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Garantie légale de conformité : nouveaux encadrés obligatoires à compter du 1er octobre 2022

La garantie légale de conformité a été renforcée depuis le 1er janvier 2022. Dans la continuité de la réforme introduite par l’ordonnance n° 2021-1247 du 29 septembre 2021 relative à la garantie légale de conformité pour les biens, les contenus numériques et les services numériques, de nouvelles dispositions viennent également renforcer les obligations d’information du consommateur : à compter du 1er octobre 2022, les conditions générales du vendeur et les contrats de garantie commerciale devront comporter des mentions supplémentaires relatives à la garantie légale de conformité pour les biens et les services numériques.

Pour rappel: La garantie légale de conformité évolue à partir du 1er janvier 2022 – FNA

Ces informations supplémentaires s’articulent autour de plusieurs obligations.

Vente de biens : un nouvel encadré obligatoire dans vos CGV

Le décret du 29 juin 2022 impose au vendeur de biens de nouvelles mentions obligatoires à porter sur ses CGV, dans un encadré, afin de fournir une information plus complète au consommateur concernant ses droits relatifs à la garantie légale de conformité.

Cette obligation s’impose à tout vendeur de bien, quel que soit le domaine d’activité : pour le secteur automobile sont concernés les vendeurs de véhicules, de pièces auto, …

L’article D. 211-2 du code de la consommation fourni un modèle de cet encadré, que nous reproduisons ci-dessous et que vous trouverez également dans la rubrique « documents complémentaires ».

Le consommateur dispose d’un délai de deux ans à compter de la délivrance du bien pour obtenir la mise en œuvre de la garantie légale de conformité en cas d’apparition d’un défaut de conformité. Durant ce délai, le consommateur n’est tenu d’établir que l’existence du défaut de conformité et non la date d’apparition de celui-ci.
Lorsque le contrat de vente du bien prévoit la fourniture d’un contenu numérique ou d’un service numérique de manière continue pendant une durée supérieure à deux ans, la garantie légale est applicable à ce contenu numérique ou ce service numérique tout au long de la période de fourniture prévue. Durant ce délai, le consommateur n’est tenu d’établir que l’existence du défaut de conformité affectant le contenu numérique ou le service numérique et non la date d’apparition de celui-ci.
La garantie légale de conformité emporte obligation pour le professionnel, le cas échéant, de fournir toutes les mises à jour nécessaires au maintien de la conformité du bien.
La garantie légale de conformité donne au consommateur droit à la réparation ou au remplacement du bien dans un délai de trente jours suivant sa demande, sans frais et sans inconvénient majeur pour lui.
Si le bien est réparé dans le cadre de la garantie légale de conformité, le consommateur bénéficie d’une extension de six mois de la garantie initiale.
Si le consommateur demande la réparation du bien, mais que le vendeur impose le remplacement, la garantie légale de conformité est renouvelée pour une période de deux ans à compter de la date de remplacement du bien.
Le consommateur peut obtenir une réduction du prix d’achat en conservant le bien ou mettre fin au contrat en se faisant rembourser intégralement contre restitution du bien, si :
1° Le professionnel refuse de réparer ou de remplacer le bien ;
2° La réparation ou le remplacement du bien intervient après un délai de trente jours ;
3° La réparation ou le remplacement du bien occasionne un inconvénient majeur pour le consommateur, notamment lorsque le consommateur supporte définitivement les frais de reprise ou d’enlèvement du bien non conforme, ou s’il supporte les frais d’installation du bien réparé ou de remplacement ;
4° La non-conformité du bien persiste en dépit de la tentative de mise en conformité du vendeur restée infructueuse.
Le consommateur a également droit à une réduction du prix du bien ou à la résolution du contrat lorsque le défaut de conformité est si grave qu’il justifie que la réduction du prix ou la résolution du contrat soit immédiate. Le consommateur n’est alors pas tenu de demander la réparation ou le remplacement du bien au préalable.
Le consommateur n’a pas droit à la résolution de la vente si le défaut de conformité est mineur.
Toute période d’immobilisation du bien en vue de sa réparation ou de son remplacement suspend la garantie qui restait à courir jusqu’à la délivrance du bien remis en état.
Les droits mentionnés ci-dessus résultent de l’application des articles L. 217-1 à L. 217-32 du code de la consommation.
Le vendeur qui fait obstacle de mauvaise foi à la mise en œuvre de la garantie légale de conformité encourt une amende civile d’un montant maximal de 300 000 euros, qui peut être porté jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires moyen annuel (article L. 241-5 du code de la consommation).
Le consommateur bénéficie également de la garantie légale des vices cachés en application des articles 1641 à 1649 du code civil, pendant une durée de deux ans à compter de la découverte du défaut. Cette garantie donne droit à une réduction de prix si le bien est conservé ou à un remboursement intégral contre restitution du bien.

Cet encadré permet de rappeler au consommateur l’existence et modalités de mise en œuvre de la garantie légale de conformité. Nous ne pouvons que vous conseiller de les lire attentivement et d’intégrer cet encadré dans vos CGV. Cet encadré doit également figurer dans vos contrats de garantie commerciale souscrits à l’occasion d’une vente.

Ces nouvelles dispositions encadrent plus sévèrement le retour d’un produit en cas de non conformité de ce dernier:

Ainsi, lorsque la mise en conformité du bien ne peut pas intervenir sur le lieu où se trouve le bien, le vendeur doit indiquer à son client les modalités pratiques de renvoi du bien, notamment le renvoi par voie postale. En tout état de cause, le client ne peut pas être tenu d’assurer ou de prendre à sa charge le transport du bien hors envoi postal (article D. 217-1 du code de la consommation, applicable à partir du 1er octobre 2022). Il est donc indispensable de rester vigilant sur ce point, notamment lorsqu’un défaut de conformité apparait sur un véhicule que vous avez vendu: vous ne pouvez pas imposer à votre client de prendre à sa charge le transport du véhicule vers votre établissement. 

De nouvelles obligations concernant également la fourniture de services numériques

Le décret du 29 juin 2022 prévoit également de nouvelles obligations pour les professionnels qui fournissent un service numérique à un consommateur. Ces obligations concernent soit la fourniture d’un service numérique de manière ponctuelle (ex: téléchargement d’une application sur téléphone mobile) ou la fourniture d’un service numérique de manière continue (ex: abonnement à du contenu en streaming).

