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Plan d’action industrielle pour le secteur automobile européen

La Commission européenne a présenté un plan en faveur de la filière automobile par la voix de Stéphane Séjourné, vice-président l’institution. Il a présenté les risques qui pèsent sur la filière confrontée à des transformations rapides et structurantes. Les nouveaux véhicules intègrent désormais des services numériques telles que l’IA, des logiciels, une connectivité accrue …. Dans ce contexte, pour rester efficient, l’accès aux matières premières, la maîtrise de l’approvisionnement et des coûts sont essentiels. Le plan présenté repose sur 5 piliers que nous vous commentons dans cette note.

1. Innovation et Numérisation

Pour être compétitive à l’échelle mondiale, l’industrie automobile européenne doit de toute urgence retrouver une position de leader dans la transition vers des véhicules connectés et autonomes, dotés de logiciels et d’intelligence artificielle. L’expérience embarquée, tant pour les conducteurs que pour les passagers, est de plus en plus définie par logiciel, avec de nouvelles applications, telles que la conduite automatisée et autonome, la communication …

Parmi les actions envisagées, la FNA accueille favorablement :

  • Des mesures d’harmonisation au niveau européen concernant la conduite automobile incluant les ADAS, la conduite autonome notamment avec des bancs d’essai mutualisés
  • Mise en place d’une alliance européenne pour les véhicules connectés en tenant compte des contraintes concurrentielles entre les acteurs, sous réserve d’associer les représentants des TPE PME des services de l’automobile,

En revanche, la FNA attends des actes concrets pour garantir un accès aux données et fonctions ressources du véhicule, notamment les données générées ou dit autrement, les données d’usage issues du véhicule connecté.

Le marché de la donnée que le DATA ACT renforce, n’est pas suffisant pour notre secteur. Or, ces données joueront, comme le rappelle le plan, un rôle déterminant pour créer de nouvelles sources de revenus. La FNA demande à la Commission d’aller plus vite dans l’adoption du DATA ACT AUTO, les acteurs économiques allant plus vite que le Législateur.

Toujours s’agissant de la réglementation européenne, la Commission a avancé plus vite que prévu la révision du règlement d’exemption par catégorie applicable au secteur de l’automobile ; le RECSA. Ce texte est très important car il encadre certaines pratiques des réseaux constructeurs notamment sur le marché de la réparation, pièces incluses. Sans rentrer dans les détails la FNA se bat pour que les acquis des réglementations antérieures ne soient pas remis en cause (accès aux données, rôle joué par la filière indépendante) et plus généralement que les réformes à venir intègrent bien les nouveaux besoins de notre filière (accès aux intrants essentiels dont les données générées par les véhicules, réparabilité, accès aux pièces et composants, formation).

2. Mobilité propre

La vente des véhicules neufs électriques n’est pas à la hauteur des objectifs que c’était fixé la Commission Européenne. Les cibles identifiées dans le plan sont les personnes à revenu modestes par des dispositifs de leasing social, le renouvellement des flottes automobiles et le parc des véhicules lourds. La FNA rappelle aussi que le vrai enjeu de la transition écologique est la prise en compte du parc roulant. Les véhicules neufs (VN) années après années; sont peu nombreux en volume et l’âge moyen d’un achat d’un VN est de 54 ans. Le prix d’un véhicule électrique est inaccessible pour beaucoup de consommateurs.

Les mesures du plan visant à mieux coordonner les systèmes d’incitation des Etats Membres est une bonne chose. En France, l’un des freins reste les nombreux changements de la Législation qui n’encouragent pas notamment les entreprises et les usagers à prendre des décisions sur le long terme. L’entrée en vigueur des mesures est souvent trop rapides ne laissant pas le temps aux professionnels de s’adapter, d’autant que bien souvent, les demandes d’immatriculation des ventes réalisées sur le dernier trimestre de l’année n -1 ne sont pas encore traitées par l’ANTS. Or, la fiscalité applicable est celle en vigueur en date de l’édition du titre. Le délai médian pouvant parfois dépasser plusieurs semaines, l’usager peut se retrouver à régler des sommes conséquentes. Dans un contexte où le malus automobile s’alourdit surtout en 2025, de nombreux automobilistes en font les frais. Tous ces facteurs alimentent le report d’un achat en neuf ou en occasion, l’âge du parc étant de 13 ans en 2025 avec 60.25% des véhicules soumis au contrôle technique de plus de 10 ans.

A cela s’ajoute, une prise de conscience collective concernant la réparabilité et la durabilité des véhicules électriques et notamment des batteries. Ces véhicules semblent en outre perdre rapidement de la valeur. La FNA trouve la Commission européenne très timorée et réitère ces demandes concrètes pour le secteur et les consommateurs.

3. Compétitivité et résilience dans la chaine d’approvisionnement

La chaîne d’approvisionnement est essentielle à la viabilité économique de la filière de distribution des véhicules neufs mais aussi et surtout des services de l’automobile.

L’Europe doit rester compétitive mais pour cela, certaines mesures devraient être prises dans :

  • La production des batteries électriques en Europe, le plan est encourageant sur ce point,
  • La fabrication de ses composants et cellules y compris tout au long de la durée de vie du véhicule électrique, ce qui suppose un renforcement de la réglementation (délai légal de mise à disposition des pièces nécessaires à la réparabilité de la batterie, interdiction de la sérialisation des pièces, ….). La Commission européenne semble se situer uniquement sur la fabrication du véhicule et non pas sur sa réparation.
  • La recyclabilité des batteries est également un enjeu majeur. La filière du recyclage des véhicules en fin de vie nécessite un investissement plus important. Un centre VHU doit pouvoir disposer des batteries et avoir une procédure clairement définie (et non pas constructeur par constructeur) pour leur déconstruction ou leur réparabilité. La batterie représente 30 à 40 % de la valeur du véhicule. L’indépendance de l’Europe repose sur notre capacité à réinjecter les batteries et leur composant dans l’économie circulaire. Le plan en ce sens semble avoir pris la mesure des enjeux.
  • Le parc roulant essentiellement thermique et pour longtemps, a des besoins en fabrication de pièces et de composants. Les services de l’automobile pourront encaisser les transitions s’ils sont en mesure de poursuivre l’entretien et la réparation des véhicules déjà immatriculés même récents. Trop de véhicules sont actuellement en attente de pièces. C’est une lacune du plan.

