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La vidéosurveillance / la géolocalisation

Dans un communiqué du 7 novembre 2023, au regard de nombreuses plaintes reçues principalement sur la vidéosurveillance et la géolocalisation, la CNIL rappelle qu’elle prononcera régulièrement des sanctions dans le cadre de la procédure de sanction simplifiée. Communiqué CNIL 7 novembre 2023

 

 

Rappel des dispositifs 

La vidéosurveillance

Qu’il s’agisse de surveiller les lieux accueillant la clientèle ou les locaux réservés aux salariés, la vidéosurveillance doit correspondre à un besoin précis. Les caméras sont installées à des fins de sécurité des biens et des personnes, à titre dissuasif, ou pour identifier les auteurs de vols ou d’agressions.

Des formalités administratives sont nécessaires en fonction des lieux : demande d’autorisation préfectorale. Il n’y a plus de déclaration préalable auprès de la CNIL.

♦ Lieux ouverts au public 

Le lieu public ou ouvert au public : tout lieu du secteur public ou du secteur privé où le public peut accéder, notamment les entreprises des services de l’automobile.

Lorsque les caméras filment un lieu ouvert au public : les zones d’entrée et de sortie du public, les comptoirs, les caisses, seule l’autorisation préalable du préfet de département (ou du préfet de police à Paris) est requise (autorisation de 5 ans renouvelable), pour y installer un dispositif de vidéo surveillance, dès lors qu’aucune image n’est enregistrée ni conservée dans des traitements informatisés ou des fichiers structurés qui permettent d’identifier des personnes physiques.

Le formulaire de demande d’autorisation peut être téléchargé sur le site internet du ministère de l’intérieur. Il peut aussi être rempli en ligne.

♦ Lieux non ouverts au public 

Il s’agit de lieux privés du secteur public ou du secteur privé, non ouvert au public qui ne peut donc pas y accéder, soit les locaux de travail. 

Cela peut être la chaîne de montage d’une entreprise automobile, l’atelier de réparation, le parking du personnel, les bureaux des administratifs.

Lorsque les caméras filment un lieu non ouvert aux publics soit les locaux de travail : les  bureaux du personnel, les lieux de stockage, la réserve, aucune formalité particulière n’est à remplir. Il suffit de respecter les règles prévues par le RGPD : système d’autocontrôle continu, tenue d’un registre des activités de traitement, désignation d’un délégué à la protection des données …

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est définie de la façon suivante : toute opération, ou ensemble d’opérations, portant sur des données personnelles, quel que soit le procédé utilisé (collecte, enregistrement, organisation, conservation, adaptation, modification, extraction, consultation, utilisation, communication par transmission diffusion ou toute autre forme de mise à disposition, rapprochement ou interconnexion, verrouillage, effacement ou destruction…).

Sont visés : le registre unique, dossiers du personnel et logiciels de paye. Peu importe que ce traitement ne soit pas informatisé : un fichier de données tenu sur papier doit répondre aux exigences fixées par le RGPD (Règl. no 2016/679, 27 avr. 2016, art. 1er).

 

Plusieurs étapes doivent être respecter concernant le RGPD – Règlement général sur la protection des données 

  • L’entreprise désigne un délégué à la protection des données (DPO) ; communique à la Cnil les nom, prénom et coordonnées professionnelles du responsable du traitement ou de celles du sous-traitant ou le cas échéant, ceux de leur représentant, et ceux du DPO ;
  • Dans les entreprises de 250 salariés et plus, la mise en place d’un registre des activités de traitements est obligatoire (Règl. no 2016/679, 27 avr. 2016, art. 30) ;
  • Les entreprises de moins de 250 salariés ne doivent pas pour autant s’en dispenser : le RGPD impose en effet la mise en place d’un registre lorsque le traitement n’est pas occasionnel, ou s’il est susceptible de comporter un risque pour les droits et les libertés des personnes concernées, ou s’il porte sur des données sensibles.
  • Vous trouverez sur le site de la CNIL un modèle de registre simplifié sous forme de tableur facilement utilisable par toutes les entreprises. Registre des activités de traitement.

Le placement des caméras

Le nombre, l’emplacement, l’orientation, les fonctionnalités et les périodes de fonctionnement des caméras est important au regard du respect de la vie privée des salariés et du caractère proportionné du dispositif que vous voulez mettre en place.

Des caméras peuvent être installées aux entrées et sorties des bâtiments, au niveau des issues de secours, des voies de circulation (couloirs des bâtiments…) et des entrepôts de marchandise, à condition que cette installation soit motivée par des raisons de sécurité concernant les personnes et les biens., avec un objectif, qui doit être légal et légitime.

Par exemple, des caméras peuvent être installées sur un lieu de travail à des fins de sécurité des biens et des personnes, à titre dissuasif ou pour identifier les auteurs de vols, de dégradations ou d’agressions.

Mais, elles ne doivent pas filmer les salariés sur leur poste de travail, sauf circonstances particulières : salarié qui travaille sur une machine dangereuse ou à un guichet où l’argent est manipulé (dans ce cas, les caméras doivent être orientées de la façon la moins intrusive possible, comme filmer la caisse plutôt que le salarié). Il en est de même pour les locaux des représentants du personnel ou les locaux syndicaux.

Sachez que d’une façon générale, la Cnil considère que le fait de filmer en continu le poste de travail d’un salarié est disproportionné, sauf circonstance particulière. Elle précise que, tant la prévention des accidents du travail que la constitution d’une preuve, ne justifient pas la mise en œuvre de la vidéosurveillance en continu des postes de travail.

Pas de caméras dans les zones de pause ou de repos du personnel, ni les douches, les vestiaires, les toilettes.

Informations

Les personnes concernées (employés et clients) doivent être informées, de l’utilisation d’un dispositif de vidéosurveillance au moyen de panneaux affichés en permanence, de façon visible dans les lieux concernés qui comportent a minima, outre le pictogramme d’une caméra indiquant que le lieu est placé sous vidéoprotection, les visiteurs doivent également être informés :

  • Des finalités du traitement installé ;
  • De la durée de conservation des enregistrements : c’est l’employeur qui définit la durée de conservation des images issues des caméras. La durée de conservation doit être en lien avec l’objectif poursuivi par les caméras : souvent un mois ;
  • Du nom ou la qualité et le numéro de téléphone du responsable/du délégué à la protection des données (DPO) ;
  • L’existence de droits « Informatique et Libertés » ;
  • Le droit d’introduire une réclamation auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), en précisant ses coordonnées ;
  • La base légale du traitement ;
  • Les destinataires des données personnelles, y compris ceux établis hors UE ;
  • Et, s’il y en a, les informations complémentaires devant être portées à l’attention de la personne ( prise de décision automatisée, profilage …).

Seules les cinq premières informations susvisées doivent être affichées en permanence et de façon lisible dans les lieux concernés.

Les salariés doivent être informés individuellement : voir modèle dans la rubrique documents complémentaire

Notez le : vous n’êtes pas tenu d’informer les salariés de la mise en place d’un système de vidéosurveillance dans des entrepôts si aucun salarié n’y travaille.

Vous devez consulter les représentants du personnel avant la mise en place du dispositif, puis informer individuellement chaque salarié avant l’installation de caméras.

Qui est habilité à visionner les images ?

Seules certaines personnes peuvent visionner les images, et les salariés doivent savoir lesquelles. Il peut s’agir par exemple du responsable de sécurité ou d’une société prestataire. Chaque salarié a également le droit de visionner les enregistrements sur lesquels il figure.

Pouvez vous utiliser la vidéosurveillance comme moyen de preuve ?

Si vous respecter le RGPD, la vie privée du salarié, les règles en matière de consultation des images enregistrées, que vous avez eu l’autorisation préfectorale nécessaire et que vous avez respecté l’information des différents acteurs (salariés/CSE), il vous est possible de produire les images issues du dispositif de vidéosurveillance à l’appui d’une sanction disciplinaire, d’un licenciement ou d’une action pénale.

Notez que : vous n’avez pas besoin d’informer les salariés de la présence d’un système de vidéosurveillance lorsqu’il est installé dans des locaux dans lesquels les salariés ne travaillent pas ou auxquels ils n’ont pas accès. Dans ce cas vous pourrez opposer aux salariés les preuves recueillies par ce moyen et ce sans information préalable. 

La géolocalisation

L’installation d’un dispositif de géolocalisation dans les véhicules utilisés par les employés est possible dans certains cas bien définis, mais attention vous ne pouvez pas tout faire.

 

  • Utilisation d’un GPS / GSM

Vous pouvez avoir un ou des abonnements, via internet, qui vous permettent de localiser les véhicules professionnels. Si vous êtes abonnés aux services de géolocalisation des véhicules vous disposez d’un accès direct aux données de géolocalisation en vous connectant via internet et vous pouvez être informé du trajet effectué, des temps d’arrêt, de l’heure de départ et d’arrivée et de la vitesse des véhicules utilisés par leurs salariés.

Le dispositif de contrôle des salariés pour être légal, doit respecter certaines conditions : respect du RGPD, collecte des données pour des finalités déterminées, information des salariés et du CSE, droit d’opposition des salariés, sécurité des données …

Notez que cette géolocalisation doit être distinguée de la mise en œuvre des appareils de contrôle dans le domaine du transport par route (chronotachygraphes).

  • Durée de conservation des données 

En principe, les informations obtenues par la géolocalisation ne doivent pas être conservées plus de deux mois. Toutefois, elles peuvent être conservées un an lorsqu’elles sont utilisées pour optimiser les tournées ou à des fins de preuve des interventions effectuées, lorsqu’il n’est pas possible de rapporter cette preuve par un autre moyen. Enfin, elles peuvent être conservées cinq ans lorsqu’elles sont utilisées pour le suivi du temps de travail.

  • Concernant le RGPD

Si vous utilisez le dispositif de contrôle GPS ou GSM, comme il est susceptible de porter atteinte à la liberté d’aller et de venir et à la vie privée des salariés car il permet de connaître avec précision les itinéraires des conducteurs des véhicules, cela relève d’un traitement de données à caractère personnel, et il faut respecter les obligations issues notamment du RGPD : système d’autocontrôle continu, tenue d’un registre des activités de traitement, désignation d’un délégué à la protection des données.

