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Les frais de transport des salariés

En tant qu’employeur, quel que soit l’effectif de votre entreprise et la région dans laquelle vous êtes implanté (région parisienne, province), il vous incombe de prendre en charge une partie des frais de transport de vos salariés pour leur déplacement domicile /lieu de travail.

Les moyens de transport donnant lieu à participation

La participation obligatoire de l’employeur, concerne les salariés qui sont en possession de l’un des titres suivants – c. trav. art. R. 3261-2 :

  • les abonnements multimodaux à nombre de voyages illimités ainsi que les abonnements annuels, mensuels, hebdomadaires ou à renouvellement tacite à nombre de voyages illimité émis par la SNCF ainsi que par les entreprises de transport public, les régies et les autres personnes mentionnées au II de l’article 7 de la loi n° 82-1153 du 30.12.1982 d’orientation des transports intérieurs ;
  • les cartes et abonnements mensuels, hebdomadaires ou à renouvellement tacite à nombre de voyages limité délivrés par la RATP, la SNCF, les entreprises de l’Organisation professionnelle des transports d’Île-de-France ainsi que par les entreprises de transport public, les régies et les autres personnes mentionnées au II de l’article 7 de la loi n° 82-1153 du 30.12.1982 d’orientation des transports intérieurs ;
  • les abonnements à un service public de location de vélos.

Les apprentis et les stagiaires doivent également bénéficier de ces mesures pour ses frais de déplacement entre sa résidence habituelle et son lieu de travail d’une part et son lieu de formation d’autre part, au même titre que le salarié ayant plusieurs lieux de travail.

ATTENTION : les billets à l’unité sont exclus de la prise en charge, ainsi que les frais de carburant des salariés pour se rendre sur leur lieu de travail.

Pour les abonnements SNCF, l’obligation de prise en charge couvre l’abonnement, mais pas les frais de réservation exposés à chaque voyage (BOSS, Frais professionnels, § 590, 01/01/2025).

Par ailleurs, les abonnements à un service de transport de type taxi collectif sont concernés à condition que la société qui assure ledit transport ait passé une convention avec l’autorité organisatrice de la mobilité territorialement compétente (BOSS, Frais professionnels, § 570, 01/01/2025).

Le montant obligatoire de votre prise en charge

Vous devez participer au remboursement à hauteur d’au moins 50 %, pour un tarif en 2d classe, et pour le trajet le plus court entre la résidence du salarié et son lieu de travail. – c. trav. art. R. 3261-1 et R. 3261-3. Si plusieurs abonnements à des services publics de transport en commun ou de location de vélos sont nécessaires à la réalisation du trajet, vous devez prendre en charge 50 % du coût des différents titres d’abonnement (BOSS, Frais professionnels, § 600, 01/01/2025).

Assiette de cotisation de la prise en charge

Elle est exclue de l’assiette de calcul des cotisations sociales, de la CSG et CRDS – c. séc. soc. art. L. 136-1-1, III, 4° d et L. 242-1.

Si votre prise en charge excède le montant de la prise en charge obligatoire, la participation facultative au-delà de 50 % est exonérée de cotisations dans la limite des frais réellement engagés, sous réserve, pour les salariés qui travaillent dans une autre région administrative que celle où ils résident, que l’éloignement de leur résidence de leur lieu de travail ne relève pas de la convenance personnelle mais de contraintes liées à l’emploi (difficulté de trouver un emploi, précarité ou mobilité de l’emploi, mutation suite à une promotion, déménagement de l’entreprise, multi-emplois) ou familiales (prise en compte du lieu d’activité du conjoint, concubin ou partenaire pacsé, état de santé du salarié ou d’un membre de sa famille, scolarité des enfants).

La loi de finances 2025 permet comme en 2024, de revenir aux taux d’exonération de cotisations sociales jusqu’à 75 % du coût des titres d’abonnement.

Cas des salariés à temps partiel

Ils bénéficient de la prise en charge à 50 % du titre d’abonnement s’ils travaillent au moins la moitié de la durée légale hebdomadaire. S’ils travaillent moins, ils ont droit à une prise en charge calculée au prorata du nombre d’heures travaillées par rapport à la moitié de la durée du travail à temps complet – c. trav. art. R. 3261-9.

La même règle s’applique pour les salariés multi employeurs.

Justificatifs

Le remboursement a lieu sur remise ou sur présentation du titre au plus tard à la fin du mois suivant celui pour lequel il a été validé. Si la validité du titre est annuelle, la prise en charge est répartie mensuellement pendant la période d’utilisation c. trav. art. R. 3261-4 et R. 3261-5.

Bulletin de paie

Il doit indiquer le montant de la prise en charge des frais de transport collectifs ou d’abonnement à un service public de location de vélos. Méconnaître cette disposition est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe – 450 €.

Prise en charge facultative par l’employeur

Vous n’êtes pas dans l’obligation de prendre en charge les frais de transports personnel de vos salariés, cela relève de votre propre initiative dans le cadre d’un accord d’entreprise ou d’une décision unilatérale.

En fonction des régions, le salarié peut être contraint d’utiliser son véhicule personnel pour effectuer le trajet entre son domicile et son lieu de travail faute de transports collectifs ou d’horaires de travail particuliers.

Cette prise en charge facultative peut être faite sous forme :

  • d’un versement d’une prime de transport qui couvre tout ou partie des frais de carburant ou d’alimentation d’un véhicule électrique ;
  • d’un versement d’indemnités kilométriques calculées selon le barème des frais professionnels. Cette indemnité kilométrique peut être exclue de l’assiette des charges sociales dans des conditions qui diffèrent selon que le salarié est contraint d’utiliser son véhicule ou selon qu’il emprunte ce mode de transport par pure convenance personnelle ;
  • soit lui rembourser les frais réellement exposés ;

Ces indemnités kilométriques sont exonérées de cotisations sociales dans les limites fixées par les barèmes kilométriques publiés annuellement par l’administration fiscale.

