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Revalorisation des tarifs maxima de fourrière pour automobile et pour les communes de plus de 400.000 habitants

Est paru ce jour ce jeudi 29 février, un arrêté portant révision du tarif maxima applicable aux fourrières automobiles (véhicules légers). La FNA prend acte de cette revalorisation qui lui avait été personnellement annoncée le 14 février lors d’une rencontre avec Madame la Déléguée Interministérielle à la sécurité routière, Madame Florence GUILLAUME. Cette hausse, qui n’était pas intervenue depuis des années, est loin d’être suffisante pour la profession qui demandaient elles, une revalorisation de 12.7%.

 

Arrêté du 20 février 2024

Cet arrêté à été publié au JO le 29 févier 2024

Applicable dés le 01 mars 2024

 

Cette revalorisation marque une première depuis sa dernière révision en 2020. Bien que la hausse soit de 5,26 %, elle est jugée insuffisante par le manque de revalorisation et le contexte persistant d’inflation de ces dernières années. 

 

 

Pour rappel, il existe trois niveaux de tarifs : 

Les tarifs qui font l’objet d’une revalorisation dont la dernière revalorisation est intervenue au 29 février 2024.

  • tarifs des frais de fourrière pour automobile
  • tarif des frais de fourrière pour les communes de plus de 400.000 habitants.

Les tarifs qui restent inchangées : 

  • depuis le 1er janvier 2015 : tarif des frais de fourrière pour les communes de plus de 2.000.000 habitants (Paris).

 

Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 01 mars 2024 :

 

Tarifs des frais de fourrière pour automobile

 

Frais de fourrière Catégories de véhicules Montant (en euros)

TTC

 

 

 

Immobilisation

matérielle

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 7,60
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 7,60
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 7,60
Voitures particulières 7,60
Autres véhicules immatriculés 7,60
 

Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception

 

7,60
 

 

 

 

 

Opérations préalables

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 22,90
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 22,90
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 22,90
Voitures particulières 15,20
Autres véhicules immatriculés 7,60
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 7,60
 

 

 

 

Enlèvement

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 274,40
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 213,40
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 122,00
Voitures particulières 127,65
Autres véhicules immatriculés 45,70
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 45,70
 

 

 

 

Garde journalière

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 9,20
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 9,20
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 9,20
Voitures particulières 6,75
Autres véhicules immatriculés 3,00
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 3,00
 

 

 

 

Mise en vente

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 120
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 120
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 120
Voitures particulières 100
Autres véhicules immatriculés 50
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 50

 

COMMUNES DE PLUS DE 400.000 HABITANTS : TARIFS DES FRAIS DE FOURRIERE POUR AUTOMOBILE

 

Un arrêté du 28 novembre 2003 prévoit des dispositions particulières pour les frais d’enlèvement et de garde des véhicules automobiles dans les villes les plus importantes. Ces tarifs se substituent aux tarifs fixés par l’arrêté de 2001 (tableau ci-dessus) dès lors que les critères suivants sont réunis :

  • commune de plus de 400.000 habitants,
  • enlèvement annuel de plus de 15.000 véhicules,
  • longueur de la voirie publique est supérieure à 500 km,
  • nombre de places de stationnement (gratuites ou payantes) est supérieur à 15.000.

 

Lorsque l’ensemble de ces critères sont réunis, les tarifs maxima applicables à l’enlèvement et à la garde des véhicules sont les suivants :

FRAIS

de fourrière

CATEGORIE

de véhicule

MONTANT

(en euros)

 

Enlèvement ………………..

 

Garde journalière ………….

 

 

Voitures particulières

 

Voitures particulières

 

127,65

 

10

COMMUNES DE PLUS DE 2.000.000 D’HABITANTS : TARIFS DES FRAIS DE FOURRIERE POUR AUTOMOBILE (depuis le 1er janvier 2015)

 

Ce même arrêté du 28 novembre 2003, modifié par arrêté du 26 novembre 2014, crée une nouvelle catégorie de communes importantes bénéficiant de tarifs adaptés.

 

Ces tarifs s’appliquent dès lors que les critères suivants sont réunis :

  • commune de plus de 2.000.000 d’habitants,
  • enlèvement annuel de plus de 150.000 véhicules,
  • longueur de la voirie publique est supérieure à 1000 km,
  • nombre de places de stationnement (gratuites ou payantes) est supérieur à 100.000.

 

Lorsque l’ensemble de ces critères sont réunis, les tarifs maxima applicables à l’enlèvement et à la garde des véhicules dans ces communes sont les suivants :

 

Ces tarifs sont entrés en vigueur au 1er janvier 2015

FRAIS

de fourrière

CATEGORIE

de véhicule

MONTANT

(en euros)

 

Enlèvement ………………..

 

Garde journalière ………….

 

 

Voitures particulières

 

Voitures particulières

 

150

 

29

 

Enlèvement ………………..

 

 

Garde journalière ………….

 

 

Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadri-cycles à moteur soumis à réception

 

Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadri-cycles à moteur soumis à réception

 

49

 

 

10

Cette dernière catégorie ne concerne à priori que la commune de Paris.

 

Le ministère de l’intérieur travaille depuis plusieurs mois à une réforme des automobiles. La FNA est partie prenante aux discussions et intervient activement afin de préserver au maximum les intérêts des professionnels et l’efficacité des services de fourrières.

Nous vous encourageons à rester attentif aux envois de la FNA.

 

Rencontre avec Madame Florence Guillaume :

Outre ces, mesures, la FNA a demandé à la Déléguée :

 

  • A l’instar de ce qu’il se fait dans le dépannage remorquage, introduction dans l’arrêté du 14 novembre 2001 d’une disposition obligeant l’Etat à une revalorisation annuelle des prix maxima des frais de fourrières automobiles sur la base de critères objectifs tels que le prix des carburants, la main d’œuvre, les assurances et les véhicules.
  • Revaloriser les prestations poids lourds, dont les prestations sont hautement techniques et diversifiées pour conserver le maillage des entreprises capables de faire ces interventions,
  • Revaloriser de 30% les tarifs fourrières des véhicules légers pour rattraper l’inflation des dernières années,
  • Majoration de 50% des prix maxima des frais de fourrières automobiles de 18H à 8H00 et le week-end, comme c’est prévu dans le texte réglementaire des tarifs réglementés du dépannage sur autoroutes et route express,

L’évaluation préalable d’un candidat au permis de conduire

L’évaluation préalable est une étape cruciale dans le processus d’inscription et de formation des candidats au permis de conduire dans une auto-école. Toute auto-école est tenue de procéder à une évaluation préalable du candidat avant la signature d’un contrat de formation, c’est une obligation. Cette évaluation permet d’estimer le niveau du candidat, de déterminer le nombre d’heures de formation nécessaires et d’adapter le contrat en conséquence.

 

L’évaluation préalable est prévue par l’article L. 213-2 du code de la route : « Les conditions et les modalités de l’enseignement, à titre onéreux, de la conduite des véhicules à moteur d’une catégorie donnée et de la sécurité routière font l’objet d’un contrat écrit, qui peut être conclu dans l’établissement ou à distance, dans le respect de la section 2 du chapitre Ier du titre II du livre Ier du code de la consommation, entre le candidat et l’établissement. Ce contrat est conclu après une évaluation préalable du candidat ».

 

Il est impératif que l’évaluation soit réalisée avant la signature du contrat, et donc avant le début de toute formation théorique.

Comment se déroule une séance d’évaluation préalable ?

L’évaluation préalable peut se dérouler soit dans les locaux de l’auto-école, en utilisant un simulateur de conduite, soit sur la route, à bord d’un véhicule de l’auto-école. Cette évaluation vise à évaluer les compétences du futur élève en matière de conduite, notamment sa maîtrise des commandes telles que l’embrayage, les freins et les vitesses. De plus, elle examine également les connaissances théoriques du candidat, qui peuvent être validées par des attestations telles que l’ASR (Attestation de Sécurité Routière) ou l’ASSR (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) acquises pendant sa scolarité.

 

Pour le client, cette évaluation initiale offre une occasion de comprendre la méthode pédagogique de l’auto-école avant de signer un contrat. Elle ne le lie en aucune manière à cette auto-école. En cas d’insatisfaction concernant le nombre d’heures prévues pour la formation ou les tarifs annoncés lors de cette première interaction, le client a le droit de ne pas poursuivre et de rechercher une autre auto-école.

Facturation et intégration dans le contrat type

 

Des questions ont été soulevées quant à l’intégration de cette évaluation dans le contrat type, ainsi que les modalités de facturation en cas de non inscription du candidat après ladite évaluation.

 

Il y a deux hypothèses :

  • Suite à l’évaluation préalable, le client décide de ne pas s’inscrire dans l’école de conduite : s’il choisit ne pas s’inscrire, il est normal que le temps passé lors de l’évaluation soit facturé. Le montant avoisine généralement une heure de conduite.
  • Suite à l’évaluation préalable, le client décide de s’inscrire dans l’école de conduite : en général, l’évaluation est gratuite si le client décide de s’inscrire ultérieurement dans l’école de conduite.

 

Dans cette hypothèse, vous pouvez inclure l’évaluation préalable dans le montant du forfait que vous allez proposer à votre client. Tant que l’évaluation préalable est réalisée en amont de la signature du contrat, avant tout engagement du client.

 

L’article 1er du décret du 20 février 2020 définissant le contrat type précise « Le contrat a pour objet d’établir les conditions et les modalités de l’enseignement de la conduite des véhicules à moteur de la catégorie (à préciser) et de la sécurité routière. Lorsqu’une évaluation préalable du candidat est obligatoire, le contrat en fait mention et précise la date à laquelle cette évaluation a eu lieu. […] 

 

L’article 2 poursuit : « […] Le contrat mentionne le nombre prévisionnel d’heures de formation théorique et pratique établi à la suite de l’évaluation préalable du candidat lorsque celle-ci est obligatoire. […] ».

 

La Commission des Clauses Abusives considère que les clauses rendant les contrats de formation définitifs avant la fin de la phase d’évaluation préalable sont abusives (recommandation numéro 05 – 03 du 23.06.2005).

 

Attention :  Il est important de bien afficher vos tarifs dans votre école de conduite, et de prévoir dans cet affichage le montant de l’évaluation préalable pour les cas où elle n’est pas incluse dans le forfait.

 

Sources : 

  • Institut national de la consommation
  • Décret du 20 février 2020 définissant le contrat type
  • Article L. 213-2 du code de la route
  • Arrêté du 19 juin 1987 relatif à la publicité des prix des prestations d’enseignement de la conduite des véhicules

Signalisation des angles morts sur les poids lourds

Depuis le 1er janvier 2021, tout véhicule de plus de 3,5 tonnes (poids lourd, bus, car, …) doit apposer une signalisation matérialisant leurs angles morts, pour mieux les indiquer aux usagers vulnérables qui circulent à proximité. Cette signalisation est apposée selon des modalités adaptées pour une visibilité la plus grande possible, en particulier pour les cyclistes, les piétons et les utilisateurs d’engins de déplacement personnels.

Quels sont les véhicules concernés par cette obligation ?

Sont concernés les véhicules dont le poids total autorisé en charge (PTAC) excède 3,5 tonnes : véhicules de transport de marchandises, véhicules de transport de personnes, dépanneuses > 3,5 T …

Exception : véhicules agricoles et forestiers, engins de service hivernal, véhicule d’intervention des services gestionnaires des autoroutes ou routes à deux chaussées séparées.

Modalités d’affichage 

Il existe deux versions de la signalisation angles morts, dédiées à deux types de véhicules distincts, les transports de marchandises et les transports en commun de personnes.

Bien entendu, les véhicules de dépannage de plus de 3,5 T utiliseront la version « transport de marchandises ».

Les signalisations peuvent être fixées par collage ou rivetage ou tout autre moyen de fixation ou peut être également peint ou poché sur la carrosserie.

Ses dimensions sont de 25 cm de hauteur sur une largeur de 17 cm. (Une variation de +/- 1 cm est tolérée).
Elle porte les mentions « ATTENTION » et « ANGLES MORTS », respectivement sur fond rouge et fond jaune pour une lisibilité optimale. Elle met en évidence les zones d’angles morts synonymes de danger. Les véhicules à moteur et les véhicules remorqués, pour lesquels une impossibilité structurelle est avérée, sont exemptés d’apposer la signalisation latérale et/ou arrière.

Vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » en bas de page, le Guide complet de la signalisation angle morts édité par la Direction de la Sécurité Routière.

Positionnement latéral avant

Les véhicules de transport de marchandises et de transport en commun de personnes doivent apposer la signalisation dans le premier mètre avant du véhicule, hors surfaces vitrées, à gauche et à droite et à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,50 mètres du sol.

Les véhicules à moteur et les véhicules remorqués, pour lesquels une impossibilité technique de respecter la prescription de hauteur par rapport au sol de la signalisation est avérée, sont munis de signalisations placées à une hauteur la plus proche possible de celle prescrite ci-dessus et dans la limite de 2,10 mètres.

Les véhicules équipés de systèmes de vision directe dans le bas des portes ou de portes vitrées apposent les signalisations à une distance de l’avant, hors tout du véhicule, la plus proche possible de celle prescrite ci-dessus et dans la limite de 3 mètres.

Positionnement arrière

Les véhicules de transport  de marchandises et de transport en commun de personnes doivent apposer la signalisation sur la face arrière du véhicule, à droite du plan médian longitudinal et à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,50 mètres du sol.