Par ailleurs, les traitements issus des dispositifs de géolocalisation des véhicules ne peuvent être mis en œuvre que pour certaines finalités : le respect d’une obligation légale ou réglementaire, en raison du type de transport ou de la nature des biens transportés.

  • On peut trouver le suivi et la facturation d’une prestation de transport de marchandises ou d’une prestation de services directement liée à l’utilisation du véhicule ainsi que la justification d’une prestation auprès d’un client ou d’un donneur d’ordre (comme les ambulances dans le cadre de la dématérialisation de la facturation de l’assurance maladie) ;
  • La sûreté ou la sécurité de l’employé ;
  • Une meilleure allocation des moyens pour des prestations à accomplir en des lieux dispersés, notamment pour des interventions d’urgence ;
  • Le contrôle du respect des règles d’utilisation du véhicule définies par le responsable de traitement, sous réserve de ne pas collecter une donnée de localisation en dehors du temps de travail du conducteur.

Le traitement peut avoir pour finalité accessoire le suivi du temps de travail, lorsque ce suivi ne peut être réalisé par un autre moyen, sous réserve notamment de ne pas collecter ou traiter de données de localisation en dehors du temps de travail des employés concernés.

Pour la jurisprudence : la cour de cassation rappelle le principe posé par l’article L. 1121-1 du code du travail, et estime que « l’utilisation d’un système de géolocalisation pour assurer le contrôle de la durée du travail n’est licite que lorsque ce contrôle ne peut pas être fait par un autre moyen et n’est pas justifiée lorsque le salarié dispose d’une liberté dans l’organisation de son travail ».

Dans une affaire soumise à la Cour de cassation, le dispositif avait été mis en place par une entreprise pour suivre les mouvements de ses salariés électriciens intervenant à l’extérieur. Donc, la finalité principale déclarée à la Cnil était le suivi effectif des véhicules et des facturations ainsi qu’une évaluation de la rentabilité des chantiers ; le contrôle du temps de travail des salariés n’était qu’une finalité accessoire. Il n’y avait donc pas lieu, selon la Cour, de vérifier que la géolocalisation était le seul moyen de remplir chacun des objectifs. Cass. soc., 20 déc. 2017, n° 16-12.569.

Dans son communiqué, la CNIL indique clairement que l’enregistrement en continu des données, sans possibilité pour les salariés d’arrêter ou de suspendre le dispositif sur les temps de pause est, sauf justification particulière, une atteinte excessive à la liberté d’aller et venir et au droit à la vie privée des salariés.

  • Les utilisations à exclure

Un dispositif de géolocalisation installé dans un véhicule mis à la disposition d’un employé ne peut pas être utilisé :

  •  Pour contrôler le respect des limitations de vitesse ; 
  •  Pour contrôler un employé en permanence ; 
  •  En particulier, il ne peut pas être utilisé :
    • dans le véhicule d’un employé disposant d’une liberté dans l’organisation de ses déplacements (par exemple : VRP, salarié en forfait jours) ;
    • pour suivre les déplacements des représentants du personnel dans le cadre de leur mandat ;
    • pour collecter la localisation en dehors du temps de travail (trajet domicile travail, temps de pause …), y compris pour lutter contre le vol ou vérifier le respect des conditions d’utilisation du véhicule ;
    • pour calculer le temps de travail des employés alors qu’un autre dispositif existe déjà.
  • Sur l’utilisation d’un chronotachygraphe

En principe, lorsqu’une déclaration préalable auprès de la Cnil était obligatoire, les informations recueillies au moyen d’un dispositif non déclaré ne pouvaient fonder une sanction disciplinaire.

La Cour avait cependant apporté une exception à ce principe s’agissant de l’utilisation d’un chronotachygraphe dont la mise en place est rendue obligatoire pour l’employeur par une réglementation spécifique encadrant par ailleurs strictement sa mise en œuvre. En effet, la réglementation européenne impose l’installation de tachygraphes dans les véhicules de transport de voyageurs de plus de 9 personnes, ainsi que dans les véhicules de transport de marchandises de plus de 3,5 tonnes.

Il faut respecter : l’information fournie aux personnes concernées comme le conducteur, cela devrait être mentionné dans son contrat de travail ou par la remise de supports de communication adaptés, ou par une mention affichée dans l’habitable du véhicule.

Concernant les droits des personnes concernées : il faut permettre au conducteur d’accéder à ses données lorsque celui-ci en fait la demande. Il peut obtenir une copie des données téléchargées depuis la carte conducteur et les versions imprimées de cette copie. L’employeur doit conserver les données (feuilles d’enregistrement et données imprimées) pendant au moins un an après leur utilisation, puis les archiver. L’employeur doit garantir que seules les personnes habilitées peuvent accéder aux données collectées par l’appareil de contrôle et prémunir le système contre toutes modifications de ces données.

Voir le modèle d’information du salarié dans la rubrique documents complémentaires.

Enfin, comme pour les lieux publics, un panneau doit signaler l’existence de la vidéosurveillance au sein de l’entreprise et préciser comment on peut exercer son droit d’accès aux enregistrements.

*********************************

MODELE D’AFFICHAGE (panneau d’information) :

Mise en place d’un système de vidéosurveillance

Nous vous informons que cet établissement est placé sous vidéosurveillance pour la sécurité des personnes et des biens.

Les images sont conservées pendant un mois et peuvent être visionnées, en cas d’incident, par le personnel habilité de la société et par les forces de l’ordre.

Pour tout renseignement, adressez vous au service …… ou à …… (identifiez la personne ou le service compétent) auprès duquel vous pouvez également exercer votre droit d’accès aux images qui vous concernent, conformément à la loi n° 78-17, du 6 janvier 1978, relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi du 6 août 2004.

Vous trouverez également des modèles de courrier et informations sur le site de la CNIL Information vidéo surveillance – Vidéo surveillance  Géolocalisation des salariés

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RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Le Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD) est une règlementation européenne qui vise à réformer et renforcer la protection des données personnelles. Il s’agit d’un règlement adopté par le Parlement européen qui est applicable depuis le 25 mai 2018 dans tous les pays de l’Union Européenne.

Depuis cette date, toutes les entreprises doivent être en conformité avec le RGPD sous peine de sanctions.

Dans le cadre du RGPD, les entreprises ont l’obligation de tenir une documentation interne complète sur leurs traitements de données personnelles et doivent s’assurer que ces traitements respectent bien les nouvelles obligations légales. Cette documentation interne se concrétise notamment par la tenue d’un registre de traitement des données, que vous allez devoir renseigner.

Rappel : les traitements correspondent à tout processus de collecte, de stockage, d’utilisation, de partage ou encore de destruction des données personnelles au sein de votre entreprise.

Pour faciliter la tenue de ce registre, la CNIL propose un modèle de registre de base (format ODS) ), destiné à répondre aux besoins les plus courants en matière de traitements de données, en particulier des petites structures (TPE/PME, associations, petites collectivités, etc.). Il permet de satisfaire au socle d’exigences posées par l’article 30 du RGPD.

La CNIL recommande, dans la mesure du possible, d’enrichir le registre de mentions complémentaires afin d’en faire un outil plus global de pilotage de la conformité.

Ce nouveau modèle de registre remplace le modèle que la CNIL proposait initialement sous la forme d’un tableau Excel, et est effectivement plus simple à comprendre et à utiliser. Ce modèle vous permettra de recenser dans un document l’ensemble des informations décrites ci-dessous. Nous vous proposons de retrouver ce modèle de registre en annexe, sous format ODS.

Pour créer cette documentation interne, vous devez au préalable recenser concrètement:

  • Les différents traitements de données personnelles

Ex : données personnelles relatives aux salariés pour les fiches de salaire

Ex : données personnelles des clients pour la vente de véhicules

Ex : données personnelles des clients pour l’entretien de leur véhicule

Ex : données personnelles des clients d’une école de conduite

  • Les catégories de données personnelles traitées: pour chacun des traitements de données personnelles de l’entreprise (ci-dessus), vous devez détailler les catégories de données récoltées.

Ex : nom, adresse complète, adresse mail, téléphone, …

Précision importante: il ne vous est pas demandé de répertorier chaque client pris individuellement ! Le registre a pour but de donner une vision d’ensemble des données que vous collectez.

Attention : si vous récoltez des données sensibles (données relatives à la santé ou aux infractions) vous devez également l’indiquer. Cependant, les professionnels de l’automobile n’ont a priori pas besoin de collecter ce type de données et nous vous le déconseillons, sauf à pouvoir en justifier des motifs, en cas de contrôle de la CNIL.

  • La finalité de cette collecte (pourquoi vous collectez ces données) : chaque traitement de données doit avoir une finalité précise.

Ex : pour les données personnelles relatives aux salariés > finalité > gestion des ressources humaines

Ex : pour les données personnelles relatives aux clients > finalité > gestion commerciale

  • Le lieu où ces données personnelles sont hébergées: les données sont-elles hébergées au sein de l’entreprise ? sont-elles transmises à un sous-traitant gestionnaire de ces données ? sont-elles transférées à un pays tiers ? Indiquez précisément ces informations.
  • Pour chaque catégorie de données, combien de temps vous les conservez.
  • Les mesures de sécurité mises en œuvre par votre entreprise pour minimiser les risques d’accès non autorisés aux données et donc d’impact sur la vie privée des personnes concernées.

Attention : les informations à tenir dans ce registre sont propres à chaque entreprise. Vous devez par conséquent au préalable réfléchir en interne sur l’ensemble des traitements de données personnelles que vous avez mis en œuvre.

Par ailleurs, la CNIL a édité sur son site  une page d’information détaillée sur le registre  qui accompagne la publication de ce modèle. Nous vous conseillons d’en prendre connaissance avant de commencer à renseigner ce registre.

