge de l’option choisie.

Il faut savoir que les textes actuels ne privent pas expressément l’employeur de la possibilité de se lancer sur un licenciement pour faute grave, le ministère du travail dans son questions / réponses précisait que l’employeur n’a plus vocation à engager une telle procédure. Ce questions / réponses a très vite été retiré et en parallèle le questions / réponses et le décret font tous deux l’objet d’un recours devant le Conseil d’état.

On peut en conclure que la procédure du licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste est toujours d’actualité tout en restant prudent. En effet, cette position faute d’être formalisée, devrait cependant être dépourvue de force obligatoire.

Un de vos salariés est absent de son poste 1 journée puis 2…, vous avez tenté de le joindre par mail, SMS, téléphone, pour avoir de ses nouvelles, mais sans succès.

De son côté, le salarié ne répond pas à vos appels, il ne vous fait parvenir aucun justificatif et ne se présente toujours pas à son poste de travail.

Que pouvez vous faire face à cette situation ?

Avant toute procédure, vérifiez que le salarié n’a pas déposé de jours de congés payés, qu’il n’est pas en RTT ou tout autre motif d’absence dont vous n’auriez pas eu connaissance.

Ayez à l’esprit qu’un salarié qui ne vient pas travailler et ne donne pas de nouvelles, n’est pas démissionnaire. En effet, la démission ne se présume pas, elle doit être claire et non équivoque.

Souvent les abandons de poste sont volontaires, car c’est un moyen d’obtenir un licenciement pour faute grave, ouvrant droit à l’assurance chômage.

La procédure à suivre est la suivante

  1. attendre entre 3 jours et une semaine avant de déclencher la procédure.

Il ne faut pas se précipiter, notez que la convention collective des services de l’automobile précise : le certificat médical attestant l’indisponibilité doit être adressé à l’employeur, sauf en cas de force majeure, dans les 2 jours ouvrables qui suivent celui de l’examen par le médecin… ». 

Votre salarié est peut être hospitalisé, un de ses proches est décédé, et il n’est pas en mesure de vous contacter ou de justifier son absence.

Si au bout de 3 jours et plus, le salarié ne s’est pas manifesté, passer à la seconde étape : 

  1. envoyer par recommandé avec accusé de réception une lettre de mise en demeure de justification d’absence et de reprise du travail (modèle sur le site) au salarié ; toujours suivre le courrier avec le numéro du recommandé ;
  2. attendez une bonne semaine suite à l’envoi du courrier avant de procéder à la troisième étape.

Notez le : l’envoi de la mise en demeure peut aboutir à différentes situations :

  1. une reprise du travail par le salarié, que vous pourrez sanctionner ultérieurement si par exemple il reprend son poste sans aucun justificatif ;
  2. le salarié ne se manifeste pas : il ne va pas chercher son courrier et donc n’a pas connaissance de votre demande, ou il le réceptionne mais ne reprend pas son poste.

Vous pouvez donc passer à la quatrième étape 

  1. soit vous envoyez une nouvelle mise en demeure, soit vous décidez de mettre en place la procédure de licenciement pour « abandon de poste » caractérisée par un licenciement pour faute grave ;
  2. vous convoquez le salarié à un entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement (modèle sur le site), en respectant les délais légaux …
  3. le salarié se présente : vous lui indiquez les griefs qui lui sont reprochés, ce qu’il envisage de faire ou pas ….. il répond et vous avez 2 jours ouvrables pour prendre votre décision, et procéder au licenciement pour faute grave ;
  4. le salarié ne se présente pas : la procédure continue ;
  5. attendez au moins 3 jours (les dimanches et jours fériés ne comptent pas), avant d’envoyer la notification de licenciement (modèle sur le site), si vous allez jusqu’au bout de la procédure ;
  6. un abandon de poste s’oriente vers un licenciement pour faute grave du fait du préjudice subi par l’entreprise, qui est privatif des indemnités de licenciement et du préavis. Le jour de l’envoi du recommandé met fin au contrat.
  7. n’oubliez pas la remise des documents de fin de contrat (certificat de travail, solde de tout compte, bulletin de salaire ..).

Pour sécurité, dans la notification de licenciement, il est recommandé de motiver le licenciement non seulement au regard de l’absence injustifiées et de détailler au maximum en quoi l’abandon de poste emporte des conséquences et impacte votre activité, la désorganise, vous occasionne un préjudice financier…

 

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RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Vente obligatoire d’éthylotests dans les stations service proposant de la vente d’alcool

La loi d’orientation des mobilités prévoit que des éthylotest (dispositifs permettant le dépistage de l’imprégnation alcoolique) doivent être proposés à la vente, par les points de vente à emporter de boissons alcoolisées. Cette obligation est entrée en application le 1er juillet 2021.

Qui est concerné ?

Tous les débits de boissons à emporter. Cela signifie que depuis le 1er juillet 2021, tous les commerçants, dont les stations-services, distribuant des boissons alcoolisées à emporter, doivent proposer des éthylotests à la vente.

 

Quelles obligations ?

Les éthylotests doivent être situés près de l’étalage proposant le plus grand volume de boissons alcoolisées. Les exploitants de débits de boissons à emporter peuvent, le cas échéant, proposer également à la vente des éthylotests électroniques.

