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Le service « suivi DSN »

L’Urssaf renforce l’accompagnement des entreprises avec le service « suivi DSN »

C’est quoi ?

Initialement déployé dans les régions Aquitaine et PACA, le service « suivi DSN » concerne désormais l’ensemble du territoire et permet aux entreprises d’être informées après le dépôt de leur déclaration sociale nominative (DSN), des anomalies détectées. Il s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de calculer les droits sociaux en fonction de la situation en temps réel de chaque salarié.

Il va devenir un outil essentiel de gestion de votre entreprise, car il vous permettra d’identifier des anomalies, de les corriger et d’obtenir des conseils afin de fiabiliser vos données sociales.

A ce jour, après le dépôt de votre DSN qui se fait le 5 ou le 15 de chaque mois (en fonction de votre effectif), il vous est possible de consulter les comptes rendus métiers (CRM) depuis net entreprises ou votre logiciel paie. Avec ce nouveau service, vous allez recevoir en plus une notification de votre URSSAF.

Comment accéder au service « suivi DSN »

Rendez-vous dans le menu supérieur de votre espace en ligne, et si vos droits d’accès ne sont pas ouverts, cochez la case : tableau de bord de suivi DSN depuis la rubrique « mon profil ».

Les avantages du service « suivi DSN »

Il vous permet d’avoir des données sociales plus fiables grâce à :

  • la garantie d’une collecte au plus juste des cotisations et contributions ;
  • la sécurisation des droits sociaux de vos salariés ;
  • la possibilité d’identifier l’origine de l’erreur et de la corriger au fil de l’eau.

Corriger les anomalies identifiées ?

  • votre DSN est déposée plusieurs jours avant l’échéance : il vous est possible de déposer une nouvelle DSN qui annule et remplace ;
  • votre DSN est déposée à l’échéance : attendez la prochaine DSN pour effectuer des blocs de régulation ou de changements.

Pour en savoir plus : fiche anomalies DSN          https://www.youtube.com/watch?v=cdSRZFjUqrk

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Lors de son congrès à Villenave d’Ornon en Gironde du 30 au 1er octobre 2022, l’UNIC (branche de l’éducation routière de la FNA) a eu l’occasion de vous présenter les différents aspects de la plateforme RDVpermis.

Tarifs dépannage-remorquage sur autoroute et route express à compter du 25 septembre 2022

Un arrêté du 16 septembre 2022 portant revalorisation des tarifs de dépannage des véhicules légers sur autoroutes et routes express est paru au journal officiel du 24 septembre 2022. Il entre en vigueur le lendemain soit le 25 septembre.

La FNA a rencontré à plusieurs reprises la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCRRF) puis, en septembre, le Cabinet de Madame la Ministre Olivia Grégoire chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, concernant la revalorisation annuelle des tarifs de dépannage des véhicules légers sur autoroutes et routes express. Sur la base d’éléments objectifs, nous avons obtenu une revalorisation de 3.85%.

Une mobilisation très forte de la FNA

En amont, une étude réalisée par la FNA démontrait qu’une augmentation d’environ 8% était nécessaire par rapport aux différentes augmentations ressenties cette dernière année. Après des discussions dans lesquelles la FNA n’a pas manqué d’affirmer sa position, la DGCCRF a accepté de prendre en compte un certain nombre d’éléments permettant une hausse de 3,85% des prestations de dépannage-remorquage sur autoroutes et routes express. Même si ce ratio reste encore bien en deçà du contexte haussier que nous vivons, cela n’est pas négligeable. Il faut comprendre que le cadre des discussions est limité par le décret n°89-477 du 11 juillet 89 relatif au tarif de dépannage des véhicules sur autoroutes et routes express aux carburants, à la main d’œuvre, aux assurances et véhicules.

Notre objectif est aujourd’hui rapidement la révision de ce texte pour y intégrer d’autres critères plus en phase avec les prestations de dépannage d’aujourd’hui et l’inflation galopante.

