L’actualité automobile.

Retrouvez toutes les actualités de la FNA et du secteur de l'automobile.

toute l’actualité

Nouvelles conditions d’habilitations au SIV à compter du 1er août 2025

Le question du renforcement des conditions d’habilitation des professionnels de l’automobile au SIV était en discussion depuis plusieurs années. C’est désormais chose faite avec la publication de l’arrêté du 1er juillet 2025 (JO du 9 juillet) modifiant les dispositions de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules.

Le renforcement des conditions d’habilitation est devenu nécessaire en raison des nombreuses fraudes à l’immatriculation qui sévissent actuellement, et dont certains professionnels de l’automobile sont eux-mêmes victimes. L’objectif de ce renforcement n’est ni de sanctionner, ni d’écarter les professionnels de l’automobile habilités mais plutôt de sécuriser ce réseau afin d’assainir la situation.

 

Nous vous présentons ci-dessous les conditions à respecter pour obtenir l’habilitation au SIV.

  • Les professionnels actuellement signataires d’une convention d’habilitation au SIV devront se mettre en conformité dans un délai d’un an, à savoir avant le 1er août 2026, en signant un avenant avec leur préfecture de rattachement. 
  • Les professionnels de l’automobile déposant une demande d’habilitation se verront appliquer ces nouvelles conditions à compter du 1er août 2025.

 

Le ministère de l’intérieur a rassuré la FNA en lui indiquant que les préfets feront preuve de discernement concernant les professionnels déjà habilités. Nous vous conseillons cependant de faire le point au sein de votre entreprise afin de répondre à chacune des conditions exposées ci-dessous.

Qui peut être habilité au SIV ?

Le professionnel de l’automobile habilité s’entend d’une entité juridique exerçant, à titre principal et de manière effective, une activité professionnelle directement liée à la construction, à l’aménagement, à l’importation, à la réparation, à l’achat et à la vente, au financement, à la location ou à la destruction de véhicules automobiles ou remorqués.

Il peut être habilité par le préfet territorialement compétent à télétransmettre des opérations directement dans le SIV.

Les prestataires de service, participant à l’activité d’immatriculation des véhicules (exemple : boutique carte grise) peuvent également bénéficier de l’habilitation dès lors qu’ils remplissent les conditions prévues ci-dessous.

Les conditions préalables pour être habilité

Les conditions requises pour les entreprises individuelles demandant leur habilitation

Une personne physique, professionnelle de l’automobile, ne peut être habilitée à télétransmettre des opérations dans le SIV que si elle réunit les conditions suivantes :

Justifier de sa qualité de professionnel de l’automobile (= exercice à titre principal et de manière effective, une activité professionnelle directement liée à la construction, à l’aménagement, à l’importation, à la réparation, à l’achat et à la vente, au financement, à la location ou à la destruction de véhicules automobiles ou remorqués) ;

Ne pas faire l’objet d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. Cette condition s’applique à la personne physique, professionnelle de l’automobile, et à chaque préposé qui réalise les télétransmissions ;

3° Justifier, au jour de sa demande, d’une existence légale et d’une activité professionnelle d’au moins une année ;

4° Justifier, au jour de sa demande, d’une activité stable et significative, sur une période d’une année précédant sa demande, de nature à démontrer un besoin réel de télétransmettre des opérations directement dans le SIV. Le préfet peut définir des seuils pour tenir compte des situations locales ;

5° Disposer d’un local dédié à son activité professionnelle.

Les conditions requises pour les personnes morales demandant leur habilitation

Une personne morale, professionnelle de l’automobile, ne peut être habilitée à télétransmettre des opérations dans le SIV que si elle réunit les conditions suivantes :

1° Justifier de sa qualité de professionnel de l’automobile (= exercice à titre principal et de manière effective, une activité professionnelle directement liée à la construction, à l’aménagement, à l’importation, à la réparation, à l’achat et à la vente, au financement, à la location ou à la destruction de véhicules automobiles ou remorqués) ;

2° Ne pas faire l’objet d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. Cette condition s’applique aux dirigeants, aux associés et à chaque préposé qui réalise les télétransmissions ;

3° Justifier, au jour de sa demande, d’une existence légale et d’une activité professionnelle d’au moins une année ;

4° Justifier, au jour de sa demande, d’une activité stable et significative, sur une période d’une année précédant sa demande, de nature à démontrer un besoin réel de télétransmettre des opérations directement dans le SIV. Le préfet peut définir des seuils pour tenir compte des situations locales ;

5° Disposer d’un local dédié à son activité professionnelle.

Les pièces justificatives à fournir pour une demande d’habilitation

Les pièces justificatives à fournir pour les entreprises individuelles demandant leur habilitation

La personne physique, professionnelle de l’automobile, candidate à l’habilitation doit fournir les pièces justificatives suivantes à l’appui de sa demande :

– un justificatif d’identité en cours de validité et, le cas échéant, le justificatif d’identité en cours de validité de chaque préposé qui réalise les télétransmissions ;
– la déclaration des bénéficiaires effectifs le cas échéant ;
– le récépissé d’inscription sur le registre des revendeurs d’objets mobiliers (livre de police), le cas échéant ;
– le registre d’objets mobiliers, le cas échéant, ou tout autre document susceptible de prouver les caractères principal et effectif de l’activité d’achat et vente de véhicules ;
– les récépissés des démarches adressées au ministre de l’intérieur par voie électronique, ou tout autre document de nature à démontrer les caractères stable et significatif de l’activité d’immatriculation ;
– le bail commercial, le titre de propriété, l’autorisation d’ouverture au public, l’autorisation d’exercice d’une activité professionnelle à l’adresse personnelle d’habitation délivrée par le bailleur et, le cas échéant, la mairie, ou tout autre document de nature à prouver l’existence d’un local dédié à l’activité professionnelle.

Les pièces justificatives à fournir pour les personnes morales demandant leur habilitation

La personne morale, professionnelle de l’automobile, candidate à l’habilitation doit fournir les pièces justificatives suivantes à l’appui de sa demande :

– les justificatifs d’identité en cours de validité de chaque dirigeant, associé et préposé qui réalise les télétransmissions ;
– la déclaration des bénéficiaires effectifs, le cas échéant ;
– le récépissé d’inscription sur le registre des revendeurs d’objets mobiliers (livre de police), le cas échéant ;
– le registre d’objets mobiliers, le cas échéant, ou tout document susceptible de prouver les caractères principal et effectif de l’activité d’achat et vente de véhicules ;
– les récépissés des démarches adressées au ministre de l’intérieur par voie électronique, ou tout autre document de nature à démontrer les caractères stable et significatif de l’activité d’immatriculation ;
– le bail commercial, le titre de propriété, l’autorisation d’ouverture au public, l’autorisation d’exercice d’une activité professionnelle à l’adresse personnelle d’habitation délivrée par le bailleur et, le cas échéant, la mairie, ou tout autre document de nature à prouver l’existence d’un local dédié à l’activité professionnelle.

Le préfet peut exiger la fourniture de toute autre pièce justificative de nature à lui permettre de contrôler le respect des conditions et obligations.

Le préfet dispose d’un pouvoir d’appréciation et d’un pouvoir de contrôle des professionnels habilités.

Ainsi, le préfet peut procéder à la vérification de l’identité de la personne physique ou du représentant légal de la personne morale, professionnelle de l’automobile, candidate à l’habilitation en sa présence et sur présentation d’un justificatif d’identité.

Lorsque le professionnel est habilité, le préfet procède aux contrôles de l’activité du professionnel habilité sur pièces, sur place et à distance via l’accès au coffre-fort numérique. Il détient un droit d’évocation de tous documents détenus par le professionnel liés à l’immatriculation des véhicules et au SIV.

Obligation du coffre-fort numérique 

Le professionnel de l’automobile habilité est désormais dans l’obligation d’archiver les pièces justificatives constituant le dossier d’immatriculation sous format dématérialisé sécurisé, et dans une qualité suffisante pour assurer l’authenticité des documents. Il peut en outre conserver des archives sous format papier.

L’archivage des documents est réalisé au moyen d’un coffre-fort numérique conforme aux normes de sécurité en vigueur, souscrit par le professionnel, permettant un accès en consultation à distance par les services du ministère de l’intérieur.

Les dossiers d’immatriculation sont archivés par le professionnel de l’automobile pour une durée de cinq ans, au terme de laquelle ce dernier les détruit.

La convention d’habilitation

Si l’habilitation est accordée au professionnel de l’automobile, le préfet territorialement compétent conclut une convention d’habilitation avec ce dernier. La convention précise notamment les obligations incombant au professionnel habilité et les conditions de télétransmission.