Ces dispositifs permettent le dépistage des taux de concentration d’alcool dans l’air expiré prévus à l’article R. 234-1 du code de la route.

  • Si le linéaire de boissons alcoolisé est inférieur à 20 mètres, il faut au minimum 10 éthylotests.
  • Si le linéaire de boissons alcoolisé est supérieur à 20 mètres, il faut au minimum 25 éthylotests.
  • A proximité de ces étalages, un affichage obligatoire doit être mis en place pour informer de la vente d’éthylotests. Ce support est apposé de manière à être immédiatement visible de la clientèle. Dans l’hypothèse où ces dispositifs ne sont pas disposés à proximité de chaque étalage proposant de l’alcool, un affichage visible et lisible complémentaire indique leur localisation au sein du débit.

 

Affiches : Téléchargez l’affichage obligatoire dans documents complémentaires, ci-dessous.

 

Conseil FNA :

Soyez vigilants quant à la date de péremption des éthylotest que vous mettez à la disposition de la clientèle.

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Obligation d’affichage comparatif des prix des carburants alternatifs dans les stations service

Les pouvoirs publics ont renforcé l’information des consommateurs sur les carburants alternatifs (prix, points de ravitaillement …). Sur l’aspect tarifaire, la directive européenne 2014/94/UE du 22 octobre 2014 sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs prévoit une méthode commune de comparaison des prix unitaires des carburants alternatifs pour mieux sensibiliser les consommateurs et assurer ainsi une transparence des prix de ces carburants.

Le dispositif européen est entré en application le 7 décembre 2020 et oblige, depuis cette date, les stations à afficher une comparaison des coûts des carburants alternatifs en €/100 km.

Qu’entend-on par carburants alternatifs ?

Les carburants alternatifs concernés par la directive sont :

  • L’électricité
  • L’essence E10
  • Le Gaz Naturel Comprimé (GNC)
  • Le Gazole B7
  • Le GPL-C
  • L’hydrogène

 

Quelles stations seront concernées par cet affichage ?

L’obligation d’affichage comparatif des prix des carburants alternatifs s’applique uniquement aux stations-service :

  • Distribuant plus de 500 m3 par an;
  • Sur lesquelles du personnel est présent (station automatique exclue) ;
  • Disposant d’au moins 6 points d’enlèvement pour véhicules légers (correspondant au nombre de véhicules pouvant se servir simultanément sur la station) ;
  • Distribuant au moins 3 carburants dont au moins une nouvelle énergie c’est-à-dire distribuant de l’essence, du gazole et au moins une nouvelle énergie (borne électrique, GPLC, GNC, hydrogène)

 

Comment afficher cette information ?

 Les affiches préparées par le ministère de la transition écologique et du climat sont disponibles ci-dessous (documents complémentaires), elles sont également déjà téléchargeables en vous connectant comme gérant sur le site https://www.prix-carburants.gouv.fr avec une mise à jour tous les 3 mois.

Les modalités d’affichage en station seront précisées par arrêté. Les stations concernées auront le choix entre les affichettes sur les pompes, le poster ou l’affichage sur écran en boutique.

Les textes règlementaires instaurant l’obligation d’affichage de la comparaison devraient être adoptés prochainement. En conséquence, nous ne pouvons que vous inciter à mettre en place la comparaison dès à présent.

Par ailleurs, le consommateur qui le souhaite peut en savoir plus sur cette obligation d’affichage  en visitant la page Carburants et combustibles du site du ministère des transports.

 

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Frais de gardiennage

Il n’est pas rare qu’un professionnel (réparateur, dépanneur, carrossier) suite à sa prestation, n’ait plus de nouvelle de son client. Vous vous retrouvez alors à assurer la garde d’un véhicule dans votre garage. Plusieurs questions se posent. Pouvez-vous facturer des frais de gardiennage et comment ? A quel prix ?

Cette note vous donne des conseils sur la manière de procéder, vos droits mais aussi vos devoirs …

Le principe : vous assurez la garde du véhicule

Le professionnel est le gardien du véhicule

Dès qu’un véhicule lui est confié suite à un ordre de réparation ou suite à un dépannage, le professionnel automobile doit en assumer la garde. Il est notamment responsable de tout dommage qui pourrait lui survenir.

A ce titre, les juges considèrent qu’un contrat de dépôt est formé entre le professionnel et son client, accessoire au contrat d’entreprise qu’est le contrat de réparation. Le contrat de dépôt entraine pour le professionnel l’obligation de s’assurer de la bonne conservation du véhicule.

Rémunération de la garde du véhicule

Le contrat de dépôt est présumé fait à titre onéreux lorsqu’il est l’accessoire d’un contrat d’entreprise (ordre de réparation). Le dépôt peut donner lieu à une rémunération pour le réparateur: les frais de gardiennage.

Cour de cassation, 1ère chambre civile, 5 avril 2005 :

Le propriétaire du véhicule qui prétend n’être redevable d’aucune somme envers le réparateur au titre de ces frais de gardiennage devra établir que ce dépôt a été fait à titre gratuit.

