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Utilisation des extranets réparateurs en expertise sinistre

En carrosserie, les réparateurs sont amenés à échanger de manière contradictoire avec les experts en automobile. Auparavant, la communication ainsi que la transmission de documents, justificatifs, photos, factures, etc. se faisait principalement par mail. Aujourd’hui, les cabinets d’expertise développent chacun leur propre outil informatique appelé Extranet.

 

Bien que ce progrès permet de fluidifier les échanges, la branche carrosserie de la FNA reste toujours vigilante quant à leur fonctionnement. C’est pourquoi elle participe parfois à leurs développement pour remonter les besoins des carrossiers. C’est le cas de l’extranet BCA.

En effet BCA expertise a toujours été à l’écoute de la FNA afin de faire évoluer leur extranet. Cela a notamment été le cas pour :

  • L’archivage des dossiers : Il est impératif pour la FNA que tous les échanges tracés ne puissent pas disparaitre et qu’un dossier archivé puisse tout de même être consultable par le réparateur à sa demande.
  • La notification au réparateur : Dans son quotidien, un réparateur n’est pas connecté en permanence sur les extranets des experts. C’est pourquoi nous souhaitons qu’il puisse recevoir une notification l’informant qu’un nouveau document a été mis à sa disposition ou que l’expert souhaite une information complémentaire. La fréquence des notifications peut éventuellement être personnalisée.

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Aujourd’hui, BCA Expertise a lancé le 8 janvier 2024 son nouvel extranet « BCA Connect Réparateurs » dont voici la nouvelle offre :

 

  • une interface plus claire et plus ergonomique, utilisable sur tous les écrans (pc, smartphone, tablette)
  • un gain de temps en gestion pour l’ensemble des acteurs,
  • un classement des dossiers par statut (en attente facture, en attente EAD, etc.),
  • la visualisation des dossiers en historique pendant 1 an,
  • les documents et photos avec une lecture facilitée et la possibilité de télécharger les éléments,
  • un robot facture permettant d’accélérer le dépôt des rapports.

 

Une nouveauté importante est la mise à disposition des réparateurs (non agréé assureur) d’un outil de prise de photo pour la création de dossier d’expertise sans déplacement : l’ESD

 

BCA Connect Réparateurs est accessible 100% du temps, BCA Expertise rappelle que leurs équipes restent bien sûr joignables par téléphone pour les réparateurs sur les créneaux horaire suivants 9h-11h et 14h30 et 16h30.

 

Vous pouvez télécharger ci-dessous, dans l’onglet « documents complémentaires » la plaquette d’information BCA Connect. N’hésitez pas à remonter à votre FNA de proximité si vous avez des problèmes liés à l’utilisation de l’outil afin que la FNA puisse en faire part à BCA Expertise. 

Relation experts/réparateurs :

Plus largement, lors d’utilisation d’extranets, nous vous recommandons d’être vigilants quand à la conservation de vos échanges avec les experts et l’accessibilité de vos dossiers.
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En effet, dans le cadre des chartes de bonnes pratiques entre experts et réparateurs, chacun des intervenants a une obligation de traçabilité et est parfois soumis à un délai de réponse. Si l’extranet que vous utilisez ne vous permet pas de conserver vos écrits ou de les dater, il peut s’avérer parfois compliqué de défendre un dossier sinistre. C’est pourquoi, en cas de doute sur la réception de vos documents ou commentaires, nous vous conseillons de conserver une capture d’écran et de doubler votre écrit par un mail qui restera traçable.

Dans le cadre de ces même chartes, la FNA s’est toujours assurée que l’extranet ne soit pas le seul canal de communication possible, afin de permettre aux réparateurs qui le souhaitent, de maintenir l’usage du mail.

 

Enfin, la FNA s’est rapprochée des autres cabinets d’expertise afin d’échanger également sur le développement de leurs extranets et les sensibiliser sur les besoins des réparateurs. Nous demandons également que des guides d’utilisation soient mis à votre disposition.

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Etat de catastrophe naturelle et assurance

Lorsque votre contrat d’assurance prévoit une garantie « catastrophes naturelles », vous pouvez être indemnisé des dommages subis par votre entreprise ou votre habitation à condition que l’arrêté ministériel de catastrophe naturelle soit publié au Journal Officiel (JO).

Nous vous proposons de retrouver ci-dessous les principaux arrêtés de catastrophe naturelle parus dernièrement au Journal Officiel. L’arrêté précise la liste des communes concernées par un état de catastrophe naturelle, la période et la nature du dommage.

Exemples de catastrophes naturelles : inondations, tremblements de terre, avalanches, coulées de boue, sècheresse, ouragans et cyclones, tsunami …

Les arrêtés de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel

Nous vous proposons ci-dessous la liste des derniers arrêtés publiés ces quatre derniers mois.

Cliquez sur chaque lien pour consulter l’arrêté dans son intégralité : vous y trouverez la liste des communes reconnues (annexe 1) et des communes non reconnues (annexe 2) en état de catastrophe naturelle.

 

Arrêté du 9 juillet 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (17/07/2025) – Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) / Inondations par remontée de nappe phréatique / Inondations et coulées de boueDivers départements 

Arrêté du 10 juillet 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (12/072025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Alpes-Maritimes et Vaucluse

Arrêté du 24 juin 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 28/06/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Divers départements 

Arrêté du 23 juin 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 27/06/2025) – Inondations et coulées de boue / Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) / Inondations par remontée de nappe phréatique – Divers départements

Arrêté du 28 mai 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 29/05/2025) – Inondations et coulées de boue du 19/05/2025 – Divers départements

Arrêté du 20 mai 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 24/05/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Jura / Vaucluse 

Arrêté du 19 mai 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 24/05/2025) – Inondations et coulées de boue / Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) – Divers départements

Arrêté du 22 avril 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO 29/04/2025) – Inondations et coulées de boue / Inondations par remontée de nappe phréatique / Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) – Divers départements

Arrêté du 23 avril 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle  (JO du 26/04/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Communes des départements suivants : Hautes-Alpes, Creuse, Loire et Vaucluse

Arrêté du 22 avril 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 29/04/2025) – Inondations et coulées de boue, Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique), Inondations par remontée de nappe phréatique / Divers Départements

Arrêté du 25 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 03/04/2025) – Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols – Communes des départements suivants : Aude, Vaucluse, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Côte-d’Or, Drôme, Haute-Garonne, Loire, Puy-de-Dôme et Tarn.

Arrêté du 24 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 03/04/2025) – Mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) ; Inondations et coulées de boue / Divers Départements 

Arrêté du 21 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 01/04/2025) – Vents cycloniques – La Réunion.

Arrêté du 7 mars 2025 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (JO du 12/03/2025) – Inondations et coulées de boue, Inondations par choc mécanique des vagues et Vents cycloniques – La Réunion.

 

A retenir : ce sont les maires des communes qui sollicitent le préfet d’une demande de classement de leur commune en état de catastrophe naturelle. Si vous êtes victime, il est donc important que vous informiez le plus tôt possible votre commune (et votre assureur) des dommages subis, afin qu’une demande de reconnaissance soit déposée.

 

Attention : cette liste n’est pas exhaustive, nous tenterons dans la mesure du possible de la maintenir à jour. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter votre mairie qui pourra vous informer du classement ou non de la commune en état de catastrophe naturelle.

La garantie 

Deux conditions doivent être réunies pour vous ouvrir droit à une indemnisation au titre de la garantie catastrophe naturelle:

  • vous devez être assuré contre ce risque. Attention, cette assurance n’est pas automatique (sauf dans les multirisques habitation). Pour votre entreprise, consultez votre contrat d’assurance ou contactez votre assureur.
  • un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour votre commune doit être publié au Journal Officiel.

Démarches : vous devez déclarer votre sinistre par LRAR à votre assureur dès que possible et au plus tard dans les 30 jours qui suivent la publication au JO de l’arrêté de catastrophe naturelle concernant votre commune. C’est la raison pour laquelle il est important de savoir si un arrêté « Cat Nat » est paru et d’en connaitre la date.

 

Les résidents d’Outre-Mer qui ne sont pas assurés contre les catastrophes naturelles peuvent bénéficier du fonds de secours pour l’Outre-Mer (par exemple suite à la tempête Fiona des 16 et 17 septembre 2022).

 

Le montant de l’indemnisation dépend de votre préjudice et des clauses de votre contrat (dans la limite des plafonds de garantie et après application des éventuelles franchises).

 

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Loi de finances pour 2024 : principales mesures pour les entreprises

La loi de finances pour 2024 (loi 2023-1322 du 29/12/2023) est parue au Journal Officiel le 30 décembre 2023. Cette note vous présente une sélection des principales dispositions intéressant les entreprises.

Réduction, crédits d’impôt et aides pour les entreprises

Bouclier tarifaire

Le dispositif permettant à certaines entreprises en 2023 de bénéficier du bouclier tarifaire est prorogé en 2024. Les TPE sont toujours éligibles à cette aide lorsque sont réunies les conditions suivantes :

  • Employer moins de 10 salariés
  • Réaliser un CA, des recettes ou un bilan annuels de 2 millions d’Euros au plus
  • Avoir un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA

Consultez la note FNA en cliquant ici

Amortisseur électricité

Les TPE/PME qui ne sont pas protégées par le bouclier tarifaire car elles ont un compteur électrique d’une puissance supérieure à 36 kVA et toutes les PME bénéficient depuis 2023 du dispositif d’amortisseur électricité. Ce dispositif est prolongé pour 2024.

Consultez la note FNA en cliquant ici

Réduction de l’impôt sur les sociétés pour mise à disposition gratuite d’une flotte de vélo aux salariés : prolongation de cette réduction d’impôt jusqu’au 31 décembre 2027

Rappel : les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt égale aux frais générés par la mise à la disposition gratuite de leurs salariés, pour leurs déplacements entre leur domicile et le lieu de travail, d’une flotte de vélos, dans la limite de 25 % du prix d’achat ou de location de ladite flotte de vélos.

Crédit d’impôt pour systèmes de charge de véhicules électriques pilotables

Les contribuables* peuvent, sous certaines conditions, bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’acquisition et la pose de systèmes de charge pour véhicules électriques au titre des dépenses qu’ils ont effectivement supportées entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2025.

* ouvert à tous les ménages, sans conditions de ressources, qu’ils soient propriétaires, locataires, ou occupants à titre du gratuit du logement auquel l’équipement est affecté et que la dépense est éligible au crédit d’impôt que le système soit installé dans l’habitation principale ou, dans la limite d’une résidence par contribuable, dans sa résidence secondaire.

Ce crédit d’impôt, qui s’applique au taux de 75 %, est recentré sur certaines dépenses. En contrepartie, le plafond de l’avantage fiscal est augmenté de 300 € à 500 €, par système de charge.

Pour leurs dépenses payées à compter du 1er janvier 2024, seules l’acquisition et la pose de systèmes de charges pour véhicules électriques « pilotables » ouvrent droit à l’avantage fiscal. Les caractéristiques techniques des systèmes de charge éligibles seront précisées par arrêté. Il s’agit des bornes permettant de limiter les pics de consommation électrique sur les heures de pointe, afin de répartir la demande d’électricité sur les plages creuses.

Le crédit d’impôt s’applique pour le calcul de l’impôt dû l’année du paiement de la dépense. Il est égal à 75 % du montant des dépenses TTC engagées et mentionnées sur la facture de l’entreprise. En contrepartie du recentrage des dépenses, les contribuables éligibles peuvent désormais prétendre au bénéfice du crédit d’impôt dans la limite rehaussée de 500 € par systèmes de charges.

Malus automobile

L’acquisition d’un véhicule particulier neuf ou d’occasion polluant peut être sanctionnée d’une taxe sur les véhicules polluants et d’une taxe sur la masse en ordre de marche. La loi de finances pour 2024 fixe les nouveaux barèmes et les nouvelles modalité de ces taxes.

Nouveautés au 1er janvier 2024  : 

  • Tous les pick-up (sauf carrosserie camionnette) deviennent éligibles aux malus (y compris les 4 places)
  • Le malus écologique commence à partir de 118 g de CO2 (= 50 €) contre 123 g en 2023;
  • Le plafond du malus atteint 60 000 € (contre 50 000 € en 2023);
  • Suppression du plafonnement du malus à 50% du prix d’acquisition du véhicule (le montant du malus peut désormais dépasser la moitié du prix du véhicule);
  • Déclenchement du « malus au poids » à partir d’1,6 tonnes contre 1,8 en 2023 et le barème devient progressif.

Attention, tous les véhicules de tourisme M1 (y compris les 5 places et les véhicules transformés en véhicules de tourisme) sont assujettis au malus CO2 et malus au poids. Les véhicules dont la carrosserie est camionnette ne sont pas concernés. Certains véhicules de catégorie N1 (comme les pick-up 4 places) peuvent être concernés s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. Un décret à venir doit déterminer les véhicules de catégorie N1 concernés. Ainsi, sans publication dudit décret, le champ actuel du périmètre des véhicules de tourisme soumis au malus, notamment les pick-up, continue à s’appliquer.

En conséquence, seuls sont taxés au malus CO2 et au malus poids, les véhicules M1, VP, ainsi que les véhicules N1, CTTE, BE (carrosserie pick-up), comportant au moins 5 places assises (et non affectés à l’exploitation des domaines skiables).