La convention d’habilitation est signée pour une durée de trois ans. Elle est renouvelable tacitement. Si l’habilitation est refusée, le préfet territorialement compétent notifie la décision de refus au professionnel de l’automobile.

La convention prévoit notamment les exigences et normes en matière de sécurité des systèmes d’information que sont tenus de respecter les professionnels habilités.

Le professionnel de l’automobile habilité doit veiller à l’utilisation conforme de ses modes d’accès au SIV.

Les certificats numériques (clé SIV) acquis par le professionnel de l’automobile pour télétransmettre des opérations dans le SIV ainsi que leur nombre exact sont déclarés par le professionnel à la signature de la convention. Le professionnel informe le préfet territorialement compétent, dans un délai de trois jours, de toute acquisition ou résiliation de certificats numériques tout au long de la durée de la convention.

Les profils d’accès au SIV sont attribués au professionnel de l’automobile habilité suivant la nature de l’activité professionnelle qu’il exerce et au regard des pièces justificatives fournies. L’octroi de fonctionnalités spécifiques est conditionné à certaines garanties fixées par la convention.

Le préfet détermine les profils et fonctionnalités, le cas échéant, qui peuvent être octroyés au professionnel de l’automobile.

Le retrait et la suspension de l’habilitation

Le ministre de l’intérieur ou le préfet territorialement compétent peut suspendre ou retirer l’habilitation dans les cas suivants :

– lorsque les conditions et obligations ne sont pas respectées ;

– lorsque tout changement, notamment d’adresse ou de dirigeant de l’entreprise, n’est pas signalé au préfet territorialement compétent dans un délai de quinze jours ;

– en cas de négligence ;

– en cas de démarche frauduleuse.

Le préfet territorialement compétent organise une procédure contradictoire préalable, pour mettre un terme à ces manquements.

Au terme de cette procédure contradictoire préalable, le préfet peut suspendre ou, moyennant le respect d’un préavis de deux mois, notifier par lettre recommandée avec accusé de réception le retrait de l’habilitation.

Attention : le ministre de l’intérieur ou le préfet peut suspendre ou retirer l’habilitation, en cas d’urgence et dans un délai de quarante-huit heures suivant le constat de l’un des cas précités.

 

Les professionnels actuellement signataires d’une convention d’habilitation au SIV devront se mettre en conformité dans un délai d’un an, à savoir avant le 1er août 2026, en signant un avenant avec leur préfecture de rattachement. 

A l’issue de ce délai, les professionnels habilités ne respectant pas les nouvelles exigences prévues se verront retirer de plein droit leur habilitation.

N’hésitez pas à solliciter (par écrit : mail ou courrier) votre préfecture de rattachement dans ce délai d’un an afin de lui demander la signature de cet avenant.

 

Autres documents dans la même catégorie :

Communication SIV aux professionnels habilités à l’immatriculation – Changement URL Formulaire Web

Arrêté du 29 juillet 2025 : de nouvelles mesures restrictives concernant les véhicules équipés d’airbags Takata

Le dépôt-vente

Certificat provisoire WW : évolution des pièces justificatives pour les véhicules importés

Aide à l’achat d’un véhicule peu polluant : Certificat CEE et prime au rétrofit à partir du 1er juillet 2025

Conditions de circulation des véhicules sous déclaration d’achat

Bonus écologique : l’extranet BonusEco évolue à compter du 5 juin 2025

Malus sur certains véhicules d’occasion au 1er janvier 2026 : décryptage

HOP : L’association qui lutte contre l’obsolescence programmée

Giga-casting : Un procédé industriel aux implications multiples pour l’aval de la filière automobile

Bonus écologique & prime au rétrofit : actualisation des pièces justificatives à compter du 15 avril 2025

Malus sur les véhicules polluants à compter du 1er mars 2025

Nouvelles conditions d’agrément au SIV à compter du 1er janvier 2025

Aide à l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique et prime au rétrofit à partir du 2 décembre 2024

Alerte mails frauduleux SIV

Le mandataire automobile

Le devoir de conseil du vendeur et du réparateur

Frais de mise à la route et prestations annexes à la vente d’un véhicule

Immatriculation des 2/3 roues : prise en compte du contrôle technique dans le SIV

Véhicule en Déclaration d’Achat (DA) et assurance

Nouveau règlement GSR II obligatoire pour tous les véhicules neufs immatriculés à partir du 7 juillet 2024

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit à partir du 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants du 1er janvier 2024 au 28 février 2025

Circulation des véhicules lourds immatriculés en WW Provisoire

Aide à la location d’une voiture particulière électrique : fin du « leasing social »

Bonus écologique : score environnemental et liste des véhicules éligibles

Opérateur Qualifié Aménageur : quelle procédure pour aménager un véhicule neuf ?

Prolongation de 5 ans du règlement d’exemption automobile

L’habilitation au SIV

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier 2023 au 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants 2023

Vente VO: affichage obligatoire sur le lieu de vente

Signalement de la non conformité d’un véhicule

Le quitus fiscal

Expérimentation d’un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule propre (PTZ-m)

Montée en version du SIV, problèmes techniques et alerte fraude

Nouveau règlement d’exemption des accords verticaux (relations constructeurs – distributeurs)

Habilitations SIV : Nouveau profil pour réaliser les réceptions nationales (PROFIL PRO RNAT)

Dépenses publicitaires pour la vente de véhicules : Obligation de déclaration de certaines entreprises

La DEB – déclaration d’échange de biens – est remplacée par un état statistique appelé EMEBI

Publicité en faveur des véhicules : Affichage de la classe d’émissions de CO2

Publicité en faveur des véhicules : obligation d’insérer un message promotionnel

TVA sur la marge en Europe : indices sur les fournisseurs à risque

Acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et TVA sur la marge

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 15/08/22 au 31/12/22

Malus sur les véhicules polluants 2022

Nouveau portail ANTS au 11 octobre 2021

Vente de véhicules neufs : Recommandations fin de dérogation EURO 6D TEMP

ANTS : Nouveau module de paiement Payfip

Consultation des états de prélèvement dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules)

Fiche de situation administrative du véhicule (non gage)

Pièces et Biens d’occasion : conditions d’application de la TVA sur la marge

Malus sur les véhicules polluants 2021

Circulation à l’étranger des véhicules immatriculés en WW provisoire

Immatriculation des véhicules d’occasion importés avec dispense de quitus fiscal (PIVO)

Norme d’homologation WLTP

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Véhicules neufs à immatriculer avant le 31 août 2019

Utilisation du SIV et de l’ANTS

Gestion des archives des professionnels habilités au SIV

Attestation d’assurance et permis de conduire pour l’immatriculation des véhicules

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier au 30 juin 2022

Tva sur les ventes de vehicules de demonstration

Vente VO : Développez votre business avec la garantie Self Control !

Vendre des vehicules d’occasion

Achat à distance de VO entre professionnels

Vente VO: la remise du rapport de contrôle technique

Le livre de police

Etiquette énergie

Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

Tva sur les ventes de vehicules neufs au sein de l’union europeenne

La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

retour à l’accueil de la base documentaire

Le droit des salariés engagés dans un projet parental par PMA ou adoption est renforcé

Au journal officiel du 1er juillet 2025, est paru la loi visant à protéger les personnes engagées dans un projet parental des discriminations au travail – LOI n° 2025-595 du 30 juin 2025 visant à protéger les personnes engagées dans un projet parental des discriminations au travail.

 

Les modifications

  • La loi élargit aux salariés hommes engagés dans un projet parental d’une assistance médicale à la procréation, et aux salariés hommes / femmes engagés dans une adoption, de bénéficier de plusieurs mesures protectrices de la relation de travail, qui jusqu’à présent ne concernait que les femmes bénéficiant d’un parcours de PMA – article L 1225-3-1 du Code du travail modifié.

Les mesures protectrices sont les suivantes : 

  • interdiction de publier une offre d’emploi, de refuser d’embaucher, de prononcer une mutation, de résilier ou non un contrat de travail, de prendre toute décision en matière de rémunération, formation, affectation, qualification, classification, promotion, mutation sur le fondement du sexe, de la grossesse ou de la situation de famille ;
  • interdiction de prendre en compte la situation du salarié pour refuser de l’embaucher ou rompre son contrat, de faire rechercher des informations sur son état ;
  • droit pour le ou la salarié(e) ou un ou une candidat(e) de ne pas révéler sa situation ;
  • aménagement de la charge de la preuve.

Les autorisations d’absence liées à une PMA sont étendues aux hommes

Auparavant, ce droit n’existait que pour les femmes bénéficiant d’une PMA, il est désormais étendu aux hommes bénéficiant d’une PMA – Article L 125-16 modifié.