Aussi, dès lors que vous avez fait signer à votre client un ordre de réparation ou un devis, les frais de gardiennage sont présumés faits à titre onéreux. Le client qui estime que les frais de gardiennage de son véhicule étaient gratuits doit en apporter la preuve.

Au contraire, si vous n’avez fait signer à votre client ni ordre de réparation, ni devis, c’est l’inverse : dans ce cas, il faut considérer que les frais de gardiennage du véhicule sont faits à titre gratuit et ce sera au professionnel d’apporter la preuve que ce gardiennage était payant (Cour d’Appel, Aix-en-Provence, 19 janvier 2023, n° 22/08954).

Opposabilité des frais de gardiennage aux clients

Pour facturer valablement des frais de gardiennage, il est impératif d’en informer votre clientèle.

 

  • Point de départ du délai

Les frais de gardiennage sont dus à compter de la date à laquelle le véhicule est mis à la disposition du client. L’ordre de réparation doit mentionner cette date, ainsi que l’existence de frais de gardiennage éventuels. Si l’ordre de réparation ne mentionne pas la date à laquelle le véhicule sera disponible, nous vous conseillons de tracer cette information par mail.

  • Mesures de publicité

Les tarifs sont libres. Pour pouvoir facturer ces frais, le professionnel doit respecter un certain formalisme. Nous vous recommandons d’indiquer le tarif et les conditions d’application de ces frais :

    • Sur les conditions générales de réparation de l’OR ou au dos du devis. Pour le dépanneur remorqueur, ces éléments doivent être indiqués dans la fiche d’intervention.
    • Par voie d’affichage visible et lisible à l’entrée du garage et sur le lieu de réception de la clientèle. Pour le dépanneur remorqueur, en plus de cet affichage, le tarif et les conditions d’applications doivent être précisés dans la cabine des véhicules d’intervention.
    • Le cas échéant, dans la lettre recommandée de mise en demeure qui est adressée au client lorsqu’il tarde à récupérer son véhicule.

Conseils FNA :

  • Apposez une affiche claire et lisible dans votre entreprise mentionnant l’application de frais de gardiennage le cas échéant;
  • Vérifiez que les frais de gardiennage sont notés dans les conditions générales de réparation de votre OR.

QUE FAIRE EN CAS DE LITIGE?

  • Droit de rétention

Si le client refuse de régler la facture des réparations et les frais de gardiennage, vous pouvez exercer votre droit de rétention. Ce droit permet au professionnel qui détient encore le véhicule de refuser de le délivrer tant que le propriétaire ne lui règle pas ce qu’il lui doit.

Cas des frais de gardiennage facturés pendant la période de rétention :

Les juges ont reconnu que le réparateur qui exerce son droit de rétention sur un véhicule peut obtenir, sauf en cas de rétention abusive, le paiement des frais de gardiennage nés à cette occasion, même si ces frais n’ont pas été contractuellement prévus: Cour de cassation, civile, Chambre commerciale, 10 janvier 2018, 16-21.500 

Cela signifie que l’absence d’information préalable sur le coût du gardiennage et l’absence d’accord du client sur les frais de gardiennage réclamés n’empêchent pas le professionnel, exerçant son droit de rétention, d’obtenir le paiement des frais de gardiennage nés à l’occasion de la rétention.

 

  • Procédure des véhicules abandonnés

Si le client ne vient toujours pas chercher son véhicule, passé un délai de 3 mois, vous pouvez engager la procédure des véhicules abandonnés.

Cas particulier du dépannage-remorquage :

Lorsque le véhicule est remorqué chez un professionnel suite à un sinistre, à l’initiative de la compagnie d’assurance de son propriétaire en vue d’une expertise, les juges ont considéré qu’en l’absence de contrat d’entreprise (ordre de réparation), le dépôt est présumé fait à titre gratuit : Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 26 novembre 2014, 13-26.760

Dans ce cas, c’est au professionnel de prouver qu’il a informé au préalable le propriétaire du véhicule de l’application de frais de gardiennage. A défaut d’ordre de réparation, il est vivement conseillé de faire signer un contrat de dépôt entre le professionnel et le propriétaire du véhicule pour faciliter la preuve (voir modèle de contrat de dépôt en annexe). En effet, dans cette hypothèse particulière (véhicule arrivé via un dépannage) et à défaut d’ordre de réparation signé par le client, le professionnel ne sera pas en droit de facturer des frais de gardiennage

 

Tous les documents types pour la bonne application des frais de  gardiennage sont à votre disposition ci-dessous dans l’onglet « documents complémentaires »

Véhicules abandonnés : quelles procédures ?

Le réparateur automobile (ou le dépanneur / remorqueur) dont le client ne vient pas chercher son véhicule après l’exécution de sa prestation est confronté à une double difficulté : obtenir le paiement de la facture et se « débarrasser » du véhicule.

La loi du 31 décembre 1903 lui offre une solution adaptée à cette double préoccupation à condition de respecter un certain formalisme.

En effet, le garagiste dispose de la possibilité de former une requête devant le juge du Tribunal Judiciaire pour qu’il fasse procéder à la vente aux enchères du véhicule (véhicules terrestres à moteur, motocycles à deux ou trois roues ou quadricycles à moteur).