Consultez la note FNA dans laquelle vous retrouverez les nouveaux barèmes en cliquant ici

Taxe annuelle sur les véhicules de tourisme (ex-TVS)

Les taxes annuelles sur l’affectation des véhicules à des fins économiques (taxe annuelle sur les émissions de CO2 et taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques) sont modifiées dans le but d’accélérer le « verdissement » du parc automobile des entreprises.

Consultez la note FNA en cliquant ici 

Extension du suramortissement pour les véhicules peu polluants

Les entreprises relevant d’un régime réel d’imposition qui achètent ou prennent en location des poids lourds ou des véhicules utilitaires légers utilisant des énergies propres bénéficient d’un dispositif de déduction exceptionnelle (ou suramortissement). Cette déduction est réservée aux véhicules dont le poids autorisé en charge (PTAC) est supérieur ou égale à 2,6 tonnes et qui sont acquis, ou pris en contrat de crédit-bail ou en location avec option d’achat, à l’état neuf.

L’éligibilité de ce dispositif de suramortissement est étendue par la loi de finances aux véhicules rétrofités (conversion de véhicules thermiques en véhicules à motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible (CGI art. 39 decies A, I bis nouveau). La transformation doit être engagée entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2030.

La déduction s’applique :

  • à l’entreprise qui fait procéder à la transformation ;
  • ou à l’entreprise qui procède à la première acquisition d’un véhicule qui a fait l’objet d’une telle transformation en vue de sa revente (lorsque le contrat d’acquisition du véhicule est conclu à compter du 1er janvier 2024 et jusqu’au 31 décembre 2030).

Le taux de suramortissement est variable selon le poids du véhicule

Poids ≥ 2,6 T et < 3,5T Poids ≥ 3,5 T et ≤ 16 T Poids > 16 T
20 % 60 % 40 %

La déduction ne peut être appliquée qu’à une seule reprise pour un même véhicule (ainsi pour une même transformation, la déduction en peut pas être appliquée à la fois par l’entreprise qui donne le véhicule en location et par l’entreprise qui loue le véhicule).

Réactivation du suramortissement pour les entreprises du BTP

Le dispositif de suramortissement s’appliquant aux entreprises du bâtiment et des travaux publics, de la production des substances minérales solides, de l’exploitation aéroportuaire et de l’exploitation de remontées mécaniques et de domaines skiables, qui s’est terminé le 31 décembre 2022 est réactivé, dans les mêmes conditions et limites, pour les acquisitions de véhicules éligibles effectuées entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2026 (CGI art. 39 decies F, I et IV modifiés).

Ces entreprises pourront déduire un suramortissement sur la base de la valeur d’origine, hors frais financiers, des engins non routiers :

  • fonctionnant au gaz naturel, à l’énergie électrique ou à l’hydrogène
  • combinant l’énergie électrique et une motorisation à l’essence ou au superéthanol E85 et ceux combinant l’essence à du gaz naturel carburant ou du gaz de pétrole liquéfié respectant des limites d’émission.

Le taux de la déduction exceptionnelle est de 40 % , mais il est porté à 60 % pour les entreprises répondant à la définition de petites et moyennes entreprises.

Franchise en base de TVA européen

La franchise en base de TVA est un régime fiscal français qui exonère les entreprises de la déclaration et du paiement de la TVA sur les prestations de service et vente qu’elles réalisent dès lors que le chiffre d’affaires de l’année précédente ne dépasse pas certains seuils :

  • pour les ventes, le montant HT de leur chiffre d’affaires n’excède pas, pour la période 2023-2025, 91 900 € l’année civile précédente, ou 101 000 € l’année civile précédente, à condition que le chiffre d’affaires de l’avant-dernière année n’ait pas excédé 91 900 € ;
  • pour les prestations de services, le montant HT du chiffre d’affaires n’excède pas, pour la période 2023-2025, 36 800 € l’année civile précédente, ou 39 100 € l’année civile précédente, à condition que le chiffre d’affaires de l’avant-dernière année n’ait pas excédé 36 800 €.

La loi de finances pour 2024 transpose la directive (UE) 2020/285 du 18 février 2020 et instaure le bénéfice de la franchise non seulement dans l’Etat membre de l’entreprise mais également dans les autres Etats membres à condition de ne pas dépasser un plafond de chiffre d’affaires fixé à 100.000 € au niveau de l’Union européenne.

Conditions pour en bénéficier :

  • l’entreprise doit être identifiée en France
  • elle doit transmettre tous les 3 mois au service des impôts le CA réalisé dans chaque Etat membre
  • l’entreprise doit adresser une notification à l’administration fiscale lui indiquant les Etat membres dans lesquels elle souhaite utiliser la franchise et recevra un numéro individuel d’identification dans un délai de 35 jours.

Ce régime s’appliquera à partir du 1er janvier 2025.

Cession d’entreprise aux salariés – Abattement porté à 500.000 €

En cas de cession en pleine propriété de l’entreprise consenties aux salariés

Lors des cessions en pleine propriété de fonds artisanaux, de fonds de commerce, de fonds agricoles ou de clientèles d’une entreprise individuelle ou de parts ou actions d’une société, un abattement de 300 000 € s’applique sur la valeur du fonds ou de la clientèle ou sur la fraction de la valeur des titres (actions ou parts sociales) représentative du fonds ou de la clientèle. Le montant de cet abattement est porté à 500 000 € pour les cessions réalisées à compter du 1er janvier 2024 (CGI art. 732 ter modifié).

En cas de donation en pleine propriété de l’entreprise consentie aux salariés

Sur option des donataires dans l’acte de donation, un abattement de 300 000 € s’applique sur la valeur des fonds de commerce, des fonds artisanaux, de la clientèle, des fonds agricoles ou des parts ou actions d’une société pour leur valeur représentative d’un fonds ou d’une clientèle transmis par donation en pleine propriété aux salariés titulaires d’un contrat de travail.

L’abattement de 300 000 € est porté à 500 000 € pour les donations réalisées à compter du 1er janvier 2024 (CGI art. 790 A modifié).

Suppression de la CVAE repoussée

La suppression de la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), qui devait intervenir en 2024, est repoussée à 2027, sauf pour les redevables de la cotisation minimum.

Plus d’information en cliquant sur ce lien.

Niveau minimal d’imposition de 15 % sur les bénéfices

La loi de finances pour 2024 a instauré un niveau minimal d’imposition de 15 % sur les bénéfices de groupes d’entreprises multinationales avec un chiffre d’affaires supérieur à 750 millions d’euros. Il s’agit d’un impôt distinct de l’impôt sur les sociétés. Les recettes seront collectées à partir de 2026.

Facturation électronique

La loi de finances pour 2024 définit le nouveau calendrier d’entrée en vigueur de la facturation électronique :

  • obligation d’émettre des factures électroniques à compter du 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire ;
  • obligation d’émettre des factures électroniques à compter du 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes entreprises et les microentreprises.

Les dates d’entrée en vigueur pourront être ajustées d’un trimestre, afin d’assurer un déploiement fiabilisé. La mise en œuvre de la transmission des données de transaction suivra le même calendrier.

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Droit a l’erreur Loi pour un Etat au Service d’une Société de Confiance

Loi de finances pour 2019

Prestations de services hors de France : quelle TVA appliquer ?

Taxe sur les véhicules de société (TVS 2021)

Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Alerte vigilance arnaque RGPD

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

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Charges sociales année 2024

Les charges sociales sont l’ensemble des cotisations et contributions sociales ainsi que certaines taxes retenues sur les salaires. Qu’elles soient patronales et/ou salariales, elles servent à financer la protection sociale des salariés.

Côté salariés, plusieurs prélèvements sociaux : la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) destinés au financement de la sécurité sociale, les cotisations retraite complémentaire, assurance vieillesse, et APEC sous conditions.

Pour la cotisation maladie, supprimée pour les salariés depuis 2018, elle perdure pour les salariés des départements du Haut et Bas Rhin et de la Moselle.

Côté employeurs, la liste est plus longue :

  • Cotisations maladie ; 
  • Cotisations d’allocations familiales pour le financement de la branche famille de la sécurité sociale, et notamment les prestations d’allocations versées par la CAF (Caisse allocation familiale) ;

Pour rappel, concernant ces deux cotisations patronales le principe était le suivante : le taux de cotisations patronales maladie était réduit à 7 % ou 13 % lorsque la rémunération annuelle du salarié ne dépassait pas 2,5 fois e SMIC annuel. Il en était de même pour le taux de cotisations d’allocations familiales qui était réduit à 3,45 % ou 5,25 % si la rémunération annuelle du salarié ne dépassait pas 3,5 fois le SMIC  annuel.

L’article 20 de la LFSS 2024 et le décret du 29 décembre 2023 viennent modifier ces seuils. 

Les seuils des taux réduits de la cotisation maladie et allocations familiales ne sont plus revalorisés à compter du 1er janvier 2024, ils restent figés au 31 décembre 2023 à 11,52 €, avec un niveau plancher garanti. Le plafond de salaire ouvrant droit aux réductions de taux est dissocié de l’évolution du SMICCela entrainera moins d’exonérations pour l’avenir.

Désormais, le montant de la rémunération maximale permettant de bénéficier des réductions de taux de cotisations patronales maladie et allocations familiales, sera fixé en euros (et non plus en multiple du SMIC) et par décret.

Bénéficieront de la réduction de taux, les revenus qui n’excèderont pas un montant fixé par décret et qui ne pourra pas être inférieur au montant plancher de 2,5 SMIC (pour la maladie) et de 3,5 SMIC (pour les allocations familiales).

Les cotisations dues au titre des périodes d’emploi courant à compter du 1er janvier 2024, seront calculés sur la base du taux du SMIC applicable au 31 décembre 2023 soit 11,52 €.

Par ailleurs, dans tous les cas, ce montant ne pourra pas être inférieur à 2 SMIC de l’année en cours.

  • Les cotisations accidents du travail : pour le financement de la  branche AT/MP de l’Assurance maladie ;
  • Les cotisations retraite complémentaire ;
  • CSA (contribution solidarité autonomie) : pour le financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, en faveur des personnes handicapées et âgées ;
  • Fnal (fond national d’aide au logement) : destiné au financement de l’aide au logement (branche famille de la sécurité sociale) ;
  • Cotisation AGS : finance le régime de garantie des salaires en cas de défaillance de l’employeur (procédure collective, faillite…) ;

NOTEZ que la cotisation AGS passera de 0.20 % à 0.25 % au 1er juillet 2024. 

  • Le versement mobilité (ex versement transport) : contribution locale au financement des transports publics ;
  • Le forfait social.

Taux à 8 % pour : les contributions des employeurs destinées au financement des prestations complémentaires de prévoyance versées au bénéfice de leurs salariés, anciens salariés et de leurs ayants droit ;

Depuis le  1er janvier 2019, le forfait social est supprimé sur les primes de participation pour les entreprises qui ne sont pas tenues de mettre en place un accord de participation (entreprise et unité économique et sociale de moins de 50 salariés).

Taux à  10 % pour : depuis le 1er janvier 2019, dans les entreprises employant au moins 50 salariés, l’abondement de l’employeur sur la contribution des salariés à l’acquisition de titres de l’entreprise ou d’une entreprise liée est soumis au forfait social de 10 % (vs. 20 %), il est également applicable au versement unilatéral de l’employeur destiné à l’acquisition de titres de l’entreprise ou d’une entreprise liée, sous  conditions ;

Taux à  10 % pour certains versements : alimentation d’un PERCO, et pour entreprise soumise à participation en cas d’affectation à un PERE ;

Taux à  20 % concerne les rémunérations ou gains qui répondent, cumulativement, aux deux critères suivants : ils sont exclus de la base de calcul des cotisations de Sécurité sociale et sont soumis à la contribution sociale généralisée (CSG).

  • La contribution au dialogue social, destinée à alimenter le fonds de financement des organisations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés ;

L’employeur est aussi assujetti, selon sa situation à certaines taxes :

  • Taxe sur les salaires : due sur la totalité du salaire par les employeurs non soumis à la TVA sur la totalité de leur chiffre d’affaires ;
  • Taxe construction ;
  • La CUPFA (contribution unique à la formation et à l’alternance).

Merci de cliquer sur le lien suivant Cotisations sociales 2024 afin de prendre connaissance des taux actualisés.

Le régime social de l’indemnité de rupture conventionnelle

La LFSS 2024 met fin aux incertitudes concernant le régime social de l’indemnité de rupture conventionnelle pour les salariés en droit de bénéficier d’une pension de vieillesse, générées par la loi sur la réforme des retraites d’avril 2023.

Pour rappel, depuis le 1er septembre 2023, un nouveau régime social unique s’applique issu de la loi du 14 avril 2023, mais il manquait de clarté.

La règle était la suivante : l’indemnité de RC est exonérée de cotisations sur la part  non imposable, dans la limite du 2 PASS, mais pour un salarié en droit de bénéficier d’une pension de retraite, l’indemnité est imposable en totalité, se posait un problème d’interprétation.

La LFSS 2024 lève l’ambiguïté tout en s’alignant sur la mise à jour du BOSS du 28 novembre 2023.

