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Les grandes lignes du futur contrôle Technique deux roues

Le contrôle technique deux roues va être mis en place avec certitude maintenant. La FNA a été reçue plusieurs fois à ce sujet au niveau du Cabinet Ministériel du ministre des Transports ou du bureau en charge du contrôle technique. La consultation publique relative aux projets de textes réglementaires a été ouverte. La FNA va y répondre.

Nous invitons tous les centres de contrôle technique à contribuer à cette consultation en cliquant sur le lien suivant : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=2866

A lire aussi la note: Les points de contrôle à réaliser pour le CR 2roues – FNA

Le décret modifiant le code de la route 

Le périmètre

  • La périodicité du contrôle technique fixée à 5 ans après la mise en circulation du véhicule puis tous les 3 ans, à l’exception des véhicules de collection dont les intervalles entre chaque contrôle sont de 5 ans du fait que ces véhicules sont moins utilisés sur la voie publique,
  • Véhicules exclus du CT2R : les véhicules L3e-A1E, L3e-A2E, L3e-A3E et L3e-A1T L3e-A2T, L3e-A3T à savoir les motocycles enduro et trial. Le texte précise que la fédération sportive atteste de la qualité de licencié de son propriétaire.
  • Hormis ces exceptons, toutes les autres catégories sont concernées.

Les agréments des contrôleurs

La procédure d’agrément sera dans un premier temps, simplifiée.

En effet, les contrôleurs et les centres possédant un agrément en cours de validité pour le contrôle des véhicules légers ou des véhicules lourds pourront bénéficier d’une extension de leur agrément au contrôle des véhicules de catégorie L à condition de respecter les conditions réglementaires encadrant cette activité. La création de centres dédiés au CTP des véhicules de catégorie L est également possible dès la mise en œuvre du CTP.

Cette phase aura un délai bien défini.

La suspension de cette extension est bien entendu possible, mais cela ne concernera que l’extension et pas l’agrément initial. Le raisonnement est le même pour les titulaires de l’agrément des installations.

A terme, les CT2R sera réalisé soit dans des centres existants VL/PL ou des centres CT2R dédié.

Installations de contrôle

L’article R 232-14 prévoit que l’agrément des installations de contrôle peut être suspendu ou retiré si les conditions posées lors de leur délivrance ne sont plus respectées. Par le passé on se contentait du bon fonctionnement désinstallation et le respect des prescriptions qui leur sont imposées.

Il faut vous positionner sur les conditions de délivrance d’un appareil et identifier les risques potentiels à cet ajout.

L’arrêté: les nouvelles règles du CT 2R 

Très similaire au texte applicable pour les VL, il reprend :

  • Un contrôle obligatoire y compris dans le cas d’une mutation (vente)
  • Modalités du contrôle
    • Un même contrôleur réalise tout le contrôle
    • La réalisation de plusieurs CT en même temps est interdite, par le même contrôleur,
    • L’apposition d’une vignette est prévue,
  • Agréments des installations et des contrôleurs : en dehors de la phase de lancement, des dossiers seront à déposer comme pour les autres CT.

Le projet d’arrêté définit les mesures d’application dont les plus importantes concernent :

  • La définition des points de contrôle avec un nombre inférieur de points de contrôle à celui du CTP des véhicules légers, tout en couvrant l’ensemble des domaines et fonctions usuels du contrôle technique. Le contrôle technique comportera des vérifications visuelles, des mesures des émissions polluantes, la vérification des émissions sonores et le contrôle de la vitesse maximale limitée par la réglementation de certains véhicules,
  •  La définition des conditions et des procédures d’agrément des contrôleurs, des centres de contrôle technique et des réseaux. Les conditions de formation des contrôleurs disposant déjà d’un agrément pour le contrôle des véhicules légers ou des véhicules lourds sont assouplies,
  •  La possibilité d’ouvrir des centres dédiés au CTP des véhicules de catégorie L, des centres mixtes véhicules légers / véhicules de catégorie L ou véhicules lourds / véhicules de catégorie L,
  •  La surveillance des centres et des contrôleurs par des audits et par des visites des agents de l’administration ayant la possibilité de suspendre ou de retirer leurs agréments en cas de manquements à la réglementation,
  • La définition d’un calendrier échelonnant le passage des véhicules au premier CTP en fonction de leur date de première immatriculation à titre de mesure transitoire.