4. compétence et dimension sociale

L’impact sur l’emploi et l’employabilité des actifs doit devenir une priorité. Le plan reconnaît le rôle primordial joué par les partenaires sociaux. Notre branche professionnelle est l’une des plus actives et à toujours su, dans le respect de chacune des organisations, anticiper les changements et mettre des moyens conséquents pour former les salariés. Les différents dispositifs compétences emploi en sont la preuve. Face à l’ampleur des changements et la rapidité des évolutions technologiques, la formation est l’une des clés de la réussite de la transition.

L’augmentation des fonds de formation à destination des salariés par le FSE + est une bonne initiative. La FNA encourage la Commission à contrôler si ces moyens financiers ne sont pas accaparés uniquement par certains réseaux au détriment des entreprises des TPE de la branche.

5. Améliorer notre accès au marché, assurer des conditions de concurrence équitables et garantir notre sécurité économique

Le dernier pilier et pas des moindres, concerne les efforts prix pour maintenir une concurrence saine et loyale entre les acteurs. Le plan souhaite renforcer les dispositifs de défense commerciale vis-à-vis des autres continents.

Le volet concurrentiel en Europe est également à préserver. Rien n’est dit sur le rôle jouer par les TPE indépendantes de notre filière notamment pour offrir aux consommateurs des offres compétitives à des prix abordables. De même, le plan ne contient aucune proposition concernant l’entretien du parc roulant européen. Compte tenu du lent renouvellement de ce dernier, la réussite collective vers une mobilité plus propre et circulaire, aurait mériter un pilier dédié aux services de l’automobile.

En conclusion: 

La FNA continue de plaider en faveur d’une politique réussissant à concilier le maintien d’une concurrence loyale et équitable entre les milliers d’entreprises de l’industrie automobile avec les objectifs affirmés de renforcer notre capacité de production en Europe. Si nous parvenons à cet équilibre, nous reconsoliderons notre la filière automobile.

 

IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025

Le décret du 20 février 2025 paru au JO du 21 février, apporte une modification profonde concernant les indemnités journalières versées par la sécurité sociale. Il prévoit un nouveau mécanisme de calcul des IJSS qui va générer une baisse des indemnités maladie non professionnelles pour les salariés ayant un salaire supérieur à 1,4 SMIC. Décret n° 2025-160 du 20 février 2025 relatif au plafond du revenu d’activité servant de base au calcul des indemnités journalières dues au titre de l’assurance maladie

Cette réforme s’inscrit dans le cadre d’une forte augmentation des arrêts maladie dépassant les 17 milliards d’euros prévus pour fin 2024 contre les 16.7 prévus dans la LFSS 2024.

Malheureusement, cette baisse n’est pas sans conséquence pour les salariés, les employeurs et les régimes de prévoyance complémentaire qui devront payer la facture.

Rappel sur le mode de calcul des IJSS

A ce jour, les indemnités journalières versées en cas de maladie (non professionnelle) sont calculées en fonction de 1/91.25 du salaire journalier de base fixé sur la base des salaires des 3 mois précédant l’arrêt de travail dans la limite d’un montant égal à 1,8 SMIC.

Le montant des IJSS maladie est de 50 % du revenu d’activité antérieur.

Depuis le 1er décembre 2024, le montant maximum des indemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS) maladie est de 53,31 € brut.

  • Salaire de référence : 1.8*11.88 €*35h*52/12 = 3 243.24 €

1.8 = 1.8 SMIC en vigueur ; 11.88 = SMIC horaire en vigueur

A compter du 1er avril 2025 – nouveauté

Les principes fondamentaux du calcul sont inchangés, la modification substantielle introduite par le décret réside dans le plafonnement des revenus d’activités antérieurs pris en compte pour le calcul.

Le salaire de référence à compter du 1er avril 2025 sera plafonné à 1.4 SMIC (vs 1.8 SMIC), il passera de 3 243.24 € à 2 522.52 €.

Le montant maximum brut de l’indemnité journalière passera de 53.31 € à 41.47 €. 

Conséquences du plafonnement de 1.8 SMIC à 1.4 SMIC au 1er avril 2025

  • Le salarié n’ayant pas un an d’ancienneté qui ne bénéficie pas du complément employeur sera bien moins indemnisé ;
  • Pour les employeurs si le salarié bénéficie du complément salarial : la baisse du montant des IJSS entrainera de facto une augmentation de la part d’indemnisation complémentaire à verser au salarié ;
  • Le plafonnement pourrait avoir un impact sur les régimes de prévoyance complémentaire qui pourraient décider d’augmenter le niveau des cotisations (salariales et ou patronales) versées pour les financer ;
  • Pour les salariés qui perçoivent des IJSS au titre de l’ALD (affection de longue durée) qui en principe échappent à l’impôt sur le revenu, la baisse de l’indemnisation va entrainer une augmentation du complément employeur plus importante qui est soumise à l’IR.

 

 

 

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Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

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Rémunération du contrat d’apprentissage

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Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

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Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

L’assurance obligatoire dans le secteur automobile et les modalités de résiliation à l’initiative de l’assureur

De nombreux professionnels de l’automobile ont reçu un courrier leur notifiant la résiliation de leur contrat d’assurance multirisque à l’issue de la période d’engagement. Certains assureurs se désengagent de la branche automobile de manière officieuse. Consciente de l’ampleur du phénomène, la FNA a adressé un courrier à France Assureur (fédération des assureurs) afin d’alerter sur la question des résiliations massives dans le secteur automobile.

Un sondage est également adressé aux professionnels afin de recueillir vos témoignages et votre avis sur ce phénomène. Pour accéder au sondage cliquez ici.

 

Dans cette note, nous faisons un point sur la règlementation relative à l’assurance obligatoire,  aux modalités de résiliation des contrats d’assurance, ainsi qu’au recours possible auprès du Bureau Central de Tarification, autorité administrative en charge de garantir l’obligation d’assurance.

L’obligation d’assurance dans le secteur automobile

L’obligation d’assurance suppose pour le professionnel de l’automobile : une obligation de s’assurer et une obligation d’information sur les garanties du véhicule prêté ou loué au client.

 

  • L’obligation de s’assurer

 

    • Définition

Aux termes de l’article R. 211-3 du Code des assurances :

« Les professionnels de la réparation, de la vente ou du contrôle de l’automobile sont tenus de s’assurer, pour leur propre responsabilité, celle des personnes travaillant dans leur exploitation, celle des personnes ayant la garde ou la conduite du véhicule, même sans y avoir été autorisées, ainsi que celle des passagers.