Les critères de positionnement de la signalisation arrière ne sont pas applicables aux véhicules à moteur et aux véhicules remorqués pour lesquels il existe une impossibilité technique.

C’est le cas notamment, des portes-conteneurs, des portes-voitures, des tracteurs pour semi-remorques, des véhicules citernes, des véhicules plateau, des dolly. Ces véhicules doivent porter la signalisation sur la face arrière à un emplacement compatible avec leurs caractéristiques techniques.

La signalisation avant comme arrière est placée de façon à être visible en toute circonstance et de manière à ce qu’elle ne puisse pas gêner la visibilité des plaques et inscriptions réglementaires du véhicule, la visibilité des divers feux et appareils de signalisation ainsi que le champ de vision du conducteur.

Sanctions

Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir à l’obligation de signalisation imposée et aux dispositions prises pour son application est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe (amende forfaitaire de 135 €).

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Nouvel arrêté dépannage : Autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage remorquage – ex carte blanche

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Revalorisation des tarifs réglementés des gardiens de fourrières : La FNA et Mobilians reçus par la Déléguée Interministérielle à la sécurité routière 

Exigences minimales pour la pratique du dépannage de poids lourds sur autoroute

Réquisition des dépanneurs remorqueurs par les forces de l’ordre : nouveaux délais pour le remboursement des frais de justice

Tarifs dépannage remorquage sur autoroute et route express à compter du 05 juillet 2023

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Tarifs dépannage-remorquage sur autoroute et route express à compter du 25 septembre 2022

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

Permis remorque – catégorie BE CE DE

Longueur de l’ensemble des véhicules – remorquage poids lourds

FIMO FCO : les programmes de formation évoluent

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La taxe annuelle à l’essieu pour les véhicules de plus de 12 tonnes

Facturation électronique obligatoire depuis le 1er janvier 2020 à destination de vos clients du secteur public

Tarifs dépannage-remorquage sur autoroute et route express à compter du 30 juillet 2021

Les dépanneuses superlourdes Réglementation du PTAC et du PTRA des dépanneuses

La relivraison des véhicules

Conventions d’agréments – Assureurs et Assisteurs tenus de s’engager sur un volume d’affaire

Le RGPD concerne aussi les dépanneurs

L’activite depannage-remorquage

Affichage des prix des prestations de dépannage et de remorquage

Consignes de securite pour le depannage – remorquage

Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

Revalorisation des tarifs de depannage-remorquage sur autoroutes et routes express a compter du 3 août 2020

Fiche d’intervention conditions générales de vente

retour à l’accueil de la base documentaire

La dématérialisation du permis de conduire

Le ministère de l’Intérieur a annoncé le 14 février 2024 la généralisation du ePermis de conduire, conformément à la mesure n°32 du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) datant du 17 juillet 2023. Cette initiative vise à simplifier les procédures liées à la détention du permis de conduire en proposant une version numérique de celui-ci en complément du format physique traditionnel.

 

Pour obtenir le ePermis, les titulaires de permis de conduire doivent répondre à certains critères. Ils doivent :

  • posséder un téléphone compatible
  • posséder la nouvelle carte d’identité au format carte de crédit

 

Les utilisateurs peuvent ensuite télécharger l’application France Identité depuis le site officiel du gouvernement et ajouter leur permis de conduire en fournissant leur relevé d’information restreint (RIR), accessible depuis ce lien. Le processus d’ajout du permis de conduire numérique se fait en scannant le QR code du RIR via l’application France Identité.

 

Les objectifs?

  • Limiter la perte ou le vol du permis physique.
  • Gagner du temps lors d’un contrôle routier par les forces de l’ordre ou lors de la location d’un véhicule.
  • Permettre de réaliser des démarches sans divulguer toutes ses données.
  • Lutter contre la fraude, notamment lors de démarches en ligne.

 

La détention du permis de conduire numérique n’est pas obligatoire. Le ministère de l’Intérieur précise que le ePermis vient en complément du permis physique afin de simplifier les procédures liées à la conduite routière. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de simplification administrative et de modernisation des services publics.

 

Sources :

  • https://france-identite.gouv.fr
  • CISR du 17 juillet 2023 – Circuler en sécurité et en sérénité sur les routes de France

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit à partir du 14 février 2024

Afin d’accélérer le renouvellement du parc Automobile Français, l’Etat a mis en place des aides à l’acquisition de véhicules propres : un bonus écologique, une prime à la conversion et une prime au rétrofit.

Découvrez ici les conditions et barèmes applicables à partir du 14 février 2024 et issus du très attendu décret n° 2024-102 du 12 février 2024 relatif aux aides à l’achat ou à la location de véhicules peu polluants.

Attention, depuis le 10 octobre 2023, un nouveau critère d’éligibilité est entré en compte pour le bonus écologique : le score environnemental. En dessous d’un certain score (60/100), le véhicule ne peut pas être éligible au bonus écologique. Cliquez ici pour tout comprendre concernant ce nouveau critère. 

Nouveautés prévues par le décret à compter du 14 février 2024 :

– il diminue de 1 000 € le montant maximal du bonus écologique applicable à l’acquisition de voitures particulières et de camionnettes neuves pour les ménages des cinq plus hauts déciles de revenus ;
– il diminue de 1 000 € le montant maximal du bonus écologique applicable à l’acquisition de camionnettes neuves pour les personnes morales ;
– il supprime le bonus écologique applicable à l’acquisition de voitures particulières neuves pour les personnes morales ;
– il supprime le bonus écologique pour les voitures particulières et les camionnettes d’occasion ;
– il ouvre le bonus vélo aux cycles d’occasion vendus par des professionnels et prolonge le renforcement des aides à l’acquisition de cycles intervenu en août 2022 ;
– il augmente de 1 000 € le montant de l’aide au leasing de voitures électriques pour les voitures particulières d’occasion ;
– il interdit la sous-location des véhicules bénéficiant de l’aide au leasing pendant la période de validité du contrat de location ;
– il instaure une amende de 1 500 € en cas de non-respect par les bénéficiaires de l’aide au leasing des conditions de conservation du véhicule ou de l’interdiction de sous-location du véhicule ;
– il ouvre la prime au rétrofit aux voitures et camionnettes ayant fait l’objet d’une transformation en véhicule hybride rechargeable ;
– il supprime la prime à la conversion pour l’acquisition d’une voiture particulière ou d’une camionnette Crit’Air 1 neuve ;
– il diminue de 1 000 € les montants maxima de la prime à la conversion pour l’ensemble des personnes physiques et morales pour l’acquisition de voitures particulières et de camionnettes ;
– il actualise les valeurs des revenus fiscaux de référence par part intervenant dans la détermination des montants d’aides ;
– il modifie les conditions d’éligibilité des véhicules à la prime à la conversion pour les voitures particulières neuves électriques en disposant que celles-ci doivent relever d’une version figurant dans un arrêté interministériel, pris sur proposition de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, traduisant leur atteinte d’un score environnemental minimal ;
– il précise certaines conditions intervenant dans la détermination des montants d’aides ;
– il prévoit la suspension du dispositif d’aide au leasing de voitures électriques.

LE BONUS ECOLOGIQUE 2024

Bonus écologique pour l’achat d’un véhicule neuf :

Qui peut en bénéficier ?

Le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule neuf permet au particulier (majeur) justifiant d’un domicile en France qui acquiert ou prend en location (avec option d’achat ou pour une durée minimale de 2 ans), un véhicule particulier appartenant à la catégorie M1 (véhicule conçu et construit pour le transport de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum), une camionnette, un vélo électrique, certains 2 ou 3 roues, électrique et/ou hydrogène, de bénéficier d’une aide financière.

Nouveauté 2024 :

Le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule particulier (M1) neuf est supprimé pour les personnes morales, qui peuvent encore cette année continuer à bénéficier du bonus écologique pour l’achat d’une camionnette neuve.

Comme en 2023, le bonus écologique est majoré lorsque la personne physique est en dessous d’un certain revenu fiscal de référence. 

Revenu fiscal de référence, qu’est-ce que c’est ?

– Revenu fiscal de référence (RFR)

Le revenu fiscal de référence est calculé par l’administration, à partir de plusieurs éléments du foyer. Il est visible sur l’avis d’imposition dans le cadre « Vos références ».

– Revenu fiscal de de référence par part fiscales

Le Revenu fiscal de référence doit être rapporté (divisé) au nombre de parts fiscales du bénéficiaire. Il se trouve au verso de l’avis d’imposition, rubrique « nombre de parts ».

Conditions d’obtention :

  • Les véhicules de démonstration ouvrent droit au versement de l’aide s’ils sont vendus ou loués à un consommateur final dans les 12 mois suivant leur première immatriculation.

Par exemple : Un professionnel de l’automobile qui acquiert un véhicule pour l’affecter à l’usage « démonstration », ne peut pas bénéficier du bonus lors de son achat. Cependant, le particulier ou l’entreprise qui acquiert ce véhicule de démonstration pour l’immatriculer définitivement à son nom, pourra bénéficier du bonus si le véhicule est acheté entre ses 3 et 12 mois (durée de validité d’un VD) ;

  • Les loueurs longue durée, loueurs avec option d’achat ou négociants ne peuvent percevoir l’aide pour les véhicules qu’ils acquièrent en vue d’une vente ou d’une location. En effet, seul l’utilisateur final est susceptible d’en bénéficier ;
  • Les véhicules importés sont éligibles au bonus écologique à condition qu’ils n’aient jamais été immatriculés dans leur pays d’origine.
  • Le véhicule neuf ne doit pas être cédé par l’acquéreur ou le titulaire d’un contrat de location dans l’année suivant la date de facturation (et non plus la date de sa première immatriculation) ou le versement du 1er loyer, ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres. Pour les 2 ou 3 roues et quadricycles à moteur, il doit également s’écouler 12 mois, entre la date de facturation ou le versement du 1er loyer (et non plus la date de 1ere immatriculation) et la cession et le véhicule doit avoir parcouru au moins 2 000 km.
  • Une personne physique ne peut bénéficier du bonus écologique (pour les véhicules VP, Camionnettes et N2, 2-3 roues et quadricycles) qu’une fois tous les trois ans.
  • Les cycles, cycles à assistance électrique ou les remorques électriques pour cycle ne doivent pas être cédés par l’acquéreur dans les 12 mois et doivent être identifiés : Identifiant de 10 caractères alphanumériques mis en place sur le cadre du cycle (sauf circonstances particulières) et il est lisible sans difficulté sur un cycle en stationnement (cliquez ici pour en savoir plus).

Quels véhicules ?

Le bonus « véhicules neufs » concerne les véhicules électriques, ou hydrogènes et ceux utilisant une combinaison de ces deux énergies

Attention, depuis le 10 octobre 2023, un nouveau critère d’éligibilité est entré en compte pour le bonus écologique : le score environnemental. En dessous d’un certain score (60/100), le véhicule ne peut pas être éligible au bonus écologique. Cliquez ici pour tout comprendre concernant ce nouveau critère. 

Sont concernés :

  • Les véhicules particuliers (M1) – (véhicule conçu et construit pour le transport de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum)
  • Les véhicules M2 ne sont plus concernés par le bonus
  • Les camionnettes (N1)
  • Les véhicules N2 (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises) bénéficiant d’une dérogation de poids (prévue au IV de l’article R. 312-4 du code de la route), d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3.5 tonnes.
  • Les 2 ou 3 roues et quadricycles motorisés
  • Les cycles, cycles à assistance électrique qui n’utilisent pas de batterie au plomb ou les remorques électriques pour cycle

Nouveauté au 1er janvier 2023, toujours en vigueur en 2024

1.  Pour bénéficier du bonus écologique, les véhicules particuliers éligibles doivent répondre à deux conditions :

  • Coût d’acquisition inférieur à 47 000€ TTC (incluant le cas échéant, le cout d’acquisition ou de location de la batterie).
  • Masse en ordre de marche inférieure à 2 400 kg. La masse en ordre de marche, correspond à la « masse du véhicule en service avec carrosserie et dispositif d’attelage en cas de véhicule tracteur de catégorie autre que M1 (en kg) ». Elle se trouve au point G. du certificat d’immatriculation.

2. Une personne physique ne peut bénéficier du bonus écologique (pour les véhicules VP, Camionnettes et N2) qu’une fois tous les trois ans

Montant du bonus écologique à partir du 14 février 2024

Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2023 restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 14 février 2024 ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 15 mai 2024

Véhicule M1 (voiture particulière neuve)

  • 27 % du coût d’acquisition toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 4 000 euros.
  • Ce montant est majoré de 3 000 euros lorsque le véhicule est acquis ou loué par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros.

Camionnette et N2 

  • 40 % du coût d’acquisition toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de :

a) 5 000 euros si le véhicule est acquis ou loué par une personne physique ; ce montant est majoré de 3 000 euros lorsque le véhicule est acquis ou loué par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros.

b) 3 000 euros si le véhicule est acquis ou loué par une personne morale.