 Date d’entrée en vigueur

Le projet de décret et le projet d’arrêté d’application seront publiés après les différentes phases d’adoption des textes. Cela ne signifie pas un démarrage du contrôle technique dès la publication de ces textes réglementaires. En effet, l’arrêté d’application prévoit une date d’entrée en vigueur postérieure à sa date de publication afin de permettre la mise en place des étapes postérieures nécessaires au démarrage du contrôle technique (en particulier élaboration des programmes de formation puis formation des contrôleurs, homologation des matériels et déploiement dans les centres, développement et homologation des logiciels puis déploiement dans chaque centre, procédures administratives préalables à l’ouverture des centres).

Ainsi, il est prévu une entrée en vigueur de l’arrêté à une date restant à préciser et envisagée entre le 15 janvier 2024 et le 15 mars 2024 : les véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur les plus anciens feront l’objet d’un premier contrôle technique à partir de cette échéance. La présente consultation publique permettra notamment de recueillir les observations sur cette date.

 

Opérateur Qualifié Aménageur : quelle procédure pour aménager un véhicule neuf ?

Tout véhicule carrossé individuellement peut être mis en circulation après un contrôle de conformité initial effectué par un opérateur qualifié. Depuis le 1er janvier 2023, certains aménagements (installation d’accessoires et d’équipements) sur un VUL (véhicule utilitaire léger) ou PL (véhicule utilitaire lourd) neuf, nécessitent de passer par un Opérateur Qualifié Aménageur (arrêté du 3 novembre 2022)

Contexte :

L’aménagement (installation d’équipements et d’accessoires) d’un véhicule utilitaire peut avoir une influence sur son poids et entraine par conséquent une augmentation de son taux d’émissions de Co2. Il faut alors justifier ces nouvelles données afin d’obtenir l’immatriculation définitive du véhicule. Si auparavant, une réception à titre isolée (RTI) était obligatoire, depuis le 1er janvier 2023, la présentation d’un PV de CCI (procès verbal de contrôle de conformité initial) délivrée par l’Opérateur Qualifié Aménageur ayant réalisé la pose des équipements suffit.

L’arrêté du 3 novembre 2022 détaille les catégories de véhicules et les aménagements soumis à ce contrôle, les modalités de ce contrôle et les conditions de désignation des opérateurs qualifiés aménageurs.

De quels aménagements parle-t-on ?

L’« aménagement » d’un véhicule désigne l’aménagement intérieur ou extérieur d’un véhicule ou la modification de la zone de chargement d’un véhicule : ajout de meubles, de rangements et d’équipements divers comme des hayons, des attelages, des pupitres, des porte-verres, véhicules ateliers, magasins, bureaux mobiles, etc…

 

L’ajout d’accessoires amovibles pour ranger et arrimer le chargement (par exemple, revêtement de l’espace de chargement, rangements et galeries de toit) peuvent être traités comme faisant partie de la masse de la charge utile. Une réception ou un contrôle de conformité initial (CCI) n’est pas nécessaire, si les deux conditions suivantes sont remplies :

  • Les modifications n’affectent en aucune façon la réception du véhicule de base, sinon qu’elles augmentent la masse réelle du véhicule ;

et

  • Les accessoires ajoutés peuvent s’enlever sans utiliser d’outils.

 

Autrement dit, dans le cas contraire, dès lors que les accessoires ne peuvent pas être retirés sans utiliser d’outils (clé, tournevis, etc.), ces derniers doivent être installés par un opérateur qualifié aménageur qui délivrera un procès-verbal de contrôle de conformité initial (PV CCI). Dans le cas où l’aménagement a été réalisé par un professionnel ne possédant pas la qualification d’opérateur aménageur, vous devrez présenter le véhicule à la DREAL afin d’obtenir une RTI (réception à titre isolé). L’opérateur qualifié permet d’éviter ce passage en DREAL et les coûts liés.

