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Compte personnel de formation (CPF)

Les titulaires d’un compte personnel de formation qui mobilisent leur compte pour financer une formation doivent désormais s’acquitter d’un reste à charge effectif depuis mai 2024.

Son montant a été revalorisé par l’Arrêté du 26 décembre 2024 fixant pour 2025 le taux de revalorisation de la participation obligatoire au financement des formations éligibles au compte personnel de formation

Rappel du dispositif

Pour favoriser l’accès à la formation professionnelle, toute personne dès l’âge de 16 ans (15 ans pour les contrats d’apprentissage), et jusqu’à son départ à la retraite, bénéficie dès son entrée sur le marché du travail d’un compte personnel de formation (C.P.F). Le C.P.F ayant pour objectif de rendre l’individu acteur de son parcours professionnel.

Pour ouvrir son compte, il faut se connecter sur le site internet dédié au Compte personnel d’activité, muni de son numéro de sécurité sociale : https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-prive/html/#/

L’application « Mon compte formation » est téléchargeable sur les téléphones mobiles (via AppleStore ou PlayStore).

Vous aviez jusqu’au 3 juin 2021 pour solder vos heures D.I.F sur votre compte C.P.F afin qu’elles ne soient pas perdues. Ces heures ont été converties en euros pour être utilisées dans le cadre d’une formation financée par le C.P.F.

Le compte personnel de formation concerne  :

  • Salarié ;
  • Travailleur non salarié, depuis le 1er janvier 2018 ;
  • Conjoint collaborateur ;
  • Membre d’une profession libérale ;
  • À la recherche d’un emploi.

Principe du CPF

Tout travailleur cumule des droits au titre d’un Compte personnel de formation, qui sont reportés automatiquement dans son « Compte personnel d’activité » (Article R 6323-1 du Code du travail).

Le compte personnel de formation est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le C.P.F a remplacé le droit individuel à la formation (DIF).

Chaque C.P.F est alimenté à raison de 24 heures de travail à temps plein par an, jusqu’à un pallier de 120 heures, puis 12 heures par an dans la limite d’un plafond total de 150 heures.

Il a été crédité une dernière fois en heures au premier trimestre 2019, au titre de l’activité exercée en 2018, puis a été automatiquement converti en euros, sur la base de 15 euros de l’heure : modalités de conversion des heures acquises au titre du compte personnel de formation en euros

Toute personne peut utiliser son C.P.F pour se former ou se perfectionner tout au long de sa vie : les droits étant attachés à la personne, ils restent acquis en cas de changement d’employeur ou de perte d’emploi.

Alimentation du CPF

  •  Je suis salarié

Pour un salarié à temps plein, ou à temps partiel (mi-temps minimum), l’alimentation du compte se fait à hauteur de 500 € par année de travail, dans la limite d’un plafond de 5 000 €.

Pour un salarié disposant du plafond de 150 heures, la conversion sera de 150 x 15 € = 2.250 €.

Pour un salarié à temps partiel d’une durée inférieure à un mi-temps, les droits sont calculés au prorata du temps de travail.

Le congé de maternité, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant, le congé d’adoption, le congé parental d’éducation, le congé de présence parentale, le congé de proche aidant, les absences pour maladie professionnelle ou accident du travail sont pris en compte pour alimenter le compte.

Le CPF est crédité à hauteur de 500 € par an, plafonné à 5.000 €.

Ce montant est de 800 € par an, plafonné à 8.000 €, pour les personnes handicapées ou les moins qualifiées (n’ayant pas atteint un niveau de qualification sanctionné par un diplôme de CAP ou BEP, ou un titre professionnel classé au niveau 5 du Répertoire national des certifications professionnelles ou une certification reconnue par la Branche).

 

  • Je suis un travailleur non salarié, conjoint collaborateur

Le C.P.F d’un travailleur indépendant ou conjoint collaborateur sera alimenté en 2020 au titre de ses activités 2018 et 2019, à hauteur de 500 € par année de travail, dans la limite d’un plafond de 5.000 €.

La contribution à la formation professionnelle (C.F.P) permet d’alimenter les comptes C.P.F des indépendants.

Le principe du reste à charge 

La loi de finances pour 2023, a posé le principe d’un reste à charge pour le titulaire du CPF, qui par conséquent, doit désormais participer financièrement à la formation. Articles L 6323-4 et L 6323-7 du Code du travail. 

  • Les modalités du reste à charge 

Applicable depuis le 2 mai 2024, l’utilisateur du CPF doit s’acquitter d’un reste à charge pour financer une formation. Cette somme a fait l’objet d’une réévaluation pour 2025.

Il s’agit d’une somme forfaitaire d’un montant de 102,23 euros (vs 100 € en 2024), qui sera relevée chaque 1er janvier en fonction de l’évolution annuelle des prix à la consommation hors tabac des ménages. Article R 6323 nouveau du Code du travail.

Le paiement de cette participation financière se fait par carte bancaire ou par virement.

Cette participation peut être prise en charge par l’employeur, ou par l’OPCO.

La prise en charge s’effectue a posteriori, après paiement de la formation sur la plateforme du CPF, sous la forme d’un remboursement de la participation obligatoire. Le titulaire du compte fait sa demande de remboursement auprès de l’employeur ou de l’OPCO pour obtenir un justificatif de paiement de sa participation obligatoire (attestation d’inscription en formation) depuis son espace personnel sur la plateforme CPF.

 

  • Les exceptions

Il n’y aura aucun reste à charge pour :

  • Les demandeurs d’emploi ;
  • Les salariés qui bénéficient d’un abondement de leur employeur pour financer une formation dont le montant est supérieur au montant de leurs droits inscrits sur le CPF ou aux plafonds d’alimentation ;
  • Lorsque le titulaire du CPF décide de mobiliser tout ou parties des points inscrits sur son compte professionnel de prévention (C2P) ;
  • Lorsque le titulaire du CPF est un salarié victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle atteint d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 10 %, qui fait usage de l’abondement dont il bénéficie au titre de sa reconversion professionnelle.

Gestion et financement du CPF 

OPCO Mobilités n’assure plus la gestion des demandes de C.P.F depuis le 1er décembre 2019, c’est la Caisse des dépôts et consignations qui assure l’ensemble de la gestion du C.P.F tant sur le plan technique que financier.

L’alimentation du compte se fait au travers des données issues de la D.S.N, par la caisse des dépôts et consignation qui intervient au plus tard le 30 avril de l’année suivante.

Offres de formation

Le C.P.F peut être mobilisé pour :

  • Acquérir une qualification (diplôme, certificat de qualification professionnelle CQP, titre …) ;
  • Être accompagné pour la validation des acquis de l’expérience (VAE) ;
  • Réaliser un bilan de compétences ;
  • Créer ou reprendre une entreprise ; cette formation ne sera plus être éligible au regard de la future loi de finances pour 2025.
  • Pour les bénévoles et volontaires en service civique, acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de leurs missions.

Ainsi, c’est désormais l’ensemble des certifications professionnelles inscrites au Répertoire national des certificats professionnelles RNCP – à ne pas confondre avec le Répertoire national des certifications des services de l’automobile RNCSA – qui sont éligibles (avec leurs blocs de compétences) ainsi qu’un ensemble d’actions, notamment la V.A.E ou le bilan de compétences et la préparation des permis véhicules légers (VL) véhicules industriels (VI).

  • Préparer l’épreuve théorique du code de la route et l’épreuve pratique du permis de conduire

Le CPF peut être utilisé afin de financer une offre permis de conduire uniquement si ce permis de conduire s’inscrit dans le cadre d’un projet professionnel. Aussi, il est demandé au stagiaire une attestation sur l’honneur indiquant que l’obtention du permis contribue à la réalisation d’un projet professionnel ou à favoriser la sécurisation du parcours professionnel du titulaire du compte ; cette attestation mentionne également que le stagiaire ne fait pas l’objet d’une suspension de son permis ou d’une interdiction de solliciter un permis.

Depuis le 1er janvier 2021 les règles de financement du C.P.F pour le passage du permis de conduire ont été modifiées.

Sont concernés les permis de conduire suivants – Article D 6323-8 du code du travail : catégories B – C – C1 – C1E – CE – D – D1 – D1E – DE.

Le permis sur boîte automatique – B 78, intègre la liste des permis éligibles au CPF.

Le permis moto, scooter, bateau ou tracteurs ne sont pas éligibles au C.P.F.

Les offres de remise à niveau, les passerelles de 7 heures (BM vers BVA ou BVA vers BM) et les stages de récupération de points sont exclus.

Il est possible de mobiliser les droits CPF, pour acheter une formation visant l’obtention du code ou de la conduite ou les deux.

Depuis le 1er janvier 2024, le CPF peut financer tous les types de permis de conduire. LOI n° 2023-479 du 21 juin 2023 visant à faciliter le passage et l’obtention de l’examen du permis de conduire

Depuis 1er janvier 2024, le CPF peut être utilisé pour financer la préparation aux épreuves théoriques et pratiques de toutes les catégories de permis de conduire d’un véhicule terrestre à moteur (article L 6323-6 du code du travail modifié).

Il est possible de financer  :

  • Un permis deux – roues A – A1 – A2 ;
  • Un permis B (voiturette, quad) ;
  • Un permis B96 et BE (voiture avec remorque lourde).

Le décret d’application du 17 mai 2024 conditionne toutefois le financement du permis de conduire par le CPF au fait de ne pas être déjà titulaire d’un autre permis de conduire. Ainsi, il n’est pas possible de financer par le CPF un permis moto si le demandeur est déjà titulaire du permis B (et vice-versa). L’élargissement à tous les permis de conduire est donc bien applicable mais sous condition.

Le demandeur doit s’engager sur l’honneur qu’il ne dispose pas déjà d’un permis de conduire en cours de validité sur le territoire national.

Pour en savoir plus sur l’élargissement des formations au permis de conduire éligibles au CPF, veuillez cliquer sur ce lien.

Le site moncompteformation.gouv.fr indique que pour des raisons techniques de mise en œuvre, et sous réserve de la publication du décret, l’inscription à ce type de formation est disponible depuis compter le 12 janvier sur le site.

Notez également que la loi prévoit d’autres mesures (décret à paraître) :

  • Mise en place d’une plateforme nationale gérée par Pôle emploi afin de recenser les dispositifs de financement du permis de conduire aux particuliers ;
  • La plateforme orientera les particuliers vers les dispositifs numériques permettant de choisir un établissement d’enseignement de la conduite et de s’inscrire à l’examen du permis  de conduire ;
  • L’abaissement de l’obtention du permis de la catégorie B à 17 ans
  • Extension de l’aide de  5 000 euros pour financer leur permis aux lycéens professionnels (à ce jour seulement pour les apprentis).

Utilisation des droits

L’utilisation du C.P.F relève de la seule initiative du salarié. L’employeur ne peut donc pas imposer à son salarié d’utiliser son C.P.F pour financer une formation. Il faut l’accord exprès du salarié et son refus ne constitue pas une faute justifiant une sanction.