Véhicules 2 ou 3 roues et quadricycles motorisés

Depuis le 1er janvier 2017, un bonus écologique a été créé pour l’achat des 2 ou 3 roues et quadricycles motorisés électriques NEUFS. Le montant de l’aide dépend de la puissance maximale nette du moteur

1° Pour les véhicules qui n’utilisent pas de batterie au plomb et dont la puissance maximale nette du moteur est supérieure ou égale à 2 kilowatts (en application du règlement (UE) n° 168/2013 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2013) ou à 3 kilowatts (en application de la directive 2002/24/ CE du Parlement européen et du Conseil du 18 mars 2002), le montant de l’aide est fixé à 250 euros par kilowattheures d’énergie de la batterie, sans être supérieur au plus faible des deux montants suivants :

a) 27 % du coût d’acquisition toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location ;

b) 900 euros

2° Pour les véhicules qui n’utilisent pas de batterie au plomb et dont la puissance maximale nette du moteur est inférieure à 2 kilowatts (en application du règlement (UE) n° 168/2013 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2013) ou à 3 kilowatts (en application de la directive 2002/24/ CE du Parlement européen et du Conseil du 18 mars 2002), le montant de l’aide est fixé à 20 % du coût d’acquisition toutes taxes comprises, sans être supérieur à 100 euros.

Un bonus supplémentaire de 1 000 € est accordé aux bénéficiaires du bonus pour les véhicules neufs (VP, camionnettes, 2/3 roues et quad) des personnes physiques et personnes morales domiciliées en Guadeloupe, Réunion, Guyane, Martinique et à Mayotte. Le véhicule doit circuler dans ces zones au minimum 6 mois suivant son acquisition.

Cycles électriques 

L’aide à l’acquisition d’un cycle (« bonus vélo ») neuf est réservée aux seules personnes physiques dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15400 € ou à toute personne morale justifiant d’un établissement en France et aux administrations de l’Etat. Les personnes en situation de handicap, titulaires de la carte mobilité inclusion comportant la mention « invalidité » ou les titulaires de la carte « d’invalidité militaire » peuvent également en bénéficier (sans condition de revenu).  

Conditions d’obtention : 

Le vélo électrique ou la remorque électrique pour cycle doit obligatoirement être vendu par un professionnel et identifié.

Le vélo neuf ne doit pas être cédé par son acquéreur dans l’année suivant son acquisition.

Une personne physique ne peut en bénéficier qu’une fois.

    • Pour les cycles à pédalage assisté acquis par une personne physique :

Le montant du bonus est fixé à 40% du coût d’acquisition, dans la limite de : 

        • 400 € s’il est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7100 € ou par une personne en situation de handicap ou titulaire d’une carte d’invalidité ou d’invalidité militaire.
        • 300 € pour les autres cas.
    •  Pour les cycles aménagés, (pour permettre le transport de personnes ou de marchandises à l’arrière ou l’avant du conducteur ou pour répondre aux besoins de personnes en situation de handicap), pour les vélos pliants et pour les remorques électriques pour cycle :

Le montant du bonus est fixé à 40% du coût d’acquisition dans la limite de :

        • 2 000 € si le cycle est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7100 € ou par une personne en situation de handicap ou titulaire d’une carte d’invalidité ou d’invalidité militaire.
        • 1 000 € pour les autres cas.
  • Vélos non électriques

L’aide à l’acquisition d’un cycle sans assistance électrique neuf est réservée aux seules personnes physiques dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7100 €. Les personnes en situation de handicap, titulaires de la carte mobilité inclusion comportant la mention « invalidité » ou les titulaires de la carte « d’invalidité militaire » peuvent également en bénéficier.

Le montant de l’aide est fixé à 40% du cout d’acquisition, dans la limite de 150 €.7

Cliquez ici pour télécharger l’infographie du ministère des transports concernant le bonus écologique et la prime à la conversion pour l’achat d’un vélo (neuf et occasion).

Attention : le Bonus écologique pour l’achat d’un véhicule d’occasion est supprimé à compter du 14 février 2024

Quelles démarches pour percevoir le bonus écologique ?

Deux solutions s’offrent à l’acquéreur du véhicule pour recevoir le bonus écologique :

  • Soit le professionnel accepte de déduire directement le bonus à l’achat du véhicule

Si le professionnel accepte d’avancer le montant du bonus, celui-ci sera déduit du prix d’achat TTC.

Le bonus et sa majoration éventuelle doivent être identifiés et visibles sur la facture : il y aura une ligne spécifique indiquant le montant du bonus accordé.

Attention: Il faut absolument indiquer le montant exact du bonus écologique sur la facture (en le retranchant du TTC) avec la mention « Bonus écologique-Aide à l’acquisition et à la location de véhicules peu polluants »En cas de versement simultanée d’une prime à la conversion, la facture doit faire apparaître distinctement le montant des deux aides. Plusieurs professionnels ont été épinglés pour n’avoir pas respecté ces conditions (l’ASP leur a demandé le remboursement des montants versés).

Le vendeur sera directement remboursé par l’État des avances qu’il a consenties, à condition qu’il ait conclu une convention spécifique avec l’Agence de Services et de Paiement (ASP).

Comment faire pour être conventionné ?

1. Télécharger la convention sur le site de l’ASP (https://www.asp-public.fr/bonus-ecologique-et-prime-la-conversion-lespace-des-professionnels-pour-les-vehicules-immatricules)

2. Remplir et signer la convention ainsi que ses annexes

3. Joindre un extrait K-bis de moins de 3 mois et un RIB

 Attention : la convention prend effet à sa date de signature avec l’ASP. Pour pouvoir procéder à l’avance du Bonus et/ou de la prime à la conversion, le professionnel doit attendre le retour de la convention signée.

Les professionnels conventionnés bénéficient d’un extranet qui leur est dédié : https://www.asp-public.fr/bonus-ecologique-et-prime-la-conversion-lespace-des-professionnels-pour-les-vehicules-immatricules

Attention :

Le professionnel titulaire de la convention avec l’ASP s’assure de l’éligibilité du dossier constitué sous sa responsabilité.

Il réunit la liste des pièces justificatives mentionnées à l’annexe 1 de la  convention, s’assure de leur validité et de leur conformité à cette annexe. Il est également responsable de leur conservation pendant une durée de trois ans, en plus de l’année de la demande de remboursement.

Le titulaire de la convention est responsable des données qu’il enregistre et transmet à l’ASP via l’Extranet mis à sa disposition, en vue du remboursement des avances consenties aux bénéficiaires finaux ou du versement de l’aide lorsqu’il en est lui-même le bénéficiaire.

Il ne peut demander à l’ASP de procéder à des saisies complémentaires pour les dossiers gérés sous sa responsabilité.

Cliquez ici pour consulter un courrier de l’ASP : Rappels sur les modalités de mise en œuvre de la convention avec l’ASP.

  • Soit l’acquéreur fait personnellement sa demande de bonus

Si le professionnel n’avance pas le montant du bonus, pour bénéficier de l’aide, l’acheteur doit formuler sa demande en ligne sur le téléservice suivant :  https ://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/#/home.

Le dossier de demande doit être déposé dans les 6 mois maximum à compter de la date de facturation du véhicule, ou dans le cas d’une location, à compter de la date du 1er versement du loyer prévue par l’échéancier.

Cette demande devra être accompagnée des pièces justificatives suivantes :

  • Copie de la pièce d’identité du demandeur ;
  • Un justificatif de domicile, en France, de moins de 3 mois ;
  • Un relevé d’identité bancaire ou postal au nom du bénéficiaire ;
  • Une copie du certificat, même provisoire, d’immatriculation ;
  • La date d’immatriculation et la date de la première immatriculation ;
  • Le genre national ;
  • Le taux d’émissions de CO2 par km ;
  • Les caractéristiques du véhicule, notamment l’appellation commerciale complète et le numéro de série ;
  • La valeur vénale de la batterie ou, à défaut, sa valeur assurée ;
  • L’engagement sur l’honneur :
    • Pour un véhicule acquis, à ne pas revendre le véhicule et à fournir la preuve, à toute demande de l’ASP, de la possession du véhicule pour une durée de 6 mois suivant son acquisition, ni avant d’avoir parcouru 6 000 km ;
    • Pour un véhicule loué, à ne pas modifier la durée du contrat et à fournir la preuve, à toute demande de l’ASP, de la possession du véhicule pour une durée de deux ans suivant la conclusion du contrat.
  • S’il s’agit d’un véhicule de démonstration, une copie du certificat de première immatriculation en France ou, pour un véhicule de démonstration acquis à l’étranger, tout document du constructeur, importateur, concessionnaire attestant que le véhicule a été affecté, pour une durée comprise entre 3 mois minimum et un an maximum, à des opérations de présentation et d’essai auprès de leur clientèle.

Si le dossier est incomplet, l’ASP en informe le demandeur par lettre simple et l’invite à compléter son dossier dans un délai de 30 jours. À défaut de régularisation, la demande d’aide est refusée et l’organisme en informe le demandeur par lettre simple.

Attention : en cas de cumul du bonus et de la prime de conversion (pour la mise à la casse d’un vieux véhicule diesel), il faudra adresser un seul dossier pour les 2 aides car leur paiement est simultané. Cependant, si le vendeur ou le loueur de véhicules n’avance que l’une ou l’autre des aides, deux demandes de versement distinctes pourront être présentées.

La liste des pièces justificatives nécessaires à l’acquisition ou à la location d’un 2 ou 3 roues, quad ou d’un vélo électrique diffère un peu. Pour connaître les pièces exactes exigées, voir arrêté du 29 décembre 2017, article 1, 2° et 3°.

 

Bonus écologique « jeux olympiques et paralympiques » pour les taxis transportant des personnes à mobilité réduite :

Une aide dite « bonus JOP 2024 » est attribuée pour un chauffeur de taxis (les VTC sont exclus) qui acquiert ou prend en location (avec option d’achat ou pour une durée minimale de 2 ans), un véhicule à moteur.

Qui peut en bénéficier ?

Peuvent bénéficier de cette aide, les taxis titulaires d’une autorisation de stationnement sur la voie publique, en attente de la clientèle, afin d’effectuer, à la demande de celle-ci et à titre onéreux, le transport particulier des personnes et de leurs bagages.

L’autorisation de stationnement doit être : 

  • Soit délivrée par le préfet de police de Paris
  • Soit porter sur tout ou partie du territoire de la communauté d’agglomération Châteauroux Métropole, de l’une des métropoles de Bordeaux, de Lyon, d’Aix-Marseille-Provence, de Nantes, de Nice Côte d’Azur et Saint-Étienne ou de la métropole européenne de Lille.

Pour être éligible à l’aide, le titulaire de l’autorisation de stationnement doit avoir conclu une convention relative au transport par taxi de personnes à mobilité réduite et d’utilisateurs de fauteuils roulants avec le préfet de police de Paris ou avec le préfet du département concerné.

Quels véhicules ?

A la date de facturation ou de versement du premier loyer, le véhicule acquis ou loué doit répondre à certaines conditions :

  • Emettre une quantité de CO2 inférieure ou égale à 170g/km ;
  • Utiliser :
    • Soit l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source exclusive d’énergie ;
    • Soit l’essence, le gaz naturel, le GPL, l’éthanol ou le superéthanol comme source partielle ou exclusive d’énergie ;
  • Être un véhicule de transport de personnes équipé pour être accessible aux personnes à mobilité réduite et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum ;

  • Répondre aux caractéristiques techniques particulières d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et aux utilisateurs de fauteuils roulants ;

  • Être un véhicule neuf : ne pas faire l’objet précédemment d’une première immatriculation en France ou à l’étranger

  • Être immatriculé en France dans une série définitive ;

  • N’est pas être cédé par l’acquéreur ou le titulaire du contrat de location dans les quatre ans suivant la date de facturation ou la date de versement du 1er loyer (et non plus sa date de 1ere immatriculation) et justifier de l’exploitation effective et continue de l’autorisation de stationnement, pendant quatre ans suivant la date de facturation ou la date de versement du 1er loyer (et non plus sa date de 1ere immatriculation) sur le territoire de l’Île-de-France ;

Quels montants ?

Pour les véhicules utilisant l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source exclusive d’énergie : 40% du coût d’acquisition augmenté le cas échéant du coût de la batterie si elle prise en location, dans la limite de 22 000 €.

Pour les véhicules utilisant l’essence, le gaz naturel, le GPL, l’éthanol ou le superéthanol comme source partielle ou exclusive d’énergie : 40% du coût d’acquisition dans la limite de 15 000 €.

Conditions particulières : 

  • Pour être éligibles, les demandeurs n’ont pas de dette fiscale ou sociale impayée au 31 décembre 2019, à l’exception de celles qui, à la date de dépôt de la demande d’aide, ont été réglées ou sont couvertes par un plan de règlement. Il n’est pas tenu compte des dettes fiscales inférieures ou égales à un montant de 1500 euros ni de celles dont l’existence ou le montant font l’objet, au 1er mai 2022, d’un contentieux pour lequel une décision définitive n’est pas intervenue.
  • L’aide JOP 2024 n’est pas cumulable avec le bonus écologique et la prime à la conversion pour voiture particulière et camionnette.
  • Les demandes d’aide devront être déposées avant le 31 décembre 2024.
  • Cette aide est attribuée dans la limite des 1 000 premiers dossiers complets et éligibles

Quelle démarche pour l’obtenir ? 

Les dossiers sont à déposer sur un téléservice dédié : https://puma.asp-public.fr/puma/aide/52.

Pour tout renseignement ou demande d’aide, veuillez prendre contact par mail à l’adresse bonus-taxi-PMR@asp-public.fr ou par téléphone au 0800 74 74 00 (service et appel gratuits).

Les taxis doivent déclarer leur intention de commander un véhicule éligible sur le portail : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/aide-taxis-pmr

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LA PRIME A LA CONVERSION 2024

Pour bénéficier de la prime à la conversion il faut détruire un véhicule ancien (véhicule particulier uniquement) et acheter un véhicule moins polluant répondant à certaines conditions (voiture particulière ou camionnette peu polluante).