 

Exemple d’un aménagement intérieur :  Une étagère boulonnée à la structure du véhicule doit impérativement être posée par un opérateur qualifié aménageur. Cela peut être également le cas pour la pose de machinerie, la transformation atelier/magasin …

 

Exemple d’un aménagement extérieur : pose d’une galerie, d’un porte-verre, d’un porte-échelle, d’un attelage boulonné à l’arrière du véhicule, de tout accessoire extérieur fixé au véhicule, pose d’un gyrophare vissé au véhicule, de tri-flash, vitrage, etc …

 

Tolérance : L’installation d’un attelage reste possible sans réception complémentaire, si le véhicule est prévu par le constructeur pour être tractant. Autrement dit, que le COC (point 16.4) ou le F3 de la carte grise comportent un PTRA. Si le PTRA est absent, une autorisation de constructeur et un dossier de RTI seront nécessaires pour rendre le véhicule tractant.

Exception : Seuls les équipements d’origine constructeur ne sont pas concernés par cette obligation de déclaration d’aménagement (l’installation de ces derniers ne nécessite pas de PV de CCI ni de RTI).

Complétude du dossier pour l’immatriculation du véhicule :

Le contrôle de conformité initial doit être effectué après l’achèvement de la dernière étape du carrossage ou de l’aménagement et avant l’immatriculation.

L’opérateur qualifié livrant le véhicule, après carrossage ou aménagement, prêt à l’emploi doit remettre à l’acheteur deux exemplaires, dont l’un barré d’une diagonale rouge, du procès-verbal de contrôle de conformité initial (cliquez ici pour voir le modèle) ainsi que la preuve de la validité de sa qualification.

 

L’opérateur qualifié doit tenir à la disposition du laboratoire en charge de la qualification (UTAC) et du service en charge de la réception des véhicules, pendant une période minimum de dix ans, l’ensemble des éléments administratifs et techniques lui ayant permis de délivrer chaque procès-verbal de contrôle de conformité initial. Chaque élément du dossier est clairement relié à chaque procès-verbal correspondant.

Cette procédure ne concerne pas les véhicules d’occasion

Le PV de CCI délivré par un Opérateur Qualifié Aménageur concerne uniquement les véhicules neufs (jamais immatriculés). Si une intervention sur un véhicule d’occasion (déjà immatriculé) modifie les caractéristiques figurant sur le certificat d’immatriculation (poids, dimension, changement de carrosserie …), il est obligatoire de faire une mise à jour de la carte grise, c’est-à-dire une modification dans le SIV (exemple si l’on passe d’un véhicule fourgon à un véhicule atelier). Dans ce cas, seul un carrossier qualifié (et non un opérateur qualifié aménageur) ainsi que la DREAL (dans le cadre d’une RTI) pourront délivrer un PV de conformité qu’il vous sera nécessaire de présenter pour modifier le certificat d’immatriculation.

Qui peut être opérateur qualifié aménageur  ?

Un « opérateur qualifié aménageur » est un industriel de la profession du carrossage des véhicules qui :

  • Justifie d’une assurance garantissant sa responsabilité civile pour les risques inhérents au carrossage des véhicules;
  • Est inscrit sous le numéro 29.10Z ou 29.20Z du code NAF (Nomenclature d’Activités Française) ou C29-1 ou C29-2 du code NACE (Nomenclature statistique des Activités économiques dans la Communauté Européenne) ;
  • Est qualifié par l’UTAC et en conséquence qualifié pour signer et délivrer des procès-verbaux de contrôle de conformité initial pour les véhicules carrossés ou aménagés sous sa responsabilité.

Comment obtenir une qualification auprès de l’UTAC ?

Pour être qualifié (initialement ou en renouvellement) par l’UTAC, tout opérateur doit répondre aux conditions de l’annexe 3 de l’arrêté du 3 novembre 2022.