Le forfait de mobilité durable

Depuis le 1er janvier 2020, avec ce forfait, vous pouvez prendre en charge les frais de trajet de vos salariés qui se rendent au travail avec ces moyens de transports :

  • un vélo avec ou sans assistance électrique, le covoiturage en tant que conducteur ou passager ;
  • les transports publics de personnes (autres que ceux relevant de la prise en charge obligatoire), services de mobilité partagée ;
  • le cyclomoteur, motocyclette et engin de déplacement personnel en location ou enlibre servcie ;
  • engin de déplacement personnel motorisé ou non dont le salarié est propriétaire comme une trotinette.

Il s’agit d’une allocation forfaitaire, exonérée de cotisations et de contributions sociales, limitée à 600 euros par an et par salarié en 2025.

L’employeur doit rapporter la preuve de l’utilisation des sommes allouées conformément à leur objet.

Règles de cumul 

Le forfait mobilités durables peut être cumulé avec :

  •  la prise en charge du coût des titres d’abonnement de transports publics ;
  • le remboursement des frais de carburant ou d’alimentation d’un véhicule électrique, hybride rechargeable ou à hydrogène.

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Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

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SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

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Le mariage et la gestion du patrimoine du chef d’entreprise

En l’absence de contrat de mariage, les époux sont soumis au régime matrimonial par défaut, à savoir le régime de la communauté réduites aux acquêts. En tant que chef d’entreprise, vous vous interrogez peut-être sur les incidences que ce régime légal peut avoir sur votre patrimoine.

Dans cette note, nous rappellerons les principes du régime légal de la communauté réduites aux acquêts ainsi que les risques liés aux dettes du chef d’entreprise.

Présentation du régime légal de la communauté réduites aux acquêts

Lorsqu’un chef d’entreprise est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (dit « régime de la communauté »), les biens qu’il a acquis à titre onéreux durant le mariage sont communs, c’est-à-dire qu’ils appartiennent aux deux époux. De ces biens s’ajoutent les gains et salaires ainsi que les revenus provenant de biens propres, à savoir les biens appartenant individuellement à un des époux.

De la même manière, les charges et dettes nées pendant le mariage sont supportés par les époux. Aussi, les dettes professionnelles contractées après le mariage entrent, par principe, dans la communauté. La « communauté » est le terme désignant le patrimoine commun des époux pendant le mariage.

Ainsi, le régime de la communauté produit des effets sur la composition et la gestion des biens du chef d’entreprise.

♦ Composition des biens

 

Les biens propres : biens appartenant uniquement à l’un des époux. Ces biens échappent à la communauté même lorsqu’ils sont acquis pendant le mariage. Dans ce cas, la communauté n’a droit qu’aux revenus générés par ces biens propres (ex : loyers, intérêts, etc.). On distingue :

 

  • Les biens propres par nature :
    • en raison de leur caractère personnel : indemnités, créances, pension incessibles, etc.
    • les instruments de travail nécessaires à la profession d’un époux, sauf s’ils sont accessoire d’un fonds de commerce ou d’une exploitation dépendant de la communauté. Exemple : a été reconnue comme bien propre, la voiture acquise par un agent d’assurances pour l’exercice de sa profession (Cass.1ère Civ. 08/11/1989 n°87-12.698).
    • les bien acquis avant le mariage ou acquis pendant le mariage, à titre gratuit (succession, donation ou legs).

 

  • les biens propres par accessoire : biens qui se rattachent à d’autres biens propres par un lien matériel ou économique. Exemple : les actions acquises grâce à un droit préférentiel de souscription attaché à des actions propres.

 

  • les biens propres par subrogation réelle : lorsqu’un bien propre se trouve remplacé par un autre bien, ce dernier revêt le caractère de bien propre. Exemple : des parts sociales acquises contre l’apport d’un immeuble détenu en propre. A contrario, lorsqu’un bien est  acquit au moyen de fonds propres, ce dernier entre dans la communauté, le bien est commun.

 

⇒ Les biens communs : biens acquis pendant le mariage à titre onéreux par les deux époux ou individuellement.

Les revenus provenant tant de l’activité professionnelle des époux (ex : salaires), que ceux produits par des biens propres ou communs (loyer, intérêts des placements, dividendes…) sont des bien communs.

 

⇒ Les biens mixtes : ce sont des biens comportant :

    • un élément personnel propre à la personne de l’époux concerné (le titre)
    • un élément patrimonial qui peut être commun lorsque le bien a été acquis ou créé pendant le mariage.

 

Exemple : les droits sociaux non négociables, tels que les parts sociales d’une entreprises sont des biens mixtes. Dans ce cas, les parts sociales acquis par un époux intègrent la communauté mais uniquement en valeur.

En revanche, la qualité d’associé demeure personnel à l’époux qui en est titulaire.

De même, en cas d’acquisition de parts sociales par un époux, son conjoint peut revendiquer la qualité d’associé. Pour plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez consulter la note relative au statut du conjoint du dirigeant.

D’autre part, lorsque les parts sociales non négociables sont acquises ou souscrites au moyen de fonds communs, l’époux est tenu d’en avertir son conjoint et ce dernier doit être justifié dans l’acte (article 1832-2 Code civil).

 

Gestion des biens communs

Les époux disposent de pouvoirs différents sur les biens communs.

 

La gestion concurrente : chacun des époux peut administrer et aliéner seul les biens communs.

 

La gestion exclusive : lorsqu’un époux exerce une profession séparée de son conjoint, il administre seul les biens communs nécessaires à celle-ci.

Ainsi, le dirigeant peut accomplir seul les actes d’administration et de disposition nécessaires à l’exploitation de son entreprise, même si elle dépend de la communauté. L’époux qui l’exploite peut accomplir seul : le paiement de factures, souscription d’une assurance, achat et vente de matériels ou marchandises, etc.

 

Exception : lorsque le conjoint de l’exploitant exerce au sein de l’entreprise en tant que conjoint salarié ou collaborateur.

Dans cette hypothèse, le consentement du conjoint salarié ou collaborateur est nécessaire pour toute aliénation d’un élément du fonds de commerce ou toute mise à bail de l’un d’eux (article L. 121-5 C.com).

 

La co-gestion pour les actes grave : certains actes portant sur des biens communs nécessitent le consentement des deux époux, à peine de nullité (annulation de l’acte). Les actes concernés sont régis par les articles 1422 à 1425 du Code civil.