Les salariés ne perdent pas les heures acquises au titre du D.I.F si elles ont été enregistrées sur leur compte C.P.F avant le 30 juin 2021, pour les conserver. Elles sont alors converties en euros pour être utilisées dans le cadre d’une formation financée par le C.P.F, quelle que soit la période de formation.

Pour une action de formation se déroulant en dehors du temps de travail (éventuellement pendant des congés payés), le salarié utilise ses euros comme bon lui semble. Si la formation est prévue pendant le temps de travail, le salarié doit obtenir l’accord préalable de son employeur. Son salaire est alors maintenu le temps de la formation.

  • Demande préalable du salarié (Article D 6323-4 du Code du travail)

Si le salarié souhaite participer à une formation se déroulant pendant son temps de travail, que ce soit à l’initiative du salarié ou à celle de l’employeur avec l’accord du salarié, il doit adresser à son employeur une demander d’autorisation au moins :

  • 60 jours calendaires avant le début de la formation si celle-ci a une durée inférieure à 6 mois ;
  • 120 jours calendaires avant le début de la formation si celle-ci a une durée supérieure à 6 mois.

L’employeur dispose de 30 jours calendaires pour notifier sa réponse au salarié. L’absence de réponse dans ce délai vaut acceptation de la demande de formation.

En revanche, lorsque la formation demandée est suivie en dehors du temps de travail, le salarié n’a pas à demander l’accord de son employeur et peut mobiliser ses droits à formation librement.

  • Inscription à la formation

Le salarié doit se connecter sur le site dédié : https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-prive/html/#/ ou passer par l’application mobile. Après avoir identifié la formation éligible, il pourra s’inscrire directement à la session de formation choisie, et finaliser les demandes auprès de l’organisme de formation, sans intermédiaire.

La version 12 des conditions d’utilisation du site et de l’application qui tient compte de la mise en place du reste à charge et des nouvelles modalités d’éligibilité du permis de conduire est opérationnelle. Pour en savoir plus : Site mon compte personnel formation évolue

 

  • Situation du salarié pendant sa formation sur temps de travail

 Les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constituent un temps de travail effectif et donnent lieu au maintien par l’employeur de la rémunération.

Au vu du nombre d’heures à financer et de l’enveloppe maximum possible via le C.P.F, les bénéficiaires devront très certainement financer une partie de leur formation pour pouvoir la suivre.

Toute personne doit activer son Compte personnel de formation qui recense les droits acquis tout au long de sa vie active et jusqu’à son départ à la retraite, ainsi que les formations dont on peut bénéficier personnellement.

Obligation de tri des biodéchets à compter du 1er janvier 2024

Depuis le 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l’économie circulaire (dite loi AGEC ou loi anti gaspillage), le tri des biodéchets à la source est généralisé et concerne tous les professionnels et les particuliers.

Par « biodéchets » on entend tous les produits biodégradables, c’est-à-dire pouvant être décomposés naturellement par des micro-organismes vivants ; et par « à la source », on entend un tri directement effectué chez les ménages, dans les restaurants, les cantines, les entreprises, les parcs et les jardins.

Ainsi, les restes alimentaires – qui appartiennent à la famille des biodéchets – feront l’objet d’une valorisation agronomique (compostage, produit d’épandage ou méthanisation) pour permettre un épandage au sol approprié.

La loi AGEC imposait aux entreprises produisant plus de 5 tonnes de biodéchets par an de trier leurs biodéchets dès le 1er janvier 2023. Depuis le 1er janvier 2024, cette obligation s’impose à tous, quel que soit le niveau de biodéchets engendré.

Concrètement, les biodéchets ne peuvent plus être jetés à la poubelle avec les ordures ménagères.

Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

L’article L. 541-1-1 du code de l’environnement définit les biodéchets comme : « Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires ».

Quels sont les biodéchets à traiter ?

Déchets verts : tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies.

Déchets alimentaires : restes de repas ou de préparation de repas ou produits périmés non consommés. Il s’agit par exemple des épluchures de fruits et légumes, des coquilles d’œufs, des os et arêtes, des aliments abîmés, des restes de repas, des restes de viande ou de poisson, des peaux d’agrumes.

Quelles sont les solutions de tri de ces déchets ?

Il existe plusieurs solutions de tri à la source des biodéchets, qui peuvent être scindées en deux grandes catégories : le compostage (en établissement ou collectif) et la collecte séparée (par un prestataire extérieur, public ou privé).

Compostage :

Le compostage permet de transformer les biodéchets en un terreau naturel, le compost. Il peut être rotatif, électromécanique, en bac ou en chalet.

Le compostage peut se faire à moindre coût dans l’enceinte de l’entreprise et permet ainsi d’obtenir un compost sur place et utilisable dans les 9 à 12 mois du dépôt.

Le choix du compostage implique néanmoins un suivi par une personne formée. Il nécessite aussi un espace extérieur alloué au compostage. Enfin, il peut ne pas être adapté à des volumes trop importants de biodéchets.

Collecte séparée :

La collecte séparée consiste, à l’image de la poubelle jaune, en l’utilisation d’un bac individuel ou collectif spécialement dédié aux biodéchets.

La collecte séparée fait appel à un prestataire extérieur (public ou privé). Elle permet d’avoir une gestion simplifiée et une meilleure traçabilité.

Si sa collectivité en donne la possibilité, il est possible d’être collecté en “assimilé”, avec les biodéchets des ménages. Elle peut exiger de la part de l’entreprise le versement d’une redevance spéciale.

Attention, elle n’en a pas l’obligation : si la mairie, l’intercommunalité ou le syndicat de gestion des déchets refuse de collecter l’entreprise, cette dernière devra trouver une solution.

Elle pourra notamment souscrire une prestation de collecte auprès d’un acteur privé.

En pratique, dans son entreprise, il faudra mettre au point un système de collecte, afin de réunir les biodéchets produits et définir la fréquence à laquelle ce bac doit être sorti pour être collecté. Pour que tout cela fonctionne, il faudra former son équipe à reconnaître et à trier efficacement les biodéchets.

Quelle sanction en cas de non-respect de cette obligation ?

Le non-respect de l’obligation de tri à la source des biodéchets est puni d’une amende pouvant atteindre jusqu’à 750 € pour une personne physique et 3 750 € pour une société.

Il est conseillé aux entreprises de conserver leurs justificatifs de tri, par exemple le contrat de collecte ou des attestations de valorisation des déchets, en vue d’un éventuel contrôle.

 

Plus d’infos sur la page dédiée aux biodéchets du ministère de la transition écologique.

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Aide au financement des formations pour les permis de conduire : élargissement des formations éligibles via le CPF

La loi 2023-479 du 21 juin 2023 visant à faciliter le passage et l’obtention de l’examen du permis de conduire a apporté des modifications significatives au dispositif du Compte Personnel de Formation (CPF) en France.

Depuis janvier 2024, elle élargit le financement CPF à la préparation de toutes les catégories de permis de conduire de véhicules terrestres à moteur. Cette loi élargit son éventail de formations disponibles sur la plateforme Mon Compte Formation aux préparations pour les permis de conduire des motos, des voiturettes et les remorques lourdes de voitures.

Toutefois : le décret d’application du 17 mai 2024 conditionne le financement du permis de conduire par le CPF au fait de ne pas être déjà titulaire d’un autre permis de conduire.

Pour rappel, jusqu’à présent, il était possible d’utiliser le CPF pour financer le code de la route et l’épreuve pratique du permis de conduire des voitures (permis B) ainsi que du permis transport en commun (D) ou poids lourd (C).

 

De la même manière que pour les formations préparatoires aux permis déjà admissibles au CPF, le financement par le CPF de ces nouvelles formations doit être aligné avec la poursuite d’un objectif professionnel ou le maintien de l’activité professionnelle du bénéficiaire.

Bénéficiaires du CPF 

Le CPF est un dispositif public permettant à tout actif de se former tout au long de sa vie professionnelle. Les droits CPF sont alimentés en euros ou en heures, en fonction du statut de l’individu. Les bénéficiaires du CPF peuvent utiliser ces droits pour acheter des formations correspondant à leur projet professionnel et pour acquérir de nouvelles compétences. Le permis de conduire, étant une exigence dans de nombreux métiers, permettant d’atteindre l’autonomie dans votre vie professionnelle, il est désormais éligible au CPF à compter de janvier 2024.

 

Conditions d’éligibilité pour se former et passer un permis dans le cadre du CPF : pour bénéficier du financement CPF pour la préparation d’un permis de conduire, les conditions suivantes doivent être remplies :

  • Avoir des droits de formation disponibles sur son compte CPF
  • S’engager sur l’honneur que l’obtention du permis de conduire contribuera à sécuriser l’insertion ou le maintien dans l’emploi ;
  • Nouvelle mention : le demandeur doit également s’engager sur l’honneur qu’il ne dispose pas d’un permis de conduire en cours de validité sur le territoire national
  • La formation ne doit pas être réalisée à des fins de loisir ou pour des déplacements uniquement non professionnels
  • Le demandeur ne doit pas être sous le coup d’une suspension de son permis de conduire ou d’une interdiction de solliciter un permis de conduire.

 

Une attestation sur l’honneur, justifiant la conformité de ces conditions, sera exigée par l’auto-école ou l’organisme de formation auprès duquel la formation est souscrite. 

Un modèle d’attestation sur l’honneur est proposé sur le site Mon compte formation (cliquez sur Télécharger le guide complet)

Un élargissement des formations éligibles au CPF pour les permis de conduire 

Depuis janvier 2024, toutes les préparations aux permis de conduire de véhicules terrestres à moteur sont éligibles au financement CPF.

Outre, le permis de conduire des voitures (permis B) ainsi que le permis transport en commun (D) ou poids lourd (C), le dispositif inclut désormais les permis moto (permis A1 et A2), les permis pour voiturettes (permis B1), ainsi que les permis permettant aux titulaires du permis B de tracter des remorques plus lourdes (permis B96 et BE).

Attention toutefois : le décret d’application du 17 mai 2024 conditionne le financement du permis de conduire par le CPF (autre que le permis de la catégorie BE) au fait de ne pas être déjà titulaire d’un autre permis de conduire.

Ce décret (qui était en attente de publication depuis janvier 2024), fixe donc les conditions et les modalités d’application de l’élargissement des formations au permis de conduire éligibles au CPF. 

Ainsi, il n’est pas possible de financer par le CPF un permis moto si le demandeur est déjà titulaire du permis B (et vice-versa). L’élargissement à tous les permis de conduire est donc bien applicable mais sous condition.

Le demandeur doit s’engager sur l’honneur qu’il ne dispose pas déjà d’un permis de conduire en cours de validité sur le territoire national.

L’attestation sur l’honneur est remise par l’école de conduite au titulaire afin qu’il la remplisse et elle doit également s’assurer de sa complétude et la conserver pour une durée de quatre ans ou, en cas de contentieux, jusqu’à l’intervention d’une décision juridictionnelle définitive.