Concrètement les autorisations d’absence pour les actes médicaux nécessaires dans le cadre d’une PMA bénéficient également aux hommes qui peuvent subir des actes et examens médicaux, des traitements médicaux contre l’infertilité, voire des opérations, dans le cadre d’une PMA.

Les autorisations d’absence concernent également les conjointes, partenaires pacsées ou concubines des hommes concernés par ce type de traitement. Préalablement, ces autorisations ne concernaient  que les conjoints, partenaire pacsé ou concubin.

Ces autorisations d’absence, n’entrainent aucune perte de rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour calculer les droits à congés payés et les droits liés à l’ancienneté.

Les autorisations d’absence liées à une démarche d’adoption

Dernière avancée de la loi, elle ouvre le droit de s’absenter aux salariés engagés dans une démarche d’adoption afin de se présenter aux entretiens obligatoires pour obtenir l’agrément requis – Article L 1225-16 modifié.

Nous sommes dans l’attente du décret qui fixera le nombre maximal de ces autorisations d’absence.

Date d’application de ces nouvelles dispositions ? 

Ces nouvelles dispositions sont applicables depuis le 2 juillet 2025

 

 

Autres documents dans la même catégorie :

Nouvelle procédure de saisie des rémunérations

L’âge d’entrée dans le dispositif de retraite progressive est abaissé de 62 à 60 ans au 1er septembre 2025

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2025

La visite conseil de l’URSSAF

La protection des salariés lors des périodes de chaleur intense : nouvelles obligations pour l’employeur au 1er juillet 2025

Les frais de transport des salariés

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025

IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025

Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024

Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

L’entretien d’évaluation

Charges sociales année 2025

Avenant contrat de travail

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2025

Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie

Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte

Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024

Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer/vapoter

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2025

La convention collective applicable au secteur de l’automobile est la Convention Collective Nationale des Services de l’Automobile (IDCC 1090).

Nous vous invitons à prendre connaissance de la dernière mise à jour de la CCNSA – Juillet 2025 en cliquant sur ce lien :  Convention collective Juillet 2025

 

  • Information obligatoire 

L’employeur doit informer ses salariés de la convention collective applicable dans l’entreprise. Dans le cadre de l’affichage obligatoire, n’oubliez pas d’informer les salariés, de l’existence de la convention collective applicable dans l’entreprise et de la possibilité de la consulter dans les locaux de l’entreprise.

Exemple d’affichage : « La convention collective applicable dans l’entreprise : Convention collective des services de l’automobile – IDCC 1090, est tenue à votre disposition dans le bureau de Mr / Mme XXXX, vous pouvez la consulter aux jours et horaires suivants : ……………………… ». Si vous avez mis en place des accords d’entreprise, il faut également les indiquer.

La consultation peut se faire sur tout support (le support papier est à éviter), soit une clef USB, un PC ….. Elle doit être tenue à la disposition de l’inspection du travail à tout moment.

L’intitulé de la convention doit impérativement apparaître sur le bulletin de paie et être mentionné dans le contrat de travail.

Autres documents dans la même catégorie :

Nouvelle procédure de saisie des rémunérations

L’âge d’entrée dans le dispositif de retraite progressive est abaissé de 62 à 60 ans au 1er septembre 2025

Le droit des salariés engagés dans un projet parental par PMA ou adoption est renforcé

La visite conseil de l’URSSAF

La protection des salariés lors des périodes de chaleur intense : nouvelles obligations pour l’employeur au 1er juillet 2025

Les frais de transport des salariés

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025

IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025

Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024

Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

L’entretien d’évaluation

Charges sociales année 2025

Avenant contrat de travail

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2025

Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie

Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte

Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024

Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer/vapoter

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Aide à l’achat d’un véhicule peu polluant : Certificat CEE et prime au rétrofit à partir du 1er juillet 2025

Le bonus écologique évolue à compter du 1er juillet 2025 et est remplacé par un nouveau dispositif : l’aide à l’acquisition de véhicules 100 % électriques est renforcée à compter du 1er juillet dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE).

Cette aide sera complétée par le lancement du « leasing social » à partir de septembre 2025 qui permettra de soutenir la location sociale d’une voiture électrique pour une durée de 3 ans et plus. Il s’adressera aux ménages modestes des 5 premiers déciles de revenus.

Instauré en 2006, le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) impose aux fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, fioul, carburant, etc.) de promouvoir l’efficacité énergétique auprès des consommateurs. Ces derniers doivent financer des travaux ou des équipements permettant de réduire la consommation énergétique, sous peine de lourdes pénalités financières.

Attention, depuis le 10 octobre 2023, un nouveau critère d’éligibilité est entré en compte pour le bonus écologique : le score environnemental. En dessous d’un certain score (60/100), le véhicule ne peut pas être éligible au bonus écologique. Cliquez ici pour tout comprendre concernant ce nouveau critère. 

Achat ou location d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger électrique neuf ou opération de rétrofit électrique d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger, par des particuliers (Certificats d’économies d’énergie – Opération n° TRA-EQ-117 )

Les conditions concernant le véhicule demeurent identiques à celles qui s’appliquaient pour le bonus écologique  : le coût d’acquisition du véhicule doit être inférieur à 47 000 euros TTC (incluant le cas échéant le coût d’acquisition ou de location de la batterie), il doit avoir une masse inférieure à 2,4 tonnes et obtenir un score environnemental supérieur au score minimal requis. Le demandeur doit être est signataire de la charte d’engagement « Coup de pouce Véhicule Particulier Electrique ».

L’aide annoncée est de l’ordre de :

– 4 200 € pour les ménages modestes et intermédiaires (ceux dont les revenus se situent entre les déciles 1 à 5, voire les déciles 6 à 8 selon la composition du foyer),

– et de 3 100 € pour les autres ménages.

Des coefficients de bonification de 9 pour les ménages en situation de précarité énergétique, 12 pour les ménages modestes, et 9 pour les autres ménages sont désormais prévus.

Des plafonds de revenus sont applicables pour bénéficier des certificats CEE. Le seuil de revenu de référence à prendre en considération pour la délivrance de certificats d’économies d’énergie au bénéfice des ménages en situation de précarité énergétique, ainsi que pour la définition des ménages modestes, pour les fiches d’opérations standardisées du secteur des transports sont les suivants :

Plafonds  « Ménage modeste » :

Plafonds « Ménage en situation de précarité énergétique » :

 

Cette évolution n’entraine aucun changement pour les acquéreurs. Les véhicules commandés avant le 1er juillet 2025 continueront d’être éligibles au bonus écologique, pendant la période transitoire c’est-à-dire pour les véhicules commandés au plus tard le 30/06/2025 inclus et dont la facturation, ou le versement du premier loyer en cas de location, intervient au plus tard le 30/09/2025.

Le montant va dépendre du niveau de revenu fiscal de référence de la personne physique.

Revenu fiscal de référence, qu’est-ce que c’est ?

– Revenu fiscal de référence (RFR)

Le revenu fiscal de référence est calculé par l’administration, à partir de plusieurs éléments du foyer. Il est visible sur l’avis d’imposition dans le cadre « Vos références ».

– Revenu fiscal de de référence par part fiscales

Le Revenu fiscal de référence doit être rapporté (divisé) au nombre de parts fiscales du bénéficiaire. Il se trouve au verso de l’avis d’imposition, rubrique « nombre de parts ».

 

Nous vous invitons à consulter la fiche d’opération standardisée n° TRA-EQ-117 applicable à compter du 1er juillet 2025 en cliquant sur ce lien.

Ces informations seront prochainement complétées selon les retours attendus de l’ADEME.

Achat ou location d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger électrique neuf ou opération de rétrofit électrique d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger, par une collectivité locale ou une autre personne morale (Certificats d’économies d’énergie – Opération n° TRA-EQ-114)

Les entreprises et collectivités locales peuvent bénéficier des primes CEE pour l’achat, la location ou le rétrofit de véhicules légers et de véhicules utilitaires légers électriques.

Nous vous invitons à consulter la fiche d’opération standardisée n° TRA-AQ-114 relative à l’achat ou la location d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger électrique neuf ou opération de rétrofit électrique d’un véhicule léger ou véhicule utilitaire léger, par une collectivité locale ou une autre personne morale : TRA-EQ-114 vA65-2 à compter du 01-01-2025

Achat ou location d’un quadricycle électrique neuf (Certificats d’économies d’énergie – Opération n° TRA-EQ-130)

Des certificats CEE sont également disponibles pour l’achat ou la location d’un quadricycle électrique neuf.

