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Evaluation des émissions de gaz à effet de serre : Etude publiée par l’IFPEN

Dans un contexte de durcissement réglementaire et de transition énergétique, l’IFP Energies nouvelles (IFPEN), mandaté par la DGEC, a mené une étude approfondie sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) et de polluants basés sur les émissions des poids lourds publiée le 7 juillet 2025.

 

L’étude couvre les véhicules des catégories N2, N3 et M3, en usage réel et en laboratoire, avec une attention particulière portée aux technologies suivantes :

 

  • Diesel (B7, B100, HVO, GTL) ;
  • GNV (gaz naturel véhicule) ;
  • Dual-Fuel (diesel + gaz) ;
  • Hybrides électriques (rechargeables et non rechargeables).

 

Les polluants analysés incluent CO₂ (Le dioxyde de carbone qui résulte de la décomposition naturelle des matières animales ou végétales), Nox (L’oxyde d’azote composé d’azote et d’oxygène qui comprennent les gaz d’acide nitrique et de dioxyde d’azote résultant de la combustion matières des fossiles), CH₄ (Le méthane composé d’hydrogène et de carbone), N₂O (Le Protoxyde d’azote qui résulte de la combustion des matières animales ou végétales), NH₃ (Ammoniac), CO (Cobalt) , THC (Tétrahydrocannabinol), particules fines (PN10, PN23).

Cette étude a été menée en considération des normes Euro VI (Règlement n° 595/2009 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2009) et Euro 7 (Règlement n° 1257/2024 du Parlement européen et du Conseil du 24 avril 2024).

La norme Euro VI, entrée en vigueur en 2014 pour les poids lourds et étendue aux véhicules légers depuis 2015, impose des limites très strictes concernant les émissions de polluants (NOx, CO2, particules fines, etc.) des moteurs à combustion interne. L’objectif principal est de réduire les émissions d’oxyde d’azote (NOx) et de particules fines  responsables de la dégradation de la qualité de l’air.

 

Principaux points de la norme Euro VI :

  • Réduction des émissions de NOx : Limite de 0,4 g/kWh pour les moteurs diesel ;
  • Réduction des particules fines : Les moteurs doivent être équipés de systèmes de filtration de particules (FAP) performants. Adoption de technologies comme le SCR (Selective Catalytic Reduction qui consiste en la transformation des les oxydes d’azote en azote et en vapeur d’eau qui sont des composants non polluants) et le Filtre à Particules Diesel (DPF).

L’Euro 7 est quant à elle une norme applicable à partir de 2028 pour les catégories M2, M3, N2 et N3. Elle impose des seuils d’émissions uniformes qu’il s’agisse de moteurs à essence, diesel, gaz ou autres carburants.

 

Principaux points de la nouvelle norme Euro 7 :

  • Modification des seuils des émissions autorisées : Abaissement des seuils existants pour les polluants traditionnels ;
  • Prise en considération de particules et émissions ultrafines : Abaissement du diamètre minimal des particules mesurées afin de prendre en considération les particules ultrafines. De nouveaux gaz à effet de serre sont désormais pris en compte par les nouvelles dispositions.

 

 

Quant aux conclusions de l’étude, cette dernière a fourni une analyse approfondie des émissions des poids-lourds à travers un éventail de technologies de propulsion alternatives dans un contexte de décarbonation. Elle a comparé un large panel de véhicules, incluant des moteurs diesel, gaz, hybrides et à bicarburation, en testant leur performance en laboratoire et en conditions réelles d’exploitation.

 

Elle fait notamment état des défis techniques, économiques et environnementaux des technologies/vecteurs énergétiques :

 

 

Les principaux résultats démontrent que les véhicules GNV (Gaz Naturel Véhicule) offrent des émissions de NOx significativement réduites par rapport aux moteurs diesel mais présentent des émissions de particules fines (PN10) et d’ammoniac (NH3) supérieures. Les véhicules utilisant une bicarburation diesel-gaz montrent des réductions de CO2 mais sont également responsables de fortes émissions de particules fines et de THC.

Concernant les carburants bas-carbone, les résultats démontrent que les différences d’émissions de CO2 sont faibles entre les carburants diesel classiques (B7) et les alternatives comme le HVO, le B100 ou le GTL.

En termes d’hybridation, les véhicules hybrides électriques offrent des gains en émissions de CO2 mais leurs effets sur les polluants locaux sont limités surtout pour les modèles GNV. Des gains d’émissions de CO2 compris entre 4% et 8% sont à noter mais avec des émissions de NH3 toujours présentes.

Enfin, une analyse sur le cycle de vie des technologies révèle que les véhicules électriques ont un fort potentiel de décarbonation tandis que les biocarburants avancés montrent des bilans environnementaux très favorables sous réserve de prendre en compte les contraintes des filières énergétiques.

 

 

Pour lire l’intégralité de l’étude cliquez sur le lien suivant : https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/sites/ifpen.fr/files/inline-images/NEWSROOM/Actualit%C3%A9s/etude_emissions_pl%20-IFPEN%20-rapport%20%20de%20synthese.pdf

 

 

 

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Le dépôt-vente

La pratique du dépôt-vente est assez répandue dans le secteur automobile. Il s’agit d’une opération par laquelle un client confie son véhicule à un professionnel afin que celui-ci recherche un acquéreur.

 

Le dépôt-vente est une opération hybride empruntant les caractéristiques du contrat de dépôt et celles du mandat de vente.

  • le contrat de dépôt : acte par lequel une personne (le dépositaire) reçoit la chose d’autrui (le déposant) à charge de la garder et de la restituer en nature (article 1915 du Code civil)
  • le mandat : acte par lequel une personne (le mandant) donne le pouvoir à une autre (le mandataire) de faire quelque chose en son nom et pour son compte (article 1984 du Code civil).

 

Avant d’accepter de faire du dépôt-vente, vous devez connaitre les droits et obligations qui en découlent.

Pour rappel, en tant que professionnel vous restez tenu d’une obligation d’information tant à l’égard du propriétaire du véhicule qu’à l’égard de l’acheteur potentiel (I) et ce, avant la conclusion du contrat (II).

Enfin, en l’absence d’une règlementation spécifique applicable au secteur automobile, l’étendue de vos obligations est issue des dispositions du Code civil et de la jurisprudence (III).

L’obligation d’information précontractuelle due au propriétaire et à l’acheteur potentiel

Conformément aux dispositions de l’article L.111-1 du code de la consommation, tout professionnel est tenu d’une obligation d’information précontractuelle à l’égard de son client.

Dans le cadre du dépôt-vente, vous devez communiquer, avant la conclusion de tout contrat :

 

 

  • Les informations précontractuelles à l’égard du propriétaire du véhicule  :

 

– L’étendue de vos obligations au titre du dépôt-vente (garde du véhicule, recherche d’un acquéreur, restitution du véhicule en cas d’expiration du contrat, etc.) ;

 

– Le montant de votre commission et les modalités de paiement ;

 

– L’étendue des obligations du propriétaire (assurances, entretien, paiement de la commission).

 

Toutes ces informations devront figurer dans le contrat de dépôt-vente. Nous vous détaillerons ci-après les différentes clauses à insérer dans le contrat de dépôt-vente.

 

 

  • Les informations précontractuelles à l’égard de l’acheteur :

 

– Préciser et afficher sur tous les supports  (annonce, affiche pare-brise, bon de commande, etc.) : les caractéristiques du véhicule, le prix de vente et plus généralement les modalités de la vente en indiquant de manière visible que le véhicule est vendu en dépôt-vente ;

 

– L’étendue des garanties attachées au  véhicule ;

 

– L’identité du propriétaire-vendeur.

 

Ces informations devront figurer dans un document signé par l’acheteur. Nous vous conseillons d’utiliser une charte graphique neutre, sans l’en-tête de votre entreprise (voir l’ensemble de nos recommandations en fin de note ci-dessous).