Cette attestation peut être demandée à tout moment par la Caisse des dépôts et consignations. L’école de conduite vérifie que le titulaire ne dispose pas d’un permis de conduire en cours de validité sur le territoire national au moment de l’inscription. Un modèle d’attestation sur l’honneur est proposé sur le site Mon compte formation (cliquez sur Télécharger le guide complet)

La Caisse des dépôts et consignations contrôle les informations relatives à l’existence, la catégorie et la validité du permis de conduire.

 

A noter : ne sont toujours pas éligibles via le financement CPF : les stages de remises à niveau, les stages de récupération des points, les heures de conduite afin de passer de l’usage de la boite manuelle à la boite automatique et inversement, la formation de 7 heures permettant aux titulaires du permis B de conduire un deux-roues ou trois-roues motorisé et la formation pour l’obtention du permis A (le candidat doit avoir le permis A2 depuis au moins 2 ans et suivre une formation complémentaire de 7 heures).

 

Les deux dernières formations ne sont pas considérées comme des préparations aux épreuves théoriques et pratiques d’une catégorie de permis de conduire d’un véhicule terrestre à moteur et n’entrent donc pas dans la formulation retenue à l’article L. 6323-6 du Code du travail et en vigueur au 1er janvier 2024.

 

Attention : la Caisse des Dépôts, en tant que gestionnaire du service CPF, effectuera des contrôles des conditions d’éligibilité des formations financées. En cas de non-conformité avec les conditions mentionnées ci-dessus, des sanctions pourront être prises à l’encontre des titulaires du CPF et/ou des organismes de formation (par exemple : déréférencement de son catalogue sur Mon Compte Formation).

 

Enfin, sujet longtemps abordé, nous vous rappelons que les droits CPF ne sont pas cessibles. En d’autres mots, il est impossible de les céder à un parent ou un ami.

Modification et création de nouvelles fiches du RNQSA concernant les métiers de l’enseignement de la conduite

Au cours de la commission paritaire des services de l’automobile du 06 décembre 2023, plusieurs fiches de qualification en lien avec l’enseignement de la conduite ont été présentées du fait de leur  création ou modification, occasionnant la signature de l’accord relatif au RNCSA et RNQSA pour le 1er semestre 2024. Arrêté du 17 mai 2024 portant extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale des services de l’automobile (n° 1090)

Nous vous invitons à lire attentivement ces dispositions qui impactent vos salariés.

Pour vous accompagner, vous trouverez en bas de page, dans la rubrique « documents complémentaires », un modèle de courrier à remettre aux salariés et un modèle d’avenant au contrat de travail. 

Création de trois fiches de qualification dans le domaine des « écoles de conduite »

La création au sein du RNQSA de ces 3 fiches est mentionnée à l’article 2 de l’accord paritaire national relatif au RNCSA et au RNQSA pour le premier semestre 2024, qui pour information est en attente d’extension.

 

Ces 3 fiches concernent les métiers suivants :

 

1- « Coordinateur de l’enseignement de la sécurité routière et de la conduite automobile / Coordinateur de l’enseignement de la sécurité routière et de la conduite des véhicules de la catégorie « deux roues » / Coordinateur de l’enseignement de la sécurité routière et de la conduite des véhicules du « groupe lourd » » – Fiche K-17-1 ;

 

2- « Coordinateur pédagogique de la sécurité routière et de la conduite automobile / Coordinateur pédagogique de la sécurité routière et de la conduite des véhicules de la catégorie « deux roues » / Coordinateur pédagogique de la sécurité routière et de la conduite des véhicules du « groupe lourd » » – Fiche K-20-1 ;

 

3- « Coordinateur administratif des écoles de conduite » – Fiche K-20-3.

Modification des fiches existantes dans le RNQSA dans le domaine des Écoles de conduite

Les modifications portent notamment sur le changement d’échelon applicable au 1er janvier 2025 et l’intitulé des fiches existantes.

 

1 – Enseignant de la conduite automobile – Fiche K-3-1 devient la fiche K-9-1-Enseignant-de-la securité-routiere-et-de-la-conduite-automobile.

Classement provisoire des salariés embauchés jusqu’au 31 décembre 2024 :

  • Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 3
  • Échelons majorés accessibles : 4 / 5

Classement définitif des salariés à partir du 1er janvier 2025 :

Tous les salariés embauchés avant le 1er janvier 2025 et qui relèvent à cette date de la fiche K.3.1 devront être classés sur la fiche K.9.1 (mettre le lien) au plus tard le 1er janvier 2025. La présente fiche sera donc supprimée à compter du 1er janvier 2025.

  • Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 9
  • Échelons majorés accessibles : 10 / 11

Il faudra par conséquent rédiger un avenant au contrat de travail sur cette base pour les anciens salariés (soit modification de l’intitulé de poste et de l’échelon). Pour les nouveaux, ils seront immédiatement positionnés sur cette nouvelle fiche dans le cadre de leur contrat de travail.

Il est important de prendre dès maintenant en considération ce changement qui impactera votre gestion RH.

 

2- Enseignant de la conduite deux roues, enseignement de la conduite groupe lourd » – Fiche K-6-1 devient la fiche K-12-1-Enseignant-de-la-sécurité-routière-et-de-la-conduite-des-vehicules-des-categories-deux-roues-et-groupe-lourd. 

Classement provisoire des salariés embauchés jusqu’au 31 décembre 2024 :

  • Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 6
  • Échelons majorés accessibles : 7 / 8

Classement définitif des salariés à partir du 1er janvier 2025 :

Tous les salariés embauchés avant le 1er janvier 2025 et qui relèvent à cette date de la fiche K.6.1 devront être classés sur la fiche K.12.1 au plus tard le 1er janvier 2025. La présente fiche sera donc supprimée à compter du 1er janvier 2025.

  • Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 12

 

3 – Coordinateur d’enseignements auto » –  Fiche K-6-2 devient (noter l’intitulé) la fiche K-17-1-Coordinateur-de-l-enseignement-de-la-securite-routiere-et-de-la-conduite-auto-deux-roues-groupe-lourd

Classement provisoire des salariés embauchés jusqu’au 31 décembre 2024 :

  • Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 6
  • Échelons majorés accessibles : 7 / 8

Classement définitif des salariés à partir du 1er janvier 2025 :

Tous les salariés embauchés avant le 1er janvier 2025 et qui relèvent à cette date de la fiche K.6.2 devront être classés sur la fiche K.17.1 au plus tard le 1er janvier 2025. La présente fiche sera donc supprimée à compter du 1er janvier 2025.

  • Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 17
  • Échelons majorés accessibles : 18 / 19

 

Vous trouverez l’intégralité des fiches sur le site de l’ANFA.

La date du 1er janvier 2025 a été décidée afin que vous puissiez avoir le temps de vous mettre en phase avec ces nouvelles fiches soit avoir 1 an devant vous.

Pour vous accompagner, vous trouverez ci-dessous dans la rubrique « documents complémentaires » un modèle de courrier à remettre aux salariés et un modèle d’avenant au contrat de travail. 

 

Utilisation des extranets réparateurs en expertise sinistre

En carrosserie, les réparateurs sont amenés à échanger de manière contradictoire avec les experts en automobile. Auparavant, la communication ainsi que la transmission de documents, justificatifs, photos, factures, etc. se faisait principalement par mail. Aujourd’hui, les cabinets d’expertise développent chacun leur propre outil informatique appelé Extranet.

 

Bien que ce progrès permet de fluidifier les échanges, la branche carrosserie de la FNA reste toujours vigilante quant à leur fonctionnement. C’est pourquoi elle participe parfois à leurs développement pour remonter les besoins des carrossiers. C’est le cas de l’extranet BCA.

En effet BCA expertise a toujours été à l’écoute de la FNA afin de faire évoluer leur extranet. Cela a notamment été le cas pour :

  • L’archivage des dossiers : Il est impératif pour la FNA que tous les échanges tracés ne puissent pas disparaitre et qu’un dossier archivé puisse tout de même être consultable par le réparateur à sa demande.
  • La notification au réparateur : Dans son quotidien, un réparateur n’est pas connecté en permanence sur les extranets des experts. C’est pourquoi nous souhaitons qu’il puisse recevoir une notification l’informant qu’un nouveau document a été mis à sa disposition ou que l’expert souhaite une information complémentaire. La fréquence des notifications peut éventuellement être personnalisée.

.

Aujourd’hui, BCA Expertise a lancé le 8 janvier 2024 son nouvel extranet « BCA Connect Réparateurs » dont voici la nouvelle offre :

 

  • une interface plus claire et plus ergonomique, utilisable sur tous les écrans (pc, smartphone, tablette)
  • un gain de temps en gestion pour l’ensemble des acteurs,
  • un classement des dossiers par statut (en attente facture, en attente EAD, etc.),
  • la visualisation des dossiers en historique pendant 1 an,
  • les documents et photos avec une lecture facilitée et la possibilité de télécharger les éléments,
  • un robot facture permettant d’accélérer le dépôt des rapports.

 

Une nouveauté importante est la mise à disposition des réparateurs (non agréé assureur) d’un outil de prise de photo pour la création de dossier d’expertise sans déplacement : l’ESD

 

BCA Connect Réparateurs est accessible 100% du temps, BCA Expertise rappelle que leurs équipes restent bien sûr joignables par téléphone pour les réparateurs sur les créneaux horaire suivants 9h-11h et 14h30 et 16h30.

 

Vous pouvez télécharger ci-dessous, dans l’onglet « documents complémentaires » la plaquette d’information BCA Connect. N’hésitez pas à remonter à votre FNA de proximité si vous avez des problèmes liés à l’utilisation de l’outil afin que la FNA puisse en faire part à BCA Expertise. 

Relation experts/réparateurs :

Plus largement, lors d’utilisation d’extranets, nous vous recommandons d’être vigilants quand à la conservation de vos échanges avec les experts et l’accessibilité de vos dossiers.
.

En effet, dans le cadre des chartes de bonnes pratiques entre experts et réparateurs, chacun des intervenants a une obligation de traçabilité et est parfois soumis à un délai de réponse. Si l’extranet que vous utilisez ne vous permet pas de conserver vos écrits ou de les dater, il peut s’avérer parfois compliqué de défendre un dossier sinistre. C’est pourquoi, en cas de doute sur la réception de vos documents ou commentaires, nous vous conseillons de conserver une capture d’écran et de doubler votre écrit par un mail qui restera traçable.

Dans le cadre de ces même chartes, la FNA s’est toujours assurée que l’extranet ne soit pas le seul canal de communication possible, afin de permettre aux réparateurs qui le souhaitent, de maintenir l’usage du mail.

 

Enfin, la FNA s’est rapprochée des autres cabinets d’expertise afin d’échanger également sur le développement de leurs extranets et les sensibiliser sur les besoins des réparateurs. Nous demandons également que des guides d’utilisation soient mis à votre disposition.