Comme pour la vente d’un bien, le professionnel fournissant un contenu numérique doit, à compter du 1er octobre 2022, insérer un encadré dans ses conditions générales. En effet, ce contenu numérique est désormais soumis à la garantie légale de conformité.

Ces encadrés sont disponibles dans les annexes II et III du décret du 29 juin 2022.

 

L’ANFA lance Innovauto.org

L’ANFA lance Innovauto.org, le premier site qui propose de mettre en lien les compétences liées aux innovations des métiers services de l’automobile. Fonctionnant comme un moteur de recherche, il est totalement gratuit et mis à disposition par la branche plus particulièrement auprès des enseignants, professionnels de la formation, recruteurs. Toutefois, tous les curieux peuvent également se saisir de cet outil inédit.

Avec plus de 200 fiches innovation, le site Innovauto.org est un support destiné aux professionnels de la formation et un outil clé afin de les accompagner à s’approprier les différentes innovations qui font progressivement évoluer les métiers, et donc les compétences, au sein du secteur.

Exemples de fiches qui pourraient vous intéresser :

 

Fluide frigorigène HFO 1234 yf

 

 

Le pneu connecté

 

 

Le vernis rapide à séchage AIR

Guichet d’aide publique aux entreprises touchées par la hausse du prix du gaz et/ou de l’électricité

Les entreprises grandes consommatrices d’énergie qui ont subi une hausse des coûts d’approvisionnement de gaz naturel et/ou d’électricité entre mars 2022 et décembre 2022 dont l’activité est particulièrement affectée par la guerre en Ukraine peuvent, sous conditions, bénéficier d’une aide publique pouvant aller jusqu’à 2 millions, 25 millions ou 50 millions d’euros selon leur situation.

Cette aide financière a été instituée initialement pour la période du 1er mars 2022 au 31 août 2022. Le ministère de l’Economie et des Finances a décidé de prolonger cette aide d’urgence « gaz et électricité » jusqu’à fin décembre 2022 puis durant toute l’année 2023. Des simplifications ont également été décidées afin d’élargir le périmètre des entreprises éligibles.

Avant de déposer votre dossier, vérifiez au préalable si votre entreprise est éligible à l’aide gaz et électricité en utilisant le simulateur d’aide mis en place sur le site impots.gouv.fr

Les formulaires de demande sont disponibles en ligne sur le site des impôts :

– depuis le 4 juillet 2022 pour la période mars/avril/mai (période 1)
– depuis le 3 octobre 2022 pour la période juin/juillet/août (période  2)
– depuis le 16 novembre 2022 pour la période septembre/octobre (période  3)

– le 16 janvier 2023 pour la période novembre/décembre 2022 (période 4)

– le 21 mars 2023 pour la période janvier/février 2023 (période 5)

– le 17 mai 2023 pour la période mars/avril 2023 (période 6)

– le 17 juillet 2023 pour la période mai/juin 2023 (période 7)

– le 18 septembre 2023 pour la période juillet/août 2023 (période 8)

Pour bénéficier de ces aides, l’entreprise doit répondre à des critères tenant à sa situation d’une part et à des critères tenant à sa consommation d’énergie d’autre part.

Critères et conditions

Le montant de l’aide varie selon la consommation d’énergie de l’entreprise, et selon la période. En raison de la complexité des régimes, nous invitons à consulter la fiche ci-dessous qui détaille l’ensemble des aides disponibles et des critères.

L’ensemble des critères que l’entreprise doit remplir pour bénéficier de l’aide est présenté dans cette fiche :

https://www.impots.gouv.fr/sites/default/files/media/1_metier/8_aides_entreprises/aide_gaz/periode_7/nid_25622_plan-resilience_aide_energo.pdf

De nouveaux bénéficiaires ont été ajoutés par le décret n° 2023-189 du 20 mars 2023 : Le dispositif permet désormais aux entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 de bénéficier d’une aide au paiement des factures de gaz et d’électricité.

Par ailleurs, le guichet d’aide est désormais également ouvert :

• Aux entreprises ayant subi des événements de nature exceptionnelle en 2021, ne pouvant jusqu’ici pas bénéficier de l’aide en raison de la faiblesse ou de l’absence de consommations énergétiques en 2021. Cette aide est plafonnée à 2 millions d’euros.

• Aux personnes morales de droit public exerçant une activité économique et dont les ressources publiques sont inférieures à 50% des recettes totales, ainsi qu’à celles employant moins de 250 salariés et ayant moins de 50 millions d’euros de recettes annuelles.

• Aux entreprises créées à partir du 1er décembre 2021 et aux entreprises ayant subi des évènements de nature exceptionnelle en 2021 (dans ce cas, les demandes d’aide peuvent se faire à compter des dépenses de septembre 2022).

Dépôt de la demande d’aide

La demande d’aide est réalisée voie dématérialisée sur l’espace professionnel du site www.impots.gouv.fr

– au titre des mois de mars, avril et mai 2022, elle est déposée entre le 4 juillet 2022 et le 31 décembre 2022 ;
– au titre des mois de juin, juillet et août 2022, elle est déposée entre le 15 septembre 2022 et le 31 décembre 2022;

– au titre des mois de novembre et décembre 2022, elle est déposée entre le 16 janvier et le 24 février 2023.

– au titre des mois de janvier et février 2023, elle est déposée entre le 20 mars et le 30 juin 2023 31 août 2023 (report de la date par la DGFiP). Pour les entreprises qui ne recevraient leurs factures définitives que postérieurement à cette nouvelle date limite de dépôt, un nouveau guichet de régularisation des dépenses d’énergies au titre de 2023 sera mis en place, à compter du 18 septembre 2023.

-au titre des mois de mars et avril 2023, elle est déposée entre le 17 mai et le 31 août 2023.

-au titre de mai et juin 2023, elle est déposée entre le 17 juillet et le 31 octobre 2023

-au titre de juillet et août 2023, elle est déposée entre le 18 septembre et le 31 décembre 2023 ;

-au titre de septembre et octobre 2023, elle est déposée entre le 20 novembre 2023 et le 29 février 2024 ;

-au titre de novembre et décembre 2023, elle est déposée entre le 17 janvier et le 30 avril 2024.