Un particulier (personne physique) ne peut en bénéficier qu’une fois (quelque soit le nombre de véhicules remis pour destruction) sauf pour les cycles (une prime « vélo » par membre d’un même foyer fiscal peut être versée pour la mise en destruction d’un même véhicule).

Une personne morale et une administration de l’Etat peuvent en bénéficier autant de fois que de véhicule remis pour destruction.

Qui peut en bénéficier ?

Peuvent bénéficier de la prime à la conversion :

  • Les personnes physiques majeures dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 24 900 €;
  • Les personnes morales (entreprises);
  • Les administrations de l’Etat (mairies, collectivités territoriales…) qui justifient d’un domicile ou d’un établissement en France;

Les conditions tenant à l’ancien véhicule détruit

La prime à la conversion ne peut être attribuée que si l’ancien véhicule remplit les conditions suivantes :

  • Appartenir à la catégorie des voitures particulières (M1) ou des camionnettes (N1) ;
  • Être immatriculé en France dans une série normale ou avec un numéro d’immatriculation définitif ;
  • Être un véhicule diesel (carburant principal) dont la date de 1ère immatriculation est antérieure au 01/01/2011 ou, être un véhicule n‘utilisant pas le diesel comme carburant principal (un véhicule essence ou autre) dont la date de 1ère immatriculation est antérieure au 01/01/2006;
  • Appartenir au bénéficiaire de l’aide ;
  • Avoir été acquis depuis au moins 1 an par ce même bénéficiaire ;
  • Ne pas être gagé ;
  • Ne pas être considéré comme un véhicule endommagé ou faire l’objet d’un contrat d’assurance en cours de validité depuis au moins un an à la date de sa remise pour destruction ou à la date de facturation du véhicule acquis ou loué ;
  • Être remis pour destruction à un centre « véhicules hors d’usage » (VHU) agrée, dans les 3 mois avant ou 6 mois après la date de facturation du véhicule acquis ou loué ;

Les conditions tenant au véhicule acquis ou loué

La prime à la conversion peut être versée pour l’achat ou la location (dans le cadre d’un contrat d’une durée supérieure ou égale à deux ans) d’un véhicule répondant aux conditions suivantes :

Pour l’achat d’une voiture particulière peu polluante

Il faut acquérir ou prendre en location, dans le cadre d’un contrat d’une durée supérieure ou égale à deux ans, un véhicule qui :

1° Appartient à la catégorie M1 (véhicule conçu et construit pour le transport de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum)

2° Est immatriculé en France dans une série définitive ;

N’est pas cédé par l’acquéreur ou le titulaire d’un contrat de location dans l’année suivant la date de facturation du véhicule ou de versement du premier loyer ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres ;

4° N’est pas considéré comme un véhicule endommagé ;

5° Vérifie les conditions additionnelles suivantes :

a) Son coût d’acquisition est inférieur ou égal à 47 000 euros TTC, incluant le cas échéant le coût d’acquisition ou de location de la batterie

b) Sa masse en ordre de marche, est inférieure à 2 400 kg.

Pour l’achat d’une camionnette peu polluante

Il faut acquérir ou prendre en location, dans le cadre d’un contrat d’une durée supérieure ou égale à deux ans, un véhicule qui :

a) Appartient soit à la catégorie des camionnettes, soit à la catégorie N2 bénéficiant de la dérogation de poids et d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 tonnes ;

2° Est immatriculé en France dans une série définitive ;

3° N’est pas cédé par l’acquéreur ou le titulaire d’un contrat de location dans l’année suivant la date de facturation du véhicule ou de versement du premier loyer ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 km ;

4° N’est pas considéré comme un véhicule endommagé ;

Comprendre le mécanisme de l’aide

Le montant de la prime à la conversion dépend à la fois du véhicule acheté et des conditions de ressources (revenu de référence fiscal).

Revenu fiscal de référence, qu’est-ce que c’est ?

– Revenu fiscal de référence (RFR)

Le revenu fiscal de référence est calculé par l’administration, à partir de plusieurs éléments du foyer. Il est visible sur l’avis d’imposition dans le cadre « Vos références ».

– Revenu fiscal de de référence par part fiscales

Le Revenu fiscal de référence doit être rapporté (divisé) au nombre de parts fiscales du bénéficiaire. Il se trouve au verso de l’avis d’imposition, rubrique « nombre de parts ».

A partir du 14 février 2024, les montants de la prime à la conversion sont les suivants :

Pour l’achat d’une voiture particulière peu polluante

Pour les véhicules neufs jamais immatriculé en France et à l’étranger, qui utilisent l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source exclusive d’énergie, dont le coût d’acquisition est inférieur ou égal à 47 000 € TTC (incluant batterie) et le poids inférieur à 2400 kg, ou qui ont fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger depuis au moins douze mois à la date de facturation du véhicule ou de versement du premier loyer :

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût d’acquisition, dans la limite de 5 000 € si le véhicule est acquis ou loué soit par une personne physique « gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 euros ;
  • Le montant de l’aide est fixé à 1 500 euros, dans les autres cas.

Pour les véhicules dont les émissions de CO2 sont inférieures ou égales à 132 g/km, qui utilisent l’essence, le gaz naturel, le GPL, l’éthanol ou le superéthanol comme source partielle ou exclusive d’énergie a déjà fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France ou à l’étranger depuis au moins douze mois à la date de facturation du véhicule ou de versement du premier loyer et dont la date de 1ere immatriculation est postérieure au 1er janvier 2011 ;

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût d’acquisition, dans la limite de 3 000 euros, si le véhicule est acquis ou loué soit par une personne physique « gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 €;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 euros dans la limite du coût d’acquisition du véhicule TTC, si le véhicule est acquis ou loué par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros.
Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2023 restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 14 février 2024 ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 15 mai 2024

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020) ou lorsque celui-ci est accessible en fauteuil roulant.

 

Pour l’achat d’une camionnette peu polluante

Pour les camionnettes qui utilisent l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source exclusive d’énergie :

  • Si le véhicule est de classe I¹, le montant de l’aide est fixé à 40 % du coût d’acquisition, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 4 000 €;
  • Si le véhicule est de classe II², le montant de l’aide est fixé à 40 % du coût d’acquisition, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 6 000 €;
  • Si le véhicule est de classe III³ ou est un véhicule de catégorie N2 bénéficiant de la dérogation de poids, le montant de l’aide est fixé à 40 % du coût d’acquisition, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location, dans la limite de 8 000 €.

Ces montants sont majorés de 1 000 € lorsque le véhicule est acquis ou loué soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 euros.

Pour les camionnettes et N2 bénéficiant de la dérogation de poids, dont le coût d’acquisition est inférieur ou égal à 50 000 € TTC, dont les émissions de CO2 sont inférieures ou égales à 132 g/km, qui utilisent l’essence, le gaz naturel, le GPL, l’éthanol ou le superéthanol comme source partielle ou exclusive d’énergie a déjà fait l’objet précédemment d’une 1ere immatriculation en France ou à l’étranger depuis au moins douze mois à la date de facturation du véhicule ou de versement du premier loyer et dont la date de première immatriculation est postérieure au 1er janvier 2011 :

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût d’acquisition, dans la limite de 3 000 €, si le véhicule est acquis ou loué soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 €;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 € dans la limite du coût d’acquisition du véhicule TTC, si le véhicule est acquis ou loué par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 €.

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020) ou lorsque celui-ci est accessible en fauteuil roulant.

* Gros rouleur : Personne dont la longueur du trajet, effectué exclusivement avec leur véhicule personnel, entre leur domicile et leur lieu de travail est supérieure à 30 kilomètres ou effectuant plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de leur activité professionnelle avec leur véhicule personnel

¹ Classe I : Camionnette (N1) dont la masse de référence est inférieure ou égale à 1305 kg.

² Classe II : Camionnette (N1) dont la masse de référence est supérieur à 1305 kg et inférieure ou égale à 1760 kg.

³ Classe III : Camionnette (N1) dont la masse de référence est supérieure à 1760 kg.

Masse de référence = Consultez le champ G du certificat d’immatriculation du véhicule (CIV) et ajoutez 25 kg.

Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2023 restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 14 février 2024 ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 15 mai 2024

 

La prime à la conversion pour l’achat d’un VP, d’une camionnette, d’une 2-3 roues ou quadricycle ou d’un vélo est majorée dans les cas suivants :

  • Le bénéficiaire est une personne physique dont le domicile ou le lieu de travail est situé dans une commune dont une partie du territoire est située dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m).

ou

  • Le bénéficiaire est une personne morale justifiant d’un établissement dans une commune dont une partie du territoire est située dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m).

Le montant de la majoration est de 1 000 €.

Lorsqu’une aide ayant le même objet a été attribuée par la collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales sur lequel se trouve la zone à faible émissions mobilité (ZFE-m) le montant de 1 000 € est augmenté du montant de l’aide attribuée par la collectivité ou le groupement de collectivités, dans la limite de 2 000 €.

Retrouvez les barèmes détaillés de bonus et de prime à la conversion sur le site  https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/ (en cours de mise à jour)

Pour les cycles à pédalage assisté (sauf batterie au plomb), le montant de la prime à la conversion est fixé à 40% du coût d’acquisition dans la limite de :

  • 3 000 € par acquisition de cycle si les véhicules sont acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 € ou par une personne en situation de handicap, titulaire de la carte mobilité inclusion comportant la mention « invalidité » ou le titulaire de la carte « d’invalidité militaire ».
  • 1 500€ pour les autres cas (personne physique ou morale).

Comment bénéficier de la prime à la conversion ?

A noter :

  • Un particulier (personne physique) ne peut en bénéficier qu’une fois (quelque soit le nombre de véhicules remis pour destruction).

Les démarches à suivre, les délais et, le cas échéant, le formulaire à remplir pour bénéficier de cette prime sont les mêmes que pour bénéficier du bonus écologique (cf. ci-dessus « quelles démarches pour percevoir l’aide ? »).

Pour bénéficier de la prime à la conversion, lorsque l’acquéreur fait lui-même sa demande, il doit formuler sa demande en ligne sur le téléservice suivant https ://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/#/home (s’il demande le bonus et la prime, il devra télétransmettre les documents demandés pour les deux types d’aides) :

  • Informations relatives au demandeur: copie d’une pièce d’identité, preuve de sa domiciliation en France, relevé d’identité bancaire et, le cas échéant, un avis d’imposition de l’année passée prouvant l’absence de cotisation à l’impôt sur le revenu. Si gros rouleur : une attestation d’employeur sur laquelle figure son adresse de lieu de travail pour vérifier si la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieure à 30 kms (60 kms aller-retour).
  • Informations relatives au véhicule acquis ou loué(le nom du demandeur doit figurer sur l’ensemble des documents) :
    • Preuve de propriété ;
    • Preuve d’acquisition et date d’acquisition (si véhicule loué, date de versement du 1er loyer) ;
    • Dans le cas d’un véhicule neuf, la date de commande si elle est différente de la date d’acquisition ou dans le cas d’une location, la date du contrat de location ;
    • Une preuve d’immatriculation, la date d’immatriculation et la date de la première immatriculation ;
    • Le coût d’acquisition et la valeur vénale de la batterie, le cas échéant ;
    • Le genre national ;
    • Pour les véhicules particuliers et les camionnettes : le taux d’émission de CO2 par km et la classification en fonction du niveau d’émission de polluants atmosphériques ;
    • Pour les 2 et 3 roues motorisés et les quads : la source d’énergie, la quantité d’énergie du moteur, la composition chimique de la batterie, la puissance max. nette du moteur (en Kw), les caractéristiques du véhicule (appellation commerciale complète et numéro de série) ;
    • Pour le véhicule acquis : l’engagement sur l’honneur à ne pas revendre, et à fournir la preuve sur demande, dans les 6 mois ou avant d’avoir parcouru 6 000 km (voitures et camionnettes) ou dans les 12 mois ou avant d’avoir parcouru 2 000 km (2 et 3 roues et quads).
    • Pour le véhicule loué : l’engagement sur l’honneur de ne pas modifier le contrat et à fournir la preuve de la possession du véhicule à l’ASP, sur toute demande.

 

  • Informations sur le véhicule ancien mis au rebut:
    • Une copie du certificat d’immatriculation du véhicule ancien retiré de la circulation. La carte grise doit avoir préalablement été barrée et revêtue par son titulaire de la mention « vendu le … (date de la mutation) pour destruction » ou « cédé le … (date de la mutation) pour destruction », suivie de sa signature (ne pas empiéter sur la zone imprimée du certificat d’immatriculation)
    • Une copie du certificat de destruction du véhicule ancien (incluant la déclaration d’achat pour destruction), conforme au formulaire Cerfa 14365*01 – (https ://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_14365.do )
    • En cas de remise du véhicule ancien auprès d’un démolisseur agréé dans un autre Etat membre de l’Union européenne selon la procédure d’autorisation en vigueur, une traduction certifiée conforme doit être jointe à l’original.
    • Une attestation d’assurance pour le véhicule ancien, en cours de validité à la date de sa remise pour destruction ou à la date de facturation du véhicule neuf.
    • Un certificat de non-gage pour le véhicule ancien, établi par les services préfectoraux, datant de moins d’un mois à la date de remise du véhicule pour destruction.
    • S’il y a lieu, une copie de l’avis d’impôt sur le revenu de l’année précédant l’acquisition du véhicule neuf ou des éléments pouvant justifier une cotisation nulle d’impôt sur le revenu précédant l’acquisition du véhicule.