 

Bon à savoir : 

  • La qualification initiale est prononcée, suite à un audit initial, pour une durée d’un an.
  • Ensuite, les renouvellements de qualification sont prononcés, suite à un audit de renouvellement, pour une durée de 24 mois.
  • Après chaque audit favorable, l’UTAC délivre une attestation de qualification selon le modèle de l’annexe 3.
  • A la demande du ministère en charge des transports, des audits complémentaires peuvent être réalisés par l’UTAC ayant délivré l’attestation de qualification.
  • Lors de tout audit de renouvellement ou complémentaire, les archives sont mises à la disposition de l’intervenant.
  • Lorsqu’un audit de renouvellement ou complémentaire met en lumière des résultats non satisfaisants, l’UTAC veille à ce que les mesures nécessaires soient prises pour rétablir la conformité des véhicules carrossés ou aménagés dans les plus brefs délais.
  • Une qualification « opérateur qualifié PL » valide la qualification « opérateur qualifié VUL » et « opérateur qualifié aménageur » dans le cadre du présent arrêté.
  • Une qualification « opérateur qualifié VUL » valide la qualification « opérateur qualifié aménageur » dans le cadre du présent arrêté.
  • L’attestation de qualification délivrée par le laboratoire précisera le type de qualification obtenue (PL, VUL, Aménagement).

En conclusion :

S’il vous arrive très occasionnellement de vendre des VUL et PL neufs auxquels votre client souhaite ajouter un aménagement (qui modifie les caractéristiques du véhicule), nous vous conseillons de passer par un Opérateur Qualifié Aménageur pour la pose de l’équipement et la délivrance du PV de CCI (liste disponible sur le site de l’UTAC).

 

En revanche si vous souhaitez procéder vous même à l’installation de l’équipement et devenir Opérateur Qualifié Aménageur afin d’éviter une Réception à Titre Isolée (RTI) en DREAL, vous pouvez contacter un cabinet de conseil comme MARTIN 3D qui vous accompagnera durant toute la procédure de certification.

Un nouveau Code de l’Artisanat pour les artisans

Jusqu’à présent, les textes de loi relatifs à l’artisanat étaient dispersés entre le code de l’artisanat de 1952, en partie abrogé et relativement ancien, et des textes non codifiés. Ce nouveau code permet de réunir l’ensemble des textes relatifs à l’artisanat et de les rendre plus cohérents.

Cette recodification est réalisée à droit constant, c’est-à-dire que les règles regroupées sont, pour l’essentiel, inchangées.

Le nouveau Code de l’artisanat entre vigueur à compter du 1er juillet 2023 et se compose d’une partie législative et d’une partie réglementaire (décrets d’application et arrêté).

Il est entièrement réorganisé autour de 5 livres distinguant notamment:
– les activités,
– les personnes,
– les institutions relevant du secteur des métiers et de l’artisanat.

Livre I

Le livre I intitulé « Des activités relevant du secteur des métiers et de l’artisanat » traite pour l’essentiel des conditions d’exercice des activités artisanales, notamment l’immatriculation au registre national des entreprises et de la qualification professionnelle exigée pour l’exercice de certaines professions. La liste des activités relevant du secteur des métiers et de l’artisanat, prévue actuellement en annexe au décret n° 98-247 du 2 avril 1998 relatif à la qualification artisanale et au répertoire des métiers, est codifiée dans la partie règlementaire de ce livre.
Par ailleurs, plusieurs articles renvoient à des dispositions d’autres codes régissant les conditions d’accès particulières à certaines professions artisanales (code des transports pour les taxis, code de la santé publique pour les ambulanciers, etc.), ainsi qu’aux dispositions législatives relatives à la délivrance du label « entreprise du patrimoine vivant », eu égard à son importance pour le secteur de l’artisanat et au titre de maître restaurateur codifié au sein du code de la consommation.

Livre II
Le livre II est consacré aux personnes relevant du secteur des métiers et de l’artisanat et regroupe l’ensemble des dispositions relatives à la qualité d’artisan et ses dérivés ainsi qu’aux titres et labels. La codification a notamment permis de codifier au niveau législatif le titre de « maître artisan en métier d’art » qui est le pendant, pour les métiers d’art, du titre de maître artisan, prévu par la loi.