Les dates limites de dépôt ont été repoussées par le ministère pour permettre aux entreprises de rassembler l’ensemble des pièces nécessaires et les faire certifier par leur expert-comptable ou leur commissaire aux comptes. Ainsi les dossiers concernant la période de mars à août pouvaient être déposés jusqu’à la fin décembre 2022.

Les professionnels doivent se connecter sur le site www.impots.gouv.fr  à leur espace professionnel (et non sur leur espace personnel) où ils trouveront dans leur messagerie sécurisée sous « Ecrire » le motif de contact « Je dépose une demande d’aide » dans « Demandes générales / Je demande l’aide gaz / électricité » ».

Retrouvez sous ce lien les fiches vous permettant de déposer votre demande d’aide: Plan de résilience : Aide – Gaz / Electricité | impots.gouv.fr

L’ensemble des modèles d’attestation, le fichier recensant les factures et les différentes fiches de calcul à utiliser sont disponibles sur le site des impôts.

En cas de difficultés, des dispositifs sont là pour vous aider dans votre démarche :

  • Un numéro de téléphone pour répondre aux questions générales sur le dispositif d’aide Gaz Electricité : 0806 000 245 (service gratuit + prix de l’appel).
  • Un point de contact dans chaque département (la liste des conseillers est disponible ici).
  • Pour des questions plus spécifiques, les services instructeurs de la DGFiP peuvent être sollicités via la messagerie sécurisée de votre espace professionnel en sélectionnant « je pose une autre question / j’ai une autre demande ». Pour un traitement rapide, il suffit de commencer votre message par « Aide Gaz Electricité ».
  • Le site des Impôts propose une infographie sur l’articulation des aides en fonction de la situation de l’entreprise : Infographie : quelle aide pour mon entreprise ? (à télécharger en PDF dans la rubrique « documents complémentaires »)

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Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Vous hésitez entre une embauche dans le cadre d’un contrat de travail ou le recours à un contrat de mission auto-entrepreneur.

Si dans les deux cas le but poursuivi est similaire (réalisation d’un travail contre rémunération), faites vous la différence entre ces deux types de contrat ? Afin de vous éviter un contentieux, nous avons collecté les informations qui vous permettront faire votre choix en toute connaissance de cause.

Petit rappel juridique sur les éléments constitutifs du contrat de travail

Le contrat de travail se définit de la manière suivante pour la Cour de cassation : c’est une convention par laquelle une personne physique, le salarié, s’engage à mettre son activité à la disposition d’une autre personne physique ou morale, l’employeur, sous la subordination de laquelle elle se place, moyennant une rémunération. Ce type de contrat est très encadré par le code du travail, de la sécurité sociale et la convention collective applicable.

3 éléments sont indispensables pour le constituer : une prestation de travail, une rémunération et un lien de subordination.

Le lien de subordination est l’élément déterminant de la reconnaissance du contrat de travail, l’employeur étant le donneur d’ordres et de directives, il a un pouvoir de direction sur le salarié lui permettant de contrôler l’exécution de son travail, de le sanctionner …

Le contrat passé avec un auto-entrepreneur

On ne parle pas de contrat de travail, mais de contrat de prestation de services, qui est un contrat d’entreprise ou de louage d’ouvrage, régit par l’article 1710 du Code civil : le louage d’ouvrage est un contrat par lequel l’une des parties s’engage à faire quelque chose (une prestation technique ou intellectuelle) pour l’autre, moyennant un prix convenu entre elles.

Par conséquent, le lien de subordination, primordial dans le cadre d’un contrat de travail, n’existe pas avec le contrat de prestation de service, l’auto-entrepreneur exerce son activité en toute indépendance et n’a aucun lien de subordination avec son client. L’auto-entrepreneur a une obligation de résultat et exécute sa prestation en toute liberté quant aux moyens mis en œuvre pour y parvenir.

La terminologie est donc bien distincte : dans le cadre du contrat de travail on parle d’employeur et de lien de subordination, pour le contrat de mission on parle de client et d’indépendance.

Comment faire la différence entre le contrat de mission et le contrat de travail ?

Il existe des faisceaux d’indice qui vous permettront non seulement de mieux appréhender le contrat dont vous avez besoin, mais surtout éviteront une requalification du contrat de mission en contrat de travail.

Vous avez mis en place un contrat de mission avec un auto-entrepreneur, mais à lecture du contrat et surtout des conditions réelles d’exécution de celui-ci, il apparaît que les éléments essentiels ne sont pas respectés et qu’une requalification est possible avec des conséquences financières importantes pour le client.

Posez vous les bonnes questions pour éviter la requalification

  • Le prestataire utilise-t-il son propre matériel pour l’exécution des missions ? L’utilisation exclusive du matériel de l’entreprise est un indice négatif ;
  • Travaille-t-il pour plusieurs clients ou êtes-vous le client « unique » du prestataire ? Avoir plusieurs clients est un gage d’indépendance, un seul client est un indice négatif ;
  • Peut-il organiser son travail à sa convenance, soit décider comment, quand il va fournir sa prestation ?
  • L’auto-entrepreneur travaille dans les mêmes conditions de travail qu’un salarié (doit il respecter des horaires, des consignes précises…) ? Imposer les horaires collectifs des salariés de l’atelier, du bureau ne reflète pas l’aspect « indépendance » du prestataire ;
  • Fixe-t-il librement ses prix ? Imposer des prix sans aucune discussion – négociation, est un signe de non indépendance ;
  • La facture se fait elle à la mission ou au nombre d’heures ou de jours ? En général la facture se fait à la mission  ;
  • A-t-il la possibilité de développer une clientèle extérieure sans contrainte ?
  • Les interactions entre l’autoentrepreneur et vos salariés sont-elles limitées aux seuls besoins de l’exécution de la prestation ? Il faut éviter que soit initiée une relation et un contrôle hiérarchique des salariés à son égard.

Si les « non » sont majoritaires, il y a un grand risque de requalification du contrat de mission en contrat de travail.

Qui peut être à l’initiative de la demande de requalification ?

L’auto-entrepreneur peut saisir le Conseil des prud’hommes.

L’administration à l’occasion d’un contrôle (inspection du travail, URSSAF, services fiscaux) peut saisir le procureur de la république.