 

Pour plus d’informations sur votre obligation d’information, vous pouvez consulter ces notes : Informations Précontractuelles obligatoires – FNA /  Obligation d’affichage des tarifs – FNA / Vente VO: affichage obligatoire sur le lieu de vente

 

La conclusion du contrat de dépôt-vente

Il est essentiel de conclure un contrat entre le professionnel et le propriétaire du véhicule confié en dépôt-vente. Il devra comprendre des stipulations suivantes :

 

  • L’identité des Parties :

Le contrat doit être conclu entre le propriétaire du véhicule, titulaire de la carte grise (en qualité de « Déposant » ou « Mandant ») et votre entreprise (en qualité de « Dépositaire » ou « Mandataire »).

 

 

  • L’objet du contrat :

Le contrat devra préciser que le propriétaire vous confie son véhicule dans le seul but de sa vente.

Dans le même temps, vous devez accepter cette mission. En effet, au titre de l’article 1984 du Code civil, le contrat de mandat ne se forme que par l’acceptation du mandataire. Il est donc important d’insérer une stipulation dans laquelle vous acceptez explicitement les missions de garde du véhicule et de recherche d’un acquéreur pour le compte du propriétaire.

Aussi, les caractéristiques du véhicule devront être précisées : marque, modèle, n° de série, immatriculation, date de 1ère mise en circulation, nombre de KM au compteur, date du dernier contrôle technique.

Enfin, il est recommandé d’établir un état descriptif du véhicule lors du dépôt et lors de la restitution du véhicule, en cas de résiliation du contrat ou en l’absence de vente dans le délai d’exécution du mandat.

 

 

  • La durée et le caractère exclusif ou non exclusif du contrat :

Le contrat doit être conclu pour une durée déterminée.

Il est conseillé de prévoir une durée de 2 à 3 mois durant laquelle vous serez tenu d’exécuter vos missions (conserver le véhicule et rechercher un acquéreur).

Il est possible de prévoir un renouvellement automatique du contrat (tacite reconduction) pour une même durée, sauf dénonciation moyennant un délai de préavis.

Si le contrat est conclu sans exclusivité, il est essentiel de prévoir les conditions de résiliation anticipée, notamment dans l’hypothèse où le propriétaire parvient à trouver un acheteur par ses propres moyens.

Aussi, il convient de prévoir les modalités de restitution du véhicule (en l’absence de vente) à échéance du contrat. En effet, il est toujours préférable d’indiquer le délai dont dispose le propriétaire pour récupérer son véhicule ainsi que le montant des frais de gardiennage en cas de dépassement dudit délai.

 

 

  • Les engagements du propriétaire :

 

    • Capacité juridique du propriétaire et remise de documents

Le propriétaire doit avoir la capacité juridique pour vendre le véhicule. Il doit vous attester que celui-ci est en bon état de fonctionnement.

Le véhicule ne doit pas non plus être grevé d’un gage susceptible d’affecter le droit de propriété.

Enfin, vous pouvez exiger la remise de documents au jour du dépôt : – Certificat de situation administrative (au jour du dépôt et au jour de la vente) ; – Attestation d’assurance automobile ; Copie du dernier CT ; factures d’entretien, etc.

 

    • Autorisation d’utiliser le véhicule déposé

En principe, le dépositaire a l’interdiction d’utiliser le bien confié en dépôt-vente (article 1930 du Code civil).

Il est donc conseillé de prévoir, une clause par laquelle le propriétaire vous autorise d’utiliser le véhicule pour les essais sur route avec les acheteurs.

Toute utilisation du véhicule sans l’accord préalable du propriétaire peut engager votre responsabilité.

 

 

  • Les obligations du propriétaire :

 

    • Confier le véhicule au dépositaire

Le propriétaire s’engage à vous confier la garde du véhicule, en prenant soin de le vider de ses effets personnels. Il doit maintenir le véhicule assuré. En cas de dépôt, le propriétaire devra prendre soin de déclarer à sa compagnie d’assurance le nouveau lieu de stationnement du véhicule.

Cette obligation n’est pas due dans le cas d’un mandat de vente sans dépôt effectif du véhicule.

 

    • Payer la commission

Le propriétaire doit s’engager à vous régler le montant de la commission fixée dans le contrat.

En cas de non paiement, ce dernier engage sa responsabilité contractuelle, pouvant donner lieu à l’application de pénalité de retard ou au versement de dommages-et-intérêts (article 1231-6 du Code civil).

 

    • Garantir le véhicule contre les vices cachés

Le propriétaire doit reconnaitre ses obligations à l’égard de l’acheteur au titre de la garantie des vices cachés au sens des articles 1641 et suivants du Code civil.

En effet, le dépôt-vente n’entraine pas de transfert de propriété. Dans cette opération, le propriétaire a la qualité de vendeur et doit donc répondre des vices cachés.

Le contrat peut préciser l’étendue de la responsabilité du propriétaire, et la gestion du service après-vente.

Sur ce dernier point, le propriétaire pourrait être tenté de vous déléguer la gestion des réclamations de l’acquéreur. Nous vous conseillons de refuser cette mission. En effet, il est préférable de conserver un mandat simple de mise en relation entre particuliers. Si vous intervenez dans le service après-vente en proposant à l’acquéreur une garantie commerciale par exemple, cela peut créer une ambiguïté sur votre qualité. Seul le vendeur est tenu d’une garantie à l’égard de l’acheteur.

 

En revanche, il est possible de prévoir dans le contrat, les conditions dans lesquelles le propriétaire assumera seul les revendications de l’acheteur.

Par exemple : vous pouvez prévoir une clause dans laquelle le propriétaire vous garantit contre tout recours de l’acheteur.

 

 

  • Le prix de vente du véhicule et montant de la commission

 

    • Le prix de vente

Le prix de vente est fixé uniquement par le propriétaire du véhicule, en sa qualité de vendeur.

Vous ne pourrez pas accepter d’offre d’achat inférieur au montant déterminé par le propriétaire sans son accord préalable.

 

    • La commission du dépositaire-mandataire

Vous êtes libre de déterminer le montant de votre commission car il s’agit de la contrepartie de votre prestation (rémunération pour la garde du véhicule et pour la mise en relation avec l’acheteur).

Le montant de la commission devra obligatoirement être inscrit au contrat, ou du moins être déterminable au moment de la signature (exemple : un pourcentage du prix de vente).

Tous frais annexes facturés au client devront faire l’objet d’une information et recueillir son accord préalable (ex : frais de préparation esthétique ou mécanique du véhicule).

 

    • Les modalités de paiement

Le contrat doit préciser les modalités de règlement du prix de vente et de la commission.

 

Sur ce point, le propriétaire peut vous mandater pour recevoir les fonds réglés par l’acheteur, à charge pour vous de lui reverser la somme correspondant au prix de vente, déduction faite de votre commission.

Cette solution vise à faciliter la transaction et vous assurer du règlement de la commission.

Toutefois, lorsque l’acheteur verse le prix directement à votre entreprise, il est susceptible de vous identifier à tort comme étant le vendeur réel du véhicule.

Il est donc préférable d’utiliser un compte séquestre, c’est-à-dire un compte bancaire spécialement désigné pour recevoir les fonds de la transaction.

 

 

  • Les informations relatives au Médiateur de la consommation :

En qualité d’adhérent de la FNA, vous êtes automatiquement rattaché à notre médiateur pendant la durée de votre adhésion. Les coordonnées du médiateur doivent figurer au contrat.

Retrouvez ces informations dans la note Médiateur auprès de la FNA – FNA

 

 

  • L’étendue de vos obligations et de votre responsabilité :

Le contrat doit préciser vos obligations à l’égard du propriétaire. Vous pouvez également limiter votre responsabilité selon des circonstances, notamment en cas de force majeure tel que défini à l’article 1218 du Code civil.