Désormais, les indemnités de RC sont exonérées de cotisations et de CSG/CRDS dans la limite de deux PASS, y compris quand elles sont imposables, à hauteur du montant le plus élevé entre soit le minimum légal ou conventionnel de l’indemnité de licenciement, soit 50 % de l’indemnité ou 2 fois la rémunération annuelle brute du salarié sur l’année civile précédant la rupture.

Le régime fiscal est quant à lui différencié : l’indemnité est exonérée d’impôt (dans les limites prévues par la  législation), mais pas pour les salariés en droit de bénéficier d’une pension de retraite.

Plafond de la Sécurité sociale 2024

L’arrêté du 19 décembre 2023 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2024, paru au JO du 29 décembre, confirme l’augmentation de 5,40 % au 1er janvier 2024 du plafond de la sécurité sociale. Plafond SS 2024

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2024, le plafond mensuel de la sécurité sociale qui pour rappel est une valeur « étalon » en paie, est fixé à 3 864 € (3.666 € en 2023), soit une augmentation de 5,4%  :

Plafond annuel SS : 46 368 €

Plafond mensuel SS : 3 864 €

Valeur journalière SS : 213 €

Plafond sécurité sociale 2025

L’Arrêté du 19 décembre 2024 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2025 publié au JO du 29 décembre 2024, confirme l’augmentation  de 1,6 % au 1er janvier 2025 du plafond de la sécurité sociale. 

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2025, le plafond mensuel de la sécurité sociale qui pour rappel est une valeur « étalon » en paie, est fixé à 3 925 € (3 864 € en 2024), soit une augmentation de 1,6 % : 

  • Plafond annuel SS : 47 100 €
  • Plafond trimestriel : 11 775 €
  • Plafond mensuelle : 3 925 €
  • Plafond par Semaine : 906 €
  • Plafond journalier : 216 €
  • Plafond horaire : 29 €

Pour les salariés présents pendant toute l’année 2025, c’est le plafond annuel qui servira de régularisation de cotisations soit 47 100 €.

Contributions à la formation professionnelle et taxe d’apprentissage

Depuis le 1er janvier 2022 (cf. loi Avenir professionnel 2018), la déclaration et le paiement de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUPFA) est transférée à l’Urssaf, qui devient votre interlocuteur unique pour tout ce qui concerne le calcul de vos déclarations et leur paiement. Jusqu’à fin 2021, elles étaient recouvrées par OPCO Mobilités.

Désormais, la déclaration se fait via la DSN, selon une périodicité mensuelle (CFP, CPF-CDD, TA part principale) ou annuelle (TA solde et CSA).

Les composantes de la CUPFA 

  • La contribution à la formation professionnelle (CFP) – articles L 6331- 1 et 3 du code du travail :

– entreprises de moins de 11 salariés : taux  à 0,55 % sur la totalité de la rémunération ;

– entreprises de 11 salariés et plus : taux à 1% sur la totalité de la rémunération.

  • La contribution dédiée au financement du compte personnel formation des salariés en CDD (1 % CPF – CDD) qui remplace le 1% CIF-CDD – Article L 6131-1-4 du CT : son montant correspond à 1 % des rémunérations versées aux salariés en CDD pendant le mois considéré.

Sont exclus de l’assiette de cette contribution les revenus versés dans le cadre :  CUI – CAE (contrats aidés), contrats d’apprentissage et de professionnalisation, CDD saisonniers, CDD d’usage avec intermittents du spectacle, CDD avec sportifs et entraineurs professionnels.

2 cas d’exonérations sont supprimés depuis le 1er janvier 2022 : CDD suivi d’un CDI, contrats conclus avec des jeunes pendant leur cursus scolaire/universitaire, donnent lieu au versement du 1 % CPF – CDD.

  • La taxe d’apprentissage – articles L 6241-2 et L 6241-1-1 du CT : taux fixé à 0,68 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle), qui se décompose de la manière suivante :

part principale de la TA : taux à 0,59 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle) pour le financement du l’apprentissage ;

solde de la TA : taux à 0,09 % de la masse salariale pour contribuer au financement des établissements d’enseignement et d’insertion à l’équipement des CFA.

Notez le : la taxe d’apprentissage est en principe due par toutes les entreprises qui emploient des salariés. Mais les entreprises qui emploient un ou plusieurs apprentis peuvent bénéficier d’une exonération (article 1599 ter A, 3-1° du CGI). 

Par conséquent : l’exonération de taxe d’apprentissage  s’applique ainsi aux entreprises :

  • dont la masse salariale n’excède pas 6 fois le montant du SMIC mensuel (lors du mois précédent le mois de l’exonération) ;
  • et qui emploient au moins un apprenti avec un contrat d’apprentissage.

Versement 

Depuis le 1er janvier 2022, le transfert de la collecte de la CUPFA se fait  auprès de l’URSSAF.

  • Mensuellement pour la CFP et la part principale de la TA : la déclaration et le règlement sont fait mensuellement en DSN selon les mêmes modalités que les cotisations sociales.
  • Annuellement pour le solde de la TA et les dépenses libératoires : 

le solde de la TA = versement annuel unique à l’URSSAF l’année suivant le versement de la part principale.

Pour la masse salariale 2022 : solde à déclarer sur DSN d’avril 23 et exigible les 5 ou 15 mai 23 selon taille de l’entreprise. Les fonds sont affectés par la caisse des dépôts et consignation  à des établissements d’enseignement, d’insertion et d’orientation, désignés par l’employeur.

1% CPF-CDD : depuis janvier 2022, le 1% est déclaré en DSN et versé mensuellement à l’URSSAF.

Depuis 2023, l’URSSAF collecte en plus, la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) qui vise à encourager l’emploi d’alternants dans les grandes entreprises. Elle est obligatoire pour celles occupant au moins 250 salariés.

La déclaration et le paiement de la CSA de l’année 2022 étaient à réaliser par un seul établissement de l’entreprise sur la DSN de mars 2023 (exigible le 5 ou 15 avril 2023) au titre de la masse salariale de l’année 2022. La CSA est annuelle et recouvrée par l’URSSAF en exercice décalé.

– Taux modulable en fonction de l’effort de l’entreprise pour employer des alternants, il varie entre 0,40 % et 0,05 % de la masse salariale.

OPCO MOBILITES continue à gérer les contributions conventionnelles et volontaires jusqu’au 31 décembre 2025. En effet, la possibilité pour les branches de transférer aux URSSAF le recouvrement des contributions conventionnelles est reportée au 1er janvier 2026. La LFSS 2024, instaure un nouveau cadre juridique plus clair et précis.

Heures  supplémentaires

Depuis le 1er janvier 2019, les salariés effectuant des heures supplémentaires et complémentaires bénéficient d’une réduction de la cotisation salariale d’assurance vieillesse sur ces heures, avec un taux maximal de réduction de 11,31 % (soit 7,3 % d’assurance vieillesse de base et 4,01 % de retraite complémentaire).

La rémunération des heures supplémentaires est également exonérée d’impôt sur le revenu du salarié dans la limite d’un plafond annuel de 7.500 euros (vs. 5 000 €) suite à la loi de finances rectificative pour 2022 (article 4) qui a modifié son seuil d’exonération fiscale.

Heures supplémentaires et déduction forfaitaire patronale : Articles L. 241-18 et L. 241-18-1 du code de la sécurité sociale

La réduction de cotisations sociales, dite « déduction forfaitaire TEPA » modifiée par l’article 2 de la LFSS 2023. Depuis le 1er octobre 2022, voici les régimes applicables :

  • une déduction forfaitaire de 1,5 € par heure supplémentaire éligible pour les entreprises de moins de 20 salariés (ou bénéficiant de la loi PACTE) ;
  • une déduction forfaitaire de 0,5 € par heure supplémentaire éligible pour les entreprises de 20 salariés et plus et moins de 250.

Pour les salariés en forfait jours, la réduction est égale, pour chaque jour de repos non pris au-delà de 218 jours, à 7 fois le montant de la déduction appliquée aux heures supplémentaires.

La réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires effectuées concerne :

  • Les heures réalisées au-delà de la durée légale du travail ;
  • Les heures complémentaires des salariés à temps partiel ;
  • Les heures supplémentaires incluses dans une convention de forfait
  • Les heures supplémentaires des salariés qui travaillent à temps réduit pour raison personnelle ;
  • Les heures supplémentaires réalisées dans le cadre d’un dispositif d’aménagement du temps de travail sous réserve des précisions apportées par le BOSS ;
  • Les jours de travail effectués au-delà de 218 jours dans le cadre d’une convention de forfait annuel en jours.

Contingent annuel d’heures supplémentaires (extrait CCNSA)

Le contingent annuel d’heures supplémentaires est de 220 heuresart 1.09 bis – CCNSA

Seules sont comptées dans le contingent les heures supplémentaires effectivement travaillées et payées avec les majorations correspondantes.

Ne sont pas incluses dans le contingent les heures supplémentaires payées mais non travaillées (congés payés, maladie…) ou les heures supplémentaires donnant lieu à repos de remplacement.

Attention ! En plus des majorations de salaire, les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent ouvrent droit pour le salarié à une contrepartie obligatoire en repos fixée à :

  • 50 % (soit 30 minutes de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de 20 salariés maximum
  • 100 % (soit 1 heure de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de plus de 20 salariés.

Réduction générale des cotisations patronales –  (Réduction  FILLON)

Le plafond au-delà duquel les rémunérations n’ouvrent pas droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 x Smic brut mensuel : soit les rémunérations annuelles supérieures à 2 827,07 € à partir du 1er janvier 2024.

Augmentation du SMIC au 1er janvier 2024 : 1 766,92 € pour 35 heures hebdomadaires ; soit 21 203 € brut annuel.

La réduction générale des cotisations patronales s’applique :

  • Aux salariés dont la rémunération est inférieure à 1,6 fois le Smic relevant obligatoirement du régime d’assurance chômage ;
  • Ou ceux dont l’emploi ouvre droit à l’allocation d’assurance chômage quelles que soient la nature et la forme du contrat de travail.

Cependant, certains salariés en sont exclus, notamment les mandataires sociaux (sauf s’ils cumulent leur mandat social avec un contrat de travail et qu’ils relèvent de l’assurance chômage).

Pour les salariés travaillant à temps partiel, le montant du Smic doit être corrigé en fonction de la durée de travail ou de la durée équivalente inscrite dans le contrat de travail pour la période qui correspond à la durée légale du travail.

Calcul du coefficient de réduction 

Le Décret n° 2023-1329 du 29 décembre 2023 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales, modifie les paramètres T du calcul de la réduction Fillon : à compter du 1er janvier 2024, la réduction générale s’impute sur les cotisations dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles dans la limite de 0,46 % du salaire (vs 0,55 % en 2023). Taux revu à la baisse.

Par conséquent, les valeurs : « 0,3191 » et « 0,3231 » sont remplacées respectivement par les valeurs : « 0,3194 » et « 0,3234 ».

Valeur maximale du coefficient de réduction en 2024 en fonction de l’effectif
Nombre de salariés Taux FNAL applicable A partir du 1er janvier 2024
Moins de 50 0,10% 0,3194
50 et plus 0,50 % 0,3234

Réduction des cotisations = rémunération annuelle brute du salarié * valeur du coefficient de réduction.

Le coefficient est déterminé selon la formule suivante :  (T/0,6) x [1,6 x (SMIC annuel / rémunération annuelle brute) -1]

Pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2024, le coefficient de réduction s’obtient par la formule suivante :

  • Moins de 50 salariés : coefficient = (0,3194/0,6) x [1,6 x (21 203 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1]
  • À partir de 50 salariés : coefficient = (0,3234/0,6) x [1,6 x (21 203 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

Le résultat obtenu par application de cette formule est arrondi à 4 décimales, au dix-millième le plus proche.

Réduction = totalité de la rémunération brute annuelle x valeur du coefficient déterminé sur l’année

Calcul mensuel : la réduction est en général calculée chaque mois par anticipation puis fait l’objet d’une régularisation. Elle est alors égale au produit de la rémunération mensuelle par le coefficient calculé selon les modalités exposées ci-dessus, le montant du Smic à prendre en compte étant le Smic mensuel.

Imputation sur les cotisations et contributions

Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

  • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base ;
  • Contribution au Fonds national d’aide au logement (FNAL) ;
  • Cotisations d’allocations familiales ;
  • Contribution solidarité autonomie (CSA) ;
  • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires ;
  • Contribution patronale d’assurance chômage.

Lorsque le montant de la réduction est supérieur au montant des cotisations et contributions, la réduction est également appliquée sur les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles dans la limite de 0,46 % de la rémunération en 2024.

La réduction Fillon ne peut pas dépasser le montant des cotisations effectivement dues.

L’URSSAF propose un simulateur de calcul de réduction des cotisations patronales : simulateur de la réduction 

Emploi des personnes handicapées  

La DOETH (déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés, des mutilés de guerre et assimilés) est le document de déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés qui synthétise l’ensemble des informations concernant les actions menées par une entreprise en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées au cours de l’année écoulée (nombre de personnes handicapées dans les effectifs, de contrats de sous-traitance etc.).

La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 a réformé l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) depuis le 1er janvier 2020.

Toute entreprise privée quel que soit son effectif (même celles de moins de 20 salariés) doit déclarer tous les mois, le nombre de travailleurs handicapés qu’elle emploie. Cette déclaration se fait via la déclaration sociale nominative (DSN).