Nous vous invitons à consulter la fiche d’opération standardisée n° TRA-EQ-130 : TRA-EQ-130 vA65-1 à compter du 01-01-2025 Quadricycle

LA PRIME AU RETROFIT ELECTRIQUE 2025 (applicable depuis le 02/12/2024)

Une aide dite rétrofit électrique est attribuée à toute personne physique majeure justifiant d’un domicile en France dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 26200 euros, ou à toute personne morale (entreprise) justifiant d’un établissement en France et à toute administration de l’Etat (mairies, collectivités territoriales …) qui est propriétaire d’un véhicule automobile terrestre à moteur qui :

  • Appartient à la catégorie des véhicules particuliers (M1), des camionnettes (N1), des véhicules N2 (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises) d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3.5 tonnes, des véhicules à moteur à deux ou trois roues,  quadricycles à moteur ou des tracteurs d’un petit train routier touristique ;
  • Répond à l’une des deux conditions suivantes :

⇒ A fait l’objet d’une transformation de véhicule à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, selon les conditions définies par arrêté rétrofit.

OU

⇒ Vérifie les conditions suivantes :

– a fait l’objet d’une première immatriculation avant le 1er janvier 2011 pour un véhicule utilisant le gazole comme carburant principal ou avant le 1er janvier 2006 pour un véhicule n’utilisant pas le gazole comme carburant principal ;
– est immatriculé en France dans une série normale ou avec un numéro d’immatriculation définitif ;
– n’est pas gagé ;
– n’est pas considéré comme un véhicule endommagé au sens du code de la route ;
– a fait l’objet d’une transformation, selon les conditions définies par arrêté, de véhicule à motorisation thermique en motorisation qui utilise l’électricité comme source partielle d’énergie et dont l’autonomie équivalente en mode tout électrique en ville déterminée en application du règlement (UE) 2017/1151 de la Commission du 1er juin 2017 est supérieure à 50 kilomètres

 

  • N’est pas cédé par ce même bénéficiaire :
    • Pour les voitures particulières ou camionnettes : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres.
    • Pour les 2 ou 3 roues et quadricycles à moteurdans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 2 000 kilomètres.
    • Pour les véhicules tracteurs d’un petit train routier touristiques : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 10 000 kilomètres.

♦ Montant de la prime attribuée pour la transformation du véhicule :

Voiture particulière 

1° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible :

  •  80 % du coût de la transformation, dans la limite de 5 000 € si le véhicule est acquis soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 500 €;
  • 1 500 euros, dans les autres cas ;

2° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule hybride rechargeable dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 g/km qui utilise l’essence, le gaz naturel, le GPL ou le superéthanol comme source partielle d’énergie :

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût de la transformation, dans la limite de 3 000 €, si le véhicule est acquis soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7500 € ;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 euros dans la limite du coût de la transformation TTC, si le véhicule est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €.

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020).

Camionnette

1° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible

  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 4 000 euros, si le véhicule est de classe I ;
  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 6 000 euros, si le véhicule est de classe II ;
  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 8 000 euros, si le véhicule est de classe III ou est un véhicule de catégorie N2.

Les montants sont majorés de 1 000 euros lorsque le véhicule est acquis par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 500 €.

2° Pour un véhicule transformé en véhicule hybride rechargeable dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 g/km dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 grammes par kilomètre, qui utilise l’essence, le gaz naturel, le GPL ou le superéthanol comme source partielle d’énergie ;

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût de transformation, dans la limite de 3 000 euros, si le véhicule est acquis soit par une personne physique « gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 500 € ;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 euros dans la limite du coût de transformation toutes taxes comprises, si le véhicule est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 16 300 €.

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020).

2 ou 3 roues et quadricycle à moteur

Pour la transformation d’un 2 ou 3 roues et quadricycle à moteur à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, le montant de l’aide est fixé à 1 100 €. 

Tracteur de petit train touristique

Pour la transformation d’un tracteur de petit train touristique à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, le montant de l’aide est fixé à 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 30 000 euros.

 

* Gros rouleur : Personne dont la longueur du trajet, effectué exclusivement avec leur véhicule personnel, entre leur domicile et leur lieu de travail est supérieure à 30 kilomètres ou effectuant plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de leur activité professionnelle avec leur véhicule personnel

** Classe I : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est inférieure ou égale à 1305 kg.

** Classe II : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieur à 1305 kg et inférieure ou égale à 1760 kg.

** Classe III : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieure à 1760 kg.

Les demandes de l’aide au rétrofit doivent être déposées au plus tard dans les 6 mois suivant la facturation de l’installation du dispositif de conversion électrique.

Pour connaitre la liste des pièces à demander à votre client,

nous vous invitons à consulter cette note en cliquant sur ce lien.

 

Dispositions transitoires

Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions relatives à la prime au rétrofit dans leur rédaction antérieure restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 2 décembre 2024, ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 14 février 2025.

Le montant des aides antérieures au 02/12/2024 est disponible en cliquant sur ce lien.

*************************

LA PRIME A LA CONVERSION POUR TOUS LES VEHICULES EST SUPPRIMEE DEPUIS LE 2 DECEMBRE 2024

**************************

Nous vous rappelons que l’assistance dédiée aux professionnels est à votre disposition au 0.800.74.74.00 pour tout complément d’information.

**************************

Les barèmes et la FAQ sont disponibles sur le site gouvernemental suivant (en cours de mise à jour) : https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/ 

 

La liste des communes éligibles au dispositif CEE a été publiée par l’ADEME et se trouve au sein des documents complémentaires de cette note ci-dessous. 

Autres documents dans la même catégorie :

Communication SIV aux professionnels habilités à l’immatriculation – Changement URL Formulaire Web

Arrêté du 29 juillet 2025 : de nouvelles mesures restrictives concernant les véhicules équipés d’airbags Takata

Le dépôt-vente

Certificat provisoire WW : évolution des pièces justificatives pour les véhicules importés

Nouvelles conditions d’habilitations au SIV à compter du 1er août 2025

Conditions de circulation des véhicules sous déclaration d’achat

Bonus écologique : l’extranet BonusEco évolue à compter du 5 juin 2025

Malus sur certains véhicules d’occasion au 1er janvier 2026 : décryptage

HOP : L’association qui lutte contre l’obsolescence programmée

Giga-casting : Un procédé industriel aux implications multiples pour l’aval de la filière automobile

Bonus écologique & prime au rétrofit : actualisation des pièces justificatives à compter du 15 avril 2025

Malus sur les véhicules polluants à compter du 1er mars 2025

Nouvelles conditions d’agrément au SIV à compter du 1er janvier 2025

Aide à l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique et prime au rétrofit à partir du 2 décembre 2024

Alerte mails frauduleux SIV

Le mandataire automobile

Le devoir de conseil du vendeur et du réparateur

Frais de mise à la route et prestations annexes à la vente d’un véhicule

Immatriculation des 2/3 roues : prise en compte du contrôle technique dans le SIV

Véhicule en Déclaration d’Achat (DA) et assurance

Nouveau règlement GSR II obligatoire pour tous les véhicules neufs immatriculés à partir du 7 juillet 2024

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit à partir du 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants du 1er janvier 2024 au 28 février 2025

Circulation des véhicules lourds immatriculés en WW Provisoire

Aide à la location d’une voiture particulière électrique : fin du « leasing social »

Bonus écologique : score environnemental et liste des véhicules éligibles

Opérateur Qualifié Aménageur : quelle procédure pour aménager un véhicule neuf ?

Prolongation de 5 ans du règlement d’exemption automobile

L’habilitation au SIV

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier 2023 au 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants 2023

Vente VO: affichage obligatoire sur le lieu de vente

Signalement de la non conformité d’un véhicule

Le quitus fiscal

Expérimentation d’un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule propre (PTZ-m)

Montée en version du SIV, problèmes techniques et alerte fraude

Nouveau règlement d’exemption des accords verticaux (relations constructeurs – distributeurs)

Habilitations SIV : Nouveau profil pour réaliser les réceptions nationales (PROFIL PRO RNAT)

Dépenses publicitaires pour la vente de véhicules : Obligation de déclaration de certaines entreprises

La DEB – déclaration d’échange de biens – est remplacée par un état statistique appelé EMEBI

Publicité en faveur des véhicules : Affichage de la classe d’émissions de CO2

Publicité en faveur des véhicules : obligation d’insérer un message promotionnel

TVA sur la marge en Europe : indices sur les fournisseurs à risque

Acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et TVA sur la marge

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 15/08/22 au 31/12/22

Malus sur les véhicules polluants 2022

Nouveau portail ANTS au 11 octobre 2021

Vente de véhicules neufs : Recommandations fin de dérogation EURO 6D TEMP

ANTS : Nouveau module de paiement Payfip

Consultation des états de prélèvement dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules)

Fiche de situation administrative du véhicule (non gage)

Pièces et Biens d’occasion : conditions d’application de la TVA sur la marge

Malus sur les véhicules polluants 2021

Circulation à l’étranger des véhicules immatriculés en WW provisoire

Immatriculation des véhicules d’occasion importés avec dispense de quitus fiscal (PIVO)

Norme d’homologation WLTP

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Véhicules neufs à immatriculer avant le 31 août 2019

Utilisation du SIV et de l’ANTS

Gestion des archives des professionnels habilités au SIV

Attestation d’assurance et permis de conduire pour l’immatriculation des véhicules

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier au 30 juin 2022

Tva sur les ventes de vehicules de demonstration

Vente VO : Développez votre business avec la garantie Self Control !