Exemple : le fonds de commerce et les exploitations dépendant de la communauté ne peuvent être vendus sans l’accord des deux époux.

 

Les risques liés aux dettes professionnelles

 

En principe, lorsqu’une dette nait pendant le mariage, son paiement peut être poursuivi sur les biens propres de l’auteur de la dette mais aussi sur les biens communs. Il s’agit du droit de gage des créanciers.

Afin de limiter l’engagement des biens communs pour toute dette contractée par un époux dans le cadre de son activité professionnelle, il est possible d’adopter un statut assurant une séparation entre le patrimoine professionnel et le patrimoine personnel.

 

  • L’entrepreneur individuel :

Les créanciers professionnels de l’entrepreneur individuel ont la faculté de poursuivre le paiement des dettes sur les seuls actifs du patrimoine professionnel.

 

Exception : accord exprès du conjoint à l’engagement de biens communs, souscription de sûretés réelles (hypothèques, nantissement, gage) ou d’une renonciation à la séparation des patrimoines (article L. 526-25 du Code de commerce).

Exemple : l’entrepreneur peut consentir un nantissement sur un bien commun en garantie d’une dette professionnelle, le consentement de l’époux sera toutefois nécessaire.

 

En vertu de l’article L. 526-1 du code de commerce, la résidence principale du chef d’entreprise échappe au droit de gage des créanciers professionnels, elle est de plein droit insaisissable.

 

  • L’associé d’une société à responsabilité illimitée (SNC, SCS) :

En principe, lorsqu’un époux commun en biens exerce son activité professionnelle par le biais d’une société à responsabilité illimitée qu’il détient, il engage ses biens propres et les biens communs.

Exception : les gains et salaires de son conjoint par application des articles 1413 et 1414 du Code Civil.

 

  • L’associé d’une société à responsabilité limitée (SARL ou SAS)

La responsabilité de l’associé commun en biens est limitée au montant de son apport, ce qui est de nature à préserver les biens communs.

Exception : engagement de caution du gérant associé, ou en cas de faute de gestion, le droit de gage du créancier est étendu aux biens propres de l’époux et aux biens communs.

 

Pour résumé, le chef d’entreprise marié sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts prend le risque d’engager des biens communs pour les dettes contractées dans le cadre de son activité. Toutefois, il existe des moyens de réduire ses risques, en optant pour la forme juridique de société plus adaptée aux époux ou en modifiant de régime matrimonial.

 

La dissolution de la communauté

La communauté prend fin principalement dans les circonstances suivantes : le divorce ou le décès d’un époux.

 

♦ En cas de divorce :

Pour liquider la communauté, chacun des époux doit d’abord reprendre ses biens propres puis établir un compte des récompenses, c’est-à-dire un état des créances et dettes que chaque époux détient à l’égard de la communauté.

Ainsi, la communauté doit une récompense à un époux toutes les fois qu’elle a tiré profit de ses biens propres (article 1433 du Code civil).

A l’inverse, un époux doit une récompense à la communauté toutes les fois qu’il a tiré un profit personnel des biens de la communauté.

 

♦ En cas de décès :

 

En cas de décès de l’entrepreneur individuel : en l’absence de testament, l’entreprise est dévolue aux héritiers appelés par la loi.

 

En cas de décès du conjoint associé :

  • d’une société civile (ex SARL) : les parts sociales sont dévolues aux héritiers appelés par la loi. Le conjoint survivant peut se faire attribuer les parts sociales et prendre la qualité d’associé (sauf clauses d’agrément prévues au statut).

 

  • d’une société par actions (ex : SAS) : la transmission est réalisée entre les héritiers appelés à la loi. Le conjoint survivant peut également se faire attribuer les actions et prendre la qualité d’actionnaire.

 

Les alternatives

Pour éviter les contraintes liées au régime de la communauté réduite aux acquêts, les époux peuvent opter pour un régime matrimonial plus adapté en concluant un contrat de mariage.

Le code civil autorise l’adoption par contrat de mariage, des régimes matrimoniaux suivants :

 

  • la communauté d’acquêts aménagée : les époux adoptent le régime de la communauté de meubles et d’acquêts ou le régime de la communauté réduite aux acquêts en modifiant certaines clauses.

 

  • la communauté de meubles et acquêts : les biens acquis par l’un ou l’autre des époux depuis le jour du mariage ainsi que les biens mobiliers appartiennent aux époux quelle que soit la date d’acquisition. Les biens immobiliers acquis par l’un ou l’autre des époux avant le mariage appartiennent en propre à l’époux concerné.

 

  • la communauté universelle : tous les biens (mobiliers ou immobiliers, présents et à venir) sont communs.

 

  • la séparation de biens pure et simple : les patrimoines des époux restent séparés. Chaque époux conserve l’administration, la jouissance et la libre disposition de ses biens personnels. L’époux est seul engagé lorsqu’il contracte une dette seule, sauf s’il s’agit d’une dette liée à l’entretien du ménage ou l’éducation des enfants.

 

  • la participation aux acquêts : pendant le mariage, tout se passe comme si les époux étaient mariés sous un régime de séparation de biens ; à la dissolution, chacun des époux a droit à une somme égale à la moitié de l’enrichissement réalisé par chacun des époux durant le mariage.

 

Pour établir ou modifier un contrat de mariage, il est obligatoire de s’adresser à un notaire, seul habilité à faire les démarches. Le notaire pourra également vous conseiller sur le choix du régime matrimonial le plus adapté à votre situation de chef d’entreprise.

 

 

 

Liste des termes relatifs au vocabulaire automobile

La Commission d’enrichissement de la langue française (CELF) a publié une nouvelle liste de termes relatifs au vocabulaire de l’automobile (Journal officiel du 30 avril 2025). Cette initiative vise à proposer des équivalents français aux termes techniques souvent empruntés à l’anglais, afin de favoriser l’usage du français dans les domaines techniques et professionnels.

La CELF, placée auprès du Premier ministre, a pour mission de développer l’utilisation de la langue française, notamment dans la vie économique, les travaux scientifiques et les activités techniques et juridiques. Les termes publiés dans le Journal officiel sont d’usage obligatoire dans les administrations et les services publics, conformément à la loi Toubon de 1994.