Les nouveaux tarifs

Le prix forfaitaire des opérations de dépannage par un garagiste agréé des véhicules dont le PTAC est inférieur à 3,5 tonnes est fixé à 138.01 TTC sur les autoroutes et routes express (contre 132,70 € TTC auparavant).

Tarifs de remorquage (- de 1,8 T de PTAC)

Le prix forfaitaire de remorquage par un garagiste agréé des véhicules dont le PTAC est inférieur ou égal à 1,8 tonne est fixé à 138.01 TTC (contre 132,70 € TTC auparavant).

Tarifs de remorquage majoré (si + de 1,8 T de PTAC)

Le prix forfaitaire de remorquage par un garagiste agréé des véhicules dont le PTAC est supérieur à 1,8 tonne et inférieur à 3,5 tonnes est fixé à 170,65 € TTC (contre 164,09 € TTC auparavant).

« Le prix est majoré de 50% pour les appels faits entre 18h et 8h ainsi que les samedis, dimanches et jours fériés » : article 3 du décret n° 89-477 du 11 juillet 1989 modifié par le décret 2001-1169 du 11 décembre 2001.

Téléchargez l’affichage des tarifs dans l’onglet « documents complémentaires » ci-dessous.

Information sur le tarif fourrière

En ce qui concerne la renégociation des tarifs fourrières, aucune proposition de hausse réglementaire a été faite puisque la décision revient au ministre de l’Intérieur qui ne s’est pas encore positionné sur ce dossier. La FNA doit les rencontrer la semaine prochaine à ce sujet.

La FNA se réserve le droit de contester cette décision si la hausse des prix ne cessent d’augmenter.

Des discussions sont également en cours avec les principales sociétés d’assistances afin d’ouvrir des négociations significatives compte tenu de la hausse généralisée de nos charges.

 

Pour imprimer ou consulter le tableau des tarifs applicables pour le dépannage-remorquage sur autoroutes et routes express, veuillez cliquer sur « documents complémentaires ». 

 

Réponse suite démission

Réponse employeur à une demande de dispense de préavis suite démission ( à compléter en fonction de vos besoins et attentes)

En tête entreprise                                                                                                                                                             Salarié (adresse)

                                                                                                                                                                                          A …… le ………

Lettre recommandée avec AR ou remise en main propre contre décharge

Objet : votre démission

Monsieur,

1) Vous acceptez la dispense de préavis

En réponse à votre courrier présenté le ….. (date de remise en main propre ou présentation du recommandé) par lequel vous nous avez fait part de votre démission et demandé à être dispensé de votre préavis à compter du ….. (à compléter), nous vous informons que nous acceptons votre demande.

Vous cesserez donc à la date du …….. de travailler dans l’entreprise et d’être rémunéré.

2) Vous refusez la demande de dispense

En réponse à votre courrier présenté le ….. (à compléter) par lequel vous nous avez fait part de votre démission et demandé à être dispensé de votre préavis à compter du ….. (à compléter)

Nous sommes au regret de ne pas pouvoir accéder à votre demande de dispense de préavis. Il nous paraît en effet indispensable que vous accomplissiez intégralement votre préavis, c’est-à-dire jusqu’au …. (à compléter), en raison de ….. (à compléter)

Notez-le : vous n’êtes pas juridiquement tenu de motiver votre refus, mais il peut s’agit d’une charge actuelle de travail du service ou nécessité de terminer dans les délais prévus la mission dont est chargé le salarié ou délai nécessaire au recrutement de son successeur…..

Si le contrat de travail comporte une clause de non concurrence

1) Si vous voulez appliquer la clause de non concurrence

Nous vous rappelons par ailleurs que votre contrat de travail contient une clause de non concurrence d’une durée de ….. (à compléter) ans et que vous devrez respecter cette clause après votre départ de notre entreprise.

2) Si vous souhaitez renoncer à la clause de non concurrence

Nous vous informons par ailleurs que nous avons décidé de vous libérer de l’interdiction de concurrence figurant dans votre contrat.

Veuillez agréer, M. ….. (à compléter), l’expression de nos sentiments distingués.