 

A retenir : Le propriétaire du véhicule ancien doit être l’acquéreur du véhicule neuf. Si le nom ou la raison sociale de l’acquéreur du véhicule neuf, demandeur de l’aide, et celui du titulaire du certificat d’immatriculation du véhicule ancien retiré de la circulation sont différents, il sera nécessaire de fournir la copie d’une pièce officielle prouvant qu’il s’agit de la même personne. (Par exemple : extrait K-bis pour les sociétés).

 

Nous attirons votre attention sur la nécessité d’être extrêmement rigoureux dans la démarche de demande de bonus / prime à la conversion auprès de l’ASP. Le professionnel conventionné par l’ASP procède à une avance du montant du bonus et/ou de la prime à la conversion pour le compte de son client. Il ne faut pas hésiter à demander au client l’ensemble des documents justificatifs et à utiliser le simulateur avant de lancer la demande : https://www.primealaconversion.gouv.fr/dboneco/accueil/

En cas de doute sur l’éligibilité d’un dossier, n’hésitez pas à appeler l’ASP au 0 800 74 74 00.

En effet, des contrôles sur pièces sont réalisés par l’ASP a posteriori : en cas de demande indue de bonus et/ou de la prime à la conversion, c’est-à-dire si la prime n’était pas due, l’ASP demandera au professionnel de rembourser le montant perçu à tort.

 

LA PRIME AU RETROFIT ELECTRIQUE

Une aide dite rétrofit électrique est attribuée à toute personne physique majeure justifiant d’un domicile en France dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 24 900 euros, ou à toute personne morale (entreprise) justifiant d’un établissement en France et à toute administration de l’Etat (mairies, collectivités territoriales …) qui est propriétaire d’un véhicule automobile terrestre à moteur qui :

  • Appartient à la catégorie des véhicules particuliers (M1), des camionnettes (N1), des véhicules N2 (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises) d’un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3.5 tonnes, des véhicules à moteur à deux ou trois roues,  quadricycles à moteur ou des tracteurs d’un petit train routier touristique ;
  • A fait l’objet d’une transformation de véhicule à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, selon les conditions définies par arrêté rétrofit ou (nouveauté 2024) d’une transformation en véhicule hybride rechargeable.
  • N’est pas cédé par ce même bénéficiaire :
    • Pour les voitures particulières ou camionnettes : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 6 000 kilomètres.
    • Pour les 2 ou 3 roues et quadricycles à moteurdans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 2 000 kilomètres.
    • Pour les véhicules tracteurs d’un petit train routier touristiques : dans l’année suivant sa transformation ni avant d’avoir parcouru au moins 10 000 kilomètres.

Montant de la prime attribuée pour la transformation du véhicule :

Voiture particulière 

1° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible :

  •  80 % du coût de la transformation, dans la limite de 5 000 € si le véhicule est acquis soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 €;
  • 1 500 euros, dans les autres cas ;

2° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule hybride rechargeable dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 g/km qui utilise l’essence, le gaz naturel, le GPL ou le superéthanol comme source partielle d’énergie :

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût de la transformation, dans la limite de 3 000 €, si le véhicule est acquis soit par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 €, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 euros ;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 euros dans la limite du coût de la transformation TTC, si le véhicule est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros.

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020).

Camionnette

1° Pour un véhicule thermique transformé en véhicule à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible

  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 4 000 euros, si le véhicule est de classe I ;
  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 6 000 euros, si le véhicule est de classe II ;
  • 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 8 000 euros, si le véhicule est de classe III ou est un véhicule de catégorie N2.

Les montants sont majorés de 1 000 euros lorsque le véhicule est acquis par une personne physique « Gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 euros.

2° Pour un véhicule transformé en véhicule hybride rechargeable dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 g/km dont les émissions de dioxyde de carbone sont inférieures ou égales à 132 grammes par kilomètre, qui utilise l’essence, le gaz naturel, le GPL ou le superéthanol comme source partielle d’énergie ;

  • Le montant de l’aide est fixé à 80 % du coût de transformation, dans la limite de 3 000 euros, si le véhicule est acquis soit par une personne physique « gros rouleur » dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros, soit par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 7 100 euros ;
  • Le montant de l’aide est fixé à 500 euros dans la limite du coût de transformation toutes taxes comprises, si le véhicule est acquis par une personne physique dont le revenu fiscal de référence par part est inférieur ou égal à 15 400 euros.

Le seuil de 132 g/km de CO2 WLTP est remplacé par le seuil de 104 g/km de CO2 lorsque que le véhicule est homologué sous la norme NEDC (1ère mise en circulation avant le 01/03/2020).

2 ou 3 roues et quadricycle à moteur

Pour la transformation d’un 2 ou 3 roues et quadricycle à moteur à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, le montant de l’aide est fixé à 1 100 €. 

Tracteur de petit train touristique

Pour la transformation d’un tracteur de petit train touristique à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, le montant de l’aide est fixé à 40 % du coût de la transformation, dans la limite de 30 000 euros.

Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2023 restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 14 février 2024 ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 15 mai 2024

 

* Gros rouleur : Personne dont la longueur du trajet, effectué exclusivement avec leur véhicule personnel, entre leur domicile et leur lieu de travail est supérieure à 30 kilomètres ou effectuant plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de leur activité professionnelle avec leur véhicule personnel

** Classe I : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est inférieure ou égale à 1305 kg.

** Classe II : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieur à 1305 kg et inférieure ou égale à 1760 kg.

** Classe III : Camionnette (N1) dont la masse de référence (poids à vide) est supérieure à 1760 kg.

Les demandes de l’aide au rétrofit doivent être déposées au plus tard dans les 6 mois suivant la facturation de l’installation du dispositif de conversion électrique.

 

La prime au rétrofit pour la transformation d’un VP ou d’un 2/3 roues et quadricycle est majorée dans les cas suivants :

  • Le bénéficiaire est une personne physique dont le domicile ou le lieu de travail est situé dans une commune dont une partie du territoire est située dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m).

ou

  • Le bénéficiaire est une personne morale justifiant d’un établissement dans une commune dont une partie du territoire est située dans une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m).

Le montant de la majoration est de 1 000 €.

Lorsqu’une aide ayant le même objet a été attribuée par la collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales sur lequel se trouve la zone à faible émissions mobilité (ZFE-m) le montant de 1 000 € est augmenté du montant de l’aide attribuée par la collectivité ou le groupement de collectivités, dans la limite de 2 000 €.

 

Dispositions transitoires

Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2023 restent applicables aux véhicules qui n’ont pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France et à l’étranger, commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 14 février 2024 ainsi qu’aux cycles, à condition que leur facturation ou le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 15 mai 2024

Le montant des aides cumulées (bonus + prime) ne peut pas dépasser le coût d’acquisition TTC du véhicule.

 

Pour guider les professionnels de l’automobile dans les modalités de traitements des dossiers d’aide Bonus et Prime à la conversion, téléchargez ci-dessous (documents complémentaires) une communication qui précise :

– le calendrier de la nouvelle version de l’extranet ;

– un rappel des références réglementaires ;

– des consignes sur des points d’attention.

Nous vous rappelons que l’assistance dédiée aux professionnels est à votre disposition au 0.800.74.74.00 pour tout complément d’information.

Le site de l’ASP va évoluer : 

Le Ministère de la Transition Energétique et l’Agence de Services et de Paiement (ASP) nous a fait part des évolutions de l’outil de remboursement « extranet bonuseco » utilisé par les professionnels conventionnés avec l’ASP pour les demandes de bonus et de prime à la conversion.

L’infographie ci-dessous permet de découvrir les nouveautés à venir. Un tutoriel vidéo sera également mis à votre disposition avant la mise en œuvre des nouveautés.

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Présentation du futur règlement européen relatif à la conception des véhicules et à la gestion des véhicules hors d’usage.

Le 30 janvier, la FNA a participé à une réunion réunissant l’ensemble des acteurs de la filière REP des véhicules hors d’usage, organisée par le Ministère de la Transition écologique.

Il nous a été présenté le projet de règlement relatif à la conception des véhicules et à la gestion des véhicules hors d’usage. Le secteur de l’automobile est un grand consommateur de matières premières. Inclure lors de leur conception des matières recyclées (25% de plastiques par exemple), ou de renforcer les exigences pour mieux recycler /réutiliser les pièces, devraient accélérer l’économie circulaire dans l’automobile.

Les objectifs de la Commission européenne

–  mieux concevoir les véhicules en y intégrant des matières recyclées, et de réduire notre empreinte environnementale,

– valoriser l’effet de la réglementation européenne existante notamment en France où les taux fixés pour le recyclage ou la valorisation ont été atteints depuis longtemps (TRR de 85% et TRV de 95%)

– Prévoir une nécessaire extension aux véhicules lourds, à leurs remorques, véhicules spéciaux mais avec un accompagnement des centres VHU,

– Meilleure participation financière des constructeurs pour faire face au coûts de recyclage des matières, et s’assurer ainsi du traitement de fin de vie de leurs produits,

– Mieux tracer l’ensemble des activités des centres VHU, qui doivent rester sous la surveillance des pouvoirs publics, et éviter les pratiques illégales,

– La volonté de mieux tracer la ventes des VO à l’export, entre états membres,

Actions de la FNA sur ce projet de texte

La FNA en tant qu’organisation représentative des professionnels de l’automobile et la Coordination, syndicat représentatif des centres VHU, ont contribué en amont de cette proposition par les enquêtes lancées par la Commission, des ateliers mais aussi en répondant directement aux consultations publiques de la Commission européenne.

→ Le lien vers la contribution de la FNA sur le site de la Commission européenne https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/have-your-say/initiatives/12633-Vehicules-hors-dusage-revision-de-la-reglementation-de-lUE/F3446109_fr

→ Par ailleurs, nous vous invitons à prendre connaissance de l’avis rendu par le Conseil Economique et Social Européen sur ce projet de texte. M Bruno CHOIX rapporteur du texte est également le Président de la branche maintenance vente à la FNA.

https://www.eesc.europa.eu/fr/our-work/opinions-information-reports/opinions/reglement-sur-les-exigences-de-circularite-applicables-la-conception-des-vehicules-et-au-traitement-des-vehicules-hors

Les discussions entre États Membres ont commencé.

Définition d’un VHU, attention danger

Souvent les définitions font consensus. Ici, par une subtile extension de la définition juridique d’un VHU, le projet de texte fait entrer un nombre importants de véhicules, pénalisant usagers et professionnels de l’automobile. C’est la mauvaise surprise du texte. Ainsi serait un VHU, un déchet mais aussi les véhicules irréparables au sens d’une Annexe 1. Or, cette annexe considère comme irréparables :

  • Les véhicules techniquement irréparables,
  • Les véhicules économiquement irréparables,

Un véhicule économiquement irréparable ne doit être de facto un VHU. Les usagers ont le droit de les remettre en état et de refuser de les céder à leur assurance (ex : véhicule grêlé …). Beaucoup de professionnels les rachètent également pour les remettre en état ou les revendre notamment à l’export. Seulement, dans ce projet de texte un VHU ne peut fait l’objet d’un export hors UE.

Circularité des véhicules

Des exigences minimales concernant la réutilisation, la recyclabilité et la valorisation des véhicules est prévue, avec la fixation de taux à atteindre. L’utilisation du plomb du cadmium et du mercure est limitée. Chaque type de véhicule neuf devra contenir au moins 25% de plastiques recyclés.

Les constructeurs automobiles devraient mettre à disposition des informations détaillées et faciles à comprendre sur le démontage et le recyclage. C’est un enjeu pour les opérateurs indépendants tels que les centres VHU ou les réparateurs. Nous pensons notamment aux opérations d’extraction et de réparation des batteries électriques. Ces informations devront être gratuites, sauf coûts administratifs, dans un format normalisé et non discriminatoire.

Les obligations des constructeurs

Elles sont nombreuses :

  • Au moment de la conception et de la réception par type des véhicules,
  • Des obligations d’étiquetage des pièces, composants et matériaux présents dans les véhicules notamment des moteurs à entraînement électrique contenant des aimants permanents.
  • Mise en place d’un passeport de circularité des véhicules, un outil numérique servant à améliorer la fourniture d’informations sur la manière d’extraire et de remplacer en toute sécurité les pièces et composants,

La Gestion des VHU

Dans un régime de responsabilité élargie des producteurs, notamment depuis la dernière réforme française issue de la Loi AGEC, le projet de règlement a de l’importance. Les constructeurs seront responsables du succès de la collecte les concernant, et du traitement qui en est fait, notamment de la réutilisation et valorisation d’au moins 95 %, à l’exclusion des batteries.

Ils pourront toujours confier leurs obligations à un éco-organisme ou mettre en place leur propre système individuel. En tout état de cause, leur responsabilité financière est réaffirmée. La FNA a plaidé pour que l’ensemble des coûts soit pris en compte et que des engagements spécifiques soient pris pour les nouvelles matières à traitées.

La collecte des VHU

L’Europe comme la France souhaitent mettre en place des systèmes de points de collecte des VHU. Ce point de collecte, qui n’est pas un centre VHU, devra :

  • veiller à remplir les conditions de stockage des véhicules hors d’usage
  • être autoriser à exercer cette collecte par les pouvoirs publics,
  • garantir que tous les véhicules hors d’usage collectés sont transférés vers une installation de traitement agréée dans un délai d’un an à compter de la réception du véhicule hors d’usage; et
  • remplir toutes les autres conditions applicables au stockage des déchets prévues par la législation nationale.