En revanche, lorsque le véhicule est de faible valeur et son propriétaire inconnu, le réparateur peut avoir intérêt à se débarrasser au plus vite du véhicule, notamment lorsqu’aucun travaux n’a été réalisé sur le véhicule. La procédure des véhicules abandonnés, prévue aux articles L 325-12, R 325-47 à R 325-51 du Code de la route peut alors s’appliquer.

Vente aux enchères d’un véhicule abandonné dans un garage

Un véhicule confié à un réparateur pour « être travaillé, façonné, réparé ou nettoyé » qui n’aurait pas été retiré dans le délai de 3 mois, peut être vendu aux enchères publiques. Cependant, cette procédure n’a d’intérêt que si le propriétaire du véhicule n’a pas réglé sa facture et/ou vous doit des frais de gardiennage.

Point de départ de la procédure ?

Le réparateur qui se trouve confronté à un véhicule non réclamé dans son garage doit pouvoir démontrer la réalité de la créance (par un ordre de réparation ou un devis signés) et d’un abandon du véhicule depuis plus de trois mois.

L’article 1 de la loi du 31 décembre 1903, relative à la vente de certains objets abandonnés, par son imprécision, laisse à penser que le délai court à partir du moment où le véhicule est confié, c’est-à-dire à partir du moment où il est remis entre les mains du « garagiste ».

C’est pourquoi, il est recommandé de considérer que le délai pour agir est de 3 mois à partir de la date de retrait du véhicule, convenue entre les parties. Il est donc recommandé de la faire figurer sur l’ordre de réparation. C’est à partir de cette date, que le véhicule est considéré comme mis à la disposition du client.

Dans le cas où cette date de retrait n’a pas été mentionnée, pour éviter tout conflit, nous vous recommandons d’adresser, à votre client, une lettre de mise en demeure en recommandé avec demande d’avis de réception.

Dans cette lettre, vous devrez formuler :

1. Votre mise en demeure de payer le montant des réparations effectuées et les frais de gardiennage, dont vous préciserez les montants (avec les justificatifs),

2. Votre intention de former une requête devant le juge du tribunal judiciaire à l’expiration du délai légal de 3 mois, à compter de la réception de la présente lettre pour qu’il fasse procéder à la vente du véhicule.

A noter Les réparateurs peuvent également utiliser cette procédure lorsqu’un véhicule est présent dans le garage dans le cadre d’un stationnement payant. Dans cette hypothèse, le délai de 3 mois commence à courir à compter de la dernière échéance de loyer impayée.

Précision importante : si le propriétaire du véhicule ne récupère pas ce courrier recommandé (non réclamé ou refusé), vous devez à vos frais faire signifier cette mise en demeure par un commissaire de justice (ex-huissier de justice).

Procédure pour un véhicule ayant une certaine valeur vénale

Un avocat est-il obligatoire devant le tribunal judiciaire ?

  • Si la demande globale dépasse la somme de 10.000 € (factures impayées + frais de gardiennage + autres frais), le recours à un avocat pour saisir le juge est obligatoire devant le tribunal judiciaire.
  • Si la demande globale est inférieure à la somme de 10.000 € (factures impayées + frais de gardiennage + autres frais), le recours à un avocat pour saisir le juge n’est pas obligatoire devant le tribunal judiciaire.

Etape 1

Le réparateur doit présenter au juge du tribunal judiciaire, du lieu où est situé son garage une requête, c’est-à-dire une simple lettre (à déposer au greffe du tribunal contre récépissé ou à envoyer en recommandé avec accusé de réception) indiquant certaines mentions obligatoires :

    • Les faits avec tous les justificatifs en possession du réparateur (Tels que l’ordre de réparation signé/ devis signé, le certificat d’immatriculation, les factures, le double de la lettre de mise en demeure et son AR)
    • La date de réception du véhicule;
    • La désignation du véhicule;
    • Le prix demandé pour les réparations;
    • Le nom du propriétaire du véhicule;
    • Le lieu où le véhicule a été confié.

Retrouvez ce modèle dans la rubrique « documents complémentaires » en bas de page

⇒ Vous devez informer le propriétaire du véhicule de cette démarche : soit par LRAR, soit par commissaire de justice en mentionnant en gras et clair qu’il peut faire toute observation dans les 15 jours de la réception de la copie de la requête, auprès du greffe de la chambre civile (en lui communiquant les coordonnées du greffe). 

⇒ pour résumer, la procédure doit être réalisée en 2 temps : une mise en demeure d’avoir à retirer le véhicule puis après un délai de 3 mois sans nouvelles, une saisine du tribunal judiciaire qui sera en même temps notifiée au propriétaire par LRAR ou signifiée (par commissaire de justice) pour lui permettre de formuler ses observations.

Etape 2

Le juge rend une ordonnance après que le propriétaire a été entendu ou appelé à comparaître pour faire valoir ses droits.

Dans son ordonnance, le juge fixera le jour, l’heure et le lieu de la vente du véhicule et désignera l’officier public (commissaire de justice) chargé de réaliser la vente.

Etape 3

Un dernier recours est ouvert au propriétaire du véhicule : le commissaire de justice chargé de la vente doit le prévenir par courrier en recommandé avec accusé de réception 8 jours avant la vente en précisant les lieu, jour et heure de la vente.