Cette obligation s’applique à la responsabilité civile que les personnes mentionnées au précédent alinéa peuvent encourir du fait des dommages causés aux tiers par les véhicules qui sont confiés au souscripteur du contrat en raison de ses fonctions et ceux qui sont utilisés dans le cadre de l’activité professionnelle du souscripteur du contrat. »

 

En d’autres termes, le garagiste est tenu de souscrire une assurance couvrant la responsabilité civile (c’est-à-dire assurance dommages aux tiers) qu’il peut encourir du fait des dommages causés aux tiers par les véhicules qui lui sont confiés et ceux  qui sont utilisés dans le cadre de son activité, quelque soit la qualité de la personne ayant la garde ou la conduite du véhicule. 

 

Exemple : un salarié a causé un accident en conduisant un véhicule de démonstration → les contrats d’assurance souscrits par les garagistes et les personnes pratiquant habituellement le courtage, la vente, la réparation ou le contrôle du bon fonctionnement des véhicules, doivent couvrir leur responsabilité civile, sans distinguer selon que celle-ci résulte de leur propre fait ou du fait de leurs préposés ; L’assureur est donc tenu de garantir le garagiste dont la responsabilité civile a été retenue du fait de son salarié (Cass. 1ère Civ.  25/10/1983 n°81-12.311).

 

Exemple : un garagiste a prêté un véhicule à un client qui a par la suite été impliqué dans un accident de la circulation ; le garagiste avait souscrit une police d’assurance multirisque des garagistes → l’assureur du garagiste est tenu de payer aux victimes de l’accident la somme qui leur est allouée (Cass. 1ère Civ. 03/02/1998, n°35-19-751).

 

Exemple : un véhicule confié en dépôt-vente à un professionnel de la vente automobile a été volé et impliqué dans un accident → lorsque le propriétaire d’un véhicule l’a confié à un professionnel de la réparation, de la vente ou du contrôle de l’automobile, l’assurance obligatoire de la responsabilité de ce professionnel doit prendre en charge les dommages causés aux tiers par ce véhicule, même si, par suite d’un vol, la personne qui en avait la conduite n’était pas autorisée (Cass. 1ère Civ. 28/11/1995 n°93-15.331).

 

En revanche, l’assureur du garagiste n’est pas tenu de prendre en charge les dommages causés aux tiers lorsque le propriétaire conserve la qualité de conducteur du véhicule qu’il a confié au garagiste.

Exemple : un client confie son véhicule à un garagiste pour que soit effectuée une vidange. Alors que le véhicule est sur le pont, le client, à la demande d’un employé du garage, a mis en marche le moteur du véhicule blessant l’employé → le propriétaire avait la qualité de conducteur du véhicule et était tenu en cette qualité d’indemniser la victime (Cass. 2ème Civ. 25/10/2007, n°05-21.807).

 

 

    • Les véhicules inclus dans l’obligation d’assurance propre au professionnel de l’automobile

L’obligation d’assurance du garagiste porte uniquement sur la responsabilité civile automobile, c’est-à-dire aux dommages causés par les véhicules qui lui sont confiés ou qui sont utilisés dans le cadre de sa profession. Cela vise essentiellement les véhicules des clients et les véhicules de l’entreprise utilisés pour les besoins de l’activité tels que les véhicules de prêt ou de location.

Par conséquent, les véhicules en déclaration d’achat sont exclus du champs d’application de l’assurance automobile. En effet, un véhicule en DA fait partie du stock des véhicules proposés à la vente par le professionnel. A ce titre, le véhicule est inclus dans l’assurance multirisque du garage, au titre des dommages causés aux locaux et au matériel de l’entreprise.

Sur ce point, nous vous invitons à consulter notre note relative au régime des véhicules en déclaration d’achat : Véhicule en Déclaration d’Achat (DA) et assurance

 

 

    • Distinction : garantie obligatoire / garantie facultative

Si l’obligation d’assurance automobile du garagiste ne porte que sur la responsabilité civile automobile, alors les garanties contre les dommages que subit le garagiste lui-même ou ses véhicules (incendie, vol, vandalisme, bris de glace etc.) sont donc facultatives.

De la même manière, les garanties liées au local d’exploitation n’entrent pas non plus dans le champs de l’obligation d’assurance prévue à l’article R. 211-3 du code des assurances.

 

Ainsi, l’assureur ne peut lier la souscription de la garantie obligatoire à celle de garanties facultatives.

Exemple : un assuré souhaitait limiter la garantie de son assurance automobile au seul risque obligatoire et refusait de continuer à souscrire à la garantie « défense recours » → « En matière d’assurance obligatoire des véhicules terrestres à moteur, la liberté de contracter de l’assureur se trouve limitée par l’obligation légale qui lui est faite de conclure ou de maintenir un contrat couvrant le risque obligatoire. Il s’ensuit donc qu’un assureur ne peut refuser de renouveler un contrat au motif que l’assuré souhaitait limiter la garantie au seul risque obligatoire » (Cass. 1ère Civ. 17/05/1980, n°81-10.335).

 

 

  • L’obligation d’information du garagiste sur les garanties du contrat d’assurance du véhicule prêté ou loué au client

Le garagiste qui prête un véhicule de remplacement à un client est tenu d’informer ce dernier sur l’étendue des garanties de son contrat d’assurance et sur l’intérêt de souscrire éventuellement des garanties complémentaires (Cass. 1ère Civ. 25/11/2003 n°01-16.291).

 

En revanche lorsque le client transfère son propre contrat d’assurance sur le véhicule prêté, le garagiste n’est tenu d’aucun devoir de conseil concernant l’étendu de garanties étant donné qu’il est tiers au contrat d’assurance du client (Cass. 1re civ., 11 mars 2010, n° 08-70.443).

 

Il est conseillé au professionnel qui loue ou prête un véhicule à un client de proposer un transfert d’assurance afin de limiter son taux de sinistralité.

 

Sur le transfert d’assurance vous pouvez consulter notre note : Transfert d’assurance dans le cadre du véhicule de remplacement

 

La résiliation du contrat d’assurance

En principe, la durée du contrat et les conditions de résiliation, particulièrement le droit pour l’assureur et l’assuré de résilier le contrat tous les ans, doivent être précisées dans le contrat d’assurance (article L. 113-12 du code des assurances)

 

La résiliation peut également résulter d’un commun accord entre les parties (résiliation par consentement mutuel).

 

Dans les autres cas, la loi prévoit les modalités de résiliation unilatérale du contrat.

 

  • La résiliation du contrat d’assurance à l’initiative de l’assureur

 

En principe, la résiliation unilatérale du contrat d’assurance couvrant une personne physique en dehors de son activité professionnelle par l’assureur, doit être motivée (article L. 113-12-1 Code des assurances).

