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Subventions prévention pour les petites entreprises

Le FIPU (fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle) créé dans le cadre de la loi du 14 avril 2023 portant réforme des retraites a pour objectif de réduire l’exposition des salariés à trois facteurs de risques ergonomiques : manutention de charge, postures pénibles, vibrations mécaniques …

Le FIPU est opérationnel depuis le 18 mars 2024. Désormais, toutes les entreprises relevant du régime général ainsi que les travailleurs indépendants cotisants à l’assurance volontaire, peuvent faire des demandes de subventions.

Depuis le 18 mars 2024, vous pouvez solliciter des subventions visant à participer :

  • Au financement d’équipement, de diagnostic ou de formation ;
  • A la réalisation d’actions de sensibilisation aux facteurs de risques ergonomiques ;
  • Aux aménagements de postes de travail proposés par le médecin du travail, au titre de la prévention de la désinsertion professionnelle ;
  • A la prise en charge des frais de personnel dédiés à la mise en œuvre d’actions financées par le fonds.

Conditions d’attribution de l’aide

Pour en bénéficier, vous devez remplir les conditions suivantes :

  • Etre inscrit au régime général de la Sécurité sociale ;
  • Avoir un effectif inférieur ou égal à 49 salariés à la date de la demande ou du paiement de la subvention ;
  • Etre à jour de vos cotisations auprès de l’URSSAF ;
  • AVOIR REALISE ET MIS A JOUR VOTRE DUERP DEPUIS MOINS D’UN AN ;
  • Ne pas avoir bénéficié d’un contrat de prévention en cours, ni au cours des deux années précédant la demande ;
  • Ne pas faire l’objet d’une injonction ou d’une cotisation supplémentaire ;
  • Adhérer à un service de santé au travail ;
  • Avoir informé les représentants du personnel si existant.

Comment faire votre demande ?

Connectez vous sur votre compte AT/MP via net-entreprises.fr.

Les caisses régionales de Sécurité sociale (Cramif, Carsat..) vont instruire votre demande par ordre d’arrivée sur la base des factures transmises au titre des investissements réalisés à compter du 1er janvier 2024 et des documents relatifs à la situation de votre entreprise.

Votre caisse vous confirmera votre réservation dans un délai maximum de 2 mois.

Vous devez envoyer les documents demandés au plus tard six mois après la confirmation de la réservation.

Les subventions prévention sont accordées dans la limite des budgets disponibles et de la durée de validité de l’aide. Le montant de l’aide est plafonné à 25 000 euros.

Pour en savoir plus : Subventions prévention -AMELI

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Nouveau règlement GSR II obligatoire pour tous les véhicules neufs immatriculés à partir du 7 juillet 2024

Les normes européennes d’homologation des véhicules évoluent régulièrement afin d’imposer aux constructeurs de développer des véhicules moins polluants et toujours plus sécurisés. En 2018, la commission européenne a présenté des nouvelles mesures visant à faire évoluer le règlement général de sécurité (GSR General Safety Regulation).

C’est pourquoi, à partir du 7 juillet 2024, tous les véhicules particuliers neufs (c’est à dire JAMAIS immatriculés) vendus en Europe devront respecter le GSR 2*, qui était auparavant uniquement appliqué aux nouveaux véhicules homologués depuis le 7 juillet 2022.

Tout véhicule neuf qui ne satisfait pas à cette norme ne pourra plus être immatriculé sur le territoire à partir du 7 juillet 2024. Les véhicules d’occasion importés ne sont pas concernés.

Types de véhicules concernés :

  • véhicules à moteur d’au moins quatre roues utilisés pour le transport de passagers (catégorie M) ;
  • véhicules à moteur d’au moins quatre roues destinés au transport de marchandises (catégorie N) ;
  • remorques (catégorie O).

 

Afin de vous rassurer et d’éviter les confusions concernant les véhicules neufs que vous avez en stock, nous nous sommes rapproché du ministère des transports. Voici quelques précisions : 

S’agissant du passage à la réglementation de sécurité générale (dite GSR 2) au 7 juillet prochain, aucune mention explicite ne figure sur le certificat de conformité comme cela peut l’être pour les émissions polluantes.

Toutefois, dans les CoC figurent désormais des indications permettant de voir si le véhicule répond à quasiment l’ensemble des obligations du GSR2. Ce sont les points 54 et 55 (voir exemple ci-dessous). Si au point 55 figurent en même temps TPMS, AEBS, ESS, ELKS, AIF, ISA, DDAW et EDR, et qu’en plus au point 56 la conformité au R155 est indiquée, il y a de fortes probabilités pour que le véhicule soit conforme au GSR2.

 

Comme usuellement, les constructeurs vont déclarer au ministère des transports des listes pour la France, à partir de leur connaissance « réseaux », c’est à dire des véhicules en stock FR vraisemblablement destinés au marché FR.

 

Si vous avez des stocks de véhicules importés NEUFS JAMAIS IMMATRICULES (ni en France ni à l’étranger) qui ne correspondraient pas à la directive GSR II, nous vous invitons :

  • Soit à les immatriculer avant le 7 juillet 2024 (attention aux délais de traitement de l’ANTS, c’est la date de traitement par le CERT et non la date de dépôt qui compte)
  • Soit de demander aux constructeurs de solliciter nationalement une dérogation de stock pour vos véhicules.

 

*Bon à savoir :

Le règlement GSR II oblige les constructeurs à intégrer des assistances à la conduites sur leurs véhicules, comme : la détection d’obstacle en marche arrière, l’allumage automatique des feux de détresse, les systèmes d’alerte de somnolence et de perte d’attention du conducteur, l’aide au maintien dans la voie, l’adaptation intelligente à la vitesse ou encore au freinage d’urgence automatique. 