Les obligations du dépositaire-mandataire

  • Les obligations au titre du dépôt :

 

    • L’obligation de garde et de conservation

En qualité de dépositaire/mandataire, vous êtes tenu d’assurer la garde du véhicule.

Conformément aux dispositions des articles 1927 et suivants du Code civil, vous devez apporter dans la garde du véhicule confié, les mêmes soins que vous apportez dans la garde des choses qui vous appartiennent.

Si le véhicule cause un dommage ou subi un dommage alors qu’il est sous votre garde, votre responsabilité pourrait être engagée, et donner lieu au paiement de dommages et intérêts.

Le véhicule confié doit donc être couvert par votre assurance professionnelle obligatoire.

 

    • L’obligation d’assurance

Avant d’accepter un véhicule en dépôt-vente, il est essentiel de vérifier auprès de votre compagnie d’assurance si cette activité est bien incluse dans votre contrat d’assurance. A défaut, il est recommandé de déclarer le véhicule.

Dans un arrêt de la Cour de cassation, les juges ont eu l’occasion de rappeler qu’en application des articles L. 211-1 et R. 211-3 du Code des assurances, « lorsque le propriétaire d’un véhicule l’a confié, en raison de ses fonctions, à un professionnel de la réparation, de la vente ou du contrôle de l’automobile, l’assurance obligatoire de la responsabilité de ce professionnel doit prendre en charge les dommages causés aux tiers par ce véhicule, même si la personne qui en avait la conduite n’était pas autorisée » (Civ. 1ère 28/11/1995, n° 93-15.331)

 

    • Obligation d’inscrire le véhicule dans le livre de police

Il résulte de la notice du Décret n° 2013-287 du 4 avril 2013 relatif au registre tenu par les personnes dont l’activité professionnelle comporte la vente ou l’échange de certains objets mobiliers  et des dispositions de l’article 321-7 du Code pénal que les informations relatives à la vente d’un véhicule en dépôt-vente doit figurer dans le livre de police du professionnel.

Pour plus d’informations sur la tenue d’un livre de police, vous pouvez consulter la note : Le livre de police.

 

 

  • Les obligations au titre de la vente du véhicule confié :

Dans le cadre du dépôt-vente, vous avez pour mission principale de rechercher un acheteur et le mettre en relation avec le propriétaire du véhicule. Vous agissez  en qualité de mandataire pour le compte du propriétaire.

 

A ce titre, vous êtes tenu d’une obligation de moyens qui suppose d’apporter toutes les diligences requises pour trouver un acheteur : présenter le véhicule dans votre showroom, publier des annonces de vente etc.

 

Comme tout mandataire, vous devez être en mesure de tenir informé le mandant de l’exécution du contrat (article 1993 du code civil).

 

En revanche, n’ayant pas la qualité de vendeur, vous n’êtes pas tenu de garantir le véhicule vendu par votre intermédiaire.

Sur ce point, les juges ont eu l’occasion de se prononcer dans une décision du 11 mars 2020, n°2016-459 : les demandes des acheteurs au titre de la garantie des vices cachés formulées contre le dépositaire ont été rejetées. Les juges ont retenu que le dépositaire agissant en qualité de mandataire du propriétaire du véhicule dans le cadre d’un contrat de dépôt-vente, n’était pas propriétaire du véhicule et ne devait donc pas la garantie des vices cachés.

 

De plus, les juges ont relevé que les acheteurs ne pouvaient ignorer que le véhicule appartenait à un tiers, comme l’indiquaient le certificat d’immatriculation et la déclaration de cession.

 

Ainsi, il est déconseillé d’utiliser les documents commerciaux de votre entreprise, tel qu’un bon de commande avec en-tête. Vous devez agir en totale transparence et informer l’acheteur de votre statut sans créer d’ambiguïté.

Dans le cas contraire, vous pouvez vous exposer à une requalification.

Dans une décision célèbre, les juges ont condamné un garagiste au titre de la garantie de vices cachés en retenant qu’en dissimulant à l’acheteur sa qualité de mandataire et en se comportant comme le vendeur du véhicule, le garagiste avait engagé sa responsabilité.

Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 18 décembre 2014, 13-23.868 : « Mais attendu qu’ayant constaté que M. X… avait contracté sur le site internet « ebay. fr » avec un certain « pierrot 92220 », se trouvant être M. Y…, garagiste à Bagneux, auprès de qui il avait pris livraison du véhicule et à qui il avait réglé le prix de la vente contre remise par celui-ci des certificats de cession et d’immatriculation, et relevé que M. Y… n’avait donné aucune indication à M. X… sur sa qualité de mandataire, la cour d’appel en a justement déduit que, peu important la mention, sur ces certificats du nom de M. Z…, insuffisante à établir la propriété du bien vendu, le garagiste, professionnel de l’automobile, avait engagé sa responsabilité du fait des vices cachés affectant le véhicule, en dissimulant à l’acquéreur sa qualité de mandataire et en se comportant comme le vendeur du véhicule ».

 

 

Pour éviter tout risque de requalification du contrat :

 

– le certificat de cession doit être signé par le propriétaire, privilégiez une signature sur place, dans vos locaux en présence des parties ;

– le prix de vente doit être versé directement entre l’acheteur et le vendeur ;

– Si vous souhaitez faire signer un bon de commande,  utilisez un support neutre, un bon de commande sans en-tête de votre entreprise ;

– Sur le support signé par l’acheteur, faites figurer (en plus des informations obligatoires)  :

  • la nature de la transaction : dépôt-vente,
  • le nom du propriétaire en qualité de vendeur,
  • la mention de votre nom en tant qu’intermédiaire ou mandataire,
  • les informations liées à la garantie des vices cachés.

 

Remise du certificat de destruction – Rôle du gardien de fourrière

Les gardiens de fourrière peuvent faire face à des demandes récurrentes de propriétaires de véhicules placés en fourrière puis détruits, qui se présentent parfois plusieurs mois, voire plus d’un an après la procédure, pour réclamer un certificat de destruction ou un document en attestant.

1. Rôle strictement encadré du gardien de fourrière

Conformément à l’article R.325-24 du Code de la route, un gardien de fourrière ne peut exercer d’activité liée à la destruction ou au retraitement des véhicules. La séparation entre les missions du gardien et celles du centre VHU (Véhicules Hors d’Usage) est donc étanche, y compris sur le plan administratif.

En conséquence, il ne revient pas au gardien de délivrer le certificat de destruction.

Ce document est émis exclusivement par le centre VHU agréé, qui procède à la destruction physique et administrative du véhicule, et qui le télétransmet directement au SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), entraînant l’annulation de l’immatriculation.

2. Obligation du centre VHU envers le dernier détenteur

Selon l’article R.543-155 du Code de l’environnement, la prise en charge d’un VHU par un centre agréé doit être réalisée sans frais pour le dernier détenteur, et doit inclure la remise du certificat de destruction. Le centre VHU peut être sanctionné en cas de non-respect de cette obligation.

3. Que faire lorsqu’un propriétaire réclame ce certificat ?

Dans la majorité des cas, les demandes proviennent de propriétaires qui ne se sont pas manifestés lors de la procédure de mise en fourrière, et dont le véhicule a été pris en charge et détruit dans le cadre de l’indemnisation dite des « 3i » (indemnisations pour véhicules abandonnés).

  • Le gardien n’a pas à remettre le certificat de destruction.

  • Les préfectures ne sont plus compétentes pour délivrer ce type de document.

  • Le propriétaire doit effectuer une téléprocédure via le site France Titres, qui pourra être traitée par les CERTs (Centres d’expertise et de ressources des titres) si le centre VHU ne répond pas à sa demande.