Parmi les termes récemment publiés, on peut citer par exemple :

  • Conversion électrique 

Domaine : Automobile.
Définition : Remplacement de la chaîne de traction thermique qui équipe un véhicule par une chaîne de traction électrique alimentée par des batteries ou par des piles à hydrogène.
Note : On trouve aussi le terme « rétrofit électrique », qui est déconseillé.
Voir aussi : batterie de traction, rénovation.
Équivalent étranger : electric retrofit, retrofit.

  • Véhicule hybride

Domaine : Automobile.
Définition : Véhicule dont la propulsion est obtenue par l’association d’un moteur thermique et d’un ou de plusieurs moteurs électriques.
Note : Les véhicules hybrides ont l’avantage d’une consommation de carburant réduite du fait de la récupération d’énergie au freinage et d’un fonctionnement optimisé du moteur thermique.
Voir aussi : batterie de traction, capacité utile, véhicule hybride rechargeable.
Équivalent étranger : full hybrid, hybrid, hybrid electric vehicle (HEV), hybrid vehicle, micro hybrid, mild hybrid.

 

Pour consulter l’intégralité de la liste et des définitions adoptées, nous vous invitons à consulter le document complet dans la rubrique « documents complémentaires » ci-dessous.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de promouvoir le français dans tous les secteurs de la société, en particulier ceux où l’anglicisme est courant, comme le domaine automobile.

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Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025

Les taux de cotisations accidents du travail / maladies professionnelles varient en fonction de la sinistralité du secteur d’activité et de l’effectif de l’entreprise. Plus la taille de l’entreprise augmente, plus le taux est individualisé et repose sur les résultats de l’établissement en matière de sécurité et de prévention des risques professionnels.

La loi de financement de la sécurité sociale qui fixe l’équilibre financier de la branche accidents du travail/maladie professionnelles (AT/MP), ayant été votée en février 2025, les arrêtés nécessaires à la tarification des cotisations AT/MP n’ont pas pu être publiés avant le 1er janvier 2025. 

En conséquence, les taux 2024 sont restés applicables jusqu’au 30 avril 2025, sans effet rétroactif. Décret n° 2025-318 du 4 avril 2025 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales

Avec la parution au JO du 30 avril de l’Arrêté du 29 avril 2025 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour l’année 2025, les taux 2025 sont désormais connus, ils sont applicables à compter du 1er mai 2025.

Les entreprises ayant des salariés victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle paieront une sur-cotisation.

Le taux net moyen national de cotisation est constant, il est à 2,12 % en 2025 (même taux qu’en 2024). Ce taux sert au calcul de la cotisation accidents du travail applicable aux avantages accordés aux salariés d’une entreprise par un employeur autre que le leur, dès lors que le régime de la « contribution libératoire » n’est pas applicable.

Sa détermination tient compte de 4 majorations forfaitaires, communes à l’ensemble des entreprises, quel que soit leur mode de tarification (individuelle, collective, mixte).

La notification dématérialisée du taux AT/MP

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2022, la notification dématérialisée est obligatoire pour toutes les entreprises qui relèvent du régime général et ce quel que soit leur effectif. Si vous n’avez pas souscrit au service gratuit, vous risquez une sanction pécuniaire.

Vous aviez jusqu’au 10 décembre 2023 pour ouvrir un compte AT/MP.

Accessible depuis net-entreprises.fr, le compte AT/MP est un service en ligne gratuit, actualisé quotidiennement.

  • Vous avez créé un compte sur net entreprises avec votre numéro de SIRET, dans ce cas ajoutez le compte AT / MP à vos téléservices ;
  • Vous n’êtes pas encore inscrit sur net entreprises : sélectionner « l’assurance maladie  » dans les services présentés. Le compte sera proposé parmi les déclarations qu’il faudra valider.
  • Vos accès seront possibles dans les 24 heures.

La notification du taux AT/MP dématérialisée a la même valeur juridique qu’un courrier avec accusé de réception papier.

Avantages du compte :

  • Il donne le taux AT applicable et le code risques de tous les établissements de l’entreprise.
  • Le compte AT/MP est mis à jour chaque année pour la mise à disposition du taux de cotisations AT/MP .

Depuis le 1er janvier 2023, vos taux personnalisés sont disponibles sur les comptes AT/MP depuis net-entreprises :

  • Cliquer sur compte AT/MP ;
  • Puis sur mon taux AT/MP en vigueur dans mon profil AT/PM, qui ouvrira un menu pour avoir accès à un fichier PDF avec les taux applicables.

Trois types de tarification

Pour cette tarification 2025, l‘effectif à retenir est celui de 2023 – c. séc. soc. art. L. 130-1, al. 2.

  • La tarification collective : entreprises de 1 à 19 salariés

Il s’agit d’un taux commun qui s’applique aux entreprises qui emploient moins de 20 salariés (moins de 50 salariés pour les établissements situés en Alsace-Moselle) au plan national et qui dépend de l’activité exercée.

Le taux collectif est déterminé et revalorisé chaque année par arrêté ministériel pour chaque code risque en fonction de la sinistralité du secteur. La liste indiquant le taux de chaque code risque pour l’année à venir est publiée au Journal Officiel au mois de décembre .

Par conséquent, plus la sinistralité du secteur auquel vous appartenez est forte, plus le taux sera élevé, et inversement.

Ne pas confondre le Code risque avec le Code APE (ou code NAF).

  • Entreprises de moins de trois ans : application du taux collectif

Quelle que soit la taille de l’entreprise, pendant la première année de création et les deux suivantes, le taux de cotisation appliqué est le taux collectif. Dès la 4ème année, le taux mixte s’appliquera si les conditions sont remplies (taille de l’entreprise).

  • Le dispositif « Signal » abrogé

Le dispositif Signal qui devait appliquer une majoration du taux de cotisations, pour les entreprises de 10 à moins de 20 salariés (sauf Alsace-Moselle de 10 à moins de 50 salariés), à forte sinistralité, devait entrer en vigueur le 1er janvier 2024. Il a été abrogé  par le décret du 28 décembre 2023. Décret d’abrogation

 

  • La tarification mixte : entreprises de 20 à 149 salariés

Elle est un compromis entre le taux « collectif » de l’activité et le taux « individuel » de l’établissement. Ainsi, le taux mixte varie en fonction de la sinistralité de l’entreprise et du secteur d’activité.