A compter du 7 juillet 2026, les véhicules neufs devront également être équipés de la détection des piétons et cyclistes ainsi que de l’avertisseur avancé de distraction du conducteur.

Pour en savoir plus sur le règlement GSR2, vous pouvez consulter le document d’information de la Commission européenne en cliquant sur ce lien.

Suppression de la carte verte d’assurance à compter du 1er avril 2024

A partir du 1er avril 2024, la « carte verte » d’assurance automobile disparait.

La carte verte était composée de la vignette à apposer sur le pare-brise ainsi que de l’attestation détachable à présenter aux forces de l’ordre en cas de contrôle.

Cette réforme est prévue par le décret du 8 décembre 2023. Le décret fait évoluer les modes de preuve et de contrôle de l’obligation d’assurance automobile. Il prévoit la fin de l’obligation, pour les conducteurs de véhicules immatriculés, d’être en mesure de présenter une attestation d’assurance lors d’un contrôle et d’apposer un certificat d’assurance (« vignette verte ») sur leur véhicule.

La présomption d’assurance de ces véhicules reposera sur les informations du fichier des véhicules assurés (FVA). Ce fichier est consultable par les forces de l’ordre lors des contrôles. Il leur suffira de renseigner un numéro de la plaque d’immatriculation pour vérifier le statut du véhicule au regard de l’obligation d’assurance.

 

Dorénavant, l’entreprise d’assurance doit délivrer à l’assuré à chaque souscription d’une police d’assurance couvrant un véhicule, un document appelé « Mémo véhicule assuré » comportant les indications suivantes :

1° La dénomination et l’adresse de l’entreprise d’assurance ;
2° Les nom, prénoms et adresse du souscripteur du contrat ;
3° Le numéro de la police d’assurance ;
4° La date de délivrance du document ;
5° La date d’effectivité de la garantie ;
6° Le numéro d’immatriculation du véhicule ;
7° La marque et le modèle du véhicule ;
8° Si la garantie du contrat s’applique à la fois à un véhicule à moteur et à ses remorques ou semi-remorques, une mention du type des remorques ou semi-remorques qui peuvent être utilisées avec le véhicule ;
9° le cas échéant, la mention que le véhicule est utilisé dans le cadre d’une activité de transport public particulier de personne à titre onéreux.

Ce document rappelle que le véhicule est soumis à l’obligation d’assurance. Il comporte la mention suivante : “ Ce document constitue une présomption d’assurance pendant les quinze jours suivant la date de prise d’effet de la police ”. Pour les polices dont la couverture est inférieure à quinze jours, ce document précise que cette présomption vaut jusqu’au terme de la période couverte.

Ce document sera mis à disposition de l’assuré dans un format numérique (ex : dans l’espace client de la compagnie d’assurance).

Il permettra de remplir les constats et de retrouver toutes les informations utiles concernant le contrat d’assurance (coordonnées d’assistance, numéro de contrat…). Les professionnels (carrossiers, atelier de réparation, dépanneurs, …) ne doivent pas hésiter à le demander à leur client.

Selon le site « Service Public », depuis le 12 mars 2024, chaque automobiliste peut vérifier sur le site du ficher des véhicules assurés, que son véhicule y figure effectivement. Si le véhicule n’est pas renseigné dans le fichier, il faut se rapprocher de son assureur.

 

L’objectif de cette réforme s’inscrit dans une volonté de simplification : la nature physique de ces documents de preuve de l’assurance présentait des inconvénients, comme par exemple le risque de verbalisation par les forces de l’ordre en cas d’oubli de renouvellement du papillon vert sur le pare-brise, alors que le conducteur est bien assuré. Par ailleurs, l’impression et l’envoi des cartes vertes représente un coût écologique important de près de 1 200 tonnes de CO2 par an.

Cette réforme est destinée à faciliter le contrôle du respect des obligations assurantielles des conducteurs afin de lutter contre la circulation sans assurance.

Les conducteurs de véhicules non immatriculés soumis à obligation d’assurance, comme les trottinettes électriques, resteront toutefois tenus de présenter une carte verte lors de contrôle.

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La consultation du Système National des Permis de Conduire par certaines entreprises autorisées

Les entreprises exerçant une activité de transport public routier de voyageurs ou de marchandises peuvent accéder à certaines informations du Système national des permis de conduire, à savoir celles relatives à l’existence, la catégorie et la validité du permis de conduire de leurs salariés employés comme conducteur.

Deux arrêtés du 15 février 2024 viennent préciser les critères d’identification de ces entreprises ayant accès à ces informations et déterminent les modalités de délivrance, le coût, et les caractéristiques de l’attestation sécurisée permettant de communiquer aux entreprises les informations relatives au permis de conduire de leurs conducteurs salariés.

Les entreprises de dépannage-remorquage qui sont également inscrites au registre des entreprises de transport public routier de marchandises (auprès de la DREAL) peuvent avoir accès à ces informations.

Quelles entreprises peuvent avoir accès aux informations sur le permis de conduire ?

Les entreprises de transport public routier de marchandises (et de voyageurs) peuvent accéder aux informations concernant le permis de conduire de leur salariés conducteur de véhicule si elles remplissent l’une des conditions suivantes :

  • Entreprise de déménagement ou de location de véhicules industriels avec conducteur destinés au transport de marchandise
  • Entreprise réalisant des transports de véhicules accidentés ou en panne par véhicule spécialisé entre le lieu de l’accident ou de la panne et le lieu de réparation ;
  • Entreprise réalisant des transports sur route de wagons de chemin de fer exécutés par des véhicules aménagés spécialement à cet effet
  • Entreprise réalisant des transports exécutés par le prestataire du service universel postal pour l’accomplissement de ses missions relevant du service universel postal ;
  • Entreprise de transport public routier de personnes ou entreprise de taxi, de transport de personnes à moto ou entreprise de transport routier sanitaire

Attention : notez bien que l’entreprise doit en premier lieu être inscrite au registre des entreprises de transport public routier de marchandises (ou de personnes) tenu par la DREAL. Ainsi une entreprise qui cumule une activité de transport de marchandises d’une part et une activité de remorquage de véhicules accidentés ou en panne peut avoir accès aux informations relatives au permis de conduire de ses salariés conducteurs. En revanche, une entreprise qui n’est pas inscrite au registre du transport public routier de marchandises ne peut pas avoir accès à ces informations.