Etat de catastrophe naturelle et assurance

Lorsque votre contrat d’assurance prévoit une garantie « catastrophes naturelles », vous pouvez être indemnisé des dommages subis par votre entreprise ou votre habitation à condition que l’arrêté ministériel de catastrophe naturelle soit publié au Journal Officiel (JO).

Nous vous proposons de retrouver ci-dessous les principaux arrêtés de catastrophe naturelle parus dernièrement au Journal Officiel. L’arrêté précise la liste des communes concernées par un état de catastrophe naturelle, la période et la nature du dommage.

Exemples de catastrophes naturelles : inondations, tremblements de terre, avalanches, coulées de boue, sècheresse, ouragans et cyclones, tsunami …

Les arrêtés de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel

Nous vous proposons ci-dessous la liste des derniers arrêtés publiés ces quatre derniers mois.

Cliquez sur chaque lien pour consulter l’arrêté dans son intégralité : vous y trouverez la liste des communes reconnues (annexe 1) et des communes non reconnues (annexe 2) en état de catastrophe naturelle.

 

Arrêté du 23 avril 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle  (JO du 26/04/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Communes des départements suivants : Hautes-Alpes, Creuse, Loire et Vaucluse

Arrêté du 22 avril 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 29/04/2025) – Inondations et coulées de boue, Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique), Inondations par remontée de nappe phréatique / Divers Départements

Arrêté du 25 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 03/04/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Communes des départements suivants : Aude, Vaucluse, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Côte-d’Or, Drôme, Haute-Garonne, Loire, Puy-de-Dôme et Tarn.

Arrêté du 24 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 03/04/2025) – Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) ; Inondations et coulées de boue / Divers Départements 

Arrêté du 21 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 01/04/2025) – Vents cycloniques – La Réunion.

Arrêté du 7 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 12/03/2025) – Inondations et coulées de boue, Inondations par choc mécanique des vagues et Vents cycloniques – La Réunion.

Arrêté du 24 février 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 01/03/2025) – Inondations et coulées de boue – Divers Départements

Arrêté du 25 février 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 26/02/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Communes des départements suivants : Aude, Drôme, Gard, Hérault, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Orientales, Rhône, Var et Vaucluse.

Arrêté du 21 janvier 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 25/02/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Communes des départements suivants : Ariège, Aude, Aveyron, Doubs, Gard, Pyrénées-Orientales, Rhône, Haute-Saône, Tarn et Vaucluse.

Arrêté du 13 février 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 19/02/2025) – Inondations et coulées de boue – Communes des départements suivants : Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan et Mayotte.

Arrêté du 6 février 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 09/02/2025) – Inondations et coulées de boue du 24/01/2025Communes des départements 14/35/44/49/53/56

Arrêté du 17 décembre 2024 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 21/12/2024) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols / Divers Départements 

 

A retenir : ce sont les maires des communes qui sollicitent le préfet d’une demande de classement de leur commune en état de catastrophe naturelle. Si vous êtes victime, il est donc important que vous informiez le plus tôt possible votre commune (et votre assureur) des dommages subis, afin qu’une demande de reconnaissance soit déposée.

 

Attention : cette liste n’est pas exhaustive, nous tenterons dans la mesure du possible de la maintenir à jour. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre mairie qui pourra vous informer du classement ou non de la commune en état de catastrophe naturelle.

La garantie 

Deux conditions doivent être réunies pour vous ouvrir droit à une indemnisation au titre de la garantie catastrophe naturelle:

  • vous devez être assuré contre ce risque. Attention, cette assurance n’est pas automatique (sauf dans les multirisques habitation). Pour votre entreprise, consultez votre contrat d’assurance ou contactez votre assureur.
  • un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour votre commune doit être publié au Journal Officiel.

Démarches : vous devez déclarer votre sinistre par LRAR à votre assureur dès que possible et au plus tard dans les 30 jours qui suivent la publication au JO de l’arrêté de catastrophe naturelle concernant votre commune. C’est la raison pour laquelle il est important de savoir si un arrêté « Cat Nat » est paru et d’en connaitre la date.

 

Les résidents d’Outre-Mer qui ne sont pas assurés contre les catastrophes naturelles peuvent bénéficier du fonds de secours pour l’Outre-Mer (par exemple suite à la tempête Fiona des 16 et 17 septembre 2022).

 

Le montant de l’indemnisation dépend de votre préjudice et des clauses de votre contrat (dans la limite des plafonds de garantie et après application des éventuelles franchises).

 

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La loi de finances pour 2024 (loi 2023-1322 du 29/12/2023) est parue au Journal Officiel le 30 décembre 2023. Cette note vous présente une sélection des principales dispositions intéressant les entreprises.

Réduction, crédits d’impôt et aides pour les entreprises

Bouclier tarifaire

Le dispositif permettant à certaines entreprises en 2023 de bénéficier du bouclier tarifaire est prorogé en 2024. Les TPE sont toujours éligibles à cette aide lorsque sont réunies les conditions suivantes :

  • Employer moins de 10 salariés
  • Réaliser un CA, des recettes ou un bilan annuels de 2 millions d’Euros au plus
  • Avoir un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA

Consultez la note FNA en cliquant ici

Amortisseur électricité

Les TPE/PME qui ne sont pas protégées par le bouclier tarifaire car elles ont un compteur électrique d’une puissance supérieure à 36 kVA et toutes les PME bénéficient depuis 2023 du dispositif d’amortisseur électricité. Ce dispositif est prolongé pour 2024.

Consultez la note FNA en cliquant ici

Réduction de l’impôt sur les sociétés pour mise à disposition gratuite d’une flotte de vélo aux salariés : prolongation de cette réduction d’impôt jusqu’au 31 décembre 2027

Rappel : les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt égale aux frais générés par la mise à la disposition gratuite de leurs salariés, pour leurs déplacements entre leur domicile et le lieu de travail, d’une flotte de vélos, dans la limite de 25 % du prix d’achat ou de location de ladite flotte de vélos.

Crédit d’impôt pour systèmes de charge de véhicules électriques pilotables

Les contribuables* peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’acquisition et la pose de systèmes de charge pour véhicules électriques au titre des dépenses qu’ils ont effectivement supportées entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2025.

* ouvert à tous les ménages, sans conditions de ressources, qu’ils soient propriétaires, locataires, ou occupants à titre du gratuit du logement auquel l’équipement est affecté et que la dépense est éligible au crédit d’impôt que le système soit installé dans l’habitation principale ou, dans la limite d’une résidence par contribuable, dans sa résidence secondaire.

Ce crédit d’impôt, qui s’applique au taux de 75 %, est recentré sur certaines dépenses. En contrepartie, le plafond de l’avantage fiscal est augmenté de 300 € à 500 €, par système de charge.

Pour leurs dépenses payées à compter du 1er janvier 2024, seules l’acquisition et la pose de systèmes de charges pour véhicules électriques « pilotables » ouvrent droit à l’avantage fiscal. Les caractéristiques techniques des systèmes de charge éligibles seront précisées par arrêté. Il s’agit des bornes permettant de limiter les pics de consommation électrique sur les heures de pointe, afin de répartir la demande d’électricité sur les plages creuses.

Le crédit d’impôt s’applique pour le calcul de l’impôt dû l’année du paiement de la dépense. Il est égal à 75 % du montant des dépenses TTC engagées et mentionnées sur la facture de l’entreprise. En contrepartie du recentrage des dépenses, les contribuables éligibles peuvent désormais prétendre au bénéfice du crédit d’impôt dans la limite rehaussée de 500 € par systèmes de charges.

Malus automobile

L’acquisition d’un véhicule particulier neuf ou d’occasion polluant peut être sanctionnée d’une taxe sur les véhicules polluants et d’une taxe sur la masse en ordre de marche. La loi de finances pour 2024 fixe les nouveaux barèmes et les nouvelles modalité de ces taxes.

Nouveautés au 1er janvier 2024  : 

  • Tous les pick-up (sauf carrosserie camionnette) deviennent éligibles aux malus (y compris les 4 places)
  • Le malus écologique commence à partir de 118 g de CO2 (= 50 €) contre 123 g en 2023;
  • Le plafond du malus atteint 60 000 € (contre 50 000 € en 2023);
  • Suppression du plafonnement du malus à 50% du prix d’acquisition du véhicule (le montant du malus peut désormais dépasser la moitié du prix du véhicule);
  • Déclenchement du « malus au poids » à partir d’1,6 tonnes contre 1,8 en 2023 et le barème devient progressif.

Attention, tous les véhicules de tourisme M1 (y compris les 5 places et les véhicules transformés en véhicules de tourisme) sont assujettis au malus CO2 et malus au poids. Les véhicules dont la carrosserie est camionnette ne sont pas concernés. Certains véhicules de catégorie N1 (comme les pick-up 4 places) peuvent être concernés s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. Un décret à venir doit déterminer les véhicules de catégorie N1 concernés. Ainsi, sans publication dudit décret, le champ actuel du périmètre des véhicules de tourisme soumis au malus, notamment les pick-up, continue à s’appliquer.

En conséquence, seuls sont taxés au malus CO2 et au malus poids, les véhicules M1, VP, ainsi que les véhicules N1, CTTE, BE (carrosserie pick-up), comportant au moins 5 places assises (et non affectés à l’exploitation des domaines skiables).

Consultez la note FNA dans laquelle vous retrouverez les nouveaux barèmes en cliquant ici

Taxe annuelle sur les véhicules de tourisme (ex-TVS)

Les taxes annuelles sur l’affectation des véhicules à des fins économiques (taxe annuelle sur les émissions de CO2 et taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques) sont modifiées dans le but d’accélérer le « verdissement » du parc automobile des entreprises.

Consultez la note FNA en cliquant ici 

Extension du suramortissement pour les véhicules peu polluants

Les entreprises relevant d’un régime réel d’imposition qui achètent ou prennent en location des poids lourds ou des véhicules utilitaires légers utilisant des énergies propres bénéficient d’un dispositif de déduction exceptionnelle (ou suramortissement). Cette déduction est réservée aux véhicules dont le poids autorisé en charge (PTAC) est supérieur ou égale à 2,6 tonnes et qui sont acquis, ou pris en contrat de crédit-bail ou en location avec option d’achat, à l’état neuf.

L’éligibilité de ce dispositif de suramortissement est étendue par la loi de finances aux véhicules rétrofités (conversion de véhicules thermiques en véhicules à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible (CGI art. 39 decies A, I bis nouveau). La transformation doit être engagée entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2030.

La déduction s’applique :

  • à l’entreprise qui fait procéder à la transformation ;
  • ou à l’entreprise qui procède à la première acquisition d’un véhicule qui a fait l’objet d’une telle transformation en vue de sa revente (lorsque le contrat d’acquisition du véhicule est conclu à compter du 1er janvier 2024 et jusqu’au 31 décembre 2030).