A contrario, dès lors que les conditions sont réunies, l’assureur n’est pas tenu de justifier sa décision de résilier le contrat couvrant une personne morale ou physique dans le cadre d’une activité professionnelle.

 

« Lorsque l’assuré a souscrit un contrat à des fins professionnelles, l’assureur a aussi le droit de résilier le contrat dans les mêmes conditions ».

L’assureur a la faculté de résilier le contrat à son échéance, avant le renouvellement, dans les conditions prévues au contrat.

 

 

« En cas d’aggravation du risque au cours de contrat, telle que si les circonstances nouvelles avaient été déclarées lors de la conclusion ou le renouvellement du contrat, l’assureur n’aurait pas contracté ou l’aurait fait moyennant une prime plus élevé, l’assureur à la faculté soit de dénoncer le contrat ou soit de proposer un nouveau montant de prime ».

 

Si l’assureur opte pour la résiliation du contrat : la résiliation ne prendra effet qu’à l’expiration d’un délai de 10 jours après la notification.

Si l’assureur opte pour le maintien du contrat en augmentant le montant de la prime : l’assuré dispose d’un délai de 30 jours à compter de la réception de la nouvelle proposition pour donner suite ou refuser. L’assureur peut alors résilier le contrat au terme de ce délai, à condition d’avoir informé l’assuré de cette faculté de refuser la proposition en la faisant figurer dans la lettre de proposition.

 

 

« A défaut de paiement d’une prime, ou d’une fraction de prime, dans les dix jours de son échéance, et indépendamment du droit pour l’assureur de poursuivre l’exécution du contrat en justice, la garantie ne peut être suspendue que trente jours après la mise en demeure de l’assuré ».

En d’autres termes, l’assureur dispose de la faculté de résilier le contrat après avoir mise en demeure En cas de défaut de paiement dans les 10 jours suivant la date d’échéance de la facture, l’assureur peut résilier le contrat après mise en demeure restée infructueuse dans un délai de 30 jours.

 

 

« Dans le cas où une police prévoit pour l’assureur la faculté de résilier le contrat après sinistre, la résiliation ne peut prendre effet qu’à l’expiration d’un délai d’un mois à dater de la notification à l’assuré. L’assureur qui, passé le délai d’un mois après qu’il a eu connaissance du sinistre, a accepté le paiement d’une prime ou cotisation ou d’une fraction de prime ou cotisation correspondant à une période d’assurance ayant débuté postérieurement au sinistre ne peut plus se prévaloir de ce sinistre pour résilier le contrat ».

le contrat d’assurance doit prévoir une clause permettant à l’assureur de résilier le contrat à la survenance d’un sinistre. Dans ce cas, l’assureur n’aura pas à motiver sa décision.

la résiliation prend effet un mois à dater de sa notification à l’assuré.

L’assureur perd la faculté de résilier le contrat après sinistre si passé un délai d’un mois après avoir eu connaissance du sinistre, il a accepté le paiement d’une prime correspondant à une période d’assurance postérieure au sinistre.

Lorsque l’assureur opère une résiliation après sinistre, l’assuré doit avoir la faculté de résilier les autres contrats souscrits auprès de cet assureur (article R. 113-10 alinéa 2 du Code des assurances).

 

Cette faculté de résiliation après sinistre ouverte à l’assureur s’applique également dans le cadre de l’assurance automobile obligatoire. Plus spécifiquement, l’article A. 211-1-2 du Code des assurances, prévoit la possibilité de résilier le contrat avant son terme si le sinistre a été causé par un conducteur sous l’effet de l’alcool ou sous l’emprise de stupéfiants ou si le sinistre a été causé par infraction au code de la route entraînant une suspension du permis de conduire.

En cas de résiliation après sinistre, l’assureur sera tenu de rembourser à l’assuré les primes ou cotisations au prorata temporis.

 

 

Si l’omission ou la déclaration inexacte de la part de l’assurée est constatée avant tout sinistre, « l’assureur a le droit soit de maintenir le contrat, moyennant une augmentation de prime acceptée par l’assuré, soit de résilier le contrat dix jours après notification adressée à l’assuré par lettre recommandée, en restituant la portion de la prime payée pour le temps où l’assurance ne court plus ».

Au moment de la souscription du contrat, l’assureur s’appuie sur les déclarations du souscripteur pour évaluer les risques et ainsi fixer le montant de la prime d’assurance, franchise, cotisation etc. De ce fait, l’omission ou une déclaration inexacte peut entrainer une aggravation du risque. L’assuré ne doit donc pas négliger l’importance des déclarations effectuées lors de la souscription du contrat.

En cas de constatation avant la survenance du sinistre, l’assureur a le choix :

– Soit la résiliation du contrat, sous réserve d’un préavis de 10 jours

– Soit augmenter le montant de la prime, sous réserve de l’acceptation de l’assuré

Lorsque l’omission ou la déclaration inexacte est constatée après le sinistre, l’indemnité est réduite en proportion du taux des primes payées par rapport au taux des primes qui auraient été dues, si les risques avaient été complètement et exactement déclarés (Article L. 113-9, al 3 du Code des assurances).

 

  • La résiliation du contrat d’assurance à l’initiative de l’assuré

 

En principe, lorsque le contrat d’assurance est souscrit dans le cadre d’une activité professionnelle, l’assuré ne dispose pas du régime de résiliation propre aux consommateurs telle que la résiliation infra-annuelle (une résiliation du contrat à tout moment une fois passée la première date d’anniversaire, sans frais ni pénalité). Toutefois, conformément à l’article L. 113-12 du code des assurances, le contrat d’assurance doit prévoir les modalités de résiliation unilatérale.

Le professionnel bénéficie de la résiliation périodique, au même titre que son assureur. Il peut résilier le contrat à son échéance en respectant un délai de préavis fixé au contrat.

 

Parmi les cas de résiliation à l’initiative de l’assuré prévus par la loi :

 

« L’assuré a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat à une diminution du montant de la prime. Si l’assureur n’y consent pas, l’assuré peut dénoncer le contrat. La résiliation prend alors effet trente jours après la dénonciation. L’assureur doit alors rembourser à l’assuré la portion de prime ou cotisation afférente à la période pendant laquelle le risque n’a pas couru ».

En cas de diminution du risque en cours de contrat (par exemple : diminution de la flotte automobile de l’entreprise), l’assuré a le droit à une diminution du montant de la prime.