Par ailleurs, pour des raisons de sécurité, notamment en cas de tensions avec certains propriétaires, de nombreux gardiens de fourrière ne communiquent pas directement les coordonnées des centres VHU. Cette pratique est compréhensible et peut être maintenue si elle vise à prévenir des comportements agressifs à l’encontre de vos personnels et de ceux des centres.

Certificat provisoire WW : évolution des pièces justificatives pour les véhicules importés

Des modifications à la procédure de demande d’un certificat provisoire d’immatriculation WW, concernant notamment les pièces justificatives à transmettre obligatoirement pour les véhicules neufs et d’occasion importés, sont apportées par un arrêté du 1er juillet 2025 (JO du 9 juillet) modifiant les dispositions de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules.

 

A noter que cet arrêté prévoit également de nouvelles conditions d’habilitation au SIV des professionnels de l’automobile.

Nouveauté à venir à partir du 1er janvier 2026 :

visibilité des plaques WW et W garage

 

Dans un objectif de lutte contre la fraude aux immatriculations, un arrêté devrait prochainement paraitre pour permettre aux forces de l’ordre d’identifier plus facilement les plaques WW provisoires et W garage en circulation.

Ainsi, le ministère de l’intérieur a informé la FNA qu’à compter du 1er janvier 2026, ces plaques WW et W garage auront une couleur distincte (non encore définie à ce jour) avec  inscription d’une date de validité sur les plaques WW.

Nous restons dans l’attente de la publication de l’arrêté ; plus d’information à venir dans les prochaines semaines …

 

Evolution des pièces justificatives à fournir à compter du 1er août 2025

L’ensemble des pièces justificatives à fournir est listée à l’article 1er de l’arrêté du 9 février 2009, selon le type de véhicule à immatriculer ⇒ ces dispositions ne changent pas.

 

En revanche, pour les véhicules neufs ou d’occasion importés, les pièces énumérées ci-dessus sont obligatoires sauf les pièces justificatives suivantes, lorsqu’elles ne sont pas encore disponibles :

– pour les véhicules neufs et d’occasion importés en attente d’une réception à titre isolé ou d’une attestation de reconnaissance conforme au modèle figurant à l’annexe XIII bis de l’arrêté du 9 février 2009 : le justificatif de conformité ;
– pour les véhicules d’occasion importés soumis au contrôle technique : le justificatif de visite ou contrôle technique ;
– pour les véhicules neufs et d’occasion importés : le justificatif fiscal, sous réserve de produire la preuve de la demande de justificatif fiscal.

⇒ Il est ainsi autorisé de ne pas fournir ces pièces au dossier si vous n’en disposez pas encore.

 

Le certificat provisoire d’immatriculation WW est délivré pour circuler pendant une période de deux mois prorogeable une fois, par tacite reconduction (= 4 mois). Cette durée est de trois mois pour les véhicules neufs vendus incomplets aux fins de carrossage, les machines agricoles automotrices et les véhicules de catégories R et S, également prorogeable une fois, par tacite reconduction (= 6 mois).

 

L’immatriculation provisoire est suivie obligatoirement d’une immatriculation définitive du véhicule. A défaut, le propriétaire du véhicule s’expose à une contravention de 4e classe (135 €). À l’expiration de la durée de validité du WW provisoire, il n’est plus possible de circuler, ni de prolonger le certificat provisoire d’immatriculation WW ou même de demander une nouvelle immatriculation temporaire.

Pour rappel : quels sont les véhicules pouvant circuler en immatriculation WW ?

Font l’objet d’une immatriculation provisoire WW (soit dans l’ANTS, soit dans le SIV par l’intermédiaire d’un professionnel habilité) les véhicules limitativement énumérés suivants :

– les véhicules neufs vendus incomplets aux fins de carrossage ;

– les véhicules neufs vendus complétés ;

– les véhicules neufs ou d’occasion importés dont le dossier est en cours d’examen ;

– les véhicules neufs exportés vers les départements d’outre-mer et les collectivités d’outre-mer, vers l’Union européenne ou vers les Etats tiers à l’Union européenne ;

les véhicules d’occasion précédemment immatriculés dans un Etat de l’Union européenne autre que la France ou dans un Etat tiers à l’Union européenne, achetés en France à un professionnel du commerce de l’automobile et destinés à être directement exportés en dehors du territoire métropolitain ;

– les véhicules d’occasion précédemment immatriculés en France mais dont le certificat d’immatriculation ne comporte pas le numéro définitif ou un numéro attribué par l’ancien fichier national des immatriculations, destinés à être exportés vers l’Union européenne ou vers les Etats tiers à l’Union européenne.

Font également l’objet d’une immatriculation provisoire WW (via l’ANTS), les véhicules limitativement énumérés suivants :

– les machines agricoles automotrices neuves et les véhicules de catégories internationales R et S neufs dont le dossier d’immatriculation est incomplet, sur présentation d’une attestation conforme à l’un des modèles figurant dans l’arrêté du 9 février 2009 (annexes XV et XVI) ;

– les véhicules diplomatiques ou assimilés dont le certificat d’immatriculation ne comporte pas le numéro définitif, destinés à être exportés en dehors du territoire métropolitain, après restitution de leurs plaques diplomatiques aux autorités douanières.

 

Les conditions de circulation des véhicules en immatriculation provisoire en WW sont précisées en annexe IX de l’arrêté du 9 février 2009 (voir point 4).

Sur la circulation à l’étranger des véhicules immatriculés en WW provisoire, veuillez cliquer ici.

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Nouveau règlement GSR II obligatoire pour tous les véhicules neufs immatriculés à partir du 7 juillet 2024

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit à partir du 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants du 1er janvier 2024 au 28 février 2025

Circulation des véhicules lourds immatriculés en WW Provisoire

Aide à la location d’une voiture particulière électrique : fin du « leasing social »

Bonus écologique : score environnemental et liste des véhicules éligibles

Opérateur Qualifié Aménageur : quelle procédure pour aménager un véhicule neuf ?

Prolongation de 5 ans du règlement d’exemption automobile

L’habilitation au SIV

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier 2023 au 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants 2023

Vente VO: affichage obligatoire sur le lieu de vente

Signalement de la non conformité d’un véhicule

Le quitus fiscal

Expérimentation d’un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule propre (PTZ-m)

Montée en version du SIV, problèmes techniques et alerte fraude

Nouveau règlement d’exemption des accords verticaux (relations constructeurs – distributeurs)

Habilitations SIV : Nouveau profil pour réaliser les réceptions nationales (PROFIL PRO RNAT)

Dépenses publicitaires pour la vente de véhicules : Obligation de déclaration de certaines entreprises

La DEB – déclaration d’échange de biens – est remplacée par un état statistique appelé EMEBI

Publicité en faveur des véhicules : Affichage de la classe d’émissions de CO2

Publicité en faveur des véhicules : obligation d’insérer un message promotionnel

TVA sur la marge en Europe : indices sur les fournisseurs à risque

Acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et TVA sur la marge

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 15/08/22 au 31/12/22

Malus sur les véhicules polluants 2022

Nouveau portail ANTS au 11 octobre 2021

Vente de véhicules neufs : Recommandations fin de dérogation EURO 6D TEMP

ANTS : Nouveau module de paiement Payfip

Consultation des états de prélèvement dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules)

Fiche de situation administrative du véhicule (non gage)

Pièces et Biens d’occasion : conditions d’application de la TVA sur la marge

Malus sur les véhicules polluants 2021

Circulation à l’étranger des véhicules immatriculés en WW provisoire

Immatriculation des véhicules d’occasion importés avec dispense de quitus fiscal (PIVO)

Norme d’homologation WLTP

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Véhicules neufs à immatriculer avant le 31 août 2019

Utilisation du SIV et de l’ANTS

Gestion des archives des professionnels habilités au SIV

Attestation d’assurance et permis de conduire pour l’immatriculation des véhicules

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier au 30 juin 2022

Tva sur les ventes de vehicules de demonstration

Vente VO : Développez votre business avec la garantie Self Control !