Le taux de suramortissement est variable selon le poids du véhicule

Poids ≥ 2,6 T et < 3,5T Poids ≥ 3,5 T et ≤ 16 T Poids > 16 T
20 % 60 % 40 %

La déduction ne peut être appliquée qu’à une seule reprise pour un même véhicule (ainsi pour une même transformation, la déduction en peut pas être appliquée à la fois par l’entreprise qui donne le véhicule en location et par l’entreprise qui loue le véhicule).

Réactivation du suramortissement pour les entreprises du BTP

Le dispositif de suramortissement s’appliquant aux entreprises du bâtiment et des travaux publics, de la production des substances minérales solides, de l’exploitation aéroportuaire et de l’exploitation de remontées mécaniques et de domaines skiables, qui s’est terminé le 31 décembre 2022 est réactivé, dans les mêmes conditions et limites, pour les acquisitions de véhicules éligibles effectuées entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2026 (CGI art. 39 decies F, I et IV modifiés).

Ces entreprises pourront déduire un suramortissement sur la base de la valeur d’origine, hors frais financiers, des engins non routiers :

  • fonctionnant au gaz naturel, à l’énergie électrique ou à l’hydrogène
  • combinant l’énergie électrique et une motorisation à l’essence ou au superéthanol E85 et ceux combinant l’essence à du gaz naturel carburant ou du gaz de pétrole liquéfié respectant des limites d’émission.

Le taux de la déduction exceptionnelle est de 40 % , mais il est porté à 60 % pour les entreprises répondant à la définition de petites et moyennes entreprises.

Franchise en base de TVA européen

La franchise en base de TVA est un régime fiscal français qui exonère les entreprises de la déclaration et du paiement de la TVA sur les prestations de service et vente qu’elles réalisent dès lors que le chiffre d’affaires de l’année précédente ne dépasse pas certains seuils :

  • pour les ventes, le montant HT de leur chiffre d’affaires n’excède pas, pour la période 2023-2025, 91 900 € l’année civile précédente, ou 101 000 € l’année civile précédente, à condition que le chiffre d’affaires de l’avant-dernière année n’ait pas excédé 91 900 € ;
  • pour les prestations de services, le montant HT du chiffre d’affaires n’excède pas, pour la période 2023-2025, 36 800 € l’année civile précédente, ou 39 100 € l’année civile précédente, à condition que le chiffre d’affaires de l’avant-dernière année n’ait pas excédé 36 800 €.

La loi de finances pour 2024 transpose la directive (UE) 2020/285 du 18 février 2020 et instaure le bénéfice de la franchise non seulement dans l’Etat membre de l’entreprise mais également dans les autres Etats membres à condition de ne pas dépasser un plafond de chiffre d’affaires fixé à 100.000 € au niveau de l’Union européenne.

Conditions pour en bénéficier :

  • l’entreprise doit être identifiée en France
  • elle doit transmettre tous les 3 mois au service des impôts le CA réalisé dans chaque Etat membre
  • l’entreprise doit adresser une notification à l’administration fiscale lui indiquant les Etat membres dans lesquels elle souhaite utiliser la franchise et recevra un numéro individuel d’identification dans un délai de 35 jours.

Ce régime s’appliquera à partir du 1er janvier 2025.

Cession d’entreprise aux salariés – Abattement porté à 500.000 €

En cas de cession en pleine propriété de l’entreprise consenties aux salariés

Lors des cessions en pleine propriété de fonds artisanaux, de fonds de commerce, de fonds agricoles ou de clientèles d’une entreprise individuelle ou de parts ou actions d’une société, un abattement de 300 000 € s’applique sur la valeur du fonds ou de la clientèle ou sur la fraction de la valeur des titres (actions ou parts sociales) représentative du fonds ou de la clientèle. Le montant de cet abattement est porté à 500 000 € pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2024 (CGI art. 732 ter modifié).

En cas de donation en pleine propriété de l’entreprise consentie aux salariés

Sur option des donataires dans l’acte de donation, un abattement de 300 000 € s’applique sur la valeur des fonds de commerce, des fonds artisanaux, de la clientèle, des fonds agricoles ou des parts ou actions d’une société pour leur valeur représentative d’un fonds ou d’une clientèle transmis par donation en pleine propriété aux salariés titulaires d’un contrat de travail.

L’abattement de 300 000 € est porté à 500 000 € pour les donations réalisées à compter du 1er janvier 2024 (CGI art. 790 A modifié).

Suppression de la CVAE repoussée

La suppression de la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), qui devait intervenir en 2024, est repoussée à 2027, sauf pour les redevables de la cotisation minimum.

Plus d’information en cliquant sur ce lien.

Niveau minimal d’imposition de 15 % sur les bénéfices

La loi de finances pour 2024 a instauré un niveau minimal d’imposition de 15 % sur les bénéfices de groupes d’entreprises multinationales avec un chiffre d’affaires supérieur à 750 millions d’euros. Il s’agit d’un impôt distinct de l’impôt sur les sociétés. Les recettes seront collectées à partir de 2026.

Facturation électronique

La loi de finances pour 2024 définit le nouveau calendrier d’entrée en vigueur de la facturation électronique :

  • obligation d’émettre des factures électroniques à compter du 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire ;
  • obligation d’émettre des factures électroniques à compter du 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes entreprises et les microentreprises.

Les dates d’entrée en vigueur pourront être ajustées d’un trimestre, afin d’assurer un déploiement fiabilisé. La mise en œuvre de la transmission des données de transaction suivra le même calendrier.

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Contravention pour non designation du conducteur : seules les personnes morales sont concernees

Equipement obligatoire d’un ethylotest

Fichier des Véhicules Assurés (FVA) : Quels véhicules doivent-être déclarés par les professionnels de l’automobile ?

Infractions au Code de la route : Le chef d’entreprise doit désigner le conducteur auteur de l’infraction commise avec un véhicule de l’entreprise

Le véhicule de démonstration

Contribution sociale de solidarite

Cotisation fonciere des entreprises

Cotisation sur la valeur ajoutee des entreprises

Droit a l’erreur Loi pour un Etat au Service d’une Société de Confiance

Loi de finances pour 2019

Prestations de services hors de France : quelle TVA appliquer ?

Taxe sur les véhicules de société (TVS 2021)

Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Alerte vigilance arnaque RGPD

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

retour à l’accueil de la base documentaire

Charges sociales année 2024

Les charges sociales sont l’ensemble des cotisations et contributions sociales ainsi que certaines taxes retenues sur les salaires. Qu’elles soient patronales et/ou salariales, elles servent à financer la protection sociale des salariés.

Côté salariés, plusieurs prélèvements sociaux : la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) destinés au financement de la sécurité sociale, les cotisations retraite complémentaire, assurance vieillesse, et APEC sous conditions.

Pour la cotisation maladie, supprimée pour les salariés depuis 2018, elle perdure pour les salariés des départements du Haut et Bas Rhin et de la Moselle.

Côté employeurs, la liste est plus longue :

  • Cotisations maladie ; 
  • Cotisations d’allocations familiales pour le financement de la branche famille de la sécurité sociale, et notamment les prestations d’allocations versées par la CAF (Caisse allocation familiale) ;

Pour rappel, concernant ces deux cotisations patronales le principe était le suivante : le taux de cotisations patronales maladie était réduit à 7 % ou 13 % lorsque la rémunération annuelle du salarié ne dépassait pas 2,5 fois e SMIC annuel. Il en était de même pour le taux de cotisations d’allocations familiales qui était réduit à 3,45 % ou 5,25 % si la rémunération annuelle du salarié ne dépassait pas 3,5 fois le SMIC  annuel.

L’article 20 de la LFSS 2024 et le décret du 29 décembre 2023 viennent modifier ces seuils. 

Les seuils des taux réduits de la cotisation maladie et allocations familiales ne sont plus revalorisés à compter du 1er janvier 2024, ils restent figés au 31 décembre 2023 à 11,52 €, avec un niveau plancher garanti. Le plafond de salaire ouvrant droit aux réductions de taux est dissocié de l’évolution du SMICCela entrainera moins d’exonérations pour l’avenir.

Désormais, le montant de la rémunération maximale permettant de bénéficier des réductions de taux de cotisations patronales maladie et allocations familiales, sera fixé en euros (et non plus en multiple du SMIC) et par décret.

Bénéficieront de la réduction de taux, les revenus qui n’excèderont pas un montant fixé par décret et qui ne pourra pas être inférieur au montant plancher de 2,5 SMIC (pour la maladie) et de 3,5 SMIC (pour les allocations familiales).

Les cotisations dues au titre des périodes d’emploi courant à compter du 1er janvier 2024, seront calculés sur la base du taux du SMIC applicable au 31 décembre 2023 soit 11,52 €.

Par ailleurs, dans tous les cas, ce montant ne pourra pas être inférieur à 2 SMIC de l’année en cours.

  • Les cotisations accidents du travail : pour le financement de la  branche AT/MP de l’Assurance maladie ;
  • Les cotisations retraite complémentaire ;
  • CSA (contribution solidarité autonomie) : pour le financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, en faveur des personnes handicapées et âgées ;
  • Fnal (fond national d’aide au logement) : destiné au financement de l’aide au logement (branche famille de la sécurité sociale) ;
  • Cotisation AGS : finance le régime de garantie des salaires en cas de défaillance de l’employeur (procédure collective, faillite…) ;

NOTEZ que la cotisation AGS passera de 0.20 % à 0.25 % au 1er juillet 2024. 

  • Le versement mobilité (ex versement transport) : contribution locale au financement des transports publics ;
  • Le forfait social.

Taux à 8 % pour : les contributions des employeurs destinées au financement des prestations complémentaires de prévoyance versées au bénéfice de leurs salariés, anciens salariés et de leurs ayants droit ;

Depuis le  1er janvier 2019, le forfait social est supprimé sur les primes de participation pour les entreprises qui ne sont pas tenues de mettre en place un accord de participation (entreprise et unité économique et sociale de moins de 50 salariés).

Taux à  10 % pour : depuis le 1er janvier 2019, dans les entreprises employant au moins 50 salariés, l’abondement de l’employeur sur la contribution des salariés à l’acquisition de titres de l’entreprise ou d’une entreprise liée est soumis au forfait social de 10 % (vs. 20 %), il est également applicable au versement unilatéral de l’employeur destiné à l’acquisition de titres de l’entreprise ou d’une entreprise liée, sous  conditions ;

Taux à  10 % pour certains versements : alimentation d’un PERCO, et pour entreprise soumise à participation en cas d’affectation à un PERE ;

Taux à  20 % concerne les rémunérations ou gains qui répondent, cumulativement, aux deux critères suivants : ils sont exclus de la base de calcul des cotisations de Sécurité sociale et sont soumis à la contribution sociale généralisée (CSG).

  • La contribution au dialogue social, destinée à alimenter le fonds de financement des organisations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés ;

L’employeur est aussi assujetti, selon sa situation à certaines taxes :

  • Taxe sur les salaires : due sur la totalité du salaire par les employeurs non soumis à la TVA sur la totalité de leur chiffre d’affaires ;
  • Taxe construction ;
  • La CUPFA (contribution unique à la formation et à l’alternance).