Le principe d’une remise gratuite pour le propriétaire à un centre VHU est maintenu, sauf si le véhicule ne contient aucune des pièces ou des composants essentiels du VHU. Il reviendra au centre VHU de lui remettre le Certificat de destruction.

Le traitement des VHU par les centres VHU

Les centres VHU ont-eux aussi des obligations. Ils :

  • stockent, même temporairement, tous les VHU,
  • les dépolluent et extraient les pièces et composants avant le broyage ou le compactage, au moyen d’un démontage manuel ou d’un désassemblage (semi-)automatisé, de manière non destructive, pour récupérer les composants ayant un potentiel de réutilisation, de remanufacturage ou de remise à neuf,
  • les traitent

Export des véhicules d’occasion

Point fort contestable, le projet de règlement entend encadrer le statut d’un véhicule d’occasion. Un propriétaire d’un VO devra, s’il souhaite exporter le véhicule à l’étranger, démonter qu’il ne s’agît pas d’un VHU.

Ce formalisme risque de freiner les transactions de VO. Il devra en outre justifier d’un CT valable.

 

 

 

 

Revalorisation des tarifs réglementés des gardiens de fourrières : La FNA et Mobilians reçus par la Déléguée Interministérielle à la sécurité routière 

Mercredi 14 février, Mobilians et la FNA ont été reçus par la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Madame Florence GUILLAUME. Elle était accompagnée de Monsieur Zoheir BOUAOUICHE et Monsieur Damien CONTI. L’objet de la réunion a essentiellement porté sur nos demandes de revalorisation des tarifs maximas des fourrières automobiles.

Tarifs maxima des fourrières

Les entreprises de dépannage remorquage fourrières jouent un rôle essentiel dans l’évacuation des véhicules pour divers motifs. Partenaires de l’Etat dans ses missions régaliennes, il oublie souvent qu’elles sont assurées par des entreprises de proximité partout en France. Ces interventions nécessitent des investissements de plus en plus importants et sont exposées à des risques accrus comme le risque incendie, le risque routier, le risque d’agression.

S’agissant des fourrières, les tarifs sont pour une grande partie, réglementés par l’imposition de maxima. Nous avons sensibilisé Madame la Déléguée sur la nécessaire révision du cadre réglementaire et de la grille des tarifs. Ces maximas n’ont pas été revus depuis 2020.

Madame la Déléguée nous a annoncé une légère hausse que nous prenons avec précaution, car le texte n’est pas encore paru (fin du mois). Nous avons pris acte mais ce n’est pas suffisant.

Vers une révision du cadre réglementaire des tarifs de fourrières (arrêté du 14 novembre 2001)

Madame la Déléguée nous a proposé de soutenir notre demande conjointe de révision du cadre réglementaire auprès de Bercy qui est le décisionnaire sur ce dossier. Nos demandes communes:

    • Soit inscrit, comme c’est le cas pour le dépannage sur autoroute et route express, la revalorisation annuelle du tarif de la fourrière, sur la base d’indices objectifs (carburants, assurances, inflation, …).
    • Soit inscrit la majoration des tarifs de 50% lorsque l’intervention se déroule la nuit, les jours fériés et les weekends,
    • Renégociation complète de la grille  (VL, PL et L (deux et trois roues) pour être plus en phase avec la réalité des coûts,

Monsieur BOUAOUICHE insiste sur le fait que BERCY n’y consentira que sur la base d’éléments chiffrés concrets. Nous invitons les adhérents faisant du dépannage poids lourds à se rapprocher du siège. C’est une occasion qu’il ne faut pas manquer. On a besoin de vous.

Assurances

Les professionnels peuvent être confrontés à des résiliations unilatérales de leurs contrats d’assurance. Il est très difficile pour nos métiers de s’assurer, notamment après un ou 2 sinistres.

La Déléguée Interministérielle va intervenir auprès de la DG Trésor en charge des assurances pour monter une réunion avec leurs représentants. Objectif : faire un état des lieux des problématiques des gardiens / dépanneurs résiliés, mal assurés et trouver des solutions pérennes.

Jeux Olympiques

La FNA a souligné le manque d’anticipation de l’intervention des dépanneurs / remorqueurs sur site soit au passage de la flamme, soit lors des épreuves. C’est dès aujourd’hui qu’il faut le prévoir notamment sur du poids lourds. La FNA a déjà écrit à l’ensemble des préfectures concernées et à la préfecture de police de Paris.

Madame la Déléguée va intervenir auprès des organisateurs pour que les professionnels du dépannage et de la fourrière soient associés, mieux informés et surtout prévus dans les procédures (accès au site, voie de passage …).

Rodéo urbain

Les véhicules ayant servi à des rodéos urbains font l’objet d’une procédure accélérée pouvant aller à leur destruction sous 24h. Les forces de l’ordre ont du mal à appliquer ce nouveau dispositif. La circulaire va être rediffusée.

SI Fourrières

Le bord de route est lancé. Ce système permet aux forces de l’ordre de saisir directement la fiche descriptive du véhicule dans un terminal. Il n’y a plus, ou de moins en moins, de doc papier. Nous avons demandé que davantage de photos soient prises et qu’elles ne soient pas transmises aux usagers pour éviter les litiges sur l’état du véhicule.

Les organisations ont demandé que les utilisateurs du bord de route soient mieux formés.

Sur le SI Fourrières, des avancées sont en cours avec le Ministère de la Justice concernant les scellées judicaires. Le SI peut être une porte d’entrée commune à tous les véhicules entrant en fourrières mais cela suppose les bons paramétrage,. Le FNA devrait participer à un groupe de travail en ce sens.

Véhicules volés avant prescription d’une mise en fourrière

Base légale : Article 325-13 du code de la route

Toute prescription de mise en fourrière est précédée d’une vérification tendant à déterminer s’il s’agit d’un véhicule volé.

Lorsque le résultat de cette vérification est positif, le propriétaire et son assureur sont immédiatement informés de la découverte du véhicule. Le véhicule est alors confié au gardien de fourrière à titre conservatoire en attendant que le propriétaire ou l’assureur se manifeste.

Pour la FNA, les véhicules confiés à titre conservatoire ne font pas l’objet d’une prescription d’une mise en fourrière. Le professionnel peut en pratique facturer avec ses tarifs publics (ce qui est différent d’un véhicule retrouvé volé en fourrière).

Il existe une différence d’interprétation entre le Ministère et nous. Il revient au juge de trancher ce point.

Véhicules abandonnés sur sites privés

Les véhicules abandonnés sur site privés sont nombreux sur les parcs des garages. Les procédures sont complexes et difficiles à mettre en œuvre. Le Ministère en a conscience. Pour Monsieur BOUAOUICHE ce sont les outils qui sont à revoir.

 

 

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Votre salarié suite à un arrêt maladie faisant suite à un AT ou une maladie professionnelle, rencontre le médecin du travail dans le cadre d’une visite de reprise. Voir note Visite de reprise et pré reprise

Au cours de cette visite, le médecin du travail le déclare inapte à son poste sans obligation de rechercher un reclassement, c’est à dire que le médecin du travail a coché dans l’avis d’inaptitude une des deux mentions vous dispensant de l’obligation de reclassement (hors travailleur handicapé).

Le médecin du travail peut mentionner dans l’avis d’inaptitude :

que tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour la santé du salarié ;

ou que l’état de santé du salarié fait obstacle à tout reclassement dans un emploi.

Dans ce cas, l’employeur est dispensé de rechercher une possibilité de reclassement. 

ATTENTION : il faut bien lire l’avis d’inaptitude du médecin du travail. En effet, dans un arrêt du 13 septembre 2023 N° 22-12.970, la Cour de cassation a considéré que l’employeur n’était pas dispensé de son obligation de reclassement pour la raison suivante :

  • L’avis d’inaptitude était rédigé de cette manière :  » tout maintien du salarié dans un emploi dans cette entreprise serait gravement préjudiciable à sa santé » au lieu de « tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ». Par conséquent, il y avait obligation de rechercher un reclassement, l’entreprise pour information appartenait à un groupe.

Par conséquent à l’issue de la visite, la procédure de licenciement va débuter.

Notez le : le licenciement doit intervenir dans le mois qui suit la reconnaissance de l’inaptitude par le médecin du travail. En effet, le délai court à compter de l’examen médical, et non pas à compter de la notification de l’avis d’inaptitude. Il peut y avoir quelques jours d’écart entre les deux, donc soyez attentif à la date du document reçu par courrier ou mail. Le document doit vous être notifié dans les 15 jours après le premier examen médical (C. trav., art. R. 4624-42), ou après le second si le médecin du travail l’a jugé nécessaire.

A défaut, il vous faudra reprendre le versement du salaire (partie variable, 13e mois, ou encore heures supplémentaires…) chaque mois, jusqu’à la date de rupture du contrat de travail.

Statut du salarié entre la déclaration d’inaptitude et le licenciement

Lorsque le salarié est déclaré inapte, il n’est plus tenu de se présenter sur son lieu de travail. Le fait de ne pas se présenter sur son lieu de travail après la constatation de son inaptitude à tout poste dans l’entreprise ne constitue pas une faute Cass. soc., 2 juin 2021, n° 19-24.061, n° 648 FS – P.

Le salarié n’est pas rémunéré au cours du délai de reclassement d’un mois, sauf s’il est reclassé avant le terme de ce délai.

Cependant il peut continuer à bénéficier des IJSS :

  • Lorsque son inaptitude est d’origine professionnelle. Le salarié déclaré inapte suite à un accident du travail ou une maladie professionnelle bénéficie d’une indemnisation temporaire, servie par la CPAM, en attendant son reclassement ou son licenciement.

En tant qu’employeur vous n’êtes pas tenu de compléter l’indemnité pour maintenir le salaire.

C’est le médecin du travail qui informe le salarié, si l’inaptitude peut avoir un lien avec un accident du travail ou une maladie professionnelle, qu’il peut bénéficier d’une indemnisation temporaire. Il lui remet un formulaire spécifique. Cette indemnité est versée jusqu’à la date du licenciement ou du reclassement du salarié, dans la limite maximale d’un mois.

  • Lorsque le salarié, que l’inaptitude soit professionnelle ou non, bénéficie de la convention de rééducation professionnelle à l’emploi prévue à l’article L. 1226-1-4L. 5213-3-1 du code du travail et L. 323-3-1 du code de sécurité sociale.

Procédure de licenciement

– Convocation à un entretien préalable ;

– Entretien préalable ; 

– Notification du licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle sans reclassement. 

 

1) Convocation à l’entretien préalable

La lettre peut être remise en main propre contre décharge, ou envoyée en recommandé avec A.R.

Date de l’entretien : respecter au moins 5 jours ouvrables, qui débutent le lendemain de la date de 1ere présentation du courrier ou de la lettre remise en main propre, et tenir compte des délais postaux pour le courrier en recommandé.

Les mentions sont les mêmes que pour un entretien préalable à licenciement : date, heure, lieu, mention du conseiller du salarié si entreprise dépourvue de représentants du personnel.

 

Modèle de courrier

                                                                        Nom / prénom                                                                                           Adresse

A………………….le …………….

Objet : convocation à entretien préalable à un éventuel licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle suite reconnaissance maladie professionnelle / accident du travail sans reclassement 

Mr / Mme …………….

Nous vous informons que suite à votre visite de reprise en date du ……, le médecin du travail, le Docteur (nom prénom) vous a reconnu inapte à votre poste de travail le…., en précisant : « indiquez exactement ce que le médecin du travail a noté ».

2 rubriques sont possibles (article L1226-2-1 du Code du travail) : (inaptitude sans reclassement) 

  • Que le maintien dans l’emploi serait gravement préjudiciable pour la santé du salarié ;
  • ou que son état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi.

C’est la raison pour laquelle nous vous convoquons en application des dispositions de l’article L 1232-2 du Code du travail, à un entretien préalable à un éventuel licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle suite à reconnaissance de maladie professionnelle/  accident du travail, avec Monsieur  ……..en sa qualité de représentant légal de l’entreprise, le …….., à …….. heure (pendant les heures de sorties autorisées si salarié en arrêt), au (lieu de travail).

Nous vous rappelons que vous avez la possibilité de vous faire assister lors de cet entretien par une personne de votre choix appartenant au personnel de l’entreprise ou par un conseiller extérieur (si pas de représentant du personnel) à l’entreprise à choisir sur une liste dressée à cet effet par le préfet de (département du lieu où doit se dérouler l’entretien préalable).

Vous pourrez consulter cette liste (si pas de représentant du personnel dans l’entreprise) :

– Dans les locaux de l’inspecteur du travail situés : (à compléter)

– A la mairie de ……… située (à compléter) – il s’agit de l’adresse de la mairie du domicile du salarié si celui-ci demeure dans le département où est situé l’établissement où il travaille et où aura lieu l’entretien. Dans le cas contraire, il s’agit de l’adresse de la mairie de l’établissement où le salarié travaille et où aura lieu l’entretien.

Si le salarié est en arrêt maladie et ne peut se déplacer : en application de l’article L 1232-2 du Code du travail, si votre état de santé ne vous permet pas de vous rendre en personne à l’entretien, nous vous proposons de vous faire représenter par un membre du personnel de l’entreprise, qui devra nous remettre votre autorisation écrite de représentation, le jour de l’entretien. 

OU 

Nous vous invitons à faire connaître par écrit vos observations à ce sujet dans un délai de ….. (fixer un délai permettant au salarié de se justifier). Après l’expiration de ce délai, nous prendrons une décision définitive sur le licenciement.