Chaque entreprise d’au moins 20 salariés est concernée par l’obligation d’embaucher des personnes handicapées à hauteur de 6 % de son effectif, et doit déclarer annuellement le nombre d’emplois occupés par un travailleur handicapé.

Si l’entreprise ne remplit pas cette obligation d’emploi, elle doit verser une contribution financière à l’Agefiph.

Depuis le 1er janvier 2020, si l’entreprise franchit une première année le seuil d’effectif de 20 salariés elle bénéficie d’une neutralisation sur 5 ans consécutifs pour se mettre en conformité avec l’OETH. Si le seuil passe en dessous, un nouveau délai de 5 ans est déclenché.

Pour les entreprises à établissements multiples : le taux d’emploi de personnes handicapées devra être apprécié au niveau de l’entreprise et non plus établissement par établissement.

La déclaration annuelle DOETH doit être effectuée dans la DSN du mois d’avril. Pour l’année 2023, la déclaration doit être déposée dans la DSN du mois d’avril 2024, c’est-a-dire le 5 ou le 15 mai 2024.

Les organismes de sécurité sociale transmettent aux entreprises de 20 salariés et plus des informations relatives à leurs effectifs, avant le 15 mars de chaque année. Elles sont établies à partir des déclarations mensuelles en DSN réalisées par l’entreprise.

Les entreprises de 20 salariés et plus dont l’effectif ne comporte pas un minimum légal de travailleurs handicapés, soit 6 % de l’effectif d’assujettissement à l’OETH, doivent régler une contribution à l’URSSAF qui sera reversée à l’Agefiph, en charge de la gestion de ces fonds au profit de l’emploi de travailleurs handicapés.

Elle est fixée selon le Smic en vigueur au 31 décembre de l’année de référence.

Elle est égale, par travailleur handicapé manquant, à :

400 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 20 à 250 salariés ;

500 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 250 à 750 salariés ;

600 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 750 salariés et plus.

La contribution portée à 1 500 fois le Smic horaire, si pendant 3 années consécutives, aucune action de l’entreprise en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés.

Pour en savoir plus : Guide OETH

Code  IDCC

Le code IDCC – identifiant de la convention collective – relatif aux Services de l’Automobile est le : 1090

 

 

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La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

La convention collective applicable au secteur de l’automobile est la Convention Collective Nationale des Services de l’Automobile (IDCC 1090).

 

Nous vous invitons à prendre connaissance de la dernière mise à jour de la CCNSA – Janvier 2024 en cliquant sur ce lien : CCNSA – Janvier 2024

L’employeur doit informer ses salariés de la convention collective applicable dans l’entreprise. Dans le cadre de l’affichage obligatoire, n’oubliez pas d’informer les salariés, de l’existence de la convention collective applicable dans l’entreprise et de la possibilité de la consulter dans les locaux de l’entreprise.

Exemple d’affichage : « La convention collective applicable dans l’entreprise : Convention collective des services de l’automobile – IDCC 1090, est tenue à votre disposition dans le bureau de Mr / Mme XXXX, vous pouvez la consulter aux jours et horaires suivants : ……………………… ». Si vous avez mis en place des accords d’entreprise, il faut également les indiquer.

La consultation peut se faire sur tout support (le support papier est à éviter), soit une clef USB, un PC ….. Elle doit être tenue à la disposition de l’inspection du travail à tout moment.

L’intitulé de la convention doit impérativement apparaître sur le bulletin de paie et être mentionné dans le contrat de travail.

 

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Synthèse des visites médicales

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Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

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Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

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Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

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Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

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Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

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Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

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Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

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RGPD Note d’information aux salariés

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La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2024 (ex-TVS)

Depuis 1er janvier 2022 la taxe sur les véhicules de société est supprimée et remplacée par deux nouvelles taxes relatives à l’utilisation des véhicules suivants :

les véhicules de tourisme, soumis à une taxe annuelle sur les émissions de CO2 et une taxe annuelle relative aux émissions de polluants atmosphériques (mêmes composantes que l’ancienne TVS);

les véhicules lourds de transports de marchandises, soumis à la taxe annuelle à l’essieu.

Les entreprises doivent déclarer et payer en janvier 2024, les taxes concernant la période courant du 1er janvier au 31 décembre 2023 

Nous abordons ici exclusivement la taxe sur les véhicules de tourisme (ex-TVS) que la loi de finances pour 2024 durcit afin d’inciter les entreprises utilisant des véhicules de tourisme, à verdir leur flotte.

Nouveautés issues de la loi de finances pour 2024 :

  • Abaissement du seuil de déclenchement de la taxe annuelle sur les émissions de CO2 à 15g/km pour 2024 (contre 21g en 2023).

  • Remplacement de la taxe annuelle sur l’ancienneté du véhicule par une taxe sur les émissions de polluants atmosphériques dont le tarif annuel sera déterminé en fonction de l’appartenance du véhicule à l’une des trois catégories d’émission de polluant (catégorie E; catégorie 1; catégorie n’appartenant à aucune des 2).
  • À compter du 1er janvier 2025, un abattement sera appliqué lorsque la source d’énergie du véhicule comprend le superéthanol E85 (abattement selon le cas de 40 % des émissions de CO2, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 g/km, ou de 2 chevaux administratifs pour la puissance administrative, sauf lorsque cette dernière excède 12 chevaux administratifs). Les exonérations dont bénéficiaient les véhicules hybrides ou assimilés sont supprimées  à partir de cette date.

Ces nouveautés sont précisées dans la présentation ci-dessous.

Qui est concerné par la Taxe sur les véhicules de tourisme ?

C’est l’utilisation du véhicule de tourisme en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques qui génère le paiement de la taxe (article L. 421-2 du CIBS).

♦ Véhicule de tourisme: 

1° Parmi les véhicules de la catégorie M1 (= VP):
a) Ceux qui ne sont pas des véhicules à usage spécial ;
b) Ceux qui sont accessibles en fauteuil roulant ;

2° Parmi les véhicules de la catégorie N1 (= transport de marchandises):
– les véhicules déterminés par décret qui, compte tenu de leur carrosserie, de leurs équipements et de leurs autres caractéristiques techniques, sont susceptibles de recevoir les mêmes usages que les véhicules mentionnés au 1°. En sont cependant exclus les véhicules exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables.

La définition de ces véhicules a été précisé par décret publié le 28 juin 2024 et sera applicable à compter du 1er janvier 2025 (art. D. 421-1 et D. 421-2 du code des impositions sur les biens et services):

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer la taxe sur les véhicules de tourisme à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :
    • Ils comportent, (ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée), au moins deux rangs de places assises,
    • ET, ils sont affectés au transport de personnes.

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids).  

 

♦L’activité économique : toutes les activités indépendantes de producteur, de commerçant ou de prestataire de services, y compris les activités extractives et agricoles et celles des professions libérales ou assimilées.

Les véhicules sont utilisés en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques lorsque l’une des conditions suivantes est remplie (CGI art. 1010 bis, II nouveau) :

– ils sont immatriculés en France, ou temporairement autorisés à la circulation en France, et détenus par une entreprise ou font l’objet d’une formule locative de longue durée au bénéfice d’une entreprise ;

– ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national et une entreprise prend à sa charge, totalement ou partiellement, les frais engagés par une personne physique pour son acquisition ou son utilisation, quelle que soit la forme de cette prise en charge ;

-dans les cas autres que ceux mentionnés ci-dessus, ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national pour les besoins de la réalisation d’une activité économique.

Par exception, le véhicule immobilisé ou mis en fourrière à la demande des pouvoirs publics n’est pas considéré comme étant affecté à des fins économiques.

De même, est considéré ne pas être affecté à des fins économiques le véhicule qui répond aux conditions cumulatives suivantes :
1° Il est autorisé à circuler pour les seuls besoins de la construction, de la commercialisation, de la réparation ou du contrôle technique automobiles ; la notice n° 2857-FC-NOT-SD précise que ce sont les véhicules portant la mention « véhicule de démonstration » ou faisant l’objet d’un certificat « W garage »
2° Il ne réalise effectivement aucune opération de transport autre que celles strictement nécessaires pour les besoins ci-dessus.

Le redevable de la taxe est:

-le propriétaire, ou

-le preneur, lorsque le véhicule fait l’objet d’une location longue durée, ou

-pour les véhicules de tourisme, la personne qui dispose du véhicule autrement que dans le cadre d’une formule locative de longue durée, sauf dans le cas ci-après ;

-l’entreprise prenant à sa charge, totalement ou partiellement, les frais engagés par une personne physique pour l’acquisition ou l’utilisation du véhicule, quelle que soit la forme de cette prise en charge.

Montant des taxes

Désormais, le montant des taxes est calculé en appliquant un tarif tenant compte de la proportion d’affectation annuelle du véhicule à des fins économiques.

Règle de calcul

Article L. 421-107 et suivants du codes des impositions sur les biens et services

Contrairement à la TVS qui était calculée par trimestre civil en fonction du nombre de véhicules possédés ou utilisés au 1er jour de chaque trimestre, ou pris en location pour plus de 30 jours au cours du trimestre, les montants des deux nouvelles taxes remplaçant la TVS sont calculées en fonction du nombre exact de jours d’utilisation.

Ainsi, le montant de la taxe est égal, pour chaque véhicule, chaque entreprise affectataire et chaque année civile, au produit des facteurs suivants :

1° Le quotient entre, au numérateur, la durée de l’affectation du véhicule en France à des fins économiques, en jours, et, au dénominateur, le nombre de jours de l’année civile ;
2° Le tarif annuel, selon le type de véhicule

Les véhicules de tourisme affectés à des fins économiques sont soumis à deux taxes annuelles: la taxe annuelle sur les émissions de CO2 et la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques (nouveauté LF 2024 : anciennement taxe sur l’ancienneté du véhicule).

Tarifs 2024 de la taxe annuelle sur les émissions de CO2 des véhicules de tourisme 

Le barème du tarif annuel sur les émissions de CO2 dépend selon que le véhicule est homologué en WLTP, en NEDC ou est importé hors Europe. Pour chacune de ces catégories, le tarif est égal à la somme des produits de chaque fraction par le tarif marginal associé.

  • Pour les véhicules de tourisme pour lesquels la méthode de détermination des émissions de CO2 est la méthode WLTP, le barème ci-dessous associant un tarif marginal à chaque fraction de la masse des émissions de dioxyde de carbone (1ere immatriculation à compter du 1er mars 2020) : 

Les montants de chaque tranche s’additionnent (comme pour l’impôt sur le revenu).

La loi de finances pour 2024 a fixé le barème WLTP pour les années suivantes (fort durcissement afin d’inciter les entreprises à verdir leur parc) : barème 2025 / barème 2026 / barème 2027

 

  • Pour les autres véhicules, lorsqu’ils ont fait l’objet d’une réception européenne, ont été immatriculés pour la première fois à compter du 1er juin 2004 et n’étaient pas affectés à des fins économiques sur le territoire de taxation par l’entreprise affectataire avant le 1er janvier 2006, le barème NEDC associant un tarif marginal à chaque fraction de la masse des émissions de dioxyde de carbone :  

Les montants de chaque tranche s’additionnent (comme pour l’impôt sur le revenu).

La loi de finances pour 2024 a fixé le barème NEDC pour les années suivantes (fort durcissement afin d’inciter les entreprises à verdir leur parc) : barème 2025 / barème 2026 / barème 2027

 

  • Enfin, pour les véhicules n’entrant pas dans les 2 catégories ci-dessus, le tarif annuel est calculé en fonction de la puissance administrative associant un tarif marginal à chaque fraction de la puissance administrative :

Les montants de chaque tranche s’additionnent (comme pour l’impôt sur le revenu).

La loi de finances pour 2024 a fixé le barème puissance administrative pour les années suivantes (fort durcissement afin d’inciter les entreprises à verdir leur parc) : barème 2025 / barème 2026 / barème 2027

Tarif 2024 de la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques 

Le tarif annuel de la taxe sur les émissions de polluants atmosphériques est déterminé fonction de l’appartenance du véhicule à l’une des trois catégories d’émission de polluant:

  • catégorie E, regroupant les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux
  • catégorie 1, regroupant les véhicules qui sont alimentés par un moteur thermique à allumage commandé et qui respectent les valeurs limites d’émissions Euro 5 ou Euro 6 ;
  • catégorie des véhicules les plus polluants, regroupant les véhicules ne relevant ni du ❶, ni du ❷.

Le tarif annuel, en fonction de la catégorie d’émissions de polluants, est le suivant (en euros) :

Véhicules dont les frais sont pris en charge par des entreprises : coefficient pondérateur et abattement de 15 000 €

Il existe des règles particulières de calcul pour les véhicules dont les frais sont pris en charge par des entreprises. Il s’agit des véhicules détenus par des personnes physiques (salariés ou dirigeants) et affectés à des fins économiques par une entreprise.

La taxe résultant de l’application de l’un ou de l’autre tarif fait l’objet :

  • d’un coefficient pondérateur en fonction de la distance parcourue par le véhicule pour les déplacements professionnels (CIBS art. L. 421-110). Lorsqu’une même personne physique recourt successivement à plusieurs véhicules au cours d’une même année civile, ce pourcentage est déterminé, pour chacun de ces véhicules, à partir de la somme des distances relatives à tous ces véhicules ;
  • d’un abattement de 15 000 €

Taxe sur les véhicules de tourisme – Coefficient pondérateur

Quels sont les véhicules exonérés ?