Merci de cliquer sur le lien suivant Cotisations sociales 2024 afin de prendre connaissance des taux actualisés.

Le régime social de l’indemnité de rupture conventionnelle

La LFSS 2024 met fin aux incertitudes concernant le régime social de l’indemnité de rupture conventionnelle pour les salariés en droit de bénéficier d’une pension de vieillesse, générées par la loi sur la réforme des retraites d’avril 2023.

Pour rappel, depuis le 1er septembre 2023, un nouveau régime social unique s’applique issu de la loi du 14 avril 2023, mais il manquait de clarté.

La règle était la suivante : l’indemnité de RC est exonérée de cotisations sur la part  non imposable, dans la limite du 2 PASS, mais pour un salarié en droit de bénéficier d’une pension de retraite, l’indemnité est imposable en totalité, se posait un problème d’interprétation.

La LFSS 2024 lève l’ambiguïté tout en s’alignant sur la mise à jour du BOSS du 28 novembre 2023.

Désormais, les indemnités de RC sont exonérées de cotisations et de CSG/CRDS dans la limite de deux PASS, y compris quand elles sont imposables, à hauteur du montant le plus élevé entre soit le minimum légal ou conventionnel de l’indemnité de licenciement, soit 50 % de l’indemnité ou 2 fois la rémunération annuelle brute du salarié sur l’année civile précédant la rupture.

Le régime fiscal est quant à lui différencié : l’indemnité est exonérée d’impôt (dans les limites prévues par la  législation), mais pas pour les salariés en droit de bénéficier d’une pension de retraite.

Plafond de la Sécurité sociale 2024

L’arrêté du 19 décembre 2023 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2024, paru au JO du 29 décembre, confirme l’augmentation de 5,40 % au 1er janvier 2024 du plafond de la sécurité sociale. Plafond SS 2024

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2024, le plafond mensuel de la sécurité sociale qui pour rappel est une valeur « étalon » en paie, est fixé à 3 864 € (3.666 € en 2023), soit une augmentation de 5,4%  :

Plafond annuel SS : 46 368 €

Plafond mensuel SS : 3 864 €

Valeur journalière SS : 213 €

Plafond sécurité sociale 2025

L’Arrêté du 19 décembre 2024 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2025 publié au JO du 29 décembre 2024, confirme l’augmentation  de 1,6 % au 1er janvier 2025 du plafond de la sécurité sociale. 

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2025, le plafond mensuel de la sécurité sociale qui pour rappel est une valeur « étalon » en paie, est fixé à 3 925 € (3 864 € en 2024), soit une augmentation de 1,6 % : 

  • Plafond annuel SS : 47 100 €
  • Plafond trimestriel : 11 775 €
  • Plafond mensuelle : 3 925 €
  • Plafond par Semaine : 906 €
  • Plafond journalier : 216 €
  • Plafond horaire : 29 €

Pour les salariés présents pendant toute l’année 2025, c’est le plafond annuel qui servira de régularisation de cotisations soit 47 100 €.

Contributions à la formation professionnelle et taxe d’apprentissage

Depuis le 1er janvier 2022 (cf. loi Avenir professionnel 2018), la déclaration et le paiement de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUPFA) est transférée à l’Urssaf, qui devient votre interlocuteur unique pour tout ce qui concerne le calcul de vos déclarations et leur paiement. Jusqu’à fin 2021, elles étaient recouvrées par OPCO Mobilités.

Désormais, la déclaration se fait via la DSN, selon une périodicité mensuelle (CFP, CPF-CDD, TA part principale) ou annuelle (TA solde et CSA).

Les composantes de la CUPFA 

  • La contribution à la formation professionnelle (CFP) – articles L 6331- 1 et 3 du code du travail :

– entreprises de moins de 11 salariés : taux  à 0,55 % sur la totalité de la rémunération ;

– entreprises de 11 salariés et plus : taux à 1% sur la totalité de la rémunération.

  • La contribution dédiée au financement du compte personnel formation des salariés en CDD (1 % CPF – CDD) qui remplace le 1% CIF-CDD – Article L 6131-1-4 du CT : son montant correspond à 1 % des rémunérations versées aux salariés en CDD pendant le mois considéré.

Sont exclus de l’assiette de cette contribution les revenus versés dans le cadre :  CUI – CAE (contrats aidés), contrats d’apprentissage et de professionnalisation, CDD saisonniers, CDD d’usage avec intermittents du spectacle, CDD avec sportifs et entraineurs professionnels.

2 cas d’exonérations sont supprimés depuis le 1er janvier 2022 : CDD suivi d’un CDI, contrats conclus avec des jeunes pendant leur cursus scolaire/universitaire, donnent lieu au versement du 1 % CPF – CDD.

  • La taxe d’apprentissage – articles L 6241-2 et L 6241-1-1 du CT : taux fixé à 0,68 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle), qui se décompose de la manière suivante :

part principale de la TA : taux à 0,59 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle) pour le financement du l’apprentissage ;

solde de la TA : taux à 0,09 % de la masse salariale pour contribuer au financement des établissements d’enseignement et d’insertion à l’équipement des CFA.

Notez le : la taxe d’apprentissage est en principe due par toutes les entreprises qui emploient des salariés. Mais les entreprises qui emploient un ou plusieurs apprentis peuvent bénéficier d’une exonération (article 1599 ter A, 3-1° du CGI). 

Par conséquent : l’exonération de taxe d’apprentissage  s’applique ainsi aux entreprises :

  • dont la masse salariale n’excède pas 6 fois le montant du SMIC mensuel (lors du mois précédent le mois de l’exonération) ;
  • et qui emploient au moins un apprenti avec un contrat d’apprentissage.

Versement 

Depuis le 1er janvier 2022, le transfert de la collecte de la CUPFA se fait  auprès de l’URSSAF.

  • Mensuellement pour la CFP et la part principale de la TA : la déclaration et le règlement sont fait mensuellement en DSN selon les mêmes modalités que les cotisations sociales.
  • Annuellement pour le solde de la TA et les dépenses libératoires : 

le solde de la TA = versement annuel unique à l’URSSAF l’année suivant le versement de la part principale.

Pour la masse salariale 2022 : solde à déclarer sur DSN d’avril 23 et exigible les 5 ou 15 mai 23 selon taille de l’entreprise. Les fonds sont affectés par la caisse des dépôts et consignation  à des établissements d’enseignement, d’insertion et d’orientation, désignés par l’employeur.

1% CPF-CDD : depuis janvier 2022, le 1% est déclaré en DSN et versé mensuellement à l’URSSAF.

Depuis 2023, l’URSSAF collecte en plus, la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) qui vise à encourager l’emploi d’alternants dans les grandes entreprises. Elle est obligatoire pour celles occupant au moins 250 salariés.

La déclaration et le paiement de la CSA de l’année 2022 étaient à réaliser par un seul établissement de l’entreprise sur la DSN de mars 2023 (exigible le 5 ou 15 avril 2023) au titre de la masse salariale de l’année 2022. La CSA est annuelle et recouvrée par l’URSSAF en exercice décalé.

– Taux modulable en fonction de l’effort de l’entreprise pour employer des alternants, il varie entre 0,40 % et 0,05 % de la masse salariale.

OPCO MOBILITES continue à gérer les contributions conventionnelles et volontaires jusqu’au 31 décembre 2025. En effet, la possibilité pour les branches de transférer aux URSSAF le recouvrement des contributions conventionnelles est reportée au 1er janvier 2026. La LFSS 2024, instaure un nouveau cadre juridique plus clair et précis.

Heures  supplémentaires

Depuis le 1er janvier 2019, les salariés effectuant des heures supplémentaires et complémentaires bénéficient d’une réduction de la cotisation salariale d’assurance vieillesse sur ces heures, avec un taux maximal de réduction de 11,31 % (soit 7,3 % d’assurance vieillesse de base et 4,01 % de retraite complémentaire).

La rémunération des heures supplémentaires est également exonérée d’impôt sur le revenu du salarié dans la limite d’un plafond annuel de 7.500 euros (vs. 5 000 €) suite à la loi de finances rectificative pour 2022 (article 4) qui a modifié son seuil d’exonération fiscale.

Heures supplémentaires et déduction forfaitaire patronale : Articles L. 241-18 et L. 241-18-1 du code de la sécurité sociale

La réduction de cotisations sociales, dite « déduction forfaitaire TEPA » modifiée par l’article 2 de la LFSS 2023. Depuis le 1er octobre 2022, voici les régimes applicables :

  • une déduction forfaitaire de 1,5 € par heure supplémentaire éligible pour les entreprises de moins de 20 salariés (ou bénéficiant de la loi PACTE) ;
  • une déduction forfaitaire de 0,5 € par heure supplémentaire éligible pour les entreprises de 20 salariés et plus et moins de 250.

Pour les salariés en forfait jours, la réduction est égale, pour chaque jour de repos non pris au-delà de 218 jours, à 7 fois le montant de la déduction appliquée aux heures supplémentaires.

La réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires effectuées concerne :

  • Les heures réalisées au-delà de la durée légale du travail ;
  • Les heures complémentaires des salariés à temps partiel ;
  • Les heures supplémentaires incluses dans une convention de forfait
  • Les heures supplémentaires des salariés qui travaillent à temps réduit pour raison personnelle ;
  • Les heures supplémentaires réalisées dans le cadre d’un dispositif d’aménagement du temps de travail sous réserve des précisions apportées par le BOSS ;
  • Les jours de travail effectués au-delà de 218 jours dans le cadre d’une convention de forfait annuel en jours.

Contingent annuel d’heures supplémentaires (extrait CCNSA)

Le contingent annuel d’heures supplémentaires est de 220 heuresart 1.09 bis – CCNSA

Seules sont comptées dans le contingent les heures supplémentaires effectivement travaillées et payées avec les majorations correspondantes.

Ne sont pas incluses dans le contingent les heures supplémentaires payées mais non travaillées (congés payés, maladie…) ou les heures supplémentaires donnant lieu à repos de remplacement.

Attention ! En plus des majorations de salaire, les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent ouvrent droit pour le salarié à une contrepartie obligatoire en repos fixée à :

  • 50 % (soit 30 minutes de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de 20 salariés maximum
  • 100 % (soit 1 heure de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de plus de 20 salariés.

Réduction générale des cotisations patronales –  (Réduction  FILLON)

Le plafond au-delà duquel les rémunérations n’ouvrent pas droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 x Smic brut mensuel : soit les rémunérations annuelles supérieures à 2 827,07 € à partir du 1er janvier 2024.

Augmentation du SMIC au 1er janvier 2024 : 1 766,92 € pour 35 heures hebdomadaires ; soit 21 203 € brut annuel.

La réduction générale des cotisations patronales s’applique :

  • Aux salariés dont la rémunération est inférieure à 1,6 fois le Smic relevant obligatoirement du régime d’assurance chômage ;
  • Ou ceux dont l’emploi ouvre droit à l’allocation d’assurance chômage quelles que soient la nature et la forme du contrat de travail.