Plus l’effectif de l’entreprise est important, plus la part du taux individuel est prépondérante.

Le taux mixte reprend les 2 méthodes, il est fixé pour partie par la CARSAT et pour partie à l’aide de la tarification collective.

Il comprend :

  • Une fraction du taux collectif fixé pour l’activité professionnelle dont relève l’établissement ;
  • Une fraction du taux net réel qui serait calculé pour l’établissement si ce taux lui était applicable.

 

  • La tarification individuelle : entreprises à partir de 150 salariés

Elle s’applique aux entreprises qui emploient 150 salariés et plus au plan national et elle est calculée par la CARSAT.

Le taux retenu dépend du risque propre l’établissement. Il est égal au taux net : le taux brut déterminé pour l’établissement auquel s’ajoutent 4 majoration forfaitaires.

Pour rappel : les 4 majorations M1; M2; M3; M4 sont fixées chaque année par la commission des accidents du travail et maladies professionnelles puis font l’objet d’une approbation par arrêté.

Pour les cotisations dues elles sont déterminées de cette manière :

  • M1 est forfaitaire, elle couvre les accident du trajet et est fixée en pourcentage des salaires soit 0,18 % en 2025 contre 0,17 % en 2024 ;
  • M2 couvre l’ensemble des frais de gestion du risque professionnel et est fixée à 56 % du taux brut augmenté de M1 en 2025 (58 % en 2024). Elle couvre 50% du versement annuel à la branche maladie au titre de la sous déclaration des at /MP ;
  • M3 couvre l’ensemble des transferts vers les autres régimes et plusieurs fonds comme la prise en charge spécifique des salariés exposé à  l’amiante et est fixée à 0,19 % des salaires en 2025, contre 0,16 % en 2024 ;
  • M4 finance les dépenses supplémentaires engendrées par les départes en retraite anticipée pour pénibilité est fixée à 0,03 % des salaires en 2025 comme en 2024.

Le taux net correspond dorénavant à : (taux brut + 0,18 %) x (1 + 56 %) + 0,19 % + 0,03 %.

Pour les cotisations dues, les majorations M2 et M3 du taux brut de cotisation AT/MP seront déterminées de la façon suivante :

  • La majoration (M2) couvrira : les frais de rééducation et de reconversion professionnelles, les charges de gestion du fonds national des accidents du travail, les dépenses liées aux prélèvements au profit du fonds national de prévention des AT/MP, du fonds national d’action sanitaire et sociale, du fonds national de prévention, d’éducation et d’information sanitaires, du fonds national du contrôle médical  et du fonds national de la gestion administrative, le montant du versement annuel à la branche maladie, maternité, invalidité, décès du régime général pour les dépenses qu’elle supporte au titre des accidents et affections non pris en charge par la branche AT/MP (CSS art.  L 176-1), le montant des dépenses correspondant aux compensations inter-régimes pour la couverture des AT/MP (régime d’assurance des marins et régime de sécurité sociale des mines, CSS art. L 134-6, L 134-7 et L 134-15), est calculée en pourcentage du taux brut augmenté de la majoration M1 ;
  • La majoration (M3) couvrira : les dépenses d’accidents spécifiques (CSS art. L 437-1, L 413-6, L 413-10 et L 413-11-2), le montant des contributions de la branche AT/MP au financement du fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante et au fonds de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante, la valeur du risque constituée par les dépenses inscrites au compte spécial et les dépenses liées aux actes de terrorisme, est fixée en pourcentage des salaires.

 

Les taux collectifs

Extraits de l’Arrêté du 29 avril 2025 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour l’année 2025,

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2025

 

Sauf départements du Haut- Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception des 502ZH et 341ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1ZF 2,53
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables. 50.2 ZH 3,38
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings. 50.3 AD 1,96
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques. 50.5 ZB 2,47

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2025

 

Dans les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle 

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception du 50.2ZH et du 34.1ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1 ZF 2,10
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables 50.2 ZH 4,43
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings 50.3 AD 1,52
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques 50.5 ZB 1,74

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Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

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Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Remise du rapport d’Emmanuel Barbe « Prévenir les violences et apaiser les tensions pour mieux partager la voie publique »

Le 25 avril, Emmanuel BARBE, inspecteur général de l’administration, a remis son rapport sur le partage de la voie publique à Philippe TABAROT, ministre des Transports, en présence de Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière. Les recommandations de ce rapport vont désormais faire l’objet d’un travail interministériel, associant notamment le ministère des Transports et le ministère de l’Intérieur, pour définir les modalités de leur mise en œuvre. La FNA et l’UNIC ont été auditionnés dans le cadre de cette mission. L’enseignement de la conduite fait partie des mesures envisagées.

Contexte

Le décès tragique de Paul Varry, le 15 octobre 2024 à Paris, a suscité une vive émotion dans notre pays et a provoqué une prise de conscience collective sur la question des violences entre usagers de la route. Suite à ce drame, Emmanuel BARBE, inspecteur général de l’administration et ancien délégué interministériel à la Sécurité routière, a été chargé par le Gouvernement d’une mission relative à la question du partage de la route et des violences et tensions qu’il peut entraîner.

UNIC et la FNA auditionnées

L’UNIC et la FNA ont été auditionnées dans le cadre de cette mission. Nous avions partagé le constat de l’augmentation des incivilités et de la violence, reflets de notre société. Nous sommes satisfaits d’une révision des questions à l’ETG notamment pour mieux prendre en compte les règles de sécurité routière et les comportements. A voir sur le terrain si ces recommandations vont prendre forme. L’UNIC qui rencontre très régulièrement le ministère de l’Intérieur, contribuera aux efforts collectifs pour mieux tenir compte de l’ensemble des usagers de voies.

Mesures sur l’enseignement de la conduite

Révision de l’examen théorique général (ETG)

Le rapport propose de réexaminer la pondération ou l’importance donnée aux questions relatives au partage de la route ou à l’empathie. L’UNIC a demandé d’augmenter le nombre de questions en ce sens.