Exonérations communes aux taxes sur les véhicules de tourisme

Sont exonérés des 2 taxes annuelles sur les véhicules de tourisme :

-les véhicules accessibles en fauteuil roulant

-les véhicules affectés aux besoins des opérations exonérées de TVA des associations, syndicats, etc dont la gestion est désintéressée

-les véhicules affectés à des fins économiques par une personne physique exerçant son activité professionnelle en nom propre

les véhicules exclusivement affectés soit à la location, soit à la mise à disposition temporaire de clients en remplacement de leur véhicule immobilisé

-les véhicules pris en location de courte durée (1 mois maximum)

-les véhicules affectés à certaines activités économiques : activité agricole, transport public de personnes, enseignement de la conduite (auto-écoles) ou du pilotage (écoles de pilotage), compétitions sportives.

-les pick-up exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables (les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée doit faire l’objet d’un décret – en attente de parution). Attention un décret à paraître devrait préciser les véhicules qui compte tenu de leur carrosserie, de leurs équipements et de leurs autres caractéristiques techniques sont susceptibles d’être considérés comme véhicules de tourisme (et donc soumis à ces taxes). Les pick-up autres que ceux affectés aux remontées mécaniques seront donc taxables.

Exonération propre à la taxe sur les émissions de CO 2

-Sont exonérés les véhicules électriques, hydrogène ou combinaison des deux (Attention nouveauté LF 2024 : exonération désormais applicable uniquement à la taxe sur les émissions de Co2 ; la taxe sur les émissions de polluants atmosphériques ne bénéficie plus de cette exonération à partir de 2024).

-Sont exonérés les véhicules hybrides dont la source d’énergie est combinée:

-soit d’une part l’électricité ou l’hydrogène et d’autre part, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié, l’essence ou le superéthanol E85

-soit d’une part le gaz naturel ou le gaz de pétrole liquéfié, et d’autre part l’essence ou le superéthanol E85.

Exonération permanente: si les émissions de CO2 sont inférieures à 60 g/km (WLTP) ou, pour ceux immatriculés pour la 1ere fois à compter du 1er juin 2004 et qui n’étaient pas affectés à des fins économiques par l’entreprise avant le 01/01/2006, 50g/km ou pour les autres véhicules lorsque la puissance administrative est inférieure à 3 chevaux.

Exonération temporaire: si les émissions de CO2 n’excèdent pas le double de ces seuils et que l’ancienneté du véhicule n’excède pas 3 années.

Attention à compter du 1er janvier 2025, les véhicules dont la source d’énergie comprend le superéthanol E85 ne seront plus exonérés de cette taxe mais bénéficieront d’un abattement sous les conditions suivantes :

  • 40 % des émissions de dioxyde de carbone, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 grammes par kilomètre ;
    ou
  • 2 chevaux administratifs pour la puissance administrative, sauf lorsque cette dernière excède 12 chevaux administratifs.

Déclaration et paiement des taxes

Les entreprises doivent tenir, pour chacune des taxes dont elle sont redevables, un état récapitulatif annuel des véhicules qu’elles affectent à leur activité et qui sont dans le champ de la taxe.
Cet état fait apparaître, pour chaque véhicule, les paramètres techniques intervenant dans la détermination du tarif, la date de première immatriculation et la date de première immatriculation en France, les conditions de l’affectation, ainsi que les périodes d’affectation.

Les véhicules exonérés sont présentés distinctement par motif d’exonération. L’état récapitulatif est à jour au plus tard à la date de la déclaration. Il est tenu à la disposition de l’administration et lui est communiqué à sa première demande.

Pour cela, l’administration fiscal met à la disposition des entreprises des modèles de fiches d’aide au calcul, qui peuvent servir d’état annuel récapitulatif :

  • Formulaire n° 2857-FC-SD (Fiche d’aide au calcul de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone des véhicules de tourisme)
  • Formulaire n° 2858-FC (Fiche d’aide au calcul de la taxe sur l’ancienneté des véhicules de tourisme)

La déclaration et le paiement se font exclusivement par voie électronique sur le site des impôts.

Les formalités déclaratives et le paiement de la taxe annuelle sur les émissions de CO₂ et de la taxe sur les émissions de polluants atmosphériques dépendent du régime d’imposition de l’entreprise en matière de TVA :

  • Les redevables soumis au régime réel normal d’imposition ou les non redevables de la TVA doivent déclarer les taxes sur le formulaire n°3310 A, annexe à la déclaration de la TVA. Cette annexe est à déposer au cours du mois de janvier suivant la période d’imposition (janvier 2024 pour les véhicules utilisés du 1er janvier au 31 décembre 2023).
  • Les redevables relevant du régime simplifié d’imposition en matière de TVA doivent déclarer les taxes sur le formulaire n°3517 qui doit être déposé au titre de l’exercice durant lequel la taxe est devenue exigible. Ce formulaire doit donc être déposé dans les 3 mois de la clôture de l’exercice si celui-ci ne se clôture pas au 31 décembre ou le 3 mai dans les autres cas.

 

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Accès aux données de sécurité des véhicules : anticipez l’accréditation SERMI pour vous et vos salariés

L’accès aux données des techniques est un sujet central pour l’ensemble des réparateurs indépendants. La FNA a réussi à faire sauter des verrous juridiques dans l’élaboration des différentes normes qui se sont succédées. Il y a un sujet dont tous les chefs d’entreprises doivent se saisir courant 2024 : l’accréditation des entreprises et de leurs salariés dites SERMI, pour accéder à des informations techniques en lien avec la sécurité du véhicule devient obligatoire pour les ateliers indépendants, partir du 1er novembre 2024.

Ainsi, les salariés d’un garage multimarque devront être certifiés, et le garage lui-même devra être accrédité SERMI, pour que le salarié puisse avoir accès aux informations techniques liées à la sécurité du véhicule.

Initialement prévu en juillet 2023, puis reporté pour la France au 1er juin 2024, ce délai de mise en œuvre vient d’être fixé au 1er novembre 2024.

A ce jour, le seul organisme accrédité par le COFRAC pour délivrer cette certification. est pour le moment DEKRA

Evolution de la maintenance

La norme Euro 5 créée par le règlement 715/2007 du 20 juin 2007 relatif à la réception des véhicules à moteur Euro 5 et Euro 6 exigeait déjà un accès aux informations techniques pour les opérateurs indépendants. Ce texte prévoyait aussi qu’il fallait définir et mettre à jour les spécifications techniques relatives aux modalités de communication des informations sur les systèmes de diagnostic embarqués (OBD) et la réparation et l’entretien des véhicules (RMI).

Les véhicules évoluant sur plus d’électronique et de technologie, les fonctions d’un véhicule sont pilotées par des Unités de Contrôle Electroniques (ECU) que l’on appelle des « calculateurs ». Ces calculateurs communiquent entre eux et créent énormément de données en permanence. Les protocoles de communication (CAN, DOIP …) peuvent varier d’un constructeur à l’autre.

La Norme PASS-THRU ou J2534

La Norme Pass-Thru ou J2534 (ou ISO22900) a été élaborée sur commande donc du règlement de la norme euro 5. Elles définissent les interfaces standardisées de reprogrammation des calculateurs, pour les composants logiciel et matériel. Cette norme a ouvert la voie aux réparateurs pour intervenir à des fins de configurations lors d’un remplacement ou de reprogrammation si demandé par le constructeur.

Le garage doit en outre disposer d’une interface de communication appelée VCI compatible avec cette Norme. La plupart des équipementiers d’outils de diagnostic proposent des VCI compatibles : Bosch KTS, Texa, Delphi DS Flash, Gutmann, Launch, …. C’est important pour la suite. 

NB: L’outil de diag va relever ce qui ne va pas dans le véhicule et l’interface de communication -VCI- créera un canal de communication qui sécurisera les informations transmises.

Le Pass-Thru nécessite une formation des personnes clés de votre atelier. Le CFPA France en partenariat avec DAF Conseil, proposent des formations courtes et très adaptées à des garages multi-marques. Une fois formé et équipé, vous devrez créer des comptes chez les constructeurs que ces équipements facilitent. Une fois validé, vous aurez accès au serveur du constructeur pour procéder à des reprogrammations de calculateurs, d’appliquer des mises à jour de logiciels, télécharger des software pour des télé codages de composants.  …

Lien vers la formation pass-tru : https://www.cfpa-france.fr/formations/le-diagnostic-et-le-pass-thru

Les données de sécurité du véhicule

Les informations du système OBD des véhicules et les informations sur la réparation et l’entretien des véhicules (RMI) contiennent des informations essentielles pour assurer la sécurité des véhicules. L’accès à certains de ces dispositifs de sécurité ne sont quant eux accordés qu’aux opérateurs indépendants agréés, incluant une autorisation similaire à leurs salariés.

Nous avons donc deux niveaux d’accréditation, le salarié et l’entreprise (règlement européen de 2021 (2021/1244)). Ces exigences sont issues du fameux règlement de 2018 relatif à la réception des véhicules. C’est lui qui a également réaffirmé que vous deviez avoir un accès aisément accessible aux infos techniques. Une note du service juridique vous a détaillé les conséquences judicaires que peuvent impliquer le non-respect de ces normes par les constructeurs.

Le SERMI

Le SERMI est une Association composée de représentants des constructeurs et des réparateurs indépendants. Elle a la charge de mettre en place le référentiel d’accréditation des entreprises et de leurs salariés et d’uniformiser tout cela. Le programme d’accréditation actuellement en vigueur date de février 2023.

https://www.vehiclesermi.eu/

Quand entrera-t-il en vigueur ?

Initialement prévu en juillet 2023, puis reporté pour la France au 1er juin 2024, ce délai de mise en œuvre vient d’être fixé au 1er novembre 2024.

Ce retard et ces reports se justifiaient sans doute par la complexité de la procédure. La FNA est intervenue lors de la révision du texte qui encadre ces process. Nul doute que la filière s’organisera pour faciliter ces étapes, mais il faut les connaitre pour bien les appréhender.

Qui peut m’accréditer ?

Le schéma, pas simple, peut être résumé très vulgairement de la manière suivante :

  • Le SERMI est le pilote, garant du cadre ;
  • Un TRUST CENTER (centre de confiance) en lien avec le SERMI, va conserver toutes les entreprises et salariés accrédités ;
  • Un organisme indépendant, le COFRAC par exemple pour la France, va accréditer des organismes certificateurs, librement choisis par les entreprises qui viendront vous auditer, vérifier les pièces, les équipements, et leur conformités aux prescriptions techniques (ex : DEKRA ; SGS, Bureau Véritas ….) ;

Pour le moment, seul DEKRA a obtenu l’accréditation du COFRAC pour délivrer cette certification. D’autres organismes seront certifiés dans les mois à venir. Vous pouvez consulter la liste à jour des organismes certifiés par le COFRAC sous ce lien : https://www.vehiclesermi.eu/req.html#req 

  • L’entreprise sera certifiée par cet organisme certificateur ;
  • L’employé sera certifié.

Schéma issu du référentiel SERMI et du règlement de 2021

Comment déchiffrer ces phases uniquement au niveau de l’entreprise ?

La remise des certificats

  1. Vous aurez un certificat d’inspection d’agrément pour votre entreprise

Le certificat confirme que vous êtes bien agréé pour une période de 5 ans et que vos salariés peuvent donc demander l’autorisation d’accès aux informations sur la réparation et l’entretien en lien avec la sécurité.

  1. Votre salarié aura un certificat d’inspection d’autorisation certifiant qu’il a le droit d’accéder à ces informations.

Une fois certifiés, un centre dit de confiance « TRUST CENTER » intervient.

  1. Votre organisme certificateur va informer le centre de confiance (TC) de vos certifications ;
  2. Le centre de confiance (TC) va :
    1. Enregistrer l’autorisation,
    2. Vous délivrer un jeton de sécurité qui vous permettra ensuite de vous authentifier,
    3. Emettre un certificat numérique contenant des informations qui vont permettre aux constructeurs d’authentifier les salariés certifiés SERMI de votre entreprise. Chaque salarié aura un certificat numérique et un jeton de sécurité.

Attention : pendant cette période de 5 ans, l’organisme certificateur procédera à un audit inopiné du réparateur et traite les plaintes et réclamations pouvant émaner des clients des réparateurs.

Quelles sont les pièces qui vont m’être demandées (règlement 2021) ?

Entreprise

  • La qualité du dirigeant de l’entreprise
  • La liste des salariés souhaitant être accrédités SERMI et leur responsabilités
  • Assurance responsabilité civile
  • Preuve d’une activité automobile, et d’une activité légitime
  • Absence de casier judiciaire pour le chef d’entreprise et les salariés concernés

Salarié

  • Le certificateur vérifiera que le salarié n’a pas été suspendu d’une accréditation précédente,
  • Casier judiciaire vierge,
  • Contrat de travail avec l’entreprise concernée,
  • Carte nationale d’identité valide,

Quelles seront vos obligations une fois la certification obtenue ?

Outre des obligations d’informations à transmettre en cas de changements classiques (coordonnées, dissolution, cessation d’un contrat de travail), l’entreprise devra veiller à enregistrer les transactions et opération RIM réalisées liées à la sécurité et à ce que le salarié autorisé n’utilise que son propre certificat numérique.