Signature représentant légal

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Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

Un de vos salariés est en arrêt maladie prolongé ou répété et vous envisagez le licenciement, mais attention outre l’obligation de respecter les dispositions légales et conventionnelles, un arrêt de la Cour de cassation du 6 juillet 2022 (cass. soc. N° 21-10.261) vient apporter des précisions supplémentaires.

Ayez toujours à l’esprit que la maladie du salarié ne peut être, en elle-même, une cause de licenciement. L’article L. 1132-1 du Code du travail vous interdit de licencier un salarié en raison de son état de santé, en raison de son caractère discriminatoire.

Par conséquent, le licenciement d’un salarié en arrêt de travail prolongé pour maladie devra être justifié par un motif réel et sérieux lié à l’intérêt de l’entreprise et autre que la maladie.

Le licenciement n’est donc pas impossible, mais soyez ultra vigilant sur différents points.

Appliquer les dispositions de la convention collective des services de l’automobile

Article 2.10 – Indisponibilité du salarié – c) Nécessité de remplacement

« En tout état de cause, il ne pourra être procédé au licenciement de ce salarié que lorsque son indisponibilité persiste au-delà de 45 jours continus, et dans le respect de la procédure légale de licenciement ».

Ce délai, de 45 jours continus est une clause de garantie d’emploi que vous devez impérativement respecter.

Le délai est de 180 jours pour les cadres. Article 4.08 – indisponibilité – d) nécessité de remplacement

Appliquer la jurisprudence

Dans le cadre d’un licenciement pour absence maladie prolongée, outre le fait que la maladie ne peut être la cause du licenciement, vous devez également procéder au remplacement définitif du salarié dans le cadre d’un CDI et non un CDD.

Enfin, la Cour de cassation en date du 6 juillet 2022, nous éclaire sur la désorganisation liée à l’absence du salarié et pose le principe suivant : la seule désorganisation du service auquel appartient le salarié ne justifie pas le licenciement.

Il faudra donc être très vigilant dans la rédaction de la lettre de licenciement (notification).

Pour justifier le licenciement d’un salarié du fait de son absence prolongée ou de ses absences répétées pour raison de santé, il vous faudra impérativement mettre en avant ces 2 éléments :

  • La situation objective de l’entreprise ou d’un service ayant un caractère essentiel dont le fonctionnement est perturbé par l’absence du salarié et qui entraine la nécessité de procéder à son remplacement définitif par un autre salarié (sous CDI).

Il faut donc remplacer le salarié d’une manière définitive par un salarié en CDI et faire état de la désorganisation de l’entreprise. C’est au niveau de l’entreprise que l’absence doit causer un dysfonctionnement objectif et pas seulement au sein du service dans lequel le salarié est affecté, sauf si vous êtes en mesure de prouver que ce service est essentiel et que sa désorganisation perturbe le fonctionnement de l’entreprise dans son ensemble, c’est ce que confirme la Cour de cassation dans son arrêt de juillet 2022.

A défaut, le licenciement sera dépourvu de cause réelle et sérieuse et vous pourriez être condamné à verser des dommages et intérêts.

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Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

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Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

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Discrimination sur l’apparence physique au travail

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Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

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Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

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RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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Guide repère mesures de prévention des risques de contamination au Covid 19

Pour prendre connaissance du guide repère des mesures de prévention des risques de contamination au Covid 19, mis à jour an Août 2022, par le ministère du Travail cliquez ici covid19-entreprises-guide-repere

Obligation de déclaration des consommations d’énergie – Plateforme OPERAT

Si les bâtiments de votre entreprise représentent plus de 1000 m2, que vous soyez propriétaire ou locataire des locaux, vous êtes certainement concerné par l’obligation de déclaration des consommations d’énergie sur la plateforme OPERAT, gérée par l’ADEME.

En application de la loi ELAN et de ses décrets et arrêtés d’application, les entreprises du secteur tertiaire doivent déclarer tous les ans, au plus tard le 30 septembre, les données de leur consommation d’énergie de l’année précédente.