Cependant, certains salariés en sont exclus, notamment les mandataires sociaux (sauf s’ils cumulent leur mandat social avec un contrat de travail et qu’ils relèvent de l’assurance chômage).

Pour les salariés travaillant à temps partiel, le montant du Smic doit être corrigé en fonction de la durée de travail ou de la durée équivalente inscrite dans le contrat de travail pour la période qui correspond à la durée légale du travail.

Calcul du coefficient de réduction 

Le Décret n° 2023-1329 du 29 décembre 2023 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales, modifie les paramètres T du calcul de la réduction Fillon : à compter du 1er janvier 2024, la réduction générale s’impute sur les cotisations dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles dans la limite de 0,46 % du salaire (vs 0,55 % en 2023). Taux revu à la baisse.

Par conséquent, les valeurs : « 0,3191 » et « 0,3231 » sont remplacées respectivement par les valeurs : « 0,3194 » et « 0,3234 ».

Valeur maximale du coefficient de réduction en 2024 en fonction de l’effectif
Nombre de salariés Taux FNAL applicable A partir du 1er janvier 2024
Moins de 50 0,10% 0,3194
50 et plus 0,50 % 0,3234

Réduction des cotisations = rémunération annuelle brute du salarié * valeur du coefficient de réduction.

Le coefficient est déterminé selon la formule suivante :  (T/0,6) x [1,6 x (SMIC annuel / rémunération annuelle brute) -1]

Pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2024, le coefficient de réduction s’obtient par la formule suivante :

  • Moins de 50 salariés : coefficient = (0,3194/0,6) x [1,6 x (21 203 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1]
  • À partir de 50 salariés : coefficient = (0,3234/0,6) x [1,6 x (21 203 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

Le résultat obtenu par application de cette formule est arrondi à 4 décimales, au dix-millième le plus proche.

Réduction = totalité de la rémunération brute annuelle x valeur du coefficient déterminé sur l’année

Calcul mensuel : la réduction est en général calculée chaque mois par anticipation puis fait l’objet d’une régularisation. Elle est alors égale au produit de la rémunération mensuelle par le coefficient calculé selon les modalités exposées ci-dessus, le montant du Smic à prendre en compte étant le Smic mensuel.

Imputation sur les cotisations et contributions

Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

  • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base ;
  • Contribution au Fonds national d’aide au logement (FNAL) ;
  • Cotisations d’allocations familiales ;
  • Contribution solidarité autonomie (CSA) ;
  • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires ;
  • Contribution patronale d’assurance chômage.

Lorsque le montant de la réduction est supérieur au montant des cotisations et contributions, la réduction est également appliquée sur les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles dans la limite de 0,46 % de la rémunération en 2024.

La réduction Fillon ne peut pas dépasser le montant des cotisations effectivement dues.

L’URSSAF propose un simulateur de calcul de réduction des cotisations patronales : simulateur de la réduction 

Emploi des personnes handicapées  

La DOETH (déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés, des mutilés de guerre et assimilés) est le document de déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés qui synthétise l’ensemble des informations concernant les actions menées par une entreprise en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées au cours de l’année écoulée (nombre de personnes handicapées dans les effectifs, de contrats de sous-traitance etc.).

La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 a réformé l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) depuis le 1er janvier 2020.

Toute entreprise privée quel que soit son effectif (même celles de moins de 20 salariés) doit déclarer tous les mois, le nombre de travailleurs handicapés qu’elle emploie. Cette déclaration se fait via la déclaration sociale nominative (DSN).

Chaque entreprise d’au moins 20 salariés est concernée par l’obligation d’embaucher des personnes handicapées à hauteur de 6 % de son effectif, et doit déclarer annuellement le nombre d’emplois occupés par un travailleur handicapé.

Si l’entreprise ne remplit pas cette obligation d’emploi, elle doit verser une contribution financière à l’Agefiph.

Depuis le 1er janvier 2020, si l’entreprise franchit une première année le seuil d’effectif de 20 salariés elle bénéficie d’une neutralisation sur 5 ans consécutifs pour se mettre en conformité avec l’OETH. Si le seuil passe en dessous, un nouveau délai de 5 ans est déclenché.

Pour les entreprises à établissements multiples : le taux d’emploi de personnes handicapées devra être apprécié au niveau de l’entreprise et non plus établissement par établissement.

La déclaration annuelle DOETH doit être effectuée dans la DSN du mois d’avril. Pour l’année 2023, la déclaration doit être déposée dans la DSN du mois d’avril 2024, c’est-a-dire le 5 ou le 15 mai 2024.

Les organismes de sécurité sociale transmettent aux entreprises de 20 salariés et plus des informations relatives à leurs effectifs, avant le 15 mars de chaque année. Elles sont établies à partir des déclarations mensuelles en DSN réalisées par l’entreprise.

Les entreprises de 20 salariés et plus dont l’effectif ne comporte pas un minimum légal de travailleurs handicapés, soit 6 % de l’effectif d’assujettissement à l’OETH, doivent régler une contribution à l’URSSAF qui sera reversée à l’Agefiph, en charge de la gestion de ces fonds au profit de l’emploi de travailleurs handicapés.

Elle est fixée selon le Smic en vigueur au 31 décembre de l’année de référence.

Elle est égale, par travailleur handicapé manquant, à :

400 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 20 à 250 salariés ;

500 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 250 à 750 salariés ;

600 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 750 salariés et plus.

La contribution portée à 1 500 fois le Smic horaire, si pendant 3 années consécutives, aucune action de l’entreprise en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés.

Pour en savoir plus : Guide OETH

Code  IDCC

Le code IDCC – identifiant de la convention collective – relatif aux Services de l’Automobile est le : 1090

 

 

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

La convention collective applicable au secteur de l’automobile est la Convention Collective Nationale des Services de l’Automobile (IDCC 1090).

 

Nous vous invitons à prendre connaissance de la dernière mise à jour de la CCNSA – Janvier 2024 en cliquant sur ce lien : CCNSA – Janvier 2024

L’employeur doit informer ses salariés de la convention collective applicable dans l’entreprise. Dans le cadre de l’affichage obligatoire, n’oubliez pas d’informer les salariés, de l’existence de la convention collective applicable dans l’entreprise et de la possibilité de la consulter dans les locaux de l’entreprise.

Exemple d’affichage : « La convention collective applicable dans l’entreprise : Convention collective des services de l’automobile – IDCC 1090, est tenue à votre disposition dans le bureau de Mr / Mme XXXX, vous pouvez la consulter aux jours et horaires suivants : ……………………… ». Si vous avez mis en place des accords d’entreprise, il faut également les indiquer.

La consultation peut se faire sur tout support (le support papier est à éviter), soit une clef USB, un PC ….. Elle doit être tenue à la disposition de l’inspection du travail à tout moment.

L’intitulé de la convention doit impérativement apparaître sur le bulletin de paie et être mentionné dans le contrat de travail.

 

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Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

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Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

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Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

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Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

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Modèle DUE frais santé

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Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

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Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2024 (ex-TVS)

Depuis 1er janvier 2022 la taxe sur les véhicules de société est supprimée et remplacée par deux nouvelles taxes relatives à l’utilisation des véhicules suivants :

les véhicules de tourisme, soumis à une taxe annuelle sur les émissions de CO2 et une taxe annuelle relative aux émissions de polluants atmosphériques (mêmes composantes que l’ancienne TVS);

les véhicules lourds de transports de marchandises, soumis à la taxe annuelle à l’essieu.

Les entreprises doivent déclarer et payer en janvier 2024, les taxes concernant la période courant du 1er janvier au 31 décembre 2023 

Nous abordons ici exclusivement la taxe sur les véhicules de tourisme (ex-TVS) que la loi de finances pour 2024 durcit afin d’inciter les entreprises utilisant des véhicules de tourisme, à verdir leur flotte.

Nouveautés issues de la loi de finances pour 2024 :

  • Abaissement du seuil de déclenchement de la taxe annuelle sur les émissions de CO2 à 15g/km pour 2024 (contre 21g en 2023).

  • Remplacement de la taxe annuelle sur l’ancienneté du véhicule par une taxe sur les émissions de polluants atmosphériques dont le tarif annuel sera déterminé en fonction de l’appartenance du véhicule à l’une des trois catégories d’émission de polluant (catégorie E; catégorie 1; catégorie n’appartenant à aucune des 2).
  • À compter du 1er janvier 2025, un abattement sera appliqué lorsque la source d’énergie du véhicule comprend le superéthanol E85 (abattement selon le cas de 40 % des émissions de CO2, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 g/km, ou de 2 chevaux administratifs pour la puissance administrative, sauf lorsque cette dernière excède 12 chevaux administratifs). Les exonérations dont bénéficiaient les véhicules hybrides ou assimilés sont supprimées  à partir de cette date.

Ces nouveautés sont précisées dans la présentation ci-dessous.

Qui est concerné par la Taxe sur les véhicules de tourisme ?

C’est l’utilisation du véhicule de tourisme en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques qui génère le paiement de la taxe (article L. 421-2 du CIBS).

♦ Véhicule de tourisme: 

1° Parmi les véhicules de la catégorie M1 (= VP):
a) Ceux qui ne sont pas des véhicules à usage spécial ;
b) Ceux qui sont accessibles en fauteuil roulant ;

2° Parmi les véhicules de la catégorie N1 (= transport de marchandises):
– les véhicules déterminés par décret qui, compte tenu de leur carrosserie, de leurs équipements et de leurs autres caractéristiques techniques, sont susceptibles de recevoir les mêmes usages que les véhicules mentionnés au 1°. En sont cependant exclus les véhicules exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables.

La définition de ces véhicules a été précisé par décret publié le 28 juin 2024 et sera applicable à compter du 1er janvier 2025 (art. D. 421-1 et D. 421-2 du code des impositions sur les biens et services):

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer la taxe sur les véhicules de tourisme à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :
    • Ils comportent, (ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée), au moins deux rangs de places assises,
    • ET, ils sont affectés au transport de personnes.

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids).  

 

♦L’activité économique : toutes les activités indépendantes de producteur, de commerçant ou de prestataire de services, y compris les activités extractives et agricoles et celles des professions libérales ou assimilées.

Les véhicules sont utilisés en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques lorsque l’une des conditions suivantes est remplie (CGI art. 1010 bis, II nouveau) :

– ils sont immatriculés en France, ou temporairement autorisés à la circulation en France, et détenus par une entreprise ou font l’objet d’une formule locative de longue durée au bénéfice d’une entreprise ;

– ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national et une entreprise prend à sa charge, totalement ou partiellement, les frais engagés par une personne physique pour son acquisition ou son utilisation, quelle que soit la forme de cette prise en charge ;

-dans les cas autres que ceux mentionnés ci-dessus, ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national pour les besoins de la réalisation d’une activité économique.

Par exception, le véhicule immobilisé ou mis en fourrière à la demande des pouvoirs publics n’est pas considéré comme étant affecté à des fins économiques.