Recommandation n°7 : (ministère de l’Intérieur/DSR) réexaminer, dans l’examen théorique général du permis de conduire, la pondération des questions relatives au partage de la voirie et à l’empathie, afin de vérifier qu’elles y occupent une part suffisante.

Formation pratique :

  • Introduire des tests de perception des risques pour les candidats au permis de conduire, notamment via des simulateurs.
  • Expérimenter l’utilisation d’une bicyclette fixe pour permettre aux candidats de ressentir ce qu’un cycliste perçoit lorsqu’il est dépassé par un véhicule.
  • Rendre obligatoire la démonstration de l’ouverture de la portière « à la hollandaise » lors de l’épreuve pratique pour éviter les accidents liés aux emportiérages.

Formation des enseignants de la conduite

Modification du titre professionnel des enseignants :

  • Intégrer davantage les notions de partage de la voirie, courtoisie, respect, gestion des émotions, et stéréotypes de genre dans leur formation initiale.
  • Rendre la formation continue obligatoire pour tous les enseignants de la conduite afin de les sensibiliser aux évolutions des mobilités.

Critères de réussite

  • Valoriser les comportements prudents et réduire l’importance accordée au dynamisme pour mieux refléter les qualités nécessaires à une conduite apaisée.

Ces mesures visent à mieux préparer les conducteurs à cohabiter avec les usagers vulnérables et à réduire les tensions sur la voie publique.

Autres Mesures

  • La formation et l’information des usagers notamment du vélo
  • Les conditions et règles de circulation : Le rapport recommande de rendre obligatoire la définition d’au moins une zone 30 dans chaque agglomération et de modifier la règle du dépassement en prévoyant que, sur une route disposant d’au moins deux voies, bidirectionnelle ou non, le véhicule à moteur doit franchir complètement la ligne médiane avec les quatre roues pour dépasser les cyclistes
  • La voirie et les aménagements cyclables,
  • La verbalisation des infractions : Dans le but de verbaliser davantage les cyclistes, le rapport suggère de créer des infractions qui leur sont spécifiques
  •  L’équipement des véhicules : Le rapport suggère d’engager des discussions au sein de l’Union européenne en vue d’introduire l’obligation que tout véhicule léger neuf soit équipé d’une sonnette piétonne de courtoisie et d’expertiser la possibilité d’équiper les autobus de caméras permettant de photographier ou de filmer un usage interdit des voies d’autobus, afin de les transmettre à la police pour verbalisation éventuelle.
  • La signalisation volontaire des cyclistes.

Le rapport est consultable sur ce lien 

Locataire-gérant de station-service : AIP 2025

Les accords inter Professionnels (AIP, auxquels la FNA est partie prenante, visent à encadrer l’exploitation en location-gérance par un gérant d’un fonds de commerce de station-service d’une société pétrolière.

Dans le cadre de ces accords, la FNA participe tous les ans à des réunions statutaires réunissant les organisations professionnelles et l’UFIP (Union française des industries pétrolières) durant lesquelles nous définissons notamment la revalorisation du niveau minimum de rémunération des gérants ainsi que la prime de fin de contrat.

Bilan de l’année 2024 :

L’année 2024 a été marquée par des événements géopolitiques majeurs. Malgré ce contexte, le marché des carburants a fait preuve d’une certaine stabilité, le prix du baril de pétrole, déterminé à l’échelle mondiale, est demeuré relativement constant, oscillant entre 75 dollars et 85 dollars.

En France, au mois de janvier 2025, les prix des deux principaux carburants, le gazole et le SP95 E10, sont passés sous la barre symbolique des 1,80 € le litre.  La consommation totale de carburants routiers ne diminue que de 0,4 % avec une consommation qui demeure principale pour le Gazole avec 28 millions de tonnes sur l’année 2024.

Vous retrouverez le bilan complet de l’activité carburant sur l’année 2024 oublié par l’UFIP en cliquant ici. 

Résultats des négociations pour  2025 :

Contenu de la relative stabilité du prix des carburants et de la demande, nous avons sollicité un effort représentatif de ces constats de la part des pétroliers. L’UFIP et les organisations professionnelles ont alors décidé d’un commun accord de prioriser une revalorisation de la rémunération annuelle brute de référence du « dirigeant seul » et « des dirigeants » (couple) de +1,5 %.

Concernant le terme fixe de la prime de fin de contrat, la revalorisation est de + 0,5 %.

 

Ces données chiffrées sont téléchargeables en cliquant.

Entrée en vigueur de la signalisation « corridor de sécurité »

Un arrêté du 4 avril 2025, publié au Journal Officiel le 9 avril 2025, intègre officiellement le dispositif de signalisation routière relative à la règle du corridor de sécurité au Code de la route. Prévu à l’article R.412-11-1 du code de la route, il fait suite à une expérimentation de la signalisation déployée depuis 2022 (arrêté du 5 avril 2022).

Qu’est-ce que le corridor de sécurité ?

L’article R.412-11-1 du Code de la route impose aux conducteurs circulant sur le bord droit de la chaussée de :

  • de ralentir ; 

  • de changer de voie si possible ;

  • ou à défaut, de s’écarter le plus possible lorsqu’ils croisent un véhicule d’intervention ou en détresse sur la bande d’arrêt d’urgence ou l’accotement, avec feux de détresse ou feux spéciaux activés.

En cas de présence d’un véhicule :

  • équipé de feux spéciaux ; ou
  • dont le conducteur faire usage de ses feux de détresse ; ou
  • circule à faible allure sur un accotement ou une bande d’arrêt d’urgence.

Quels sont les nouveaux panneaux ?

Le dispositif repose sur trois panneaux successifsSR53a, SR53b et SR53c – installés tous les 300 mètres.
Ces panneaux utilisent des pictogrammes blancs avec des éléments verts, rouges et orange, et sont indissociables : ils forment une séquence pédagogique rappelant la conduite à tenir.

corridor securite panneau

Ils seront principalement installés sur les autoroutes et routes à chaussées séparées, là où les risques sont les plus élevés pour les agents en intervention.