Le propriétaire du véhicule peut alors former une opposition à la vente en citant le réparateur devant le juge du tribunal judiciaire par exploit de commissaire de justice.

Etape 4

La mise en vente aux enchères publiques : le produit de la vente sert à payer le réparateur, après déduction des frais. Le solde éventuel est versé sur un compte, ouvert au nom du propriétaire du véhicule, à la Caisse des dépôts et consignations.

Attention : Lorsque le produit de la vente est insuffisant pour couvrir les frais qu’elle a occasionnés, la différence doit être payée par le réparateur qui devra se retourner contre le propriétaire, en espérant qu’il puisse le retrouver et que ce dernier soit solvable. Le réparateur doit donc éviter d’utiliser cette procédure si la valeur du véhicule est faible, de surcroît si les chances de retrouver son propriétaire sont minces.

Procédure pour un véhicule sans valeur vénale

Le professionnel doit demander à l’officier de police judiciaire, territorialement compétent (commissariat de police, gendarmerie), de prononcer la mise en fourrière du véhicule ; en y joignant la justification que le propriétaire du véhicule a été mis en demeure de retirer son véhicule.

La mise en fourrière est effectuée sous la responsabilité du professionnel.

Frais de parking

Pour pouvoir facturer de tels frais, le réparateur doit mentionner leurs coûts et leurs conditions d’application dans l’ordre de réparation et dans les tarifs, obligatoirement affichés à l’entrée des locaux et lieux de réception de la clientèle. Cliquez ici pour accéder à la note sur les frais de gardiennage.

Enlèvement d’un véhicule laissé sans droit dans un garage

Un véhicule a été abandonné dans votre garage, soit suite à un dépannage, soit suite à un devis auquel le propriétaire n’a pas donné suite. Il ne présente pas de valeur, et une mise en vente aux enchères (voir plus haut) ne permettrait pas de couvrir les frais.

Dans ce cas, le réparateur (ou plus généralement toute personne) agissant en tant que « maître de lieux privés » (c’est-à-dire propriétaire, gérant ou locataire), où ne s’applique pas le Code de la route, peut demander, sous sa responsabilité, la mise en fourrière, la vente ou éventuellement la destruction d’un véhicule laissé sans droit dans son garage.

Vous devez procéder par étape selon que le propriétaire du véhicule est connu ou inconnu.

Vous connaissez le propriétaire du véhicule 

Pour la demande de mise en fourrière, et dans la mesure où les propriétaires sont connus, c’est le code de la route qui prévoit la marche à suivre.

  • Adresser un courrier en LRAR au propriétaire du véhicule, le mettant en demeure de venir récupérer le véhicule sous 8 jours. Vous pouvez adapter le courrier à chacune des situations (par exemple, précisez que vous lui avez demandé de nombreuses fois par téléphone de venir récupérer son véhicule si c’est le cas).

Retrouvez ce modèle dans la rubrique « documents complémentaires » en bas de page

  • Si le propriétaire ne vient pas chercher son véhicule sous 8 jours ou s’il ne retire pas la LRAR ou si celle-ci vous revient avec la mention NPAI, il faut adresser un courrier à l’officier de police judiciaire territorialement compétent (conformément à l’article 16 du code de procédure pénale, sont officiers de police judiciaire : le maire et ses adjoints, les officiers et les gradés de la gendarmerie nationale ou de la police nationale. …). Ce courrier a pour objet de demander à l’OPJ la mise en fourrière du véhicule dont le propriétaire est connu.

Retrouvez ce modèle dans la rubrique « documents complémentaires » en bas de page

  • A ce courrier, il faudra joindre la copie du courrier de mise en demeure que vous avez déjà adressé au propriétaire du véhicule.
  • L’officier de police judiciaire vérifie l’identité du propriétaire du véhicule, avant de prescrire la mise en fourrière.
  • Lorsque l’OPJ a pu identifier le propriétaire du véhicule, il lui notifie la mise en fourrière de son véhicule.
  • La mise en fourrière est effectuée sous la responsabilité du maître des lieux (c’est-à-dire du professionnel), qui n’aura aucun frais à engager.

Vous ne connaissez pas le propriétaire du véhicule

Pour la demande de mise en fourrière, et dans la mesure où les propriétaires sont inconnus, c’est le code de la route qui prévoit la marche à suivre.

  • Adresser un courrier à l’officier de police judiciaire (Conformément à l’article 16 du code de procédure pénale, sont officiers de police judiciaire : le maire et ses adjoints, les officiers et les gradés de la gendarmerie nationale ou de la police nationale. …). Ce courrier a pour objet de demander à l’OPJ la mise en fourrière du véhicule dont le propriétaire est inconnu.

Retrouvez ce modèle dans la rubrique « documents complémentaires » en bas de page

  • A ce courrier, il faut joindre une enveloppe vierge, affranchie au tarif d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception (les frais d’expédition sont à la charge du demandeur).
  • L’officier de police judiciaire procèdera, alors lui-même, à la mise en demeure du propriétaire, sur le fondement de l’article R. 325-49 du Code de la Route
  • Le propriétaire est informé et peut retirer le véhicule à ses frais.
  • A défaut de retrait du véhicule, l’OPJ peut ordonner la mise en fourrière qui est effectuée sous la responsabilité du maître des lieux (c’est-à-dire du professionnel), qui n’aura aucun frais à engager.