Il s’agit du Dispositif Eco Energie Tertiaire.  La date limite de la déclaration initiale des consommations d’énergie initialement fixée au 30 septembre 2022 avait été reportée au 31 décembre 2022. Cette déclaration doit ensuite être renouvelée tous les ans au plus tard le 30 septembre. L’objectif à terme est d’imposer aux entreprises du secteur tertiaire une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire afin de lutter contre le changement climatique.

« Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministère de la Transition énergétique rappellent que cette année 2022 est une année d’apprentissage pour les assujettis. Aussi, afin de leur laisser le temps de déclarer leurs consommations convenablement, une tolérance pour le remplissage de ces déclarations est accordée jusqu’au 31 décembre 2022. Il sera donc possible d’effectuer de nouvelles déclarations et de modifier autant de fois que nécessaire les déclarations déjà réalisées, jusqu’à la fin de l’année 2022″.

Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse du ministère de l’écologie en cliquant sur ce lien.

Les objectifs fixés sont les suivants :

Des actions de réduction de la consommation d’énergie finale sont mises en œuvre dans les bâtiments, parties de bâtiments ou ensembles de bâtiments existants à usage tertiaire, afin de parvenir à une réduction de la consommation d’énergie finale pour l’ensemble des bâtiments soumis à l’obligation d’au moins 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050, par rapport à 2010.

Nous vous conseillons de visionner le webinaire « Tout savoir sur le dispositif »  réalisé le 10 septembre 2024, destiné à expliquer aux professionnels les modalités de déclaration sur la Plateforme OPERAT (durée : 1h25)

Vous trouverez en bas de page, dans la rubrique « documents complémentaires » une présentation de ce Webinaire.

Quels sont les secteurs concernés ?

Sont concernées par cette obligation déclarative, les entreprises du secteur tertiaire, c’est-à-dire les entreprises ayant une activité économique – marchande ou non marchande – qui ne relèvent ni de l’agriculture, ni de l’industrie.

Le secteur des services de l’automobile est donc concerné: entretien et réparation automobile au sens large, vente automobile, vente de pièces, ect, … les écoles de conduite, en tant qu’activité tertiaire, sont également concernées.

Obligation si les bâtiments sont supérieurs à 1000 m2

L’ensemble des bâtiments, parties de bâtiments ou ensembles de bâtiments à usage tertiaire quel que soit leur date de mise en service est concerné par Eco Energie Tertiaire:

  1. Bâtiment d’une surface supérieure ou égale à 1000 m² exclusivement alloué à un usage tertiaire ;
  2. Toutes parties d’un bâtiment à usage mixte qui hébergent des activités tertiaires et dont le cumul des surfaces est supérieur ou égal à 1000 m² ;
  3. Tout ensemble de bâtiments situés sur une même unité foncière ou sur un même site dès lors que ces bâtiments hébergent des activités tertiaires sur une surface cumulée supérieure ou égale à 1000 m².

Le site OPERAT propose un logigramme pour vous permettre de déterminer si votre activité est assujettie ou non à l’obligation de déclaration des consommations d’énergie : cliquez ici.

Des précisions concernant les bâtiments sont apportées dans la FAQ du site OPERAT  : voir partie 1 intitulée « Assujettissement: les bâtiments ». Notamment, le cas des sites d’entretien des véhicules est abordé à la question A20 :

Les parcs d’entretien de véhicules d’établissement du secteur privé ou du secteur public sont-ils assujettis ?

Les parcs d’entretien des véhicules des établissements du secteur privé comme du secteur public sont assujettis et peuvent s’appuyer sur la catégorie « Vente et services automobile, moto, véhicules industriels, nautique », dans laquelle il sera possible de sélectionner les sous catégories suivantes : atelier de réparation mécanique, atelier de réparation carrosserie-peinture, magasin de stockage des pièces, aire de préparation et de lavage des véhicules, etc…

Les hangars uniquement dédiés au remisage des véhicules sont des surfaces de stationnement qui ne sont pas prise en compte pour apprécier l’assujettissement, mais dès lors que le bâtiment ou l’ensemble des bâtiments est assujetti, les surfaces de stationnement sont prises en considération au niveau des surfaces de consommations énergétiques (Voir A9). Il convient alors de sélectionner dans la catégorie « Stationnement », la sous-catégorie “ Stationnement en infrastructure – sous-sol ” ou “ Stationnement en superstructure – silo en ventilation naturelle ” ou, le cas échéant dans la catégorie « Logistique », la sous-catégorie “ logistique température ambiante ”.