Enfin, dans une vidéo réalisée en étroite collaboration avec la CNIL, le Youtuber Samson Son – alias Cookie Connecté – explique le RGPD aux professionnels encore peu familiarisés avec ce règlement qui entrera en application le 25 mai prochain.

Une 1ere vidéo explique le RGPD (6 mn) :

https://www.youtube.com/watch?v=u4M5lVYv3UI

Une 2e vidéo (15 minutes) répond aux principales interrogations posées par les professionnels :

https://www.cnil.fr/fr/video-le-youtubeur-cookie-connecte-repond-vos-questions-sur-larrivee-du-rgpd

 

 

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La CNIL alerte de nouveau les entreprises sur les arnaques au Règlement Général sur la Protection des Données Personnelles (RGPD) : 

Mise à jour du 13 octobre 2023

La CNIL a été informée d’une vague d’appels frauduleux ciblant les professionnels mais aussi les particuliers. Certains adhérents FNA en ont déjà fait l’expérience.

Quel que soit votre secteur d’activité, en cas d’appel suspect, restez vigilant et adoptez les bons réflexes indiqués ci-dessous (source CNIL) :

Comment reconnaître les arnaques au RGPD ?

Les tentatives d’arnaque peuvent prendre des formes diverses :

  • faux courriers, fax ou e-mails utilisant des termes ou symboles laissant penser que le message est adressé par la CNIL ou une autre institution française ou européenne (logo de la CNIL ou d’une autre institution, drapeau tricolore, « Marianne », emblème européen, etc.) ;
  • appels de personnes se faisant passer pour des agents de la CNIL ou pour des sociétés agissant au nom de la CNIL (avec, dans certains cas, l’affichage frauduleux du numéro de téléphone de la CNIL 01 53 73 22 22).

 

Plusieurs modes opératoires ont été identifiés :

  • Des sociétés démarchent des professionnels, parfois de manière agressive, afin de vendre de faux services d’assistance à la mise en conformité au RGPD.
  • Des personnes se faisant passer pour des agents de la CNIL (contrôleurs, etc.), ou pour des sociétés mandatées par la CNIL, proposent à des professionnels des services payants d’assistance à la mise en conformité au RGPD, en les menaçant d’une lourde sanction financière ou d’une action contentieuse.
  • Des personnes se faisant passer pour des agents de la CNIL, ou pour des sociétés mandatées par la CNIL, proposent à des particuliers victimes d’une première arnaque d’être remboursés des sommes précédemment versées.

Que faire si vous avez un doute sur la prise de contact ?

En cas de doute sur le message ou l’appel reçu (identité de l’interlocuteur, numéro de téléphone affiché, etc.), vous pouvez contacter la CNIL.

Conseils de vigilance et rappels concernant les actions de la CNIL

 

Rappelez-vous que :

  • la CNIL ne mandate jamais de sociétés pour intervenir auprès de professionnels dans le cadre d’une procédure répressive ;
  • la CNIL ne fait jamais payer de service de mise en conformité au RGPD ;
  • la CNIL ne demande jamais le règlement immédiat d’une somme d’argent dans le cadre d’un contrôle ;
  • la CNIL ne demande jamais la communication de vos coordonnées bancaires.

Que faire si vous êtes victime d’une arnaque au RGPD ?

Si vous avez déjà versé une somme d’argent pour une fausse prestation de mise en conformité RGPD :

  • Contactez immédiatement votre banque pour bloquer le virement s’il n’est pas trop tard ou demander le retour des fonds versés (procédure dite de « recall »). Attention, le résultat n’est pas garanti.
  • Cessez tout contact avec votre interlocuteur, même si vous êtes recontacté.
  • Déposez une plainte auprès des autorités compétentes.

 

Retrouvez l’intégralité de l’alerte de la CNIL sous le lien suivant :

https://www.cnil.fr/fr/attention-aux-arnaques-rgpd

 

Rappel de « L’alerte Vigilance » de la CNIL du 13 juin 2018 :

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Fichier des Véhicules Assurés (FVA) : Quels véhicules doivent-être déclarés par les professionnels de l’automobile ?

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Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

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retour à l’accueil de la base documentaire

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Dans le cadre de votre activité professionnelle, vous êtes amenés à collecter des données personnelles, comme par exemple : les coordonnées postales de vos clients, leurs numéros de téléphone, les coordonnées de vos salariés …

QU’EST-CE QU’UNE DONNEE PERSONNELLE ?

Il s’agit de toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable (ci-après dénommée «personne concernée») ; est réputée être une «personne physique identifiable» une personne physique qui peut être identifiée, directement ou indirectement, notamment par référence à un identifiant, tel qu’un nom, un numéro d’identification, des données de localisation, un identifiant en ligne, ou à un ou plusieurs éléments spécifiques propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, économique, culturelle ou sociale;

QU’EST-CE QUE LE RGPD ?

Les entreprises ont déjà l’obligation de respecter un certain nombre d’obligations concernant la protection des données personnelles, dans le cadre de la Loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978.

Le Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD) est une nouvelle règlementation européenne qui vise à réformer et renforcer la protection des données personnelles. Il s’agit d’un règlement adopté par le Parlement européen qui sera applicable à partir du 25 mai 2018 dans tous les pays de l’Union Européenne. A cette date, toutes les entreprises devront être en conformité avec le RGPD sous peine de sanctions.

VOTRE ENTREPRISE EST-ELLE CONCERNEE PAR LE RGPD ?

Oui, tous les professionnels sont concernés, quel que soit leur domaine d’activité et quel que soit la taille de leur entreprise dès lors que celle-ci est située dans un pays de l’Union Européenne (UE). Sont aussi concernées les entreprises situées hors de l’UE mais disposant de clients au sein de l’UE.

Prochainement, la CNIL proposera une information adaptée aux petites et moyennes entreprises, que nous ne manquerons pas de vous communiquer.

QUELS SONT LES OBJECTIFS DU RGPD ?

Ce règlement vise à créer un cadre harmonisé au niveau européen de la protection des données en renforçant les droits des personnes. Ainsi, cette règlementation instaure notamment une consolidation des obligations d’information, des restrictions en termes de recueil de consentement, un nouveau droit à la portabilité des données et à l’effacement, la création de dispositions propres aux personnes mineures,…

EN PRATIQUE

Cette nouvelle réglementation implique que chaque entreprise revoit sa politique de protection des données en veillant à ce que les données collectées soient désormais bien conforme à la réglementation.

Les fichiers de données à caractère personnel déjà existants au 25 mai 2018 devront, d’ici là, être mis en conformité avec les dispositions du règlement. Cela signifie qu’il va falloir vérifier chaque traitement de données que vous opérez au sein de votre entreprise : collecte des données de vos salariés, de vos clients, de vos fournisseurs, de vos partenaires commerciaux, …

D’importantes sanctions peuvent être prononcées par la CNIL en cas de non-respect des dispositions du règlement (mise en demeure de l’entreprise, suspension des flux de données, ordre de rectifier, limiter ou effacer les données, amende…).

La CNIL peut notamment :

  • Prononcer un avertissement ;
  • Mettre en demeure l’entreprise ;
  • Limiter temporairement ou définitivement un traitement ;
  • Suspendre les flux de données ;
  • Ordonner de satisfaire aux demandes d’exercice des droits des personnes ;
  • Ordonner la rectification, la limitation ou l’effacement des données.

S’agissant des amendes administratives, elles peuvent s’élever, selon la catégorie de l’infraction, de 10 ou 20 millions d’euros, ou, dans le cas d’une entreprise, de 2% jusqu’à 4% du  chiffre d’affaires annuel mondial, le montant le plus élevé étant retenu. Ces sanctions sont applicables quelle que soit la taille de l’entreprise.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site Internet CNIL.fr, onglet « Règlement européen ».

COMMENT SE METTRE EN CONFORMITE AVEC LE RGPD POUR LE 25 MAI 2018 ?

Source Site Internet CNIL : les étapes ci-dessous reprennent le mode d’emploi de la CNIL que vous retrouverez en version détaillée en PDF ci-joint.

La CNIL a mis en ligne un mode d’emploi pour permettre aux entreprises de se mettre en conformité. Retrouvez ci-dessous les 6 étapes élaborées par la CNIL pour vous mettre en conformité.

Etape 1 : Désigner un pilote, le Délégué à la Protection des Données

Pour piloter la gouvernance des données personnelles de votre structure, vous aurez besoin d’un véritable chef d’orchestre qui exercera une mission d’information, de conseil et de contrôle en interne : le délégué à la protection des données.

Son rôle : Informer, conseiller, sensibiliser l’entreprise et contrôler en interne que l’entreprise respecte ses obligations en matière de protection des données personnelles. C’est également le DPO qui communique avec la CNIL et répond à ses demandes en cas de contrôle de l’entreprise.

  • Cette étape n’est pas une obligation lorsque l’entreprise n’a pas une activité de base l’amenant à réaliser un suivi régulier et systématique des personnes à grande échelle ou à traiter à grande échelle des données dites « sensibles » ou relatives à des condamnations pénales et infractions.
  • Les professionnels de l’automobile, TPE ou PME ne sont à priori pas concernés par cette obligation. Il peut cependant être utile qu’au sein de votre entreprise une personne soit désignée pour piloter la mise en place et le suivi de l’ensemble de ces obligations.

Etape 2 : recenser de façon précise les traitements de données personnelles que vous mettez en œuvre au sein de votre entreprise (= cartographier)

Les entreprises ont désormais l’obligation de tenir une documentation interne complète sur leurs traitements de données personnelles et doivent s’assurer que ces traitements respectent bien les nouvelles obligations légales.

Les traitements correspondent à tout processus de collecte, de stockage, d’utilisation, de partage ou encore de destruction des données au sein de votre entreprise.

Pour créer cette documentation interne, vous devez recenser concrètement:

  • Les différents traitements de données personnelles

Ex : données personnelles relatives aux salariés pour les fiches de salaire

Ex : données personnelles des clients pour la vente de véhicules

Ex : données personnelles des clients pour l’entretien de leur véhicule

Ex : données personnelles des clients d’une école de conduite

  • Les catégories de données personnelles traitées: pour chacun des traitements de données personnelles de l’entreprise (ci-dessus), vous devez détailler les catégories de données récoltées.

