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Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

La reprise du travail à temps partiel pour motif thérapeutique doit faire l’objet d’un avenant au contrat de travail car la durée du travail et évidemment la rémunération ne sont plus identiques au contrat de travail initial. Cet avenant indique les mesures prévues, la durée du travail, la rémunération. L’aménagement du poste ne se traduit pas forcément par une activité à mi-temps, mais plus généralement par une activité à temps partiel (inférieure, égale ou supérieure à un mi-temps).

Avenant au contrat de travail de passage à temps partiel de Mr /Mme  …….pour raison thérapeutique.

Entre les soussignés :

La Sté ………… au capital de                euros, dont le siège est à        immatriculée au RCS de               . Représentée par      agissant en qualité de            et ayant tous pouvoirs à cet effet.

d’une part ,

et Mr / Mme ………………….domiciliée au ………née le      à             de nationalité

D’autre part,

Il a été convenu et arrêté ce qui suit

Préambule :

Mr /Mme …………….a été engagé(e) en qualité de …………au sein de l’entreprise ……….dans le cadre d’un CDI à temps complet.

Conformément à la demande du salarié et suite à une visite médicale de reprise en date du …………, le médecin du travail (nom / prénom) a préconisé un aménagement thérapeutique de son temps de travail selon les indications suivantes :  (voir l’avis du médecin du travail)

Article 1 : Durée du travail

A compter du………et jusqu’au ……….inclus, la durée du travail de Mr / Mme  ……. sera portée à ………..heures par semaine.

Cette durée sera répartie de la façon suivante : ……….. (jours et horaires)

Article 2 : Rémunération

M…. percevra une rémunération mensuelle de ………….euros brut pour  …………heures par mois (nombre d’heures par semaine x 52/12), pour l’horaire prévu au présent avenant.

Article 3 : Heures complémentaires

En fonction des besoins de l’entreprise et dans le respect de l’article 1.11 g) de la convention collective, Monsieur ………….. pourra être amené à effectuer des heures complémentaires au-delà de ……….heures de travail par semaine, dans la limite d’un quart de la durée du travail contractuelle, en restant à moins de 35 heures par semaine. Dans ce cas, Monsieur ……………… sera informé de l’accomplissement d’heures complémentaires au moins sept jours ouvrés à l’avance.

Conformément à la réglementation, les heures complémentaires effectuées dans la limite de 10 % de la durée contractuelle donnent lieu à une majoration de salaire de 10%. Les heures complémentaires effectuées au-delà du dixième donnent lieu à une majoration de salaire de 25%. Il est obligatoire de mentionner cet article, même si les salariés de ne doivent  pas amenés à faire des heures complémentaires.

Article 4 : Reprise à temps plein

A la fin de la période de temps partiel thérapeutique et dès lors que Mr/Mme….sera en capacité de travailler à temps plein, un nouvel avenant au contrat de travail sera établi.

Toutes les autres dispositions du contrat initial restent en vigueur.

(Signature des parties, précédées de la mention « lu et approuvé »).

 

Employeur                                                     Salarié

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Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Votre salarié suite à un arrêt maladie de longue durée par exemple, rencontre le médecin du travail dans le cadre d’une visite de reprise. Voir note Visite de reprise et pré reprise,

Au cours de cette visite, le médecin du travail le déclare inapte à son poste, et coche dans l’avis d’inaptitude une des deux mentions vous dispensant de l’obligation de reclassement. (hors travailleur handicapé).

ATTENTION : il faut bien lire l’avis d’inaptitude du médecin du travail. En effet, dans un arrêt du 13 septembre 2023 N° 22-12.970, la Cour de cassation a considéré que l’employeur n’était pas dispensé de son obligation de reclassement pour la raison suivante :

  • L’avis d’inaptitude était rédigé de cette manière :  » tout maintien du salarié dans un emploi dans cette entreprise serait gravement préjudiciable à sa santé » au lieu de « tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ». Par conséquent, il y avait obligation de rechercher un reclassement, l’entreprise pour information appartenait à un groupe.

Par conséquent, à l’issue de la visite déclarant la salarié inapte sans reclassement, la procédure de licenciement va pouvoir débuter.

Notez le : le licenciement doit intervenir dans le mois qui suit la reconnaissance de l’inaptitude par le médecin du travail. En effet, le délai court à compter de l’examen médical, et non pas à compter de la notification de l’avis d’inaptitude. Il peut y avoir quelques jours d’écart entre les deux, donc soyez attentif à la date du document reçu par courrier ou mail. Le document doit vous être notifié dans les 15 jours après le premier examen médical (C. trav., art. R. 4624-42), ou après le second si le médecin du travail l’a jugé nécessaire.

A défaut, il vous faudra reprendre le versement du salaire (partie variable, 13e mois, ou encore heures supplémentaires…) chaque mois, jusqu’à la date de rupture du contrat de travail.

Procédure de licenciement

 – Faire une convocation à un entretien préalable ;

– Mener l’entretien préalable ;

– Envoyer la notification de licenciement pour inaptitude et dispense de reclassement.

Respecter le délai pour envoyer la notification de licenciement : au minimum 2 jours ouvrables après la date de l’entretien.

1) Convocation à entretien préalable

La lettre peut être remise en main propre contre décharge ou envoyée en recommandé avec A.R.

Date de l’entretien : respecter au moins 5 jours ouvrables qui débutent le lendemain de la date de 1ere présentation du courrier ou de la lettre remise en main propre, et tenir compte des délais postaux (souvent longs) pour le courrier en recommandé.

Les mentions sont les mêmes que pour un entretien préalable à licenciement : date, heure, lieu, mention du conseiller du salarié si entreprise dépourvue de représentants du personnel.

Modèle de courrier 

En tête entreprise                               Nom / prénom

adresse salarié

A ……………le ………………….

Recommandé A+R n° ………………………………..

 Objet : entretien préalable à un éventuel licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle sans reclassement

Monsieur,

Suite à votre visite de reprise en date du ……,.le médecin du travail (nom/prénom) vous a reconnu inapte à votre poste de travail le…., en précisant : indiquez exactement ce que le médecin du travail a noté, voir les cases cochées et les mentions indiquées

2 rubriques sont possibles (article L1226-2-1 du Code du travail) :

  • Que le maintien dans l’emploi serait gravement préjudiciable pour la santé du salarié ;
  • Ou que son état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi.

C’est la raison pour laquelle nous vous convoquons à un entretien préalable le ……….202X , à X heures, en nos locaux : adresse, avec Mr / Mme XXXXX en sa qualité de …………., à un éventuel licenciement pour inaptitude sans reclassement.

Vous pouvez vous faire assister par toute personne de votre choix appartenant à l’entreprise, ajouter (s’il n’existe pas de représentant du personnel) et par un conseiller du salarié figurant sur une liste déposée à la mairie : adresse impérative de la mairie du domicile du salarié ou mairie de la commune où est située l’entreprise si le salarié réside dans un département différent de celui de l’entreprise ou à l’inspection du travail : adresse impérative.

Si votre état de santé ne vous permet pas de vous rendre en personne à l’entretien, vous pouvez vous faire représenter par un membre du personnel de l’entreprise qui devra se présenter avec un mandat de écrit de votre part.

Veuillez agréer,…….

Signature du représentant légal

2) L’entretien préalable

Que le salarié se présente ou non à l’entretien ne change rien et n’arrête pas la procédure. Si le salarié vient avec un conseiller du salarié, vous êtes en droit de lui demander sa carte. Le conseiller peut poser des questions mais ce n’est pas lui qui mène l’entretien. Il peut vous demander de signer un compte rendu de l’entretien, vous n’avez aucune obligation de le faire.

3) La notification du licenciement ou lettre de licenciement

La lettre de licenciement ne peut pas être expédiée moins de 2 jours ouvrables après la date de l’entretien préalable.

Pour calculer le délai de réflexion de 2 jours, il convient de ne tenir compte, ni du jour de l’entretien préalable au licenciement auquel le salarié a été convoqué, ni du jour d’échéance de ce délai.

Vous trouverez un modèle de notification de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement dans la rubrique documents complémentaires.

****************************************************************

A SAVOIR 

  • De plus via la CCNSA, si le salarié remplit certaines conditions posées par le règlement de prévoyance obligatoire, il peut bénéficier du capital de fin de carrière, et percevra un complément à ce titre dès lors que le montant de ce dernier est supérieur à celui de l’indemnité spéciale de licenciement.  Contacter IRP Prévoyance santé.
  • Le salarié licencié pour inaptitude bénéficie d’une indemnité de licenciement (non soumise à charges sociales : il doit avoir au moins 8 mois d’ancienneté).

L’indemnité de licenciement est égale à :

  • 0,25 mois de salaire pour les 10 premières années ;
  • + 0,33 mois pour les années au-delà de la 10ème.