Veuillez agréer,……. »

 

2) Entretien préalable

Que le salarié se présente ou non ne change rien et n’arrête pas la procédure.

3) Notification du licenciement

Par lettre recommandée avec A.R. expédiée au moins 2 jours ouvrables  après la date de l’entretien. Pour calculer le délai de réflexion de 2 jours, il convient de ne tenir compte, ni du jour de l’entretien préalable au licenciement auquel le salarié a été convoqué, ni du jour d’échéance de ce délai.

 

Modèle de notification 

Mr / mme

Adresse

A                           le

Lettre recommandée avec A+R N° ……………

Objet : Notification d’un licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle suite à maladie professionnelle / accident du travail sans reclassement

En date du …………. 202 , le médecin du travail Mr / Madame le docteur …………, vous a déclaré inapte à votre poste, sans possibilité de reclassement. En effet, dans son avis, le médecin du travail a expressément précisé que « reprendre termes de la case cochée », et a conclu à votre « voir dans conclusions et préconisations ».

Préalablement à cette déclaration, une étude de poste, des conditions de travail et un échange avec l’employeur ont été menées en date du ………….., par le médecin du travail.

Si le salarié est un salarié protégé, ajouter : « Votre licenciement a fait l’objet d’une demande d’autorisation de l’inspecteur du travail en date du … (date à compléter), qui a été validée par celui-ci.»

C’est dans ce contexte que nous vous avons convoqué à un entretien préalable à un éventuel licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle sans reclassement, devant se tenir le ………. à      heures     , en nos locaux, avec Mr / Mme / qualité  .

Vous vous êtes présenté à la date et à l’heure prévues. Vous n’étiez pas assisté / assisté de Mr /Mme Qualité salarié ou conseiller du salarié. Ou vous ne vous êtes pas présenté à l’entretien.

Par la présente, j’ai le regret de vous notifier la résiliation de votre contrat de travail dans le cadre d’un licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle constatée par le médecin …………. en date du ……….. avec impossibilité de reclassement comme mentionnée sur l’avis d’inaptitude.

Votre contrat de travail prend fin à la date d’envoi de cette lettre, soit le ……………, aucun préavis ne sera effectué.

Merci de noter qu’en application des dispositions de l’article L. 911-8 du Code de la Sécurité Sociale, vous conservez, sous conditions, à compter de la fin de votre contrat de travail et pendant une durée maximale de 12 mois, vos garanties de complémentaire santé et de prévoyance, voir notice jointe. (sauf cas de dispense d’adhésion)

FACULTATIF : Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans un délai de 15 jours à compter de la première présentation de la lettre de licenciement, par tout moyen. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de votre demande, par courrier recommandé avec accusé de réception. Nous pouvons également, le cas échéant, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours après la notification du licenciement.

Vous voudrez bien vous présenter à nos bureaux pour signer votre reçu pour solde de tout compte, recevoir votre certificat de travail et votre attestation France travail. (vous pouvez les envoyer par recommandé)

 

Veuillez croire, Mr/Mme, à mes salutations distinguées.

*********************************************************

Informations complémentaires
  • Indemnité spéciale de licenciement (non soumise à charges sociales) = « indemnité spéciale » selon le code du travail et les articles 2.10  -d- et 4.08 –e- de la convention collective, soit :

Le salarié a droit à une indemnité spéciale de licenciement d’un montant au moins égal au double de l’indemnité légale de licenciement ; cette indemnité spéciale de licenciement est versée sans condition d’ancienneté.

De plus via la CCN, si le salarié à la date de la rupture du contrat de travail remplit les conditions posées par le règlement de prévoyance obligatoire pour bénéficier d’un capital de fin de carrière, il percevra un complément à ce titre dès lors que le montant de ce dernier est supérieur à celui de l’indemnité spéciale de licenciement.

Montant de l’indemnité de licenciement art 2.13  CCNSA :

L’indemnité de licenciement s’établit comme suit :

  • Un quart de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années jusqu’à dix ans ;
  • Un tiers de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années à partir de onze ans.

Notez également pour le calcul de l’ancienneté via notre CCNSA – ARTICLE 1.13 – ANCIENNETÉ (Avenant n° 77 du 22 juin 2016 *) – b) Prise en compte des périodes de suspension du contrat de travail : pour le calcul des droits prévus par la Convention collective en fonction de l’ancienneté, les périodes de maladie ou d’accident sont prises en compte dans la limite de 6 mois consécutifs ; les autres périodes d’indisponibilité (accident du travail, maternité) sont prises en compte sans limitation de durée..

Notez  la particularité de l’article 1-13 c) de la CCNSA – ARTICLE 1.13 – ANCIENNETÉ (Avenant n° 77 du 22 juin 2016 *)

« c) Périodes d’activité antérieures au contrat de travail en cours

1 – Contrats de travail antérieurs
Il est également tenu compte, le cas échéant, de la durée des contrats de travail antérieurs ayant lié le salarié à l’entreprise considérée, l’ancienneté correspondante étant alors calculée comme indiqué aux paragraphes a) et b).
Toutefois, les années d’ancienneté prises en considération pour le calcul d’une indemnité de rupture sont, en cas de nouvelle rupture suivant elle-même un réembauchage, réduites des années qui ont pu être antérieurement retenues pour le paiement d’une précédente indemnité.
2 – Stages
Lorsque le stagiaire a été embauché dans l’entreprise à l’issue d’un stage d’une durée supérieure à deux mois, consécutifs ou non, réalisés au cours de la même année scolaire ou universitaire, la durée de ce stage est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté. » 

Par conséquent, en cas de réembauche suivant un licenciement, il ne faut pas reprendre les périodes de travail déjà prises en compte pour le calcul de l’indemnité de licenciement.

L’ancienneté globale sera retenue si la période antérieure de travail a durée moins de 8 mois (il faut avoir au moins 8 mois d’ancienneté pour avoir une indemnité de licenciement) ou si le 1er contrat a pris fin dans le cadre d’une démission.

L’indemnité de licenciement est calculée sur la base de 1/12e de la rémunération brute des 12 derniers mois précédant le licenciement ou, selon la formule la plus avantageuse pour le salarié, à 1/3 des trois derniers mois, toute prime ou gratification de caractère annuel ou exceptionnel, qui aura été versée au salarié pendant cette période, n’étant prise en compte que dans la limite d’un montant calculé prorata temporis.

Indemnité compensatrice de préavis : quand le licenciement fait suite à un accident du travail ou à une maladie professionnelle, le salarié déclaré inapte n’exécute pas de préavis, puisqu’il ne peut pas travailler, mais il a droit à une indemnité compensatrice de préavis sauf si refus abusif du salarié des postes proposés. Cette indemnité compensatrice est soumise à cotisations.

La maladie et les congés payés : CP et maladie

Capital de fin de carrière : si le salarié remplit les conditions d’ancienneté et d’attribution requises, il peut bénéficier d’un capital de fin de carrière. Contacter IRP Prévoyance santé.

Certificat de travail : remise d’un certificat de travail mentionnant la portabilité des garanties de prévoyance et des frais de santé + documents afférents à la rupture du contrat de travail. 

Inscription sur le registre du personnel de la sortie du salarié

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Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Le forfait annuel en jours

Les conventions de forfait en jours ont été créées par la loi Aubry, puis modifiées par la loi Travail du 8 aout 2016.

Le forfait annuel en jours est un outil permettant de verser au salarié un salaire forfaitaire identique chaque mois en incluant les heures supplémentaires, mais aussi d’aménager le temps de travail permettant de déroger aux horaires collectifs.

Le principe du forfait jour est qu’il est sans référence horaire, étant donné que le nombre d’heures de travail du salarié est impossible à déterminer au regard de sa fonction. Par conséquent, on ne distingue pas les temps de travail effectif, les pauses et les temps de trajet.

La mise en place du forfait annuel en jours n’est pas automatique : il faut un accord collectif d’entreprise ou d’établissement ou de groupe ou, à défaut, une convention ou un accord de branche qui l’autorise expressément, et l’insertion d’une clause dans le contrat de travail ou dans un avenant. C. trav., art. L. 3121-63.

Il faut également suivre l’évolution de la jurisprudence et s’adapter aux décisions de la Cour de cassation qui nous donnent des éléments relatifs aux conditions de licéité des conventions de forfait annuel en jours, notamment le caractère supplétif des convention de forfait lorsqu’un accord d’entreprise ou de branche n’a pas prévu certaines clauses.

Existence d’une convention ou d’un accord collectif préalable

La Convention collective des services de l’automobile (CCNSA), prévoit différentes dispositions relatives au forfait en jours aux articles suivants, en référence à l’avenant 70 du 3 juillet 2014 :

  • ARTICLE 1.09 – ORGANISATION DU TRAVAIL – f) Forfait en jours (Avenant n° 70 du 3 juillet 2014 *) 
  • ARTICLE 4.06 – FORFAIT EN JOURS (Avenant n° 70 du 3 juillet 2014 *)

Salariés éligibles

ARTICLE 1.09 – ORGANISATION DU TRAVAIL – f) Forfait en jours (Avenant n° 70 du 3 juillet 2014 *)

1 – Salariés visés : « Les cadres disposant d’une autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps et dont la nature des fonction … peuvent conclurent une convention de forfait en jours … »

L’accord collectif qui prévoit la conclusion de forfait en jours détermine les catégories de salarié susceptibles de conclure une convention de forfait en jours. Article L. 3121-64 du Code du travail.

Par conséquent, au sein de votre entreprise, il est possible de proposer une convention de forfait en jours seulement aux cadres, qui disposent vu leur fonction d’une totale autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps.

Notez qu’un cadre dirigeant dans la mesure où il n’est pas soumis à la législation sur la durée du travail, ne peut être soumis à un forfait en jours.

Nombre de jours travaillés

Article 1.09 f) – 2 nombre de jours de travail –  » le nombre de jours travaillés sur la base duquel le forfait est défini ne peut excéder 218 jours. »

Par conséquent, le nombre de jours travaillés dans l’année fixé par l’accord collectif ne peut excéder 218 jours C. trav., art. L. 3121-44 et L. 3121-63 ; il s’agit d’un plafond que vous ne pouvez dépasser, le salarié devant travailler 218 jours comme indiqué.

La convention individuelle de forfait

La mise en place du forfait jour doit être proposée au salarié qui est en droit de le refuser. Son refus ne pourra être à lui seul un motif de licenciement si la convention a été conclue après le 20 aout 2008. Il vous faut donc l’accord exprès du salarié qui passe par une clause figurant dans le contrat de travail ou un avenant qui renvoie à la convention individuelle si la clause du contrat sur le forfait en jours est imprécise.

L’absence d’écrit ou d’un écrit pas assez précis, permettrait au salarié de réclamer le paiement d’heures supplémentaires si il demandait l’annulation de la convention. Par ailleurs, l’absence d’écrit dans le cadre d’un forfait jour pourrait être constitutif du délit de travail dissimulé au regard de l’absence de mention d’heures supplémentaires sur le bulletin de salaire.

La clause du contrat de travail, de l’avenant ou de la convention individuelle de forfait, doit contenir les éléments suivants :

  • Les catégories de salariés susceptibles de conclure une convention individuelle de forfait : exclusivement les cadres autonomes dans la CCNSA ;
  • La période de référence du forfait via la CCNSA : « La convention de forfait indique la période annuelle sur laquelle elle s’applique, qui peut être l’année calendaire ou bien la période de référence pour les congés payés visée à l’article 1-15 b) ou toute autre période définie par un accord d’entreprise ou d’établissement ».
  • Le nombre de jours travaillés et le nombre de jours compris dans le forfait, dans la limite de 218 jours ;
  • Le décompte et l’organisation des jours travaillés : il appartient à l’employeur de tenir un décompte du nombre de journées ou demi-journées travaillées en faisant apparaître le nombre et la date des journées ou demi journées travaillées. Ce document est sous la responsabilité de l’employeur et peut être rempli par le salarié. Toute journée comportant pour partie du temps de travail, même dans des proportions très faibles, doit être comptabilisée comme un jour travaillé, sauf à identifier la prise effective d’une demi-journée de repos ;
  • Documents de décompte des jours travaillés : la durée du travail doit être décomptée chaque année par récapitulation du nombre de journées ou demi-journées travaillées par chaque salarié concerné dans un document annuel que l’employeur doit tenir à disposition de l’inspection du travail pendant 3 ans – article D 3171-10 du Code du travail ;
  • Incidence de l’embauche ou de la rupture du contrat de travail en cours d’année, sachant que le plafond de 218 jours a été calculé sur la base de 30 jours ouvrables de congés payés.