 

 

Dans le cas de la résiliation après sinistre opérée par l’assurance, le contrat d’assurance doit reconnaître à l’assuré le droit, dans le délai d’un mois de la notification de la résiliation de la police sinistrée, de résilier les autres contrats d’assurance qu’il peut avoir souscrits à l’assureur, la résiliation prenant effet un mois à dater de la notification à l’assureur.

l’assuré dispose de la faculté de résilier les autres contrats souscrits par l’assureur.

 

 

NOS RECOMMANDATIONS EN CAS DE RESILIATION A VOTRE INITIATIVE :

 

Il est vivement conseillé au professionnel qui envisage de résilier son contrat d’assurance :

♦ Consulter son contrat d’assurance afin de connaitre les modalités de résiliation : mode d’envoi de la notification, délai de préavis etc;

♦ Comparer les offres des différentes compagnies d’assurances, faire appel à un courtier d’assurance le cas échant,

♦ Ne pas résilier son contrat en cours avant d’avoir souscrit un nouveau contrat auprès d’un autre assureur afin d’éviter de se retrouver sans assurance.

 

Vous ne trouvez pas d’assureur ? Recours auprès du Bureau Central de Tarification (BCT)

Vous êtes un professionnel de l’automobile dont le contrat d’assurance a été résilié et vous rencontrez des difficultés pour trouver une nouvelle assurance pour garantir votre responsabilité civile automobile.

Dans ce cas, vous avez la possibilité de saisir le Bureau Central de Tarification (BCT). Le BCT est une autorité administrative en charge de garantir l’obligation d’assurance (article L. 212-1 du Code des assurances).

La saisine du BCT repose sur le refus d’une entreprise d’assurance de vous proposer une couverture de risque.

Mais attention : le BCT ne peut être saisi qu’en cas d’impossibilité de trouver une assurance obligatoire : il est important de préciser que l’assurance qui peut faire l’objet de la saisine du BCT se restreint à la responsabilité civile automobile (dommages matériels et corporels qu’un conducteur peut engendrer à un tiers). Les autres garanties de type dommages aux biens (bris de glace, vol…) n’étant pas obligatoire, celles-ci ne sont pas de la compétence du bureau.

 

Comment saisir le BCT ? Vous devez vous rendre sur le site Internet du BCT et suivre très précisément la procédure indiquée (à défaut, le dossier pourra être refusé). 

⇒ dépliez l’onglet Etape 1

⇒ téléchargez le formulaire correspondant à votre situation

⇒ suivez pas à pas les explications du formulaire afin de constituer votre dossier.

⇒ consultez attentivement les onglets Etape 2 et Etape 3 : un certain nombre de pièces doivent être jointes à votre dossier.

 

Pour saisir valablement le bureau central de tarification, vous devez justifier d’un refus d’assurance.

Le refus de l’entreprise d’assurance peut-être :
–  Soit explicite : une lettre ou un mail de refus vous a été envoyé.
– Soit implicite : si la société n’a pas répondu à votre courrier recommandé avec accusé réception dans les 15 jours suivant sa réception (décomptez à partir de la date portée sur l’accusé de réception de votre envoi).

Votre saisine sera qualifiée d’irrecevable si votre demande de couverture d’assurance est envoyée à un courtier ou un agent d’assurance. Vous devez solliciter directement le siège social de la compagnie d’assurance.

 

Quelques précisions complémentaires à connaitre

C’est à vous de choisir l’assureur auprès duquel vous souhaitez vous assurer. Attention, si c’est vous qui avez résilié votre contrat d’assurance, vous ne pouvez pas saisir le même assureur.

Avant de saisir le BCT, vous devez rechercher la société d’assurance dont le tarif vous est le plus favorable, car c’est sur cette base que le BCT prendra sa décision. L’assurance que vous avez choisie doit pratiquer la couverture de risque sollicitée.

Si vous ne désignez pas d’entreprise d’assurance, votre saisine est considérée comme irrecevable car le BCT n’a pas pour rôle de vous choisir une assurance mais uniquement d’imposer une tarification à l’assureur que vous avez choisi (et qui pratique cette couverture d’assurance).

N’hésitez pas à nous faire remonter vos témoignages concernant la saisine du BCT. La FNA reste très attentive aux problématiques de résiliation d’assurance dans le secteur automobile.

 

 

 

 

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Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

Le décret du 22 février 2025, paru au JO du 24 février 2025, revoit à la baisse le montant des aides accordées aux entreprises pour l’embauche d’apprentis. Décret n° 2025-174 du 22 février 2025 relatif à l’aide unique aux employeurs d’apprentis et à l’aide exceptionnelle aux employeurs d’apprentis

L’aide unique à l’embauche des apprentis

Créée par la Loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 pour les contrats conclus depuis le janvier 2019, elle concerne les entreprises de moins de 250 salariés.

 

1) Montant de l’aide 

  • Son montant était de 6 000 € exclusivement au titre de la 1er année du contrat depuis le 1er janvier 2023.
  • Pour les contrats d’apprentissage conclus à compter du 24 février 2025, le montant de l’aide passe à 5 000 € – Art. D. 6243-2 modifié du Code du travail.
  • Notez que pour les contrats conclus avec un apprenti reconnu travailleur handicapé, le montant de l’aide est de 6 000 €.

 

2) Diplômes préparés

Diplôme ou à un titre à finalité professionnelle équivalant au plus au baccalauréat (jusqu’à bac + 2 dans les départements d’outre-mer).

 

3) Versement de l’aide

L’aide est versée mensuellement par l’Agence de service et de paiement (ASP) à compter du début d’exécution du contrat.

L’aide n’est pas due pour les périodes d’absence du salarié qui n’ont pas donné lieu au maintien de la rémunération par l’employeur, ni pour les périodes au cours desquelles le salarié est placé en position d’activité partielle.

Elle ne se cumule pas avec une autre aide de l’Etat à l’insertion, à l’accès ou au retour à l’emploi versée au titre du salarié concerné.

Le décret précise que l’ASP peut désormais demander à l’employeur et à l’opérateur de compétences (OPCO) toute information complémentaire nécessaire au contrôle du respect des conditions d’attribution de l’aide, y compris la transmission des bulletins de paie des salariés concernés – Art. D. 6243-4 modifié du code du travail.

L’aide exceptionnelle pour les apprentis

L’aide exceptionnelle a été créée pendant la crise sanitaire, puis a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2024.

 

1) Pour rappel 

  • Pour les entreprises de moins de 250 salariés

Son montant était de 6 000 € pour la 1er année année du contrat, et concernait les contrats préparant à un diplôme ou à un titre à finalité professionnelle équivalant de niveau bac + 2 à bac + 5 ( bac + 3 à bac + 5 dans les départements d’outre-mer) ;

  • Pour les entreprises de plus de 250 salariés

Le montant est le même et concerne les contrats visant un diplôme ou un titre équivalant au plus à bac + 5.