Livre III
Le livre III est consacré aux institutions de l’artisanat que sont les chambres de métiers et de l’artisanat de région et CMA France. Il intègre notamment les alinéas 8 à 12 de l’article 1601 du code général des impôts relatifs à l’usage et aux principes concernant la répartition de la taxe pour frais de chambres de métiers et de l’artisanat.

Livre IV
Le livre IV n’a pas été complété et servira à accueillir, lors d’une codification ultérieure, les dispositions relatives au droit local d’Alsace-Moselle qui nécessite un travail de vérification de la conformité des dispositions en cause à des normes supérieures, de recensement des dispositions encore applicables et des concertations indispensables au regard de leur grande spécificité. Pour des raisons de cohérence, seules les dispositions accessoires d’adaptation relatives à l’Alsace et à la Moselle ont été codifiées, lorsqu’elles accompagnent des dispositions correspondantes pour le reste du territoire métropolitain.

Livre V
Le livre V rassemble les dispositions concernant les adaptations nécessaires pour l’outre-mer.

Vous pouvez consulter le nouveau Code de l’artisanat en cliquant sur ce lien.

 

Accompagnement fiscal des PME

Afin de mieux répondre aux attentes des entreprises, la Direction Générale des Finances publiques annonce l’installation de son service d’accompagnement fiscal personnalisé des petites et moyennes entreprises dans 36 nouvelles directions départementales des Finances publiques.

Le service d’accompagnement fiscal des PME était jusqu’à présent installé dans les directions régionales des Finances publiques et, pour la région Île-de-France, dans la direction des Hauts-de-Seine. Afin de le rendre plus accessible aux entreprises partout sur le territoire, ce service est élargi à 36 directions départementales.

Objectif : répondre aux problématiques fiscales spécifiques rencontrées par les PME, sécuriser les opérations économiques présentant pour elles des enjeux importants et des risques élevés. Ce déploiement vise à concrétiser l’objectif fixé par le plan Agir contre les fraudes qui vise à passer de 1500 à 8500 PME accompagnées d’ici 2027.

Chaque direction comptera une équipe dédiée autour d’un « interlocuteur fiscal des PME » pour garantir la meilleure sécurité juridique aux entreprises, en particulier lorsqu’elles connaissent des évolutions susceptibles de soulever de nouvelles problématiques fiscales. Ainsi déchargés de ces risques, les chefs d’entreprises peuvent mieux se concentrer sur le développement de leur société.

Selon les situations, cet accompagnement peut donner lieu à une aide ponctuelle ou s’inscrire dans la durée et se matérialise par des réponses d’ordre général ou des prises de position sur des points spécifiques.

En quoi consiste l’accompagnement fiscal ?

Le rôle du service régional d’accompagnement fiscal des PME est de répondre à des questions liées à vos activités présentant pour votre entreprise un enjeu financier élevé, sur la base d’un dialogue avec vous et votre équipe.

La réponse écrite de l’administration, appelée « rescrit », est ensuite opposable à cette dernière : si vous appliquez son analyse, vous ne pouvez pas faire l’objet d’un rehaussement fiscal sur la question que vous avez soulevée.

Si votre situation change, ou si la loi est modifiée, ce rescrit devient caduc et il est alors possible de l’actualiser en saisissant à nouveau le service d’accompagnement des PME de votre région.

Ce service vise ainsi à améliorer votre sécurité juridique. Il est bien entendu gratuit pour l’entreprise car il fait partie des missions de service public de l’administration fiscale.

Enfin, même si vous n’avez pas identifié des sources de risque relatif à vos obligations fiscales, le service d’accompagnement fiscal peut aussi être saisi afin d’examiner votre situation et les sujets fiscaux comportant une incidence financière importante qui pourraient faire l’objet d’une clarification afin d’assurer la conformité de vos déclarations avec les règles en vigueur.

Conditions à satisfaire

L’accompagnement fiscal est destiné aux PME, c’est-à-dire aux entreprises de moins de 250 salariés et qui ont un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.

Une entreprise qui a fait l’objet de pénalités pour manquement intentionnel au cours des trois années précédentes n’est en principe pas éligible au bénéfice de l’accompagnement fiscal. Toutefois, les manquements ayant fait l’objet d’une régularisation spontanée ou d’un dégrèvement ne sont pas pris en compte pour l’application de cette condition. Ces critères sont examinés conjointement avec les entreprises intéressées et leur appréciation tient compte des circonstances et des enjeux.

Comment contacter le service d’accompagnement fiscal ?

Vous trouverez la liste complète des contacts au sein Directions Régionales de Finances Publiques dans le document ci-dessous (rubrique « documents complémentaires »).

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La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

Le 4 mai dernier lors d’un déplacement, le Président Macron a présenté la réforme des lycées professionnels. Il s’agit d’une des mesures phares du gouvernement, afin de faire du lycée professionnel un choix d’avenir pour les jeunes et les entreprises.

Focus sur les différentes mesures qui intéressent les entreprises et qui s’appliqueront dès la rentrée 2023. 

La gratification des stages obligatoires

Pour rappel : à ce jour, les lycéens professionnels qui font des stages ne sont pas rémunérés, car seuls les stages effectués par les élèves et les étudiants dans le cadre d’un stage d’initiation, de formation initiale ou de complément de formation professionnelle initiale font l’objet d’une gratification, qui pour information est versée par l’employeur pour les stages d’une durée supérieure à 2 mois.

La gratification étant une modalité de valorisation de la voie professionnelle, l’état a décidé que désormais ces stages seront rémunérés.Décret n° 2023-765 du 11 août 2023 relatif au versement d’une allocation en faveur des lycéens de la voie professionnelle dans le cadre de la valorisation des périodes de formation en milieu professionnel

Aujourd’hui, un lycéen professionnel peut effectuer jusqu’à 5 mois sans rémunération.

Dans le cadre d’un CAP en 2 ans, il devra obligatoirement accomplir entre 12 et 14 semaines de stage, et entre 12 et 22 semaines pour un baccalauréat professionnel.

Dès la rentrée 2023 pour les lycées professionnels volontaires, et dès 2024 pour les autres, toutes les périodes de stage des lycéens professionnels seront gratifiés non par l’entreprise mais par l’état. Vous n’aurez rien à payer en tant qu’employeur.

Les conditions à remplir

Cela concerne tous les lycéens qui préparent :

  • Un diplôme professionnel de niveau secondaire : CAP, baccalauréat professionnel, mention complémentaire, brevet des métiers d’art ;
  • Ceux engagés dans des formations complémentaires d’initiative locale (FCIL) à l’issue d’un CAP / bac pro.

Les lycéens devront être en cours de formation et inscrits dans des établissements publics / privés sous contrat.

Attention, l’assiduité de l’élève tant à l’école qu’en entreprise sera prise en compte au moment du versement de la gratification.

Le montant de la gratification

  • 50 € par semaine pour les lycéens professionnels inscrits en 1er année de CAP et ceux en seconde du baccalauréat professionnel = 300 euros sur l’année
  • 75 € par semaine pour ceux inscrits en 2ème année de CAP et en première du baccalauréat professionnel = 600 euros sur l’année
  • 100 € par semaine pour ceux inscrits en terminale = entre 600 et 1 200 euros sur l’année en fonction du nombre de stages.

La gratification pourra aller jusqu’à 2 100 euros sur un cycle de 3 ans de formation en baccalauréat professionnel.

Arrêté du 11 août 2023 déterminant les montants et les conditions de versement de l’allocation aux lycéens de la voie professionnelle engagés dans des périodes de formation en milieu professionnel

La loi de financement de la sécurité sociale 2024 précise que cette allocation est exemptée de contributions et de charges sociales. 

Durée des stages

Quel que soit le parcours choisi, la durée du stage est désormais plus longue, l’élève devra effectuer au minimum 6 semaines de stage l’année de terminale et au maximum 12 semaines.