Plus d’informations sur l’inscription au registre des entreprises de transport public routier de marchandises en cliquant sur ce lien.

L’accès au fichier du permis de conduire (SNPC)

Sous couvert de ces conditions, l’entreprise peut avoir avoir accès de manière restreinte au SNPC (Système national des permis de conduire) en s’identifiant sur un téléservice dénommé Verif Permis. 

Le téléservice Verif Permis a été mis en ligne le 29 avril 2024

https://www.verif.permisdeconduire.gouv.fr/home 

N’hésitez pas à consulter la FAQ de Verif Permis en cliquant sur ce lien 

Pour cela, l’entreprise doit désigner et habiliter individuellement la ou les personnes autorisés en interne à saisir les données relatives aux permis de conduire des salariés de l’entreprise conducteur de véhicules. Les données à saisir seront le nom, prénom, date de naissance, civilité et le numéro de permis de conduire du salarié conducteur.

A ce titre, si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez faire signer à la personne en interne qui sera amenée à accéder au fichier du permis de conduire, une Lettre d’engagement de confidentialité dont vous trouverez un modèle sous ce lien.

Les conducteurs salariés doivent être informés par leur employeur, par tout moyen, de l’utilisation de leurs données et de leur suppression au moment de la rupture du contrat de travail.

Ces données sont utilisées pour permettre la consultation du Système national des permis de conduire et établir l’attestation sécurisée de vérification du permis de conduire

L’attestation de vérification du permis de conduire

Suite à la consultation du SNPC (Système national des permis de conduire), une attestation peut être téléchargée par l’entreprise et comporte les informations suivantes :
1° L’identité du titulaire du permis de conduire ;
2° Le numéro du permis de conduire ;
3° L’état de validité du permis de conduire ;
4° La validité de chacune des catégories du permis de conduire détenues par le titulaire du permis de conduire et, le cas échéant, les mentions additionnelles (par exemple, le port de lunettes, de prothèse auditive, etc, …) ;
5° La date et heure de délivrance de l’attestation.

Vous noterez que le nombre de points restant sur le permis de conduire ne figure pas sur l’attestation.

L’attestation de vérification du permis de conduire est conforme à ce modèle :

Les informations figurant sur cette attestation ne concernent que les permis de conduire français. Elles ne peuvent pas être utilisées en dehors du cadre professionnel.

Ce relevé a pour seule finalité de communiquer l’état des droits à conduire d’un salarié à un instant T. Ces droits peuvent être affectés ultérieurement (en cas d’annulation de permis de conduire, etc. …)

Coût de la consultation du téléservice

Ce service donne lieu à la perception d’une redevance, dont le prix varie en fonction du nombre de conducteurs salariés et du nombre de consultations.

  • Pour les entreprises de 50 conducteurs salariés ou moins :
    a) Abonnement annuel avec un nombre de 100 consultations : 40,00 euros hors taxe ;
    b) Pour toute consultation unitaire au-delà de ce volume : 0,95 euro hors taxe ;
  • Pour les entreprises de plus de 50 conducteurs salariés :
    a) Pour l’abonnement annuel : 40 euros hors taxe ;
    b) Pour chaque consultation unitaire : 0,95 euro hors taxe.

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Comment choisir le bon intitulé de poste

Vous souhaitez embaucher un salarié, mais vous ne savez pas où et comment trouver le bon intitulé de poste correspondant.

Comment devez vous procéder ?

Avant l’embauche de votre salarié vous devez passer par la case rédaction du contrat de travail dans lequel il faut bien sur mentionner l’intitulé du poste qui correspond à une fiche de qualification qui vous permettra de connaitre l’échelon applicable afin de connaître le salaire minima garanti au salarié.

 

1 – Consulter la Convention collective des services de l’automobile – CCNSA 

  • Chapitre II – statut professionnel ouvriers / employés ; Chapitre IV – dispositions particulières maîtrise et cadre

Article 2.02Contrat de travail (Avenant n° 77 bis du 24 mai 2018 **) :  » L’embauchage pour une durée déterminée ou indéterminée doit donner lieu à la conclusion d’un contrat de travail écrit comportant les mentions ci-après, sans préjudice d’autres mentions spécifiques exigées par la loi pour certains types d’emplois. »

L’une des mentions obligatoires est la suivante :  la fiche du RNQSA correspondant à la qualification de branche attribuée au salarié 

Il va donc falloir trouver la bonne fiche, et mettre le numéro de celle-ci sur votre contrat de travail.

Article 4.02Contrat de travail (maîtrise et cadre) même mention

 

2 – Consulter le RNQSA – répertoire national des qualifications des services de l’automobile 

Le Répertoire National des Qualifications des Services de l’Automobile (RNQSA) recense l‘ensemble des métiers et des formations de la branche. C’est une cartographie des métiers, qui vous permet d’identifier les emplois de la branche et les activités exercées, et de positionner un salarié sur des échelons au sein de catégories socio-professionnelles, d’identifier les prérequis, voire les formations sur lesquelles rechercher un alternant pour un poste à pourvoir.

Il définit plus de 100 emplois au sein de seize filières professionnelles.