Vendre des vehicules d’occasion

Achat à distance de VO entre professionnels

Vente VO: la remise du rapport de contrôle technique

Le livre de police

Etiquette énergie

Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

Tva sur les ventes de vehicules neufs au sein de l’union europeenne

La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

retour à l’accueil de la base documentaire

Ecoles de conduite : Campagne de rappel des véhicules Citroën C3 et DS3

Le gouvernement a ordonné le 24 juin l’immobilisation immédiate de 800 000 véhicules supplémentaires équipés d’airbags Takata jugés dangereux, à moins de deux semaines des départs en vacances. Cela porte à 1,7 million le nombre total de véhicules sous « stop drive », c’est-à-dire interdits de circuler tant que les airbags défectueux ne sont pas remplacés.
Au total, 2,5 millions de véhicules sont concernés par un rappel en France. Les garagistes sont déjà débordés, et les délais d’intervention s’allongent considérablement.

Écoles de conduite : êtes-vous concernées ?


Dans ce cadre, Citroën a demandé aux propriétaires de C3 et DS3 commercialisées entre 2008 et 2019 de cesser immédiatement d’utiliser ces véhicules, en raison du risque mortel lié à l’explosion des airbags Takata (projections de fragments métalliques).

Les établissements d’enseignement de la conduite utilisant ces modèles doivent vérifier sans délai si leurs véhicules sont concernés, via le site officiel mis en place par le ministère chargé des transports :
🔗 https://www.ecologie.gouv.fr/rappel-airbag-takata

Merci d’agir rapidement pour garantir la sécurité des élèves, des enseignants et du public.

Webinaire : Résolution des litiges entre consommateurs, centres de contrôle technique et vendeurs de véhicules

Les litiges entre consommateurs, centres de contrôle technique et vendeurs de véhicules sont des situations complexes qui impliquent des enjeux juridiques et techniques spécifiques. Le rôle des contrôleurs techniques est souvent mis en question lorsqu’un acheteur de véhicule se retrouve face à des défauts non détectés ou mal interprétés.

La FNA a organisé un webinaire ce mois-ci pour mieux comprendre vos droits et obligations, et surtout, d’anticiper et mieux gérer les litiges avec vos clients. Le webinaire est accessible en cliquant sur le lien en bas de cette page.

Au cœur des responsabilités : qui fait quoi ?

Lors d’une transaction automobile, les responsabilités sont partagées entre plusieurs acteurs : vendeur (professionnel ou particulier), acheteur et centre de contrôle technique. Le contrôleur technique a une mission bien précise : vérifier, sans démontage ni intervention, des points définis par des textes réglementaires. Il a une obligation de moyens, et non de résultat. Le centre de contrôle technique ne peut être tenu responsable que pour une mauvaise exécution de ces vérifications. Si un défaut apparent est omis dans le procès-verbal, cela peut entraîner une responsabilité civile du contrôleur, en particulier dans les cas où cette omission a conduit à une erreur lors de la vente du véhicule.

Les bonnes pratiques pour prévenir les litiges

Parmi les bonnes pratiques clés à adopter, la FNA recommande :

  • Contrôles stricts : Respecter strictement les instructions techniques et les prérequis de chaque point de contrôle pour éviter toute remise en cause.
  • Procès-verbal : Informer sur les points de contrôle (en présence de défaillance) lors de la remise du rapport.
  • Prise de photos : Prendre des photos des éléments inspectés potentiellement litigieux, surtout en cas de défauts visibles.
  • Objectivité : Ne pas se laisser influencer par les situations personnelles des clients pouvant conduire à un contrôle interprétable comme étant complaisant.
  • Orienter le client vers le bon interlocuteur : En cas de mécontentement, orienter le client vers le médiateur plutôt que la protection juridique.

Médiation, expertise et contentieux : quelle procédure suivre ?

Le règlement des différends peut suivre 3 parcours, pouvant être cumulatifs en l’absence d’accord :

  1. La médiation (procédure amiable)
    • Fournir au client les coordonnées du médiateur (mentionnées dans les CGV) ;
    • Participer à l’échange d’informations ;
    • Tenter un accord écrit, dans un délai moyen de 90 jours.
  2. La protection juridique ou assistance technique au recours (procédure amiable)
    • L’acheteur peut faire appel à un expert (via son assurance ou à titre privé) ;
    • Le centre de contrôle peut aussi être assisté d’un expert indépendant ;
    • En cas de divergence, un expert arbitre peut être désigné.
  3. Phase judiciaire (procédure contentieuse, en dernier recours)
    • Sur réception d’une assignation, rassemblement de toutes les preuves ;
    • Participation aux expertises judiciaires et audiences ;
    • Attention : un jugement peut aller à l’encontre des conclusions amiables.

 

Il convient de souligner que la résolution amiable des litiges est fortement encouragée par les professionnels du droit. Elle peut être engagée à tout moment, y compris après le lancement d’une procédure judiciaire. Les parties ont en effet la possibilité de suspendre l’action en cours pour privilégier une solution négociée. Vous pouvez donc inviter votre client à saisir le médiateur à n’importe quelle étape du différend.

 

Attention toutefois : si la tentative de résolution amiable n’aboutit pas, les expertises réalisées dans ce cadre ne seront pas prises en compte dans une éventuelle procédure judiciaire. En contentieux, tout recommence depuis le début.

Ne subissez plus les litiges : apprenez à les gérer avec méthode et sérénité.

 

Visionnez notre webinaire en cliquant ici.

La visite conseil de l’URSSAF

Vous décidez de mettre en place un nouveau dispositif au sein de votre entreprise : prime de partage de la valeur, négociation d’un accord en matière de prévoyance, retraite supplémentaire… pouvant avoir un impact sur vos déclarations et cotisations.

Désormais, suite à une information du 16 juin parue sur le site de l’URSSAF, vous avez la possibilité de demander à bénéficier d’une visite conseil d’un agent de l’URSSAF – Visite conseil.

Le principe de la visite conseil

Le principe étant de sécuriser en amont, la mise en place de votre nouveau dispositif. Sachez que sauf modification de votre situation, le diagnostic-conseil est opposable à votre URSSAF.

 

En amont de la visite 

  • la visite conseil est gratuite ;
  • pour en bénéficier, il faut prendre rendez-vous via le formulaire de contact disponible sur l’espace en ligne, par courriel ou courrier ;
  • les services de l’URSSAF prendront contact avec vous dans les 15 jours de la demande.

 

Comment se passe la visite ? 

  • l’agent URSSAF répondra à vos questions et étudiera votre situation ;
  • la durée du rendez vous varie d’une à deux demi-journées en fonction des besoins ;
  • à l’issue de la visite, l’agent établit et remet un diagnostic-conseil qui formalise toutes les observations faites pour l’entreprise. Le document contient les documents consultés, la période étudiée, les éventuelles anomalies, la référence aux textes réglementaires, la date d’établissement du document et la signature de l’agent.

 

Ce que peut vous apporter cette visite ? 

  • obtenir les informations nécessaires pour sécuriser la mise en place votre dispositif ;
  • obtenir l’avis d’un spécialiste de la législation de sécurité sociale et être guidé dans l’application de la réglementation
  • avoir une expertise sur le montant et la nature des cotisations sociales à payer ;
  • vérifier si l’employeur bénéficie des exonérations de cotisations sociales pouvant s’appliquer à sa situation ;
  • anticiper les futures déclarations ;
  • éviter d’éventuelles erreurs ;

 

Autres documents dans la même catégorie :

Nouvelle procédure de saisie des rémunérations

L’âge d’entrée dans le dispositif de retraite progressive est abaissé de 62 à 60 ans au 1er septembre 2025

Le droit des salariés engagés dans un projet parental par PMA ou adoption est renforcé

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2025

La protection des salariés lors des périodes de chaleur intense : nouvelles obligations pour l’employeur au 1er juillet 2025

Les frais de transport des salariés

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025

IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025

Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024

Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

L’entretien d’évaluation

Charges sociales année 2025

Avenant contrat de travail

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2025

Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie

Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte

Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024

Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer/vapoter

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Dépollution d’un site en tant que gérant : Ce que vous devez savoir

La dépollution des sites est une étape cruciale dans tout projet de réaménagement, de vente ou de mise en conformité environnementale d’un terrain potentiellement contaminé par des substances polluantes. Synthèse sur la compréhension des obligations légales en matière de dépollution.