Vendre des vehicules d’occasion

Achat à distance de VO entre professionnels

Vente VO: la remise du rapport de contrôle technique

Le livre de police

Etiquette énergie

Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

Tva sur les ventes de vehicules neufs au sein de l’union europeenne

La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

retour à l’accueil de la base documentaire

Nouvelles conditions d’habilitations au SIV à compter du 1er août 2025

Le question du renforcement des conditions d’habilitation des professionnels de l’automobile au SIV était en discussion depuis plusieurs années. C’est désormais chose faite avec la publication de l’arrêté du 1er juillet 2025 (JO du 9 juillet) modifiant les dispositions de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules.

Le renforcement des conditions d’habilitation est devenu nécessaire en raison des nombreuses fraudes à l’immatriculation qui sévissent actuellement, et dont certains professionnels de l’automobile sont eux-mêmes victimes. L’objectif de ce renforcement n’est ni de sanctionner, ni d’écarter les professionnels de l’automobile habilités mais plutôt de sécuriser ce réseau afin d’assainir la situation.

 

Nous vous présentons ci-dessous les conditions à respecter pour obtenir l’habilitation au SIV.

  • Les professionnels actuellement signataires d’une convention d’habilitation au SIV devront se mettre en conformité dans un délai d’un an, à savoir avant le 1er août 2026, en signant un avenant avec leur préfecture de rattachement. 
  • Les professionnels de l’automobile déposant une demande d’habilitation se verront appliquer ces nouvelles conditions à compter du 1er août 2025.

 

Le ministère de l’intérieur a rassuré la FNA en lui indiquant que les préfets feront preuve de discernement concernant les professionnels déjà habilités. Nous vous conseillons cependant de faire le point au sein de votre entreprise afin de répondre à chacune des conditions exposées ci-dessous.

Qui peut être habilité au SIV ?

Le professionnel de l’automobile habilité s’entend d’une entité juridique exerçant, à titre principal et de manière effective, une activité professionnelle directement liée à la construction, à l’aménagement, à l’importation, à la réparation, à l’achat et à la vente, au financement, à la location ou à la destruction de véhicules automobiles ou remorqués.

Il peut être habilité par le préfet territorialement compétent à télétransmettre des opérations directement dans le SIV.

Les prestataires de service, participant à l’activité d’immatriculation des véhicules (exemple : boutique carte grise) peuvent également bénéficier de l’habilitation dès lors qu’ils remplissent les conditions prévues ci-dessous.

Les conditions préalables pour être habilité

Les conditions requises pour les entreprises individuelles demandant leur habilitation

Une personne physique, professionnelle de l’automobile, ne peut être habilitée à télétransmettre des opérations dans le SIV que si elle réunit les conditions suivantes :

Justifier de sa qualité de professionnel de l’automobile (= exercice à titre principal et de manière effective, une activité professionnelle directement liée à la construction, à l’aménagement, à l’importation, à la réparation, à l’achat et à la vente, au financement, à la location ou à la destruction de véhicules automobiles ou remorqués) ;

Ne pas faire l’objet d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. Cette condition s’applique à la personne physique, professionnelle de l’automobile, et à chaque préposé qui réalise les télétransmissions ;

3° Justifier, au jour de sa demande, d’une existence légale et d’une activité professionnelle d’au moins une année ;

4° Justifier, au jour de sa demande, d’une activité stable et significative, sur une période d’une année précédant sa demande, de nature à démontrer un besoin réel de télétransmettre des opérations directement dans le SIV. Le préfet peut définir des seuils pour tenir compte des situations locales ;

5° Disposer d’un local dédié à son activité professionnelle.

Les conditions requises pour les personnes morales demandant leur habilitation

Une personne morale, professionnelle de l’automobile, ne peut être habilitée à télétransmettre des opérations dans le SIV que si elle réunit les conditions suivantes :

1° Justifier de sa qualité de professionnel de l’automobile (= exercice à titre principal et de manière effective, une activité professionnelle directement liée à la construction, à l’aménagement, à l’importation, à la réparation, à l’achat et à la vente, au financement, à la location ou à la destruction de véhicules automobiles ou remorqués) ;

2° Ne pas faire l’objet d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. Cette condition s’applique aux dirigeants, aux associés et à chaque préposé qui réalise les télétransmissions ;

3° Justifier, au jour de sa demande, d’une existence légale et d’une activité professionnelle d’au moins une année ;

4° Justifier, au jour de sa demande, d’une activité stable et significative, sur une période d’une année précédant sa demande, de nature à démontrer un besoin réel de télétransmettre des opérations directement dans le SIV. Le préfet peut définir des seuils pour tenir compte des situations locales ;

5° Disposer d’un local dédié à son activité professionnelle.

Les pièces justificatives à fournir pour une demande d’habilitation

Les pièces justificatives à fournir pour les entreprises individuelles demandant leur habilitation

La personne physique, professionnelle de l’automobile, candidate à l’habilitation doit fournir les pièces justificatives suivantes à l’appui de sa demande :

– un justificatif d’identité en cours de validité et, le cas échéant, le justificatif d’identité en cours de validité de chaque préposé qui réalise les télétransmissions ;
– la déclaration des bénéficiaires effectifs le cas échéant ;
– le récépissé d’inscription sur le registre des revendeurs d’objets mobiliers (livre de police), le cas échéant ;
– le registre d’objets mobiliers, le cas échéant, ou tout autre document susceptible de prouver les caractères principal et effectif de l’activité d’achat et vente de véhicules ;
– les récépissés des démarches adressées au ministre de l’intérieur par voie électronique, ou tout autre document de nature à démontrer les caractères stable et significatif de l’activité d’immatriculation ;
– le bail commercial, le titre de propriété, l’autorisation d’ouverture au public, l’autorisation d’exercice d’une activité professionnelle à l’adresse personnelle d’habitation délivrée par le bailleur et, le cas échéant, la mairie, ou tout autre document de nature à prouver l’existence d’un local dédié à l’activité professionnelle.

Les pièces justificatives à fournir pour les personnes morales demandant leur habilitation

La personne morale, professionnelle de l’automobile, candidate à l’habilitation doit fournir les pièces justificatives suivantes à l’appui de sa demande :

– les justificatifs d’identité en cours de validité de chaque dirigeant, associé et préposé qui réalise les télétransmissions ;
– la déclaration des bénéficiaires effectifs, le cas échéant ;
– le récépissé d’inscription sur le registre des revendeurs d’objets mobiliers (livre de police), le cas échéant ;
– le registre d’objets mobiliers, le cas échéant, ou tout document susceptible de prouver les caractères principal et effectif de l’activité d’achat et vente de véhicules ;
– les récépissés des démarches adressées au ministre de l’intérieur par voie électronique, ou tout autre document de nature à démontrer les caractères stable et significatif de l’activité d’immatriculation ;
– le bail commercial, le titre de propriété, l’autorisation d’ouverture au public, l’autorisation d’exercice d’une activité professionnelle à l’adresse personnelle d’habitation délivrée par le bailleur et, le cas échéant, la mairie, ou tout autre document de nature à prouver l’existence d’un local dédié à l’activité professionnelle.

Le préfet peut exiger la fourniture de toute autre pièce justificative de nature à lui permettre de contrôler le respect des conditions et obligations.

Le préfet dispose d’un pouvoir d’appréciation et d’un pouvoir de contrôle des professionnels habilités.

Ainsi, le préfet peut procéder à la vérification de l’identité de la personne physique ou du représentant légal de la personne morale, professionnelle de l’automobile, candidate à l’habilitation en sa présence et sur présentation d’un justificatif d’identité.