Les conséquences d’une requalification en contrat de travail

Conséquences sur le plan civil : vous devrez supporter les conséquences liées à une requalification de la relation en contrat de travail et vous pourriez être condamné à verser des rappels de salaires, heures supplémentaires, primes, indemnité compensatrice de préavis, indemnité légale ou conventionnelle de licenciement, indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, congés payés, indemnité pour travail dissimulé … correspondant à un poste de salarié équivalent, depuis le début avéré de la relation de travail.

Conséquences sur le plan pénal : vous vous exposerez à des sanctions pour travail dissimulé (article L8221-5 du Code du Travail)

L’Urssaf serait quant à elle, en droit d’appliquer des redressements de cotisations et majorations de retard pour toute la durée de la relation de travail

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

La formation professionnelle initiale et continue des conducteurs permet à ceux-ci de maîtriser les règles de sécurité routière et de sécurité à l’arrêt, ainsi que la réglementation relative à la durée du travail et aux temps de conduite et de repos.

 

Cette formation professionnelle est obligatoire pour les conducteurs :

  • De véhicules de transport de marchandises dont le poids total autorisé en charge excède 3,5 tonnes ;
  • De véhicules de transport de personnes comportant plus de 8 places assises outre le siège du conducteur.

 

Toutes les personnes affectées à la conduite d’un véhicule (à titre occasionnel ou non) dont le PTAC dépasse 3,5 tonnes, et ce quel que soit leur statut, sont concernées par les obligations de formation :

  • Salariés, non-salariés du transport public routier de marchandises ;
  • Salariés, non-salariés du transport privé routier de marchandises ;
  • Agent de l’État, des collectivités locales, etc.

FIMO – Formation initiale minimale obligatoire

Cette formation peut être longue ou accélérée et est nécessaire à l’activité de conduite exercée à titre principal par le conducteur.

  1. Formation longue 

La qualification initiale s’obtient après une formation professionnelle d’au moins 280 heures, suivie d’un examen final nécessaire pour obtenir le titre professionnel de conduite routière délivré par le ministre chargé de l’emploi.

Une fois cette qualification obtenue, elle permet à son titulaire de conduire des véhicules pour la conduite desquels les permis C1 ou C1E sont requis.

  1. Formation accélérée  

La FIMO peut également être obtenue à l’issue d’une formation professionnelle accélérée d’une durée de 140 heures au moins. Elle est dispensée sur quatre semaines obligatoirement consécutives, sauf lorsqu’elle est réalisée dans le cadre d’un contrat de professionnalisation.

Une fois cette qualification obtenue, elle permet à son titulaire de conduire des véhicules pour la conduite desquels les permis C1 ou C1E, et C ou CE à partir de 21ans.

Passerelle entre les transports de marchandises et de personnes 

Une formation de 35 heures permet aux conducteurs ayant une qualification initiale en transport de marchandises d’obtenir celle pour le transport de voyageurs (et inversement), à condition de posséder un permis valide des catégories D1, D1E, D ou DE.

FCO – Formation continue obligatoire

Cette formation doit être suivie tous les cinq ans, la première formation ayant lieu dans les cinq années qui suivent l’obtention de la FIMO. Elle permet au conducteur d’actualiser ses connaissances et parfaire sa pratique en matière de sécurité et de réglementation professionnelle.

La FCO peut être suivie par anticipation dès la quatrième année, soit un an avant la fin de sa période de validité. Dans ce cas, la nouvelle période de validité commence uniquement à la fin de la validité de la formation précédente.

Lorsque l’intéressé est salarié, cette formation contribue au respect, par l’employeur, de l’obligations d’assurer l’adaptation des salariés à leur poste de travail.

La FCO dure 35 heures, pendant le temps de travail, soit :

  • Sur une période de 5 jours consécutifs ;
  • De manière fractionnée par séquences d’une durée minimale de 7 heures (l’organisme de formation doit alors délivrer une attestation de suivi mentionnant le contenu et la durée de la séquence accomplie).

 

Cas particuliers

Cas d’une interruption d’activité

Les conducteurs ayant obtenu une FIMO ou ayant déjà suivi une FCO, qui ont interrompu leur activité de conduite et dépassé le délai de 5 ans doivent, préalablement à la reprise d’une telle activité, suivre une FCO.

Exemptions au passage de la FIMO

Antérieurement à 2022, certains conducteurs pouvaient être exemptés de suivre une FIMO et ont bénéficié d’une équivalence basée sur l’antériorité de leur permis de conduire (obtenu avant le 10 septembre 2009).

Ces derniers ayant déjà suivi une FCO (avant ou après 2022) ne sont pas obligés de passer une FIMO pour poursuivre leur activité professionnelle. Ils devront simplement repasser une FCO dans les délais prévus (5 ans). En cas d’interruption de l’activité, les professionnels devront passer une FCO avant la reprise de celle-ci.

En revanche, si le conducteur a interrompu son activité sans avoir jamais suivi de FCO, il devra obligatoirement passer une FIMO pour pouvoir reprendre son activité.

Dérogations communes

Il existe des cas d’exemption, dans lesquels le conducteur n’est pas dans l’obligation d’obtenir une FIMO et FCO :

  • Des véhicules subissant des tests sur route à des fins d’amélioration technique, de réparation ou d’entretien et des véhicules neufs ou transformés non encore mis en circulation ;
  • Des véhicules transportant du matériel, de l’équipement ou des machines destinés à être utilisés dans l’exercice du métier de leur conducteur, à condition que la conduite du véhicule ne constitue pas son activité principale ;
  • Des véhicules utilisés lors des cours ou des examens de conduite, pour autant qu’ils ne soient pas utilisés pour le transport commercial de marchandises ou de voyageurs ;
  • Des véhicules dont la vitesse maximale autorisée ne dépasse pas 45km/h ;
  • Des véhicules des forces armées, des services de sécurité civile, du maintien de l’ordre public, des ambulances, etc.
  • Des véhicules utilisés dans des situations d’urgence ou affectés à des missions de sauvetage ;
  • Des véhicules utilisés pour le transport non commercial de voyageurs ou de biens ;
  • Qui suivent une formation réalisée en situation de travail, en vue de l’obtention d’un permis de conduire ou dans le cadre de la formation professionnelle, à condition qu’ils soient accompagnés par un tiers titulaire de la carte de qualification de conducteur ou par un enseignant titulaire de l’autorisation pour la catégorie du véhicule utilisé ;
  • Des véhicules pour la conduite desquels un permis de conduire de la catégorie D ou D1 est requis, conduits sans passager entre un centre de maintenance et le plus proche centre opérationnel utilisé par le transporteur, à condition que le conducteur soit un agent de maintenance et que la conduite du véhicule ne constitue pas son activité principale ;
  • Des véhicules dont la conduite a lieu sur les chemins ruraux ;
  • Des véhicules utilisés, ou loués sans chauffeur, par des entreprises d’agriculture, d’horticulture, de sylviculture, d’élevage ou de pêche (…) ;
  • Des véhicules circulant exclusivement sur des routes qui ne sont pas ouvertes à l’usage public.