Qu’est-ce qu’un site pollué ?

Un site pollué est un terrain dont le sol, le sous-sol ou les eaux souterraines présentent une contamination par des substances chimiques, biologiques ou radioactives qui peuvent représenter un risque potentiel ou avéré pour la santé humaine ou l’environnement.

Le cadre juridique européen

La Directive 2010/75 relative aux émissions industrielles (prévention et réduction intégrées de la pollution) est entrée en vigueur afin d’encadrer les activités industrielles en Europe pour prévenir et pour réduire leur impact sur l’environnement. Cette Directive impose aux États membres de délivrer des autorisations environnementales aux installations industrielles les plus polluantes. Ces autorisations doivent s’appuyer sur les meilleures techniques disponibles (MTD) afin de fixer des seuils d’émission stricts pour l’air, l’eau et le sol ainsi que la gestion des déchets et l’efficacité énergétique.

La Directive impose la transparence des informations environnementales. Elle dispose que les installations doivent être exploitées conformément aux meilleures techniques tout en tenant compte des spécificités locales et économiques.

La Directive impose également une remise en état des sites en fin d’activité.

Le cadre juridique en France

La législation française encadre les obligations relatives aux sites pollués en vertu des dispositions des articles L 501-1 à L 517-2 du Code de l’environnement.

Voici les principales dispositions à connaître.

1.Responsabilité de l’exploitant (principe du « pollueur-payeur »)

Les dispositions de l’article L. 110-1 introduisent au sein du Code de l’environnement le principe juridique du « pollueur- payeur ». Cet article dispose ainsi « les frais résultants des mesures de prévention, de réduction de la pollution et de lutte contre celle-ci doivent être supportés par le pollueur ».

Le responsable de la pollution, le plus souvent l’exploitant principal, est tenu de prendre à sa charge les mesures de prévention, de réduction ou de suppression de la pollution de son site. Ce principe a pour objectif de responsabiliser l’activité humaine quant aux multiples impacts néfastes sur l’environnement qu’elle peut avoir et prévenir leur étendu dans la mesure du possible.

2.Les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)

Une ICPE est une installation (atelier, dépôt, entrepôt…) qui peut générer pollution ou nuisances à l’encontre de l’environnement. Elle est soumise à déclaration, enregistrement ou autorisation selon la quantité et la nature des substances utilisées ou stockées dans le cadre de l’intégralité des activités de l’exploitant.

Il existe plus de 400 rubriques ICPE classées par activité ou type de substance.

Chaque rubrique précise :

  • Le seuil de classement (quantité à partir de laquelle une autorisation est nécessaire) ;
  • Le régime applicable pour la déclaration en préfecture :

– Déclaration (D) : Impact faible ;

– Déclaration contrôlée (DC) : Soumis à un contrôle périodique ;

– Enregistrement (E) : Impact modéré ;

– Autorisation (A) : Impact important ;

– Garanties Financières (GF).

Les ICPE sont soumises à une réglementation stricte. Lors de la cessation d’activité, l’exploitant doit remettre le site en état en vertu de l’article L.512-6-1 du Code de l’environnement. Cette remise en état doit permettre un usage futur défini en accord avec les autorités locales compétentes (soit une cessation soit la reprise d’une activité tierce), c’est ce qu’on appelle la réhabilitation. La remise en état est donc à la charge de l’ancien gérant qui en est responsable et économiquement tenu c’est pourquoi il est important de choisir un professionnel agréé.

Ce professionnel agréé doit respecter certaines conditions afin d’être habilité à la dépollution d’un site. Il doit notamment répondre aux exigences prescrites dans le domaine des sites et sols pollués conformes aux normes NF X 31-620 partie 1, 2 et 3 en fonction des spécificités métier ( A : Études, assistance et contrôle (NF X 31-620 partie 2) B : Ingénierie des travaux de réhabilitation (NF X 31-620 partie 3). C : Exécution des travaux de réhabilitation (NF X 31-620 partie 4). Il sera nécessaire de vérifier cet agrément auprès du professionnel de votre choix.

Une liste non exhaustive des professionnels agréés est disponible en suivant ce lien :  https://www.lne.fr/fr/certification/certification-sites-sols-pollues.

Rubriques ICPE applicables aux professionnels intervenant dans le secteur de l’automobile

En considération de vos activités et des seuils en vigueur vous serez soumis à différents régimes comme présentés ci-dessus (Cette liste est non exhaustive vous trouverez toutes les rubriques classées ICPE en suivant ce lien : https://aida.ineris.fr/sites/aida/files/2024-07/BrochureNom_v55public.pdf).

 

Les étapes clés d’une dépollution de site

1.Diagnostic environnemental
Étude historique et étude de sols (diagnostic initial).

2.Évaluation des risques
Analyse de l’impact sur la santé humaine et l’environnement.

3.Plan de gestion
Détermination des mesures à mettre en œuvre selon l’usage futur.

4.Travaux de dépollution, mise en place du dispositif de dépollution
Excavation, traitements, confinement, etc.

5.Contrôle post-travaux
Vérification par un bureau d’études certifié et rapport de conformité.

Spécificités installations non classées : Il existe des installations qui ne sont pas classées mais qui sont pour autant soumises également à des obligations de dépollution.

L’article L. 556-3 du Code de l’environnement, spécifique aux sols pollués, impose également leur dépollution. Il sera alors nécessaire de se rapprocher de votre préfecture pour connaitre les éventuels arrêtés préfectoraux sur ces activités ou demander le règlement sanitaire départemental. Si vous n’êtes pas sûr de son classement, il vaut mieux anticiper et en faire la demande directement auprès de vos autorités locales compétentes (communales, départementales, régionales).

Ces installations restent en effet soumises à certaines obligations règlementaires conformément au principe « Pollueur-Payeur », ce qui signifie que la responsabilité civile et/ou pénale et/ou contractuelle de l’exploitant peut être engagée en cas de pollution du sol ou des réseaux d’eaux.

Concernant les eaux, l’exploitant doit mettre en place un système de prétraitement des eaux ( débourbeur-séparateur à hydrocarbures selon les activités du point de vente). Sur les sols, en cas de vente du terrain, il est généralement demandé à l’exploitant un rapport de diagnostic des sols effectué par un cabinet d’étude certifié.

Il est courant, qu’à défaut de réglementation spécifique pour les installations non classées, d’appliquer les points suivants :

  • Lors d’une mise à l’arrêt définitive de l’installation, les réservoirs et les tuyauteries sont dégazés et nettoyés par une entreprise reconnue (dont la conduite d’une démarche sécurité a fait l’objet d’un audit par rapport à un référentiel reconnu par le ministre chargé des installations classées) ;
  • Les réservoirs sont ensuite retirés ou à défaut, neutralisés par un solide physique inerte comme le béton ;
  • Le solide utilisé pour la neutralisation recouvre toute la surface de l’enveloppe interne du réservoir et possède une résistance suffisante et durable pour empêcher l’affaissement du sol en surface.

Quoiqu’il en soit, ce sera au professionnel qui interviendra de déterminer la meilleure technique disponible (sable, bétonnage, mousse,…) pour la dépollution du site.

En conclusion, la dépollution d’un site n’est pas une simple formalité. Elle engage des responsabilités légales, techniques et financières importantes. En tant que gérant, vous devrez collaborer avec le bureau d’études certifié de votre choix en cas de cessation, gardez bien l’intégralité des documents originaux qui vous seront transmis attestant des diagnostics et travaux entrepris car ils vous seront demandés lors de la formalisation de la cession d’activité notamment devant le notaire (en plus des mesures entreprises indiquées dans le CERFA de cession d’activité auprès de l’autorité locale compétence) ou encore de cessation d’activité.

Pour les gérants, une bonne maîtrise des règles encadrant la dépollution recouvre ces bons réflexes :

  • Identifier les rubriques ICPE concernées et évaluer les seuils de classement en fonction des produits manipulés qui sont soumis à autorisation ;
  • Notifier la cessation à la préfecture (CERFA N° 15275*04) ;
  • Dès la notification de cession, choisir un professionnel agréé qui établira établir un plan de remise en état du site complet (analyses, diagnostic et dispositif de dépollution).