Le mois étant la moyenne des rémunérations des 12 derniers mois, ou des 3 derniers, que le salarié a perçu ou qu’il aurait perçu s’il avait travaillé effectivement.

Pour le calcul de l’ancienneté, pas de préavis (le salarié n’est pas en mesure de travailler) mais attention, la période de préavis est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté, elle servira lors de la détermination du montant de l’indemnité de licenciement. 

Exemple : votre salarié à la date de notification du licenciement a 2 ans et 4 mois d’ancienneté et si il avait pu travailler il aurait eu 3 mois de préavis à effectuer. Comme la période de préavis est prise en compte pour le calcul de l’ancienneté, votre salarié aura de ce fait 2 et 4 mois + les 3 mois de préavis même non effectués soit une ancienneté de 2 ans et 7 mois.

Notez également pour le calcul de l’ancienneté via notre CCNSA – ARTICLE 1.13 – ANCIENNETÉ (Avenant n° 77 du 22 juin 2016 *) – b) Prise en compte des périodes de suspension du contrat de travail : pour le calcul des droits prévus par la Convention collective en fonction de l’ancienneté, les périodes de maladie ou d’accident sont prises en compte dans la limite de 6 mois consécutifs ; les autres périodes d’indisponibilité (accident du travail, maternité) sont prises en compte sans limitation de durée.

 Autre particularité de l’article 1-13 c) de la CCNSA – ARTICLE 1.13 – ANCIENNETÉ (Avenant n° 77 du 22 juin 2016 *)

c) Périodes d’activité antérieures au contrat de travail en cours

1 – Contrats de travail antérieurs
Il est également tenu compte, le cas échéant, de la durée des contrats de travail antérieurs ayant lié le salarié à l’entreprise considérée, l’ancienneté correspondante étant alors calculée comme indiqué aux paragraphes a) et b).
Toutefois, les années d’ancienneté prises en considération pour le calcul d’une indemnité de rupture sont, en cas de nouvelle rupture suivant elle-même un réembauchage, réduites des années qui ont pu être antérieurement retenues pour le paiement d’une précédente indemnité.
2 – Stages
Lorsque le stagiaire a été embauché dans l’entreprise à l’issue d’un stage d’une durée supérieure à deux mois, consécutifs ou non, réalisés au cours de la même année scolaire ou universitaire, la durée de ce stage est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté. » 

Par conséquent, en cas de réembauche suivant un licenciement, il ne faut pas reprendre les périodes de travail déjà prises en compte pour le calcul de l’indemnité de licenciement.

L’ancienneté globale sera retenue si la période antérieure de travail a durée moins de 8 mois (il faut avoir au moins 8 mois d’ancienneté pour avoir une indemnité de licenciement) ou si le 1er contrat a pris fin dans le cadre d’une démission.

  • L’indemnité compensatrice de congés payés est due pour les congés qui restaient à prendre à la date de l’arrêt de travail.

La maladie et les congés payés : CP et maladie

A la date de rupture du contrat de travail, il devra être remis au salarié :

  • Un certificat de travail mentionnant la portabilité des garanties de prévoyance et de frais de santé ;
  • Un reçu pour solde de tout compte ;
  • Une attestation France travail ;
  • Inscription sur le registre du personnel.

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Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Un de vos salariés va bientôt partir à la retraite et vous propose de continuer à travailler pour vous dans le cadre du cumul emploi retraite, qu’elles sont les conditions à remplir ?

La loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, a été validée par le Conseil constitutionnel en date du 14 avril, puis promulguée et publiée au JO du 15 avril 2023. LOI n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

Dans le cadre de la réforme des retraites issue de la loi, le dispositif du cumul emploi retraite subit quelques modifications.

Deux nouveaux décrets parus au JO du 11 Août précisent les contours du cumul emploi retraite, notamment l’acquisition de nouveaux droits à la retraite à compter du 1er septembre 2023.

Les règles générales du cumul emploi retraite

Il s’agit d’un dispositif qui permet sous conditions, à un retraité du régime général de percevoir dans le même temps des revenus professionnels et des pensions de retraite (de base et complémentaires). Le cumul emploi retraite peut être libéralisé (total) ou partiel (plafonné).

  • Le cumul intégral (déplafonné) d’une retraite et d’un revenu d’activité

L’assuré peut intégralement cumuler ses pensions de retraite avec ses revenus professionnels provenant d’une nouvelle activité, sous certaines conditions.

  • Avoir 62 ans au minimum (jusqu’au 31 août 2023) et la durée d’assurance nécessaire pour obtenir une retraite au taux maximum (progressivement relevé à 172 trimestres) ;
  • ATTENTION : au 1er septembre 2023, l’âge légal de départ à la retraite est progressivement relevé de 62 à 64 ans ;
  • Avoir l’âge d’obtention de la retraite au taux maximum (retraite à « taux plein », 67 ans pour les personnes nées en 1955 ou après) ;
  • Liquider l’ensemble de ses pensions de base et complémentaire auprès des régimes de retraites obligatoires, français et étrangers.

Attention : un salarié qui partirait à la retraite dans le cas d’une carrière longue, ne remplit pas les conditions ci-dessus, car il n’a pas l’âge légal.

  • Le cumul emploi retraite partiel (plafonné)

Notez qu’il ne permet pas de bénéficier d’une seconde pension.

Si l’assuré ne répond pas aux conditions ci avant, il peut bénéficier d’un cumul emploi retraite partiel, le cumul des revenus d’activité salariée et des pensions de retraite (base et complémentaires) ne doit pas dépasser le plafond le plus élevé entre :

  • La moyenne mensuelle des revenus des 3 derniers mois civils avant la liquidation ;
  • 1,6 fois le Smic si ce montant est plus avantageux.

En cas de dépassement, la pension sera réduite en proportion

  • La reprise d’une activité et le délai de carence

Dans le cadre d’un cumul emploi retraite, l’assuré peut reprendre une nouvelle activité chez le même employeur ou dans une autre entreprise sous conditions.

ATTENTION : la loi sur la réforme des retraites prévoit la possibilité dans le cadre d’un cumul emploi retraite intégral, d’obtenir une seconde pension, ce qui n’était pas le cas avant.

Les conditions d’obtention de nouveaux droits

Depuis le 1er septembre 2023, les personnes en cumul emploi retraite intégral, pourront acquérir de nouveaux droits à pension sur l’activité poursuivie ou reprise.

Si votre ancien salarié désire dans le cadre d’un cumul emploi retraite continuer à travailler pour vous à compter du 1er septembre 2023, ce nouveau droit à pension ne sera possible qu’en respectant un délai de carence d’au moins 6 mois après la liquidation de la pension de vieillesse. 

Si l’assuré change d’entreprise aucun délai de carence ne s’applique même dans le cas d’un cumul emploi retraite partiel.

Durant le mois suivant la reprise d’activité, le retraité doit impérativement informer sa caisse de retraite de la reprise d’une activité professionnelle en transmettant tous les éléments d’information et les pièces justificatives relatives à cette reprise (nom et adresse employeur, contrat de travail …).

QUID de la nouvelle pension
  • La nouvelle pension sera calculée sur les seules périodes cotisées avec application du taux plein ;
  • Elle ne donnera pas lieu à majoration, supplément ou accessoire (majoration pour enfant par exemple) ;
  • Après liquidation d’une seconde pension, en cas de nouvelle activité, l’assuré n’aura pas droit à  une troisième pension, sauf cas particuliers.
Son montant

Le revenu de la pension, sera estimé d’après « le salaire mensuel moyen correspondant aux cotisations permettant la validation d’au moins un trimestre ». Il s’agira des cotisations versées entre la date à laquelle l’assuré remplira les conditions pour bénéficier du cumul emploi-retraite intégral et la date d’effet de la nouvelle retraite.

Il ne pourra pas dépasser 5 % du montant annuel du plafond de la sécurité sociale (2 199,60 euros par an / 183,30 euros par mois en 2023)

Comment obtenir la seconde pension ?
  • Avoir cesser l’activité salariée ;
  • L’assuré devra adresser une demande de seconde pension en remplissant un formulaire commun aux différents régimes de retraite.

Droits à retraite complémentaire AGIRC-ARCCO également en cas de cumul  emploi retraite.

  • Conditions d’attribution 

Cela prend la forme de nouveaux points de retraite complémentaire sous conditions : d’être en situation de cumul emploi retraite total dans le régime général, avoir liquidé toutes ses pensions de retraite personnelles (base, complémentaire, Français et étrangers) ; remplir la condition d’âge selon la génération et la durée d’assurance ou bénéficier du taux plein à 67 ans. Voir circulaire AGIRC ARRCO 5 février 2024.

Ces droits sont ouverts au titre des périodes d’activité postérieures à la date d’effet de la 1er pension du régime de base. Ils ont pris effet au plus tôt le 1er janvier 2024 au titre de périodes d’activité postérieures au 31 décembre 2022.