Sachez que les élèves qui envisagent une insertion dans l’emploi dès l’obtention du diplôme verront la durée des stages augmenter de plus de 50%.

Toilettage des diplômes existants

Les diplômes actuels conçus il y a plus de 20 ans, ne sont plus en phase avec l’évolution des métiers émergents comme la transition écologique. C’est la raison pour laquelle le gouvernement va créer de nouveaux diplômes en adéquation avec les métiers émergents qui correspondront plus aux attentes des entreprises. Par conséquent, la révision des CAP, baccalauréat professionnel et BTS, va être accélérée.

En parallèle, de nouvelles formations seront ouvertes (3 000), alors que celles, peu intéressantes seront fermées (2 600) d’ici 2026.

Création de formation post baccalauréat

Chaque baccalauréat professionnel offrira au moins une spécialité pour poursuivre ses études avec un Bac +1.

Grace à cette spécialisation, les entreprises pourront entrer en contact avec les élèves qui seront peut-être de futurs candidats.

Création d’un bureau dédié aux relations avec les entreprises et les lycées

A la rentrée 2023, 2 100 bureaux des entreprises seront créés dans chaque lycée professionnel afin de permettre aux lycéens d’entrer dans des dispositifs de mentorat et d’être accompagnés par un adulte dans leur parcours.

Les missions de ce bureau sont les suivantes :

  • Mette en place et suivre les partenariats avec les acteurs du territoire ;
  • Organiser les temps de stage et d’alternance ;
  • Intégrer la relation école / entreprise dans les parcours de formation des jeunes ;
  • Participer à la préparation des évolutions de l’offre de formation.

 

 Pour en savoir plus : Dossier de presse réforme des lycées pro

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L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

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Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

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Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

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Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

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La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer/vapoter

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Taxe sur les surfaces commerciales – TaSCom

Les entreprises qui exploitent une surface de vente de plus de 400 m2 et les entreprises liées à une même enseigne commerciale dont la surface dépasse 4000 m2 sont redevables de la Taxe sur les Surfaces Commerciales (TaSCom). La déclaration et le paiement doivent être réalisés avant le 15 juin 2023.

Cette note vous présente les grandes lignes de la TaSCom. Nous vous invitons à prendre connaissance du Bulletin Officiel des Finances Publiques BOI-TFP-TSC-27/10/2021 pour toute précision concernant la TaSCom (précision sur les établissements imposables / assiette de la taxe / fait générateur et exigibilité / taux et calcul de la TaSCom).

Entreprises redevables de la TaSCom

Sont imposables à la TaSCom, les magasins de commerce de détail quelle que soit la forme juridique de l’entreprise qui les exploite.

Il existe cependant des conditions tenant à leur surface, à leur date de création et à leur chiffre d’affaires, pour être effectivement soumis à la taxe.

– l’établissement a été ouvert après le 1er janvier 1960 ;

– la surface de vente au détail des espaces clos et couverts est supérieure à 400 m2 ou, quelle que soit sa surface, établissement contrôlé, directement ou indirectement, par une même personne et exploité sous une même enseigne commerciale appartenant à une tête de réseau dont la surface cumulée des établissements est supérieure à 4 000 m

-chiffre d’affaires hors taxes (HT) supérieur ou égal à 460 000 € par établissement

La TaSCom est applicable aux établissements situés en France métropolitaine ou dans les DOM.

La taxe est due par la personne qui exploite l’établissement au jour du fait générateur de la taxe.

Activité de commerce de détail

La TaSCom est due uniquement par les entreprises de commerce de détail quels que soient les produits vendus.

Le commerce de détail consiste à vendre des marchandises dans l’état où elles sont achetées (ou après transformations mineures ou manipulations usuelles tel que le reconditionnement) à des consommateurs finals, généralement des particuliers, quelles que soient les quantités vendues.

Cas du dépôt-vente : L’activité de dépôt-vente consistant à exposer dans un magasin de commerce de détail des marchandises dont le dépositaire n’acquiert pas la propriété mais qui lui sont remises par des particuliers déposants qui lui ont donné mandat de les vendre pour leur compte et de leur restituer le produit de cette vente minoré d’une commission doit être regardé comme une activité de vente au détail entrant dans le champ d’application de la TaSCom (CE, décision du 24 octobre 2018, n° 419362).