 

Liens utiles :

https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F33414

https://www.lne.fr/fr/certification/certification-sites-sols-pollues

https://aida.ineris.fr/sites/aida/files/2024-07/BrochureNom_v55public.pdf

 

 

 

 

Autres documents dans la même catégorie :

TIRUERT : Rappel du cadre légal de la taxe incitative au verdissement de la distribution des carburants

Evaluation des émissions de gaz à effet de serre : Etude publiée par l’IFPEN

Les bio-carburants distribués en France : Vers une transition écologique sur les routes

Conférence de presse annuelle UFIP 2025 – Bilan 2024 et perspectives 2025 du secteur des énergies liquides

Modalité de distribution du carburant B100 limité aux flottes

Modalité de distribution du gazole XTL dont la compatibilité avec tous les véhicules ou les engins roulants est limitée

Gazole Non Routier (GNR) : Reduction de la TICPE pour le secteur agricole

Grève réforme des retraites : situation des stations-services

Indemnité carburant de 100 € pour les travailleurs modestes

Délestage électricité – Mesures à anticiper sur les carburants

Aides à l’achat de bornes de recharges dans les stations-service

Pénurie de carburants septembre/octobre 2022

Prolongation de la remise carburant du 1er septembre au 31 décembre 2022

Loi pouvoir d’achat : mesures pour le carburant

[Sondage] Transition écologique : Etat des lieux des stations-services traditionnelles

Mise en place de la remise de 15 centimes sur le litre de carburant du 1er avril au 31 août 2022

Vente obligatoire d’éthylotests dans les stations service proposant de la vente d’alcool

Obligation d’affichage comparatif des prix des carburants alternatifs dans les stations service

Modalité de distribution du gazole B10 dont la compatibilité avec tous les véhicules ou les engins roulants est limitée

Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de gazole et gazole grand froid (B7)

Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de Gaz de Pétrole Liquéfié carburant (GPL-c)

Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de supercarburant sans plomb 95E10 (SP95-E10)

Caractéristiques de l’E85 et étiquetage spécifique des appareils distributeurs de Superéthanol E85

Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de supercarburant sans plomb (SP95 et SP98)

retour à l’accueil de la base documentaire

Conditions de circulation des véhicules sous déclaration d’achat

Face aux nombreuses dérives concernant la circulation des véhicules sous déclaration d’achat (ces dérives ayant favorisé de nombreuses fraudes à l’immatriculation), le décret n° 2025-540 du 13 juin 2025 vient préciser les conditions de circulation d’un véhicule sous « déclaration d’achat » ainsi que les sanctions applicables.

Les dispositions de ce décret sont applicables à compter du 16 juin 2025.

Les professionnels de l’automobile acquéreurs d’un véhicule déjà immatriculé en France en déclarent l’achat dans le SIV. L’enregistrement de la déclaration d’achat s’effectue dans les 15 jours à partir de la date d’achat du véhicule, mais il est conseillé de réaliser la DA le plus rapidement possible.

Dans l’attente de sa revente postérieure, le véhicule est donc enregistré dans le SIV sous « déclaration d’achat ». Ce n’est pas une immatriculation mais une situation administrative dérogatoire et temporaire permettant au professionnel de ne pas avoir à l’immatriculer au nom de son entreprise dans l’attente de sa revente. Le véhicule ne doit pas circuler sous ce statut, sauf dans certains cas particuliers et à condition d’utiliser un W garage. Ce statut particulier entraine également des conséquences au regard de son assurance.

Circulation d’un véhicule sous « Déclaration d’achat »

Les véhicules en déclaration d’achat ne sont pas autorisés à circuler sur la voie publique sous cette simple DA. Un récépissé de Déclaration d’Achat ne constitue pas un certificat d’immatriculation.

La circulation à titre temporaire d’un véhicule sous DA par un professionnel de l’automobile n’est possible que si le véhicule dispose d’une plaque d’immatriculation « W garage ».

L’article R. 322-4 du code de la route prévoit désormais que « La circulation d’un véhicule sous déclaration d’achat est autorisée sous couvert du certificat W garage prévu au I de l’article R. 322-3 ».

 

Nous invitons les professionnels à être extrêmement vigilants :  les véhicules sous DA (même avec un W garage) ne peuvent pas être utilisés comme véhicules de remplacement. Ils ne peuvent pas être prêtés que ce soit à un client ou à un salarié. De même, ils ne peuvent pas être utilisés pour les besoins de l’entreprise (aller chercher une pièce chez un fournisseur…). Il est nécessaire d’utiliser un certificat W garage, et d’en respecter les conditions d’utilisation, pour faire circuler un véhicule en DA (Essai, transfert au contrôle technique …).

Sanctions prévues en cas de circulation d’un véhicule sous DA, sans plaques W garage

Afin de lutter contre des pratiques visant à échapper à tout contrôle, le décret prévoit notamment que le fait de circuler avec un véhicule sous DA, sans plaque W garage, constitue une infraction sanctionnée par une contravention de 4e classe, pouvant entrainer l’immobilisation et la mise en fourrière du véhicule.

Article R. 322-4-VIII du code de la route : « Le fait de circuler avec un véhicule sous déclaration d’achat sans plaque W garage est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
L’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière peuvent être prescrites, dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3″. 

Le montant maximum de l’amende de 4e classe s’élève à 750 euros.

Il existe des amendes forfaitaires dont le caractère minoré ou majoré dépend du délai de paiement (paiement après 45 jours) et du mode de remise de l’avis :

– une amende forfaitaire minorée : 90 euros

– une amende forfaitaire simple : 135 euros

– une amende forfaitaire majorée de 375 euros ou majorée par télé-procédure de 300 euros.

 

En outre, pour permettre la sortie de fourrière du véhicule sous DA, le décret prévoit que la présentation d’un certificat d’immatriculation du véhicule, incluant notamment le certificat « W garage », est ajoutée à la liste des documents nécessaires* pour obtenir une décision de mainlevée de l’autorité ayant prononcé la mise en fourrière du véhicule, autorisant sa restitution par le gardien de fourrière (article R. 325-38 du code de la route). Le véhicule sous DA mis en fourrière, ne pourra donc sortir de fourrière que sous la condition d’être muni d’un W garage.

*liste des documents : justification d’une assurance couvrant le véhicule, présentation du permis de conduire en cours de validité couvrant la catégorie du véhicule auxquels il faut désormais ajouter le certificat d’immatriculation du véhicule ou bien certificat W garage / certificat provisoire d’immatriculation / coupon détachable dûment rempli / certificat provisoire d’immatriculation permettant la circulation à titre expérimental d’un véhicule à délégation partielle ou totale de conduite, dit certificat WW DPTC / certificat de transit ou d’un document équivalent délivré par les autorités compétentes d’un Etat membre de l’Union européenne.

 

La protection des salariés lors des périodes de chaleur intense : nouvelles obligations pour l’employeur au 1er juillet 2025

Le réchauffement climatique impacte la santé des salariés, notamment en cas d’épisodes caniculaires. En conséquence, dès le 1er juillet 2025, de nouvelles obligations incombent aux employeurs suite à la parution de l’Arrêté du 27 mai 2025 relatif à la détermination des seuils de vigilance pour canicule

Tout employeur devra dès le 1er juillet 2025, évaluer les risques liés au travail lors d’épisodes de chaleur intense, que soit en extérieur ou en intérieur, et prendre en conséquence des mesures de prévention.

Un nouveau risque fait son entrée dans la partie du Code du travail relative à la santé et sécurité au travail et à la prévention de certains risques : il s’agit du risque lié au travail durant des épisodes de chaleur intenses – article R 4463-7 nouveau Code du travail.

La notion de chaleur intense

Lorsqu’un épisode de chaleur intense est caractérisé, c’est à dire quand le seuil de vigilance jaune, orange ou rouge est atteint, vous devrez mettre en place des mesures de prévention qu’il faudra adapter en cas d’intensification de la chaleur – Article R 4463-7 du Code du travail nouveau .

La notion d’épisode de chaleur intense est fixé par arrêté, par référence au dispositif national de vigilance métérologique « canicule » de Météo – France qui établit différentes couleurs en fonction des seuils de vigilance : vert, jaune, orange, rouge : Vigilance météorologique et crues.

Le Code du travail ne fixe donc pas de seuils de température, laissant plutôt à Météo-France le soin d’établir le niveau de danger et de déclencher les seuils de vigilance.

L’épisode de chaleur intense est caractérisé à partir du seuil de vigilance jaune. 

Notez que l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité au travail) considère que les seuils suivants doivent constituer une alerte :

 au-delà de 28°C pour un travail physique ;

• au-delà de 30°C pour une activité sédentaire (de bureau) ;

• au-delà de 33°C, travailler peut constituer un véritable danger.