Seules les cotisations de la tranche 1 génèrent des droits.

La conclusion du contrat de travail dans le cadre d’un cumul emploi retraite

La conclusion d’un contrat de travail avec un salarié en cumul emploi retraite, obéit aux mêmes règles que lorsque vous embauché un salarié lambda.

Le contrat pourra prendre la forme d’un CDD ou un CDI à temps complet ou partiel.

La cessation du contrat de travail

Comme sa conclusion, la rupture du contrat a lieu dans les conditions de droit commun.

  • Fin du CDD à l’échéance du terme ;
  • Dans le cadre d’un licenciement ;
  • Démission ;
  • Rupture conventionnelle ;

Attention : l’âge ne peut pas être un motif licite de rupture du contrat de travail par l’employeur. Vous ne pouvez pas mettre votre salarié à la retraite même après 70 ans, dès lors qu’il a été embauché après l’âge de mise à la retraite (retraite d’office possible à 70 ans).

Le cumul emploi retraite pour les indépendants

Vous avez la possibilité de continuer une activité professionnelle une fois à la retraite si vous êtes un indépendant.

Il vous faudra cesser toutes activités professionnelles non salariées et salariées.

Toutefois, si vous ne souhaitez pas cesser l’une de vos activités professionnelles d’indépendant vous serez dans l’obligation de liquider l’ensemble de vos pensions de retraite auprès des régimes de retraite obligatoires.

Pour continuer à exercer votre activité professionnelle, il faudra vous adresser à l’agence de sécurité sociale des indépendants pour demander à bénéficier du cumul emploi retraite.  Il faudra fournir une déclaration qui indique la nature de l’activité conservée ou reprise et son lieu d’exploitation, et une déclaration sur l’honneur qui indique que vous avez liquidé l’ensemble de vos pensions de retraite.

Si vous souhaitez poursuivre une autre activité professionnelle, relevant d’un autre régime, il faudra vous adresser à la Caisse de retraite correspondant à cette nouvelle activité, afin d’en connaître les modalités.

Le cumul emploi retraite libéralisé

Il permet de cumuler l’intégralité de votre pension de retraite (base et complémentaire) et vos revenus professionnels en qualité d’indépendant sans limite de plafond, sous certaines conditions :

  • Avoir 62 ans au minimum (jusqu’au 31 août 2023) et la durée d’assurance nécessaire pour obtenir une retraite au taux maximum (progressivement relevé à 172 trimestres) ;
  • ATTENTION : au 1er septembre 2023, l’âge légal de départ à la retraite est progressivement relevé de 62 à 64 ans ;
  • Avoir liquidé toutes vos pensions de retraite de base et complémentaires auprès des régimes de retraite obligatoires français, étrangers ainsi que dans les régimes d’organisation internationale ;
  • Avoir la durée d’assurance requise pour le taux plein (selon l’année de naissance) ou avoir atteint l’âge de 67 ans soit l’âge de départ à la retraite à taux plein peu importe la durée d’assurance.
  • Pas de délai de carence concernant les indépendants qui peuvent poursuivre leur activité sans attendre 6 mois.

Le cumul emploi retraite plafonné

Car vous ne remplissez pas toutes les conditions du cumul libéralisé. Pour percevoir l’intégralité de vos pensions de retraite et vos revenus professionnels, l’ensemble de ces revenus ne devra pas dépasser un certain plafond annuel.

  • Le montant annuel cumulé de ses retraites et de ses revenus d’activité ne doit pas représenter plus de 50% du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), sauf si la poursuite de votre activité se situe dans des zones de revitalisation rurale ou des zones urbaines sensibles. Dans ce cas, la limite est plafonnée à 100 % du PASS.

Si le cumul des revenus dépasse ce plafond, le montant de votre pension de retraite de base sera réduit du montant du dépassement du seuil autorisé.

En cas de retraite anticipée et ce quel que soit le régime : si vous bénéficiez d’une retraite anticipée (longue carrière, handicap), vous pouvez prétendre au dispositif du cumul emploi retraite plafonné tant que vous n’avez pas atteint l’âge légal de départ à la retraite.

Impact sur la retraite complémentaire

Le régime de retraite complémentaire de la Sécurité sociale pour les salariés et les indépendants est soumis aux mêmes règles que les pensions de retraite de base dans le cadre du cumul emploi retraite :

  • Dans le cas du cumul libéralisé, la pension de retraite complémentaire est versée ;
  • Dans le cas du cumul plafonné, la pension de retraite complémentaire est versée tant que les plafonds ne sont pas dépassés.

En cas de dépassement, la pension est suspendue pendant la même durée que celle du régime de base.

Sachez le : en cas de reprise du travail quel que soit le régime, le cumul emploi retraite ne permet pas de valider des trimestres et des points supplémentaires, dès lors que la première pension de retraite de base a été obtenue.

ATTENTION il existe Des exceptions :
  • Justifier d’une pension de retraite personnelle d’un régime de base, ayant pris effet avant le 1erjanvier 2015 ;
  • Avoir liquidé une pension de retraite avant l’âge de 55 ans ;
  • Bénéficier d’une pension militaire ;
  • Bénéficier du minimum vieillesse (Aspa) : cumul de cette allocation avec un revenu professionnel possible ;
  • Bénéficier de la retraite progressive.

 

 

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Le SMIC au 1er octobre 2021

MONTANT DU SMIC

A compter du 1er octobre 2021 https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044126026, le montant du salaire minimum de croissance est porté de 10,25 € à 10,48 € de l’heure (+2,2%) en métropole, Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit 1 589,47 €.

A Mayotte, il passe de 7,74 € à 7,91 €, soit 1.199,08 € bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

Le SMIC mensuel brut pour 35 heures de travail par semaine est égal à 10,25 € x 151,667 H = 1.554,58 € à compter du 1er janvier 2021.

Le montant du minimum garanti (MG) passe de 3,65 € à 3,73 €.

L’avantage en nature consiste dans la fourniture ou la mise à disposition d’un bien ou service (repas, logement…) permettant au salarié de faire l’économie de frais. Un tel avantage doit être soumis à cotisations, selon un barème forfaitaire avec le MG comme référence.

INCIDENCE SUR LES SALAIRES DES CONTRATS EN ALTERNANCE

Les rémunérations des bénéficiaires de contrats en alternance, basées sur le SMIC, devront être revalorisées : contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage et CPF de transition.

INCIDENCE DU SMIC SUR LES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS

Selon le principe de faveur, si le minimum conventionnel est inférieur au SMIC, il faudra appliquer le SMIC ; si le minimum conventionnel est supérieur au SMIC, c’est le minimum conventionnel qu’il faut retenir. 

Par conséquent, les salariés relevant de l’échelon 1 rémunérés à 1 579 € au regard de l’avenant salaires minima au 1er janvier 2021 de la convention collective des services de l’automobile, doivent à compter du 1er octobre 2021 être rémunérés à hauteur de 1 589,47 €. 

PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2021

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2021, le plafond mensuel de sécurité sociale reste fixé à 3.428 € comme en 2020.

Notez le :  le plafond de la sécurité sociale  reste identique pour l’année 2022 – l’Arrêté du 15 décembre  2021, https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000044514684,

Depuis 2020, il reste inchangé.

INCIDENCES DE L’AUGMENTATION DU SMIC

Réduction générale des cotisations patronales (loi FILLON) ¶

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 * Smic mensuel.

Par conséquent, au 1er octobre 2021, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois, le seuil est fixé à :

  • La valeur du SMIC se fera en 2 temps :
    • De janvier à septembre = 1 554.28 €
    • D’octobre à décembre = 1 589,47 €
    • Soit : 13 961,52 + 4 768,41 = 18 729,43 smic annuel

    Par conséquent, seules les rémunérations annuelles inférieures à 30 015,00 euros ouvrent droit à la réduction Fillon en 2021.

Réduction du taux patronal maladie 

Par principe, le taux est fixé à 13 % mais pour les salariés dont la rémunération brute est inférieure à 2,5 SMIC, ce taux est diminué de 6 points soit 7%

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à l’application du taux réduit maladie est fixé à 2,5 Smic mensuel. 

Par conséquent, 1er octobre 2021, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois :

La rémunération est supérieure à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle > 2,5 *[(35*52)/12]* 10,48 € soit > 3.973,68 € (valeur mensuelle) ou 47.684,10 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 13 %

La rémunération est inférieure ou égale à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle ≤ 2,5 *[(35*52)/12]* 10,48 € soit ≤ 3.973,68 € (valeur mensuelle) ou  47.684,10 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 7%

 

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Facturation électronique obligatoire entre entreprises à compter de 2026

A l’horizon 2026, les TPE et PME devront avoir fait le choix de leur plateforme de dématérialisation pour continuer à recevoir leurs factures. Il est important de s’informer et de se préparer dès aujourd’hui afin de ne pas être pris au dépourvu.