Lorsque le professionnel est habilité, le préfet procède aux contrôles de l’activité du professionnel habilité sur pièces, sur place et à distance via l’accès au coffre-fort numérique. Il détient un droit d’évocation de tous documents détenus par le professionnel liés à l’immatriculation des véhicules et au SIV.

Obligation du coffre-fort numérique 

Le professionnel de l’automobile habilité est désormais dans l’obligation d’archiver les pièces justificatives constituant le dossier d’immatriculation sous format dématérialisé sécurisé, et dans une qualité suffisante pour assurer l’authenticité des documents. Il peut en outre conserver des archives sous format papier.

L’archivage des documents est réalisé au moyen d’un coffre-fort numérique conforme aux normes de sécurité en vigueur, souscrit par le professionnel, permettant un accès en consultation à distance par les services du ministère de l’intérieur.

Les dossiers d’immatriculation sont archivés par le professionnel de l’automobile pour une durée de cinq ans, au terme de laquelle ce dernier les détruit.

La convention d’habilitation

Si l’habilitation est accordée au professionnel de l’automobile, le préfet territorialement compétent conclut une convention d’habilitation avec ce dernier. La convention précise notamment les obligations incombant au professionnel habilité et les conditions de télétransmission.

La convention d’habilitation est signée pour une durée de trois ans. Elle est renouvelable tacitement. Si l’habilitation est refusée, le préfet territorialement compétent notifie la décision de refus au professionnel de l’automobile.

La convention prévoit notamment les exigences et normes en matière de sécurité des systèmes d’information que sont tenus de respecter les professionnels habilités.

Le professionnel de l’automobile habilité doit veiller à l’utilisation conforme de ses modes d’accès au SIV.

Les certificats numériques (clé SIV) acquis par le professionnel de l’automobile pour télétransmettre des opérations dans le SIV ainsi que leur nombre exact sont déclarés par le professionnel à la signature de la convention. Le professionnel informe le préfet territorialement compétent, dans un délai de trois jours, de toute acquisition ou résiliation de certificats numériques tout au long de la durée de la convention.

Les profils d’accès au SIV sont attribués au professionnel de l’automobile habilité suivant la nature de l’activité professionnelle qu’il exerce et au regard des pièces justificatives fournies. L’octroi de fonctionnalités spécifiques est conditionné à certaines garanties fixées par la convention.

Le préfet détermine les profils et fonctionnalités, le cas échéant, qui peuvent être octroyés au professionnel de l’automobile.

Le retrait et la suspension de l’habilitation

Le ministre de l’intérieur ou le préfet territorialement compétent peut suspendre ou retirer l’habilitation dans les cas suivants :

– lorsque les conditions et obligations ne sont pas respectées ;

– lorsque tout changement, notamment d’adresse ou de dirigeant de l’entreprise, n’est pas signalé au préfet territorialement compétent dans un délai de quinze jours ;

– en cas de négligence ;

– en cas de démarche frauduleuse.

Le préfet territorialement compétent organise une procédure contradictoire préalable, pour mettre un terme à ces manquements.

Au terme de cette procédure contradictoire préalable, le préfet peut suspendre ou, moyennant le respect d’un préavis de deux mois, notifier par lettre recommandée avec accusé de réception le retrait de l’habilitation.

Attention : le ministre de l’intérieur ou le préfet peut suspendre ou retirer l’habilitation, en cas d’urgence et dans un délai de quarante-huit heures suivant le constat de l’un des cas précités.

 

Les professionnels actuellement signataires d’une convention d’habilitation au SIV devront se mettre en conformité dans un délai d’un an, à savoir avant le 1er août 2026, en signant un avenant avec leur préfecture de rattachement. 

A l’issue de ce délai, les professionnels habilités ne respectant pas les nouvelles exigences prévues se verront retirer de plein droit leur habilitation.

N’hésitez pas à solliciter (par écrit : mail ou courrier) votre préfecture de rattachement dans ce délai d’un an afin de lui demander la signature de cet avenant.

 

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Le droit des salariés engagés dans un projet parental par PMA ou adoption est renforcé

Au journal officiel du 1er juillet 2025, est paru la loi visant à protéger les personnes engagées dans un projet parental des discriminations au travail – LOI n° 2025-595 du 30 juin 2025 visant à protéger les personnes engagées dans un projet parental des discriminations au travail.

 

Les modifications

  • La loi élargit aux salariés hommes engagés dans un projet parental d’une assistance médicale à la procréation, et aux salariés hommes / femmes engagés dans une adoption, de bénéficier de plusieurs mesures protectrices de la relation de travail, qui jusqu’à présent ne concernait que les femmes bénéficiant d’un parcours de PMA – article L 1225-3-1 du Code du travail modifié.

Les mesures protectrices sont les suivantes : 

  • interdiction de publier une offre d’emploi, de refuser d’embaucher, de prononcer une mutation, de résilier ou non un contrat de travail, de prendre toute décision en matière de rémunération, formation, affectation, qualification, classification, promotion, mutation sur le fondement du sexe, de la grossesse ou de la situation de famille ;
  • interdiction de prendre en compte la situation du salarié pour refuser de l’embaucher ou rompre son contrat, de faire rechercher des informations sur son état ;
  • droit pour le ou la salarié(e) ou un ou une candidat(e) de ne pas révéler sa situation ;
  • aménagement de la charge de la preuve.

Les autorisations d’absence liées à une PMA sont étendues aux hommes

Auparavant, ce droit n’existait que pour les femmes bénéficiant d’une PMA, il est désormais étendu aux hommes bénéficiant d’une PMA – Article L 125-16 modifié.

Concrètement les autorisations d’absence pour les actes médicaux nécessaires dans le cadre d’une PMA bénéficient également aux hommes qui peuvent subir des actes et examens médicaux, des traitements médicaux contre l’infertilité, voire des opérations, dans le cadre d’une PMA.

Les autorisations d’absence concernent également les conjointes, partenaires pacsées ou concubines des hommes concernés par ce type de traitement. Préalablement, ces autorisations ne concernaient  que les conjoints, partenaire pacsé ou concubin.

Ces autorisations d’absence, n’entrainent aucune perte de rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour calculer les droits à congés payés et les droits liés à l’ancienneté.

Les autorisations d’absence liées à une démarche d’adoption

Dernière avancée de la loi, elle ouvre le droit de s’absenter aux salariés engagés dans une démarche d’adoption afin de se présenter aux entretiens obligatoires pour obtenir l’agrément requis – Article L 1225-16 modifié.

Nous sommes dans l’attente du décret qui fixera le nombre maximal de ces autorisations d’absence.

Date d’application de ces nouvelles dispositions ? 

Ces nouvelles dispositions sont applicables depuis le 2 juillet 2025

 

 

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Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2025

La convention collective applicable au secteur de l’automobile est la Convention Collective Nationale des Services de l’Automobile (IDCC 1090).

Nous vous invitons à prendre connaissance de la dernière mise à jour de la CCNSA – Juillet 2025 en cliquant sur ce lien :  Convention collective Juillet 2025

 

  • Information obligatoire 

L’employeur doit informer ses salariés de la convention collective applicable dans l’entreprise. Dans le cadre de l’affichage obligatoire, n’oubliez pas d’informer les salariés, de l’existence de la convention collective applicable dans l’entreprise et de la possibilité de la consulter dans les locaux de l’entreprise.

Exemple d’affichage : « La convention collective applicable dans l’entreprise : Convention collective des services de l’automobile – IDCC 1090, est tenue à votre disposition dans le bureau de Mr / Mme XXXX, vous pouvez la consulter aux jours et horaires suivants : ……………………… ». Si vous avez mis en place des accords d’entreprise, il faut également les indiquer.

La consultation peut se faire sur tout support (le support papier est à éviter), soit une clef USB, un PC ….. Elle doit être tenue à la disposition de l’inspection du travail à tout moment.