Ex : nom du client, adresse complète, adresse mail, téléphone, …

 

Attention : si vous récoltez des données sensibles (données relatives à la santé ou aux infractions) vous devez également l’indiquer. Cependant, les professionnels de l’automobile n’ont a priori pas besoin de collecter ce type de données et nous vous le déconseillons, sauf à pouvoir en justifier des motifs, en cas de contrôle de la CNIL.

 

  • La finalité de cette collecte (pourquoi vous collectez ces données) : chaque traitement de données doit avoir une finalité précise.

Ex : pour les données personnelles relatives aux salariés > finalité > gestion des ressources humaines

Ex : pour les données personnelles relatives aux clients > finalité > gestion commerciale

 

  • Le lieu où ces données sont hébergées: les données sont-elles hébergées au sein de l’entreprise ? sont-elles transmises à un sous-traitant gestionnaire de ces données ? sont-elles transférées à un pays tiers ? Indiquez précisément ces informations.
  • Pour chaque catégorie de données, combien de temps vous les conservez.
  • Les mesures de sécurité mises en œuvre par votre entreprise pour minimiser les risques d’accès non autorisés aux données et donc d’impact sur la vie privée des personnes concernées.

La CNIL propose un modèle de registre sous format Excel[1]. Ce modèle vous permettra de recenser dans un document l’ensemble des informations décrites ci-dessus. Retrouvez ce registre en annexe.

 

Attention : les informations à tenir dans ce registre sont propres à chaque entreprise. Vous devez par conséquent au préalable réfléchir en interne sur l’ensemble des traitements de données personnelles que vous avez mis en œuvre.

 

Etapes 3 : identifier les actions à mener pour vous conformer aux obligations actuelles et à venir

 

Le registre que vous avez créé vous a permis d’avoir une vision d’ensemble sur la collecte des données personnelles réalisée par votre entreprise. Vous devez maintenant rectifier certaines collectes pour les rendre conformes au RGPD.

  • Vous ne devez collecter que les seules les données strictement nécessaires à la poursuite de vos objectifs.

Ex : pour une vente de véhicule, vous ne devez collecter que les informations strictement nécessaires à la finalisation de la vente : collecter des données concernant l’état de santé du client est inutile.

  • Actualisez vos mentions d’information afin qu’elles soient conformes aux exigences du règlement.
  • Prévoyez vos process internes pour permettre les modalités d’exercice des  droits des personnes concernées (droit d’accès, de rectification, droit à la portabilité, retrait du consentement…) : qui réceptionne ces demandes en interne, comment mettez-vous en œuvre la demande, comment informez-vous la personne à l’origine de la demande, etc. …
  • Vérifiez les mesures de sécurité mises en place en interne en cas d’atteinte aux données personnelles (ex : attaque informatique, vol de données personnelles, …)

Etapes 4 : Gérer les risques

Lorsqu’un type de traitement, en particulier par le recours à de nouvelles technologies, et compte tenu de la nature, de la portée, du contexte et des finalités du traitement, est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés des personnes physiques, le responsable du traitement effectue, avant le traitement, une analyse de l’impact des opérations de traitement envisagées sur la protection des données à caractère personnel.

Cette étape n’est nécessaire que si votre entreprise collecte des données présentant un risque élevé pour les droits et libertés des personnes concernées.

Il existe 9 critères permettant de définir un risque élevé pour les droits et libertés des personnes concernées:

  1. Evaluation ou notation;
  2. Décision automatisée avec effet juridique ou effet similaire significatif;
  3. Surveillance systématique ;
  4. Données sensibles ou données à caractère hautement personnel ;
  5. Données personnelles traitées à grande échelle ;
  6. Croisement d’ensembles de données ;
  7. Données concernant des personnes vulnérables ;
  8. Usage innovant ou application de nouvelles solutions technologiques ou organisationnelles ;
  9. Exclusion du bénéfice d’un droit, d’un service ou contrat.

A priori, ce n’est pas le cas des professionnels de l’automobile. Nous vous invitons cependant à vérifier en interne si vous êtes concerné. Si tel est le cas, vous devrez mener en interne une analyse d’impact sur la protection des données (PIA).

Etapes 5 : mettre en place des procédures internes qui garantissent la protection des données à tout moment

Quels sont les procédures internes à mettre en place pour se conformer au règlement ? Vous allez devoir :

  • prendre en compte de la protection des données personnelles dès la conception d’une application ou d’un traitement de données :

> Minimiser la collecte de données au regard de la finalité,

> Cookies,

> Durée de conservation,

> Mentions d’information,

> Recueil du consentement

> Sécurité et confidentialité des données

> S’assurer du rôle et de la responsabilité des services de l’entreprise et/ou des sous-traitants impliqués dans la mise en œuvre de traitements de données

–  sensibiliser les collaborateurs en interne

– traiter les réclamations et les demandes de vos clients quant à l’exercice de leurs droits (droits d’accès, de rectification, d’opposition, droit à la portabilité, retrait du consentement) en définissant les acteurs en interne et les modalités (l’exercice des droits doit pouvoir se faire par voie électronique, si les données ont été collectées par ce moyen).

anticiper les violations de données en prévoyant, dans certains cas, la notification à la CNIL dans les 72 heures et aux personnes concernées (par exemple vos clients et/ ou vos salariés) dans les meilleurs délais.

Etapes 6 : Documenter la conformité de votre entreprise au RGPD

Vous devez conserver au sein de votre entreprise l’ensemble de la documentation prouvant que vous vous êtes mis en conformité avec le RGPD.

Nous vous conseillons de constituer un dossier numérique ou papier comprenant :

  • Votre registre des traitements (fichier Excel détaillé à l’Etape 2)
  • Les mentions d’information à destination de vos clients (Etape 3)
  • ​Les modèles de recueil du consentement des personnes concernées (Etape 3)
  • Les procédures mises en place en interne pour l’exercice des droits de vos clients (Etape 3)
  • Les contrats avec les sous-traitants
  • Les procédures internes en cas de violations de données (Etape 3)
  • Les preuves que les personnes concernées ont donné leur consentement lorsque le traitement de leurs données repose sur cette base.

Ce dossier doit être régulièrement mis à jour : soit l’occasion d’une modification dans le traitement de vos données, soit en cas d’ajout d’un nouveau traitement, soit au minimum une fois par an pour vérification.

Ce dossier sera mis à disposition de l’autorité de contrôle (CNIL) en cas de vérification au sein de votre entreprise.

 

Attention : Alerte Arnaque

 

La CNIL a alerté les professionnels que de nombreux artisans, PME et commerçants reçoivent actuellement des sollicitations par téléphone pour une « mise en conformité » de leur entreprise au RGPD.

Des sociétés peu scrupuleuses cherchent à vendre une prestation « clé en main » qui garantirait à l’entreprise ciblée sa conformité au RGPD.

 

Leur technique : insister sur les sanctions financières encourues ET se présenter comme «labellisé», «mandaté» ou «recommandé» par la CNIL.

 

Ces messages peuvent avoir pour but de faire appeler un numéro surtaxé, de faire signer un engagement frauduleux ou de collecter des informations sur l’organisation de l’entreprise pour préparer une escroquerie ou une attaque informatique

 

La CNIL conseille de ne surtout pas répondre à ces messages. Elle précise qu’elle n’est pas à l’origine de telles démarches auprès des entreprises.

En cas de doute, vous pouvez contacter la CNIL au 01 53 73 22 22.

 

Annexes à la présente note :

 

  • Guide CNIL « Règlement européen : se préparer en 6 étapes », véritable mode d’emploi du RGPD
  • Guide CNIL « Sécurité des données personnelles » comportant les précautions élémentaires à mettre en œuvre pour se conformer au règlement européen
  • Tableau Excel permettant de créer votre Registre des traitements de données personnelles (proposé par la CNIL)

[1] Cela est lié au principe d’accountability qui fait que l’entreprise doit garantir, à tout moment, que les process en place sont conformes, sécurisés et garantissent la confidentialité des données. Il répond ainsi à un double enjeu de traçabilité et de transparence, essentiels à la confiance.

 

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Comment se termine un bail commercial

Accompagnement fiscal des PME

Taxe sur les surfaces commerciales – TaSCom

Loi d’adaptation au droit européen (loi DADUE) : dispositions intéressant les entreprises

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Taxe Foncière : Mécanisme de la revalorisation de la valeur locative des locaux professionnels

Loi de finances pour 2023 : principales mesures pour les entreprises

Délestage électrique pour les entreprises : comment l’anticiper ?

La FNA propose à ses adhérents une protection juridique adaptée

Disparition des tickets de caisse : application reportée au 1er août 2023

A qui incombent les dépenses de travaux ?

Limitation de la hausse des loyers commerciaux

La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2023 (ex-TVS)

Règles de plafonnement et de déplafonnement du loyer

Arnaques et pratiques frauduleuses : Guide de prévention

Signalement des anomalies dans la formation des prix – DGCCRF

Dispositif d’accompagnement individualisé pour les indépendants

Aides au financement de la transition écologique des entreprises

Causes de révision du loyer d’un bail commercial

Négocier son bail commercial

Renouvellement du bail commercial

Déclaration Européenne de Services (DES)

Que faire en cas de cyberattaque ?

Simplification des démarches des entreprises

La taxe annuelle à l’essieu pour les véhicules de plus de 12 tonnes

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Tutoriel pour s’inscrire les reseaux sociaux facebook / twitter / linkedin

Restriction de l’eclairage nocturne des commerces

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Contravention pour non designation du conducteur : seules les personnes morales sont concernees

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Fichier des Véhicules Assurés (FVA) : Quels véhicules doivent-être déclarés par les professionnels de l’automobile ?

Infractions au Code de la route : Le chef d’entreprise doit désigner le conducteur auteur de l’infraction commise avec un véhicule de l’entreprise

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Cotisation sur la valeur ajoutee des entreprises

Droit a l’erreur Loi pour un Etat au Service d’une Société de Confiance

Loi de finances pour 2019

Prestations de services hors de France : quelle TVA appliquer ?