Dans la continuité des dispositions relatives à la facturation électronique obligatoire dans les relations avec les entreprises publiques, l’ordonnance 2021-1190 du 15 septembre 2021 déploie la généralisation de la facturation électronique dans les transactions B to B (entre professionnels assujettis).

Initialement prévue pour juillet 2024, la date d’entrée en vigueur de cette réforme a été reportée et est désormais fixé par la loi de finances pour 2024 selon le calendrier suivant :

  • A partir du 1er septembre 2026, les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire devront émettre leur factures sous format électronique ; à cette même date, toutes les entreprises devront être en mesure de recevoir les factures sous format électronique ;
  • A partir du 1er septembre 2027, les petites et moyennes entreprises et les micro-entreprises devront à leur tour émettre leur factures sous format électronique.

 

Les entreprises assujetties à la TVA en France devront ainsi :

  • émettre, transmettre et recevoir des factures sous forme électronique via une plateforme, dans leurs transactions avec d’autres assujettis à la TVA;
  • transmettre les données de facturation, ainsi que les données de transaction à l’administration fiscale, via une plateforme (ereporting).
Attention : L’administration fiscale vient de publier une première liste des plateformes de dématérialisation partenaires immatriculées, sous réserve de leur raccordement ultérieur au portail public de facturation. En pratique, 68 plateformes ont obtenu cet agrément de l’administration fiscale.

Vous trouverez sous ce lien la liste des plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) immatriculées par l’administration fiscale, sous réserve de leur raccordement ultérieur au portail public de facturation (PPF) : https://www.impots.gouv.fr/liste-des-plateformes-de-dematerialisation-partenaires-pdp-immatriculees-sous-reserve

Nous vous invitons à être vigilant concernant les offres de services en lien avec cette réforme. Pensez à vérifier au préalable la réalité de leur immatriculation. La FNA participe à la mise en place de cette réforme avec la DGFiP et vous tiendra informé régulièrement des évolutions.

Mon entreprise est-elle concernée par la facturation électronique ? 

La réponse est OUI.

Vous recevez des factures d’électricité, de fournisseur Internet, de téléphonie ? Vous devrez obligatoirement, à partir du 1er septembre 2026, recevoir ces factures par voie électronique sur l’une des plateformes que vous aurez choisie.

La facturation électronique s’applique à tous les assujettis à la TVA, qu’ils soient redevables ou non de la TVA (ex. franchise en base). Par assujetti à la TVA, on entend toute personne physique ou morale qui exerce de manière indépendante une activité économique à titre habituel.
Les opérateurs qui bénéficient de la Franchise en base de TVA sont des assujettis à la TVA mais non redevables, car ils ne paient pas de TVA et ne doivent pas la facturer. Pour autant, ils sont soumis à la facturation électronique en leur qualité d’assujetti.

Retrouvez sous ce lien les fiches pratiques à destination des entreprises :

  • Préambule TPE
  • Fiche 1 : que va-t-il se passer pour mon entreprise ?
  • Fiche 2 : mon entreprise sera-t-elle obligée de facturer électroniquement ?
  • Fiche 3 : à partir de quelle date ?
  • Fiche 4 : quelles sont les 1eres étapes ?
  • Fiche 5 : où trouver de plus amples informations ?
  • Fiche 6 : comment mon entreprise va recevoir des facture électroniques ?
  • Fiche 7 : transmission des données de transaction, suis-je concerné ?
  • Fiche 8 : transmission des données de paiement, suis-je concerné ?
  • Fiche 9 : quel équipement ou logiciel pour la facturation électronique ?
  • Dépliant : la facturation électronique en 4 questions

 

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter le site impôts.gouv.fr, rubrique « Je passe à la facturation électronique » : https://www.impots.gouv.fr/facturation-electronique-entre-entreprises-et-transmission-de-donnees-de-facturation 

Un site Internet dédié à la facturation électronique sera bientôt déployé par la DGFiP.

Qu’entend-on par « facturation électronique » ?

La facturation électronique, ce n’est pas le fait de transmettre une facture au format PDF par mail. Une facture électronique est une facture émise, transmise et reçue suivant un format électronique normalisé qui intègre des données structurées.

La facturation électronique, c’est le fait de faire transiter les factures adressées à vos clients, non plus par courrier ou par mail mais sur une plateforme que l’émetteur et le destinataire de la facture utiliseront. Aux dates prévues (voir calendrier ci-dessous), il ne sera plus possible d’émettre ou de recevoir une facture par courrier, mail, etc, ….

Cette plateforme de dématérialisation est choisie librement par le professionnel. Il sera nécessaire de passer par une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP, portail privé) agréé par l’administration fiscale. La plupart des logiciels de facturation actuels proposeront une offre parmi lesquelles se trouveront des offres gratuites et basiques.

Exemple : à compter du 1er septembre 2026, votre fournisseur d’accès Internet vous adressera ses factures en les déposant sur la plateforme que votre entreprise aura choisie (PDP).

Cette plateforme peut être la même que votre fournisseur ou une plateforme distincte. De même, pour l’émission de vos factures à vos clients, vous devrez utiliser les services d’une plateforme. Toute entreprise est libre de choisir la ou les plateforme(s) de dématérialisation de son choix en fonction de ses besoins. La plateforme doit pouvoir vous offrir un lisible de votre facture si vous le souhaitez.

Actuellement, aucune plateforme de facturation électronique privée n’a été immatriculée définitivement par l’Etat. Nous vous invitons à être vigilant et à ne pas donner suite aux offres de services en lien avec cette réforme. La FNA participe à la mise en place de cette réforme avec la DGFiP et vous tiendra informé régulièrement des évolutions.

La facturation électronique deviendra obligatoire entre entreprises assujetties à la TVA et établies en France à compter du 1er septembre 2026.

Pourquoi cette réforme ?

Cette obligation poursuit plusieurs objectifs :

  • renforcer la compétitivité des entreprises grâce à l’allègement de la charge administrative, à la diminution des délais de paiement et aux gains de productivité résultant de la dématérialisation. Pour une entreprise, le coût d’une facture électronique est inférieur à celui d’un timbre poste alors que celui d’une facture papier est supérieur à 10 euros ;
  • simplifier, à terme, les obligations déclaratives des entreprises en matière de TVA grâce à un pré-remplissage des déclarations ;
  • améliorer la détection de la fraude, au bénéfice des opérateurs économiques de bonne foi ;
  • améliorer la connaissance en temps réel de l’activité des entreprises pour permettre un pilotage de la politique économique au plus près de la réalité économique des acteurs.

Calendrier de déploiement de la facturation électronique

L’ordonnance prévoit un échelonnement de cette obligation afin de tenir compte de la taille de l’entreprise.

L’obligation de facturation électronique dans les relations B to B sera applicable selon le calendrier suivant :

  • à compter du 1er septembre 2026, en réception, à l’ensemble des assujettis,
  • à compter du 1er septembre 2026, en transmission, aux grandes entreprises aux entreprises de taille intermédiaire,
  • à compter du 1er septembre 2027, en transmission aux petites et moyennes entreprises et microentreprises.

Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur les catégories d’entreprises.

L’émission, la transmission et la réception des factures électroniques s’effectuent, au choix des entreprises, en recourant à une plateforme de dématérialisation partenaire de l’administration.

Sanctions

Le non-respect de l’obligation d’émission d’une facture sous une forme électronique donne lieu à l’application d’une amende de 15 € par facture, sans que le total des amendes appliquées au titre d’une même année civile puisse être supérieur à 15 000 €. Une tolérance est prévue puisque l’amende n’est pas applicable « en cas de première infraction commise au cours de l’année civile en cours et des trois années précédentes, lorsque l’infraction a été réparée spontanément ou dans les trente jours d’une première demande de l’administration ».

Pour aller plus loin sur la facturation électronique, vous pouvez consulter la FAQ de l’administration fiscale.

Déploiement du e-reporting

Le e-reporting est la transmission à l’administration de certaines informations (par exemple, le montant de l’opération, le montant de la TVA facturée …) relatives à des opérations commerciales qui ne sont pas concernées par la facturation électronique.
Il s’agit des opérations de vente et de prestation de services avec des particuliers (ou transactions B to C comme le commerce de détail) ou des transactions avec des opérateurs établis à l’étranger (exportations, livraisons intracommunautaires …).
L’e-reporting permet de reconstituer l’activité économique d’ensemble d’une entreprise : complémentaire à la facturation électronique, il permettra, à terme, de proposer aux entreprises un pré-remplissage de leurs déclarations de TVA.

Qui est concerné par le e-reporting ?