Vous trouverez ci après un extrait du RNQSA avec 2 thématiques métiers : la maintenance et la carrosserie / peinture 

 

RÉPERTOIRE NATIONAL DES QUALIFICATIONS DES  SERVICES DE L’AUTOMOBILE 1er SEMESTRE 2024

Lorsque le code d’une fiche est indiqué en italiques gras, cela signifie que la dénomination ou le contenu de cette fiche a été modifié par rapport à l’édition précédente.

Lorsque l’intitulé et le code sont indiqués en italiques gras, cela signifie qu’il s’agit d’une fiche nouvelle par rapport à l’édition précédente.

Ces modifications sont repérées de la même façon dans les fiches elles-mêmes.

MAINTENANCE

– Mécanicien de maintenance automobile/mécanicien de maintenance VUI/mécanicien de maintenance motocycles……………………………………………………. A.3.1

– Opérateur service rapide ……………………………..   …A.3.3

– Opérateur maintenance pneumatiques VI……..  ..      ….A.3.4

– Mécanicien cycles …………………………………………. A.3.5

– Opérateur vitrage……………………………………………A.3.7

CARROSSERIE – PEINTURE

– Préparateur en tôlerie/en carrosserie ….. ……  .    .     B.3.1

– Préparateur en peinture ………………………………… B.3.2

– Mécanicien collision………………………………………. B.3.3

– Débosseleur sans peinture……………………………..    B.3.4

– Tôlier spécialiste…………………………………………..  B.6.1

– Peintre spécialiste…………………………………………. B.6.2

Pour les autres thématiques rendez vous : RNQSA

Exemple : vous désirez embaucher un mécanicien

  • Je consulte le RNQSA ;
  • Je regarde la rubrique maintenance ;
  • Je ne sais pas encore si je désire embaucher un mécanicien de maintenance automobile ou un mécanicien spécialisé automobile ;
  • Je consulte les fiches correspondantes : la A 3.1 ou la A 6.1 ; 
  • J’opte pour la A 3.1 qui se présente sous cette forme et que me donne toutes les informations dont j’ai besoin.

 

MÉCANICIEN DE MAINTENANCE AUTOMOBILE

1/ Dénominations de la qualification (selon le cas) :
Mécanicien de maintenance automobile

2/ Objet de la qualification :
Réalisation d’activités :
Cas des V.P. et motocycles
. de maintenance des véhicules.
Cas des véhicules utilitaires et industriels
. de maintenance des véhicules et équipements.
3/ Contenu de la qualification :
A – Activités techniques :
– Réalisation de l’ensemble des interventions de maintenance  préventive et corrective relevant de l’entretien courant et/ou périodique des véhicules.
Les opérations de maintenance mentionnées ci-dessus sont réalisées dans le cadre de procédures prédéfinies. Elles peuvent être réglementées et nécessiter l’utilisation d’équipements adaptés.
– Pose d’accessoires sur véhicules pré-équipés.
B – Organisation et gestion de la maintenance :
B.1 – Organisation de la maintenance :
– Utilisation de la documentation technique ;
– Agencement et entretien du poste de travail / de l’outillage ;
– Application des procédures qualité en vigueur dans l’entreprise.
B.2 – Gestion de la maintenance
– Établissement de tout document d’atelier utile.
C – Particularités véhicules industriels et motocycles :
Véhicules utilitaires et industriels :
– Préparation des véhicules aux contrôles périodiques (par utilisation de check-list) ;
– Entretien d’équipements spécifiques (hayons / malaxeurs / grues de manutention,…).
Secteur motocycles :
– Préparation des véhicules aux contrôles périodiques (par utilisation de check-list) ;
– Assemblage, réglage, contrôle et essai de motocycles neufs, visant la préparation à la route ;
– Contrôle et essai des V.O. ;
– Pose d’accessoires sur véhicules prééquipés ou non.
4/ Extensions possibles dans la qualification :
– Réalisation d’interventions d’un premier niveau de complexité portant sur :
. le groupe motopropulseur et organes périphériques,
. les éléments de liaison au sol,
. les éléments de sécurité et de confort.
– Conseils d’utilisation à la clientèle ;
– Vente additionnelle de produits et services.
5/ Classement :
Échelon correspondant au contenu principal de la qualification : 3
– Échelons majorés accessibles : 4 / 5
. en fonction de l’exercice des extensions possibles décrites au paragraphe 4,
. en fonction de l’application de critères valorisants (art. 3.02 d) de la convention collective).
6/ Modes d’accès à la qualification :
– Soit par obtention d’une des certifications suivantes, dans le domaine de la maintenance automobile (VP, VUI ou motocycles selon le cas) :
. CAP maintenance des véhicules, option A : voitures particulières ou B : véhicules de transport routier ou C : motocycles,
. Titre professionnel du ministère chargé de l’emploi : mécanicien réparateur de véhicules industriels,
. Titre professionnel du ministère chargé de l’emploi : mécanicien de maintenance automobile
. Titre professionnel du ministère chargé de l’emploi : mécanicien automobile,
. CQP mécanicien de maintenance automobile (enregistré au RNCP sous le n° 36994),
. CQP mécanicien de maintenance motocycles,
. CQP mécanicien de maintenance véhicules utilitaires et industriels,
– Soit par décision directe du chef d’entreprise, en fonction des compétences du salarié, appréciées par rapport au contenu de la qualification (paragraphe 3).
7/ Possibilités d’évolution professionnelle :
– Verticale :
. mécanicien spécialiste automobile / mécanicien spécialiste motocycle / mécanicien spécialiste VUI (fiche A.6.1),
. opérateur spécialiste service rapide (fiche A.6.3).
– Transversale : Voir Panorama

J’ai tous les éléments dont j’ai besoin :

  • L’intitulé exact qui correspond à l’emploi recherché ;
  • J’ai connaissance des activités et taches que je peux donner au salarié ;
  • Je connais son échelon et donc son salaire minima ;
  • Je connais les pré requis et les évolutions professionnelles.