Taxe sur les véhicules de société (TVS 2021)

Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Alerte vigilance arnaque RGPD

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

retour à l’accueil de la base documentaire

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Dans le cadre de la lutte contre l’évasion fiscale et la transposition de la Directive européenne anti-blanchiment n°2015/849 du 20 mai 2015, la loi Sapin II met à la charge des sociétés commerciales, civiles, groupements et autres entités tenues de s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés (RCS) une obligation de déclarer au tribunal de commerce certaines informations relatives aux « bénéficiaires effectifs » de ces entités.

Les entités assujetties doivent déposer en annexe du RCS un document relatif à ce bénéficiaire effectif ainsi qu’aux modalités de contrôle qu’il exerce sur l’entreprise.

QUI EST « BENEFICIAIRE EFFECTIF » ?

⇒ La ou les personnes physiques qui, au sein de la personne morale, contrôle en dernier lieu directement ou indirectement le client, c’est-à-dire la ou les personnes physiques qui :

■ Soit détiennent directement ou indirectement, plus de 25 % du capital ou des droits de vote de la société,

■ Soit exercent, par tout autre moyen, un pouvoir de contrôle sur les organes de gestion, d’administration ou de direction de la société ou sur l’assemblée générale de ses associés.

⇒ La ou les personnes physiques pour laquelle une opération est exécutée ou une activité est exercée.

Uniquement à défaut d’identification selon les deux critères précédents, le ou les représentants légaux de la société déclarante sont les bénéficiaires effectifs.

Attention : dès lors que votre entreprise est immatriculée au RCS, vous devez réaliser cette déclaration des bénéficiaires effectifs en annexe du RCS.

Toute la difficulté va être de déterminer si au sein de votre société, une ou plusieurs personnes physiques sont susceptibles de répondre à cette définition.

Infogreffe propose un schéma pour vous permettre d’identifier les différents cas de bénéficiaires effectifs. 

Si vous considérez qu’au sein de votre société, une ou plusieurs personnes entrent dans ces cas, il est nécessaire de déposer auprès du greffe du tribunal de commerce, du siège de l’entité,  un document daté et signé par le représentant légal de la société et contenant les informations suivantes :

  • S’agissant de la société ou de l’entité juridique, sa dénomination ou raison sociale, sa forme juridique, l’adresse de son siège social et, le cas échéant, son numéro unique d’identification complété par la mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où elle est immatriculée;
  • S’agissant du bénéficiaire effectif: «a) Les nom, nom d’usage, pseudonyme, prénoms, date et lieu de naissance, nationalité, adresse personnelle de la ou des personnes physiques; «b) Les modalités du contrôle exercé sur la société; c) La date à laquelle la ou les personnes physiques sont devenues le bénéficiaire effectif de la société.

Seuls peuvent avoir accès à ce document la société déposante, les autorités compétentes, les personnes assujetties pour les besoins des mesures de vigilances auxquelles elles sont astreintes (banques, …) et les personnes justifiant d’un intérêt légitime et autorisées par un juge.

Après vérification de ces informations par le greffe, les déclarations reçues sont ensuite centralisés à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI).

Attention :

– Les sociétés immatriculées au RCS avant le 1er août 2017 ont jusqu’au 1er avril 2018 pour procéder au dépôt du document relatif au bénéficiaire actif, au registre tenu par le greffe.

– Pour les nouvelles sociétés (créées à compter du 1er août 2017), le document relatif au bénéficiaire effectif doit être déposé au greffe du tribunal de commerce lors de la demande d’immatriculation ou, au plus tard, dans les 15 jours de la délivrance du récépissé de dépôt de dossier de création d’entreprise.  

– Un nouveau document devra être déposé dans les 30 jours suivant tout fait ou acte rendant nécessaire une rectification ou un complément d’information.

Toutes ces formalités sont payantes.

SANCTIONS ENCOURUES

Le président du tribunal peut enjoindre, si nécessaire sous astreinte, les sociétés à satisfaire à l’obligation de déclaration des bénéficiaires effectifs.

En cas de manquement ou de déclaration mensongère, les sanctions encourues sont :

  • Pour les personnes physiques: amende de 7 500 €, peine de 6 mois d’emprisonnement et peine d’interdiction de gérer et de privation partielle des droits civils et civiques prévues aux articles 131-7et 131-6 du code pénal.
  • Pour les personnes morales: amende de 37 500 € et des peines complémentaires prévues à l’article 131-39 du code pénal.
 

Pour vous aider à identifier le bénéficiaire effectif d’une société, le Conseil national des greffiers des tribunaux de commerce a réalisé 15 schémas de situations possibles, accessible via le lien : https://www.infogreffe.fr/documents/10179/0/RBE_Fiche_pratique_schemas.pdf/62a60419-c050-4255-8c62-616776d16696

 

La déclaration des bénéficiaires effectifs doit être réalisée sur le site du guichet des formalités des entreprises : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/R61572 

QUI PEUT ACCEDER AUX INFORMATIONS FIGURANT SUR LE REGISTRE DES BENEFICIAIRES EFFECTIFS ?

Depuis le 1er août 2024, seules les personnes pouvant justifier d’un intérêt légitime peuvent avoir accès registre des bénéficiaires effectifs. Jusqu’à cette date, les informations relatives aux bénéficiaires effectifs étaient rendues publiques.

Dans un arrêt rendu en 2022, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé que l’accès du grand public au registre est contraire aux articles 7 (respect de la vie privée et familiale) et 8 (protection des données à caractère personnel) de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

Les conditions d’accès au registre devaient donc être modifiées afin de préserver un équilibre entre le respect de la vie privée et la transparence de la vie économique.

Trois catégories d’entités peuvent accéder aux informations figurant sur le registre :

Ces entités doivent justifier de leur intérêt légitime au moyen d’un formulaire envoyé via l’INPI, accompagné des pièces justificatives.

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Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Alerte vigilance arnaque RGPD

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

retour à l’accueil de la base documentaire

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Depuis le 1er janvier 2018[1], les assujettis à la TVA qui enregistrent les règlements de leurs clients particuliers au moyen d’un logiciel ou système de caisse, doivent utiliser un logiciel conforme répondant à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données.

ENTREPRISES CONCERNEES

L’obligation concerne tous les assujettis à la TVA, personnes physiques ou morales, qui enregistrent eux-mêmes les règlements de leurs clients au moyen d’un logiciel de comptabilité ou de gestion ou un système de caisse.

La loi a cependant exclu les assujettis à la TVA qui :
– réalisent exclusivement des opérations commerciales avec d’autres professionnels (en B to B)[2] ;
– réalisent exclusivement des opérations exonérées de TVA ;
– bénéficient de la franchise en base de TVA ;
– bénéficient du régime du remboursement forfaitaire de TVA agricole.

La loi ne créé par l’obligation de s’équiper d’un logiciel ou système de caisse. Les assujettis qui n’utilisent pas de logiciel ou de système de caisse (ex : utilisation d’une caisse autonome sans fonction « enregistrement », ou bien utilisation de facturier papier, d’un tableur ou d’un traitement de texte) ne sont pas tenus de recourir à un logiciel certifié. Autrement dit, les professionnels utilisant exclusivement un facturier papier n’ont aucune obligation d’abandonner ce mode de fonctionnement pour s’équiper d’un logiciel ou système de caisse.

En cas de contrôle, ils devront toutefois être en mesure de prouver qu’ils n’enregistrent pas les règlements de leurs clients au moyen d’un tel logiciel, par exemple en présentant un extrait de leur comptabilité tenue sur papier.

LOGICIELS OU SYSTEMES DE CAISSE CONCERNES

Définition d’un logiciel de caisse : système informatique doté d’une fonctionnalité de caisse, laquelle consiste à mémoriser et à enregistrer extra-comptablement des paiements reçus en contrepartie d’une vente de marchandises ou de prestations de services c’est-à-dire que le paiement enregistré ne génère pas concomitamment, automatiquement et obligatoirement la passation d’une écriture comptable.

Ainsi, les logiciels, quelle que soit leur qualification (de caisse, comptable ou de gestion), qui disposent d’une fonctionnalité de caisse doivent satisfaire aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.

Dans le cas de logiciels multifonctions (comptabilité/gestion/caisse), seule la fonctionnalité de caisse enregistreuse / encaissement, et non l’ensemble du logiciel, doit être certifiée.

Cas des logiciels libres : Un logiciel libre est un logiciel dont les utilisateurs ont un libre usage, une libre étude, une libre modification et une libre distribution. Un logiciel propriétaire, au contraire, ne permet ni légalement

ni techniquement d’exercer ces quatre libertés, qui permettent aux utilisateurs d’adapter le logiciel à leurs besoins spécifiques.

  • Les logiciels ou systèmes de caisse dits « libres » ou développés en interne sont également concernés par cette obligation. Les modifications que les utilisateurs peuvent apporter à un logiciel libre ou développé en interne ne doivent avoir ni pour objet ni pour effet d’altérer le respect des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des fonctionnalités de caisse.

Quelles sont les données enregistrées concernées ?

Sont concernées toutes les données de règlement liées à la réalisation d’une transaction, qu’il s’agisse d’une opération de vente d’un bien ou d’une prestation de services et qui peut conduire à l’émission, qu’elle soit antérieure, simultanée ou consécutive au règlement, d’un justificatif (note, ticket, facture etc.) ainsi que de toutes les données liées à la réception (immédiate ou attendue) du paiement en contrepartie.

Les conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données du logiciel ou du système de caisse doivent permettre à l’administration fiscale de contrôler les données enregistrées. Le logiciel ou le système doit donc prévoir un accès de l’administration fiscale à l’ensemble des données enregistrées.

ORGANISMES ACCREDITES POUR LA CONFORMITE

Le respect des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données doit être justifié par un certificat ou une attestation individuelle.