De même, est considéré ne pas être affecté à des fins économiques le véhicule qui répond aux conditions cumulatives suivantes :
1° Il est autorisé à circuler pour les seuls besoins de la construction, de la commercialisation, de la réparation ou du contrôle technique automobiles ; la notice n° 2857-FC-NOT-SD précise que ce sont les véhicules portant la mention « véhicule de démonstration » ou faisant l’objet d’un certificat « W garage »
2° Il ne réalise effectivement aucune opération de transport autre que celles strictement nécessaires pour les besoins ci-dessus.

Le redevable de la taxe est:

-le propriétaire, ou

-le preneur, lorsque le véhicule fait l’objet d’une location longue durée, ou

-pour les véhicules de tourisme, la personne qui dispose du véhicule autrement que dans le cadre d’une formule locative de longue durée, sauf dans le cas ci-après ;

-l’entreprise prenant à sa charge, totalement ou partiellement, les frais engagés par une personne physique pour l’acquisition ou l’utilisation du véhicule, quelle que soit la forme de cette prise en charge.

Montant des taxes

Désormais, le montant des taxes est calculé en appliquant un tarif tenant compte de la proportion d’affectation annuelle du véhicule à des fins économiques.

Règle de calcul

Article L. 421-107 et suivants du codes des impositions sur les biens et services

Contrairement à la TVS qui était calculée par trimestre civil en fonction du nombre de véhicules possédés ou utilisés au 1er jour de chaque trimestre, ou pris en location pour plus de 30 jours au cours du trimestre, les montants des deux nouvelles taxes remplaçant la TVS sont calculées en fonction du nombre exact de jours d’utilisation.

Ainsi, le montant de la taxe est égal, pour chaque véhicule, chaque entreprise affectataire et chaque année civile, au produit des facteurs suivants :

1° Le quotient entre, au numérateur, la durée de l’affectation du véhicule en France à des fins économiques, en jours, et, au dénominateur, le nombre de jours de l’année civile ;
2° Le tarif annuel, selon le type de véhicule

Les véhicules de tourisme affectés à des fins économiques sont soumis à deux taxes annuelles: la taxe annuelle sur les émissions de CO2 et la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques (nouveauté LF 2024 : anciennement taxe sur l’ancienneté du véhicule).

Tarifs 2024 de la taxe annuelle sur les émissions de CO2 des véhicules de tourisme 

Le barème du tarif annuel sur les émissions de CO2 dépend selon que le véhicule est homologué en WLTP, en NEDC ou est importé hors Europe. Pour chacune de ces catégories, le tarif est égal à la somme des produits de chaque fraction par le tarif marginal associé.

  • Pour les véhicules de tourisme pour lesquels la méthode de détermination des émissions de CO2 est la méthode WLTP, le barème ci-dessous associant un tarif marginal à chaque fraction de la masse des émissions de dioxyde de carbone (1ere immatriculation à compter du 1er mars 2020) : 

Les montants de chaque tranche s’additionnent (comme pour l’impôt sur le revenu).

La loi de finances pour 2024 a fixé le barème WLTP pour les années suivantes (fort durcissement afin d’inciter les entreprises à verdir leur parc) : barème 2025 / barème 2026 / barème 2027

 

  • Pour les autres véhicules, lorsqu’ils ont fait l’objet d’une réception européenne, ont été immatriculés pour la première fois à compter du 1er juin 2004 et n’étaient pas affectés à des fins économiques sur le territoire de taxation par l’entreprise affectataire avant le 1er janvier 2006, le barème NEDC associant un tarif marginal à chaque fraction de la masse des émissions de dioxyde de carbone :  

Les montants de chaque tranche s’additionnent (comme pour l’impôt sur le revenu).

La loi de finances pour 2024 a fixé le barème NEDC pour les années suivantes (fort durcissement afin d’inciter les entreprises à verdir leur parc) : barème 2025 / barème 2026 / barème 2027

 

  • Enfin, pour les véhicules n’entrant pas dans les 2 catégories ci-dessus, le tarif annuel est calculé en fonction de la puissance administrative associant un tarif marginal à chaque fraction de la puissance administrative :

Les montants de chaque tranche s’additionnent (comme pour l’impôt sur le revenu).

La loi de finances pour 2024 a fixé le barème puissance administrative pour les années suivantes (fort durcissement afin d’inciter les entreprises à verdir leur parc) : barème 2025 / barème 2026 / barème 2027

Tarif 2024 de la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques 

Le tarif annuel de la taxe sur les émissions de polluants atmosphériques est déterminé fonction de l’appartenance du véhicule à l’une des trois catégories d’émission de polluant:

  • catégorie E, regroupant les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux
  • catégorie 1, regroupant les véhicules qui sont alimentés par un moteur thermique à allumage commandé et qui respectent les valeurs limites d’émissions Euro 5 ou Euro 6 ;
  • catégorie des véhicules les plus polluants, regroupant les véhicules ne relevant ni du ❶, ni du ❷.

Le tarif annuel, en fonction de la catégorie d’émissions de polluants, est le suivant (en euros) :

Véhicules dont les frais sont pris en charge par des entreprises : coefficient pondérateur et abattement de 15 000 €

Il existe des règles particulières de calcul pour les véhicules dont les frais sont pris en charge par des entreprises. Il s’agit des véhicules détenus par des personnes physiques (salariés ou dirigeants) et affectés à des fins économiques par une entreprise.

La taxe résultant de l’application de l’un ou de l’autre tarif fait l’objet :

  • d’un coefficient pondérateur en fonction de la distance parcourue par le véhicule pour les déplacements professionnels (CIBS art. L. 421-110). Lorsqu’une même personne physique recourt successivement à plusieurs véhicules au cours d’une même année civile, ce pourcentage est déterminé, pour chacun de ces véhicules, à partir de la somme des distances relatives à tous ces véhicules ;
  • d’un abattement de 15 000 €

Taxe sur les véhicules de tourisme – Coefficient pondérateur

Quels sont les véhicules exonérés ?

Exonérations communes aux taxes sur les véhicules de tourisme

Sont exonérés des 2 taxes annuelles sur les véhicules de tourisme :

-les véhicules accessibles en fauteuil roulant

-les véhicules affectés aux besoins des opérations exonérées de TVA des associations, syndicats, etc dont la gestion est désintéressée

-les véhicules affectés à des fins économiques par une personne physique exerçant son activité professionnelle en nom propre

les véhicules exclusivement affectés soit à la location, soit à la mise à disposition temporaire de clients en remplacement de leur véhicule immobilisé

-les véhicules pris en location de courte durée (1 mois maximum)

-les véhicules affectés à certaines activités économiques : activité agricole, transport public de personnes, enseignement de la conduite (auto-écoles) ou du pilotage (écoles de pilotage), compétitions sportives.

-les pick-up exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables (les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée doit faire l’objet d’un décret – en attente de parution). Attention un décret à paraître devrait préciser les véhicules qui compte tenu de leur carrosserie, de leurs équipements et de leurs autres caractéristiques techniques sont susceptibles d’être considérés comme véhicules de tourisme (et donc soumis à ces taxes). Les pick-up autres que ceux affectés aux remontées mécaniques seront donc taxables.

Exonération propre à la taxe sur les émissions de CO 2

-Sont exonérés les véhicules électriques, hydrogène ou combinaison des deux (Attention nouveauté LF 2024 : exonération désormais applicable uniquement à la taxe sur les émissions de Co2 ; la taxe sur les émissions de polluants atmosphériques ne bénéficie plus de cette exonération à partir de 2024).

-Sont exonérés les véhicules hybrides dont la source d’énergie est combinée:

-soit d’une part l’électricité ou l’hydrogène et d’autre part, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié, l’essence ou le superéthanol E85

-soit d’une part le gaz naturel ou le gaz de pétrole liquéfié, et d’autre part l’essence ou le superéthanol E85.

Exonération permanente: si les émissions de CO2 sont inférieures à 60 g/km (WLTP) ou, pour ceux immatriculés pour la 1ere fois à compter du 1er juin 2004 et qui n’étaient pas affectés à des fins économiques par l’entreprise avant le 01/01/2006, 50g/km ou pour les autres véhicules lorsque la puissance administrative est inférieure à 3 chevaux.

Exonération temporaire: si les émissions de CO2 n’excèdent pas le double de ces seuils et que l’ancienneté du véhicule n’excède pas 3 années.

Attention à compter du 1er janvier 2025, les véhicules dont la source d’énergie comprend le superéthanol E85 ne seront plus exonérés de cette taxe mais bénéficieront d’un abattement sous les conditions suivantes :

  • 40 % des émissions de dioxyde de carbone, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 grammes par kilomètre ;
    ou
  • 2 chevaux administratifs pour la puissance administrative, sauf lorsque cette dernière excède 12 chevaux administratifs.

Déclaration et paiement des taxes

Les entreprises doivent tenir, pour chacune des taxes dont elle sont redevables, un état récapitulatif annuel des véhicules qu’elles affectent à leur activité et qui sont dans le champ de la taxe.
Cet état fait apparaître, pour chaque véhicule, les paramètres techniques intervenant dans la détermination du tarif, la date de première immatriculation et la date de première immatriculation en France, les conditions de l’affectation, ainsi que les périodes d’affectation.

Les véhicules exonérés sont présentés distinctement par motif d’exonération. L’état récapitulatif est à jour au plus tard à la date de la déclaration. Il est tenu à la disposition de l’administration et lui est communiqué à sa première demande.

Pour cela, l’administration fiscal met à la disposition des entreprises des modèles de fiches d’aide au calcul, qui peuvent servir d’état annuel récapitulatif :

  • Formulaire n° 2857-FC-SD (Fiche d’aide au calcul de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone des véhicules de tourisme)
  • Formulaire n° 2858-FC (Fiche d’aide au calcul de la taxe sur l’ancienneté des véhicules de tourisme)

La déclaration et le paiement se font exclusivement par voie électronique sur le site des impôts.

Les formalités déclaratives et le paiement de la taxe annuelle sur les émissions de CO₂ et de la taxe sur les émissions de polluants atmosphériques dépendent du régime d’imposition de l’entreprise en matière de TVA :

  • Les redevables soumis au régime réel normal d’imposition ou les non redevables de la TVA doivent déclarer les taxes sur le formulaire n°3310 A, annexe à la déclaration de la TVA. Cette annexe est à déposer au cours du mois de janvier suivant la période d’imposition (janvier 2024 pour les véhicules utilisés du 1er janvier au 31 décembre 2023).
  • Les redevables relevant du régime simplifié d’imposition en matière de TVA doivent déclarer les taxes sur le formulaire n°3517 qui doit être déposé au titre de l’exercice durant lequel la taxe est devenue exigible. Ce formulaire doit donc être déposé dans les 3 mois de la clôture de l’exercice si celui-ci ne se clôture pas au 31 décembre ou le 3 mai dans les autres cas.

 

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