Les salariés devront être formés pour les activités de réparation concernant l’entretien de la reprogrammation et les fonctions de sécurité et de sûreté des véhicules automobiles.

Quelles sont les obligations de mes salariés ?

Les salariés devront s’enregistrer eux-mêmes sur le système du constructeur pour accéder aux informations sur la réparation et l’entretien lié à la sécurité. Ils ont en effet leur propre certificat numérique, un jeton de sécurité et un code PIN.

Ils devront veiller à ce que l’ensemble de ces informations téléchargées du site du constructeur ne soit pas conservé plus longtemps que nécessaire pour exécuter l’opération pour laquelle ils ont eu besoin de ces informations liées à la sécurité.

Ils restent responsables de l’utilisation correcte du jeton de sécurité et du PIN personnel. La perte du jeton doit être signalée au plus vite.

L’abaissement de l’obtention du permis de la catégorie B à 17 ans

À partir du 1er janvier 2024, l’âge requis pour obtenir le permis de conduire de la catégorie B a été abaissé de 18 à 17 ans. L’occasion de revenir sur les modifications qu’une telle mesure implique.

Principal changement 

Tout d’abord, ce changement émane de l’entrée en vigueur du décret n° 2023-1214 du 20 décembre 2023 portant abaissement de l’âge minimal d’obtention de la catégorie B du permis de conduire à dix-sept ans.

Le décret met en œuvre une des mesures du « Plan interministériel sur la jeunesse » présenté par la Première ministre le 21 juin 2023. Il abaisse de 18 à 17 ans révolus la condition minimale d’âge requise pour l’obtention de la catégorie B du permis de conduire. L’élève devra suivre une formation classique, un enseignement pratique de 20 heures minimum sera nécessaire, encadré par un moniteur d’auto-école.

L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC) dès 15 ans reste possible après avoir obtenu le code de la route et suivi une formation pratique en auto-école. Il faudra attendre ses 17 ans pour passer l’épreuve pratique du permis B.

Ce décret modifie l’article R221-5 du Code de la route.

A noter : avec la réforme, le permis probatoire est maintenu pour les conducteurs qui obtiennent le permis pour la première fois.

Dérogation pour les élèves ayant réussi l’examen avant l’âge de 18 ans en 2023 et n’ayant pas atteint leur majorité au 31 décembre 2023

Avant cette modification, il était envisageable de débuter la conduite accompagnée dès l’âge de 15 ans, permettant ainsi d’obtenir le permis de conduire à 17 ans. Cependant, il était nécessaire d’attendre d’atteindre la majorité pour conduire seul. Avec l’entrée en vigueur de ce décret, la mesure bénéficie à tous les jeunes âgés de 17 ans, quel que soit le mode de formation choisi.

Les candidats inscrits dans le cadre de l’AAC, ayant réussi l’examen avant l’âge de 18 ans en 2023 et n’ayant pas atteint leur majorité au 31 décembre 2023, peuvent demander la délivrance du permis de conduire à la date de l’entrée en vigueur du  décret (1er janvier 2024). Ils peuvent conduire seuls grâce au certificat d’examen du permis de conduire (CEPC) qui sera valable pendant 4 mois, à compter du 1er janvier 2024 (cf. l’arrêté du 22 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 20 avril 2012 modifié fixant les conditions d’établissement, de délivrance et de validité du permis de conduire).

Les jeunes inscrits dans une auto-école en conduite accompagnée, pourront ils basculer leur forfait vers un forfait classique de passage du permis B ?

La Sécurité Routière répond à cette question dans sa FAQ :

« Les jeunes ressentent parfois la nécessité d’adapter leur formation en auto-école en raison d’aléas liés à la vie professionnelle et familiale. Ainsi, les jeunes inscrits dans le cadre d’une formule d’apprentissage anticipé de la conduite ayant atteint l’âge de 18 ans peuvent déjà actuellement renoncer à cette formule et suivre une formation traditionnelle. Il en sera de même, au 1er janvier prochain, pour les jeunes âgés de 17 ans.
S’agissant des aspects contractuels, ce changement de formule ou de forfait doit nécessairement faire l’objet d’un accord entre le représentant légal de l’élève et l’auto-école, dans le respect des dispositions du contrat-type pour l’enseignement de la conduite pour la catégorie B du permis de conduire prévu aux articles L. 213-2 et R. 213-3 du code de la route. »

Quel impact en matière d’assurance et en termes de responsabilité en cas d’accident pour les conducteurs mineurs ?

En ce qui concerne l’assurance, les assureurs auront la possibilité de proposer une police d’assurance spécifique, avec la liberté de déterminer les tarifs. Actuellement, s’engager dans la conduite accompagnée dès l’âge de 15 ans permet de bénéficier d’une prime d’assurance plus avantageuse que celle appliquée aux jeunes conducteurs n’ayant pas suivi cet apprentissage anticipé. La fixation des tarifs demeure du ressort des assureurs.

En ce qui concerne la responsabilité pénale, le jeune conducteur, même s’il est mineur, assume sa responsabilité en cas de commission d’infraction. Cette disposition est déjà en vigueur pour les mineurs détenant un permis de catégorie A1, AM ou B1.

En ce qui concerne la responsabilité civile, étant donné que le jeune conducteur est mineur, ce sont les personnes légalement responsables sur le plan civil (généralement les parents) qui sont tenues responsables des éventuels dommages et des réparations résultant des actions de leur enfant.

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Les taux de cotisations accidents du travail / maladies professionnelles varient en fonction de la sinistralité du secteur d’activité et de l’effectif de l’entreprise. Plus la taille de l’entreprise augmente, plus le taux est individualisé et repose sur les résultats de l’établissement en matière de sécurité et de prévention des risques professionnels.

La loi de financement de la sécurité sociale ayant été votée en février 2025, nous sommes dans l’attente des nouveaux arrêtés de tarification pour 2025, qui pour information devraient être applicables au 1er mai 2025 mais ne seront pas rétroactifs. Décret n° 2025-318 du 4 avril 2025 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales,

En conséquence, les taux 2024 restent applicables jusqu’au 30 avril 2025

Selon l’assurance maladie, vous pourrez consulter votre taux 2025 

  • qui est accessible sur Net-entreprises, après la parution desdits arrêtés ;
  • obtenir votre compte rendu métier AT/MP prochainement remonté sur le tableau de bord DSN ou dans le logiciel de paie.

Les entreprises ayant des salariés victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle paieront une sur-cotisation.

Le taux net moyen national de cotisation est en légère baisse en 2024, il est à 2,12 % contre 2,24 % en 2023. Il y a par conséquent moins de sinistres professionnels.

La notification dématérialisée du taux AT/MP

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2022, la notification dématérialisée est obligatoire pour toutes les entreprises qui relèvent du régime général et ce quel que soit leur effectif. Si vous n’avez pas souscrit au service gratuit, vous risquez une sanction pécuniaire.

Vous aviez jusqu’au 10 décembre 2023 pour ouvrir un compte AT/MP.

Accessible depuis net-entreprises.fr, le compte AT/MP est un service en ligne gratuit, actualisé quotidiennement.

  • Vous avez créé un compte sur net entreprises avec votre numéro de SIRET, dans ce cas ajoutez le compte AT / MP à vos téléservices ;
  • Vous n’êtes pas encore inscrit sur net entreprises : sélectionner « l’assurance maladie  » dans les services présentés. Le compte sera proposé parmi les déclarations qu’il faudra valider.
  • Vos accès seront possibles dans les 24 heures.

La notification du taux AT/MP dématérialisée a la même valeur juridique qu’un courrier avec accusé de réception papier.

Avantages du compte :

  • Il donne le taux AT applicable et le code risques de tous les établissements de l’entreprise.
  • Le compte AT/MP est mis à jour chaque année pour la mise à disposition du taux de cotisations AT/MP .

Depuis le 1er janvier 2023, vos taux personnalisés sont disponibles sur les comptes AT/MP depuis net-entreprises :

  • Cliquer sur compte AT/MP ;
  • Puis sur mon taux AT/MP en vigueur dans mon profil AT/PM, qui ouvrira un menu pour avoir accès à un fichier PDF avec les taux applicables.

Trois types de tarification

  • La tarification collective : entreprises de 1 à 19 salariés

Il s’agit d’un taux commun qui s’applique aux entreprises qui emploient moins de 20 salariés au plan national et qui dépend de l’activité exercée.

Le taux collectif est déterminé et revalorisé chaque année par arrêté ministériel pour chaque code risque en fonction de la sinistralité du secteur. La liste indiquant le taux de chaque code risque pour l’année à venir est publiée au Journal Officiel au mois de décembre .

Par conséquent, plus la sinistralité du secteur auquel vous appartenez est forte, plus le taux sera élevé, et inversement.

Ne pas confondre le Code risque avec le Code APE (ou code NAF).

  • Entreprises de moins de trois ans : application du taux collectif

Quelle que soit la taille de l’entreprise, pendant la première année de création et les deux suivantes, le taux de cotisation appliqué est le taux collectif. Dès la 4ème année, le taux mixte s’appliquera si les conditions sont remplies (taille de l’entreprise).

  • Le dispositif « Signal » abrogé

Le dispositif Signal qui devait appliquer une majoration du taux de cotisations, pour les entreprises de 10 à moins de 20 salariés (sauf Alsace-Moselle de 10 à moins de 50 salariés), à forte sinistralité, devait entrer en vigueur le 1er janvier 2024. Il  a été abrogé définitivement par le décret du 28 décembre 2023. Décret d’abrogation

 

  • La tarification mixte : entreprises de 20 à 149 salariés

Elle est un compromis entre le taux « collectif » de l’activité et le taux « individuel » de l’établissement. Ainsi, le taux mixte varie en fonction de la sinistralité de l’entreprise et du secteur d’activité.

Plus l’effectif de l’entreprise est important, plus la part du taux individuel est prépondérante.

Le taux mixte reprend les 2 méthodes, il est fixé pour partie par la CARSAT et pour partie à l’aide de la tarification collective.

Il comprend :

  • Une fraction du taux collectif fixé pour l’activité professionnelle dont relève l’établissement ;
  • Une fraction du taux net réel qui serait calculé pour l’établissement si ce taux lui était applicable.

 

  • La tarification individuelle : entreprises à partir de 150 salariés

Elle s’applique aux entreprises qui emploient 150 salariés et plus au plan national et elle est calculée par la CARSAT.

Le taux retenu dépend du risque propre l’établissement. Il est égal au taux net : le taux brut déterminé pour l’établissement auquel s’ajoutent 4 majoration forfaitaires.

Pour rappel : les 4 majorations M1; M2; M3; M4 sont fixées chaque année par la commission des accidents du travail et maladies professionnelles puis font l’objet d’une approbation par arrêté.

Pour les cotisations dues jusqu’au 31 décembre 2024 elles sont déterminées de cette manière :

  • M1 est forfaitaire, elle couvre les accident du trajet et est fixée en pourcentage des salaires soit 0,17 % en 2024 contre 0,16 % en 2023 ;
  • M2 couvre l’ensemble des frais de gestion du risque professionnel et est fixée à 58 % du taux brut augmenté de M1 en 2024 (idem en 2023). Elle couvre 50% du versement annuel à la branche maladie au titre de la sous déclaration des at /MP ;
  • M3 couvre l’ensemble des transferts vers les autres régimes et plusieurs fonds comme la prise en charge spécifique des salariés exposé à  l’amiante et est fixée à 0,16 % des salaires en 2024, contre 0.28 % en 2023 ;
  • M4 finance les dépenses supplémentaires engendrées par les départes en retraite anticipée pour pénibilité est fixée à 0,03 % des salaires en 2024 contre 0,02 % en 2023.

ATTENTION : le décret du 6 novembre 2023, prévoit pour les cotisations dues à compter du 1er janvier 2024, que les règles de déterminations des majorations M2 et M3 sont modifiées, afin de garder leur caractère incitatif à la prévention.

Il y a transfert de la M3 vers la M2 qui couvrira l’intégralité du versement annuel au titre de la sous déclaration des AT/MP.

Les dépenses correspondant aux compensations inter régimes (marins / mines / agricoles) ne seront plus couverts par la M3.

Pour les cotisations dues à compter du 1er janvier 2024, les majorations M2 et M3 du taux brut de cotisation AT/MP seront déterminées de la façon suivante :

  • La majoration (M2) couvrira : les frais de rééducation et de reconversion professionnelles, les charges de gestion du fonds national des accidents du travail, les dépenses liées aux prélèvements au profit du fonds national de prévention des AT/MP, du fonds national d’action sanitaire et sociale, du fonds national de prévention, d’éducation et d’information sanitaires, du fonds national du contrôle médical  et du fonds national de la gestion administrative, le montant du versement annuel à la branche maladie, maternité, invalidité, décès du régime général pour les dépenses qu’elle supporte au titre des accidents et affections non pris en charge par la branche AT/MP (CSS art.  L 176-1), le montant des dépenses correspondant aux compensations inter-régimes pour la couverture des AT/MP (régime d’assurance des marins et régime de sécurité sociale des mines, CSS art. L 134-6, L 134-7 et L 134-15), est calculée en pourcentage du taux brut augmenté de la majoration M1 ;
  • La majoration (M3) couvrira : les dépenses d’accidents spécifiques (CSS art. L 437-1, L 413-6, L 413-10 et L 413-11-2), le montant des contributions de la branche AT/MP au financement du fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante et au fonds de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante, la valeur du risque constituée par les dépenses inscrites au compte spécial et les dépenses liées aux actes de terrorisme, est fixée en pourcentage des salaires.