L’intitulé de la convention doit impérativement apparaître sur le bulletin de paie et être mentionné dans le contrat de travail.

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Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

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L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

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Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

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Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

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Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

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Le temps de pause et de restauration

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Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

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L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

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Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Aide à l’achat d’un véhicule peu polluant : Certificat CEE et prime au rétrofit à partir du 1er juillet 2025

Le bonus écologique évolue à compter du 1er juillet 2025 et est remplacé par un nouveau dispositif : l’aide à l’acquisition de véhicules 100 % électriques est renforcée à compter du 1er juillet dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE).

Cette aide sera complétée par le lancement du « leasing social » à partir de septembre 2025 qui permettra de soutenir la location sociale d’une voiture électrique pour une durée de 3 ans et plus. Il s’adressera aux ménages modestes des 5 premiers déciles de revenus.

Instauré en 2006, le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, fioul, carburant, etc.) de promouvoir l’efficacité énergétique auprès des consommateurs. Ces derniers doivent financer des travaux ou des équipements permettant de réduire la consommation énergétique, sous peine de lourdes pénalités financières.

Attention, depuis le 10 octobre 2023, un nouveau critère d’éligibilité est entré en compte pour le bonus écologique : le score environnemental. En dessous d’un certain score (60/100), le véhicule ne peut pas être éligible au bonus écologique. Cliquez ici pour tout comprendre concernant ce nouveau critère. 

Achat ou location d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger électrique neuf ou opération de rétrofit électrique d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger, par des particuliers (Certificats d’économies d’énergie – Opération n° TRA-EQ-117 )

Les conditions concernant le véhicule demeurent identiques à celles qui s’appliquaient pour le bonus écologique  : le coût d’acquisition du véhicule doit être inférieur à 47 000 euros TTC (incluant le cas échéant le coût d’acquisition ou de location de la batterie), il doit avoir une masse inférieure à 2,4 tonnes et obtenir un score environnemental supérieur au score minimal requis. Le demandeur doit être est signataire de la charte d’engagement « Coup de pouce Véhicule Particulier Electrique ».

L’aide annoncée est de l’ordre de :

– 4 200 € pour les ménages modestes et intermédiaires (ceux dont les revenus se situent entre les déciles 1 à 5, voire les déciles 6 à 8 selon la composition du foyer),

– et de 3 100 € pour les autres ménages.

Des coefficients de bonification de 9 pour les ménages en situation de précarité énergétique, 12 pour les ménages modestes, et 9 pour les autres ménages sont désormais prévus.

Des plafonds de revenus sont applicables pour bénéficier des certificats CEE. Le seuil de revenu de référence à prendre en considération pour la délivrance de certificats d’économies d’énergie au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique, ainsi que pour la définition des ménages modestes, pour les fiches d’opérations standardisées du secteur des transports sont les suivants :

Plafonds  « Ménage modeste » :

Plafonds « Ménage en situation de précarité énergétique » :

 

Cette évolution n’entraine aucun changement pour les acquéreurs. Les véhicules commandés avant le 1er juillet 2025 continueront d’être éligibles au bonus écologique, pendant la période transitoire c’est-à-dire pour les véhicules commandés au plus tard le 30/06/2025 inclus et dont la facturation, ou le versement du premier loyer en cas de location, intervient au plus tard le 30/09/2025.

Le montant va dépendre du niveau de revenu fiscal de référence de la personne physique.

Revenu fiscal de référence, qu’est-ce que c’est ?

– Revenu fiscal de référence (RFR)

Le revenu fiscal de référence est calculé par l’administration, à partir de plusieurs éléments du foyer. Il est visible sur l’avis d’imposition dans le cadre « Vos références ».

– Revenu fiscal de de référence par part fiscales

Le Revenu fiscal de référence doit être rapporté (divisé) au nombre de parts fiscales du bénéficiaire. Il se trouve au verso de l’avis d’imposition, rubrique « nombre de parts ».

 

Nous vous invitons à consulter la fiche d’opération standardisée n° TRA-EQ-117 applicable à compter du 1er juillet 2025 en cliquant sur ce lien.

Ces informations seront prochainement complétées selon les retours attendus de l’ADEME.

Achat ou location d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger électrique neuf ou opération de rétrofit électrique d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger, par une collectivité locale ou une autre personne morale (Certificats d’économies d’énergie – Opération n° TRA-EQ-114)

Les entreprises et collectivités locales peuvent bénéficier des primes CEE pour l’achat, la location ou le rétrofit de véhicules légers et de véhicules utilitaires légers électriques.

Nous vous invitons à consulter la fiche d’opération standardisée n° TRA-AQ-114 relative à l’achat ou la location d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger électrique neuf ou opération de rétrofit électrique d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger, par une collectivité locale ou une autre personne morale : TRA-EQ-114 vA65-2 à compter du 01-01-2025

Achat ou location d’un quadricycle électrique neuf (Certificats d’économies d’énergie – Opération n° TRA-EQ-130)

Des certificats CEE sont également disponibles pour l’achat ou la location d’un quadricycle électrique neuf.

Nous vous invitons à consulter la fiche d’opération standardisée n° TRA-EQ-130 : TRA-EQ-130 vA65-1 à compter du 01-01-2025 Quadricycle

LA PRIME AU RETROFIT ELECTRIQUE 2025 (applicable depuis le 02/12/2024)

Une aide dite rétrofit électrique est attribuée à toute personne physique majeure justifiant d’un domicile en France dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 26200 euros, ou à toute personne morale (entreprise) justifiant d’un établissement en France et à toute administration de l’Etat (mairies, collectivités territoriales …) qui est propriétaire d’un véhicule automobile terrestre à moteur qui :

  • Appartient à la catégorie des véhicules particuliers (M1), des camionnettes (N1), des véhicules N2 (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises) d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3.5 tonnes, des véhicules à moteur à deux ou trois roues,  quadricycles à moteur ou des tracteurs d’un petit train routier touristique ;
  • Répond à l’une des deux conditions suivantes :

⇒ A fait l’objet d’une transformation de véhicule à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, selon les conditions définies par arrêté rétrofit.

OU

⇒ Vérifie les conditions suivantes :

– a fait l’objet d’une première immatriculation avant le 1er janvier 2011 pour un véhicule utilisant le gazole comme carburant principal ou avant le 1er janvier 2006 pour un véhicule n’utilisant pas le gazole comme carburant principal ;
– est immatriculé en France dans une série normale ou avec un numéro d’immatriculation définitif ;
– n’est pas gagé ;
– n’est pas considéré comme un véhicule endommagé au sens du code de la route ;
– a fait l’objet d’une transformation, selon les conditions définies par arrêté, de véhicule à motorisation thermique en motorisation qui utilise l’électricité comme source partielle d’énergie et dont l’autonomie équivalente en mode tout électrique en ville déterminée en application du règlement (UE) 2017/1151 de la Commission du 1er juin 2017 est supérieure à 50 kilomètres

 

  • N’est pas cédé par ce même bénéficiaire :
    • Pour les voitures particulières ou camionnettes : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres.
    • Pour les 2 ou 3 roues et quadricycles à moteurdans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 2 000 kilomètres.
    • Pour les véhicules tracteurs d’un petit train routier touristiques : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 10 000 kilomètres.

♦ Montant de la prime attribuée pour la transformation du véhicule :

Voiture particulière 

1° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible :

  •  80 % du coût de la transformation, dans la limite de 5 000 € si le véhicule est acquis soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 500 €;
  • 1 500 euros, dans les autres cas ;

2° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule hybride rechargeable dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 g/km qui utilise l’essence, le gaz naturel, le GPL ou le superéthanol comme source partielle d’énergie :

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût de la transformation, dans la limite de 3 000 €, si le véhicule est acquis soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7500 € ;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 euros dans la limite du coût de la transformation TTC, si le véhicule est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €.