Comme vous avez des doutes entre deux intitulés, vous consultez également la fiche A 6.1.

Vous pouvez désormais rédiger en toute tranquillité votre contrat de travail.

Si l’utilisation de la CCNSA est trop fastidieuse, vous pouvez également vous rendre sur le site de l’ANFA – services de l’automobiles – RNQSA RNQSA

 

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Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

La période d’essai

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

La clause de non concurrence

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

L’astreinte

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

Travail de nuit

Travail le dimanche

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

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Le vote des députés européens sur le rapport de la directive sur le permis de conduire

En juin 2023, nous vous aviez aidé à rédiger une réponse à la consultation de la commission européenne sur la directive du permis de conduire en répondant à notre questionnaire.

 

Le 28 février 2024, les députés européens ont voté le rapport sur la directive sur le permis de conduire. Voici une petite synthèse de ce vote :

 

Mesure principale :

 

L’initiative proposée par Karima Delli, eurodéputée écologiste française et présidente de la commission Transports au Parlement européen, visait à rendre l’obtention du permis de conduire soumise à un examen médical évaluant la vue, l’ouïe et les réflexes du conducteur. Ce contrôle médical devait être renouvelé tous les quinze ans.

 

Sur un total de 613 votants, 323 ont exprimé leur opposition, tandis que 270 ont voté en faveur, et 20 se sont abstenus.

 

Les parlementaires ont substitué cette proposition par une auto-évaluation du conducteur. Selon un communiqué du Parlement, les députés ont convenu que les conducteurs devraient évaluer leur propre aptitude à conduire lors de l’obtention et du renouvellement du permis de conduire. Les pays de l’UE ont le choix de maintenir cette auto-évaluation ou d’opter pour un examen médical plus complet, incluant des vérifications minimales de la vue et des conditions cardiovasculaires des conducteurs, entre autres. Cette décision donne aux États membres la liberté de décider d’instaurer ou non un examen médical officiel pour l’obtention et le renouvellement du permis. Karima Delli a précisé dans un communiqué que cette mesure est déjà en vigueur dans 14 pays européens, où elle a favorisé un système de contrôles médicaux réguliers pour les conducteurs âgés. La prochaine étape se déroulera donc au niveau des États membres.

 

Les autres mesures du rapport

 

En outre, le rapport proposant d’autres mesures concernant le permis de conduire a été approuvé par 339 voix pour et 240 voix contre. Parmi les amendements adoptés par les députés, on trouve l’introduction de permis de conduire sur mobile, une auto-évaluation de l’aptitude à conduire et un renforcement de la sensibilisation des piétons. Le texte devra maintenant être négocié avec le Conseil de l’UE qui représente les États membres.

 

Les députés proposent que tous les nouveaux conducteurs de l’UE soient soumis à une période probatoire d’au moins deux ans, assortie de certaines restrictions telles que des sanctions plus sévères en cas de conduite dangereuse et un taux maximal de 0,2 g/l d’alcool au volant. Cette mesure, qui varie actuellement d’un pays européen à l’autre, vise à être harmonisée par la Commission. En France, une mesure similaire est déjà en place avec le permis probatoire de trois ans pour les conducteurs ayant obtenu leur permis par apprentissage traditionnel. Pendant cette période, ils sont tenus de respecter des limitations de vitesse sur les autoroutes et sont interdits de conduire avec un taux d’alcool supérieur ou égal à 0,2 g/l.

 

Les députés européens soutiennent une proposition visant à adapter la formation et les examens des conducteurs selon des critères communs afin de mieux les préparer aux nouvelles pratiques de conduite et au partage de la route. L’objectif est d’améliorer leur préparation aux situations de conduite réelles et de les sensibiliser aux risques, en mettant un accent particulier sur la sécurité des usagers vulnérables tels que les piétons et les cyclistes.

 

Les membres de la commission parlementaire ont également suggéré la mise en place, pour ceux qui le désirent, d’un permis de conduire numérique. Celui-ci serait accessible sur téléphone portable et aurait une validité totale équivalente au permis de conduire physique. Cette initiative est déjà opérationnelle en France depuis quelques semaines, grâce au service France Identité.

 

Pour remédier à la pénurie de conducteurs professionnels, les députés ont convenu de permettre aux jeunes Européens d’obtenir un permis de conduire pour camion ou bus, pouvant transporter jusqu’à 16 passagers, dès l’âge de 18 ans. Cette autorisation est soumise à la condition qu’ils détiennent un certificat de compétence professionnelle.

Revalorisation des tarifs maxima de fourrière pour automobile et pour les communes de plus de 400.000 habitants

Est paru ce jour ce jeudi 29 février, un arrêté portant révision du tarif maxima applicable aux fourrières automobiles (véhicules légers). La FNA prend acte de cette revalorisation qui lui avait été personnellement annoncée le 14 février lors d’une rencontre avec Madame la Déléguée Interministérielle à la sécurité routière, Madame Florence GUILLAUME. Cette hausse, qui n’était pas intervenue depuis des années, est loin d’être suffisante pour la profession qui demandaient elles, une revalorisation de 12.7%.

 

Arrêté du 20 février 2024

Cet arrêté à été publié au JO le 29 févier 2024

Applicable dés le 01 mars 2024

 

Cette revalorisation marque une première depuis sa dernière révision en 2020. Bien que la hausse soit de 5,26 %, elle est jugée insuffisante par le manque de revalorisation et le contexte persistant d’inflation de ces dernières années. 

 

 

Pour rappel, il existe trois niveaux de tarifs : 

Les tarifs qui font l’objet d’une revalorisation dont la dernière revalorisation est intervenue au 29 février 2024.