Ainsi, toutes les entreprises assujetties à la TVA et établies en France réalisant des opérations avec des clients particuliers (B to C,) ou avec des opérateurs étrangers (entreprises ou particuliers) seront concernées par le e-reporting,

Certaines entreprises étrangères non établies en France peuvent être soumises à l’obligation de e-reporting, dès lors que l’opération qu’elle réalise s’effectue avec une personne non assujettie à la TVA (le plus souvent, un particulier, mais cela peut-être une association ou une personne publique) et est taxable en France.

En revanche, les opérations bénéficiant d’une exonération de TVA (articles 261 à 261 E du code général des impôts), dispensées de facturation n’entrent pas dans le champ du e-reporting. C’est le cas notamment de certaines opérations bancaires et d’assurance, les prestations médicales et de santé, les prestations d’enseignement, les opérations réalisées par les organismes sans but lucratif et dont la gestion est désintéressée.

Comment les données seront-elles transmises à l’administration ?

De manière générale, les données des transactions de e-reporting (dont la liste sera définie par décret) devront être transmises par l’entreprise qui réalise l’opération par l’intermédiaire de la plateforme de dématérialisation partenaire de l’administration (PDP).

Le déploiement des opérations de e-reporting suivra le même calendrier que la facturation électronique.

Sanctions

Le non-respect des obligations de transmission (e-reporting) donne lieu à l’application d’une amende égale à 250 € par transmission, sans que le total des amendes appliquées au titre d’une même année civile puisse être supérieur à 15 000 €. Une tolérance est applicable dans les mêmes conditions qu’en cas de manquement à l’obligation de facturation électronique.

Pour aller plus loin sur la facturation électronique, vous pouvez consulter la FAQ de l’administration fiscale.

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Un de vos salariés vous informe qu’il s’est blessé sur son lieu de travail.  Vous voulez en savoir plus sur vos obligations légales. Avez vous une obligation de déclaration, comment devez vous faire …

La procédure de reconnaissance des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT-MP) modifiée par le décret n° 2019-356 du 23 avril 2019, s’applique aux accidents et maladies déclarés depuis le 1er décembre 2019.

La date de survenance de l’accident est indifférente. Seule la date de déclaration de l’accident importe pour appliquer la nouvelle procédure.

La réforme porte essentiellement sur les délais de la procédure d’instruction, et l’ensemble des délais qui sont désormais décomptés en jours francs.

Notez le : pour décompter en jours francs, on exclut le jour de l’évènement qui initie le point de départ du délai, puis on décompte chaque jour de 0 h à 24 h. Si le dernier jour survient un samedi, un dimanche ou un jour férié, il est reporté au premier jour ouvrable suivant.

Attention : le décret N° 2023-452 du 9 juin 2023 (JO du 12 juin), instaure pour l’employeur, une obligation d’information sous 12 heures, en cas d’accident mortel.

Le cas particulier de l’accident du travail mortel 

Instauré par le décret N° 2023-452 du 9 juin, au regard de la gravité absolue suite à un accident mortel.

Lorsque survient le décès d’un salarié victime d’un accident du travail, il vous incombe de prévenir l’inspection du travail immédiatement, et au plus tard dans les 12 heures suivant le décès du salarié. 

L’inspection du travail compétente est celle du lieu de survenance de l’accident.

Si vous avez connaissance du décès après l’expiration du délai imparti de 12 heures, il faudra en apporter la preuve, reportant de ce fait le délai à compter du moment où vous avez eu connaissance de l’accident mortel.

Quelles informations donner à l’inspection ?

  • Nom – raison sociale, adresses postale et électronique, téléphone de l’entreprise ou établissement, qui emploie le salarié ;
  • Si l’entreprise où l’accident s’est produit est différente de l’entreprise employeur il faut donner ses coordonnées ;
  • Nom – prénoms de la victime et date de naissance ;
  • Date – heure – lieu et circonstances de l’accident ;
  • Identité et coordonnées des témoins si nécessaire.

Information par tout moyen permettant de conférer date certaine à l’envoi.

En cas de non respect du délai de 12 heures, vous risquez une amende de 1 500 €, portée à 3 000 € si récidive pour les personnes physiques et de 15 000 € pour les personnes morales – Article R 4741-2 du code du travail.

Les obligations déclaratives qui suivent concernent tous types d’accident du travail (mortel ou non).

Définition de l’accident du travail

«Est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise» : article L 411-1 du Code de la sécurité sociale.

Déclaration de l’accident

  • Faut il systématiquement établir une déclaration d’accident du travail ? 

Sachez que vous  ne pouvez préjuger du caractère professionnel de l’accident constaté ou signalé. Par conséquent, vous devez déclarer auprès de la CPAM tout accident survenu à l’occasion du travail dont vous avez eu personnellement connaissance, ou par le signalement de la victime ou d’un tiers.

Donc même si vous avez des doutes sur les causes, que les blessures apparentes sont minimes, il faut faire une déclaration.

Le salarié doit informer son employeur dans les 24 heures de son accident. Cette déclaration peut être faite verbalement sur le lieu de l’accident. À défaut, elle doit être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR) ou, depuis le 1er décembre 2019, « par tout moyen conférant date certaine à sa réception » (article R 441-2 modifié du code de la sécurité sociale).

L’employeur doit déclarer l’accident dans les 48 heures (ne comprenant pas les dimanches et jours fériés) suivant sa connaissance, au moyen du document Cerfa 14463*02 ou sur net-entreprises, auprès de la CPAM. Vous pouvez également le faire par LRAR, ou depuis le 1er décembre 2019, « par tout moyen conférant date certaine à sa réception » (article R 441-3 modifié du code de la sécurité sociale).

La déclaration de l’accident par l’employeur est obligatoire, même en l’absence d’arrêt de travail du salarié.

Vous devez également faire une déclaration :

  • Si le salarié demande l’établissement d’une déclaration d’AT plusieurs mois après la survenance de l’accident dont il se dit victime ;
  • Le salarié vous communique un AT immédiatement après un entretien préalable qui lui aurait causé un traumatisme psychologique.

NOTRE CONSEIL : afin de faire une déclaration la plus claire possible, l’employeur doit demander au salarié :

  • D’exprimer précisément les circonstances de son accident : date, heure, lieu, cause et conséquences ;
  • Si d’autres personnes ont été impliquées dans l’accident de travail ;
  • Si des témoins ont assisté à l’accident, et dans l’affirmative, lui demander de communiquer leurs noms, fonctions et dans la mesure du possible leurs coordonnées.

Les réserves formulées par l’employeur

Vous avez des doutes sur l’existence de l’accident, ses circonstances, son origine professionnelle, n’hésitez pas émettre des réserves motivées qui vous permettront de mettre en évidence d’éventuelles incohérences entre la déclaration du salarié et ses conditions de travail, ou l’absence de fait accidentel ou de lésion.

  • Quel délai ? 

Vous avez 10 jours francs pour émettre des réserves après la déclaration, afin afin que celles-ci puissent être effectivement prises en compte par l’organisme social.

Ce délai court à compter de la date à laquelle l’employeur a effectué sa déclaration ou, si la déclaration émane de la victime ou de ses représentants, à compter de la date à laquelle il en a reçu un double. Les réserves pourront également être adressées par tout moyen conférant date certaine à leur réception (article R 441-6 modifié du code de la sécurité sociale).

Formuler des réserves contraint la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) à instruire le dossier de façon contradictoire et d’une manière plus précise : enquête/questionnaire, communication du dossier …

En cas de réserves, la décision rendue par la CPAM sans instruction préalable est inopposable à l’employeur (Cour de cassation 2e civ., 23 janvier 2014, n° 12-29420; Cass. 2e civ., 6 novembre 2014, n° 13-23805).

NOTEZ LE : en date du 18 janvier 2023, Net-entreprises indique sur son site : Net entreprises – réserves accident du travail, qu’il est désormais possible d’ajouter des réserves aux déclarations d’accident du travail (DAT) en ligne. Cette opération est possible dans les 10 jours francs après la réalisation de la DAT concernée.

Une fois saisies, ces réserves seront transmises directement à la CPAM du salarié pour traitement.

Les réserves doivent être motivées sur :

  •  Les circonstances de temps et de lieu de l’accident ;
  • La matérialité du fait accidentel (Cour de cassation 2e civ., 25 janvier 2018, n° 17-11272) ;
  • Ou encore, sur l’existence d’une cause étrangère au travail (Cour de cassation 2e civ., 10 octobre 2013, n° 12-25782) ;
  • Ne cochez pas la case « constaté  » mais « rapporté » lorsque vous  n’avez pas assisté visuellement aux circonstances du sinistre ;
  • N’utiliser pas de terme médicaux mais des termes généraux pour décrire les lésions ;

En général, il convient de formuler des réserves motivées auprès de la CPAM dès la déclaration d’accident du travail, en joignant si nécessaire un courrier d’accompagnement au formulaire Cerfa, quitte à les développer par la suite.