 

FIMO – Les équivalences de diplôme

Sous condition d’obtention de l’un des diplômes ci-dessous, il n’est pas nécessaire pour le professionnel de passer l’examen de la FIMO (arrêté du 26 février 2008, voir ci-dessous dans la rubrique « Documents complémentaires) :

  • Baccalauréat professionnel (bac pro) spécialité « conducteur transport routier de marchandises » (CTRM) ;
  • Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) conducteur routier marchandises ;
  • Brevet d’études professionnelles (BEP) conduite et services dans le transport routier ;
  • Titre professionnel (TP) de conducteur du transport routier de marchandises sur tous véhicules (CTRMV) délivré par le ministre chargé de l’emploi et de la formation professionnelle ;
  • Titre professionnel (TP) de conducteur du transport routier de marchandises sur porteur (CTRMP) délivré par le ministre chargé de l’emploi et de la formation professionnelle ;
  • Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) conducteur routier livreur de marchandises (CLM).

Procédure d’obtention des justificatifs

  1. Création d’un certificat de qualification

Un certificat de qualification remplace l’attestation de formation délivrée à l’issue des formations. Ce document réalisé par l’Imprimerie nationale permettra au conducteur de justifier, sur le territoire national et dans l’attente de l’obtention de sa carte de qualification de conducteur, de la régularité de sa situation au regard des obligations de qualification initiale ou de formation continue pendant une période provisoire.

  1. Création d’une carte de qualification

La carte de qualification est fournie par l’Imprimerie nationale à la demande du conducteur ou de son employeur, adressée par voie électronique, après vérification de la validité du permis de conduire du conducteur.

Les sanctions

  • Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (750 €) le fait, pour un employeur, de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires au respect, par les conducteurs dont il est responsable, des obligations de qualification initiale et de formation continue. L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de conducteurs concernés.
  • Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe (450 €) le fait, pour un conducteur, de ne pas présenter immédiatement aux agents le document justifiant de la régularité de sa situation au regard de la FIMI et de la FCO.
  • Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe le fait, pour un conducteur, lorsqu’il est invité à justifier dans un délai de cinq jours de la possession du document mentionné ci- dessus, de ne pas présenter ce document avant l’expiration de ce délai.

Les peines ci-dessus ne sont pas applicables au conducteur lorsqu’il justifie que le défaut de présentation de ce document résulte d’une carence de l’employeur.

En pratique

Les dépanneurs-remorqueurs sont exemptés de la FIMO et FCO dès lors que la conduite ne constitue pas leur activité principale (cf. Partie « Dérogations communes »). Ainsi, sont seuls exemptés les conducteurs dont l’activité principale est la réparation et qui ne conduisent le véhicule de dépannage que dans l’exercice de l’activité de réparation.

En effet, soit le dépannage du véhicule en panne ou accidenté est effectué sur place, soit celui-ci est remorqué puis acheminé dans les ateliers du conducteur, afin d’être réparé par ce dernier.

 

En revanche, lorsque la conduite de la dépanneuse-remorqueuse constitue l’activité principale du conducteur ou que celui-ci n’assure que des opérations de remorquage sans participer aux opérations de dépannage et de réparation, ce dernier ne peut être exempté de FIMO/FCO. 

Par exemple, dans le cas où le professionnel dépose un véhicule via le camion de remorquage de l’atelier à une destination prédéfinie (chez le client, au contrôle technique ou à des fins personnelles, etc.), il entre dans le cadre du transport. A ce titre, la FIMO/FCO est obligatoire.

ATTENTION :

L’exemption pour les ateliers de réparation mécanique utilisant une dépanneuse repose sur une interprétation du code des transports par le ministre M. Cuvillier (cf. courrier en pièce jointe). Son courrier nous informant d’une tolérance datant de 2012, ne constitue pas une base juridique solide. Cette interprétation étant soumise à l’appréciation souveraine des juges, nous appelons à la prudence quant à ce cas de figure.

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Le reçu pour solde de tout compte

Dans le cadre de la rupture du contrat de travail, le reçu pour solde de tout compte, fait partie des documents de fin de contrat que l’employeur doit remettre au salarié.

Ce document établi par l’employeur, fait l’inventaire des sommes qui ont été versées au salarié lors de la rupture du contrat de travail (art L 1234-20 al 1er CT), soit par chèque ou virement.

Tous les modes de rupture du contrat de travail sont concernés par la remise du document : démission, licenciement, rupture conventionnelle, fin de CDD, départ ou mise à la retraite, fin de contrat des alternants…

Pour un stagiaire, les sommes versées (le cas échéant) sont indiquées dans l’attestation de stage.

L’employeur a t’il une obligation de le remettre au salarié ?

Oui, la remise d’un reçu pour solde de tout compte par l’employeur est obligatoire et non facultative (cass. soc 18 dec 2013, circ DGT N° 2009-5 du 17 mars 2009).

Il faudra prouver que vous avez bien remis ce document au salarié et ce, par tout moyen.

Le salarié doit il signer le reçu pour solde de tout compte ?

A la différence de l’employeur pour lequel la remise du document est obligatoire, le salarié n’a aucune obligation de signer le reçu qui lui est remis.

Par conséquent, il vous est interdit de conditionner le versement des sommes dues à la signature du reçu par le salarié. Le refus de signer ne vous dédouane pas du versement des sommes indiquées sur le reçu.

Le contenu du reçu pour solde de tout compte ?