  • tarifs des frais de fourrière pour automobile
  • tarif des frais de fourrière pour les communes de plus de 400.000 habitants.

Les tarifs qui restent inchangées : 

  • depuis le 1er janvier 2015 : tarif des frais de fourrière pour les communes de plus de 2.000.000 habitants (Paris).

 

Ces dispositions entrent en vigueur à compter du 01 mars 2024 :

 

Tarifs des frais de fourrière pour automobile

 

Frais de fourrière Catégories de véhicules Montant (en euros)

TTC

 

 

 

Immobilisation

matérielle

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 7,60
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 7,60
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 7,60
Voitures particulières 7,60
Autres véhicules immatriculés 7,60
 

Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception

 

7,60
 

 

 

 

 

Opérations préalables

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 22,90
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 22,90
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 22,90
Voitures particulières 15,20
Autres véhicules immatriculés 7,60
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 7,60
 

 

 

 

Enlèvement

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 274,40
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 213,40
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 122,00
Voitures particulières 127,65
Autres véhicules immatriculés 45,70
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 45,70
 

 

 

 

Garde journalière

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 9,20
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 9,20
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 9,20
Voitures particulières 6,75
Autres véhicules immatriculés 3,00
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 3,00
 

 

 

 

Mise en vente

 

Véhicules PL 44 t ≥ PTAC > 19 t 120
Véhicules PL 19 t ≥ PTAC > 7,5 t 120
Véhicules PL 7,5 t ≥ PTAC > 3,5 t 120
Voitures particulières 100
Autres véhicules immatriculés 50
Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadricycles à moteur non soumis à réception 50

 

COMMUNES DE PLUS DE 400.000 HABITANTS : TARIFS DES FRAIS DE FOURRIERE POUR AUTOMOBILE

 

Un arrêté du 28 novembre 2003 prévoit des dispositions particulières pour les frais d’enlèvement et de garde des véhicules automobiles dans les villes les plus importantes. Ces tarifs se substituent aux tarifs fixés par l’arrêté de 2001 (tableau ci-dessus) dès lors que les critères suivants sont réunis :

  • commune de plus de 400.000 habitants,
  • enlèvement annuel de plus de 15.000 véhicules,
  • longueur de la voirie publique est supérieure à 500 km,
  • nombre de places de stationnement (gratuites ou payantes) est supérieur à 15.000.

 

Lorsque l’ensemble de ces critères sont réunis, les tarifs maxima applicables à l’enlèvement et à la garde des véhicules sont les suivants :

FRAIS

de fourrière

CATEGORIE

de véhicule

MONTANT

(en euros)

 

Enlèvement ………………..

 

Garde journalière ………….

 

 

Voitures particulières

 

Voitures particulières

 

127,65

 

10

COMMUNES DE PLUS DE 2.000.000 D’HABITANTS : TARIFS DES FRAIS DE FOURRIERE POUR AUTOMOBILE (depuis le 1er janvier 2015)

 

Ce même arrêté du 28 novembre 2003, modifié par arrêté du 26 novembre 2014, crée une nouvelle catégorie de communes importantes bénéficiant de tarifs adaptés.

 

Ces tarifs s’appliquent dès lors que les critères suivants sont réunis :

  • commune de plus de 2.000.000 d’habitants,
  • enlèvement annuel de plus de 150.000 véhicules,
  • longueur de la voirie publique est supérieure à 1000 km,
  • nombre de places de stationnement (gratuites ou payantes) est supérieur à 100.000.

 

Lorsque l’ensemble de ces critères sont réunis, les tarifs maxima applicables à l’enlèvement et à la garde des véhicules dans ces communes sont les suivants :

 

Ces tarifs sont entrés en vigueur au 1er janvier 2015

FRAIS

de fourrière

CATEGORIE

de véhicule

MONTANT

(en euros)

 

Enlèvement ………………..

 

Garde journalière ………….

 

 

Voitures particulières

 

Voitures particulières

 

150

 

29

 

Enlèvement ………………..

 

 

Garde journalière ………….

 

 

Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadri-cycles à moteur soumis à réception

 

Cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles à moteur et quadri-cycles à moteur soumis à réception

 

49

 

 

10

Cette dernière catégorie ne concerne à priori que la commune de Paris.

 

Le ministère de l’intérieur travaille depuis plusieurs mois à une réforme des automobiles. La FNA est partie prenante aux discussions et intervient activement afin de préserver au maximum les intérêts des professionnels et l’efficacité des services de fourrières.

Nous vous encourageons à rester attentif aux envois de la FNA.

 

Rencontre avec Madame Florence Guillaume :

Outre ces, mesures, la FNA a demandé à la Déléguée :

 

  • A l’instar de ce qu’il se fait dans le dépannage remorquage, introduction dans l’arrêté du 14 novembre 2001 d’une disposition obligeant l’Etat à une revalorisation annuelle des prix maxima des frais de fourrières automobiles sur la base de critères objectifs tels que le prix des carburants, la main d’œuvre, les assurances et les véhicules.
  • Revaloriser les prestations poids lourds, dont les prestations sont hautement techniques et diversifiées pour conserver le maillage des entreprises capables de faire ces interventions,
  • Revaloriser de 30% les tarifs fourrières des véhicules légers pour rattraper l’inflation des dernières années,
  • Majoration de 50% des prix maxima des frais de fourrières automobiles de 18H à 8H00 et le week-end, comme c’est prévu dans le texte réglementaire des tarifs réglementés du dépannage sur autoroutes et route express,

L’évaluation préalable d’un candidat au permis de conduire

L’évaluation préalable est une étape cruciale dans le processus d’inscription et de formation des candidats au permis de conduire dans une auto-école. Toute auto-école est tenue de procéder à une évaluation préalable du candidat avant la signature d’un contrat de formation, c’est une obligation. Cette évaluation permet d’estimer le niveau du candidat, de déterminer le nombre d’heures de formation nécessaires et d’adapter le contrat en conséquence.