La température de l’air ne suffit pas à évaluer les risques toujours selon l’INRS. Certaines situations de travail peuvent être dangereuses en dessous de 28°C ou maîtrisées au-delà de 30°C, la température de l’air ne suffisant pas à évaluer les risques liés aux ambiances thermiques chaudes.

L’intensité de la chaleur est influencée par différents facteurs :

• liés à l’environnement de travail (humidité, déplacements d’air, rayonnement solaire) ;

• aux caractéristiques de l’activité (tenue de travail, charge physique de travail) ;

• aux paramètres individuels influant sur les capacités de thermorégulation (acclimatation, antécédents, traitements…) ;

• à l’organisation du travail et aux moyens mis à disposition (pauses dans un endroit frais, accès à l’ombre, à l’eau…).

Il importe donc de prendre en compte ces différents paramètres dans l’évaluation du risque associé à la chaleur.

Vos obligations au 1er juillet 2025

1) Il faudra faire une évalutation des risques liés à l’exposition de vos salariés à des épisodes de chaleur intense, en extérieur et intérieur.

Le travail par fortes chaleurs peut engendrer chez les salariés : des migraines, des crampes, de la fièvre, une déshydratation pouvant aller jusqu’au « coup de chaleur ».

2) Une fois l’évaluation faite, si vous avez identifié un risque d’atteinte à la santé ou la sécurité de vos salariés, il faudra définir les mesures ou les actions de prévention qu’il faudra consigner : soit dans le programme annuel de prévention des risques professionnels et d’amélioration des condtions de travail (PAPRIPACT – pour les entreprises de 50 salariés et plus), soit dans le document unique évaluation des risques – DUER (si l’effectif est inférieur à 50 salariés) – Article 4121-3 du Code du travail.

Liste des mesures de prévention 

Le décret dresse une liste non exhaustive de ces mesures visant à réduire les risques pour les salariés : Article R 4463-3 nouveau.

  • mettre en oeuvre des procédés de travail ne nécessitant pas d’exposition à la chaleur ou nécessitant une exposition moindre ;
  • modifier l’agencement et l’aménagement des lieux et postes de travail ;
  • adapter l’organisation du travail, en passant notamment par des horaires de travail permettant de limiter la durée et l’intensité de l’exposition et prévoir des périodes de repos : faire commencer les salariés plus tôt le matin, leur accorder plus de pauses dans la journée, réduire la pause repas … Faire une note en ce sens expliquant aux salariés la nouvelle organisation au regard de l’épisode de forte chaleur, n’hésitez pas à l’envoyer à votre service de santé au travail ;
  • utiliser des moyens techniques pour réduire le rayonnement solaire sur les surfaces exposées : mettre en place une isolation pour prévenir l’accumulation de chaleur dans les locaux ou postes de travail ; pensez aux ventilateurs, brumisateurs, store, abri en extérieur …
  • mettre à disposition des équipements de travail appropriés permettant de maintenir une température corporelle stable ;
  • fournir des EPI – équipement de protection individuelle permettant de limiter ou de compenser les effets des fortes températures ou de se protéger des effets des rayonnements solaires directs ou diffusés
  • informer les salariés sur la conduite à tenir en cas de forte chaleur, sur l’utilisation des équipements de travail et des EPI pour réduire leur exposition à la chaleur à un niveau le plus bas possible.
  • concernant les salariés vulnérables : il faudra leur accorder une attention particulière. Il peut s’agir de salariés agés, ou ayant des problèmes de santé.

N’hésitez pas à vous rapprocher de votre service de santé au travail, afin qu’il vous conseille sur les mesures de prévention à prendre afin d’assurer la protection de vos salariés – Article R 4463-5 nouveau.

Mise à disposition d’eau potable

En cas d’épisode de chaleur intense vous devez fournir aux salariés une quantité d’eau potable fraiche suffisante – article R 4463-4  nouveau.

Outre la mise à disposition d’eau potable fraiche, il faudra prévoir un moyen pour la maintenir au frais, tout au long de la journée de travail, à proximité des postes de travail mais également pour les postes de travail extérieurs. L’employeur pour les salariés qui travaillent en extérieurs comme les dépanneurs par exemple qui n’ont pas accès à un point d’eau, devra t’il donner des bouteilles d’eau fraiche, voire prévoir l’achat d’une glacière afin que l’eau soit à température correcte ?

L’employeur doit également prévoir et mettre en place par voie d’affichage, note interne, les consignes à appliquer en cas d’urgence soit :

  • signaler toute apparition d’indice physiologique préoccupant, situation de malaise ou détresse (qui informer, mettre le salarié dans un lieu plus frais…) ;
  • porter secours dans les meilleurs délais à tout travailleur, notamment les plus isolés ou éloignés, et les plus vulnérables. Communiquer au service de santé au travail les consignes mises en place. 

En cas d’inaction de l’employeur

L’inspection du travail peut intervenir, si l’employeur n’a pas défini la liste des mesures ou des actions de prévention à prendre en cas d’atteinte à la santé de ses salariés en lien avec un épisode de chaleur intense. Elle peut le mettre en demeure d’en établir un, en fixant un délai d’éxécution qui ne peut être inférieur à 8 jours.

Les modifications relatives aux locaux, postes de travail et EPI

Le décret apportent des ajustements concernant les locaux et postes de travail, qui s’appliquent en toutes circonstances. 

  • Concernant l’ambiance thermique des locaux de travail fermés 

Jusqu’à présent, seule la saison froide faisait l’objet d’une réglementation. Il est désormais prévu que ces locaux doivent être, en toute saison, maintenus à une température adaptée compte tenu de l’activité des travailleurs et de l’environnement dans lequel ils évoluent. En cas d’utilisation d’un dispositif de régulation de tempérautre, celui-ci ne doit émettre aucune émanation dangereuse.

  • Pour les postes de travail extérieurs

Ils doivent être, dans tous les cas, aménagés de telle sorte que les travailleurs soient protégés contre les effets des conditions atmosphétiques, et non plus « dans la mesure du possible«  comme c’était le cas auparavant.

  • Pour tous les postes de travail

L’employeur doit mettre à disposition des salariés de l’eau potable et fraiche. Désormais, l’eau n’est plus uniquement destinée à la boisson mais doit permettre de se désaltérer et se rafraichir. Article R 4225-2 modifié. 

  • Pour les EPI

L’employeur doit prendre en compte les conditions atmosphériques lorsqu’il fixe les conditions de mise à disposition et d’utilisation : notamment la durée du port des EPI.

Pour votre information, il existe des gilets rafraissants qui permettent de refroidir la température du corps quasi instantanément.

Information des salariés

Informez les des risques liés à la chaleur (coup de chaleur) et des mesures de premier secours. Evitez le travail des salariés isolés en privilégiant le travail d’équipe , permettant la surveillance mutuelle des salariés.

Qu’est ce que le coup de chaleur ?

Fatigue, maux de tête, vertige, crampes, peau sèche et chaude, agitation, confusion , température corporelle qui risque de dépasser 40 °C. Il s’agit d’une urgence vitale, il faut impérativement :

  • alerter pour faire appeler les secours : SAMU (15), pompiers (18) ;
  • mettre le salarié dans un endroit frais et bien aéré ;
  • retirer un maximum de vètements pour qu’il ait moins chaud ;
  • arroser la victime ou placer des linges humides sur la tête, nuque, pour faire baisser la température ;
  • si la personne est consciente, lui faire boire de l’eau par petites quantités ;
  • si la personne est inconsciente : rester auprès d’elle et attendre les secours.

Droit de retrait du salarié

Le salarié peut faire valoir son droit de retrait s’il considère que l’épisode de chaleur est « un danger grave et imminent pour sa vie ou pour sa santé ». Mais il faut qu’il ait un « un motif raisonnable » de penser qu’il est dans une situation dangereuse. En cas de litige entre salarié et l’employeur sur la légitimité de ce motif, il appartiendra au juge de trancher.

Pour plus d’information vous pouvez consulter le site du ministère du travail : Chaleur et canicule –  ainsi que la note FNA Gestion sanitaire des vagues de chaleur – site de l’INRS Travail et chaleur

 

Autres documents dans la même catégorie :

Nouvelle procédure de saisie des rémunérations

L’âge d’entrée dans le dispositif de retraite progressive est abaissé de 62 à 60 ans au 1er septembre 2025

Le droit des salariés engagés dans un projet parental par PMA ou adoption est renforcé

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2025

La visite conseil de l’URSSAF

Les frais de transport des salariés

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025

IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025

Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024

Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

L’entretien d’évaluation

Charges sociales année 2025

Avenant contrat de travail

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2025

Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie

Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte

Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024

Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer/vapoter

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire