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Accès aux données de sécurité des véhicules : anticipez l’accréditation SERMI pour vous et vos salariés

L’accès aux données des techniques est un sujet central pour l’ensemble des réparateurs indépendants. La FNA a réussi à faire sauter des verrous juridiques dans l’élaboration des différentes normes qui se sont succédées. Il y a un sujet dont tous les chefs d’entreprises doivent se saisir courant 2024 : l’accréditation des entreprises et de leurs salariés dites SERMI, pour accéder à des informations techniques en lien avec la sécurité du véhicule devient obligatoire pour les ateliers indépendants, partir du 1er novembre 2024.

Ainsi, les salariés d’un garage multimarque devront être certifiés, et le garage lui-même devra être accrédité SERMI, pour que le salarié puisse avoir accès aux informations techniques liées à la sécurité du véhicule.

Initialement prévu en juillet 2023, puis reporté pour la France au 1er juin 2024, ce délai de mise en œuvre vient d’être fixé au 1er novembre 2024.

A ce jour, le seul organisme accrédité par le COFRAC pour délivrer cette certification. est pour le moment DEKRA

Evolution de la maintenance

La norme Euro 5 créée par le règlement 715/2007 du 20 juin 2007 relatif à la réception des véhicules à moteur Euro 5 et Euro 6 exigeait déjà un accès aux informations techniques pour les opérateurs indépendants. Ce texte prévoyait aussi qu’il fallait définir et mettre à jour les spécifications techniques relatives aux modalités de communication des informations sur les systèmes de diagnostic embarqués (OBD) et la réparation et l’entretien des véhicules (RMI).

Les véhicules évoluant sur plus d’électronique et de technologie, les fonctions d’un véhicule sont pilotées par des Unités de Contrôle Electroniques (ECU) que l’on appelle des « calculateurs ». Ces calculateurs communiquent entre eux et créent énormément de données en permanence. Les protocoles de communication (CAN, DOIP …) peuvent varier d’un constructeur à l’autre.

La Norme PASS-THRU ou J2534

La Norme Pass-Thru ou J2534 (ou ISO22900) a été élaborée sur commande donc du règlement de la norme euro 5. Elles définissent les interfaces standardisées de reprogrammation des calculateurs, pour les composants logiciel et matériel. Cette norme a ouvert la voie aux réparateurs pour intervenir à des fins de configurations lors d’un remplacement ou de reprogrammation si demandé par le constructeur.

Le garage doit en outre disposer d’une interface de communication appelée VCI compatible avec cette Norme. La plupart des équipementiers d’outils de diagnostic proposent des VCI compatibles : Bosch KTS, Texa, Delphi DS Flash, Gutmann, Launch, …. C’est important pour la suite. 

NB: L’outil de diag va relever ce qui ne va pas dans le véhicule et l’interface de communication -VCI- créera un canal de communication qui sécurisera les informations transmises.

Le Pass-Thru nécessite une formation des personnes clés de votre atelier. Le CFPA France en partenariat avec DAF Conseil, proposent des formations courtes et très adaptées à des garages multi-marques. Une fois formé et équipé, vous devrez créer des comptes chez les constructeurs que ces équipements facilitent. Une fois validé, vous aurez accès au serveur du constructeur pour procéder à des reprogrammations de calculateurs, d’appliquer des mises à jour de logiciels, télécharger des software pour des télé codages de composants.  …

Lien vers la formation pass-tru : https://www.cfpa-france.fr/formations/le-diagnostic-et-le-pass-thru

Les données de sécurité du véhicule

Les informations du système OBD des véhicules et les informations sur la réparation et l’entretien des véhicules (RMI) contiennent des informations essentielles pour assurer la sécurité des véhicules. L’accès à certains de ces dispositifs de sécurité ne sont quant eux accordés qu’aux opérateurs indépendants agréés, incluant une autorisation similaire à leurs salariés.

Nous avons donc deux niveaux d’accréditation, le salarié et l’entreprise (règlement européen de 2021 (2021/1244)). Ces exigences sont issues du fameux règlement de 2018 relatif à la réception des véhicules. C’est lui qui a également réaffirmé que vous deviez avoir un accès aisément accessible aux infos techniques. Une note du service juridique vous a détaillé les conséquences judicaires que peuvent impliquer le non-respect de ces normes par les constructeurs.

Le SERMI

Le SERMI est une Association composée de représentants des constructeurs et des réparateurs indépendants. Elle a la charge de mettre en place le référentiel d’accréditation des entreprises et de leurs salariés et d’uniformiser tout cela. Le programme d’accréditation actuellement en vigueur date de février 2023.

https://www.vehiclesermi.eu/

Quand entrera-t-il en vigueur ?

Initialement prévu en juillet 2023, puis reporté pour la France au 1er juin 2024, ce délai de mise en œuvre vient d’être fixé au 1er novembre 2024.

Ce retard et ces reports se justifiaient sans doute par la complexité de la procédure. La FNA est intervenue lors de la révision du texte qui encadre ces process. Nul doute que la filière s’organisera pour faciliter ces étapes, mais il faut les connaitre pour bien les appréhender.

Qui peut m’accréditer ?

Le schéma, pas simple, peut être résumé très vulgairement de la manière suivante :

  • Le SERMI est le pilote, garant du cadre ;
  • Un TRUST CENTER (centre de confiance) en lien avec le SERMI, va conserver toutes les entreprises et salariés accrédités ;
  • Un organisme indépendant, le COFRAC par exemple pour la France, va accréditer des organismes certificateurs, librement choisis par les entreprises qui viendront vous auditer, vérifier les pièces, les équipements, et leur conformités aux prescriptions techniques (ex : DEKRA ; SGS, Bureau Véritas ….) ;

Pour le moment, seul DEKRA a obtenu l’accréditation du COFRAC pour délivrer cette certification. D’autres organismes seront certifiés dans les mois à venir. Vous pouvez consulter la liste à jour des organismes certifiés par le COFRAC sous ce lien : https://www.vehiclesermi.eu/req.html#req 

  • L’entreprise sera certifiée par cet organisme certificateur ;
  • L’employé sera certifié.

Schéma issu du référentiel SERMI et du règlement de 2021

Comment déchiffrer ces phases uniquement au niveau de l’entreprise ?

La remise des certificats

  1. Vous aurez un certificat d’inspection d’agrément pour votre entreprise

Le certificat confirme que vous êtes bien agréé pour une période de 5 ans et que vos salariés peuvent donc demander l’autorisation d’accès aux informations sur la réparation et l’entretien en lien avec la sécurité.

  1. Votre salarié aura un certificat d’inspection d’autorisation certifiant qu’il a le droit d’accéder à ces informations.

Une fois certifiés, un centre dit de confiance « TRUST CENTER » intervient.

  1. Votre organisme certificateur va informer le centre de confiance (TC) de vos certifications ;
  2. Le centre de confiance (TC) va :
    1. Enregistrer l’autorisation,
    2. Vous délivrer un jeton de sécurité qui vous permettra ensuite de vous authentifier,
    3. Emettre un certificat numérique contenant des informations qui vont permettre aux constructeurs d’authentifier les salariés certifiés SERMI de votre entreprise. Chaque salarié aura un certificat numérique et un jeton de sécurité.

Attention : pendant cette période de 5 ans, l’organisme certificateur procédera à un audit inopiné du réparateur et traite les plaintes et réclamations pouvant émaner des clients des réparateurs.

Quelles sont les pièces qui vont m’être demandées (règlement 2021) ?

Entreprise

  • La qualité du dirigeant de l’entreprise
  • La liste des salariés souhaitant être accrédités SERMI et leur responsabilités
  • Assurance responsabilité civile
  • Preuve d’une activité automobile, et d’une activité légitime
  • Absence de casier judiciaire pour le chef d’entreprise et les salariés concernés

Salarié

  • Le certificateur vérifiera que le salarié n’a pas été suspendu d’une accréditation précédente,
  • Casier judiciaire vierge,
  • Contrat de travail avec l’entreprise concernée,
  • Carte nationale d’identité valide,

Quelles seront vos obligations une fois la certification obtenue ?

Outre des obligations d’informations à transmettre en cas de changements classiques (coordonnées, dissolution, cessation d’un contrat de travail), l’entreprise devra veiller à enregistrer les transactions et opération RIM réalisées liées à la sécurité et à ce que le salarié autorisé n’utilise que son propre certificat numérique.

Les salariés devront être formés pour les activités de réparation concernant l’entretien de la reprogrammation et les fonctions de sécurité et de sûreté des véhicules automobiles.

Quelles sont les obligations de mes salariés ?

Les salariés devront s’enregistrer eux-mêmes sur le système du constructeur pour accéder aux informations sur la réparation et l’entretien lié à la sécurité. Ils ont en effet leur propre certificat numérique, un jeton de sécurité et un code PIN.

Ils devront veiller à ce que l’ensemble de ces informations téléchargées du site du constructeur ne soit pas conservé plus longtemps que nécessaire pour exécuter l’opération pour laquelle ils ont eu besoin de ces informations liées à la sécurité.

Ils restent responsables de l’utilisation correcte du jeton de sécurité et du PIN personnel. La perte du jeton doit être signalée au plus vite.

L’abaissement de l’obtention du permis de la catégorie B à 17 ans

À partir du 1er janvier 2024, l’âge requis pour obtenir le permis de conduire de la catégorie B a été abaissé de 18 à 17 ans. L’occasion de revenir sur les modifications qu’une telle mesure implique.

Principal changement 

Tout d’abord, ce changement émane de l’entrée en vigueur du décret n° 2023-1214 du 20 décembre 2023 portant abaissement de l’âge minimal d’obtention de la catégorie B du permis de conduire à dix-sept ans.

Le décret met en œuvre une des mesures du « Plan interministériel sur la jeunesse » présenté par la Première ministre le 21 juin 2023. Il abaisse de 18 à 17 ans révolus la condition minimale d’âge requise pour l’obtention de la catégorie B du permis de conduire. L’élève devra suivre une formation classique, un enseignement pratique de 20 heures minimum sera nécessaire, encadré par un moniteur d’auto-école.

L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC) dès 15 ans reste possible après avoir obtenu le code de la route et suivi une formation pratique en auto-école. Il faudra attendre ses 17 ans pour passer l’épreuve pratique du permis B.

Ce décret modifie l’article R221-5 du Code de la route.

A noter : avec la réforme, le permis probatoire est maintenu pour les conducteurs qui obtiennent le permis pour la première fois.

Dérogation pour les élèves ayant réussi l’examen avant l’âge de 18 ans en 2023 et n’ayant pas atteint leur majorité au 31 décembre 2023

Avant cette modification, il était envisageable de débuter la conduite accompagnée dès l’âge de 15 ans, permettant ainsi d’obtenir le permis de conduire à 17 ans. Cependant, il était nécessaire d’attendre d’atteindre la majorité pour conduire seul. Avec l’entrée en vigueur de ce décret, la mesure bénéficie à tous les jeunes âgés de 17 ans, quel que soit le mode de formation choisi.

Les candidats inscrits dans le cadre de l’AAC, ayant réussi l’examen avant l’âge de 18 ans en 2023 et n’ayant pas atteint leur majorité au 31 décembre 2023, peuvent demander la délivrance du permis de conduire à la date de l’entrée en vigueur du  décret (1er janvier 2024). Ils peuvent conduire seuls grâce au certificat d’examen du permis de conduire (CEPC) qui sera valable pendant 4 mois, à compter du 1er janvier 2024 (cf. l’arrêté du 22 décembre 2023 modifiant l’arrêté du 20 avril 2012 modifié fixant les conditions d’établissement, de délivrance et de validité du permis de conduire).

Les jeunes inscrits dans une auto-école en conduite accompagnée, pourront ils basculer leur forfait vers un forfait classique de passage du permis B ?

La Sécurité Routière répond à cette question dans sa FAQ :

« Les jeunes ressentent parfois la nécessité d’adapter leur formation en auto-école en raison d’aléas liés à la vie professionnelle et familiale. Ainsi, les jeunes inscrits dans le cadre d’une formule d’apprentissage anticipé de la conduite ayant atteint l’âge de 18 ans peuvent déjà actuellement renoncer à cette formule et suivre une formation traditionnelle. Il en sera de même, au 1er janvier prochain, pour les jeunes âgés de 17 ans.
S’agissant des aspects contractuels, ce changement de formule ou de forfait doit nécessairement faire l’objet d’un accord entre le représentant légal de l’élève et l’auto-école, dans le respect des dispositions du contrat-type pour l’enseignement de la conduite pour la catégorie B du permis de conduire prévu aux articles L. 213-2 et R. 213-3 du code de la route. »

Quel impact en matière d’assurance et en termes de responsabilité en cas d’accident pour les conducteurs mineurs ?

En ce qui concerne l’assurance, les assureurs auront la possibilité de proposer une police d’assurance spécifique, avec la liberté de déterminer les tarifs. Actuellement, s’engager dans la conduite accompagnée dès l’âge de 15 ans permet de bénéficier d’une prime d’assurance plus avantageuse que celle appliquée aux jeunes conducteurs n’ayant pas suivi cet apprentissage anticipé. La fixation des tarifs demeure du ressort des assureurs.

En ce qui concerne la responsabilité pénale, le jeune conducteur, même s’il est mineur, assume sa responsabilité en cas de commission d’infraction. Cette disposition est déjà en vigueur pour les mineurs détenant un permis de catégorie A1, AM ou B1.

En ce qui concerne la responsabilité civile, étant donné que le jeune conducteur est mineur, ce sont les personnes légalement responsables sur le plan civil (généralement les parents) qui sont tenues responsables des éventuels dommages et des réparations résultant des actions de leur enfant.

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Les taux de cotisations accidents du travail / maladies professionnelles varient en fonction de la sinistralité du secteur d’activité et de l’effectif de l’entreprise. Plus la taille de l’entreprise augmente, plus le taux est individualisé et repose sur les résultats de l’établissement en matière de sécurité et de prévention des risques professionnels.

La loi de financement de la sécurité sociale ayant été votée en février 2025, nous sommes dans l’attente des nouveaux arrêtés de tarification pour 2025, qui pour information devraient être applicables au 1er mai 2025 mais ne seront pas rétroactifs. Décret n° 2025-318 du 4 avril 2025 relatif aux modalités d’application de divers dispositifs de réduction de cotisations patronales,

En conséquence, les taux 2024 restent applicables jusqu’au 30 avril 2025

Selon l’assurance maladie, vous pourrez consulter votre taux 2025 

  • qui est accessible sur Net-entreprises, après la parution desdits arrêtés ;
  • obtenir votre compte rendu métier AT/MP prochainement remonté sur le tableau de bord DSN ou dans le logiciel de paie.

Les entreprises ayant des salariés victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle paieront une sur-cotisation.

Le taux net moyen national de cotisation est en légère baisse en 2024, il est à 2,12 % contre 2,24 % en 2023. Il y a par conséquent moins de sinistres professionnels.

La notification dématérialisée du taux AT/MP

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2022, la notification dématérialisée est obligatoire pour toutes les entreprises qui relèvent du régime général et ce quel que soit leur effectif. Si vous n’avez pas souscrit au service gratuit, vous risquez une sanction pécuniaire.

Vous aviez jusqu’au 10 décembre 2023 pour ouvrir un compte AT/MP.

Accessible depuis net-entreprises.fr, le compte AT/MP est un service en ligne gratuit, actualisé quotidiennement.

  • Vous avez créé un compte sur net entreprises avec votre numéro de SIRET, dans ce cas ajoutez le compte AT / MP à vos téléservices ;
  • Vous n’êtes pas encore inscrit sur net entreprises : sélectionner « l’assurance maladie  » dans les services présentés. Le compte sera proposé parmi les déclarations qu’il faudra valider.
  • Vos accès seront possibles dans les 24 heures.

La notification du taux AT/MP dématérialisée a la même valeur juridique qu’un courrier avec accusé de réception papier.

Avantages du compte :

  • Il donne le taux AT applicable et le code risques de tous les établissements de l’entreprise.
  • Le compte AT/MP est mis à jour chaque année pour la mise à disposition du taux de cotisations AT/MP .

Depuis le 1er janvier 2023, vos taux personnalisés sont disponibles sur les comptes AT/MP depuis net-entreprises :

  • Cliquer sur compte AT/MP ;
  • Puis sur mon taux AT/MP en vigueur dans mon profil AT/PM, qui ouvrira un menu pour avoir accès à un fichier PDF avec les taux applicables.

Trois types de tarification

  • La tarification collective : entreprises de 1 à 19 salariés

Il s’agit d’un taux commun qui s’applique aux entreprises qui emploient moins de 20 salariés au plan national et qui dépend de l’activité exercée.

Le taux collectif est déterminé et revalorisé chaque année par arrêté ministériel pour chaque code risque en fonction de la sinistralité du secteur. La liste indiquant le taux de chaque code risque pour l’année à venir est publiée au Journal Officiel au mois de décembre .

Par conséquent, plus la sinistralité du secteur auquel vous appartenez est forte, plus le taux sera élevé, et inversement.

Ne pas confondre le Code risque avec le Code APE (ou code NAF).

  • Entreprises de moins de trois ans : application du taux collectif

Quelle que soit la taille de l’entreprise, pendant la première année de création et les deux suivantes, le taux de cotisation appliqué est le taux collectif. Dès la 4ème année, le taux mixte s’appliquera si les conditions sont remplies (taille de l’entreprise).

  • Le dispositif « Signal » abrogé

Le dispositif Signal qui devait appliquer une majoration du taux de cotisations, pour les entreprises de 10 à moins de 20 salariés (sauf Alsace-Moselle de 10 à moins de 50 salariés), à forte sinistralité, devait entrer en vigueur le 1er janvier 2024. Il  a été abrogé définitivement par le décret du 28 décembre 2023. Décret d’abrogation

 

  • La tarification mixte : entreprises de 20 à 149 salariés

Elle est un compromis entre le taux « collectif » de l’activité et le taux « individuel » de l’établissement. Ainsi, le taux mixte varie en fonction de la sinistralité de l’entreprise et du secteur d’activité.

Plus l’effectif de l’entreprise est important, plus la part du taux individuel est prépondérante.

Le taux mixte reprend les 2 méthodes, il est fixé pour partie par la CARSAT et pour partie à l’aide de la tarification collective.

Il comprend :

  • Une fraction du taux collectif fixé pour l’activité professionnelle dont relève l’établissement ;
  • Une fraction du taux net réel qui serait calculé pour l’établissement si ce taux lui était applicable.

 

  • La tarification individuelle : entreprises à partir de 150 salariés

Elle s’applique aux entreprises qui emploient 150 salariés et plus au plan national et elle est calculée par la CARSAT.

Le taux retenu dépend du risque propre l’établissement. Il est égal au taux net : le taux brut déterminé pour l’établissement auquel s’ajoutent 4 majoration forfaitaires.

Pour rappel : les 4 majorations M1; M2; M3; M4 sont fixées chaque année par la commission des accidents du travail et maladies professionnelles puis font l’objet d’une approbation par arrêté.

Pour les cotisations dues jusqu’au 31 décembre 2024 elles sont déterminées de cette manière :

  • M1 est forfaitaire, elle couvre les accident du trajet et est fixée en pourcentage des salaires soit 0,17 % en 2024 contre 0,16 % en 2023 ;
  • M2 couvre l’ensemble des frais de gestion du risque professionnel et est fixée à 58 % du taux brut augmenté de M1 en 2024 (idem en 2023). Elle couvre 50% du versement annuel à la branche maladie au titre de la sous déclaration des at /MP ;
  • M3 couvre l’ensemble des transferts vers les autres régimes et plusieurs fonds comme la prise en charge spécifique des salariés exposé à  l’amiante et est fixée à 0,16 % des salaires en 2024, contre 0.28 % en 2023 ;
  • M4 finance les dépenses supplémentaires engendrées par les départes en retraite anticipée pour pénibilité est fixée à 0,03 % des salaires en 2024 contre 0,02 % en 2023.

ATTENTION : le décret du 6 novembre 2023, prévoit pour les cotisations dues à compter du 1er janvier 2024, que les règles de déterminations des majorations M2 et M3 sont modifiées, afin de garder leur caractère incitatif à la prévention.

Il y a transfert de la M3 vers la M2 qui couvrira l’intégralité du versement annuel au titre de la sous déclaration des AT/MP.

Les dépenses correspondant aux compensations inter régimes (marins / mines / agricoles) ne seront plus couverts par la M3.

Pour les cotisations dues à compter du 1er janvier 2024, les majorations M2 et M3 du taux brut de cotisation AT/MP seront déterminées de la façon suivante :

  • La majoration (M2) couvrira : les frais de rééducation et de reconversion professionnelles, les charges de gestion du fonds national des accidents du travail, les dépenses liées aux prélèvements au profit du fonds national de prévention des AT/MP, du fonds national d’action sanitaire et sociale, du fonds national de prévention, d’éducation et d’information sanitaires, du fonds national du contrôle médical  et du fonds national de la gestion administrative, le montant du versement annuel à la branche maladie, maternité, invalidité, décès du régime général pour les dépenses qu’elle supporte au titre des accidents et affections non pris en charge par la branche AT/MP (CSS art.  L 176-1), le montant des dépenses correspondant aux compensations inter-régimes pour la couverture des AT/MP (régime d’assurance des marins et régime de sécurité sociale des mines, CSS art. L 134-6, L 134-7 et L 134-15), est calculée en pourcentage du taux brut augmenté de la majoration M1 ;
  • La majoration (M3) couvrira : les dépenses d’accidents spécifiques (CSS art. L 437-1, L 413-6, L 413-10 et L 413-11-2), le montant des contributions de la branche AT/MP au financement du fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante et au fonds de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante, la valeur du risque constituée par les dépenses inscrites au compte spécial et les dépenses liées aux actes de terrorisme, est fixée en pourcentage des salaires.

 

Les taux collectifs

Extraits de l’Arrêté du 29 décembre 2023 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour l’année 2024 (JO du 29 décembre 2023) Arrêté du 27 décembre 2023 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour l’année 2024

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2024

POUR INFORMATION : dans une information publiée le 17 décembre 2024, l’Assurance maladie indique que, jusqu’à publication des nouveaux taux pour 2025, les taux de cotisation AT/MP prévus en 2024 continuent de s’appliquer. En effet, les arrêtés de tarification pour l’année à venir ne pourront pas être publiés avant le 31 décembre 2024 en raison de l’absence de vote de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025 par le Parlement.

 

Sauf départements du Haut- Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception des 502ZH et 341ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1ZF 2,56
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables. 50.2 ZH 3,58
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings. 50.3 AD 1,99
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques. 50.5 ZB 2,64

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2024

 

Dans les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle 

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception du 50.2ZH et du 34.1ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1 ZF 2,13
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables 50.2 ZH 4,87
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings 50.3 AD 1,38
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques 50.5 ZB 1,76

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L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Malus sur les véhicules polluants du 1er janvier 2024 au 28 février 2025

L’acquisition d’un véhicule particulier neuf ou d’occasion polluant peut être sanctionnée d’une taxe sur les véhicules polluants et d’une taxe sur la masse en ordre de marche (« malus au poids »). La loi de finances pour 2024 a été publiée le 30 décembre 2023, elle fixe les nouveaux barèmes et les nouvelles modalités de ces taxes depuis le 1er janvier 2024 et jusqu’au 28 février 2025. 

IMPORTANT

En raison de la motion de censure votée le 04/12/2024 dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, le Premier ministre a présenté la démission de son Gouvernement.

Les travaux en séance publique ont donc été ajournés et le budget 2025 n’a pas pu être voté avant le 31 décembre 2024. En conséquence, les dispositions relatives au malus 2024 ont continué à s’appliquer au-delà du 31/12/2024 et ce jusqu’au 28/02/2025.

Exception concernant le malus au poids des véhicules hybrides rechargeables : à compter du 1er janvier 2025, les véhicules hybrides rechargeables disposant de plus de 50 km d’autonomie en mode 100 % électrique ne bénéficieront plus de l’exonération du malus au poids mais uniquement d’un abattement de 200 kg dans la limite de 15 % de leur masse (dispositif voté dans la Loi de finances 2024).

 

Attention, tous les véhicules de tourisme M1 (y compris les pick-up 5 places et les véhicules transformés en véhicules de tourisme) sont assujettis au malus CO2 et malus au poids ainsi qu’à la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme (ex-TVS). Les véhicules dont la carrosserie est camionnette ne sont pas concernés, sauf dans le cas ci-dessous.

 

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

 

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

 

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids).  

 

******************************

  • Pour rappel, le coût total du certificat d’immatriculation comprend plusieurs taxes :
    • Pour tous les véhicules : une taxe fixe (Y4)
    • Pour tous les véhicules à moteur : une taxe régionale (Y1)
    • Pour les véhicules catégories N, M2, et M3 : une taxe sur les véhicules de transport (Y2)
    • Pour les véhicules de tourisme « polluants » : Une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone (« malus écologique ») et une taxe sur la masse en ordre de marche (« malus au poids ») (Y3)

 

 

********************************

Nouveauté à compter du 1er janvier 2025 :

Les véhicules hybrides rechargeables disposant de plus de 50 km d’autonomie en mode 100 % électrique ne bénéficieront plus de l’exonération du malus au poids mais uniquement d’un abattement de 200 kg dans la limite de 15 % de leur masse (dispositif voté dans la Loi de finances 2024).

 

Nouveautés depuis le 1er janvier 2024  : 

  • Le malus écologique commence à partir de 118g de CO2 (= 50€) contre 123 en 2023;
  • Le plafond du malus atteint 60 000€ (contre 50 000€ en 2023);
  • Suppression du plafonnement du malus à 50% du prix d’acquisition du véhicule (le montant du malus peut désormais dépasser la moitié du prix du véhicule);
  • Déclenchement du « malus au poids » à partir d’1,6 tonnes contre 1,8 en 2023 et le barème devient progressif;

 

MALUS SUR LA PREMIERE IMMATRICULATION EN FRANCE

 

1. Le malus sur les émissions polluantes :

 

Le malus est dû sur le premier certificat d’immatriculation délivré en France dès lors que le véhicule a fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger à compter du 1er janvier 2008. Il s’applique pour un véhicule particulier polluant acheté ou loué neuf en France, ou acheté à l’étranger et immatriculé pour la 1ère fois en France, ou ayant subi une transformation lui faisant répondre pour la première fois à la définition d’un véhicule de tourisme (voir ci-dessous « véhicule transformé en véhicule de tourisme »).

Qui est redevable du malus ?

  • Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme – catégorie M1 (y compris les pick-up 5 places) ayant fait l’objet d’une réception communautaire, dont le taux de rejet de CO2 excède 117 grammes par kilomètre.
  • Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme – catégorie M1 (y compris les pick-up 5 places) n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire, lorsque la puissance fiscale en chevaux-vapeur est supérieure à 4.

.

A noter :

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

 

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids). 

Quels sont les cas de minoration ou d’exonération du malus ?

  • Minoration pour les familles nombreuses

La minoration concerne les familles ayant au moins 3 enfants à charge (y compris les enfants placés en famille d’accueil), bénéficiaires des allocations familiales, qui acquièrent ou louent un véhicule de 5 places assises et plus. Elle consiste en une réduction de 20g de CO₂/km par enfant à charge, du taux d’émission pris en compte pour le calcul du malus ou d’un cheval administratif par enfant à charge.

Elle ne s’applique qu’à un seul véhicule d’au moins 5 places par foyer. Cette limite est appréciée sur une période de deux ans, sauf dans des situations où le véhicule est devenu inutilisable par suite de l’un des évènements suivants :

    • Un accident, une catastrophe naturelle ou des intempéries;
    • Un vol ou une dégradation commise par un tiers;
    • Tout autre cas de force majeure.

 

 

Comment obtenir la minoration ?

La taxe due doit tout d’abord être payée au moment de l’immatriculation du véhicule et le remboursement se fait ensuite sous la forme d’un remboursement d’impôt.

La demande de remboursement doit être faite avant le 31 décembre de la 2e année qui suit l’immatriculation à la trésorerie dont les coordonnées figurent sur l’avis d’imposition. Les documents à joindre sont :

  • Le document prouvant que le foyer est composé d’au moins 3 enfants (attestation de la Caf, livret de famille, attestation fiscale ….),
  • La demande de remboursement au moyen du formulaire de demande de remboursement de la taxe additionnelle,
  • La photocopie du (ou des) dernier(s) avis d’impôt sur le revenu,
  • La photocopie du certificat d’immatriculation délivré au nom du demandeur.
  • Si le véhicule est acheté avant la période de deux ans du précédent véhicule ayant bénéficier de la même aide, l’acquéreur doit également fournir la déclaration de sinistre (adressé à la compagnie d’assurance) ou tout autre document probant permettant d’attester que le véhicule nouveau est acquis en remplacement d’un véhicule rendu inutilisable.

 

 

  • Minoration pour les entreprises

La minoration concerne les personnes morales qui acquièrent ou louent un véhicule d’au moins 8 places assises. Elle consiste en une réduction de 80g de CO₂/km ou de 4 chevaux administratifs.

Pour obtenir cette minoration, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Abattement lorsque la source d’énergie du véhicule comprend le superéthanol E85  :
    • 40 % des émissions de dioxyde de carbone, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 grammes par kilomètre ;

ou

    • 2 chevaux administratifs pour la puissance administrative, sauf lorsque cette dernière excède 12 chevaux administratifs.

 

  • Exonération pour les véhicules électriques et hydrogène

Le malus ne s’applique pas sur les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, ou l’hydrogène, ou une combinaison des deux.

 

  • Exonération pour les véhicules des domaines skiables

Le malus ne s’applique pas aux véhicules affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables. Les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée sont déterminées par décret (cliquez ici pour en savoir plus) L’exclusion est applicable sur la base d’une attestation sur l’honneur certifiant que ces conditions sont remplies.

 

  • Exonération pour les véhicules accessibles en fauteuil roulant

Le malus ne s’applique pas à tout véhicule accessible en fauteuil roulant.

 

  • Exonération pour les personnes à mobilité réduite

Le malus ne s’applique pas sur un véhicule acquis :

  • Par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ;
  • Ou par une personne ayant un enfant mineur ou à charge dans son foyer fiscal qui est titulaire de cette carte.
  • Ou par une personne titulaire d’une carte d’invalidité militaire

L’exonération ne peut concerner qu’un seul véhicule par bénéficiaire. Une photocopie de la carte d’invalidité doit être jointe à la demande de certificat d’immatriculation.

Pour obtenir cette exonération, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS (Ainsi, le montant de la taxe ne sera pas ajouté aux autres taxes lors du règlement de la carte grise)

 

  • Exonération pour les véhicules des services d’incendie et de secours

Depuis le 1er janvier 2023, sont désormais exonérés les véhicules hors route exclusivement affectés aux besoins :

– Des services d’incendie et de secours (SDIS) pour la réalisation des missions de protection des personnes, des animaux, des biens et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes ;

– Des associations agréées aux opérations de secours (participation aux opérations de secours et à l’encadrement des bénévoles dans le cadre des actions de soutien aux populations, mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes, assurer des actions d’enseignement et de formation en matière de secourisme).

– Des services déconcentrés de l’Etat chargés de la forêt, de l’Office national des forêts, des services des collectivités territoriales et de leurs groupements, des associations syndicales dépendant du code forestier et des réserves communales de sécurité civile mentionnées au code de la sécurité intérieure, pour leurs missions opérationnelles de prévention, de surveillance et de lutte contre les incendies.

Malus applicable du 1er janvier 2024  au 28 février 2025

Pour les voitures particulières ayant fait l’objet d’une réception communautaire (taux de CO2 WLTP) :

 

 

Pour les voitures particulières n’ayant pas fait l’objet d’une réception communautaire (CV) :

Il s’agit des véhicules ayant fait l’objet d’une réception nationale ou à titre isolé.

 

 

Véhicules introduits en France après immatriculation dans un autre pays :

 

Pour les véhicules introduits en France après avoir été acquis et immatriculés pour la première fois dans un autre pays à compter du 1er janvier 2008, le taux de la taxe est celui qui aurait été appliqué en France à la date de la première immatriculation si elle y avait été effectuée.

A noter que le propriétaire d’un tel véhicule bénéficie d’une réduction supplémentaire au moment de le faire immatriculer en France : Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une immatriculation au moins 6 mois avant celle donnant lieu au malus, le montant du malus fait l’objet d’une réfaction de 10% pour chaque période de 12 mois entamée depuis la date de première immatriculation.

Le montant de cette réduction se calcule en fonction de la date de la première immatriculation hors de France du véhicule concerné. La première période de douze mois est réputée n’être entamée qu’à compter du premier jour du septième mois.

Pour connaître les grilles de malus de 2008 à 2024, veuillez consulter le document « Evolution des barèmes de malus écologique depuis 2008 » dans « documents complémentaires » ci-dessous. 

 

Barèmes applicables pour les véhicules importés :

 

Type de véhicule

(Nature du barème)

Date de première immatriculation du véhicule Barème applicable
Véhicules relevant du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 – WLTP) A compter du 1er janvier 2021 Barème WLTP en vigueur à la date de 1ère immatriculation

(-10% par année)

Du 1er mars au 31 décembre 2020 Barème WLTP 1er mars 2020

(-10% par année)

Véhicules réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème CO2 – NEDC) Du 1er janvier au 29 février 2020 Barème NEDC de Janvier/Février 2020 (-10% par année)
Jusqu’au 31 décembre 2019 Barème NEDC en vigueur à la date de 1ère immatriculation

(-10% par année)

Véhicules non réceptionnés UE et ne relevant pas du nouveau dispositif d’immatriculation (barème en puissant administrative) À compter du 1er janvier 2021 Barème en puissance fiscale (CV) en vigueur à la date de 1ère immatriculation (-10% par année)
Jusqu’au 31 décembre 2020

Concrètement :

  • Si le véhicule est homologué sous la norme WLTP et qu’il a été immatriculé pour la première fois à l’étranger après le 31 décembre 2020, son taux de référence est le taux de CO2 WLTP et le barème applicable est le barème WLTP en vigueur au jour de sa première mise en circulation.
  • Si le véhicule est homologué sous la norme WLTP et qu’il a été immatriculé pour la première fois à l’étranger entre le 1er mars et le 31 décembre 2020, son taux de référence sera le taux de CO2 WLTP et le barème applicable sera le barème WLTP en vigueur au 1er mars 2020.
  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois à l’étranger avant le 1er mars 2020, (qu’il soit WLTP ou NEDC), son taux de référence sera le taux de CO2 NEDC et le barème applicable sera le barème NEDC en vigueur à sa date de 1ère immatriculation.

 

N’hésitez pas à utiliser le simulateur de l’administration vous permettant d’évaluer le montant du malus CO2 selon votre situation :

https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/cout-certificat-immatriculation

Comment immatriculer les véhicules importés dans le SIV ?

Précisions véhicules neufs / véhicules d’occasion :

D’un point de vue fiscal (pour le paiement de la TVA) et plus particulièrement d’un point de vue des échanges intra-communautaires, le Code général des Impôts indique que les véhicules automobiles et plus largement les véhicules terrestres à moteur sont considérés comme neufs lorsque leur livraison est effectuée moins de six mois après la date de première mise en service ou s’ils ont parcouru moins de 6 000 kilomètres.

Mais pour le SIV (système d’immatriculation des véhicules) : si le véhicule est déjà immatriculé à l’étranger, il est d’occasion (même s’il a –6 000 kms ou –6 mois). Si le véhicule n’est PAS déjà immatriculé à l’étranger, il est neuf.

 

Véhicules neufs JAMAIS immatriculés (importés) :

Pour les véhicules neufs (jamais immatriculés à l’étranger) en provenance d’un autre pays européen, le e-coc (certificat de conformité électronique) n’est pas renseigné automatiquement dans la base SIV. De ce fait un blocage peut survenir au moment dans son immatriculation dans votre interface SIV (clé web ou MISIV).

Dans ce cas, l’immatriculation peut se faire de deux manières :

  • Soit acheter le e-coc auprès du constructeur du véhicule afin que celui-ci le renseigne dans la base SIV et que vous puissiez immatriculer directement le véhicule dans votre interface.
    • La FNA se rapproche des constructeurs afin d’obtenir des renseignements concernant le cout du e-coc, le mode d’accès pour l’acheter et le délai pour l’obtenir (nous n’avons toujours pas obtenu d’informations à ce jour).
  • Soit saisir l’immatriculation du véhicule dans l’ANTS avec le COC papier et les justificatifs habituels. Cela engendre un délai de traitement du dossier plus long mais cela reste surement moins couteux que l’achat d’un e-coc auprès du constructeur (cout supplémentaire éventuel : W provisoire).

 

Véhicules d’occasion DEJA immatriculés à l’étranger :

Pour les véhicules d’occasion importés (déjà immatriculés à l’étranger), la base SIV n’est pour le moment pas capable de reconnaitre automatiquement les données WLTP du véhicule.

Si vous ne disposez pas de PIVO, vous réalisez les démarches dans l’ANTS (rien ne change).

Si vous disposez de PIVO (dispense de quitus fiscal) vous pouvez immatriculer les VO importés via votre interface :

  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois avant le 1er mars 2020, vous indiquez le numéro de série du véhicule et pouvez l’immatriculer selon son taux de CO2 NEDC.
  • Si le véhicule a été immatriculé pour la première fois après le 1er mars 2020, vous devez impérativement indiquer manuellement son taux de CO2 WLTP COMBINÉ.

Attention : Afin de ne pas engager votre responsabilité et éviter de perdre votre habilitation et votre agrément, veillez à être rigoureux dans la saisine du taux de CO2.

 

2. La taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM ou « malus au poids ») :

 

La taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM) est dû sur le premier certificat d’immatriculation délivré en France dès lors que le véhicule a fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger à compter du 1er janvier 2022. Il s’applique pour un véhicule particulier lourd acheté ou loué neuf en France, ou acheté à l’étranger et immatriculé pour la 1ère fois en France, ou ayant subi une transformation lui faisant répondre pour la première fois à la définition d’un véhicule de tourisme (voir ci-dessous « véhicule transformé en véhicule de tourisme »).

La masse en ordre de marche, correspond à la « masse du véhicule en service avec carrosserie et dispositif d’attelage en cas de véhicule tracteur de catégorie autre que M1 (en kg) ». Elle se trouve au point G. du certificat d’immatriculation.

Cette taxe n’est pas applicable aux véhicules immatriculés pour la première fois (en France ou à l’étranger) avant le 1er janvier 2022.

N’hésitez pas à utiliser le simulateur de l’administration vous permettant d’évaluer le montant du malus au poids selon votre situation :

https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/TaxeAuPoids

Qui est redevable du malus au poids ?

Les propriétaires ou locataires de véhicules de tourisme (y compris pick-up 4 et 5 places), dont la masse du véhicule en service avec carrosserie (G) est supérieure à 1599 kg.

La loi de finance pour 2024 prévoit que certains véhicules de catégorie N1 peuvent être concernés (par le malus écologique et malus au poids ainsi que par la taxe sur l’affectation des véhicules de tourisme – ex-TVS), s’ils répondent aux mêmes usages qu’un véhicule de tourisme. La définition de ces véhicules a été précisé par un premier décret publié le 28 juin 2024 puis un second décret publié le 5 décembre 2024 applicable à partir du 1er janvier 2025 :

Les véhicules de tourisme de catégorie N1 mentionnés ci-dessus (se voyant appliquer un malus CO2 et poids à compter du 1er janvier 2025) sont :

  • Ceux dont la carrosserie est « Camion pick-up » et qui comportent au moins cinq places assises ;
  • Ceux dont la carrosserie est « Camionnette » et qui comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins trois rangs de places assises.

Les véhicules N1 exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables sont toujours exonérés de malus (écologique et poids). 

Tarif applicable :

Le montant de la taxe sur la masse en ordre de marche est déterminé au moyen du barème de l’année de première immatriculation du véhicule.

Ce barème associe un tarif marginal à chaque fraction de la masse en ordre de marche.

Le montant est égal à la somme des produits de chaque fraction par le tarif marginal associé.

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Taxe sur la masse en ordre de marche – barème en 2024-2025

Exemple :

Véhicule dont la masse en ordre de marche est de 1 850 kg.

Le montant de la taxe est : 10 x (1 799 – 1 600) + 15 x (1 850 – 1 800) = (10 x 199) + (15 x 50) = 1 990 + 750 = 2 740 €

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La taxe sur la masse en ordre de marche est plafonnée en 2024-2025 à 60000 € en additionnant le malus CO2 et le malus au poids.

Ainsi si le malus CO2 pour un véhicule est de 60 000 €, la taxe sur la masse en ordre de marche ne s’applique pas.

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Taxe sur la masse en ordre de marche – barème en 2022 et 2023

Exemple pour un véhicule de 2022 ou 2023 :

Véhicule dont la masse en ordre de marche est de 1 850 kg.

Le montant de la taxe est : 10 x (1 850 – 1 800) = 10 x 50 = 500 €

.

La taxe sur la masse en ordre de marche était plafonnée en 2022 à 40000 € en additionnant le malus CO2 et le malus au poids.

Ainsi si le malus CO2 pour un véhicule est de 40 000 €, la taxe sur la masse en ordre de marche ne s’applique pas.

 

Pour les véhicules ayant fait l’objet d’une immatriculation au moins six mois avant celle donnant lieu au malus, le montant du malus sur le poids fait l’objet d’une réfaction de 10 % pour chaque période de douze mois entamée depuis la date de première immatriculation (la première période de douze mois est réputée n’être entamée qu’à compter du premier jour du septième mois).

 

Cette taxe n’est pas applicable aux véhicules immatriculés pour la première fois (en France ou à l’étranger) avant le 1er janvier 2022.

Quels sont les cas de minoration ou d’exonération du malus au poids ?

  • Minoration pour les familles nombreuses

La minoration concerne les familles ayant au moins 3 enfants à charge (y compris les enfants placés en famille d’accueil), bénéficiaires des allocations familiales, qui acquièrent ou louent un véhicule de 5 places assises et plus. Elle consiste en une réduction de 200 kg par enfant à charge.

Elle ne s’applique qu’à un seul véhicule d’au moins 5 places par foyer. Cette limite est appréciée sur une période de deux ans, sauf dans des situations où le véhicule est devenu inutilisable par suite de l’un des évènements suivants :

    • Un accident, une catastrophe naturelle ou des intempéries;
    • Un vol ou une dégradation commise par un tiers;
    • Tout autre cas de force majeure.

 

Comment obtenir la minoration ?

La taxe due doit tout d’abord être payée au moment de l’immatriculation du véhicule et le remboursement se fait ensuite sous la forme d’un remboursement d’impôt.

La demande de remboursement doit être faite avant le 31 décembre de la 2e année qui suit l’immatriculation à la trésorerie dont les coordonnées figurent sur l’avis d’imposition. Les documents à joindre sont :

  • Le document prouvant que le foyer est composé d’au moins 3 enfants (attestation de la Caf, livret de famille, attestation fiscale ….),
  • La demande de remboursement au moyen du formulaire de demande de remboursement de la taxe additionnelle,
  • La photocopie du (ou des) dernier(s) avis d’impôt sur le revenu,
  • La photocopie du certificat d’immatriculation délivré au nom du demandeur.
  • Si le véhicule est acheté avant la période de deux ans du précédent véhicule ayant bénéficier de la même aide, l’acquéreur doit également fournir la déclaration de sinistre (adressé à la compagnie d’assurance) ou tout autre document probant permettant d’attester que le véhicule nouveau est acquis en remplacement d’un véhicule rendu inutilisable.

 

 

  • Minoration pour les entreprises

La minoration concerne les personnes morales qui acquièrent ou louent un véhicule d’au moins 8 places assises. Elle consiste en une réduction de 500 kg.

Pour obtenir cette minoration, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Minoration pour les véhicules dont la source d’énergie comprend l’électricité :

Pour les véhicules dont la source d’énergie comprend l’électricité, (autres que ceux exonérés ci-dessous), la masse en ordre de marche fait l’objet d’un abattement de 100 kilogrammes.

 

  • Exonération pour les véhicules électriques et hydrogène

Le malus au poids ne s’applique pas sur les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, ou l’hydrogène, ou une combinaison des deux.

.

  • Exonération pour certains véhicules hybrides rechargeables

Jusqu’au 31/12/2024, le malus sur le poids ne s’appliquait pas aux véhicules hybrides rechargeables de l’extérieur, dont l’autonomie en en mode tout électrique est supérieure à 50 km.

Cependant, à partir du 1er janvier 2025, cette exonération est supprimée et est remplacée par une minoration du malus au poids de 200 kg dans la limite de 15% du poids du véhicule, afin de prendre en compte le poids de la batterie. Autrement dit, les véhicules hybrides rechargeables dont l’autonomie en mode tout électrique est supérieure à 50 km seront soumis au malus au poids à partir de 1800 kg. 

 

  • Exonération pour les véhicules des domaines skiables

Le malus au poids ne s’applique pas aux véhicules affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables. Les conditions dans lesquelles l’exploitation exclusive est constatée sont déterminées par décret : cliquez ici pour en savoir plus. L’exclusion est applicable sur la base d’une attestation sur l’honneur certifiant que ces conditions sont remplies.

 

  • Exonération pour les véhicules accessibles en fauteuil roulant

 

  • Exonération pour les personnes à mobilité réduite

Le malus au poids ne s’applique pas sur un véhicule acquis :

  • Par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ;
  • Ou par une personne ayant un enfant mineur ou à charge dans son foyer fiscal qui est titulaire de cette carte.
  • Ou par une personne titulaire d’une carte d’invalidité militaire

L’exonération ne peut concerner qu’un seul véhicule par bénéficiaire. Une photocopie de la carte d’invalidité doit être jointe à la demande de certificat d’immatriculation.

Pour obtenir cette exonération, il faut immatriculer le véhicule par le biais de l’ANTS. 

 

  • Exonération pour les véhicules des services d’incendie et de secours

Depuis le 1er janvier 2023, sont désormais exonérés les véhicules hors route exclusivement affectés aux besoins :

– Des services d’incendie et de secours (SDIS) pour la réalisation des missions de protection des personnes, des animaux, des biens et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes ;

– Des associations agréées aux opérations de secours (participation aux opérations de secours et à l’encadrement des bénévoles dans le cadre des actions de soutien aux populations, mise en place des dispositifs de sécurité civile dans le cadre de rassemblements de personnes, assurer des actions d’enseignement et de formation en matière de secourisme).

– Des services déconcentrés de l’Etat chargés de la forêt, de l’Office national des forêts, des services des collectivités territoriales et de leurs groupements, des associations syndicales dépendant du code forestier et des réserves communales de sécurité civile mentionnées au code de la sécurité intérieure, pour leurs missions opérationnelles de prévention, de surveillance et de lutte contre les incendies.

VEHICULE TRANFORMÉ EN VEHICULE DE TOURISME (VASP-DERIVP) 

 

Nouveauté applicable depuis le 1er juillet 2020 : Si, lorsqu’au moment de sa première immatriculation en France, un véhicule n’est pas un véhicule de tourisme (VASP-DERIV VP) ou est un véhicule de tourisme exonéré (accessible en fauteuil roulant), le malus (CO2 et au poids) s’applique lors de l’immatriculation consécutive à la première modification de ses caractéristiques techniques le faisant répondre à la définition d’un véhicule de tourisme ou lui faisant perdre le bénéfice de cette exonération.

 

Pour ces véhicules, deux situations sont à distinguer :

  • Soit le véhicule a été immatriculé pour la 1ère fois avant le 1er juillet 2020. Dans ce cas, sur son certificat d’immatriculation, ont été inscrites ses émissions NEDC ou NEDC corrélé. À l’occasion de sa transformation, il sera donc taxé au moyen du barème NEDC qui était en vigueur à sa date de 1ère mise en circulation.
  • Soit le véhicule a été immatriculé pour la 1ère fois à compter du 1er juillet 2020. Dans ce cas, sur son certificat d’immatriculation, ont été inscrites ses émissions WLTP. À l’occasion de leur transformation, ils seront donc taxés au moyen du barème WLTP

 

Dans tous les cas, la minoration de 10% par année entamée s’applique (dès lors que le véhicule a été immatriculé pour la première fois depuis plus de 6 mois).

Exemple : Un véhicule a été immatriculé pour la première fois en France en véhicule de société DERIV VP (sans siège à l’arrière). Aucun malus écologique n’a été appliqué sur son certificat d’immatriculation en France. Si des sièges lui sont ajoutés, lui faisant répondre à la définition d’un véhicule de tourisme (VP), le malus écologique sera appliqué dès la modification du certificat d’immatriculation du véhicule.

Pour rappel, lorsqu’il y a modification des caractéristiques du véhicule, le certificat d’immatriculation doit impérativement être modifié

 

Vigilance : Si vous achetez des véhicules de société (ou si vous en avez déjà en stock) dans le but de les transformer et de les revendre en tant que véhicule de tourisme, vos acheteurs devront s’acquitter du malus automobile au moment de l’immatriculation. Conformément à votre obligation de conseil, vous devez les informer de l’application de cette taxe.

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Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

Le Décret n° 2023-1307 du 28 décembre 2023 relatif au refus par un salarié d’une proposition de contrat de travail à durée indéterminée à l’issue d’un contrat de travail à durée déterminée est paru au JO du 29 décembre 2023 Refus du salarié d’un CDI suite à CDD

Il précise les modalités et les relations avec France Travail, en cas de deux refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CCD, à compter du 1er janvier 2024.

Proposition d’un CDI à la suite d’un CDD 

Vous avez un salarié actuellement en CDD, qui vous donne toute satisfaction, et vous désirez lui proposer un CDI. Différentes étapes doivent être respectées.

 

Les modalités de la proposition du CDI 

La proposition de CDI doit se faire par écrit soit par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre remise en main propre contre décharge, ou par tout autre moyen donnant date certaine à sa réception.

Elle doit être faite avant l’expiration du CDD.

Par ailleurs, il faut impérativement préciser dans la proposition, que le salarié dispose d’un délai raisonnable pour répondre (le décret est muet sur la durée, à vous de décider) et qu’à l’issue du délai, une absence de réponse vaut rejet de la proposition par le salarié. Article R 1243-2 du Code du travail.

Si le salarié exprime son refus par écrit (exprès) ou d’une manière implicite (vaut mieux un écrit), il vous incombe d’informer le nouvel opérateur France travail (remplace Pôle Emploi depuis le 1er janvier 2024) dans un délai d’un mois, du refus du salarié, via son site internet Refus CDI

Arrêté du 3 janvier 2024 Refus de CDI à l’issue d’un CDD ou d’un contrat de mission

Sachez que l’arrêté s’applique de manière rétroactive, la procédure est applicable depuis le 1er janvier 2024.

Information dématérialisée sur le site France Travail 

Cette information se fait par voie dématérialisée, Information refus cdi suite cdd, elle est assortie d’un descriptif de l’emploi proposé et des éléments permettant de justifier dans quelle mesure :

  1. L’emploi proposé est identique ou similaire à celui occupé ;
  2. La rémunération proposée est au moins équivalente ;
  3. La durée du travail proposée est équivalente ;
  4. La classification de l’emploi proposé et le lieu de travail sont identiques.

L’information doit être accompagnée de la mention :

  1. Du délai laissé au salarié pour se prononcer sur la proposition de CDI ;
  2. De la date de refus exprès du salarié (si par écrit), ou si absence de réponse, de la date d’expiration du délai laissé au salarié pour répondre ;
  3. Les éléments susceptibles de justifier du caractère identique ou similaire de l’emploi proposé : caractère au moins équivalent de la rémunération et de la durée de travail proposées, ou  maintien de la classification de l’emploi proposé et du lieu de travail, au regard de ceux prévus dans le cadre du CDD arrivé à échéance.

En cas d’informations jugées incomplètes, France Travail vous adressera une demande d’éléments complémentaires à laquelle il faudra répondre dans un délai de 15 jours à compter de la demande.

Les conséquences du refus pour le salarié

Si France Travail juge les informations complètes, il informera le salarié des conséquences de son refus sur l’ouverture de son droit à l’allocation d’assurance chômage – Article L 5422-1 du Code du du travail. « S’il est constaté qu’un demandeur d’emploi a refusé à deux reprises, au cours des douze mois précédents, une proposition de contrat de travail à durée indéterminée dans les conditions prévues à l’article L. 1243-11-1, ou s’il est constaté qu’il a refusé à deux reprises, au cours de la même période, une proposition de contrat de travail à durée indéterminée dans les conditions prévues à l’article L. 1251-33-1, le bénéfice de l’allocation d’assurance ne peut lui être ouvert au titre du 1° du présent I que s’il a été employé dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée au cours de la même période. Le présent alinéa ne s’applique pas lorsque la dernière proposition adressée au demandeur d’emploi n’est pas conforme aux critères prévus par le projet personnalisé d’accès à l’emploi mentionné à l’article L. 5411-6-1 si ce projet a été élaboré avant la date du dernier refus pris en compte.

Notez que les modalités sont identiques sauf pour quelques mentions, dans le cas d’un salarié sous contrat de mission à qui il est proposé un CDI. Une des modifications concerne le lieu de travail qui doit être identique.

 

 

 

 

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SMIC au 1er Janvier 2024

A compter du 1er janvier 2024, le SMIC subit une augmentation automatique de 1,13 % sans coup de pouce supplémentaire.

Pour rappel, le SMIC a été réévalué 2 fois en 2023, la dernière réévaluation datant du 1er mai 2023 .

Par conséquent, à compter du 1er janvier 2024, suite au Décret n° 2023-1216 du 20 décembre 2023 portant relèvement du salaire minimum de croissance Décret n° 2023-1216 du 20 décembre 2023, le montant du salaire minimum de croissance est porté de 11,52 € à 11,65 € de l’heure (+1,13%, + 19,72 euros mensuels) en métropole, Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit 1 766,92 €.

A Mayotte, il passe de 8,70 € à 8,80 €, soit 1.334,67 € bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

Le SMIC mensuel brut pour 35 heures de travail par semaine est égal à 11,65 € x 151,667 H = 1 766,92 € au 1er janvier 2024.

Le montant du minimum garanti (MG) passe de 4,10 € à 4,15 €.

Le minimum garanti est la valeur de référence pour le calcul de l’avantage en nature qui consiste dans la fourniture ou la mise à disposition d’un bien ou service (repas, logement…) permettant au salarié de faire l’économie de frais. Un tel avantage doit être soumis à cotisations, selon un barème forfaitaire avec le MG comme référence.

INCIDENCE SUR LES SALAIRES DES CONTRATS EN ALTERNANCE

Les rémunérations des bénéficiaires de contrats en alternance, basées sur le SMIC, devront être revalorisées : contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage et CPF de transition.

INCIDENCE DU SMIC SUR LES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS

Selon le principe de faveur, si le minimum conventionnel est inférieur au SMIC, il faudra appliquer le SMIC ; si le minimum conventionnel est supérieur au SMIC, c’est le minimum conventionnel qu’il faut retenir.

Au regard de l’avenant N°104 relatif aux minima garantis, applicable depuis le 1er aout 2023, l’échelon 1 (1 765 €) est en deçà du SMIC. Par conséquent, il faut impérativement rémunérer les salariés à hauteur de 1 766,92 € au 1er janvier 2024. 

PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2024

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2024, le plafond mensuel de la sécurité sociale qui pour rappel est une valeur « étalon » en paie, est fixé à 3 864 € (3.666 € en 2023), soit une augmentation de 5,4%  :

Plafond annuel SS : 46 368 €

Plafond mensuel SS : 3 864 €

Valeur journalière SS : 213 €

Incidence de la hausse du SMIC sur les allègements de cotisations patronales

Les employeurs bénéficient de réductions de taux sur les cotisations patronales d’assurance maladie et d’allocations familiales (AF) dues au titre des salariés dont la rémunération n’excède pas un certain niveau de rémunération.

A ce jour, la hausse du SMIC du 1er janvier 2024 n’aura pas d’incidence sur les salaires plafond ouvrant droit aux réductions de taux, ceux restant à date fixés à 2,5 SMIC (pour la cotisation maladie) et 3,5 SMIC (pour la cotisation AF), mais pour leur valeur au 31 décembre 2023, à savoir en fonction d’un taux de SMIC de 11,52 €.

Pour la réduction générale de cotisations patronales (RGCP), en l’état de la réglementation à la date de cette information, il faut en revanche ajuster le paramétrage au regard du nouveau taux du SMIC.

 

La PPV et la loi partage de la valeur

Depuis son instauration, la prime de partage de la valeur (ex PEPA) a subi de nombreuses modifications et évolutions.

La loi partage de la valeur aménage plusieurs dispositifs existants et créée de nouvelles obligations pour pour les entreprises. Elle vise à mieux associer les salariés aux performances des entreprises, notamment dans les PME. Elle se décline en plusieurs thèmes, dont certains sont relatifs à la prime de partage de la valeur (PPV). 

Pour rappel, la PPV a été instaurée par la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat (loi 2022-1158 du 16 août 2022) – Mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat

Elle a le même objectif que les précédentes primes « Macron et PEPA », mais elle se différencie de par son caractère pérenne et son régime social plus favorable. Pour en savoir plus sur les modalités de mise en place : PPV ex PEPA

La loi portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise, est parue au JO du 30 novembre 2023  LOI n° 2023-1107 du 29 novembre 2023. 

Le ministère du Travail a publié sur son site internet un document questions/réponses pour chaque dispositif, dans lequel il précise leurs modalités de mise en œuvre (https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/loi-partage-de-la-valeur-nouveaux-questions-reponses-sur-les-experimentations).

Les modifications apportées par la loi « partage de la valeur » 

  • Depuis le 1er décembre 2023, l’employeur peut attribuer deux PPV au titre d’une même année civile, dans la limite du plafond d’exonération et du nombre de versements actuels (avant le 1er décembre une seule prime pouvait être versée en plusieurs fois) ;
  • Les exonérations sont identiques, si deux primes sont versées au cours d’une même année civile, leurs montants cumulés sont exonérés dans la même limite globale de 3 00 ou  6 000 euros ;
  • Les critères d’attribution restent inchangés, mais il faut rédiger 2 accords ou 2 décisions unilatérales pour chaque prime ;
  • Vous avez toujours la possibilité de fractionner le versement de la prime dans la limite de 4 fractions, qui ne peut conduire à plus d’un versement par trimestre de chaque année ;
  • Si vous avez déjà versé une prime cette année, rien ne vous empêche d’en verser une seconde jusqu’au 31 décembre 2023.

Exonérations de droit commun

  • Exonération de cotisations sociales d’origine légale ou conventionnelle, de contribution formation, de taxe d’apprentissage et de participation construction : dans la limite de 3 000 euros, par an et par bénéficiaire et quel que soit la rémunération du salarié. Par conséquent, si vous accordez un montant supérieur, la partie excédentaire sera exclue du régime social de faveur.

Cependant, le montant peut être porté à 6 000 euros dans certaines situations :

  • Si l’entreprise est dotée d’un dispositif d’intéressement ;
  • Si l’entreprise à moins de 50 salariés mais applique à titre volontaire un dispositif de participation à la date de versement de la prime ;
  • Pour certaines associations et fondations.

Pas d’exonération pour la CSG / CRDS, pas d’exonération d’impôt sur le revenu, forfait social exclusivement pour les entreprises de plus de 250 salariés.

Exonérations renforcées entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2023

Les primes versées au cours de cette période bénéficient d’un régime d’exonération renforcée, pour toutes les entreprises quel que soit l’effectif :

  • Si versées aux salariés dont la rémunération est inférieure à 3 fois la valeur annuelle du SMIC au cours des 12 mois précédant le versement des primes ;
  • Outre le régime d’exonération de droit commun, elles bénéficient en plus d’une exonération d’impôt sur le revenu et de CSG et CRDS ; 
  • Le forfait social n’est pas dû.

Les exonérations s’apprécient dans le cadre de l’année civile.

Exonération du régime social et fiscal renforcé  jusqu’au 31 décembre 2026

  • Exclusivement pour les entreprises de moins de 50 salariés du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026 ;
  • Pour les salariés dont la rémunération est inférieure à 3 fois la valeur annuelle du SMIC au cours des 12 mois précédant le versement de la prime ;
  • Outre le régime d’exonération de droit commun, elles bénéficient  en plus d’une exonération d’impôt sur le revenu et de CSG et CRDS et de forfait social.

Synthèse exonérations

1er juillet 2022 au 31 décembre 2023 2024 – tout niveau de salaire
salaires < 3 SMIC salaires ≥ 3 SMIC
Cotisations sociales Dans la limite de 3 000 à 6 000 € Dans la limite de 3 000 à 6 000 € Dans la limite de 3 000 à 6 000 €
CSG/CRDS Dans la limite de 3 000 à 6 000 € DUES DUES
Impôt sur le revenu Dans la limite de 3 000 à 6 000 € IMPOSABLE IMPOSABLE
Forfait social NON si 250 salariés et plus sur fraction exonérée de cotisations si 250 salariés et plus sur fraction exonérée de cotisations
Régime social et fiscal de la PPV à partir de 2024
Primes versées du 1.01.2024 au 31.12.2026
A partir de 2027 (quel que soit le niveau de salaire)
Salaire < 3 SMIC
Salaire ≥ 3 SMIC
Cotisations sociales
Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 €
CSG/CRDS, taxe sur les salaires
Entreprises < 50 salariés
Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 €
Dues
Dues
Entreprises ≥ 50 salariés
Dues – abattement d’assiette de 1,75 % pour la CSG/CRDS
Forfait social
• NON pour entreprises de moins de 250 salariés
• OUI pour entreprises de 250 salariés et plus, sur la fraction exonérée de cotisations mais soumise à CSG
Impôt sur le revenu
Entreprises < 50 salariés
Exonération à hauteur de 3 000 € ou 6 000 €, même si pas affecté sur un plan d’épargne
• Imposable en principe
• Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 € en cas d’affectation sur un plan d’épargne
Quel que soit l’effectif :
-imposable en principe ;
-exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 € en cas d’affectation sur un plan d’épargne 
Entreprises ≥ 50 salariés
• Imposable en principe
• Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 €  en cas d’affectation sur un plan d’épargne

Le code du travail prévoit l’obligation de mentionner sur le bulletin de paie la totalité de la rémunération du salarié.
Le versement de la PPV doit obligatoirement apparaître sur une ligne (si possible spécifique en raison des exonérations sociales) du bulletin de paie du (ou des) mois du versement et le total net versé (salaire + prime) doit correspondre au total de la rémunération figurant sur le bulletin de paie.

Possibilité pour les salariés d’affecter la PPV sur un plan d’épargne salariale ou un plan d’épargne retraite d’entreprise

Elle peut désormais être placée dans un plan d’épargne salariale (PEE, PEI) ou un plan d’épargne retraite (PERCO, PERE-CO, PERE- OB), depuis le 1er décembre 2023 par le salarié.

Le décret du 30 juin 2024 rend cette mesure effective en détaillant ses modalités Décret du 30 juin

  • Le salarié peut affecter tout ou partie de la somme sur un plan d’épargne salariale ou un plan d’épargne retraite d’entreprise, il doit formuler sa demande d’affectation dans un délai maximum de 15 jours à compter de la réception du document l’informant du montant qui lui a été attribué et dont il peut demander le versement
  • L’employeur doit informer chaque salariés bénéficiaires de la PPV des sommes qui lui seront attribuées à ce titre, et du délai (15 jours) dans lequel le salarié pourra formuler sa demande d’affectation à l’un des deux plans ) ;
  • Dans cette hypothèse, l’employeur doit remettre au salarié, pour chaque somme versée au titre de la PPV, une fiche distincte du bulletin de paie qui mentionne :

    • Le montant de la PPV attribuée au salarié ;
    • S’il y a lieu, la retenue opérée au titre de la CSG et de la CRDS ;
    • La possibilité d’affectation de cette somme sur un plan d’épargne précité ;
    • Le délai de la demande d’affectation de 15 jours maximum ;
    • Lorsque la PPV est affectée à un plan d’épargne précité, le délai à partir duquel les droits seront négociables ou exigibles (délai d’indisponibilité) et les cas dans lesquels ces droits peuvent être exceptionnellement liquidés ou transférés avant l’expiration de ce délai (cas de déblocage anticipé).

Voir s’il ne faudra pas dans le document fondateur plan épargne salariale ou retraite, intégrer cette nouvelle possibilité pour le salarié.

  • Cette affectation permet de défiscaliser la prime, ce qui peut être intéressant si le bénéficiaire ne peut prétendre au régime fiscal temporaire, dans la limite du plafond de 3 000 ou 6 000 euros par an et par bénéficiaire ;
  • La prime peut être abondée par l’employeur dans les conditions de droit commun (article L 3332-11 du Code du travail).

Pour rappel, l’abondement est un versement effectué par l’employeur pour compléter les versements des salariés sur un plan d’épargne salariale ou retraite, que ce soit : un Plan d’épargne entreprise (PEE), ou un PER Collectif (PERCOL).

Nouvelles obligations pour les entreprises réalisant un certain niveau de bénéfice

  • Entreprises de 11 à moins de 50 salariés 

A ce jour, dans les entreprises de moins de 50 salariés, pas de dispositif obligatoire de partage de la valeur, (participation obligatoire dès 50 salariés, les autres dispositifs sont facultatifs).

Pour développer le partage de la valeur dans les entreprises où ce n’est pas obligatoire, une « obligation » expérimentale sur  une période de 5 ans, effective depuis le 29 novembre 2023 et ce jusqu’au 29 novembre 2028, a été mise en place sous conditions : les entreprises de 11 à moins de 50 salariés, doivent se doter d’un outil de partage de la valeur si elles ont réalisé un bénéfice net fiscal au moins égal à 1% du chiffre d’affaires pendant 3 exercices consécutifs.

  • L’obligation de mette en place un dispositif de partage de la valeur s’appliquera aux exercices ouverts au 31 décembre 2024, soit au 1er janvier 2025. La réalisation du bénéfice net fiscal s’apprécie sur la base des 3 exercices précédents : pour l’exercice 2025, on regarde les exercices 2024, 2023 et 2022.

Les modalités de mises en place sont les suivantes, au choix l’entreprise devra :

  • Se doter d’un régime de participation volontaire ou d’intéressement selon les modalités du code du travail ;
  • Abonder un plan épargne mis en place au niveau de l’entreprise ou interentreprise ;
  • Verser une prime de partage de la valeur.

 

  • Entreprises de 50 salariés et plus 

Une nouvelle obligation vise les entreprises tenues de mettre en place la participation (dès 50 salariés) et disposant d’un délégué syndical, qui doivent engager avant le 30 juin 2024 la négociation sur ce thème. En effet, lorsqu’elles ouvriront une négociation pour mettre en place un dispositif de participation ou d’intéressement, les discussions devront porter sur l’insertion d’une clause spécifique dont l’objet portera sur :

La définition d’une augmentation exceptionnelle du bénéfice net fiscal de l’entreprise qui serait prise en compte selon différents critères : la taille de l’entreprise, le secteur d’activité, les bénéfices réalisés lors des années précédentes, les évènements exceptionnels externes à l’entreprise intervenus avant la réalisation du bénéfice net, la survenance d’une ou plusieurs opérations de rachat d’actions de l’entreprise suivie de leur annulation dès lors que ces opérations n’ont pas été précédées d’attributions gratuites d’actions aux salariés (AGA) ;

Et les modalités de partage de la valeur qui en découlent pour les salariés par :

  • L’ouverture d’une nouvelle négociation dont l’objet sera la mise en place d’un accord participation ou le versement d’un supplément de participation ;
  • Le versement direct de la participation ;
  • L’ouverture d’une nouvelle négociation dont l’objet sera la mise en place d’un accord d’intéressement ;
  • Le versement d’un supplément d’intéressement (si existe un accord d’intéressement) ou le versement direct d’un supplément d’intéressement ;
  • L’ouverture d’une nouvelle négociation sur l’octroi d’un abondement patronal à un PPE/PEI, un PERCO/PERCO-I, un PEREC ou PERE regroupé ;
  • L’ouverture d’un nouvelle négociation sur la distribution d’une PPV.

Sachez que dans les deux cas, le non respect de cette obligation n’est pas sanctionné par la loi.

Négocier une formule dérogatoire de participation aux résultats

Dispositif réservé aux entreprises de moins de 50 salariés, qui pourront dans le cadre d’un accord de participation, mettre en œuvre un régime de participation en négociant par accord de branche ou d’entreprise des formules dérogatoires à la formule légale de participation.

Concrètement, elles pourront appliquer : un accord type de participation conclu au niveau de la branche (les branches ont jusqu’au 30 juin 2024 au plus tard, pour ouvrir des négociations sur des accords types avec formule dérogatoire), ou conclure leur propre accord de participation.

Cette possibilité leur est offerte sur une période de 5 ans à compter de la promulgation de la loi.

Attention : la mise en place d’un accord dérogatoire moins favorable, n’est pas possible via une décision unilatérale employeur.

Sachez que si vous avez déjà un dispositif de participation à la date d’entrée en vigueur de la loi, vous ne pourrez opter pour le régime dérogatoire moins favorable qu’en concluant un nouvel accord de participation.

Le plan de partage de la valorisation de l’entreprise : nouveauté

Ce dispositif permet aux entreprises de verser à leurs salariés, avec un cadre fiscal et social intéressant, une prime de partage de la valorisation de l’entreprise, lorsque la valeur de l’entreprise augmente sur 3 ans.

Le dispositif est facultatif, pour toutes les entreprises, quel que soit l’effectif, dans le cadre d’un accord d’entreprise qui sera valable 3 ans, soit un seul plan sur une période de 3 ans.

Par conséquent, en cas de taux nul ou négatif, il n’y a pas de prime.

Sa mise en place par accord, est établi sur rapport spécial du commissaire aux comptes de l’entreprise ou un désigné à cet effet.

L’accord se décline sous différentes formes :

  • Une convention ou un accord collectif de travail ;
  • Un accord conclue entre l’employeur et les représentants syndicaux, ou avec les membres du CSE ;
  • Projet d’accord proposé par l’employeur et ratifié par le personnel à la majorité des 2/3.

Seuls, les salariés ayant au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise pourront en bénéficier, sauf si l’accord en décide autrement.

L’ancienneté s’apprécie à partir de la première date fixée par l’accord pour déterminer la valorisation de l’entreprise, soit la date fixant le début du délai de 3 ans, sous condition de prendre en compte tous les contrats de travail exécutés dans l’entreprise pendant les 12 mois précédant cette date.

Par conséquent : les salariés qui atteindront la condition d’ancienneté au cours de la durée de 3 ans et ceux qui quitteront l’entreprise définitivement pendant cette période de 3 ans ne pourront être éligibles au plan. 

Le contenu de l’accord

Il devra définir a minima :

  • Le montant de référence auquel sera appliqué le taux de variation de la valeur de l’entreprise au bout des 3 ans;
  • La formule de valorisation retenue pour les entreprises non cotées, soit celles dont les titres ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé ;
  • La date d’appréciation de la valeur de l’entreprise qui constitue le point de départ de al durée de 3 ans du plan ;
  • La date d’appréciation de la valeur de l’entreprise permettant calculer le taux de variation de valeur ;
  • Les éventuelles conditions de modulation ;
  • La ou les dates de versement de la prime.

Il devra être déposé auprès de l’administration dans les conditions fixées par décret (en attente).

Le montant maximal de la prime qui pourra être attribué à un salarié au titre d’un même exercice s’élèverait à 3/4 du montant annuel du plafond de la sécurité sociale.

Les primes seront arrêtées dans les 7 mois qui suivent l’expiration du plan, soit au terme de la période de 3 ans.

L’employeur devra informer les salariés des sommes attribuées au titre de la prime et du délai dans lequel il peut formuler sa demande d’affectation à un plan d’épargne salariale ou retraite.

Le régime social et fiscal du plan de partage de la valorisation de l’entreprise

Les primes versées en 2026, 2027, 2028, sont exonérées de toutes les cotisations sociales d’origine légale ou conventionnelles, en incluant les contributions formation, la taxe d’apprentissage et la participation construction. Pas de forfait social.

L’employeur devra verser une contribution patronale spécifique de 20% aux URSSAF au profit de la CNAV.

En cas d’affectation sur un plan épargne salariale / retraite : exonération d’impôt dans la limite de 5 % des 3/4 du montant annuel du plafond de la sécurité sociale. Nous sommes dans l’attente du décret concernant le délai offert au salarié pour choisir. Pas d’abondement possible pour l’employeur.

Nous sommes dans l’attente du décret d’application.

Autres mesures de la loi partage de la valeur : nouveautés

  • Négociation collective 

Les branches qui n’ont pas révisé leur classification depuis plus de 5 ans doivent ouvrir des négociations avant le 31 décembre 2023.

Toutes les banches devront présenter un bilan de leur action en faveur de la mixité des emplois et des actions d’amélioration avant le 31 décembre 2024.

  • Plans d’épargne salariale et d’épargne retraite 

Les règlements de ces plans devront proposer à partir du 1er juillet 2024, au moins u fonds d’épargne verte.

La révision de certains plans d’épargne interentreprises est simplifiée.

  • Participation et intéressement 

Le versement d’avance sur prime est légalisé pour l’intéressement et étendu pour la participation.

Pour l’intéressement, une répartition favorisant els plus bas salaires est possible, l’accord pouvant fixer un salaire plancher plafond ou les deux qui servira de base à la répartition individuelle lorsqu’elle est proportionnelle aux salaires.

La participation est soumise au principe de non substitution et sa mise en place ne put être retard » en cas d’accord d’intéressement préexistant.

  • Actionnariat salarié 

Les plafonds globaux et individuels limitant les attributions gratuites d’actions (AGA) sont assouplis et les possibilités d’attributions gratuites d’actions aux mandataires sociaux au sain d’un group de sociétés sont élargies.

 

 

 

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Circulation des véhicules lourds immatriculés en WW Provisoire

Par arrêté publié le 20 décembre 2023, une mesure temporaire concernant les véhicules lourds neufs, autorisait exceptionnellement leur circulation en charge sous couvert d’un certificat provisoire WW Provisoire.

 

Cette mesure ayant pris fin le 21 février 2024, un arrêté du 3 avril 2025 vient pérenniser l’autorisation de roulage en charge pour les véhicules lourds neufs.

 

Pour rappel, l’annexe IX de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules prévoit les conditions de circulation des véhicules immatriculés provisoirement en WW. Ainsi, l’article 4.1 dispose que « Tout véhicule de transport de marchandises ou de transport en commun de personnes doit circuler à vide ».

En principe, les véhicules de transport de marchandises ou de transport en commun ne sont donc pas autorisés à circuler en charge sous couvert d’un WW provisoire.

 

Mais par dérogation, l’arrêté du 03 avril 2025 permet aux véhicules lourds neufs de circuler en charge sous réserve de respecter les conditions suivantes :

  • Pour les véhicules de transports de marchandises et de personnes :
    • Disposer d’un certificat provisoire d’immatriculation en cours de validité ;
    • Disposer d’un justificatif technique de conformité.

 

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Le leasing social est suspendu à compter du 15 février 2024, le quota de véhicules prévus ayant été atteint.

Une reconduction est prévue en 2025.

Comme s’était engagé le président de la république, le décret concernant la mise en place d’un « leasing social » permettant aux foyers les plus modestes de bénéficier d’un véhicule électrique pour maximum 150€ par mois a été publié le 15 décembre 2023. Ce dernier était applicable depuis le 1er janvier 2024 et a pris fin le 15 février 2024.

Cette mesure visait à aider les français les plus modestes dits « gros rouleur » à louer une voiture particulière, pour une durée supérieure ou égale à trois ans (avec ou sans option d’achat).

Pour en faire bénéficier, les loueurs devaient avoir signé une convention avec l’ASP (Agence de Services et de Paiement) et répondre à certains critères.

Fonctionnement de l’aide  

Afin d’obtenir une mensualité n’excédant pas 150 euros par mois, l’état s’engage à verser une « aide à la location » permettant de diminuer les mensualités versées par le locataire.

L’aide à la location est avancée par le loueur, ou un professionnel de l’automobile agissant pour son compte, au locataire, qui ne peut lui-même en faire la demande à l’Agence de services et de paiement.

Pour cela, les loueurs doivent :

  • Conclure une convention avec l’Etat, au plus tard à la date de versement du 1er loyer prévu par le contrat de location ;
  • Conclure une convention avec l’ASP (Agence de Services et de Paiement) aux termes de laquelle il s’engage à avancer le montant de l’aide à la location et le montant du bonus écologique, pour en obtenir ensuite le remboursement. Cette convention doit avoir pris effet à la date de versement du 1er loyer prévu par le contrat de location.

Les modèles de conventions seront prochainement publiés par arrêté (en attente de parution).

Qui peut en bénéficier ?

Le dispositif de location peut être attribué à toute personne physique majeure, justifiant d’un domicile en France. Son foyer fiscal doit disposer d’un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400€.

Le locataire doit également répondre à l’une des deux conditions suivantes :

  • La part du trajet, entre leur domicile et lieu de travail, effectuée exclusivement avec leur véhicule personnel, est supérieure à 15 kilomètres;

ou

  • Il effectue plus de 8 000 kilomètres par an dans le cadre de son activité professionnelle avec son véhicule personnel.

Une personne physique ne peut en bénéficier qu’une fois tous les trois ans, et deux fois au maximum.

Quel véhicule ?

A la date de versement du premier loyer, le véhicule loué doit répondre aux critères suivants :

  • Il appartient à la catégorie M1 (véhicule particulier, conçu et construit pour le transport de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum);
  • Il est immatriculé en France dans une série définitive;
  • Il utilise l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source exclusive d’énergie ;
  • Il remplit l’une des trois conditions suivantes :
    • Est neuf (n’a pas fait l’objet précédemment d’une première immatriculation en France ou à l’étranger) et présent sur la liste des véhicules ayant obtenu un bon score environnemental (https://score-environnemental-bonus.ademe.fr/);

ou

    • Est d’occasion : a fait l’objet d’une première immatriculation en France ou à l’étranger depuis au moins 12 mois et moins de 42 mois à la date de signature du contrat de location ;

ou

    • Est rétrofité : a fait l’objet d’une transformation de véhicule à motorisation thermique en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible, depuis moins de 42 mois à la date de signature du contrat de location.

 

  • Il remplit les conditions additionnelles suivantes :
    • Son coût d’acquisition est inférieur ou égal à 47 000 euros toutes taxes comprises, incluant le cas échéant le coût d’acquisition ou de location de la batterie ;

ET

    • Sa masse en ordre de marche est inférieure à 2 400 kilogrammes.

 

Bon à savoir : Le site service-public indique qu’un quota de 20 000 à 25 000 véhicules était prévu en 2024, finalement 50 000 ménages ont pu en bénéficier selon la règle du « premier arrivé, premier servi ». L’État a décidé de suspendre l’opération pour l’année 2024, mais annonce une reconduction en 2025.

Montant de l’aide  (modifié entre le 14 et le 15 février 2024): 

Le montant de l’aide (véhicule neuf ou véhicule d’occasion) est égal au plus petit des deux montant suivants :

a) 6000 €

b) A + B, où :

A = 16 % du coût d’achat au comptant du véhicule loué toutes taxes comprises, augmenté le cas échéant du coût de la batterie si celle-ci est prise en location ;

B = 1 000 euros.

Le bénéfice de l’aide à la location n’est pas cumulable avec la prime à la conversion et prime au rétrofit. 

Lorsqu’elles sont plus avantageuses, les dispositions relatives au Leasing social dans sa rédaction en vigueur au 14 février 2024 (rédaction antérieure aux modifications), restent applicables aux véhicules neufs commandés ou dont le contrat de location a été signé avant le 15 février 2024, à condition que le versement du premier loyer intervienne au plus tard le 30 septembre 2024.

Conditions du contrat de location :

La contrat de location doit être d’une durée supérieure ou égale à trois ans (avec ou sans option d’achat).

Le montant du premier loyer (bonus écologique déduit) et les montants des loyers ultérieurs, toutes taxes comprises, n’excèdent pas 150 euros par mois. Les loyers sont entendus hors toute clause ou prestation optionnelle.

Le locataire doit pouvoir parcourir au moins 12 000 kms par an sans frais supplémentaire.

Conditions de l’aide : 

L’aide versée par l’ASP s’impute en totalité sur le montant, toutes taxes comprises, du premier loyer mentionné sur le contrat de location, après toute remise, rabais, déduction ou avantage consenti par le loueur.

Elle doit apparaître distinctement sur le contrat de location ou une attestation conforme à un modèle mis à disposition par l’ASP (en attente de publication), contresigné par le locataire, en identifiant clairement la personne morale qui en avance le montant, assortie de la mention :

Aide au leasing d’une voiture particulière électrique

Lorsqu’il y a plusieurs aides (bonus écologique, location …), elles doivent apparaitre distinctement sur la facture, la quittance, le contrat de location ou un document contresigné par le locataire, assorties de la mention :

Bonus écologique – Aide à l’acquisition et à la location de véhicules peu polluants ”.

Un autocollant, explicitant que l’acquisition du véhicule a fait l’objet d’une aide de l’Etat, est apposé sur le véhicule par la personne morale ayant procédé à l’avance des aides (modèle à venir).

Le locataire du véhicule ne peut pas le sous louer à un tiers (nouveauté 2024), et le conserve en location pendant au moins trois années à compter de la date de versement du premier loyer prévu par le contrat de location du véhicule.

Nouveauté 2024 : instauration d’une pénalité de 1 500 € (pour le locataire) en cas de non-respect par les bénéficiaires de l’aide au leasing des conditions de conservation du véhicule ou de l’interdiction de sous-location du véhicule.

Engagement du loueur ayant signé une convention : 

Le loueur devra respecter les engagements prévus à la convention le liant avec l’Etat et l’ASP (convention type à venir). Il doit en outre :

  • Faire la demande d’aide à l’ASP plus tard dans les six mois suivant la date de versement du premier loyer ;
  • Informer sans délai l’Agence de services et de paiement de toute modification du contrat de location du véhicule qui pourrait avoir un effet sur l’octroi de l’aide à la location ;
  • Restituer l’intégralité du montant à l’Agence de services et de paiement dans les trois mois suivant la rupture ou la modification du contrat, lorsque l’octroi de l’aide est remis en cause.

Bon à savoir : La plateforme gouvernementale pour effectuer les demandes ouvrira prochainement.

Les particuliers peuvent déjà réaliser une simulation d’éligibilité sur le site mon-leasing-electrique.gouv.fr et remplir un formulaire pour être informés de l’ouverture du service de préinscription au dispositif.

Ils pourront ensuite indiquer leur revenu fiscal de référence et le nombre de kilomètres parcourus chaque année à titre professionnel.

Le site proposera la liste des véhicules accessibles dès le mois de janvier 2024.

Une FAQ est également mise en ligne : Cliquez ici

 

Lexique : 

On entend ici par LOUEUR, le professionnel qui donne à la location un véhicule pour son client.

On entend ici par LOCATAIRE, le particulier qui prend à la location un véhicule pour son utilisation personnelle.

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Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Votre salarié suite à un arrêt maladie de longue durée par exemple, rencontre le médecin du travail dans le cadre d’une visite de reprise. Voir note Visite de reprise et pré reprise

Au cours de cette visite, le médecin du travail le déclare inapte à son poste, mais avec obligation de rechercher un reclassement, c’est à dire que le médecin du travail n’a pas coché l’une des deux cases permettant un licenciement pour inaptitude sans reclassement.

Attention le licenciement doit intervenir dans le mois qui suit la reconnaissance de l’inaptitude par le médecin du travail.

Le médecin du travail a déclaré le salarié inapte mais avec reclassement la procédure est la suivante :

1er étape : Consultation des représentants du personnel, si ils existent

L’avis des représentants du personnel (Comité social et économique) doit précéder la proposition de reclassement. Cet avis est obligatoire, que l’inaptitude à l’emploi précédent soit définitive ou temporaire. Par ailleurs, la consultation d’un délégué syndical ne peut y suppléer.

CONVOCATION DES REPRESENTANTS DU PERSONNEL

En-tête de l’entreprise                         Nom et adresse du représentant

(lettre simple)                                    A ………………….le ……………………….

Objet : convocation dans le cadre d’une déclaration d’inaptitude avec reclassement d’un salarié de l’entreprise

Vous êtes convoqué à une réunion exceptionnelle des représentants du personnel qui aura lieu le… à … heures à… (lieu).

L’ordre du jour de cette réunion est : l’examen des possibilités de reclassement de M….. qui a été déclaré inapte à son emploi avec possibilité de reclassement, par le médecin du travail (docteur nom / prénom) en date du……………..

Veuillez agréer………

Si l’inaptitude concerne le poste de travail, l’employeur doit étudier les possibilités de reclassement dans l’entreprise, dans ses établissements, selon les conseils prescrits par le médecin du travail et avec les représentants du personnel s’il y en a.

Si l’employeur ne peut pas proposer un autre emploi au salarié devenu inapte à son poste, il doit lui faire connaître par écrit les motifs qui s’opposent à son reclassement avant d’engager la procédure de licenciement.

2ème étape : Lettre recommandée avec accusé de réception à adresser au salarié pour lui proposer un reclassement, ou lui signifier l’impossibilité de le reclasser

 

MODELE SI RECLASSEMENT IMPOSSIBLE (car pas de poste….) 

                                                                Mr / Mme                                                                                               adresse :

A …………………..le ………………..

Lettre recommandée A+R N°…………

Objet : impossibilité de reclassement suite préconisation du médecin du travail 

M……..,

A la suite de votre visite auprès du médecin du travail, le Docteur  (nom prénom) en date du………., vous avez été déclaré inapte au poste de …………………….. que vous occupez au sein de notre entreprise depuis le …………….

L’avis d’inaptitude d’origine non professionnelle indique : (reprendre tout ce qui est écrit par le médecin du travail).

Après étude du poste et des conditions de travail, nous avons recherché les possibilités de reclassement dans un autre poste qui pourraient mieux convenir au regard des préconisations du médecin.