La déclaration des consommations d’énergie

La 1ere étape consiste à inscrire l’entreprise sur la Plateforme OPERAT en remplissant les différentes informations (Siret, nom prénom du déclarant, ect). Il est possible d’inscrire plusieurs structures sur un même compte utilisateur.

2e étape : Déclarer ensuite l’entité fonctionnelle (= les locaux)

3e étape : Déclarer les consommations. La déclaration de l’année 2022 (pour rappel à réaliser avant le 31 décembre 2022, la date initiale du 30 septembre 2022 ayant été reportée) est un peu particulière car vous devez commencer par déclarer les consommations de l’année 2021, puis celles de l’année 2020, puis enfin, les déclarations de consommation de référence sur une année entre 2010 et 2019. Les déclarations annuelles des années suivantes seront plus simples à réaliser.

Vous trouverez sous le lien suivant une vidéo de présentation de l’Ademe qui permet d’illustrer la prise en main des principales fonctionnalités de la plateforme permettant aux entreprises concernées d’effectuer les déclarations attendues: OPERAT – Vidéo de démonstration de l’utilisation de la plateforme – Vidéo Dailymotion

Cette vidéo est également disponible sur le site OPERAT, dans la rubrique « ressources ». Nous vous conseillons de la visionner avant de commencer les différentes étapes.

N’hésitez pas également à consulter la FAQ très complète du site OPERAT ainsi que l’onglet Ressources qui vous permet de retrouver  les documents nécessaires à la compréhension du Dispositif Eco Energie et à l’utilisation de la plateforme OPERAT. Vous trouverez ci-dessous dans la rubrique « Document complémentaires » les flyers synthétiques de l’ADEME.

Date limite de la déclaration initiale : 31 décembre 2022

(la date initiale du 30 septembre 2022 ayant été reportée)

Déclaration annuelle des consommations à réaliser tous les ans avant le 30 septembre pour l’année N-1

 

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Limitation de la hausse des loyers commerciaux

La loi dite « pouvoir d’achat » du 16 août 2022 prévoit un certain nombre de mesures destinées à protéger les consommateurs mais également les entreprises.

Ainsi, pour limiter les effets de l’inflation sur les petits commerces, la loi plafonne à 3,5 % la revalorisation des loyers commerciaux pendant un an pour les baux conclus avec des entreprises de moins de 250 salariés.

Plafonnement à 3,5 %

La variation annuelle de l’indice des loyers commerciaux (ILC) publié par l’INSEE, prise en compte pour la révision du loyer applicable aux petites et moyennes entreprises ne peut excéder 3,5 % pour les trimestres compris entre le 2e trimestre 2022 et le 1er trimestre 2023 (pendant un an).

Pour tenir compte d’une inflation encore élevée, la loi du 7 juillet 2023 prolonge le dispositif de plafonnement, qui ne pourra excéder 3,5 % pour les trimestres allant du deuxième trimestre 2022 au premier trimestre 2024 inclus.

Ce plafonnement ne pourra pas faire l’objet de rattrapages ultérieurs de la part du bailleur.

Petites et moyennes entreprises

Cette mesure s’applique aux petites et moyennes entreprises, c’est-à-dire aux entreprises de moins de 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 50 M€ ou dont le total du bilan annuel ne dépasse pas 43 M€.

Vous trouverez dans la rubrique ci-dessous « Documents complémentaires » la Foire aux Questions du ministère de l’économie et des finances sur le plafonnement des loyers commerciaux.

 

 

La clause de dédit formation

La clause de dédit formation vise à dissuader le salarié de quitter l’entreprise après avoir bénéficié d’une formation aux frais de l’employeur.

En effet, l’employeur qui a engagé des frais de formation importants pour un salarié peut s’assurer que celui-ci restera à son service après la formation, pendant une certaine durée sous peine de dommages et intérêts, en prévoyant une clause de dédit formation, c’est un juste retour sur investissement.

La clause de dédit formation engage le salarié à rester au service de l’entreprise une période minimum (2 à 3 ans), en contrepartie d’une formation qui va lui être dispensée et qui aura coûté à l’entreprise. En cas de démission (sauf démission légitime), avant le délai fixé par la clause, le salarié devra verser à l’entreprise une somme convenue à l’avance, à titre de remboursement des frais de formation effectivement supportés par l’entreprise.

La clause de dédit formation ne s’applique pas aux contrats d’apprentissage et de formation en alternance, ni en cas de formation réalisée en partie hors du temps de travail.

Sa mise en place

Un écrit est obligatoire, mais pour être valable, la clause de dédit formation doit être conforme aux critères énoncés à l’article 1.21 – d -3 de la Convention collective nationale des services de l’automobile, mais aussi à la loi et la jurisprudence.

La clause ne pourra être opposée au salarié qu’à cinq conditions cumulatives :

1° Le stage suivi par le salarié doit comporter au moins 70 heures de formation qualifiante ; 

2° L’employeur doit pouvoir justifier auprès du salarié qu’il a consacré à la formation professionnelle un montant supérieur à ses obligations imposées par la loi et les accords paritaires nationaux, au moins durant les 2 ans précédant le départ en formation et qu’il justifie du coût effectif du stage.

Exemple : il est impossible de demander un dédit formation, si la formation a été prise par le salarié dans le cadre de son CPF.

3° L’employeur doit présenter les documents justifiant du montant de l’indemnité de dédit formation ;

4° Le contrat de travail de l’intéressé, ou un avenant à celui-ci, devra indiquer :

– La possibilité de mettre en œuvre une clause de dédit formation ;

– La durée de la période d’attachement ;

– Le taux et le mode de calcul de l’indemnité.

5° L’employeur a préalablement rappelé au salarié son engagement par lettre recommandée avec accusé de réception, lorsque le contrat de travail ou un avenant est entré en application plus d’un an avant le départ en stage.

La clause dans le contrat de travail

La clause de dédit formation doit figurer dans le contrat de travail du salarié, ou dans un avenant au contrat. Tout employeur peut donc aujourd’hui faire signer un avenant ayant pour objet une clause de dédit formation.

Cette clause mentionnera :

  • Le type de stages à l’issue desquels la clause s’appliquera ;
  • Qu’une indemnité de dédit formation serait due par le salarié en cas de démission (sauf démission ouvrant droit à l’allocation chômage, ou si consécutive au versement d’une pension par la Sécurité Sociale) ;
  • La période d’attachement à l’entreprise du salarié  : ne peut être supérieure à 2 ans suivant la fin du stage lorsque la durée de ce dernier n’a pas excédé 105 heures, ou 3 ans lorsque la durée de la formation a excédé 105 heures ;
  • Le taux et le mode de calcul de l’indemnité.

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Modèle de clause de dédit formation dans le contrat de travail ou l’avenant (à compléter) 

En contrepartie d’une formation spécifique ayant un coût réel pour l’entreprise, M…………..  s’engage à rester au service de l’entreprise …….. pendant une période minimum de 2/3 ans à l’issue du stage.

En cas de démission n’ouvrant pas droit aux allocations chômage, avant ce délai, M………… s’engage à rembourser tout ou partie des frais dépensés à ce titre par l’entreprise. Le montant de l’indemnité sera proportionnel au nombre de mois entiers manquants entre le départ de M…. et la fin de la période d’attachement.

En cas de formation concernée par cette clause, une convention sera conclue avant le départ en formation, qui précisera la date, la nature, la durée de la formation, le coût réel de la formation supportée par l’entreprise, ainsi que le montant et les indemnités de remboursement à la charge de M. ……..

Non remboursement des salaires perçus pendant la formation

Une clause de dédit formation ne peut pas valablement prévoir qu’en cas de démission du salarié formé, ce dernier doive rembourser les rémunérations qu’il a perçues durant sa formation. Une telle clause est nulle : Cour de cassation 2013 –  (chambre sociale – 23 octobre 2013, pourvoi n° 11-16032).

En l’espèce, un salarié signe le jour de son embauche, une clause de dédit formation prévoyant notamment qu’en cas de démission avant un délai de 3 ans, il s’engageait à rembourser le montant de la rémunération versée durant la formation, ainsi que les charges correspondantes. Saisie de l’affaire, la Cour de cassation a estimé que le salaire versé pendant les heures de formation ne pouvait pas donner lieu à remboursement, ce qui avait pour effet de rendre nulle la clause de dédit formation. L’employeur doit donc être vigilant quant aux frais qui doivent être pris en compte dans le montant du remboursement demandé au salarié, en se cantonnant aux frais propres à la formation, et sans s’étendre au remboursement des salaires versés à l’occasion de cette formation.

Montant de l’indemnité

La base de calcul de l’indemnité de dédit formation est le coût de la formation effectivement supporté par l’entreprise, soit le montant des coûts pédagogiques hors taxes facturés à l’entreprise pour le salarié concerné, déduction faite des aides ou abondements reçus pour cette formation.

Le montant de l’indemnité est proportionnel au nombre de mois entiers manquants entre le départ du salarié et la fin de la période d’attachement.

L’indemnité ne peut être supérieure aux dépenses précises et effectives qui ont été engagées par l’entreprise pour la formation. Si la formation est remboursée par un organisme paritaire ou par l’Etat, l’employeur ne peut pas demander d’indemnité au salarié.

La somme versée par le salarié devra obligatoirement être affectée au financement d’actions dans le cadre du plan de développement des compétences.

Conclure une convention avant la formation

La jurisprudence précise que pour être valable, une clause de dédit formation doit, en outre, avoir fait l’objet d’une convention particulière conclue entre l’employeur et le salarié avant le début de la formation. Cette convention précise la date, la nature, la durée de la formation, le coût réel de la formation supporté par l’employeur, ainsi que le montant et les indemnités de remboursement à la charge du salarié (Cassation sociale du 4 février 2004 – Lafontan c/Cie aérienne Flandre air; Cassation sociale, 23 octobre 2013, n° 11-16032).

Attention, la clause ne doit pas avoir pour effet de priver le salarié de la faculté de démissionner.

 

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 Modèle de convention (à compléter)

Entre les soussignés

Entreprise (adresse, SIRET, nom représentant légal)     et

Monsieur / Madame, (nom prénom adresse)

Il a été convenu la convention suivante.

Vous avez été embauché le (date d’entrée) en qualité de (poste occupé).

Nous vous confirmons que vous allez suivre du ….. (date) au ….. (date), une formation de (intitulé de la formation), dispensée par (nom et adresse de l’organisme) et portant sur ….. (nature de la formation).

Cette formation est spécifiquement destinée à ….. (à compléter), pour une durée de ……… heures/mois. Le programme de la formation vous a été remis.

Pendant cette formation, votre salaire dont le montant brut est de …..(montant) € vous sera intégralement versé ainsi que les frais de ….. (frais de transports hébergement…).

Le coût de la formation s’élève à ….. (montant) € HT, et est intégralement pris en charge par l’entreprise.

Les frais liés à cette formation ne seront pas imputés dans le plan de développement des compétences que nous impose la loi. De plus, les frais correspondants vont au-delà de notre obligation légale et conventionnelle de participation au financement de la formation professionnelle. Par conséquent, en contre partie de cette formation, vous vous engagez à rester à notre service, pendant une durée minimale de… ans.

Cette période débute à compter de la fin de votre formation, soit le (date).

En conséquence, si vous décidiez de quitter l’entreprise avant cette échéance, pour le motif suivant : démission non légitime n’ouvrant pas droit au versement de l’allocation chômage, vous devriez nous rembourser les frais de la formation fixés à …euros.

Cette indemnité sera proportionnelle au nombre de mois entiers manquants entre votre départ et la fin de la période d’attachement. Ainsi, le remboursement porterait sur l’intégralité du coût du stage en cas de départ dans les six premiers mois du délai.

EXEMPLE : si le salarié s’est engagé à rester 1 an au service de l’entreprise, l’indemnité sera réduite chaque mois de 1/12. Elle sera réduite de 1/24 pour un délai de 2 ans et de 1/36 pour un délai de 3 ans.

Le montant à rembourser sera de ….. (montant) € :  à compter de ….. (à compléter) ;
–  de ….. (à compléter), à compter de ….. (à compléter) ;

et ce, jusqu’à l’expiration du délai fixé ci-dessus.

La somme due par ….. (prénom/nom) sera exigible à la date du ….. et payable selon les modalités suivantes : ….. (préciser).

Fait en deux exemplaires le…..à……….

Signatures de l’employeur et du salarié précédé de la mention lu et approuvé 

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Vente VO: affichage obligatoire sur le lieu de vente

Lorsque vous vendez des véhicules d’occasion, vous êtes soumis à certaines obligations d’affichage liées à l’obligation d’information des consommateurs. En effet, les véhicules exposés à la vente doivent disposer d’un étiquetage dont les mentions obligatoires sont prévues par le décret du 4 octobre 1978.

Quelles mentions sur l’affiche ?

Les mentions suivantes doivent figurer sur une affiche (ou étiquetage) apposée sur le véhicule ou à proximité immédiate, en caractères apparents et de même dimension :

  • Dénomination de vente:  marque, type, modèle, version et, le cas échéant,  variante du modèle proposé à la vente. La version ou variante est désignée par une appellation unique qui doit permettre d’identifier les véhicules d’un même modèle de la marque présentant des caractéristiques techniques homogènes de motorisation, de transmission, de carrosserie, ainsi que d’équipements substantiels de sécurité, de confort et d’aménagement intérieur.
  • Mention du mois et de l’année de la première mise en circulation
  • Indication du kilométrage total parcouru depuis sa mise en circulation, si le kilométrage réel peut être justifié par le vendeur. A défaut, si le vendeur ne peut pas justifier le kilométrage réel, l’indication du kilométrage total parcouru est remplacée par celle du kilométrage inscrit au compteur suivi de la mention non garanti.
  • Prix de vente toutes taxes comprises qui sera effectivement payé par le consommateur, hors coût du certificat et des frais d’immatriculation.

L’ensemble de ces mentions doivent être identiques à celles figurant sur les documents commerciaux (bon de commande, bon de livraison, facture) remis lors de la vente.

  • Depuis le 1er janvier 2020 (Loi d’Orientation des Mobilités), les vendeurs et loueurs de véhicules (neufs et occasions) doivent mentionner la qualification CRIT’AIR du véhicule sur son lieu de vente ou de location. Cette obligation s’applique également en cas de présentation d’un véhicule à la vente ou à la location sur un site internet. Si rien n’est précisé sur la dimension de la vignette, elle doit être visible, lisible et en couleur. En revanche il n’y a aucune obligation de livrer le véhicule avec sa vignette CRIT’AIR collée sur le pare-brise.

A noter : l’étiquette énergie n’est pas obligatoire pour les véhicules d’occasion (uniquement pour la vente de véhicules neufs) mais il n’est pas interdit de la faire figurer.

  • Numéro d’ordre inscrit dans le livre de police : Chaque véhicule d’occasion doit figurer dans le livre de police détenu par le professionnel (voir note sur le livre de police). Chaque véhicule exposé à la vente ou détenu en stock est affecté d’un numéro d’ordre. Le numéro d’ordre est porté sur le registre et figure de manière apparente sur chaque objet ou lot d’objets.

Les sanctions en cas de non respect de ces obligations d’affichage

Les sanctions sont prévues par l’article L. 131- du code de la consommation: « Tout manquement aux dispositions de l’article L. 112-1 définissant les modalités d’information sur le prix et les conditions de vente ainsi qu’aux dispositions des arrêtés pris pour son application est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut excéder 3 000 euros pour une personne physique et 15 000 euros pour une personne morale« .