La Cour de Cassation a récemment rappelé que les réserves sont considérées comme recevables dès lors qu’elles portent sur la matérialité du fait accidentel (Cour de cassation civile du 4 avril 2019, n°18- 11778). Il en va de même lorsque les réserves portent de surcroît sur les circonstances de temps et de lieu de l’accident (Cour de cassation civile du 9 mai 2019, n°18-15485) ou encore sur l’existence d’une cause étrangère (Cour de cassation civile du 10 octobre 2013, n°12-25782). En revanche, ne peuvent être considérées comme des réserves motivées une simple mention indiquant que l’employeur émet des réserves sans plus d’indication (Cour de cassation civile du 17 février 2011, n°10-15.276 et du 10 octobre 2013, n°12-25782).

La présence d’un tiers dans la survenue de l’accident

  • Qu’est ce qu’un tiers ? selon l’article L.454-1 du Code de la sécurité sociale, il s’agit d’une « personne autre que l’employeur ou ses préposés », dans les faits il ne s’agit pas d’un salarié de la même entreprise, mais un passant, un livreur, client, sous-traitant

Exemples situation complexes

  • Intérimaire blessé par un salarié permanent de l’entreprise utilisatrice dans laquelle il est détaché

Dans ce cas d’espèce l’intérimaire et le salarié permanent travaillent sous la même direction, ils sont considérés comme collègues et non comme des tiers même si leur employeur est différent ;

  • Salarié blessé par la défaillance d’une machine

Si le propriétaire de la machine n’est pas l’employeur, il est possible de mentionner un tiers responsable, à savoir l’entreprise propriétaire de l’engin. 

  • Le salarié est blessé par un animal 

Dans ce cas, le propriétaire de l’animal devra être identifié pour être mentionné comme tiers responsable de l’accident.

Comment informer la CPAM du tiers responsable ? 

Il existe un encart spécialement dédié à l’existence d’un tiers dans la déclaration d’accident du travail (CERFA n°14463*03 ou directement en ligne via le site net-entreprises). Doivent y être mentionnés les nom, adresse et société d’assurance du tiers.

Si l’employeur est empreint d’un doute sur la qualification du tiers, il lui est conseillé de remplir cet encart à titre conservatoire, charge à la caisse de statuer.

N’oubliez de joindre une copie du constat amiable ou du PV de police ou gendarmerie, dans le cas d’un accident de la circulation.

Si vous ne connaissez pas le tiers responsable ? 

Si vous ne connaissez pas l’identité du tiers responsable, vous pouvez mentionner son existence dans la déclaration d’accident, l’assurance maladie pourra se rapprocher du salarié victime et engager éventuellement un recours.

Sachez que vous pouvez à tout moment signaler l’existence d’un tiers responsable, il n’y a pas de délai maximum.

Les conséquences pour l’employeur ? 

La CPAM dispose d’un service « recours contre tiers » chargé de recouvrer les conséquences financières auprès du responsable de l’accident ou de son assureur.

Si la CPAM parvient à ses fins, le coût moyen relatif à l’accident en question sera réduit ou supprimé totalement de l’assiette de calcul des taux de cotisation AT de l’employeur, en fonction du pourcentage de responsabilité retenu. L’employeur bénéficiera de la rectification du recalcul du taux de cotisation AT/MP si le recours contre le tiers aboutit. Les conséquences financières de l’évènement sont reportées sur la compagnie d’assurance du tiers responsable.

Notez que cette possibilité d’obtenir une baisse des taux AT en présence d’un tiers responsable n’est accessible aux employeurs qu’en cas d’accident de travail et non d’accident de trajet. En effet, le coût des accidents de trajet est mutualisé au niveau national et apparait sur les taux AT par le biais d’une majoration incompressible fixée chaque année par décret, applicable à toutes les entreprises.

Vous avez donc intérêt à mentionner un tiers dans votre déclaration d’accident de travail transmise à la CPAM.

Dès réception de la notification de recalcul, vous pourrez consulter votre compte AT /MP sur le site net entreprises. fr. Le cout moyen imputé à l’accident sera proratisé selon le pourcentage de responsabilité reconnu.

Comment obtenir le remboursement des cotisations indues ? 

Dès réception du courrier de la caisse régionale notifiant les nouveaux taux de cotisations, vous devez en envoyer une copie à votre URSSAF avec une demande d’avis de crédit régularisant votre situation. Dès que vous aurez connaissance du montant du crédit, vous pourrez le déduire directement sur vos prochains bordereaux de cotisations.

Cependant, il existe certains obstacles : vous n’arrivez pas forcément à obtenir le nom de la société d’assurance du tiers responsable et encore moins le numéro de contrat au moment de la rédaction de la déclaration d’accident de travail. La CPAM se contente alors d’écrire audit tiers. S’il ne répond pas, le dossier s’arrête là ;

  • Certaines CPAM exigent une condamnation pénale avant d’engager un recours contre l’assurance du tiers. Or, la plupart de ces accidents n’atteignent jamais ce stade (sauf accident extrêmement grave et/ou faute intentionnelle) ;
  • Si la demande de la CPAM à l’assurance du tiers reste sans réponse, le dossier s’arrête là.

Comme vous pouvez le constater, la CPAM a une part importante dans cette reconnaissance, son investissement est primordial.

Délai d’instruction par la CPAM

La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) dispose d’un délai de 30 jours francs à compter de la date de réception de la déclaration et du certificat médical initial pour statuer sur le caractère professionnel de l’accident, ou pour engager des investigations lorsqu’elle l’estime nécessaire ou lorsqu’elle a reçu des réserves motivées de la part de l’employeur (article R 441-7 modifié du code de la sécurité sociale).

La phase d’investigation est obligatoire si l’employeur émet des réserves ou en cas de décès de la victime.

En cas d’investigations, la CPAM disposera de 90 jours à partir de la même date pour statuer. Dans ce cas, un questionnaire portant sur les circonstances ou la cause de l’accident sera adressé à l’employeur dans les 30 jours mentionnés ci-dessus, à charge pour ce dernier de le retourner dans les 20 jours. Une enquête complémentaire pourra en outre être diligentée, ou devra l’être en cas de décès. La Caisse informera les parties de la date d’expiration du délai de 90 jours lors de l’envoi du questionnaire ou, le cas échéant, lors de l’ouverture de l’enquête (article R 441-8, I- modifié du code de la sécurité sociale).

A l’issue de ses investigations et au plus tard 70 jours francs à compter de la date de réception de la déclaration et du certificat médical initial, la CPAM mettra le dossier à la disposition des parties, ceux-ci disposant alors de 10 jours francs pour le consulter et faire connaître leurs observations. Au terme de ce délai, les parties pourront consulter le dossier sans formuler d’observations.

Les parties seront informées des dates d’ouverture et de clôture de la période de consultation du dossier et de celle au cours de laquelle elles peuvent formuler des observations au plus tard 10 jours francs avant le début de la période de consultation (article R 441-8, II- modifié du code de la sécurité sociale).

Procédure spécifique pour les rechutes

La rechute suppose un fait nouveau : soit l’aggravation de la lésion après consolidation de la blessure; soit l’apparition d’une nouvelle lésion après guérison. La rechute doit être subie, sans intervention d’une cause extérieure et doit être la conséquence exclusive de l’accident du travail survenu antérieurement.

La présomption d’imputabilité de l’accident du travail ne s’applique pas en cas de déclaration de rechute : il appartient à la CPAM qui décide de prendre en charge une lésion à titre de rechute d’apporter la preuve, en cas de contestation de l’employeur, du lien de causalité entre cette lésion et l’accident antérieur (Cour de cassation 2e civ., 9 novembre 2017, n°16-22.552).

La CPAM a 60 jours francs à compter de la réception du certificat médical de la rechute ou de la nouvelle lésion pour statuer sur son caractère professionnel et sur son lien avec la maladie ou l’accident précédent.

L’employeur a 10 jours francs à compter de la date de réception du courrier de la CPAM pour émettre des réserves au médecin conseil ou directement à la caisse.

Dans le cas où la rechute où la nouvelle lésion intervient avant que la CPAM n’ait eu le temps de statuer sur le caractère professionnel du 1er sinistre, le point de départ du délai de 60 jours est repoussé à la date de la reconnaissance de ce sinistre.

Un accident du travail n’est pas anodin et peut augmenter vos cotisations AT/MP, n’hésitez pas à analyser les causes afin qu’elles ne se reproduisent pas. Rendez vous sur le site de l’INRS Agir suite à un AT

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Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Facturation électronique obligatoire depuis le 1er janvier 2020 à destination de vos clients du secteur public

Pour rappel, la loi Macron du 6 août 2015 a prévu la mise en place progressive de la facture électronique obligatoire. Concrètement, selon l’échéancier prévu par les textes, les entreprises ont l’obligation d’émettre des factures électroniques pour les prestations fournies :

  • à l’Etat (ex : ministère de la justice ou de l’intérieur)
  • aux collectivités territoriales (communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d’outre-mer)
  • aux établissements publics (ex : RATP, SNCF, hôpitaux, …)

Le gouvernement a mis en place un portail dédié à la facturation électronique : Chorus Pro. Cette solution permet la réception, la transmission et le suivi des factures électroniques.