Dans la CCNSA f) forfait jours 2 – nombre de jours de travail, il est précisé : « Pour les salariés ne bénéficiant pas d’un congé annuel complet, le nombre de jours de travail est augmenté à concurrence du nombre de jours de congés légaux et conventionnels auxquels il ne peut prétendre » ;

  • Les règles relatives aux durée maximales du travail doivent être garantis pour la Cour de cassation et ce, même si ces salarié ne sont pas soumis à un décompte horaire du temps de travail ;
  • Le respect des temps de repos : repos quotidien de 11 heures minimum et hebdomadaire soit 35 heures consécutives : 24 heures + 11 heures consécutives ; interdit de travailler plus de 6 jours par semaine ;
  • La rémunération du salarié via la CCNSA : f) Forfait en jours (Avenant n° 70 du 3 juillet 2014 *) – 4 – Rémunération ; 
  • Le droit à la déconnexion exercé par le salarié (modalités) ;
  • Incidence des congés et des absences : interdiction à ces salariés de récupérer les jours d’absence sauf dérogations légales (intempéries, force majeure, inventaire …). En conséquence, les jours d’absence maladie n’augmentent pas le plafond de 218 jours.
  • Prise en compte des jours de congés conventionnels ;
  • Possibilité de travailler au-delà du forfait (optionnel) : en accord avec l’employeur, le salarié peut renoncer à une partie de ses jours de repos en contrepartie d’une majoration de son salaire ;
  • Les modalités de suivi du forfait

Mise en place d’un entretien annuel obligatoire qui doit être organisé par l’employeur et qui doit porter sur la charge de travail qui doit être raisonnable, l’organisation du travail, l’articulation entre l’activité professionnelle, la vie personnelle et familiale et la rémunération du salarié.

N’oubliez pas d‘indiquer sur le bulletin de salaire la nature et le volume du forfait : « forfait annuel 218 jours ».

Sachez que la loi travail de 2016 a modifié le contenu des conventions de forfait et qu’en principe, l’accord collectif instaurant le forfait jours doit comporter des dispositions précisant les modalités selon lesquelles l’employeur assure l’évaluation et le suivi régulier de la charge de travail des salariés, et les modalités selon lesquelles l’employeur et le salarié communiquent périodiquement sur la charge de travail du salarié, sur l’articulation entre son activité professionnelle et sa vie personnelle, et sur l’organisation du travail dans l’entreprise – Article L.3121-64 II du code du travail.

Du coup, certains accords antérieurs à 2016, sont devenus incomplets ou insuffisants car ils ne comportent  pas toutes ces dispositions.

La question était la suivante : sort de la convention individuelle de forfait en jours si l’employeurs ne respecte pas les dispositions supplétives.

Pour pallier à ce problème, le législateur a prévu un dispositif « de rattrapage ou béquille » qualifié de mesures supplétives, qui permet à l’employeur de conclure une convention de forfait (même si l’accord collectif est insuffisant ou incomplet) sous condition de mettre en place unilatéralement les mesures nécessaires pour pallier les lacunes de l’accord collectif sur le suivi de la charge de travail du salarié. Article L 3121-65 du Code du travail.

Ces mesures sont les suivantes : établir un document de contrôle ; que la charge de travail soit compatible avec le respect des temps de repos quotidiens et hebdomadaires, organiser une fois par an un entretien avec le salarié afin d’évoquer sa charge de travail.

Si vous ne respectez pas a minima ces dispositions, la convention de forfait sera déclarée nulle par les tribunaux avec notamment pour conséquence une demande de rappel de salaire au titre du paiement d’heures supplémentaires de la part du salarié. Décision de la Cour de cassation arrêt du 10 janvier 2024.

Pour un modèle de convention individuelle de forfait en jours : Convention de forfait en jours

 

 

 

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Les aides à l’embauche

En 2020, le gouvernement présentait son plan de soutien massif à l’emploi des jeunes par la mise en place de dispositifs d’aides à l’embauche des alternants qui pour information est de nouveau prolongé, pour les contrats signés entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024. Pour en savoir plus : Aides 2023 – 2024

L’aide unique à l’embauche des apprentis

Pour les contrats conclus entre le 1er janvier 2019 et le 30 juin 2020, pour les entreprises de moins de 250 salariés. Décret n° 2018 1348 du 28 décembre 2018 relatif à l’aide unique aux employeurs d’apprentis

Le montant est de = 4 125 € la 1er année ; 2 000 € la 2d et 1 200 € pour la 3ème année.

Diplômes préparés : diplôme ou titre à finalité professionnelle de niveau inférieur ou égal au Bac ; diplôme ou titre à finalité professionnelle de niveau inférieur ou égal au Bac +2

L’aide est versée à terme échu, à un rythme trimestriel à raison de 1.000 euros au maximum par trimestre dans la limite d’un an.

L’aide n’est pas due pour les périodes d’absence du salarié qui n’ont pas donné lieu au maintien de la rémunération par l’employeur, ni pour les périodes au cours desquelles le salarié est placé en position d’activité partielle.

Elle ne se cumule pas avec une autre aide de l’Etat à l’insertion, à l’accès ou au retour à l’emploi versée au titre du salarié concerné.

L’aide exceptionnelle pour les apprentis

L’aide exceptionnelle a été créée au titre de la 1er année pour les contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2022. aide unique aux employeurs d’apprentis ; modification et prolongation des aides à l’embauche ; prolongation de la dérogation au montant de l’aide unique et exceptionnelle

  • Pour les entreprises de moins de 250 salariés

L’aide était de 4 125 €, et se monte à titre exceptionnel pour la 1er année à :

  • 5 000 euros maximum pour les apprentis de moins de 18 ans ;
  • 8 000 euros maximum pour un apprenti d’au moins 18 ans (soit le 1er jour du mois suivant le jour de ses 18 ans).

Elle concerne les contrats : préparant à un diplôme ou un titre équivalent au plus à un Bac + 5, signés entre le 1 juillet 2020 et le 28 février 2021, et les contrats préparant à un diplôme ou un titre équivalent au moins à un Bac +2, et au plus à un Bac + 5 pour les contrats conclus entre le 1er mars 2021 et le 31 décembre 2022 sans condition sur le nombre d’apprentis pour les entreprises.

  • Pour les entreprises de plus de 250 salariés 

Le montant est le même et concerne la préparation d’un diplôme ou titre équivalent au plus au niveau Bac +5.

La seule condition étant de respecter un quota d’alternants :

  • Avoir atteint au moins 5 % de contrats 
    • au 31 décembre 2021 pour les contrats conclus entre le 1er juillet et le 31 mars 2021;
    • au 31 décembre 2022 pour les contrats conclus entre le 1er avril et le 31 décembre 2021 ;
    • au 31 décembre 2023 pour les contrats conclus entre le 1er janvier et le 30 juin 2022.
  • Atteindre au moins 3 % d’alternants (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) et avoir connu une progression de 10 % d’alternants :
    • au 31 décembre 2021 pour les contrats d’apprentissage conclus entre le 1er juillet 2020 et le 31 mars 2021
    • au 31 décembre 2022 pour les contrats d’apprentissage conclus entre le 1er avril et le 31 décembre 2021
    • au 31 décembre 2023 pour les contrats conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022.

Aide exceptionnelle pour les contrats de professionnalisation

L’aide est versée au titre de la 1er année d’exécution, pour les contrats conclus entre le 1er juillet 2020 et le 31 décembre 2022, avec un salarié âgé de moins de 30 ans à la date de conclusion du contrat. aide aux employeurs de salariés bénéficiaires d’un contrat de professionnalisation

Elle concerne les contrat suivants : un diplôme ou titre équivalent au plus au niveau Bac + 5, ou un CQP de branche ou interbranche, ou un contrat de professionnalisation expérimental.

Le montant de l’aide est le même que pour l’apprentissage ainsi que le quotas d’alternants.

Il n’y a aucune démarche particulière à faire pour bénéficier de cette prime, excepté l’envoi du ou des contrats à l’OPCO Mobilités avant le 31 mars 2024, qui ensuite déposera le ou les contrats auprès de la Dreets.

L’aide est versée mensuellement, dès le premier mois et dès la réception de la déclaration sociale nominative (DSN) et contrôle de celle-ci par l’Agence de services et de paiement (ASP).

Versement de l’aide

L’aide est gérée par l’Agence de services et de paiement (ASP) qui instruit les demandes.

L’employeur adresse sa demande par l’intermédiaire du téléservice  SYLAE et doit transmettre chaque mois la DSN de l’alternant aux organismes sociaux.

L’aide est versée sur la base d’une attestation de l’employeur justifiant la présence du salarié.

Dispositif Compétences Emplois 2020-2022

Pour permettre aux plus petites entreprises de faire face aux mutations énergétiques, technologiques et concurrentielles en cours et à venir, la branche des Services de l’Automobile a lancé le dispositif Compétences Emplois 2020-2022, avec le soutien de l’Opérateur de Compétences OPCO Mobilités.

Ce dispositif de formation concerne les entreprises de moins de 50 salariés et a pour objectif de former 14 000 stagiaires sur 3 ans, à compter de juin 2020.

Il vise à faire face aux fortes mutations qui touchent la branche des Services de l’Automobile, principalement liées à quatre facteurs :

  • L’évolution technologique permanente en lien avec les nouvelles motorisations (hybride, électrique, hydrogène) implique une mise à jour permanente des compétences des salariés ;
  • La modification du processus de maintenance et de vente liée à la connectivité accrue des véhicules ;
  • Le renforcement des normes environnementales et de sécurité routière ;
  • Le rapport évolutif des citoyens à l’automobile (nouvelles mobilités, partage, …) offrant de nouvelles opportunités de croissance.

Trois domaines de formation et une prise en charge à 100%

  • Formations métiers relevant du Commerce et de la Réparation Automobile : secteur véhicule léger, secteur véhicule industriel axées sur l’accompagnement à la transition énergétique : actions prioritaires sur le VE/VH, évolutions technologiques liées à leur mise sur le marché
  • Accompagnement à la Mobilité Durable (cycles, motocycles)
  • Sécurité routière et enseignement de la conduite

Le coût pédagogique pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés est pris en charge à hauteur de 100 % dans la limite de 65 € HT par heure de formation.

Pour les entreprises de moins de 11 salariés et uniquement pour les actions de formation débutées avant le 31 décembre 2020, OPCO Mobilités remboursera sur la base d’un forfait salarial de 13 € HT pour chaque heure de présence, une partie de la rémunération versée au salarié pendant la durée de la formation.

Compétences Emplois 2023-2025 nouveau

Le dispositif a été relancé pour l’exercice 2023 – 2025, il  a pour but d’accompagner les entreprises de la branche des services de l’automobile, quelle que soit leur taille, dans les différentes mutations qu’elles rencontrent.

Il donne accès à une large gamme de formations dans 8 domaines :

  • Formations maintenance pour les véhicules légers ;
  • Formations middle management ;
  • Formations métiers commerciaux ;
  • Formation accompagnement à la mobilité durable (cycles, motocycles) ;
  • Formation sécurité routière et enseignement de la conduite ;
  • Formations carrosserie peinture dans le domaine du véhicule léger et / ou Industriel ;
  • Formations maintenance pour les véhicules industriels ;
  • Formations métiers sur le contrôle technique.

Il est à 100 % financé pour tous les salariés, le coût pédagogique des formations est pris en charge à 100% par OPCO Mobilités qui est votre opérateur de compétences. Le dispositif est financé par les contributions conventionnelles de la branche.

Pour en savoir plus : Conditions de prise en charge CE

Aides à l’embauche de personnes handicapées

Plusieurs aides existent : l’aide à l’accueil, à l’intégration et à l’évolution professionnelle des personnes handicapées ;  l’aide à l’embauche d’une personne handicapée en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ; l’aide pour les CDD « tremplin ».

L’employeur doit faire une demande auprès de l’Agefiph. Le dossier de demande doit prouver l’importance des surcoûts (reconnaissance de la lourdeur du handicap). Aides et services agefiph

Le contrat unique d’insertion

Il est toujours possible d’embaucher sous CUI – CIE des personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi, sans limite d’âge : chômeurs de longue durée, bénéficiaires des minima sociaux, travailleurs reconnus comme handicapés…

Le CUI est composé de deux volets : le contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) pour le secteur non marchand et le contrat initiative-emploi (CIE) pour le secteur marchand.

  •  CUI – CIE (contrat unique d’insertion – contrat initiative emploi) :

Aide modulable à l’insertion professionnelle en fonction :

  • De la catégorie et du secteur d’activité de l’employeur ;
  • Des actions prévues en matière d’accompagnement professionnel et des actions visant à favoriser l’insertion durable du salarié ;
  • Des conditions économiques locales ;
  • Des difficultés d’accès à l’emploi rencontrées antérieurement par le salarié.

Les taux de prise en charge déterminant le montant de l’aide à l’insertion professionnelle sont fixés par arrêté du préfet de région compte tenu, le cas échéant, des statistiques publiques de l’emploi dans la région.

S’agissant du contrat initiative-emploi, le montant maximal de l’aide est fixé à 47 % du Smic brut par heure travaillée, dans la limite de la durée légale hebdomadaire du travail.

  • CUI-CAE (contrat unique d’insertion – contrat d’accompagnement dans l’emploi)

Si vous envisagez de recruter en CUI, vous devez vous rapprocher de l’agence France travail (ex Pôle emploi depuis le 1er janvier 2024), du centre Cap Emploi, de la mission locale ou du Conseil départemental dont vous dépendez.

Pour le contrat d’accompagnement dans l’emploi, le montant maximal de l’aide est fixé à 95 % du Smic brut par heure travaillée, dans la limite de la durée légale hebdomadaire du travail (soit 35 heures).

Les aides à l’embauche dans les zones en difficultés

Il existe également des dispositifs d’aide à l’embauche destinés aux entreprises implantées dans certains secteurs géographiques connaissant des difficultés socio-économiques :

  •   les zones de revitalisation rurales (ZRR)

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/zone-revitalisation-rurale-zrr-avantages-impots

  •   les zones de restructuration de la défense (ZRD)

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/zones-restructuration-defense-zrd-avantages-impots

  •   les quartiers prioritaires de la ville (QPV)

https://www.economie.gouv.fr/entreprises/exoneration-impots-locaux-quartiers-prioritaires-politique-ville-qpv