 

Les taux collectifs

Extraits de l’Arrêté du 29 décembre 2023 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour l’année 2024 (JO du 29 décembre 2023) Arrêté du 27 décembre 2023 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour l’année 2024

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2024

POUR INFORMATION : dans une information publiée le 17 décembre 2024, l’Assurance maladie indique que, jusqu’à publication des nouveaux taux pour 2025, les taux de cotisation AT/MP prévus en 2024 continuent de s’appliquer. En effet, les arrêtés de tarification pour l’année à venir ne pourront pas être publiés avant le 31 décembre 2024 en raison de l’absence de vote de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 par le Parlement.

 

Sauf départements du Haut- Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception des 502ZH et 341ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1ZF 2,56
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables. 50.2 ZH 3,58
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings. 50.3 AD 1,99
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques. 50.5 ZB 2,64

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2024

 

Dans les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle 

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception du 50.2ZH et du 34.1ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1 ZF 2,13
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables 50.2 ZH 4,87
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings 50.3 AD 1,38
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques 50.5 ZB 1,76

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Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

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Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

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Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Malus sur les véhicules polluants du 1er janvier 2024 au 28 février 2025

L’acquisition d’un véhicule particulier neuf ou d’occasion polluant peut être sanctionnée d’une taxe sur les véhicules polluants et d’une taxe sur la masse en ordre de marche (« malus au poids »). La loi de finances pour 2024 a été publiée le 30 décembre 2023, elle fixe les nouveaux barèmes et les nouvelles modalités de ces taxes depuis le 1er janvier 2024 et jusqu’au 28 février 2025. 

IMPORTANT

En raison de la motion de censure votée le 04/12/2024 dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, le Premier ministre a présenté la démission de son Gouvernement.

Les travaux en séance publique ont donc été ajournés et le budget 2025 n’a pas pu être voté avant le 31 décembre 2024. En conséquence, les dispositions relatives au malus 2024 ont continué à s’appliquer au-delà du 31/12/2024 et ce jusqu’au 28/02/2025.

Exception concernant le malus au poids des véhicules hybrides rechargeables : à compter du 1er janvier 2025, les véhicules hybrides rechargeables disposant de plus de 50 km d’autonomie en mode 100 % électrique ne bénéficieront plus de l’exonération du malus au poids mais uniquement d’un abattement de 200 kg dans la limite de 15 % de leur masse (dispositif voté dans la Loi de finances 2024).

 

Attention, tous les véhicules de tourisme M1 (y compris les pick-up 5 places et les véhicules transformés en véhicules de tourisme) sont assujettis au malus CO2 et malus au poids ainsi qu’à la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme (ex-TVS). Les véhicules dont la carrosserie est camionnette ne sont pas concernés, sauf dans le cas ci-dessous.

 

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

 

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

 

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids).  

 

******************************

  • Pour rappel, le coût total du certificat d’immatriculation comprend plusieurs taxes :
    • Pour tous les véhicules : une taxe fixe (Y4)
    • Pour tous les véhicules à moteur : une taxe régionale (Y1)
    • Pour les véhicules catégories N, M2, et M3 : une taxe sur les véhicules de transport (Y2)
    • Pour les véhicules de tourisme « polluants » : Une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone (« malus écologique ») et une taxe sur la masse en ordre de marche (« malus au poids ») (Y3)

 

 

********************************

Nouveauté à compter du 1er janvier 2025 :

Les véhicules hybrides rechargeables disposant de plus de 50 km d’autonomie en mode 100 % électrique ne bénéficieront plus de l’exonération du malus au poids mais uniquement d’un abattement de 200 kg dans la limite de 15 % de leur masse (dispositif voté dans la Loi de finances 2024).

 

Nouveautés depuis le 1er janvier 2024  : 

  • Le malus écologique commence à partir de 118g de CO2 (= 50€) contre 123 en 2023;
  • Le plafond du malus atteint 60 000€ (contre 50 000€ en 2023);
  • Suppression du plafonnement du malus à 50% du prix d’acquisition du véhicule (le montant du malus peut désormais dépasser la moitié du prix du véhicule);
  • Déclenchement du « malus au poids » à partir d’1,6 tonnes contre 1,8 en 2023 et le barème devient progressif;

 

MALUS SUR LA PREMIERE IMMATRICULATION EN FRANCE

 

1. Le malus sur les émissions polluantes :

 

Le malus est dû sur le premier certificat d’immatriculation délivré en France dès lors que le véhicule a fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger à compter du 1er janvier 2008. Il s’applique pour un véhicule particulier polluant acheté ou loué neuf en France, ou acheté à l’étranger et immatriculé pour la 1ère fois en France, ou ayant subi une transformation lui faisant répondre pour la première fois à la définition d’un véhicule de tourisme (voir ci-dessous « véhicule transformé en véhicule de tourisme »).

Qui est redevable du malus ?

  • Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme – catégorie M1 (y compris les pick-up 5 places) ayant fait l’objet d’une réception communautaire, dont le taux de rejet de CO2 excède 117 grammes par kilomètre.
  • Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme – catégorie M1 (y compris les pick-up 5 places) n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire, lorsque la puissance fiscale en chevaux-vapeur est supérieure à 4.

.

A noter :

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

 

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids). 

Quels sont les cas de minoration ou d’exonération du malus ?

  • Minoration pour les familles nombreuses

La minoration concerne les familles ayant au moins 3 enfants à charge (y compris les enfants placés en famille d’accueil), bénéficiaires des allocations familiales, qui acquièrent ou louent un véhicule de 5 places assises et plus. Elle consiste en une réduction de 20g de CO₂/km par enfant à charge, du taux d’émission pris en compte pour le calcul du malus ou d’un cheval administratif par enfant à charge.

Elle ne s’applique qu’à un seul véhicule d’au moins 5 places par foyer. Cette limite est appréciée sur une période de deux ans, sauf dans des situations où le véhicule est devenu inutilisable par suite de l’un des évènements suivants :

    • Un accident, une catastrophe naturelle ou des intempéries;
    • Un vol ou une dégradation commise par un tiers;
    • Tout autre cas de force majeure.

 

 

Comment obtenir la minoration ?

La taxe due doit tout d’abord être payée au moment de l’immatriculation du véhicule et le remboursement se fait ensuite sous la forme d’un remboursement d’impôt.

La demande de remboursement doit être faite avant le 31 décembre de la 2e année qui suit l’immatriculation à la trésorerie dont les coordonnées figurent sur l’avis d’imposition. Les documents à joindre sont :

  • Le document prouvant que le foyer est composé d’au moins 3 enfants (attestation de la Caf, livret de famille, attestation fiscale ….),
  • La demande de remboursement au moyen du formulaire de demande de remboursement de la taxe additionnelle,
  • La photocopie du (ou des) dernier(s) avis d’impôt sur le revenu,
  • La photocopie du certificat d’immatriculation délivré au nom du demandeur.
  • Si le véhicule est acheté avant la période de deux ans du précédent véhicule ayant bénéficier de la même aide, l’acquéreur doit également fournir la déclaration de sinistre (adressé à la compagnie d’assurance) ou tout autre document probant permettant d’attester que le véhicule nouveau est acquis en remplacement d’un véhicule rendu inutilisable.

 

 

  • Minoration pour les entreprises

La minoration concerne les personnes morales qui acquièrent ou louent un véhicule d’au moins 8 places assises. Elle consiste en une réduction de 80g de CO₂/km ou de 4 chevaux administratifs.

Pour obtenir cette minoration, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Abattement lorsque la source d’énergie du véhicule comprend le superéthanol E85  :
    • 40 % des émissions de dioxyde de carbone, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 grammes par kilomètre ;

ou

    • 2 chevaux administratifs pour la puissance administrative, sauf lorsque cette dernière excède 12 chevaux administratifs.

 

  • Exonération pour les véhicules électriques et hydrogène

Le malus ne s’applique pas sur les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, ou l’hydrogène, ou une combinaison des deux.

 

  • Exonération pour les véhicules des domaines skiables

Le malus ne s’applique pas aux véhicules affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables. Les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée sont déterminées par décret (cliquez ici pour en savoir plus) L’exclusion est applicable sur la base d’une attestation sur l’honneur certifiant que ces conditions sont remplies.

 

  • Exonération pour les véhicules accessibles en fauteuil roulant

Le malus ne s’applique pas à tout véhicule accessible en fauteuil roulant.

 

  • Exonération pour les personnes à mobilité réduite

Le malus ne s’applique pas sur un véhicule acquis :

  • Par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ;
  • Ou par une personne ayant un enfant mineur ou à charge dans son foyer fiscal qui est titulaire de cette carte.
  • Ou par une personne titulaire d’une carte d’invalidité militaire

L’exonération ne peut concerner qu’un seul véhicule par bénéficiaire. Une photocopie de la carte d’invalidité doit être jointe à la demande de certificat d’immatriculation.

Pour obtenir cette exonération, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS (Ainsi, le montant de la taxe ne sera pas ajouté aux autres taxes lors du règlement de la carte grise)

 

  • Exonération pour les véhicules des services d’incendie et de secours

Depuis le 1er janvier 2023, sont désormais exonérés les véhicules hors route exclusivement affectés aux besoins :

– Des services d’incendie et de secours (SDIS) pour la réalisation des missions de protection des personnes, des animaux, des biens et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes ;

– Des associations agréées aux opérations de secours (participation aux opérations de secours et à l’encadrement des bénévoles dans le cadre des actions de soutien aux populations, mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes, assurer des actions d’enseignement et de formation en matière de secourisme).

– Des services déconcentrés de l’Etat chargés de la forêt, de l’Office national des forêts, des services des collectivités territoriales et de leurs groupements, des associations syndicales dépendant du code forestier et des réserves communales de sécurité civile mentionnées au code de la sécurité intérieure, pour leurs missions opérationnelles de prévention, de surveillance et de lutte contre les incendies.

Malus applicable du 1er janvier 2024  au 28 février 2025

Pour les voitures particulières ayant fait l’objet d’une réception communautaire (taux de CO2 WLTP) :

 

 

Pour les voitures particulières n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire (CV) :

Il s’agit des véhicules ayant fait l’objet d’une réception nationale ou à titre isolé.

 

 

Véhicules introduits en France après immatriculation dans un autre pays :

 

Pour les véhicules introduits en France après avoir été acquis et immatriculés pour la première fois dans un autre pays à compter du 1er janvier 2008, le taux de la taxe est celui qui aurait été appliqué en France à la date de la première immatriculation si elle y avait été effectuée.

A noter que le propriétaire d’un tel véhicule bénéficie d’une réduction supplémentaire au moment de le faire immatriculer en France : Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une immatriculation au moins 6 mois avant celle donnant lieu au malus, le montant du malus fait l’objet d’une réfaction de 10% pour chaque période de 12 mois entamée depuis la date de première immatriculation.

Le montant de cette réduction se calcule en fonction de la date de la première immatriculation hors de France du véhicule concerné. La première période de douze mois est réputée n’être entamée qu’à compter du premier jour du septième mois.

Pour connaître les grilles de malus de 2008 à 2024, veuillez consulter le document « Evolution des barèmes de malus écologique depuis 2008 » dans « documents complémentaires » ci-dessous. 

 

Barèmes applicables pour les véhicules importés :

 

Type de véhicule

(Nature du barème)

Date de première immatriculation du véhicule Barème applicable
Véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 – WLTP) A compter du 1er janvier 2021 Barème WLTP en vigueur à la date de 1ère immatriculation

(-10% par année)

Du 1er mars au 31 décembre 2020 Barème WLTP 1er mars 2020

(-10% par année)

Véhicules réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 – NEDC) Du 1er janvier au 29 février 2020 Barème NEDC de Janvier/Février 2020 (-10% par année)
Jusqu’au 31 décembre 2019 Barème NEDC en vigueur à la date de 1ère immatriculation

(-10% par année)

Véhicules non réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème en puissant administrative) À compter du 1er janvier 2021 Barème en puissance fiscale (CV) en vigueur à la date de 1ère immatriculation (-10% par année)
Jusqu’au 31 décembre 2020

Concrètement :

  • Si le véhicule est homologué sous la norme WLTP et qu’il a été immatriculé pour la première fois à l’étranger après le 31 décembre 2020, son taux de référence est le taux de CO2 WLTP et le barème applicable est le barème WLTP en vigueur au jour de sa première mise en circulation.
  • Si le véhicule est homologué sous la norme WLTP et qu’il a été immatriculé pour la première fois à l’étranger entre le 1er mars et le 31 décembre 2020, son taux de référence sera le taux de CO2 WLTP et le barème applicable sera le barème WLTP en vigueur au 1er mars 2020.
  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois à l’étranger avant le 1er mars 2020, (qu’il soit WLTP ou NEDC), son taux de référence sera le taux de CO2 NEDC et le barème applicable sera le barème NEDC en vigueur à sa date de 1ère immatriculation.

 

N’hésitez pas à utiliser le simulateur de l’administration vous permettant d’évaluer le montant du malus CO2 selon votre situation :

https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/cout-certificat-immatriculation

Comment immatriculer les véhicules importés dans le SIV ?