Il faut impérativement l’établir en double exemplaire, un pour le salarié et un pour l’employeur (art D 1234-7 CT), aucune obligation de forme n’est requise.

Quelles mentions intégrer ?

Le reçu doit faire l’inventaire des sommes versées au salarié à l’occasion de la rupture du contrat de travail. On peut trouver, les sommes relatives au salaire du mois en cours, l’indemnité compensatrice de congés payés, de licenciement, de préavis, des primes mensuelles, de 13ème mois, d’ancienneté…

Il faut détailler d’une manière très précise tous les éléments de rémunération et d’indemnisation qui ont été versés, avec la ventilation entre toutes les sommes.

Il est déconseillé d’indiquer une somme globale et de renvoyer au bulletin de salaire pour le détail des sommes versées.

Par ailleurs, le solde de tout compte ne doit en principe contenir que des sommes exigibles au temps T et non indiquer des droits futurs éventuels soit, des sommes qui ne sont pas encore connues à la date de rédaction du document. Ce peut être une indemnité de non concurrence, une prime d’intéressement ou une commission non encore connue puisque calculée en fin d’exercice.

Quand le document doit-il être remis au salarié ?

Le principe est qu’il doit être remis à l’expiration du contrat de travail, donc si un préavis est effectué ce sera à la fin du préavis. En tout état de cause, ne faites pas signer le document au salarié avant la notification de son licenciement (le courrier de licenciement), avant la fin du préavis ou avant l’homologation de la rupture conventionnelle, car le document ne peut être signé tant que le salarié est sous la dépendance de l’employeur.

Par exception : la Cour de cassation accepte, si le salarié est dispensé d’effectuer son préavis, que la signature soit apposée le jour effectif du départ ou au cours du préavis (Cass soc 17 janvier 1996).

Les conséquences de la non signature par le salarié ?

Vous remettez au salarié le reçu pour solde de tout compte et vous lui demandez de signer le document, mais il refuse.

Aucune sanction particulière ne pourra être prise à son encontre en cas de refus de signer le document, cela lui permettra d’agir en contestation (de dénoncer le reçu), auprès du conseil de prud’hommes, des sommes indiquées à condition de respecter une certaine durée qui varie en fonction des thématiques (art L 1471-1 et L 3245-1 du CT) :

  • Délai d’un an si le montant concerne la rupture du contrat de travail, comme l’indemnité de licenciement ;
  • Délai de 2 ans concernant l’exécution du contrat de travail comme des frais professionnels ;
  • Délai de 3 ans pour tous ce qui relève des salaires.

Les conséquences de la signature par le salarié ?

Si le salarié vous donne reçu pour solde de tout compte, il devra absolument dater et signer le document. La date est élément de preuve par lequel le reçu est bien signé après la rupture du contrat de travail et qu’en tant qu’employeur vous avez bien remis le document au salarié.

La date de la signature par le salarié du document, lui permettra si nécessaire, de déclencher le point de départ dont il dispose pour dénoncer le reçu, soit dans les 6 mois à compter de la date de signature du document et non la date de paiement des sommes dues. Si au bout de 6 mois le salarié ne l’a pas dénoncé, le reçu devient libératoire pour l’employeur, le salarié ne pourra plus contester les sommes indiquées et ce même si elles sont fausses.

Attention, le reçu est libératoire au bout de 6 mois exclusivement pour les sommes qui y sont mentionnées. Par conséquent, le salarié sera toujours en droit de réclamer des sommes non indiquées dans le reçu.

Pour savoir si le reçu a été dénoncé dans les temps, il faut se placer à la date d’expédition de la lettre recommandée de dénonciation. Une lettre simple est valable tant que l’employeur ne conteste pas l’avoir reçu. Elle n’a pas à être motivée, mais elle doit porter sur l’ensemble des sommes visées et non partiellement.

En tant qu’employeur, le délai de 6 mois ne vous est pas opposable, vous pouvez donc réclamer un trop perçu par le salarié dans le délai de prescription applicable.

Le salarié appose des réserves sur le document ?

Si le salarié indique sur le document une phrase du type : « sous réserve de tous mes droits passés, présents, futurs », cela n’aura pas d’effet libératoire pour l’employeur, le salarié pourra toujours contester les sommes inscrites sur le document.

Mais, si la réserve correspond à un objet précis ou limité, comme une réserve sur une prime précise, dès lors, cette réserve ne privera pas le reçu d’effet libératoire pour l’employeur à l’égard des autres éléments de rémunération (Cass. soc 30 octobre 1996).

La délivrance du reçu pour solde de tout compte

Tout comme le certificat de travail, le reçu est quérable et non portable.

Par conséquent, en tant qu’employeur vous êtes obligé d’établir le document, de le tenir à la disposition du salarié, et de l’informer que le document est prêt à être retiré (heure, lieu, personne à contacter…). Attention à une remise tardive du document qui, si elle porte préjudice au salarié, celui -ci pourrait demander des dommages et intérêts.

NOTEZ-LE : un reçu irrégulier (qui ne respecte pas les conditions de fond ou de forme), n’aura pas d’effet libératoire mais juste la valeur d’une simple quittance des sommes qui y figurent.

Dans la rubrique « documents complémentaires » vous trouverez un modèle de reçu pour solde de tout compte.

 

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Carrossiers : Les affiches à votre disposition

Pour vous accompagner au quotidien et afin de vous permettre d’informer comme il se doit votre clientèle en carrosserie, la FNA a mis en place des affiches que vous retrouverez facilement ici. 

Vous pouvez les télécharger et les éditer. 

Nous vous rappelons également qu’une boite à outil avec des fiches pratiques est à votre disposition pour vous aider dans vos relations au quotidien avec les experts automobile : cliquez ici pour y accéder.

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Le quitus fiscal

Le quitus fiscal est le certificat obligatoire qui atteste qu’un véhicule, acheté dans un autre pays de l’Union européenne, est en situation régulière au regard de la TVA.

Pour en savoir plus sur l’acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et la TVA sur la marge cliquez ici.