Une dématérialisation progressive

L’obligation de dématérialisation des factures s’est réalisée progressivement, en fonction de la taille des entreprises :

Ainsi, depuis le 1er janvier 2017, la facturation électronique est obligatoire pour les entreprises de plus de
5 000 salariés.

Depuis le 1er janvier 2018, elle est également obligatoire pour les entreprises de 250 à 5 000 salariés.

Depuis le 1er janvier 2019 elle est obligatoire pour les petites et moyennes entreprises (10 à 250 salariés).

Depuis le 1er janvier 2020, elle est également applicable aux très petites entreprises (moins de 10 salariés).

CONSEQUENCE AU 1er janvier 2020 : toutes les entreprises facturant des prestations à des clients publics auront l’obligation de transmettre leurs factures sur le portail Internet « Chorus Pro ».

L’administration met à la disposition des professionnels un portail Internet (« Chorus Pro ») permettant de dématérialiser facilement, gratuitement et de façon sécurisée les factures.

DEMATERIALISATION = CHORUS PRO

Pour tout savoir sur la facturation électronique, rendez-vous sur le site Internet « Communauté Chorus Pro » à l’adresse https://communaute.chorus-pro.gouv.fr/

Afin de vous familiariser avec l’outil Chorus Pro, nous vous invitons à lire attentivement les nombreuses fiches pratiques disponibles sur le site, parmi lesquelles vous trouverez les Guides utilisateurs suivants :

La mise en œuvre de la dématérialisation des factures va s’accompagner, pour les gardiens de fourrière, d’une modernisation globale de la chaîne de la dépense en vue d’améliorer sa performance. Selon les informations qui nous ont été transmises par le ministère de l’intérieur, la dématérialisation aura pour conséquence une meilleure fluidité de la chaîne de la dépense et de sa traçabilité, une réduction des délais de paiement ainsi que la possibilité pour chaque gardien de fourrière, de suivre le paiement de ses factures.

Une documentation spécifiquement destinée aux prestataires des frais de justice est disponible sous le lien suivant : https://communaute.chorus-pro.gouv.fr/pour-les-prestataires-de-justice/

 

Vente de véhicules neufs : Recommandations fin de dérogation EURO 6D TEMP

Nous vous transmettons une information importante du ministère des transports concernant l’immatriculation de véhicules neufs dont leur norme ne permet plus leur immatriculation, passée une certaine date.

Attention, nous parlons ici de véhicule neufs jamais immatriculésLes véhicules provenant de l’étranger (pays membres de l’Union Européenne), possédant déjà une immatriculation dans leur pays d’origine ne sont pas concernés.

Message du ministère de l’intérieur :

 « Depuis le 1er janvier 2021, les voitures de catégorie M1 et les très petits utilitaires N1 doivent être conformes à la norme Euro 6d (code* AP, ou AX, AY et AZ pour les électriques et hydrogène). Il appartient aux importateurs notamment de bien s’assurer de la conformité de leur véhicule avant de les importer, et de vérifier s’ils sont couverts par une dérogation octroyée par l’autorité du pays de provenance.

 

Dès lors, les M1-VP neufs, importés ou non, ayant encore le code* AM ou DG (Euro6dtemp), ne sont plus autorisés à être mis sur le marché et immatriculés sauf s’ils bénéficient d’une dérogation de fin de série dument délivrée par un des États membres de l’UE.

 

Cette dérogation de fin de série sur l’Euro 6d temp arrive à échéance au 31 décembre 2021 (sauf pour les véhicules complétés – 6 mois supplémentaires soit 30 juin 2022).

 

Au regard des temps de traitement inhérents aux immatriculations, notamment des véhicules importés, nous souhaitons alerter les professionnels de bien vérifier au plus vite le code* Euro des véhicules acquis ou en stock non encore immatriculés, afin de pouvoir le faire d’ici la fin de l’année auprès des services du ministère de l’intérieur.

 

Nous rappelons que c’est la date d’immatriculation figurant sur le certificat d’immatriculation (CI) qui fait foi au sens de la réglementation européenne, et non la date de dépôt de la demande dans le SIV. Il ne pourra pas être délivré de CI daté à compter du 1er janvier 2022 en Euro6dtemp pour des M1-VP complets et du 1er juillet 2022 pour les VP complétés.

 

Par ailleurs, au 1er janvier 2022, les utilitaires légers de classe II et III sont concernés par la norme euro 6d. Les véhicules de catégorie N1, n’ayant pas de code* AQ ou AR (ou AX, AY et AZ pour les électriques et hydrogène) ne pourront plus être immatriculés sauf si ils sont couverts par une dérogation de fin de série dument délivrée par un des États membres de l’UE, et ce pour 12 mois (ou 18 mois pour les véhicules complétés).

 

Les codes* Euro actuels CH, CI, AN, AO ne seront plus acceptés. Là encore, il appartient aux importateurs notamment de bien s’assurer de la conformité de leur véhicule avant de les importer, et de vérifier si ils sont couverts par une dérogation octroyée par l’autorité du pays de provenance. »

 

* Les codes dont nous parlons ici se trouvent à la case 47 du COC (certificat de conformité du véhicule).

 

Il vous revient donc de vérifier les véhicules neufs (jamais immatriculés) que vous avez en stock et de vous renseigner auprès de votre fournisseur pour vous assurer que ces véhicules sont concernés par la dérogation de stock.

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Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

En application du décret n°2020-1739 du 29 décembre 2020, les entreprises de moins de 11 salariés doivent régler un acompte de 40 % au titre de leur contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUFPA) due au titre de l’année 2021. Cette contribution est obligatoire.

Cet acompte intègre également le 1 % CPF- CDD. Il devra être réglé avant le 15 septembre 2021.

Un seuil minimal en deçà duquel l’acompte n’est pas exigible vient d’être
fixé à 100 € HT par décret.

L’OPCO vous a adressé un bordereau qui est à compléter et à retourner pour le 15 septembre 2021. Le délai étant court, l’OPCO invite les entreprises concernées à déclarer en ligne sur leur site les informations relatives à cette déclaration. Par ailleurs, du fait de la  communication tardive de ces informations par les pouvoirs publics une tolérance est accordée jusqu’au 30 septembre, si vous devez vous acquitter de cet acompte.

Le solde de la contribution au titre de la masse salariale 2021 (60 %), devra être versé avant le 1er mars 2022 et fera l’objet d’un appel de fonds en début d’année.

Si votre calcul démontre que vous n’êtes pas redevable de l’acompte, votre contribution sera à régler intégralement avant le 1er mars 2022.

Le détail des échéances concernant les modalités de versement des contributions au titre de 2021 est donc le suivant :

Echéances Contributions concernées – Entreprises de moins de 11
salariés
Base de calcul
15-sept-21 • Acompte de 40 % sur la contribution formation et
l’alternance
• Acompte de 40 % sur le 1 % CPF CDD
Masse salariale 2020,
ou en cas de création
projection 2021.
Avant
01-mars-22
• Solde et régularisation de la contribution formation
(60%)
• Solde 1 % CPF-CDD
Masse salariale
définitive 2021

 

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Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

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L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Le Capital de fin de carrière

Des indemnités de fin de carrière sont versées aux salariés dont le contrat de travail est rompu par suite de départ à la retraite, de mise à la retraite ou de licenciement et sous réserve de remplir des conditions d’âge et d’ancienneté dans l’entreprise et dans la profession.

Les indemnités de fin de carrière regroupent :

–  l’indemnité légale (de mise à la retraite, de départ volontaire à la retraite ou de licenciement) qui est due par l’employeur sous conditions;

–  et/ou le capital de fin de carrière prévu par la Convention collective nationale des services de l’automobile (articles 1.23 –c et 1.26, Annexes Règlement Général de Prévoyance et Règlement de Prévoyance Obligatoire – RGP et RPO).

Les cas d’attribution d’indemnités de fin de carrière

Le salarié peut prétendre à des indemnités de fin de carrière dans les cas suivants :

– en cas de mise à la retraite par l’employeur à partir de 65 ans au terme du préavis ;

– en cas de départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié à partir de 60 ans au terme du préavis ;

– en cas de départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié avant 60 ans au terme du préavis, dans le cadre du dispositif des carrières longues ;

– en cas de licenciement consécutif à l’inaptitude définitive résultant d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle dûment constatée par le médecin du travail, à partir de 50 ans à la date de rupture du contrat de travail ;

– en cas de licenciement consécutif à l’inaptitude définitive ne résultant pas d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle dûment constatée par le médecin du travail à partir de 60 ans à la date de rupture du contrat de travail ;

– en cas de licenciement pour motif économique à partir de 60 ans à la date de rupture du contrat de travail (y compris dans le cadre d’un contrat de sécurisation professionnelle avec ou sans acceptation par le salarié du dispositif) ;

– en cas de licenciement pour un autre motif à partir de 60 ans à la date de rupture du contrat de travail.