Précisions véhicules neufs / véhicules d’occasion :

D’un point de vue fiscal (pour le paiement de la TVA) et plus particulièrement d’un point de vue des échanges intra-communautaires, le Code général des Impôts indique que les véhicules automobiles et plus largement les véhicules terrestres à moteur sont considérés comme neufs lorsque leur livraison est effectuée moins de six mois après la date de première mise en service ou s’ils ont parcouru moins de 6 000 kilomètres.

Mais pour le SIV (système d’immatriculation des véhicules) : si le véhicule est déjà immatriculé à l’étranger, il est d’occasion (même s’il a –6 000 kms ou –6 mois). Si le véhicule n’est PAS déjà immatriculé à l’étranger, il est neuf.

 

Véhicules neufs JAMAIS immatriculés (importés) :

Pour les véhicules neufs (jamais immatriculés à l’étranger) en provenance d’un autre pays européen, le e-coc (certificat de conformité électronique) n’est pas renseigné automatiquement dans la base SIV. De ce fait un blocage peut survenir au moment dans son immatriculation dans votre interface SIV (clé web ou MISIV).

Dans ce cas, l’immatriculation peut se faire de deux manières :

  • Soit acheter le e-coc auprès du constructeur du véhicule afin que celui-ci le renseigne dans la base SIV et que vous puissiez immatriculer directement le véhicule dans votre interface.
    • La FNA se rapproche des constructeurs afin d’obtenir des renseignements concernant le cout du e-coc, le mode d’accès pour l’acheter et le délai pour l’obtenir (nous n’avons toujours pas obtenu d’informations à ce jour).
  • Soit saisir l’immatriculation du véhicule dans l’ANTS avec le COC papier et les justificatifs habituels. Cela engendre un délai de traitement du dossier plus long mais cela reste surement moins couteux que l’achat d’un e-coc auprès du constructeur (cout supplémentaire éventuel : W provisoire).

 

Véhicules d’occasion DEJA immatriculés à l’étranger :

Pour les véhicules d’occasion importés (déjà immatriculés à l’étranger), la base SIV n’est pour le moment pas capable de reconnaitre automatiquement les données WLTP du véhicule.

Si vous ne disposez pas de PIVO, vous réalisez les démarches dans l’ANTS (rien ne change).

Si vous disposez de PIVO (dispense de quitus fiscal) vous pouvez immatriculer les VO importés via votre interface :

  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois avant le 1er mars 2020, vous indiquez le numéro de série du véhicule et pouvez l’immatriculer selon son taux de CO2 NEDC.
  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois après le 1er mars 2020, vous devez impérativement indiquer manuellement son taux de CO2 WLTP COMBINÉ.

Attention : Afin de ne pas engager votre responsabilité et éviter de perdre votre habilitation et votre agrément, veillez à être rigoureux dans la saisine du taux de CO2.

 

2. La taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM ou « malus au poids ») :

 

La taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM) est dû sur le premier certificat d’immatriculation délivré en France dès lors que le véhicule a fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger à compter du 1er janvier 2022. Il s’applique pour un véhicule particulier lourd acheté ou loué neuf en France, ou acheté à l’étranger et immatriculé pour la 1ère fois en France, ou ayant subi une transformation lui faisant répondre pour la première fois à la définition d’un véhicule de tourisme (voir ci-dessous « véhicule transformé en véhicule de tourisme »).

La masse en ordre de marche, correspond à la « masse du véhicule en service avec carrosserie et dispositif d’attelage en cas de véhicule tracteur de catégorie autre que M1 (en kg) ». Elle se trouve au point G. du certificat d’immatriculation.

Cette taxe n’est pas applicable aux véhicules immatriculés pour la première fois (en France ou à l’étranger) avant le 1er janvier 2022.

N’hésitez pas à utiliser le simulateur de l’administration vous permettant d’évaluer le montant du malus au poids selon votre situation :

https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/TaxeAuPoids

Qui est redevable du malus au poids ?

Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme (y compris pick-up 4 et 5 places), dont la masse du véhicule en service avec carrosserie (G) est supérieure à 1599 kg.

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids). 

Tarif applicable :

Le montant de la taxe sur la masse en ordre de marche est déterminé au moyen du barème de l’année de première immatriculation du véhicule.

Ce barème associe un tarif marginal à chaque fraction de la masse en ordre de marche.

Le montant est égal à la somme des produits de chaque fraction par le tarif marginal associé.

.

Taxe sur la masse en ordre de marche – barème en 2024-2025

Exemple :

Véhicule dont la masse en ordre de marche est de 1 850 kg.

Le montant de la taxe est : 10 x (1 799 – 1 600) + 15 x (1 850 – 1 800) = (10 x 199) + (15 x 50) = 1 990 + 750 = 2 740 €

.

La taxe sur la masse en ordre de marche est plafonnée en 2024-2025 à 60000 € en additionnant le malus CO2 et le malus au poids.

Ainsi si le malus CO2 pour un véhicule est de 60 000 €, la taxe sur la masse en ordre de marche ne s’applique pas.

.

Taxe sur la masse en ordre de marche – barème en 2022 et 2023

Exemple pour un véhicule de 2022 ou 2023 :

Véhicule dont la masse en ordre de marche est de 1 850 kg.

Le montant de la taxe est : 10 x (1 850 – 1 800) = 10 x 50 = 500 €

.

La taxe sur la masse en ordre de marche était plafonnée en 2022 à 40000 € en additionnant le malus CO2 et le malus au poids.

Ainsi si le malus CO2 pour un véhicule est de 40 000 €, la taxe sur la masse en ordre de marche ne s’applique pas.

 

Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une immatriculation au moins six mois avant celle donnant lieu au malus, le montant du malus sur le poids fait l’objet d’une réfaction de 10 % pour chaque période de douze mois entamée depuis la date de première immatriculation (la première période de douze mois est réputée n’être entamée qu’à compter du premier jour du septième mois).

 

Cette taxe n’est pas applicable aux véhicules immatriculés pour la première fois (en France ou à l’étranger) avant le 1er janvier 2022.

Quels sont les cas de minoration ou d’exonération du malus au poids ?

  • Minoration pour les familles nombreuses

La minoration concerne les familles ayant au moins 3 enfants à charge (y compris les enfants placés en famille d’accueil), bénéficiaires des allocations familiales, qui acquièrent ou louent un véhicule de 5 places assises et plus. Elle consiste en une réduction de 200 kg par enfant à charge.

Elle ne s’applique qu’à un seul véhicule d’au moins 5 places par foyer. Cette limite est appréciée sur une période de deux ans, sauf dans des situations où le véhicule est devenu inutilisable par suite de l’un des évènements suivants :

    • Un accident, une catastrophe naturelle ou des intempéries;
    • Un vol ou une dégradation commise par un tiers;
    • Tout autre cas de force majeure.

 

Comment obtenir la minoration ?

La taxe due doit tout d’abord être payée au moment de l’immatriculation du véhicule et le remboursement se fait ensuite sous la forme d’un remboursement d’impôt.

La demande de remboursement doit être faite avant le 31 décembre de la 2e année qui suit l’immatriculation à la trésorerie dont les coordonnées figurent sur l’avis d’imposition. Les documents à joindre sont :

  • Le document prouvant que le foyer est composé d’au moins 3 enfants (attestation de la Caf, livret de famille, attestation fiscale ….),
  • La demande de remboursement au moyen du formulaire de demande de remboursement de la taxe additionnelle,
  • La photocopie du (ou des) dernier(s) avis d’impôt sur le revenu,
  • La photocopie du certificat d’immatriculation délivré au nom du demandeur.
  • Si le véhicule est acheté avant la période de deux ans du précédent véhicule ayant bénéficier de la même aide, l’acquéreur doit également fournir la déclaration de sinistre (adressé à la compagnie d’assurance) ou tout autre document probant permettant d’attester que le véhicule nouveau est acquis en remplacement d’un véhicule rendu inutilisable.

 

 

  • Minoration pour les entreprises

La minoration concerne les personnes morales qui acquièrent ou louent un véhicule d’au moins 8 places assises. Elle consiste en une réduction de 500 kg.

Pour obtenir cette minoration, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Minoration pour les véhicules dont la source d’énergie comprend l’électricité :

Pour les véhicules dont la source d’énergie comprend l’électricité, (autres que ceux exonérés ci-dessous), la masse en ordre de marche fait l’objet d’un abattement de 100 kilogrammes.

 

  • Exonération pour les véhicules électriques et hydrogène

Le malus au poids ne s’applique pas sur les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, ou l’hydrogène, ou une combinaison des deux.

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  • Exonération pour certains véhicules hybrides rechargeables

Jusqu’au 31/12/2024, le malus sur le poids ne s’appliquait pas aux véhicules hybrides rechargeables de l’extérieur, dont l’autonomie en en mode tout électrique est supérieure à 50 km.

Cependant, à partir du 1er janvier 2025, cette exonération est supprimée et est remplacée par une minoration du malus au poids de 200 kg dans la limite de 15% du poids du véhicule, afin de prendre en compte le poids de la batterie. Autrement dit, les véhicules hybrides rechargeables dont l’autonomie en mode tout électrique est supérieure à 50 km seront soumis au malus au poids à partir de 1800 kg. 

 

  • Exonération pour les véhicules des domaines skiables

Le malus au poids ne s’applique pas aux véhicules affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables. Les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée sont déterminées par décret : cliquez ici pour en savoir plus. L’exclusion est applicable sur la base d’une attestation sur l’honneur certifiant que ces conditions sont remplies.

 

  • Exonération pour les véhicules accessibles en fauteuil roulant

 

  • Exonération pour les personnes à mobilité réduite

Le malus au poids ne s’applique pas sur un véhicule acquis :

  • Par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ;
  • Ou par une personne ayant un enfant mineur ou à charge dans son foyer fiscal qui est titulaire de cette carte.
  • Ou par une personne titulaire d’une carte d’invalidité militaire

L’exonération ne peut concerner qu’un seul véhicule par bénéficiaire. Une photocopie de la carte d’invalidité doit être jointe à la demande de certificat d’immatriculation.

Pour obtenir cette exonération, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Exonération pour les véhicules des services d’incendie et de secours

Depuis le 1er janvier 2023, sont désormais exonérés les véhicules hors route exclusivement affectés aux besoins :

– Des services d’incendie et de secours (SDIS) pour la réalisation des missions de protection des personnes, des animaux, des biens et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes ;

– Des associations agréées aux opérations de secours (participation aux opérations de secours et à l’encadrement des bénévoles dans le cadre des actions de soutien aux populations, mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes, assurer des actions d’enseignement et de formation en matière de secourisme).

– Des services déconcentrés de l’Etat chargés de la forêt, de l’Office national des forêts, des services des collectivités territoriales et de leurs groupements, des associations syndicales dépendant du code forestier et des réserves communales de sécurité civile mentionnées au code de la sécurité intérieure, pour leurs missions opérationnelles de prévention, de surveillance et de lutte contre les incendies.

VEHICULE TRANFORMÉ EN VEHICULE DE TOURISME (VASP-DERIVP) 

 

Nouveauté applicable depuis le 1er juillet 2020 : Si, lorsqu’au moment de sa première immatriculation en France, un véhicule n’est pas un véhicule de tourisme (VASP-DERIV VP) ou est un véhicule de tourisme exonéré (accessible en fauteuil roulant), le malus (CO2 et au poids) s’applique lors de l’immatriculation consécutive à la première modification de ses caractéristiques techniques le faisant répondre à la définition d’un véhicule de tourisme ou lui faisant perdre le bénéfice de cette exonération.

 

Pour ces véhicules, deux situations sont à distinguer :

  • Soit le véhicule a été immatriculé pour la 1ère fois avant le 1er juillet 2020. Dans ce cas, sur son certificat d’immatriculation, ont été inscrites ses émissions NEDC ou NEDC corrélé. À l’occasion de sa transformation, il sera donc taxé au moyen du barème NEDC qui était en vigueur à sa date de 1ère mise en circulation.
  • Soit le véhicule a été immatriculé pour la 1ère fois à compter du 1er juillet 2020. Dans ce cas, sur son certificat d’immatriculation, ont été inscrites ses émissions WLTP. À l’occasion de leur transformation, ils seront donc taxés au moyen du barème WLTP

 

Dans tous les cas, la minoration de 10% par année entamée s’applique (dès lors que le véhicule a été immatriculé pour la première fois depuis plus de 6 mois).

Exemple : Un véhicule a été immatriculé pour la première fois en France en véhicule de société DERIV VP (sans siège à l’arrière). Aucun malus écologique n’a été appliqué sur son certificat d’immatriculation en France. Si des sièges lui sont ajoutés, lui faisant répondre à la définition d’un véhicule de tourisme (VP), le malus écologique sera appliqué dès la modification du certificat d’immatriculation du véhicule.

Pour rappel, lorsqu’il y a modification des caractéristiques du véhicule, le certificat d’immatriculation doit impérativement être modifié

 

Vigilance : Si vous achetez des véhicules de société (ou si vous en avez déjà en stock) dans le but de les transformer et de les revendre en tant que véhicule de tourisme, vos acheteurs devront s’acquitter du malus automobile au moment de l’immatriculation. Conformément à votre obligation de conseil, vous devez les informer de l’application de cette taxe.

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