Sanction en cas de non-respect

Le non-respect du corridor de sécurité constitue une infraction de 4e classe :

  • Amende forfaitaire : 135 € ;

  • Amende minorée : 90 € ;

  • Pas de retrait de point à ce jour.

Selon le Baromètre 2024 de la conduite responsable de Vinci Autoroutes, 52 véhicules d’intervention ont été percutés en 2023 et 67 % des conducteurs n’appliquent pas systématiquement la règle. Néanmoins, la part d’usagers méconnaissant cette obligation est passée de 27 % en 2020 à 19 % en 2024.

Lancement des premiers contrôles qualité CPF par la Caisse des Dépôts

Le mois dernier, la Caisse des Dépôts, en lien avec le ministère du Travail, a lancé la première vague d’audits qualité visant les actions de formation éligibles au Compte Personnel de Formation (CPF).

Ce nouveau dispositif de contrôle s’inscrit dans une logique de renforcement de la qualité, de lutte contre la fraude et de consolidation de la confiance des usagers dans le dispositif. Il complète les mécanismes existants comme la certification Qualiopi et les vérifications administratives de l’Espace des Organismes de Formation (EDOF).

Quels types de contrôles ?

Deux types d’audits sont en cours de déploiement :

  • Contrôle standard (1er niveau) : audit à distance sur dossier (2 actions de formation), basé sur 13 critères qualité.

  • Contrôle exhaustif (2e niveau) : en cas d’anomalie ou de signalement, vérification sur site (3 dossiers), couvrant les 17 critères.

Les audits s’appuient sur un référentiel structuré en 3 grandes thématiques :

  • Qualité pédagogique (contenus, outils, formateurs) ;

  • Conditions de réalisation (logistique, encadrement, organisation) ;

  • Adéquation avec le projet professionnel du bénéficiaire. 

Un troisième type d’audit thématique est également envisagé à moyen terme.

Recommandations et sanctions possibles

À l’issue de l’audit, les organismes recevront un rapport de contrôle.
Celui-ci pourra inclure :

  • Des recommandations pédagogiques pour favoriser l’amélioration continue ;

  • Des sanctions graduées, en cas de manquements constatés (de la mise en demeure à la suspension du référencement en cas de non-conformité grave).

Outils et accompagnement

Un outil d’auto-évaluation sera bientôt mis à disposition pour aider les organismes à anticiper ces audits. La CDC précise que la démarche est avant tout constructive et progressive, tenant compte des retours issus des premiers contrôles.

Les étapes à respecter pour réussir sa transmission d’entreprise

La transmission d’une entreprise représente une opération juridique et économique majeure, encadrée par un ensemble de règles complexes visant à sécuriser à la fois le cédant, le repreneur et les parties prenantes.

Elle implique une série d’étapes structurées, allant de l’audit préalable à la signature des actes de cession, en passant par l’évaluation des actifs, la structuration juridique de l’opération (cession de parts sociales, de fonds de commerce, fusion-absorption, etc.) et la gestion des incidences fiscales et sociales.

Cette démarche suppose également l’anticipation de problématiques spécifiques telles que le droit de préemption, l’information des salariés ou encore la garantie d’actif et de passif. Une planification rigoureuse est donc indispensable afin d’optimiser les conditions de transmission et d’assurer la continuité de l’exploitation.

 

Nous vous proposons de prendre connaissance du dossier de BPI France sur le sujet de la transmission d’entreprise.

Consulter le dossier BPI France sur les étapes de la transmission d’entreprise ainsi que le replay du « webinaire Bpifrance Création : comment transmettre une entreprise ? » en cliquant sur ce lien. 

 

Il est à noter que les implications juridiques de l’opération de transmission d’entreprise rendent indispensable la présence de conseillers juridiques professionnels (notaire et/ou avocat spécialisés) auprès du repreneur et du vendeur, tout au long du processus.

 

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Bonus écologique & prime au rétrofit : actualisation des pièces justificatives à compter du 15 avril 2025

Les professionnels de l’automobile conventionnés par l’Agence de Services et de Paiement (ASP) pour procéder à l’avance du montant des aides à leurs clients, doivent respecter scrupuleusement les conditions fixées par l’arrêté du 29 décembre 2017 relatif aux modalités de gestion des aides à l’acquisition et à la location des véhicules peu polluants.

 

A compter du 15 avril 2025 un arrêté réactualise la liste des pièces à fournir pour l’obtention du bonus écologique pour les voitures particulières neuves et la prime au rétrofit.

Cet arrêté introduit des simplifications sur la sollicitation de certaines pièces, notamment l’acceptation des certificats provisoires d’immatriculation définitive, dans le cas d’une demande de remboursement d’avance des aides par les professionnels de l’automobile et l’acceptation d’une attestation conforme à un modèle mis à disposition par l’Agence de services et de paiement pour justifier de mentions obligatoires dans le cas d’une location.

Il précise également les pièces admissibles comme preuve d’identité du bénéficiaire final afin que l’ASP puisse solliciter le remboursement de l’aide directement auprès de celui-ci en cas de non-respect des conditions d’octroi de l’aide si elle lui a été avancée.

 

Enfin, cet arrêté supprime :
– la liste des pièces à fournir à l’appui des demandes de versement pour le bonus pour les taxis parisiens transportant des personnes à mobilité réduite et utilisateurs de fauteuils roulants, dans la mesure où l’aide a pris fin au 31 décembre 2024 ;
– la liste des pièces à fournir à l’appui des demandes de versement pour l’aide au leasing de voitures électriques, dont les versements du premier loyer intervenaient au plus tard le 30 septembre 2024 ;
– la liste des pièces à fournir à l’appui des demandes de versement pour le bonus écologique pour les camionnettes, les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur, pour le bonus vélo et pour la prime à la conversion pour les véhicules motorisés neufs et les vélos à assistance électrique, dont la période transitoire, le cas échéant, courait jusqu’au 14 février 2025.

Pour connaître le montant des aides (bonus et prime rétrofit), veuillez cliquer sur ce lien.