Il est vivement conseillé de ne pas hésiter à adresser un courrier aux clients qui ne viennent pas récupérer leur véhicule (lorsqu’ils sont connus).

Attention : Ces deux régimes juridiques sont complexes. Afin d’éviter un litige ultérieur avec le propriétaire du véhicule, pour les véhicules confiés, il convient de respecter, en outre, le délai de 3 mois entre la première demande de retrait du véhicule et la mise en demeure de récupérer le véhicule sous 8 jours avant mise en fourrière

 

Nous avons des retours terrains nous informant que certains OPJ ne connaissent pas cette procédure et / ou informent le professionnel qu’ils ne peuvent intervenir que sur la voie publique et ne sont pas compétents pour les lieux dit « privés » (exemple : garage, copropriété, etc …). N’hésitez pas dans ce cas à leur transmettre les dispositions du code de la route et notamment l’article R. 325-47 : « Le maître de lieux publics ou privés où ne s’applique pas le code de la route qui veut faire procéder à l’enlèvement d’un véhicule laissé sans droit dans ces lieux en adresse la demande à l’officier de police judiciaire territorialement compétent ».

Cliquez ici pour retrouver l’intégralité des dispositions du code de la route sur l’enlèvement des véhicules laissés sans droit dans des lieux non ouverts à la circulation publique.

Cas particulier : 

Véhicules abandonnés en fourrière

Les véhicules laissés en fourrière, après un délai de 15 jours à compter de la notification de mise en fourrière, sont considérés comme abandonnés.

Ce délai est ramené à 10 jours, si la valeur du véhicule est estimée à un faible montant déterminé en tenant compte de ses caractéristiques techniques, de sa date de première mise en circulation et, le cas échéant, des motifs de sa mise en fourrière (la valeur de  765 € n’est plus d’actualité). Ce délai peut également être ramené à 7 jours si le véhicule a été utilisé pour du rodéo urbain.

Ils sont alors remis au service des domaines  pour être vendu ou détruit (articles L 325-7, L 325-8 et R 325-43 du code de la route).

La notification de mise en fourrière est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception au propriétaire, dans les 5 jours suivant la mise en fourrière, par un officier de police judiciaire (OPJ) ou par l’autorité dont relève la fourrière.

Le « fouriériste » n’a donc en principe rien à faire. Néanmoins, si à l’expiration du délai de 15 jours, il reste sans nouvelle il peut toujours saisir cette autorité pour qu’elle prenne position.

 

Tous les documents types et modèles de courriers pour la procédure des véhicules abandonnés sont à votre disposition ci-dessous dans l’onglet ci-dessous « documents complémentaires ».

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

En quoi consiste t’il ?

Le BOSS (bulletin officiel de la sécurité sociale) est consultable en ligne depuis le 8 mars 2021 via son portail dédié Bulletin officiel sécurité sociale

 Il s’agit d’un nouveau service public de la Direction de la Sécurité Sociale et de l’Urssaf qui rassemble la règlementation et les commentaires de l’administration en matière de cotisations et contributions de Sécurité sociale, dans une base documentaire unique, gratuite et opposable depuis le 1er avril 2021, il est donc possible de s’en prévaloir.

A l’avenir, ce bulletin se substituera aux circulaires et instructions antérieures, soit un gain de temps non négligeable, toutes les informations étant mises à jour en temps réel.

L’objectif du BOSS est de devenir un outil incontournable pour les entreprises, les cabinets comptables, les tiers déclarants.

Désormais, un guichet unique permet à tous de consulter l’ensemble de la doctrine applicable en matière de cotisations et contributions sociales sans obligations de passer d’une circulaire à l’autre, tout est compilé dans un seul lieu.

A ce jour, la version du BOSS contient les éléments de doctrine relatifs aux 6 thèmes suivants qui vont évoluer dans le temps :

  • Règles d’assujettissement ;
  • Allégements et exonération ;
  • Protection sociale complémentaire ;
  • Avantages en nature et frais professionnels ;
  • Indemnités de rupture ;
  • Mesures exceptionnelles.

N’hésitez pas à vous rendre sur le site afin de vous familiariser avec son utilisation et avantages.

Par ailleurs, le site effectue régulièrement des mises à jour : la dernière date du 12 octobre 2022 et concerne la rubrique « effectif ».

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Le solde de tout compte

C’est quoi ?

Le solde de tout compte est l‘inventaire des sommes versées par l’employeur au salarié et dues lors de la rupture du contrat de travail, qu’il soit un CDI ou un CDD, et ce pour toute rupture du contrat de travail : fin de CDD, démission, rupture conventionnelle, fin de période d’essai, licenciement.

Ces sommes sont répertoriées dans un document intitulé « reçu pour solde de tout compte » que vous devez obligatoirement remettre au salarié à la fin de son contrat.

Le contenu du reçu pour solde de tout compte

Le document doit détailler au maximum et de manière précise les sommes versées au salarié au titre du dernier mois de travail, à savoir :

 

Les rémunérations (salaires) 

  • Les indemnités versées au salarié à la fin du contrat ;
  • L’indemnité compensatrice de congés payés ;
  • L’indemnité compensatrice de préavis ;
  • L’indemnité de licenciement ;
  • L’indemnité de précarité ;
  • Heures supplémentaires, astreintes…

 

Vous devez détailler de manière explicite chaque somme versée au salarié (ne pas indiquer une somme globale) à la fin de son contrat de travail, qu’elles soient dues au titre de l’exécution les relations de travail (salaires, primes, heures supplémentaires etc..), ou au titre de la cessation du contrat de travail (indemnité de licenciement, de congés payés, de préavis …), car le salarié au moment de la signature du reçu, doit être en mesure de prendre connaissance du détail des sommes versées avant de signer valablement le reçu.

Conditions de forme du reçu pour solde de tout compte

Le « reçu pour solde de tout compte » est obligatoire, doit remplir certaines conditions de forme et doit avoir un contenu précis afin d’être juridiquement valable.

La mention « établi en double exemplaire » doit être précisée sur le document , qui doit être tenu à la disposition du salarié, ce dernier devant venir le chercher à la fin du contrat de travail (sauf s’il est dans l’incapacité médicale de se déplacer). Le reçu est quérable (vous n’êtes pas obligé de l’envoyer au domicile du salarié), mais vous  pouvez l’informer de la disponibilité de son solde de tout compte et lui demander de venir le chercher dans les locaux de l’entreprise.

Le reçu peut il être contesté par le salarié ?

Il faut avoir à l’esprit, que le salarié n’est pas obligé de signer le reçu quand vous lui remettez.

 

  • Le salarié signe le document

Il disposera d’un délai de 6 mois à compter de la signature du reçu pour pouvoir le dénoncer.

Une fois les 6 mois passées,  le reçu deviendra « libératoire » pour vous mais uniquement pour les sommes qui y sont mentionnées, d’où l’importance qu’elles soient clairement détaillées, car dans ce cas, le salarié ne pourra pas prétendre au paiement de sommes supplémentaires, sauf à contester la réalité du paiement des sommes mentionnées, ou à solliciter devant la juridiction prud’homale d’autres sommes, telles que des dommages et intérêts pour licenciement abusif ou autre.

Le reçu sert donc de preuve de paiement des sommes y figurant, et sert  de point de départ du délai de 6 mois au delà duquel vous serez libéré.

 

  • Le salarié refuse de signer le reçu pour solde de tout compte 

Si la signature du solde de tout compte est essentielle pour faire démarrer le délai de 6 mois,  elle n’est pas obligatoire en tant que tel.

Par conséquent, le salarié n’est pas obligé de signer le solde de tout compte et l’absence de signature ne vous permet pas de suspendre le versement des sommes. En effet, vous devez obligatoirement verser les sommes dues au salarié, même s’il refuse de signer. Beaucoup d’employeur sont tentés d’indiquer au salarié qu’il aura son chèque et ou documents afférents à la rupture du contrat de travail contre signature du reçu, n’allez pas dans cette direction.

Quel risque pour vous employeur en cas de non signature ?

Le salarié pourra contester les sommes inscrites dans celui-ci dans un délai supérieur à 6 mois. Ce délai de 6 mois ne s’applique pas puisqu’il n’y a pas signature.

Dès lors, ayez à l’esprit que le salarié aura 3 ans pour contester les sommes mentionnées ou non dans le solde de tout compte – Cass. Soc. 27 mars 2019, n°18-12792

Notez le : le délai démarre à partir de la date de remise du reçu au salarié, d’où l’intérêt de bien l’envoyer, ou de l’informer de sa disponibilité par recommandé avec accusé de réception ou par remise en main propre contre décharge.

Attention : n’établissez jamais le solde de tout compte avant la fin du contrat du salarié, même par gentillesse. Il faut attendre la rupture du contrat (après la date de fin). Dans le cas contraire, le salarié a légitimement le droit de refuser de signer et dans tous les cas, le délai de 6 mois ne s’appliquera pas.

 

 

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Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Le temps partiel pour raisons thérapeutiques, appelé également « mi-temps thérapeutique », correspond à un aménagement temporaire de la reprise du travail destiné à favoriser la guérison du salarié ou à lui permettre une rééducation ou une réadaptation (CSS, art. L. 323-3).

Sauf exception (affection de longue durée), il n’est plus nécessaire, depuis fin 2019, qu’il fasse suite à un arrêt de travail.

Les démarches à accomplir

  • Le médecin traitant établit une attestation médicale de demande de temps partiel thérapeutique ;
  • L’employeur établit une attestation indiquant son accord de principe sur la reprise, la nature de l’emploi et la rémunération correspondante ;
  • Le salarié transmet le dossier à la CPAM qui est soumis à l’avis du médecin conseil de la caisse. L’avis du médecin conseil porte sur le point de savoir si la reprise à temps partiel, ou le travail lui-même, est de nature à favoriser l’amélioration de l’état de l’assuré (sa guérison ou sa consolidation s’il s’agit d’un accident du travail).
  • La CPAM notifie à l’assuré sa décision d’accepter le maintien du paiement des indemnités journalières, en tout ou en partie, par lettre recommandée.

La visite de reprise auprès du médecin du travail est elle obligatoire  ?

Pour rappel, elle est obligatoire après une absence de 60 jours résultant d’une maladie ou d’un accident non professionnel, ou après une absence de 30 jours résultant d’un accident professionnel, après une absence, quelle que soit sa durée, liée à une maladie professionnelle, ou après un congé maternité.

Le médecin du travail doit émettre, selon le cas de figure, une attestation de suivi ou un avis d’aptitude, accompagné d’un document préconisant un aménagement du temps de travail puisque le salarié ne peut pas réintégrer son poste précédent dans son intégralité.

Si l’absence du salarié est de moins de 30 ou 60 jours, aucune démarche à faire, mais il est malgré tout fortement conseillé de faire valider la demande par le médecin du travail.

Souvent le médecin traitant ne fait qu’une demande de mise en temps partiel thérapeutique en indiquant seulement la nouvelle durée du travail de 80%, 60% ou autre, sans plus de précisions sur le planning des jours travaillés. Par conséquent, avant d’envoyer le salarié à la médecine du travail, discutez avec lui de la répartition des jours et heures de travail dans la semaine qui serait la plus adéquate pour vous et le salarié, afin que cette répartition soit validée par le médecin du travail.

Rédaction d’un avenant au contrat initial

Cette reprise à temps partiel pour motif thérapeutique doit faire l’objet d’un avenant au contrat de travail, car la durée du travail et évidemment la rémunération ne sont plus identiques au contrat de travail initial. Cet avenant indique les mesures prévues, la durée du travail, la rémunération : Avenant temps partiel thérapeutique

L’aménagement du poste ne se traduit pas forcément par une activité à mi-temps, mais plus généralement par une activité à temps partiel (inférieure, égale ou supérieure à un mi-temps).

L’employeur peut il refuser le temps partiel thérapeutique ?

L’employeur, informé par son salarié de sa volonté de reprendre son activité dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique, l’envoi à la visite médicale de reprise si les conditions sont remplies. Le médecin du travail va constater la faculté ou non, pour le salarié, à reprendre un travail dans le cadre d’un mi-temps thérapeutique.

Dès lors que le médecin du travail valide le temps partiel thérapeutique, l’employeur est en principe tenu de suivre ses préconisations. Un avenant au contrat doit être rédigé pour fixer les nouvelles modalités du contrat de travail.

Il faudra faire tous les mois, une attestation de salaire destinée à la caisse primaire pour que le salarié puisse continuer à bénéficier d’indemnités journalières.

Toutefois, si l’employeur s’oppose à une reprise de l’activité à temps partiel, à l’encontre de l’avis du médecin du travail et du médecin traitant pour des raisons de fonctionnement de l’entreprise, en raison de la nature de l’emploi, ou car il ne dispose d’aucun poste à temps partiel adapté aux capacités et qualification de l’intéressé, il devra à nouveau demander l’avis du médecin du travail. Ce n’est que si ce dernier prononce l’inaptitude du salarié et si l’impossibilité de reclassement est démontrée que l’employeur pourra prononcer un licenciement pour inaptitude.

Statut et indemnisation du salarié

Le salarié perçoit des indemnités journalières de la sécurité sociale dès le premier jour du temps partiel thérapeutique qui lui a été prescrit par le médecin.

La durée d’indemnisation du temps partiel thérapeutique, au titre de l’assurance maladie, ne peut dépasser de plus de 12 mois :

  • La période de 3 ans de versement des indemnités journalières en cas d’affection de longue durée ;
  • La dernière des 360 indemnités journalières versées au cours de la période de référence de 3 ans dans les autres cas. CSS, art. R. 323-3

Après un accident du travail, aucune durée d’indemnisation n’est prévue.

Côté employeur, il n’est pas tenu de compléter les indemnités journalières de la Sécurité sociale pour la fraction correspondant au temps non travaillé. Par conséquent, le salarié touchera, outre ses indemnités journalières, le salaire correspondant à la durée du travail indiquée dans son avenant. Il devient un salarié à temps partiel.

Fin du temps partiel thérapeutique

A la fin de la durée du temps partiel thérapeutique, n’oubliez pas de renvoyer le salarié auprès du médecin du travail, pour validation sur l’aptitude du salarié à la reprise du travail à temps complet, voire une éventuelle déclaration d’inaptitude avec ou sans reclassement, et si reprise à temps complet faire un avenant au contrat de travail dans ce sens.

Un salarié en mi-temps thérapeutique peut-il être licencié ?

Après un arrêt de travail pour maladie, la reprise de l’activité à mi-temps thérapeutique détermine la fin de la période de suspension du contrat de travail.

Donc, pendant le mi-temps thérapeutique, le salarié peut faire l’objet d’un licenciement économique ou d’un licenciement pour faute. A condition que le motif soit justifié.

En revanche, un licenciement ayant pour motif un temps partiel thérapeutique est discriminatoire. En effet, d’après le Code du travail (article L1132-1), aucun salarié ne peut être licencié en raison de son état de santé.

Le licenciement est rarement envisagé en temps partiel thérapeutique, mais cela peut être le cas lorsque le temps partiel thérapeutique dure plusieurs mois et engendre des perturbations dans le fonctionnement de l’entreprise dues aux absences prolongées ou lorsque le reclassement s’avère impossible.

 

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