Précision du Bureau national de l’immatriculation des véhicules (au 2 novembre 2023) concernant les demandes de quitus par le biais de l’ANTS (pour les départements concernés*) :

L’ouverture de ces nouvelles téléprocédures ne modifient pas les règles relatives à l’immatriculation des véhicules, notamment celles relatives au justificatif fiscal. Il convient de préciser que :

  • Pour l’immatriculation d’un véhicule en WW provisoire pour le motif réglementaire « véhicules neufs ou d’occasion importés dont le dossier de demande d’immatriculation est incomplet ou en cours d’examen« , à défaut de disposer du quitus fiscal dans le dossier (en raison de délais exceptionnels de délivrance), le professionnel doit détenir la preuve de la demande de quitus. Si l’acheteur est concerné par l’expérimentation, le justificatif sera l’accusé d’enregistrement de la téléprocédure de demande de quitus (TPQS ou TPU).

 

  • Pour l’immatriculation définitive du véhicule, si elle est demandée par téléprocédure complémentaire (TPC) « immatriculer pour la première fois un véhicule en France » (à la suite d’une TPQS), le télédéclarant joindra l’accusé d’enregistrement de la TPQS comme justificatif fiscal.

Comment faire la demande de quitus fiscal ?

Le quitus fiscal doit être demandé dans un délai de 15 jours suivant la livraison du véhicule.

La demande diffère selon votre département (attention, changements depuis le 14 septembre 2023), consultez la communication complète de la DGFiP :  Vous êtes un professionnel et vous souhaitez obtenir un quitus fiscal 

 

  • Pour tous les départements sauf la Moselle (57), le Nord (59), le Pas-de-Calais (62) et le Bas-Rhin (67) :

La demande doit être adressée via le formulaire n°1993-PART-D-SD, qui est à envoyer (renseigné) par courriel, au service des impots compétent de votre département.

À savoir

 

  • Dans la plupart des départements (sauf dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Moselle et le Bas-Rhin), se sont les services des impôts aux entreprises (SIE) qui délivrent le quitus fiscal, même aux particuliers.

 

  • Dans certains départements, plusieurs SIE sont compétents. Consultez la liste des communes rattachées à chacun d’entre eux pour savoir lequel contacter précisément.

 

  • *Pour les départements de la Moselle (57), du Nord (59), du Pas-de-Calais (62) et du Bas-Rhin (67) (nouveauté au 14 septembre 2023) :

En qualité de professionnel de l’automobile, si vous avez acheté un véhicule neuf ou d’occasion dans un autre État membre de l’UE, vous devez dorénavant effectuer votre demande exclusivement en ligne sur le site de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) : www.ants.gouv.fr, rubrique « Immatriculation ».

 

Le service national des quitus ne traitera plus les demandes de quitus formulées par courriel, reçues à compter du 14 septembre 2023.

 

En créant un compte ou en vous connectant à votre espace ANTS, deux nouvelles démarches vous sont proposées :

 

  • la demande de quitus fiscal seule : sélectionnez « Demander seulement un quitus fiscal (réservé aux acheteurs professionnels) ». Cette démarche est réservée aux professionnels de l’automobile agissant en tant qu’acheteur-revendeur et qui ne connaissent pas encore l’acquéreur final du véhicule. La DGFiP propose un pas-à-pas pour cette téléprocédure : Fiche Focus sur la téléprocédure « Demander seulement un quitus fiscal »

 

Les pièces justificatives doivent être jointes. En cas de quitus taxable, la TVA doit être impérativement acquittée.

Lorsque votre demande est validée, votre démarche est transmise automatiquement aux services instructeurs. Vous pouvez suivre à tout moment son avancement sur votre compte ANTS.

Précision du Bureau national de l’immatriculation des véhicules (au 2 novembre 2023) :

L’ouverture de ces nouvelles téléprocédures ne modifient pas les règles relatives à l’immatriculation des véhicules, notamment celles relatives au justificatif fiscal. Il convient de préciser que :

  • Pour l’immatriculation d’un véhicule en WW provisoire pour le motif réglementaire « véhicules neufs ou d’occasion importés dont le dossier de demande d’immatriculation est incomplet ou en cours d’examen« , à défaut de disposer du quitus fiscal dans le dossier (en raison de délais exceptionnels de délivrance), le professionnel doit détenir la preuve de la demande de quitus. Si l’acheteur est concerné par l’expérimentation, le justificatif sera l’accusé d’enregistrement de la téléprocédure de demande de quitus (TPQS ou TPU).
  • Pour l’immatriculation définitive du véhicule, si elle est demandée par téléprocédure complémentaire (TPC) « immatriculer pour la première fois un véhicule en France » (à la suite d’une TPQS), le télédéclarant joindra l’accusé d’enregistrement de la TPQS comme justificatif fiscal.

Quels justificatifs doivent être fournis ?

  • K-bis de la société et pièce d’identité du dirigeant ;
  • Facture ou certificat de cession, remis par le vendeur, reprenant les éléments relatifs à l’identification du moyen de transport et à l’assiette de la taxe :
    • nom, prénom ou raison sociale et adresse du vendeur (et numéro de TVA s’il s’agit d’un professionnel)
    • nom, prénom ou raison sociale et adresse de l’acquéreur
    • numéro et date de la facture et de la livraison
    • nature, genre, marque et type de véhicule
    • numéro de série du châssis
    • numéro d’immatriculation à l’étranger
    • date de première mise en circulation
    • kilométrage réel
    • prix de vente
  • Le certificat d’immatriculation définitif délivré à l’étranger si le véhicule a déjà été immatriculé ;
  • Le certificat de conformité uniquement s’il s’agit d’un véhicule neuf ;
  • Si le véhicule est acquis par l’intermédiaire d’un mandataire agissant au nom et pour le compte de la société, copie du mandat de représentation, extrait Kbis et copie de la pièce d’identité du mandataire.

 

Lorsqu’il s’agit d’un véhicule d’occasion revendu en France sous le régime de la TVA sur la marge et acquis auprès d’un assujetti-revendeur qui n’est pas le titulaire du certificat d’immatriculation, les documents suivants doivent être communiqués :

  • copie du certificat définitif d’immatriculation délivré à l’étranger ;
  • copie de la facture d’achat du véhicule remise par le vendeur ;
  • copie de la facture de vente du véhicule émise par le titulaire du certificat d’immatriculation ou à défaut une attestation signée comprenant certaines mentions obligatoires.