Pièces à fournir par le professionnel procédant à l’avance de l’aide

Le professionnel qui procède à l’avance de l’aide est :

  • Soit le vendeur ou le loueur de véhicule
  • Soit le professionnel ayant procédé à la transformation (rétrofit)
  • Soit l’organisme financier

Lorsque ces professionnels sont conventionnés et procèdent ainsi à l’avance du montant de l’aide, ils doivent exiger de leur client bénéficiaire de l’aide la transmission des informations et de la totalité des pièces justificatives nécessaires à la constitution du dossier.

La liste complète des pièces à fournir est disponible dans les paragraphes suivants ci-dessous, et varie selon le type d’aide demandée.

A noter qu’il est désormais admis qu’un certificat provisoire d’immatriculation correspondant à un numéro d’immatriculation définitif constitue une preuve d’immatriculation définitive admissible.

Les pièces de chacun des dossiers doivent être conservées par le professionnel pendant une durée minimale de 10 ans.

 

Rappel très important :

Le montant de l’aide doit apparaitre distinctement sur la facture, la quittance, le contrat de location ou une attestation, conforme à un modèle mis à disposition par l’Agence de services et de paiement, contresignée par le locataire, assortie de la mention :

“ Bonus écologique-Aide à l’acquisition et à la location de véhicules peu polluants ”.

Il faut donc absolument indiquer le montant exact du bonus écologique sur la facture (en le retranchant du TTC) ainsi que la mention ci-dessus. Plusieurs professionnels ont été épinglés pour n’avoir pas respecté ces conditions (l’ASP leur a demandé le remboursement des montants versés).

Dans le cas d’une acquisition, ces mentions doivent figurer sur la facture d’achat du véhicule, en déduction du coût d’acquisition toutes taxes comprises ;
Dans le cas d’une location, ces mentions doivent figurer en déduction du montant du premier loyer :

-soit sur le contrat de location ;
-soit sur le document précisant l’échéancier ou le plan de location et mentionnant la date de versement du 1er loyer, ou la quittance acquittée ou facture du premier loyer.

Le numéro définitif d’immatriculation du véhicule doit apparaître sur au moins l’un de ces documents. Chacun de ceux-ci doivent également comporter la référence du contrat de location ou le numéro d’immatriculation du véhicule afin de pouvoir être rattachés les uns aux autres.

A défaut des mentions obligatoires, et de la mention de la déduction, inscrites sur l’un des documents précités, le professionnel procédant à l’avance du montant de l’aide fournit une attestation conforme à un modèle mis à disposition par l’Agence de services et de paiement, contresignée par le locataire.

Le professionnel adresse à l’ASP ses demandes de remboursement des avances consenties au cours des mois précédents ou, pour la première demande, les avances consenties depuis l’entrée en vigueur de la convention signée. Chaque demande de remboursement est accompagnée de l’ensemble des pièces obligatoires constitutives du dossier.
La convention signée entre le professionnel et l’ASP encadre le remboursement des aides avancées en définissant les conditions d’instruction de ces demandes et les procédures de contrôle. Cette convention ne permet pas aux signataires le versement direct des aides pour leur propre compte, sauf dans le cas des primes au rétrofit électrique.

 

Attention :

Le coût d’acquisition et le coût de la transformation sont entendus respectivement comme le prix d’achat facturé du véhicule et le prix facturé de la transformation du véhicule, incluant les éventuelles remises commerciales octroyées par le professionnel TTC, augmenté du coût de la batterie si celle-ci est prise en location.

Ces coûts ne doivent pas comprendre :

– les remises ou déductions liées à la reprise d’un véhicule existant ;
– les équipements non intrinsèques du véhicule, comme les options, accessoires ou prestations annexes ;
– les services annexes, comme les frais d’immatriculation, les frais de courtage, les frais de transport pour convenance de l’acquéreur, les frais d’essence et les frais de préparation du véhicule.

Les options ne peuvent porter sur la motorisation ou la batterie du véhicule, dont les coûts sont à inclure intégralement dans le coût d’acquisition du véhicule.

 

Tout justificatif en langue étrangère doit être accompagné d’une traduction réalisée par un traducteur agréé référencé par le ministère de la justice.

En cas de dossier incomplet, l’ASP en informe par lettre simple ou courriel le demandeur et l’invite à compléter son dossier dans un délai de trente jours. A défaut de régularisation, la demande d’aide est refusée par l’ASP.

La liste complète des pièces à fournir est disponible dans les paragraphes suivants ci-dessous, et varie selon le type d’aide demandée.

Pièces à fournir pour une demande de bonus écologique pour les voitures particulières neuves

Veuillez cliquer sur ce lien pour connaître la liste des pièces à fournir pour une demande de bonus écologique pour une voiture particulière neuve

Pièces à fournir pour une demande de prime au rétrofit d’une voiture particulière

Veuillez cliquer sur ce lien pour connaître la liste des pièces à fournir pour une demande de prime rétrofit pour une voiture particulière

Pièces à fournir pour une demande de prime au rétrofit d’une camionnette

Veuillez cliquer sur ce lien pour connaître la liste des pièces à fournir pour une demande de prime rétrofit pour une camionnette

Pièces à fournir pour une demande de prime au rétrofit d’un 2/3 roues et quadricycle à moteur

Veuillez cliquer sur ce lien pour connaître la liste des pièces à fournir pour une demande prime au rétrofit pour les 2-3 roues et quad

Pièces à fournir pour une demande de prime au rétrofit d’un petit train touristique

Veuillez cliquer sur ce lien pour connaître la liste des pièces à fournir pour une demande de prime au rétrofit pour  petit train touristique

 

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Véhicules neufs à immatriculer avant le 31 août 2019

Utilisation du SIV et de l’ANTS

Gestion des archives des professionnels habilités au SIV

Attestation d’assurance et permis de conduire pour l’immatriculation des véhicules

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier au 30 juin 2022

Tva sur les ventes de vehicules de demonstration

Faire du dépôt-vente

Responsabilité du dépositaire vendeur

Vente VO : Développez votre business avec la garantie Self Control !

Vendre des vehicules d’occasion

Achat à distance de VO entre professionnels

Vente VO: la remise du rapport de contrôle technique

Le livre de police

Etiquette énergie

Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

Tva sur les ventes de vehicules neufs au sein de l’union europeenne

La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

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