En effet, les entreprises doivent être en mesure de remettre à l’administration lors d’un contrôle inopiné une preuve de la conformité du logiciel pour chaque système utilisé. Celle-ci prend la forme :

– soit d’une attestation individuelle de l’éditeur selon laquelle le logiciel est sécurisé ; elle doit être conforme au modèle fixé par l’administration fiscale et que vous retrouvez en annexe 2 de cette note.

– soit d’un certificat délivré par un organisme tiers accrédité. Actuellement, deux organismes sont habilités : AFNOR certification et le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE) ;

Il s’agit d’un mode de preuve alternatif : un seul de ces deux documents (certificat ou attestation individuelle) suffit. A noter que l’administration fiscale elle-même n’est pas un organisme accrédité qui délivre les certificats.

Qu’il s’agisse du certificat ou de l’attestation individuelle, c’est l’éditeur[3] du logiciel ou système de caisse qui fait produire le certificat demandé à un organisme certificateur accrédité ou qui produit le document (attestation individuelle). Ce n’est pas le professionnel utilisateur qui demande la certification du logiciel ou système de caisse qu’il détient à l’autorité certifiante.

En pratique, l’éditeur remet ce document (certificat ou attestation individuelle) à l’entreprise lors de l’achat du logiciel ou système. A défaut (notamment lorsque le logiciel ou système a été acquis avant l’adoption de cette disposition), l’entreprise peut demander à l’éditeur qu’il lui remette un certificat si le logiciel ou système a été certifié ou une attestation individuelle pour le logiciel ou système en cause.

Si l’entreprise n’est pas en mesure de justifier que son logiciel ou son système satisfait aux conditions, elle s’expose à une amende de 7500 € par logiciel ou système de caisse[4] 

SUIS-JE OBLIGE D’AVOIR UN LOGICIEL DE CAISSE SECURISE ?

Vous hésitez encore et ne savez pas si vous êtes ou non concerné par cette obligation ? Rendez-vous sur le site impot.gouv.fr, qui vous guide pas-à-pas au travers d’une infographie très simple  sous forme de questions-réponses: https://www.impots.gouv.fr/portail/suis-je-oblige-davoir-un-logiciel-de-caisse-securise

Le Ministère de l’Action et des Comptes Publics a également mis en ligne une foire aux questions que vous pouvez consulter sous le lien suivant :

https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgfip/controle_fiscal/actualites_reponses/logiciels_de_caisse.pdf

 

Conseil FNA

Ne cédez pas aux sollicitations commerciales vous proposant l’achat de logiciel de facturation « certifié » en remplacement de votre logiciel : rapprochez-vous de votre éditeur de logiciel et demandez-lui une attestation.

 

Vous retrouverez en annexe 1 de cette note une sélection de questions / réponses.

 

ANNEXE 1

 

Foire aux questions relative à l’obligation d’utiliser des logiciels de caisse sécurisés

Ministère de l’Action et des Comptes Publics – Extraits

Qu’est-ce qu’un logiciel ou système de caisse ?

Un logiciel ou un système de caisse est un système informatisé dans lequel un assujetti enregistre les livraisons de biens et les prestations de services ne donnant pas lieu à facturation. Autrement dit, un logiciel ou un système de caisse est un système informatisé dans lequel un assujetti enregistre les  opérations effectuées avec ses clients non assujettis.  Ainsi, les logiciels ou systèmes de caisse dans lesquels sont enregistrées les opérations effectuées avec des clients assujettis à la TVA (clients professionnels) ne relèvent pas du champ d’application du dispositif.

En revanche, ceux dans lesquels sont enregistrées les opérations effectuées avec des clients qui ne sont pas assujettis à la TVA (clients particuliers) relèvent du champ d’application du dispositif.

De la même façon, ceux dans lesquels sont enregistrées à la fois les opérations effectuées avec des clients assujettis à la TVA (clients professionnels) et des non assujettis (clients particuliers) relèvent du champ d’application du dispositif. Il convient de ne pas tenir compte de la qualification du logiciel (de caisse, comptable ou de gestion) en question, mais de retenir sa fonctionnalité de caisse. Ainsi, un logiciel de gestion qui permet l’enregistrement des opérations de ventes ou de prestations de services qui concernent les non assujettis à la TVA (clients particuliers) doit être considéré comme un logiciel ou un système de caisse visé par le  dispositif.

 

Tous les logiciels de gestion commerciale incluant une fonctionnalité de caisse enregistreuse/d’encaissement sont-ils toujours à certifier par leurs éditeurs pour le 1er janvier 2018 ?

Depuis le 15 juin 2017, seuls les logiciels et systèmes de caisse sont concernés par la mesure, principaux vecteurs des fraudes constatées à la TVA. Concernant les logiciels multifonctions (comptabilité/gestion/caisse), seules les fonctions caisse enregistreuse/encaissement, et non l’ensemble du logiciel, devront être certifiées.

 

Le dispositif est-il limité aux opérations réalisées avec des clients personnes physiques ?

Un logiciel ou un système de caisse est un système informatisé dans lequel un assujetti enregistre les livraisons de biens et les prestations de services ne donnant pas lieu à facturation. En conséquence, les opérations B to B sont exclues du champ du dispositif, les relations entre professionnels faisant obligatoirement l’objet d’une facturation

 

Les sociétés relevant du e-commerce entrent-elles dans le champ d’application de l’obligation de détention d’un logiciel non permissif en application de la mesure de certification des logiciels de caisse ?

Le dispositif vise, sauf exception, tout assujetti à la TVA en France qui enregistre les règlements de ses clients au moyen d’un logiciel ou système de caisse.

Les sociétés relevant du e-commerce soumises à facturation du fait que leurs clients sont assujettis à la TVA (clients professionnels) ne relèvent pas du champ d’application du dispositif.

Les sociétés relevant du e-commerce non soumises à facturation du fait que leurs clients ne sont pas assujettis à la TVA (clients particuliers) relèvent du champ d’application du dispositif.

Les sociétés relevant du e-commerce s’adressant à la fois aux clients assujettis à la TVA (clients professionnels) et aux non assujettis (clients particuliers) relèvent du champ d’application du dispositif.

 

Existe-t-il une obligation d’acquérir un logiciel de caisse sécurisé pour tous les assujettis à la TVA ?

Le dispositif prévoit l’obligation, à compter du 1er janvier 2018 pour les assujettis à la TVA qui enregistrent les règlements de leurs clients non assujettis au moyen de tout logiciel ou système de caisse, d’utiliser un logiciel conforme satisfaisant à des conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données en vue du contrôle de l’administration fiscale.

Ces nouvelles dispositions ne créent pas d’obligation de s’équiper d’un logiciel ou système de caisse. Le choix de l’utilisation d’un tel logiciel appartient à chaque assujetti.

Cependant si l’assujetti décide d’avoir recours à un logiciel disposant de fonctionnalités de caisse pour enregistrer les règlements de ses clients, il entre dans le champ d’application de cette obligation. Ainsi dès le 1er janvier 2018 il devra utiliser un logiciel conforme aux quatre conditions précitées.

 

Un assujetti à la TVA peut-il continuer à enregistrer les règlements de ses clients à la fois au moyen d’un logiciel de caisse mais aussi d’un facturier papier ?

L’assujetti est libre d’utiliser deux modes d’enregistrement des règlements de ses clients, l’un informatisé et l’autre papier.  Cependant, dès que l’assujetti a recours à un logiciel disposant de fonctionnalités de caisse, il entre dans le champ d’application de l’obligation de détenir un logiciel de caisse sécurisé. Il devra alors présenter le certificat délivré par un organisme accrédité ou l’attestation individuelle de l’éditeur pour le logiciel de caisse utilisé.

 

Logiciels antérieurement commercialisés: à partir de quelle date la certification est-elle exigée ?

Tout logiciel en cours d’utilisation au 1er janvier 2018 entre dans le champ d’application de l’obligation de conformité.

 

Que faire si mon éditeur de logiciel ne m’a pas encore envoyé d’attestation ?

La loi n’impose pas aux éditeurs cette délivrance spontanée.

Si l’éditeur n’adresse pas d’attestation à l’utilisateur, il appartient à ce dernier de la lui réclamer.

Des consignes seront données aux agents de l’administration fiscale pour prendre en compte les circonstances particulières si l’assujetti apporte la preuve des diligences qu’il a faites pour obtenir cette attestation.

 

Comment doit être traité le cas des structures de commerces associés et franchisés ?

La franchise est un accord commercial et juridique par lequel une entreprise appelée «franchiseur» s’engage à fournir à une seconde entreprise, dite «franchisée», une marque, un savoir-faire et une assistance permanente en contrepartie d’une rémunération.

Toutefois, les commerces franchisés sont des entreprises avec une personnalité juridique propre. Dans ces conditions, chaque franchise doit présenter un certificat ou une attestation pour le logiciel ou système de caisse qu’elle utilise.

 

 

 

Retrouvez l’intégralité de la foire aux questions sous le lien suivant :

https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgfip/controle_fiscal/actualites_reponses/logiciels_de_caisse.pdf

 

ANNEXE 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Article 286 – 3° bis du code général des impôts; BOI-TVA-DECLA-30-10-30-20180704 dans lequel vous retrouverez l’intégralité des dispositions

[2] Attention : les assujettis qui réalisent à la fois des opérations avec des clients assujettis à la TVA (clients professionnels) et des non assujettis (clients particuliers) relèvent du champ d’application du dispositif.

[3] On entend par « éditeur » du logiciel ou du système de caisse la personne qui détient le code source du logiciel ou système et qui a la maîtrise de la modification des paramètres de ce produit.

[4] Article 1770 duodecies du code général des impôts

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LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

retour à l’accueil de la base documentaire

Durée de conservation des documents d’entreprise

Au cours de l’exercice de votre activité, vous êtes couramment amené à émettre ou à recevoir des documents qui doivent être conservés au minimum pendant un certain temps. Ce délai de prescription varie en fonction de la nature du document. L’administration peut effectuer un contrôle pour en vérifier la conservation.

Soyez vigilant dans l’archivage de vos documents professionnels

  • Pensez à définir une méthodologie d’archivage permettant de retrouver facilement vos documents ; 
  • N’hésitez pas à faire le point régulièrement avec votre comptable sur ce sujet.