 

La TVA éventuellement due sur l’achat du véhicule est liquidée sur la déclaration de TVA ou acquittée exclusivement par virement.

 

Précision du ministère de l’économie et des finances : 

 

Certains services des impôts ont demandé que soit fournit le COC dès lors que le véhicule a moins de 6 000 kms, moins de 6 mois et ce, même si ce dernier est déjà immatriculé et que le certificat d’immatriculation étranger est fourni. 

 

La FNA a alors saisi la Direction Générale des Finances Publiques qui confirme que si le véhicule est déjà immatriculé et que le certificat d’immatriculation est fourni, le COC n’a pas à être obligatoirement communiqué :

 

« Vous vous interrogez sur les documents à produire à l’appui d’une demande de quitus fiscal pour l’acquisition dans un État membre de l’Union européenne autre que la France d’un véhicule neuf déjà immatriculé dans son pays d’origine.

Conformément aux dispositions prévues à l’article 242 terdecies de l’annexe II au code général des impôts (CGI), toute personne qui acquiert un moyen de transport mentionné au 1 du III de l’article 298 sexies du CGI est tenue de demander à l’administration fiscale un certificat fiscal, prévu au V bis de l’article 298 sexies du CGI, attestant que le moyen de transport est en situation régulière au regard de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

À ce titre, un mandataire qui acquiert un véhicule auprès d’un assujetti-revendeur situé dans un autre État membre doit fournir notamment à l’appui de sa demande :
– l’original et une copie de la facture ou du document en tenant lieu, que lui a remis le vendeur, reprenant les éléments relatifs à l’identification du moyen de transport et à l’assiette de la taxe ;
– l’original ou une copie du certificat d’immatriculation définitif délivré à l’étranger, lorsque le moyen de transport y a fait l’objet de cette formalité.

Dans l’hypothèse où le véhicule acquis neuf n’est pas immatriculé dans son pays d’origine, le certificat de conformité est produit à l’appui de la demande de délivrance du quitus adressée à la DGFiP, à la place du certificat d’immatriculation.

Au cas d’espèce, dès lors que l’entreprise a fourni au SIE l’ensemble des pièces justificatives, dont le certificat d’immatriculation définitif délivré à l’étranger, celle-ci n’a pas à produire le certificat de conformité. »

 

Dispense de quitus fiscal :

Afin de faciliter les démarches des professionnels dont l’activité de vente de véhicules importés est très importante, une dispense de quitus fiscal peut être accordée lorsque les conditions suivantes sont simultanément remplies :

  • L’assujetti a obtenu le bénéfice de la dispense de caution ;
  • Le nombre de certificats à établir et à faire viser au cours d’une année représente une gêne marquée pour l’assujetti.

 

Cliquez ici pour consulter la note complète à ce sujet.

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Dispositif d’accompagnement individualisé pour les indépendants

L’Urssaf, en lien avec les Allocations familiales, l’Assurance retraite et l’Assurance Maladie, généralise Help, une offre de service de prise en charge coordonnée et accélérée des travailleurs indépendants présentant des difficultés financières, médicales, familiales ou sociales.

Le dispositif Help s’appuie sur une mobilisation des différentes caisses de Sécurité sociale (Urssaf, Caf, Assurance retraite, CPAM et service social de l’Assurance Maladie) au bénéfice de travailleurs indépendants en difficulté. Il permet de combiner les différents leviers d’action de chaque réseau (prestations sociales, action sociale, accompagnement social, échéanciers de paiement…) pour favoriser un meilleur accès aux droits, aux soins et aux aides sociales.

Ce dispositif vise à répondre aux divers types de difficultés que nombre de travailleurs indépendants connaissent, sans qu’ils sollicitent les aides auxquelles ils pourraient prétendre. L’Urssaf a fait le constat que les difficultés de paiement des travailleurs indépendants relèvent parfois de difficultés dépassant son seul champ de compétence et peuvent résulter de la forte imbrication entre la vie professionnelle et la vie privée des chefs d’entreprise.

Help repose donc sur la détection globale des fragilités rencontrées par les chefs d’entreprises, artisans, commerçants et professions libérales à partir d’une situation de défaut de paiement, de problèmes de santé récurrents, etc.

En pratique, le travailleur indépendant répond à un questionnaire unique (notamment disponible via le lien urssaf.fr/help) qui permet à chaque organisme d’étudier la situation de l’assuré puis de déterminer les leviers à mobiliser sur son champ de compétences – recouvrement, maladie, famille et retraite. Les dossiers sont ensuite traités de manière accélérée afin d’activer les dispositifs adaptés (Complémentaire santé solidaire, Revenu de solidarité active, prime d’activité, action sanitaire et sociale du CPSTI, etc.).

D’abord expérimenté dans le département de la Marne de l’Urssaf, le dispositif sera étendu progressivement à l’ensemble du territoire.

Plus d’informations sur le site Accompagnement des travailleurs indépendants en difficulté – Urssaf.fr

 

Source: Communiqué de presse URSSAF du 16/06/2022

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Pour réduire les risques professionnels, l’Assurance Maladie vous aide dans le financement de matériels adaptés grâce à deux subventions destinées à votre secteur :

1. Risques Chimiques Pros Équipements est une aide financière qui a pour objectif de réduire les risques liés aux agents chimiques dangereux dont les cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction (CMR).

Cette aide finance à hauteur de 50% du montant hors taxes*, l’achat de :

  • Fontaines de dégraissage conçues pour supprimer l’exposition des salariés aux solvants de nettoyage et aux divers produits contenus dans les bombes aérosols ;
  • Aspirateurs mobiles pour réduire l’exposition aux poussières ;
  • Armoires ventilées de stockage des produits chimiques ;
  • Bacs de rétention pour recueillir les fuites de produits.

2. Airbonus est une aide qui a pour objectif de réduire les émissions de moteur diesel qui sont classées comme « agent cancérogène avéré pour l’homme » et aider à mettre en place des équipements pour protéger les salariés contre ces risques.

Cette aide finance, à hauteur de 50% du montant hors taxes*, l’achat des équipements de captage des émissions de moteurs diesel et 70 % du montant HT des sommes engagées pour la vérification financée.

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* Voir conditions sur ameli.fr/entreprise et dans la limite des budgets disponibles et Améli subventions petites entreprises