La seule condition étant de respecter un quota d’alternants : avoir atteint au moins 5 % de contrats ou au moins 3 % d’alternants (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) sous condition de progression de 10 % d’alternants.

 

2) A compter du 24 février 2025

Pour les contrats conclus à partir du 24 février 2025 et jusqu’au 31 décembre 2025, l’aide est réduite selon la taille de l’entreprise.

  • Elle est désormais de 5 000 € pour les entreprises de moins de 250 salariés au lieu de 6 000 € et de 2 000 € pour les entreprises de 250 salariés et plus au lieu de 6 000 €, avec la même condition de quota.
  • Notez que pour les contrats conclus avec un apprenti reconnu travailleur handicapé, le montant de l’aide reste de 6 000 €.

Cumul des aides interdit

L’aide exceptionnelle n’est pas cumulable avec l’aide unique.

Par ailleurs, le décret apporte une nouveauté en subordonnant le bénéfice de l’aide unique et de l’aide exceptionnelle à l’absence de bénéfice d’une aide à l’embauche d’apprenti au titre d’un contrat d’apprentissage précédemment conclu entre un même employeur et un même apprenti, pour la même certification professionnelle. Concrètement, si vous avez déjà perçu une aide unique ou une aide exceptionnelle pour l’embauche d’un apprenti, vous ne pouvez pas demander une nouvelle aide, si vous avez conclu un nouveau contrat d’apprentissage avec le même apprenti et si c’est pour la même certification professionnelle.

Transmission des contrats à l’OPCO Mobilités

Pour les contrats conclus à compter du 24 février 2025, pour pouvoir bénéficier de l’une des deux aides, il faut transmettre le contrat dans un certain délai :

  • Transmission du contrat à l’OPCO au plus tard 6 mois après sa conclusion ;
  • Dépôt du contrat par l’OPCO auprès du ministre chargé de la formation professionnelle.

Sort des contrats conclus entre le 1er janvier et le 23 février 2025

L’employeur continue à bénéficier de l’ancienne aide unique de 6 000 € pour les contrats conclus le 1er janvier 2025, sous condition de transmettre le contrat à l’OPCO dans les 6 mois de sa signature. Il en est de même pour les contrats conclus en 2023 et 2024, pour lesquels l’employeur doit avoir transmis les contrats avant le 30 juin 2025, date butoir. A défaut il perd le bénéfice de l’aide.

 

Résiliation d’assurance : répondez à notre sondage !

Nous constatons actuellement que de nombreuses entreprises du secteur de l’automobile se trouvent confrontées à la résiliation unilatérale de leurs contrats d’assurance par les compagnies, les laissant sans alternative viable.

Dans de nombreux cas également, les assurances augmentent considérablement leurs tarifs, que les professionnels ne peuvent qu’accepter.

Cette situation s’est accentuée en 2023 et 2024, et nous souhaitons recueillir vos témoignages et avis sur ce problème.

Ce sondage de 10 questions est destiné à mieux comprendre l’ampleur de cette problématique et à identifier des solutions pour vous soutenir face à ces défis. 

Votre participation est essentielle pour nous aider à défendre vos intérêts et à prendre les mesures appropriées.

 

Accédez au sondage en cliquant sur ce lien 

 

Nous vous remercions de votre participation !

 

 

 

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L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024

Le gouvernement dans le cadre de son plan de soutien massif à l’emploi des jeunes, poursuit son engagement en prolongeant en 2024, les aides à l’embauche des alternants : Décret n° 2023-1354 du 29 décembre 2023 portant prolongation de l’aide aux employeurs d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation

Attention, pour les contrats de professionnalisation l’aide a pris fin le 30 avril 2024.

Quelles entreprises ?

  • Pour les entreprises de moins de 250 salariés : sans condition
  • Pour les entreprises de plus de 250 salariés : elles doivent respecter un quota d’alternants 
  • Avoir atteint au moins 5 % de contrats favorisant l’insertion professionnelle dans leur effectif, au 31 décembre de l’année de celle de conclusion du contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, soit au 31 décembre 2025 pour les contrats conclus en  2024 ;
  • Ou atteindre au moins 3 % d’alternants (même conditions ci-avant) et avoir connu une progression de 10 % d’alternants au 31 décembre de l’année suivant celle de conclusion du contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.

Le seuil devra être atteint au 31 décembre 2024, pour les contrats conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023, et au 31 décembre 2025 pour les contrats conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024.

L’entreprise n’ayant pas atteint le seuil devra rembourser les sommes indues.

Montant de l’aide et contrats éligibles

Pour rappel, avant le 1er janvier 2023, l’aide était de 5 000 € pour un mineur et de 8 000 € pour un majeur (29 ans révolus pour un contrat de professionnalisation).

Du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2024, le montant de l’aide est de :

  • 6 000 € pour l’embauche d’un apprenti au titre de la seule première année du contrat pour les entreprises de moins de 250 salariés ; sans condition d’âge pour un apprenti, et jusqu’à 29 ans révolus pour un salarié en contrat de professionnalisation ; 
  • 2 000 € pour les autres entreprises ;
  • 3 000 € pour l’embauche d’apprentis en situation de handicap.

Pour prétendre à l’aide, les certifications visées sont les suivantes en 2024.

  • Pour les apprentis

L’aide concerne les contrats d’apprentissage conclus entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024, préparant à un diplôme ou un titre équivalent au plus à un Bac + 5 – niveau 7, soit un master ;

  • Pour les contrats de professionnalisation 

ATTENTION : fin de l’aide financière à l’embauche pour les contrats de professionnalisation depuis le 1er mai 2024

L’aide concerne les contrats de professionnalisation conclus entre le 1er janvier 2023 et le 30 avril 2024, préparant à :

  • Un diplôme ou titre à finalité professionnelle équivalent au plus à un Bac + 5 – niveau 7, (master, diplôme d’ingénieur…) ;
  • Un certificat de qualification professionnelle (CQP) ;
  • Pour les contrats de professionnalisation qui associent des actions dans le cadre de la « VAE inversée ».

Versement de l’aide

L’aide est gérée par l’Agence de services et de paiement (ASP). Elle est versée mensuellement et automatiquement, avant le versement du salaire à l’alternant.