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020).

Camionnette

1° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible

  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 4 000 euros, si le véhicule est de classe I ;
  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 6 000 euros, si le véhicule est de classe II ;
  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 8 000 euros, si le véhicule est de classe III ou est un véhicule de catégorie N2.

Les montants sont majorés de 1 000 euros lorsque le véhicule est acquis par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 500 €.

2° Pour un véhicule transformé en véhicule hybride rechargeable dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 g/km dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 grammes par kilomètre, qui utilise l’essence, le gaz naturel, le GPL ou le superéthanol comme source partielle d’énergie ;

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût de transformation, dans la limite de 3 000 euros, si le véhicule est acquis soit par une personne physique « gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 500 € ;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 euros dans la limite du coût de transformation toutes taxes comprises, si le véhicule est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €.

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020).

2 ou 3 roues et quadricycle à moteur

Pour la transformation d’un 2 ou 3 roues et quadricycle à moteur à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, le montant de l’aide est fixé à 1 100 €. 

Tracteur de petit train touristique

Pour la transformation d’un tracteur de petit train touristique à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, le montant de l’aide est fixé à 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 30 000 euros.

 

* Gros rouleur : Personne dont la longueur du trajet, effectué exclusivement avec leur véhicule personnel, entre leur domicile et leur lieu de travail est supérieure à 30 kilomètres ou effectuant plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de leur activité professionnelle avec leur véhicule personnel

** Classe I : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est inférieure ou égale à 1305 kg.

** Classe II : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieur à 1305 kg et inférieure ou égale à 1760 kg.

** Classe III : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieure à 1760 kg.

Les demandes de l’aide au rétrofit doivent être déposées au plus tard dans les 6 mois suivant la facturation de l’installation du dispositif de conversion électrique.

Pour connaitre la liste des pièces à demander à votre client,

nous vous invitons à consulter cette note en cliquant sur ce lien.

 

Dispositions transitoires

Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions relatives à la prime au rétrofit dans leur rédaction antérieure restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 2 décembre 2024, ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 14 février 2025.

Le montant des aides antérieures au 02/12/2024 est disponible en cliquant sur ce lien.

*************************

LA PRIME A LA CONVERSION POUR TOUS LES VEHICULES EST SUPPRIMEE DEPUIS LE 2 DECEMBRE 2024

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Nous vous rappelons que l’assistance dédiée aux professionnels est à votre disposition au 0.800.74.74.00 pour tout complément d’information.

**************************

Les barèmes et la FAQ sont disponibles sur le site gouvernemental suivant (en cours de mise à jour) : https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/ 

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Ecoles de conduite : Campagne de rappel des véhicules Citroën C3 et DS3

Le gouvernement a ordonné le 24 juin l’immobilisation immédiate de 800 000 véhicules supplémentaires équipés d’airbags Takata jugés dangereux, à moins de deux semaines des départs en vacances. Cela porte à 1,7 million le nombre total de véhicules sous « stop drive », c’est-à-dire interdits de circuler tant que les airbags défectueux ne sont pas remplacés.
Au total, 2,5 millions de véhicules sont concernés par un rappel en France. Les garagistes sont déjà débordés, et les délais d’intervention s’allongent considérablement.

Écoles de conduite : êtes-vous concernées ?


Dans ce cadre, Citroën a demandé aux propriétaires de C3 et DS3 commercialisées entre 2008 et 2019 de cesser immédiatement d’utiliser ces véhicules, en raison du risque mortel lié à l’explosion des airbags Takata (projections de fragments métalliques).

Les établissements d’enseignement de la conduite utilisant ces modèles doivent vérifier sans délai si leurs véhicules sont concernés, via le site officiel mis en place par le ministère chargé des transports :
🔗 https://www.ecologie.gouv.fr/rappel-airbag-takata

Merci d’agir rapidement pour garantir la sécurité des élèves, des enseignants et du public.

Webinaire : Résolution des litiges entre consommateurs, centres de contrôle technique et vendeurs de véhicules

Les litiges entre consommateurs, centres de contrôle technique et vendeurs de véhicules sont des situations complexes qui impliquent des enjeux juridiques et techniques spécifiques. Le rôle des contrôleurs techniques est souvent mis en question lorsqu’un acheteur de véhicule se retrouve face à des défauts non détectés ou mal interprétés.

La FNA a organisé un webinaire ce mois-ci pour mieux comprendre vos droits et obligations, et surtout, d’anticiper et mieux gérer les litiges avec vos clients. Le webinaire est accessible en cliquant sur le lien en bas de cette page.

Au cœur des responsabilités : qui fait quoi ?

Lors d’une transaction automobile, les responsabilités sont partagées entre plusieurs acteurs : vendeur (professionnel ou particulier), acheteur et centre de contrôle technique. Le contrôleur technique a une mission bien précise : vérifier, sans démontage ni intervention, des points définis par des textes réglementaires. Il a une obligation de moyens, et non de résultat. Le centre de contrôle technique ne peut être tenu responsable que pour une mauvaise exécution de ces vérifications. Si un défaut apparent est omis dans le procès-verbal, cela peut entraîner une responsabilité civile du contrôleur, en particulier dans les cas où cette omission a conduit à une erreur lors de la vente du véhicule.

Les bonnes pratiques pour prévenir les litiges

Parmi les bonnes pratiques clés à adopter, la FNA recommande :

  • Contrôles stricts : Respecter strictement les instructions techniques et les prérequis de chaque point de contrôle pour éviter toute remise en cause.
  • Procès-verbal : Informer sur les points de contrôle (en présence de défaillance) lors de la remise du rapport.
  • Prise de photos : Prendre des photos des éléments inspectés potentiellement litigieux, surtout en cas de défauts visibles.
  • Objectivité : Ne pas se laisser influencer par les situations personnelles des clients pouvant conduire à un contrôle interprétable comme étant complaisant.
  • Orienter le client vers le bon interlocuteur : En cas de mécontentement, orienter le client vers le médiateur plutôt que la protection juridique.

Médiation, expertise et contentieux : quelle procédure suivre ?

Le règlement des différends peut suivre 3 parcours, pouvant être cumulatifs en l’absence d’accord :

  1. La médiation (procédure amiable)
    • Fournir au client les coordonnées du médiateur (mentionnées dans les CGV) ;
    • Participer à l’échange d’informations ;
    • Tenter un accord écrit, dans un délai moyen de 90 jours.
  2. La protection juridique ou assistance technique au recours (procédure amiable)
    • L’acheteur peut faire appel à un expert (via son assurance ou à titre privé) ;
    • Le centre de contrôle peut aussi être assisté d’un expert indépendant ;
    • En cas de divergence, un expert arbitre peut être désigné.
  3. Phase judiciaire (procédure contentieuse, en dernier recours)
    • Sur réception d’une assignation, rassemblement de toutes les preuves ;
    • Participation aux expertises judiciaires et audiences ;
    • Attention : un jugement peut aller à l’encontre des conclusions amiables.

 

Il convient de souligner que la résolution amiable des litiges est fortement encouragée par les professionnels du droit. Elle peut être engagée à tout moment, y compris après le lancement d’une procédure judiciaire. Les parties ont en effet la possibilité de suspendre l’action en cours pour privilégier une solution négociée. Vous pouvez donc inviter votre client à saisir le médiateur à n’importe quelle étape du différend.

 

Attention toutefois : si la tentative de résolution amiable n’aboutit pas, les expertises réalisées dans ce cadre ne seront pas prises en compte dans une éventuelle procédure judiciaire. En contentieux, tout recommence depuis le début.

Ne subissez plus les litiges : apprenez à les gérer avec méthode et sérénité.

 

Visionnez notre webinaire en cliquant ici.