 

L’évaluation préalable est prévue par l’article L. 213-2 du code de la route : « Les conditions et les modalités de l’enseignement, à titre onéreux, de la conduite des véhicules à moteur d’une catégorie donnée et de la sécurité routière font l’objet d’un contrat écrit, qui peut être conclu dans l’établissement ou à distance, dans le respect de la section 2 du chapitre Ier du titre II du livre Ier du code de la consommation, entre le candidat et l’établissement. Ce contrat est conclu après une évaluation préalable du candidat ».

 

Il est impératif que l’évaluation soit réalisée avant la signature du contrat, et donc avant le début de toute formation théorique.

Comment se déroule une séance d’évaluation préalable ?

L’évaluation préalable peut se dérouler soit dans les locaux de l’auto-école, en utilisant un simulateur de conduite, soit sur la route, à bord d’un véhicule de l’auto-école. Cette évaluation vise à évaluer les compétences du futur élève en matière de conduite, notamment sa maîtrise des commandes telles que l’embrayage, les freins et les vitesses. De plus, elle examine également les connaissances théoriques du candidat, qui peuvent être validées par des attestations telles que l’ASR (Attestation de Sécurité Routière) ou l’ASSR (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) acquises pendant sa scolarité.

 

Pour le client, cette évaluation initiale offre une occasion de comprendre la méthode pédagogique de l’auto-école avant de signer un contrat. Elle ne le lie en aucune manière à cette auto-école. En cas d’insatisfaction concernant le nombre d’heures prévues pour la formation ou les tarifs annoncés lors de cette première interaction, le client a le droit de ne pas poursuivre et de rechercher une autre auto-école.

Facturation et intégration dans le contrat type

 

Des questions ont été soulevées quant à l’intégration de cette évaluation dans le contrat type, ainsi que les modalités de facturation en cas de non inscription du candidat après ladite évaluation.

 

Il y a deux hypothèses :

  • Suite à l’évaluation préalable, le client décide de ne pas s’inscrire dans l’école de conduite : s’il choisit ne pas s’inscrire, il est normal que le temps passé lors de l’évaluation soit facturé. Le montant avoisine généralement une heure de conduite.
  • Suite à l’évaluation préalable, le client décide de s’inscrire dans l’école de conduite : en général, l’évaluation est gratuite si le client décide de s’inscrire ultérieurement dans l’école de conduite.

 

Dans cette hypothèse, vous pouvez inclure l’évaluation préalable dans le montant du forfait que vous allez proposer à votre client. Tant que l’évaluation préalable est réalisée en amont de la signature du contrat, avant tout engagement du client.

 

L’article 1er du décret du 20 février 2020 définissant le contrat type précise « Le contrat a pour objet d’établir les conditions et les modalités de l’enseignement de la conduite des véhicules à moteur de la catégorie (à préciser) et de la sécurité routière. Lorsqu’une évaluation préalable du candidat est obligatoire, le contrat en fait mention et précise la date à laquelle cette évaluation a eu lieu. […] 

 

L’article 2 poursuit : « […] Le contrat mentionne le nombre prévisionnel d’heures de formation théorique et pratique établi à la suite de l’évaluation préalable du candidat lorsque celle-ci est obligatoire. […] ».

 

La Commission des Clauses Abusives considère que les clauses rendant les contrats de formation définitifs avant la fin de la phase d’évaluation préalable sont abusives (recommandation numéro 05 – 03 du 23.06.2005).

 

Attention :  Il est important de bien afficher vos tarifs dans votre école de conduite, et de prévoir dans cet affichage le montant de l’évaluation préalable pour les cas où elle n’est pas incluse dans le forfait.

 

Sources : 

  • Institut national de la consommation
  • Décret du 20 février 2020 définissant le contrat type
  • Article L. 213-2 du code de la route
  • Arrêté du 19 juin 1987 relatif à la publicité des prix des prestations d’enseignement de la conduite des véhicules

Signalisation des angles morts sur les poids lourds

Depuis le 1er janvier 2021, tout véhicule de plus de 3,5 tonnes (poids lourd, bus, car, …) doit apposer une signalisation matérialisant leurs angles morts, pour mieux les indiquer aux usagers vulnérables qui circulent à proximité. Cette signalisation est apposée selon des modalités adaptées pour une visibilité la plus grande possible, en particulier pour les cyclistes, les piétons et les utilisateurs d’engins de déplacement personnels.

Quels sont les véhicules concernés par cette obligation ?

Sont concernés les véhicules dont le poids total autorisé en charge (PTAC) excède 3,5 tonnes : véhicules de transport de marchandises, véhicules de transport de personnes, dépanneuses > 3,5 T …

Exception : véhicules agricoles et forestiers, engins de service hivernal, véhicule d’intervention des services gestionnaires des autoroutes ou routes à deux chaussées séparées.

Modalités d’affichage 

Il existe deux versions de la signalisation angles morts, dédiées à deux types de véhicules distincts, les transports de marchandises et les transports en commun de personnes.

Bien entendu, les véhicules de dépannage de plus de 3,5 T utiliseront la version « transport de marchandises ».

Les signalisations peuvent être fixées par collage ou rivetage ou tout autre moyen de fixation ou peut être également peint ou poché sur la carrosserie.

Ses dimensions sont de 25 cm de hauteur sur une largeur de 17 cm. (Une variation de +/- 1 cm est tolérée).
Elle porte les mentions « ATTENTION » et « ANGLES MORTS », respectivement sur fond rouge et fond jaune pour une lisibilité optimale. Elle met en évidence les zones d’angles morts synonymes de danger. Les véhicules à moteur et les véhicules remorqués, pour lesquels une impossibilité structurelle est avérée, sont exemptés d’apposer la signalisation latérale et/ou arrière.

Vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » en bas de page, le Guide complet de la signalisation angle morts édité par la Direction de la Sécurité Routière.

Positionnement latéral avant

Les véhicules de transport de marchandises et de transport en commun de personnes doivent apposer la signalisation dans le premier mètre avant du véhicule, hors surfaces vitrées, à gauche et à droite et à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,50 mètres du sol.

Les véhicules à moteur et les véhicules remorqués, pour lesquels une impossibilité technique de respecter la prescription de hauteur par rapport au sol de la signalisation est avérée, sont munis de signalisations placées à une hauteur la plus proche possible de celle prescrite ci-dessus et dans la limite de 2,10 mètres.

Les véhicules équipés de systèmes de vision directe dans le bas des portes ou de portes vitrées apposent les signalisations à une distance de l’avant, hors tout du véhicule, la plus proche possible de celle prescrite ci-dessus et dans la limite de 3 mètres.

Positionnement arrière

Les véhicules de transport  de marchandises et de transport en commun de personnes doivent apposer la signalisation sur la face arrière du véhicule, à droite du plan médian longitudinal et à une hauteur comprise entre 0,90 et 1,50 mètres du sol.

Les critères de positionnement de la signalisation arrière ne sont pas applicables aux véhicules à moteur et aux véhicules remorqués pour lesquels il existe une impossibilité technique.

C’est le cas notamment, des portes-conteneurs, des portes-voitures, des tracteurs pour semi-remorques, des véhicules citernes, des véhicules plateau, des dolly. Ces véhicules doivent porter la signalisation sur la face arrière à un emplacement compatible avec leurs caractéristiques techniques.

La signalisation avant comme arrière est placée de façon à être visible en toute circonstance et de manière à ce qu’elle ne puisse pas gêner la visibilité des plaques et inscriptions réglementaires du véhicule, la visibilité des divers feux et appareils de signalisation ainsi que le champ de vision du conducteur.

Sanctions

Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir à l’obligation de signalisation imposée et aux dispositions prises pour son application est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe (amende forfaitaire de 135 €).

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Nouvel arrêté dépannage : Les feux et règles de visualisation d’un véhicule de dépannage remorquage

Nouvel arrêté dépannage: Les équipements obligatoires sur le véhicule de dépannage remorquage

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Nouvel arrêté dépannage : Autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage remorquage – ex carte blanche

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Exigences minimales pour la pratique du dépannage de poids lourds sur autoroute

Réquisition des dépanneurs remorqueurs par les forces de l’ordre : nouveaux délais pour le remboursement des frais de justice

Tarifs dépannage remorquage sur autoroute et route express à compter du 05 juillet 2023

L’obligation de qualification des conducteurs de véhicules lourds

Tarifs dépannage-remorquage sur autoroute et route express à compter du 25 septembre 2022

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

Permis remorque – catégorie BE CE DE

Longueur de l’ensemble des véhicules – remorquage poids lourds

FIMO FCO : les programmes de formation évoluent

Certificat et carte de qualification des conducteurs routiers de transports de marchandises / voyageurs

Dépannage : Courrier type société d’assistance hausse du prix des carburants

La taxe annuelle à l’essieu pour les véhicules de plus de 12 tonnes

Facturation électronique obligatoire depuis le 1er janvier 2020 à destination de vos clients du secteur public

Tarifs dépannage-remorquage sur autoroute et route express à compter du 30 juillet 2021

Les dépanneuses superlourdes Réglementation du PTAC et du PTRA des dépanneuses

La relivraison des véhicules

Conventions d’agréments – Assureurs et Assisteurs tenus de s’engager sur un volume d’affaire

Le RGPD concerne aussi les dépanneurs

L’activite depannage-remorquage

Affichage des prix des prestations de dépannage et de remorquage

Consignes de securite pour le depannage – remorquage

Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

Revalorisation des tarifs de depannage-remorquage sur autoroutes et routes express a compter du 3 août 2020

Fiche d’intervention conditions générales de vente

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La dématérialisation du permis de conduire

Le ministère de l’Intérieur a annoncé le 14 février 2024 la généralisation du ePermis de conduire, conformément à la mesure n°32 du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) datant du 17 juillet 2023. Cette initiative vise à simplifier les procédures liées à la détention du permis de conduire en proposant une version numérique de celui-ci en complément du format physique traditionnel.

 

Pour obtenir le ePermis, les titulaires de permis de conduire doivent répondre à certains critères. Ils doivent :

  • posséder un téléphone compatible
  • posséder la nouvelle carte d’identité au format carte de crédit

 

Les utilisateurs peuvent ensuite télécharger l’application France Identité depuis le site officiel du gouvernement et ajouter leur permis de conduire en fournissant leur relevé d’information restreint (RIR), accessible depuis ce lien. Le processus d’ajout du permis de conduire numérique se fait en scannant le QR code du RIR via l’application France Identité.

 

Les objectifs?

  • Limiter la perte ou le vol du permis physique.
  • Gagner du temps lors d’un contrôle routier par les forces de l’ordre ou lors de la location d’un véhicule.
  • Permettre de réaliser des démarches sans divulguer toutes ses données.
  • Lutter contre la fraude, notamment lors de démarches en ligne.

 

La détention du permis de conduire numérique n’est pas obligatoire. Le ministère de l’Intérieur précise que le ePermis vient en complément du permis physique afin de simplifier les procédures liées à la conduite routière. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de simplification administrative et de modernisation des services publics.

 

Sources :

  • https://france-identite.gouv.fr
  • CISR du 17 juillet 2023 – Circuler en sécurité et en sérénité sur les routes de France