Cette note vous présente les différents cas de figure d’archivage.

Document civil et commercial

Type de document Durée minimale de conservation Texte de référence

Contrat d’acquisition, de cession de biens immobiliers et fonciers

30 ans

 

Art. 2227 du Code civil

Contrat ou convention conclu dans le cadre d’une relation commerciale, correspondance commerciale, justificatif de transport de marchandises, ordre de réparation

 

5 ans

 

art. L.110-4 du Code de commerce

Contrat conclu par voie électronique (à partir de 120 €)

 

10 ans à partir de la livraison ou de la prestation

 

art. L.213-1 du Code de la consommation

 

Document bancaire : talon de chèque, relevé bancaire…

5 ans

 

art. L.110-4 du Code de commerce

 

Document de transport de marchandises

 

 

5 ans

 

art. L.110-4 du Code de commerce

 

Déclaration en douane

 

3 ans

 

art. 16 du règlement européen n°2913/92 du Conseil du 12 octobre 1992

 

Police d’assurance, déclaration de sinistre

 

 

2 ans à partir de la résiliation du contrat

 

 

art. L.114-1 du Code des assurances

 

Livre de police

 

5 ans à compter de sa date de clôture

 

Art. R.321-6 du Code pénal

Document relatif à la propriété intellectuelle :  dépôt de brevet, marque, dessin et modèle

5 ans à partir de la fin de la protection

 

art. 2224 du Code civil

 

Dossier d’un avocat

 

5 ans à partir de la fin du mandat

 

art. 2225 du Code civil

Documents administratifs et judiciaires

Cela concerne les jugements, les actes de transaction amiable homologuée, les documents relatifs aux biens apportés à la société, le jugement prononçant le redressement judiciaire ou la reprise ou la liquidation, sont à conserver à vie.

Les pièces comptables

Type de document Durée minimale de conservation Texte de référence
 

Livre et registre comptable : livre journal, grand livre, livre d’inventaire, bilan, compte de résultat, annexe livre de caisse, balances…

 

10 ans à partir de la clôture de l’exercice

 

art. L.123-22 du Code de commerce

Pièce justificative : bon de commande, de livraison ou de réception, facture client et fournisseur., contrat de prêt, d’assurance …

 

10 ans à partir de la clôture de l’exercice

art. L.123-22 du Code de commerce

 

Compte annuel : bilan, compte de résultat, annexe…

 

10 ans à partir de la clôture de l’exercice

art. L.123-22 du Code de commerce

 

Remises de chèque ; talons de chèques, relevés de comptes bancaires ou postaux, ordres de virement …

 

 

5 ans

Article L110-4 du Code de commerce

 

Documents fiscaux

Les livres, registres, documents ou pièces sur lesquels peuvent s’exercer les droits de communication, d’enquête et de contrôle de l’administration doivent être conservés pendant un délai de 6 ans à partir de la dernière opération mentionnée sur les livres ou registres ou de la date à laquelle les documents ou pièces ont été établis.

Par exemple, les éléments concernant les revenus de 2013, déclarés en 2014, doivent être conservés jusqu’à fin 2019.

Attention : les délais sont portés à 10 ans en cas d’activité occulte : fraude fiscale, travail dissimulé, absence de déclaration, activité illicite…

Type d’impôt Durée minimale de conservation Texte de référence
 

Justificatif de paiement ; impôt sur le revenu et sur les sociétés

6 ans

Art. L102 B du Livre des procédures fiscales

Bénéfices industriels et commerciaux (BIC), bénéfices non commerciaux (BNC) et bénéfices agricoles (BA) en régime réel

6 ans

Art. L102 B du Livre des procédures fiscales

Cotisation foncière des entreprises (CFE) et CVAE

 

6 ans

Art. L102 B du Livre des procédures fiscales

 

Taxes sur le chiffre d’affaires : TVA et taxes assimilées…

 

6 ans

Art. L102 B du Livre des procédures fiscales

Taxe foncière

 

 

1 an + année en cours

Art. L 173 du livre des procédures fiscales

 

Document pour une société commerciale

Type de document Durée minimale de conservation Texte de référence
 

Statuts d’une société, d’un GIE ou d’une association (le cas échéant, pièce modificative de statuts)

 

5 ans à partir de la perte de personnalité morale (ou radiation du RCS)

 

art. 2224 du Code civil

 

Traité de fusion (opération de concentration entre 2 structures) et autre acte lié au fonctionnement de la société

5 ans

 

art. 2224 du Code civil

Registre de titres nominatifs ;

Registre des mouvements de titres. Ordre de mouvement ;

Registre des procès-verbaux d’assemblées et de conseils d’administration.

 

5 ans à partir de la fin de leur utilisation

 

art. 2224 du Code civil

 

Feuille de présence et pouvoirs. Rapport du gérant ou du conseil d’administration. Rapport des commissaires aux comptes.

 

3 derniers exercices

 

art. L.225-117 du Code de commerce

 

Gestion du personnel

 

Type de document Durée minimale de conservation Texte de référence
 

Bulletin de paie : double exemplaire papier ou format électronique

5 ans

 

art. L.3243-4 du Code du travail

 

Registre unique du personnel

5 ans à partir du départ du salarié

 

art. R.1221-26 du Code du travail

 

Document concernant les contrats de travail, salaires, primes, indemnités, soldes de tout compte, régimes de retraite…

5 ans

 

art. 2224 du Code civil

Document relatif aux charges sociales et à la taxe sur les salaires

3 ans +
l’année en cours

 

art. L.244-3 du Code de la sécurité sociale et art. L.169 A du livre des procédures fiscales

Comptabilisation des jours de travail des salariés sous convention de forfait

3 ans

 

art. D.3171-16 du Code du travail

 

Comptabilisation des horaires des salariés, des heures d’astreinte et de leur compensation

 

1 an

 

art. D.3171-16 du Code du travail

Documents émanant de l’inspection du travail : observation ou mise en demeure

Vérifications du Comité social et économique (CSE)

5 ans

 

art. D.4711-3 du Code du travail

Déclarations et autres documents en rapport avec un accident du travail

5 ans

 

art. D.4711-3 du Code du travail

 

 

Gestion des déchets et des fluides frigorigènes

 

Type de document Durée minimale de conservation Texte de référence

Bordereau de suivi des déchets dangereux (BSDD)

5 ans

 

art. R541-45 du Code de l’environnement

Registre de suivi des déchets dangereux et non dangereux

3 ans

 

art. R.541-43 du Code de l’environnement

Fiche d’intervention sur un circuit de climatisation automobile (hors VHU)

5 ans

Article R 543-82 du Code de l’environnement.

 

Attestations de la réalisation des  contrôles d’étanchéité et des réparations nécessaires pour les équipements contenant plus de 3 kg de fluide

 

5 ans

 

Article R 543-80 du Code de l’environnement

 Pour en savoir plus Délais de conservation des documents pour les entreprises

 

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Alerte sur les arnaques à la DGCCRF

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Accompagnement gratuit « MonAideCyber »

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Contravention pour non designation du conducteur : seules les personnes morales sont concernees

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Infractions au Code de la route : Le chef d’entreprise doit désigner le conducteur auteur de l’infraction commise avec un véhicule de l’entreprise

Le véhicule de démonstration

Contribution sociale de solidarite

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Alerte vigilance arnaque RGPD

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

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Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

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Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Depuis la loi du 6 août 2015, dite « loi Macron », les microentreprises, créées sous la forme de sociétés commerciales, peuvent demander, lors du dépôt des comptes annuels afférents aux exercices clos à compter du 31 décembre 2015 et déposés à partir du 7 août 2016, à ce que leurs comptes de résultat ne soient pas rendus publics (l’actif et le passif restent publics).

Définitions

Micro entreprise : ne dépasse pas au titre du dernier exercice comptable clos, et sur une base annuelle, deux des trois seuils suivants : 350 K€ pour le total du bilan, 700 K€ pour le montant net du chiffre d’affaires, et le nombre moyen de 10 salariés employés au cours de l’exercice ;

Petite entreprise : ne dépasse pas au titre du dernier exercice comptable clos, et sur une base annuelle, deux des trois seuils suivants : 4 M€ pour le total du bilan, 8 M€ pour le montant net du chiffre d’affaires et le nombre moyen de 50 salariés employés au cours de l’exercice.

MODELES TYPE DE DECLARATION DE CONFIDENTIALITE

Les micro-entreprises et les petites entreprises qui souhaitent bénéficier de l’option de confidentialité doivent, lors du dépôt de leurs comptes annuels, y joindre une déclaration selon les modèles spécifiques à chacune de ces entreprises et figurant en annexe[1] (Annexe 1 pour les micro-entreprises et annexe 2 pour les petites entreprises).

À noter : les entrepreneurs individuels ne sont pas concernés par l’obligation de dépôt des comptes sociaux, sauf les Entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL) qui doivent déposer leurs comptes annuels auprès du registre où a été déposée leur déclaration de patrimoine d’affectation.

PERSONNES QUI CONSERVENT UN ACCES A L’INTEGRALITE DES COMPTES

En plus des autorités judiciaires, des autorités administratives, ainsi que la Banque de France qui avaient déjà un accès à l’intégralité des comptes, avec la loi Macron, les personnes morales qui financent ou investissent, directement ou indirectement, dans les entreprises ou fournissent des prestations au bénéfice de ces personnes morales ont aussi accès à l’intégralité des comptes.

L’arrêté du 23 juin 2016 est venu préciser la liste de ces personnes morales qui conservent un tel accès[2]. Le tableau suivant récapitule les différents cas.