Il n’y a aucune démarche particulière à faire pour bénéficier de cette prime, excepté l’envoi du ou des contrats à l’OPCO Mobilités, qui ensuite déposera le ou les contrats auprès des services du ministère en charge de la formation professionnelle (DECA) qui transmettra les contrats à l’ASP.

Une fois l’enregistrement du contrat et l’envoi de la DSN mensuelle faits, il faut signaler la présence ou non du salarié concerné sur la plateforme SYLAé. Chaque mois l’ASP vous envoie un avis de paiement, consultable sur Sylaé.

Pour les entreprises de moins de 250 salariés la transmission du contrat par le ministère à l’ASP vaut décision d’attribution, l’employeur reçoit une notification.

Pour les entreprises de 250 salariés et plus, le versement de l’aide est conditionné à l’acte d’engagement de l’entreprise soit :

  • L’ASP accuse réception du dossier auprès de l’entreprise qui doit compléter un formulaire d’engagement Site ASP et le renvoyer à l’ASP dans un délai de 8 mois à compter de la date de conclusion du contrat. La réception du formulaire permet à l’ASP de déclencher les paiements.

Notez le : les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation concernés par les précédents dispositifs d’aide exceptionnelle successifs doivent être transmis à l’OPCO au plus tard le 31 mars 2024. Soit les contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2022 qui n’auraient pas encore été déposés et qui souhaiteraient bénéficier du dispositif d’aide exceptionnelle.

Cette aide est différente de l’aide unique à l’embauche qui ne s’adresse qu’aux entreprises de moins de 250 salariés et ne vise pas les mêmes apprentis, elle ne se cumule pas avec l’aide unique à l’embauche mise en place entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2022.

Mais elle se cumule avec l’aide spécifiques aux apprentis en situation de handicap.

Pour rappel : cette aide concerne l’embauche en contrat d’apprentissage d’une personne handicapée proposée par l’Agefiph. Son montant est de 3 000 euros du 1er aout au 31 décembre 2024.

Suspension de l’aide 

L’aide n’est pas due en cas de (décret 2022-1714 du 29 décembre 2022, art. 4, VII) :

  • Suspension du contrat sans rémunération, pour chaque mois considéré ;
  • Rupture anticipée du contrat, à compter du mois suivant la date de fin du contrat.

Les sommes indûment perçues devront être remboursées à l’ASP (décret 2022-1714 du 29 décembre 2022, art. 4, VIII).

 

Pour en savoir plus FAQ alternants –  Guide employeur alternants

Crit’Air : Possibilités d’exemptions locales de l’obligation pour les véhicules de dépannage

Les véhicules de dépannage, en raison de leur fonction essentielle dans la gestion des situations d’urgence et la sécurité routière, peuvent bénéficier d’une exemption de la vignette Crit’Air dans certaines agglomérations. Cette dérogation s’inscrit dans une logique de maintien de la fluidité du trafic et de réponse rapide aux incidents sur la route.

 

Pour rappel, la vignette Crit’Air est un autocollant obligatoire apposé sur le pare-brise des véhicules, permettant d’identifier leur niveau d’émission de polluants. Elle classe les véhicules en fonction de leur impact environnemental, allant de la classe 0 (zéro émission) à la classe 5 (forte pollution). En cas d’absence de vignette pollution dans les zones à faibles émissions (ZFE), les conducteurs peuvent avoir des amendes.

Cette classification des véhicules est définie par l’arrêté du 21 juin 2016 (ci-dessous dans la rubrique « Documents complémentaires ») établissant la nomenclature des véhicules classés en fonction de leur niveau d’émission de polluants atmosphériques en application de l’article R. 318-2 du code de la route.

 

L’exemption de la vignette Crit’Air pour ces véhicules peut être accordée par les autorités administratives, car leur intervention est souvent urgente et nécessaire dans des zones à forte densité de circulation, y compris celles soumises à des restrictions de pollution.

Dans ces situations, il est primordial que ces véhicules puissent circuler sans contrainte supplémentaire, indépendamment du niveau d’émissions de leurs moteurs. A titre d’exemples, les Métropoles Clermont Auvergne, Aix Marseille Provence, Angers Loire appliquent ces exemptions pour les véhicules de dépannage remorquage.

 

Attention toutefois, ce n’est pas systématique, nous vous invitons à vérifier si une telle dérogation existe dans votre métropole en cliquant sur ce lien : https://mieuxrespirerenville.gouv.fr/fiches-thematique/derogations/derogations-locales?profil=Entreprises (sélectionnez le profil « entreprise »).

 

Vous pouvez demander votre dérogation locale pour les ZFE d’Annecy, Annemasse, Nancy et Pau sur l’outil commun de demande de dérogation locale, en cliquant sur ce lien : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/demande-de-derogation-locale-pour-une-zone-a-faibl.

 

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.

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Contrôle technique des véhicules légers poids inférieur ou égal à 3,5 tonnes : Commentaires sur les procès-verbaux

Un arrêté du 24 janvier 2025 portant modifications de l’arrêté du 18 juin 1991 relatif à la mise en place et à l’organisation du contrôle technique des véhicules dont le poids n’excède pas 3,5 tonnes a été publié.

Entré en vigueur le 31 janvier 2025, il actualise certaines dispositions du texte initial du 18 juin 1991, avec des ajustements concernant les commentaires sur les procès-verbaux de contrôle technique.

Désormais, lorsque des commentaires spécifiques sont validés lors d’un contrôle technique, ces derniers devront être imprimés sur le procès-verbal à la suite des défaillances et niveaux de gravité. Ces commentaires seront définis conformément aux instructions techniques publiées sur le site de l’organisme technique central.

Cet arrêté est attaché à la présente note, dans la rubrique « Documents complémentaires » ci-dessous.

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.

Centres de contrôle technique : Mesure du niveau sonore des deux-roues applicable au 1er juillet 2025

Un arrêté publié le 18 février a reporté l’obligation pour les centres de contrôle technique d’être équipés d’un appareil pour mesurer le niveau sonore des deux-roues, cette exigence étant désormais prévue pour le 1ᵉʳ juillet 2025, au lieu du 1ᵉʳ mars 2025.

Le texte précise également que les centres pourront, de manière volontaire, utiliser cet équipement de mesure entre le 1ᵉʳ mars et le 30 juin 2025.

Par ailleurs, il prolonge la validité des extensions d’agrément pendant la période d’instruction pour les dossiers de demande d’agrément des contrôleurs et des centres déposés avant le 14 avril 2025.

Cet arrêté est attaché à la présente note, dans la rubrique « Documents complémentaires » ci-dessous.

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter.

Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Il s’agit d’un mode de rupture distinct de la mise à la retraite. Dans le cas de la mise à la retraite, c’est l’employeur qui est décisionnaire, alors que le départ volontaire à la retraite découle de la volonté du salarié de rompre son contrat de travail pour bénéficier de sa pension de vieillesse.

Pour qu’il y ait départ volontaire à la retraite plusieurs conditions cumulative doivent être réunies.

Concernant l’âge légal de droit commun

  • Le salarié doit avoir l’âge légal pour une retraite à taux plein ou non

Pour rappel, l’âge de liquidation de la retraite du régime général de sécurité sociale qui était de 62 ans pour les générations nées avant le 1er septembre 1961 a été relevé progressivement par la loi du 14 avril 2023 de 3 mois par an pour les générations nées à compter du 1er septembre 1961 jusqu’à atteindre l’âge de 64 ans pour les générations nées à compter de 1968. CSS, art. L. 161-17-2.

Si la condition d’âge légal de liquidation de la pension de retraite n’est pas remplie, sous réserve des cas particuliers de départ anticipé (carrière longue, handicap…), le départ à l’initiative du salarié constitue une démission et n’ouvre pas droit à l’indemnité de départ volontaire à la retraite.

La demande de liquidation de la retraite auprès de la caisse

Préalablement, le salarié doit avoir pris contact auprès de sa caisse de retraite pour demander la liquidation de sa retraite. Lorsque le salarié demande à bénéficier de sa retraite, on dit qu’il liquide ses droits à retraite.

C’est important car, pour bénéficier de l’indemnité de départ à la retraite, le salarié qui quitte l’entreprise doit prouver qu’il a effectivement fait valoir ses droits à pension. A défaut, l’employeur n’est pas tenu de verser l’indemnité de départ volontaire à la retraite. Cass. soc., 23 sept. 2009, n° 08-41.397, n° 1800 FS – P + B

La liquidation de la retraite ne se fait pas automatiquement. C’est à compter de la demande qu’un dossier est constitué. En général il vaut mieux entamer les démarches environ 6 mois avant le départ en retraite. C’est à ce moment que le salarié est susceptible de prévenir son employeur de son intention de partir à la retraite.

Après avoir déposer sa demande, le salarié recevra un document intitulé « notification » qui atteste de la qualité de retraité du régime général du salarié, il  indique notamment la date exacte de départ en retraite. Le salarié doit également demander la liquidation de sa retraite complémentaire.

L’Agirc-Arrco recommande de déposer la demande de liquidation simultanément auprès du régime de base et des régimes de retraite complémentaire dans les 4 à 6 mois (avant l’âge légal) précédant la date souhaitée du départ à la retraite et de ne pas liquider les pensions de retraite complémentaire sans avoir eu, au préalable, confirmation de l’obtention du taux plein de la pension de base.

Pour faire la demande, soit utiliser le formulaire à se procurer auprès de sa caisse d’assurance retraite et de santé au travail (CNAV pour l’Île-de-France) ou directement sur le site : www.lassuranceretraite.fr (Espace salariés, Mes démarches, Mes documents à télécharger ).

Une fois déposée, la demande est définitive et irrévocable.

L’information par écrit auprès de l’employeur 

Le code du travail ne précise rien quant au formalisme du départ à la retraite à respecter. Il est important de formaliser par écrit le départ à la retraite du salarié pour pouvoir prouver qu’il a pris l’initiative de la rupture du contrat d’une volonté claire et non équivoque. En effet, en cas de litige, c’est à l’employeur de prouver que le salarié a pris l’initiative du départ à la retraite. Cass. soc., 16 juin 1998, n° 96-43.013.

Le salarié a déjà accompli les démarches auprès de la caisse de retraite pour faire liquider sa retraite. Dès lors, il peut prévenir l’employeur de la date prochaine de son départ. Si d’avance il vous prévenait oralement, demandez lui un écrit.

Au niveau de la CCNSA, le départ à la retraite est considéré comme étant une démission : ARTICLE 1.23 – EMPLOI DES SALARIÉS AGÉS – 4 – Départ à la retraite

« Le départ à la retraite s’effectue soit à l’initiative du salarié, soit sur décision de l’employeur, à l’âge et dans les conditions déterminés par la législation en vigueur. Chacun est tenu de respecter les délais de préavis fixés par les articles 2-12 ou 4-10 de la présente convention collective, pour l’application desquels le départ volontaire à la retraite est assimilé à une démission, et la mise à la retraite à un licenciement.
Le salarié âgé d’au moins 60 ans et ayant au moins dix ans d’ancienneté dans l’entreprise peut conclure avec son employeur une convention en vue de rechercher, pendant la durée d’un congé rémunéré à cet effet, une personne susceptible d’être embauchée ans l’entreprise après son départ. La durée de ce congé, qui doit être pris dans les six mois qui précèdent le départ à la retraite, ce délai incluant la période de préavis visée au 1er alinéa, est égale à une semaine par tranche de 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise, dans la limite maximale d’un mois. »

Durée du préavis

  • échelons 1 à 2 = 2 semaines ;
  • échelons 3 à 12 = 1 mois ;
  • échelons 17, 18 et 19 de la maîtrise = 2 mois ,
  • au delà = 3 mois.

Indemnité de départ à la retraite

Indemnité légale de départ volontaire à la retraite (à la demande du salarié) : 1/2 mois de salaire entre 10 et 15 ans d’ancienneté, 1 mois entre 15 et 20 ans d’ancienneté, 1 mois ½ entre 20 et 30 ans d’ancienneté, 2 mois après 30 ans d’ancienneté.

 

 

Modèle de demande par le salarié 

 

Nom / prénom                                                 Représentant employeur

Adresse salarié                                                    Adresse employeur

                                                                              À …, le …

 

Lettre recommandée avec AR ou remise en main propre contre décharge

Objet : Notification de départ volontaire à la retraite

Madame, Monsieur …,

Je vous informe que je remplis les conditions pour bénéficier d’une pension de retraite . J’ai donc décidé de faire valoir mes droits à la retraite à l’issue de mon préavis d’une durée de               au regard de la Convention collective des service de l’automobile, soit le …

Je vous prie de bien vouloir préparer pour cette date les documents afférents à la rupture du contrat de travail.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur le directeur, l’expression de mes sentiments distingués.

Signature

De votre côté, en tant qu’employeur n’hésitez pas à faire un courrier au salarié prenant acte de sa décision de mettre fin au contrat de travail à la date du …..

Capital de fin de carrière

Si le salarié est éligible, faire la demande auprès de l’organisme compétent.

 

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