Seuls les cas de rupture énumérés ci-dessus ouvrent droit au versement d’indemnités de fin de carrière. Sont exclus les autres modes de rupture, notamment la démission ou la rupture conventionnelle homologuée.

Le droit à l’indemnité légale

Un salarié peut prétendre, lors de son départ de l’entreprise, à une indemnité légale (avec ou sans condition d’ancienneté minimale dans l’entreprise, selon les cas) :

– sans condition d’ancienneté pour la mise à la retraite par l’employeur ;

– sans condition d’ancienneté en cas de licenciement consécutif à l’inaptitude définitive résultant d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ;

– s’il justifie d’au moins 8 mois d’ancienneté à la date de notification du licenciement pour les autres motifs de licenciement ;

Notez le : en cas de licenciement pour faute grave ou faute lourde, aucune indemnité légale n’est versée par l’employeur au salarié.

– s’il justifie d’au moins 10 ans d’ancienneté à la date de notification du départ volontaire à la retraite en cas de départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié.

L’ancienneté dans la profession est la somme en fin de carrière, des périodes d’activité salariées, attestées chacune par certificat de travail, exercées sur le territoire métropolitain, dans toute entreprise relevant du champ d’application de la convention collective et calculées conformément à son article 1.13.

Il sera également tenu compte des périodes de travail accomplies dans les filiales et succursales de vente et de réparation des constructeurs automobiles ayant appliqué la convention collective de la métallurgie avant le 01/04/2001.

L’ancienneté dans l’entreprise est appréciée conformément aux dispositions de l’article 1.13 de la Convention collective des services de l’automobile.

Le droit au capital de fin de carrière

Tout salarié qui termine sa carrière en contrat à durée indéterminée dans une entreprise relevant de la convention collective peut prétendre à un capital de fin de carrière :

si le contrat de travail est rompu : dans le cadre d’un départ volontaire à la retraite du salarié (à partir de 60 ans ou avant, si carrières longues), d’une mise à la retraite par l’employeur (à partir de 65 ans) ou d’un licenciement  ;

– s’il a au moins 20 ans d’ancienneté dans la profession au terme de son préavis, dont au moins 1 an continu dans l’entreprise avant le terme de son préavis y compris pour les départs à la retraite avant 60 ans ;

et si le montant de l’indemnité légale à laquelle il a droit est inférieur à l’assiette forfaitaire de calcul du Capital de Fin de Carrière, fixée à 38 442 depuis le 1er janvier 2024.

Un capital de fin de carrière peut être versé, nonobstant le non versement d’une indemnité légale (cas du licenciement pour faute grave).

Le montant des indemnités de fin de carrière

L’indemnité légale 

Les indemnités sont calculées par référence à la moyenne la plus favorable au salarié des 3 ou 12 derniers mois de salaire brut :

indemnité légale de mise à la retraite (par l’employeur) : 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans, puis 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la 11ème année ;

indemnité légale de départ volontaire à la retraite (à la demande du salarié) : 1/2 mois de salaire entre 10 et 15 ans d’ancienneté dans l’entreprise, 1 mois entre 15 et 20 ans d’ancienneté, 1 mois ½ entre 20 et 30 ans d’ancienneté, 2 mois après 30 ans d’ancienneté ;

indemnité de licenciement pour motif économique ou personnel autre qu’un licenciement consécutif à l’inaptitude définitive résultant d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle : 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans, puis 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la 11ème année ;

indemnité légale, dite indemnité « spéciale » de licenciement, en cas de licenciement consécutif à l’inaptitude définitive résultant d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle : 1/2 mois de salaire par année d’ancienneté jusqu’à 10 ans, puis 2/3 de mois de salaire par année d’ancienneté au-delà de 10 ans.

L’indemnité légale (de départ volontaire, de mise à la retraite ou de licenciement) dont le salarié peut bénéficier lorsqu’il a été occupé successivement à temps complet et à temps partiel dans l’entreprise, est calculée proportionnellement aux périodes d’emploi effectuées selon l’une et l’autre de ces deux modalités.

Le capital de fin de carrière

Le montant du Capital de Fin de carrière est calculé à partir de l’assiette forfaitaire de calcul, fixée à 37 197 € depuis le 1er janvier 2023 (article 17 du Règlement de Prévoyance Obligatoire). Il est fonction du nombre d’années de travail salarié accomplies au sein d’entreprises appliquant la convention collective.

Pour un salarié à temps plein, le Capital de Fin de Carrière est égal à :

– 30 % pour 20 ans d’ancienneté, majorés de 2,4 % pour chaque année supplémentaire au-delà de 20 ans d’ancienneté ;

– jusqu’au maximum de 80 % pour 41 ans d’ancienneté et plus dans la profession.

Temps partiel : pour un salarié ayant travaillé à temps partiel tout ou partie de sa carrière, l’ancienneté dans la profession est calculée en additionnant le nombre de mois reconstitués en fonction du pourcentage d’activité du participant au cours de chaque période considérée. Le pourcentage d’activité est égal au rapport entre l’horaire contractuel et la durée légale du travail.

L’ancienneté totale ainsi reconstituée est appréciée en années entières.

Comment faire la demande de capital de fin de carrière ?

Le salarié doit remettre à son employeur ses certificats de travail antérieurs, de manière à déterminer son ancienneté dans la profession.

L’employeur adresse à IRP AUTO Prévoyance Santé :

– copie de la lettre notifiant le départ volontaire à la retraite, la mise à la retraite ou le licenciement ;

– copie des certificats de travail ;

– demande de capital de fin de carrière dûment complétée et signée par l’employeur ;

– copie des bulletins de salaires des 12 derniers mois précédant celui au cours duquel la rupture du contrat de travail a été notifiée ainsi qu’une copie du bulletin de salaire mentionnant le versement de l’indemnité légale ;

– tout autre document nécessaire à l’établissement des droits.

IRP AUTO Prévoyance Santé informera séparément l’employeur et le salarié du montant des indemnités de fin de carrière et de la somme restant éventuellement à la charge de l’employeur au titre de l’indemnité légale.

Le versement des indemnités

Les indemnités légales et le Capital de Fin de Carrière sont toujours versés par l’employeur au salarié.

Le Capital de Fin de Carrière sera versé à l’entreprise par IRP AUTO Prévoyance Santé, avec le remboursement des cotisations ou des contributions patronales qui s’y attachent.

L’entreprise reverse la prestation au salarié après avoir prélevé la part salariale et/ou la part patronale des cotisations.

Le remboursement des indemnités légales à l’employeur

Les indemnités de licenciement ne sont jamais remboursables.

Les indemnités légales de départ volontaire ou de mise à la retraite sont remboursables à l’employeur par IRP AUTO Prévoyance Santé (ou autre organisme assureur le cas échéant) :

  • sur présentation du justificatif de paiement ;
  • si le salarié remplit les conditions pour bénéficier du Capital de Fin de Carrière ;
  • et dans la limite de 75% du montant du Capital de Fin de Carrière, sans que le cumul du Capital de Fin de Carrière et de l’indemnité légale puisse excéder le montant de l’assiette forfaitaire de calcul, fixée à 37 197 € en 2023 ;
  • en cas de dépassement de cette limite, la prise en charge de l’indemnité légale par IRP AUTO Prévoyance Sante (ou autre organisme assureur le cas échéant) est réduite à due proportion.

La part d’indemnité légale non remboursée reste à la charge de l’employeur.

Remarque : si l’indemnité légale est égale ou supérieure à l’assiette forfaitaire de calcul du Capital de Fin de Carrière, il n’existe pas de droit au Capital de Fin de carrière. De ce fait, IRP AUTO Prévoyance Sante (ou autre organisme assureur le cas échéant) ne rembourse pas à l’employeur l’indemnité légale et les cotisations ou contributions patronales y afférentes. L’indemnité légale reste en totalité à la charge de l’employeur.

NOTEZ LE : si vous avez souscrit un régime de prévoyance obligatoire (RPO) auprès d’un autre assureur qu’IRP AUTO, la cotisation employeur obligatoire relative au capital de fin de carrière est appelée par l’organisme assureur que vous avez choisi, qui va gérer et assurer le RPO en conformité avec les dispositions de la CCNSA – RPO titre VI – article 17 – capital de fin de carrière .

Vous  trouverez dans la rubrique  » documents complémentaires  » : la notice explicative indemnités de fin de carrière, les pièces à fournir, le tableau récapitulatif des indemnités et le formulaire de demande.

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Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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