Personnes morales qui financent ou investissent, directement ou indirectement, dans les entreprises Personnes morales qui fournissent des prestations au bénéfice de ces personnes morales
Les établissements de crédit et sociétés de financement (c. mon et fin. art. L. 511-1, L. 511-22 et L. 511-23) Les dépositaires centraux et les gestionnaires de systèmes de règlement interbancaires (c. mon et fin. art. L. 441-1 et L. 330-1)
Les compagnies financières holding et entreprises mères de société de financement (c. mon et fin. art. L. 517-1) Les entreprises de marché ou les personnes qui opèrent un marché réglementé (c. mon et fin. art. L. 421-2 et L. 422-1)
Les entreprises d’investissement (c. mon et fin. art. L. 531-4, L. 532-18 et L. 532-18-1) Les établissements de paiement (c. mon et fin. art. L. 522-1 et L. 522-13)
Les sociétés de gestion de placements collectifs (c. mon et fin. art. L. 543-1) Les intermédiaires en opérations de banque et en services de paiement (c. mon et fin. art. L. 519-1)
Les sociétés de libre partenariat (c. mon et fin. art. L. 214-162-1) Les établissements de monnaie électronique (c. mon et fin. art. L. 526-1, L. 526-25 et L. 526-26)
La Caisse des dépôts et consignations et ses filiales (c. mon et fin. art. L. 518-2) Les conseillers en investissements financiers (c. mon et fin. art. L. 541-1)
Les entreprises d’assurance et de réassurance (c. ass. art. L. 310-1, L. 310-1-1 et L. 310-3-1) Les prestataires de service en recherche en investissement et d’analyse financière (c. mon et fin. art. L. 544-1)
Les institutions de prévoyance et leurs unions Les agences de notation de crédit (c. mon et fin. art. L. 544-4)
Les mutuelles et leurs unions Les agents liés à un prestataire de services d’investissement (c. mon et fin. art. L. 545-1)
Les intermédiaires en assurance ou en réassurance (c. ass. art. L. 511-1 et L. 515-2) Les conseillers en investissements participatifs (c. mon et fin. art. L. 547-1)
Les sociétés exerçant à titre habituel la location de biens professionnels sans être agréées en tant qu’établissement de crédit ou société de financement Les intermédiaires en financement participatif

(c. mon et fin. art. L. 548-2)

Les sociétés spécialisées en information de solvabilité et de prévention de défaillance

 

Lorsqu’une de ces personnes morales souhaite accéder aux comptes d’une société ayant fait le choix de la confidentialité, elle doit accompagner sa demande d’une attestation, établie conformément au modèle type figurant à l’annexe de l’article A.123-68-1 du code de commerce. Par cette attestation, la personne morale s’engage à ne pas communiquer à des tiers les comptes dont elle aura obtenu la communication.

 

 

Annexe 1

 

MODÈLE TYPE DE DÉCLARATION DE CONFIDENTIALITÉ –MICRO-ENTREPRISE

 

  1. Déclarant (Informations telles que figurant au RCS)

Dénomination ou raison sociale de la personne morale ……………………

Immatriculée au RCS, numéro ………………

Identité et qualité du représentant légal signataire ……………………………….

  1. Objet de la déclaration

Déclare que les comptes annuels de l’exercice clos le…… et qui sont déposés en annexe au registre du commerce et des sociétés ne seront pas rendus publics en application de l’article L. 232-25 du code de commerce et du premier alinéa de l’article L. 524-6-6 du code rural et de la pêche maritime.

  1. Engagement du déclarant

Le (la) soussigné (e) atteste sur l’honneur que les renseignements contenus dans la présente déclaration sont exacts et que la société susvisée répond à la définition des microentreprises au sens de l’article L. 123-16-1 du code de commerce, n’est pas mentionnée à l’article L. 123-16-2 et n’a pas pour activité la gestion des titres de participations et de valeurs mobilières.

Toute fausse déclaration de confidentialité des comptes annuels constitue un faux et un usage de faux passible des peines d’amende et d’emprisonnement prévues aux articles 441-1 et suivants du code pénal.

Fait à …………, le …………

Signature

 

 

 

Annexe 2

 

MODÈLE TYPE DE DÉCLARATION DE CONFIDENTIALITÉ –PETITE ENTREPRISE

(Valable uniquement pour les comptes afférents aux exercices clos à compter du 31 décembre 2015 et déposés à compter du 7 août 2016).

 

  1. Déclarant (Informations telles que figurant au RCS)

Dénomination ou raison sociale de la personne morale ……………….

Immatriculée au RCS, numéro ………..

Identité et qualité du représentant légal signataire ……………………….

  1. Objet de la déclaration

Demande que le compte de résultat de l’exercice clos le……., distinct des autres documents comptables, et qui est déposé en annexe au registre du commerce et des sociétés ne sera pas rendu public en application du deuxième alinéa de l’article L. 232-25 du code de commerce et du deuxième alinéa de l’article L. 524-6-6 du code rural et de la pêche maritime.

  1. Engagement du déclarant

Le (la) soussigné (e) atteste sur l’honneur que les renseignements contenus dans la présente déclaration sont exacts et que la société susvisée répond à la définition des petites entreprises au sens de l’article L. 123-16 du code de commerce, n’est pas mentionnée à l’article L. 123-16-2 du code de commerce et n’appartient pas à un groupe au sens de l’article L. 233-16 du code de commerce ou de l’article L. 524-6-1 du code rural et de la pêche maritime.

Toute fausse déclaration relative à la demande de confidentialité du compte de résultat constitue un faux et un usage de faux passible des peines d’amende et d’emprisonnement prévues aux articles 441-1 et suivants du code pénal.

Fait à………., le ……….

Signature

[1] Annexes à l’article A. 123-61-1 du code de commerce : Annexe 1-5 pour les micro-entreprises et 1-5-1 pour les petites entreprises.

[2] Article A.123-68-1 du code de commerce.

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Alerte sur les e-mail frauduleux

Vous êtes nombreux à recevoir des mails et/ou des appels frauduleux qui concernent le plus souvent:

  • les tentatives de fraude à la carte bancaire qui accompagnent la promesse d’une restitution d’impôts ;
  • les appels à des numéros surtaxés.

Soyez extrêmement prudents et sachez que les services de la Direction Générale des Finances publiques ne demandent jamais de coordonnées bancaires ou d’informations personnelles par courriels ou téléphone. Exemple de mail frauduleux :

Ce type de mail frauduleux peut également émaner de personnes se faisant passer pour EDF, URSSAF, un opérateur téléphonique, ou toute autre entreprise de services (banque, assurance, …). En cas de doute, nous vous invitons à contacter directement l’entreprise semblant avoir émis le mail. Il vous sera très certainement confirmé qu’il s’agit de phishing.

Le phishing (ou « hameçonnage ») est une technique qui a pour objectif de tromper les internautes afin de leur escroquer des sommes d’argent. Il consiste en l’envoi de messages (courriers  électroniques) usurpant l’identité d’administrations ou de grands organismes et demandant à l’internaute de fournir des informations personnelles, notamment un numéro de carte bancaire. 

Le phishing peut également consister en un appel téléphonique (hameçonnage vocal). Une personne se faisant passer pour un agent des impôts vous signale une anomalie sur votre dossier fiscal et vous invite, afin d’éviter d’éventuelles sanctions, à rappeler au plus vite un numéro de téléphone surtaxé facturé 5€ la minute. La Direction Générale des Finances publiques est totalement étrangère à ces pratiques et invite les usagers à ne pas donner suite à ces appels.

Ces pratiques frauduleuses ne se limitent pas à l’administration fiscale mais elles touchent d’autres secteurs comme les banques, les assurances, ou encore les distributeurs d’énergie.

Pour tout renseignement ou pour signaler une tentative d’escroquerie :

  • par internet sur «internet-signalement.gouv.fr » ;
  • par téléphone via le numéro vert gratuit mis en place par le gouvernement : 0 805 805 817.

Pour en savoir plus :

Communication des finances publiques : https://www.impots.gouv.fr/portail/actualite/courriels-et-appels-telephoniques-frauduleux-0

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Règles de plafonnement et de déplafonnement du loyer

Arnaques et pratiques frauduleuses : Guide de prévention

Signalement des anomalies dans la formation des prix – DGCCRF

Dispositif d’accompagnement individualisé pour les indépendants

Aides au financement de la transition écologique des entreprises

Causes de révision du loyer d’un bail commercial

Négocier son bail commercial

Renouvellement du bail commercial

Déclaration Européenne de Services (DES)

Que faire en cas de cyberattaque ?

Simplification des démarches des entreprises

La taxe annuelle à l’essieu pour les véhicules de plus de 12 tonnes

Tutoriel pour partager des articles sur les reseaux sociaux facebook / twitter / linkedin

Tutoriel pour s’inscrire les reseaux sociaux facebook / twitter / linkedin

Restriction de l’eclairage nocturne des commerces

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Contravention pour non designation du conducteur : seules les personnes morales sont concernees

Equipement obligatoire d’un ethylotest

Fichier des Véhicules Assurés (FVA) : Quels véhicules doivent-être déclarés par les professionnels de l’automobile ?

Infractions au Code de la route : Le chef d’entreprise doit désigner le conducteur auteur de l’infraction commise avec un véhicule de l’entreprise

Le véhicule de démonstration

Contribution sociale de solidarite

Cotisation fonciere des entreprises

Cotisation sur la valeur ajoutee des entreprises

Droit a l’erreur Loi pour un Etat au Service d’une Société de Confiance

Loi de finances pour 2019

Prestations de services hors de France : quelle TVA appliquer ?

Taxe sur les véhicules de société (TVS 2021)

Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Alerte vigilance arnaque RGPD

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

retour à l’accueil de la base documentaire

Les aides pour l’entreprise

Editée par l’Institut supérieur des métiers (ISM) avec le soutien de la Direction générale des entreprises (DGE), la base de données d’aides publiques aides-entreprises.fr vous permet d’accéder à plus de 2000 aides publiques aux entreprises.

www.aides-entreprises.fr

Le site vous permet de cibler votre recherche sur les aides en soutien aux entreprises face à la crise énergétique, ainsi que sur les mesures de soutien aux artisans et commerçants victimes de dégradations.

Le site aides-entreprises.fr vous propose également un simulateur vous permettant d’évaluer rapidement le coût d’une embauche et la rémunération nette de votre futur collaborateur.

Vous pouvez également consulter sur notre site Internet les notes relatives aux aides de l’ADEME et aux aides de l’Agence de l’eau.