Malgré des recherches au sein de notre entreprise (si  nécessaire dans les différents établissements de l’entreprise), le constat est le suivant : développer les raisons qui vous empêche de reclasser le salarié. 

Exemple : il n’y a pas de poste à pourvoir au sein de notre entreprise au regard des recommandations du médecin du travail. 

Il s’avère que notre entreprise a un effectif de XXXX salariés, (composé de X administratif et X opérationnel). Notre petite structure ne nous permet pas de créer un poste spécifique correspondant aux préconisations du médecin du travail qui éraient les suivantes, ni de vous proposer une mutation dans un autre établissement que nous n’avons pas.

Toutes ces raisons nous amènent à la conclusion que nous sommes dans l’impossibilité de vous proposer un reclassement au sein de notre entreprise.

Veuillez agréer,………………………… « 

3ème étape : Procéder au licenciement

Le licenciement doit avoir lieu dans le mois qui suit l’avis d’inaptitude. La procédure doit débuter au plus tôt 3 jours après l’envoi de la lettre de reclassement / non reclassement, attendez une semaine.

Si le licenciement n’est pas fait dans le mois, l’employeur devra reprendre le versement du salaire total, chaque mois, au salarié.

PROCEDURE DE LICENCIEMENT :

1) Convocation à l’entretien préalable

La lettre peut être remise en main propre contre décharge, ou envoyée en recommandé avec A.R.

Date de l’entretien : respecter au moins 5 jours ouvrables qui débutent le lendemain de la date de 1ere présentation du courrier ou de la lettre remise en main propre, et tenir compte des délais postaux (souvent longs) pour le courrier en recommandé.

Les mentions sont les mêmes que pour un entretien préalable à licenciement : date, heure, lieu, mention du conseiller du salarié si entreprise dépourvue de représentants du personnel.

Modèle de courrier convocation entretien

En tête entreprise                                                      Nom / prénom                                                                                         adresse

A………………….le……..

Recommandé A+R N° ……….

Objet : convocation à entretien préalable à un éventuel licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec impossibilité de reclassement

Mr / Mme …………….

Nous vous informons que suite à votre visite de reprise en date du ……, le médecin du travail, le Docteur (nom prénom) vous a reconnu inapte à votre poste de travail le…., en précisant :  indiquez exactement ce que le médecin du travail a noté.

Suite à l’impossibilité de vous reclasser (si propositions et refus il faut développer)  OU pour les raisons que nous vous avons précisés par courrier en date du ……., nous vous convoquons en application des dispositions de l’article L 1232-2 du Code du travail, à un entretien préalable à un éventuel licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle, avec Monsieur  ……..en sa qualité de ………, le …….., à …….. heure (pendant les heures de sorties autorisées si salarié en arrêt), au (lieu de travail).

Nous vous rappelons que vous avez la possibilité de vous faire assister lors de cet entretien par une personne de votre choix appartenant au personnel de l’entreprise et par un conseiller extérieur (si pas de représentant du personnel) à l’entreprise à choisir sur une liste dressée à cet effet par le préfet de (département du lieu où doit se dérouler l’entretien préalable).

Vous pourrez consulter cette liste (si pas de représentant du personnel dans l’entreprise) :

– dans les locaux de l’inspecteur du travail situés : (à compléter)

– à la mairie de ……… située (à compléter) – il s’agit de l’adresse de la mairie du domicile du salarié si celui-ci demeure dans le département où est situé l’établissement où il travaille et où aura lieu l’entretien. Dans le cas contraire, il s’agit de l’adresse de la mairie de l’établissement où le salarié travaille et où aura lieu l’entretien.

Si le salarié est en arrêt maladie et ne peut se déplacer : en application de l’article L 1232-2 du Code du travail, si votre état de santé ne vous permet pas de vous rendre en personne à l’entretien, nous vous proposons de vous faire représenter par un membre du personnel de l’entreprise, qui devra nous remettre votre autorisation écrite de représentation, le jour de l’entretien. 

OU 

Nous vous invitons à faire connaître par écrit vos observations à ce sujet dans un délai de ….. (fixer un délai permettant au salarié de se justifier). Après l’expiration de ce délai, nous prendrons une décision définitive sur le licenciement.

Veuillez agréer,……. »

2) Entretien préalable

Que le salarié se présente ou non ne change rien et n’arrête pas la procédure. Si le salarié vient avec un conseiller du salarié, vous êtes en droit de lui demander sa carte. Le conseiller peut poser des questions mais ce n’est pas lui qui mène l’entretien. Il peut vous demander de signer un compte rendu de l’entretien, vous n’avez aucune obligation de le faire.

3) Notification du licenciement

La lettre de licenciement ne peut pas être expédiée moins de 2 jours ouvrables après la date de l’entretien préalable.

Pour calculer le délai de réflexion de 2 jours, il convient de ne tenir compte, ni du jour de l’entretien préalable au licenciement auquel le salarié a été convoqué, ni du jour d’échéance de ce délai.

Il vous appartient de modifier ce modèle type 

En tête entreprise                                           Nom / Adresse salarié

A              le

Lettre recommandée avec A+R N° ……………(obligatoire)

Objet : Notification du licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec impossibilité de reclassement

Monsieur, Mme

En date du …………. 202, le médecin du travail Mr / Madame le docteur …………, vous a déclaré inapte à votre poste avec reclassement en précisant  » notez ce que le médecin a mentionné »

Préalablement à cette déclaration, une étude de poste, des conditions de travail et un échange avec l’employeur ont été menées en date du ………….., par le médecin du travail.

En date du                , par courrier recommandé, nous vous informions de l’impossibilité de vous reclasser.

C’est dans ce contexte que nous vous avons convoqué à un entretien préalable à un licenciement pour inaptitude avec impossibilité de reclassement, devant se tenir le ………. à      heures     , en nos locaux, avec Mr / Mme / en sa qualité de   .

Vous vous êtes présenté à la date et à l’heure convenues, vous étiez assisté (préciser) / non assisté.

OU : vous ne vous êtes pas présenté à l’entretien préalable qui devait avoir lieu le…

Nous vous informons de notre décision de vous licencier suite à votre inaptitude d’origine non professionnelle à occuper votre emploi de ………, constatée le « date » par le médecin du travail le docteur ………….et en raison de l’impossibilité de vous reclasser a sein de notre entreprise.

En effet, nous avons mené des recherches pour votre reclassement, après consultation du comité social et économique (s’il existe) », en tenant compte des conclusions du médecin du travail ainsi que de nos échanges, « justifier, détailler de l’impossibilité, les recherches effectuées et le contenu des échanges avec le salarié et le médecin du travail 

Si l’entreprise appartient à un groupe de sociétés, ou si vous avez d’autres établissements, préciser quelles ont été les recherches effectuées dans les autres entreprises du groupe, ou établissement, situés sur le territoire national : sociétés contactées, dates, réponses, etc. ».

Malheureusement ces recherches n’ont pas permis de trouver un emploi correspondant à vos capacités et préconisations du médecin du travail, parmi les emplois disponibles. Votre reclassement étant donc impossible, nous sommes contraints de vous licencier.

Votre contrat de travail prend fin à la date d’envoi de cette lettre, soit le ……………, aucun préavis ne sera effectué.

Merci de noter qu’en application des dispositions de l’article L. 911-8 du Code de la Sécurité Sociale, vous conservez, sous conditions, à compter de la fin de votre contrat de travail et pendant une durée maximale de 12 mois, vos garanties de complémentaire santé et de prévoyance, voir notice jointe. (sauf cas de dispense d’adhésion)

(facultatif) Vous pouvez faire une demande de précision des motifs du licenciement énoncés dans la présente lettre, dans un délai de 15 jours à compter de la première présentation de la lettre de licenciement, par tout moyen. Nous avons la faculté d’y donner suite dans un délai de 15 jours après réception de votre demande, par courrier recommandé avec accusé de réception. Nous pouvons également, le cas échéant, prendre l’initiative d’apporter des précisions à ces motifs dans un délai de 15 jours après la notification du licenciement.

À la fin de votre contrat de travail, « nous tiendrons à votre disposition (ou) nous vous adresserons par courrier , votre certificat de travail, votre reçu pour solde de tout compte et votre attestation France Travail

Veuillez agréer, « Madame / Monsieur » l’expression de ma considération distinguée.

*********************************************************

Informations complémentaires

Indemnité légale de licenciement (non soumise à charges sociales) 

  • De plus via la CCNSA, si le salarié remplit certaines conditions posées par le règlement de prévoyance obligatoire, il peut bénéficier du capital de fin de carrière, et percevra un complément à ce titre dès lors que le montant de ce dernier est supérieur à celui de l’indemnité spéciale de licenciement.  Contacter IRP Prévoyance santé.
  • Le salarié licencié pour inaptitude bénéficie d’une indemnité de licenciement (non soumise à charges sociales : il doit avoir au moins 8 mois d’ancienneté).

Montant de l’indemnité de licenciement art 2.13  CCNSA :

  • un quart de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années jusqu’à dix ans ;
  • un tiers de mois de salaire par année d’ancienneté pour les années à partir de onze ans

L’indemnité de licenciement est calculée sur la base de 1/12e de la rémunération brute des 12 derniers mois précédant le licenciement ou, selon la formule la plus avantageuse pour le salarié, à 1/3 des trois derniers mois, toute prime ou gratification de caractère annuel ou exceptionnel, qui aura été versée au salarié pendant cette période, n’étant prise en compte que dans la limite d’un montant calculé prorata temporis. Le mois étant la moyenne des rémunérations des 12 derniers mois, ou des 3 derniers, que le salarié a perçu ou qu’il aurait perçu s’il avait travaillé effectivement.

Pour le calcul de l’ancienneté, pas de préavis (le salarié n’est pas en mesure de travailler) mais attention, la période de préavis est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté, elle servira lors de la détermination du montant de l’indemnité de licenciement. 

Exemple : votre salarié à la date de notification du licenciement a 2 ans et 4 mois d’ancienneté et si il avait pu travailler il aurait eu 3 mois de préavis à effectuer. Comme la période de préavis est prise en compte pour le calcul de l’ancienneté, votre salarié aura de ce fait 2 et 4 mois + les 3 mois de préavis même non effectués soit une ancienneté de 2 ans et 7 mois.

Notez également pour le calcul de l’ancienneté via notre CCNSA – ARTICLE 1.13 – ANCIENNETÉ (Avenant n° 77 du 22 juin 2016 *) – b) Prise en compte des périodes de suspension du contrat de travail : pour le calcul des droits prévus par la Convention collective en fonction de l’ancienneté, les périodes de maladie ou d’accident sont prises en compte dans la limite de 6 mois consécutifs ; les autres périodes d’indisponibilité (accident du travail, maternité) sont prises en compte sans limitation de durée..

Autre particularité de l’article 1-13 c) de la CCNSA – ARTICLE 1.13 – ANCIENNETÉ (Avenant n° 77 du 22 juin 2016 *)

c) Périodes d’activité antérieures au contrat de travail en cours

1 – Contrats de travail antérieurs
Il est également tenu compte, le cas échéant, de la durée des contrats de travail antérieurs ayant lié le salarié à l’entreprise considérée, l’ancienneté correspondante étant alors calculée comme indiqué aux paragraphes a) et b).
Toutefois, les années d’ancienneté prises en considération pour le calcul d’une indemnité de rupture sont, en cas de nouvelle rupture suivant elle-même un réembauchage, réduites des années qui ont pu être antérieurement retenues pour le paiement d’une précédente indemnité.
2 – Stages
Lorsque le stagiaire a été embauché dans l’entreprise à l’issue d’un stage d’une durée supérieure à deux mois, consécutifs ou non, réalisés au cours de la même année scolaire ou universitaire, la durée de ce stage est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté. » 

Par conséquent, en cas de réembauche suivant un licenciement, il ne faut pas reprendre les périodes de travail déjà prises en compte pour le calcul de l’indemnité de licenciement.

L’ancienneté globale sera retenue si la période antérieure de travail a durée moins de 8 mois (il faut avoir au moins 8 mois d’ancienneté pour avoir une indemnité de licenciement) ou si le 1er contrat a pris fin dans le cadre d’une démission.

La maladie et les congés payés : CP et maladie

  • A la date de rupture du contrat de travail, il devra être remis au salarié :
    • Un certificat de travail mentionnant la portabilité des garanties de prévoyance et de frais de santé ;
    • Un reçu pour solde de tout compte ;
    • Une attestation France travail ;
    • Inscription sur le registre du personnel.

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Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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