Ne sont pas soumis à la TaSCom :

– les établissements dont l’activité consiste à vendre des marchandises à des personnes dont la profession est la revente de ces mêmes produits et ce, quelles que soient les quantités vendues (ex : centrales d’achats, grossistes, intermédiaires) ;

– les établissements dont l’activité consiste en des prestations de service (ex : garages, salons de coiffure etc.) ;

– les locaux de l’établissement affectés à des ventes de produits transformés, y compris par découpe ou par cuisson dans la mesure où elles ne constituent pas des ventes de biens en l’état.

La vente de véhicules automobiles constitue une activité de vente de commerce de détail soumise à la taxe sur les surfaces commerciales, sans qu’aient d’incidence les circonstances que les biens vendus soient adaptés aux exigences des clients, que les véhicules soient pour partie précommandés sur internet ou qu’ils ne soient généralement ni exposés dans la surface de vente, ni en stock (CE, décision du 22 juin 2020, n° 414517).

Conditions tenant à la surface de vente

Seuls les magasins de commerce de détail dont la surface de vente dépasse 400 mètres carrés (m²) sont soumis à la taxe. La surface est appréciée au regard des seules surfaces de vente.

Exemple : Un établissement de vente de produits est composé d’une surface de vente de 300 m² et d’une surface de stockage de 150 m². Seuls les 300 m² de surface de vente inclus dans l’assiette de la taxe sont pris en compte pour apprécier le seuil de 400 m². Cet établissement n’est par conséquent pas soumis à la TaSCom.

Un établissement est imposable à la TaSCom dès lors que sa surface de vente au détail a dépassé 400 m² au dernier jour de la période de référence.

Cas des établissements exploités sous une même enseigne commerciale

Le seuil de superficie de 400 m² ne s’applique pas aux établissements contrôlés directement ou indirectement par une même personne et exploités sous une même enseigne commerciale lorsque la surface de vente cumulée de l’ensemble de ces établissements excède 4 000 m².

Le seuil de 4 000 m² est apprécié au regard de la somme des surfaces des établissements qui sont contrôlés directement ou indirectement par une même personne (tête de réseau) et sont exploités sous une même enseigne dans le cadre d’une même activité.

Pour l’appréciation du seuil de 4 000 m², tous les établissements de vente sont pris en compte à hauteur de leur surface de vente au détail, quels que soient leur date d’ouverture ou leur chiffre d’affaires.

Conditions tenant à la date d’ouverture

Les établissements ouverts avant le 1er janvier 1960 ne sont pas soumis à la TaSCom.

Le changement d’exploitant, notamment par transmission à titre onéreux ou gratuit ou par apport, même après fermeture pour travaux d’amélioration ou de transformation, n’est pas considéré comme étant une ouverture d’un nouvel établissement, à condition que l’activité professionnelle demeure une activité de vente au détail.

Dans ces conditions, une surface de vente ouverte avant le 1er janvier 1960, qui ferait l’objet d’une transmission en 2021, et fermerait 6 mois pour travaux, ne serait pas, lors de sa réouverture, considérée comme une surface commerciale nouvelle entrant dans le champ de la TaSCom.

En revanche, lorsqu’un établissement initialement ouvert avant 1960 est transféré à une autre adresse où aucune vente au détail n’était exercée antérieurement au 1er janvier 1960, la taxe est due (Cass. soc., décision du 25 mai 2000, n° 98-14510).

Condition tenant au chiffre d’affaires de l’établissement

La taxe ne s’applique pas aux établissements dont le chiffre d’affaires annuel des ventes au détail est inférieur à 460 000 €. Il s’agit du montant du chiffre d’affaires global des ventes au détail issu des ventes de l’établissement, calculé pour son montant hors taxes sur le chiffre d’affaires et taxes assimilées.

Lorsqu’une entreprise exerce une activité de dépôt-vente, le chiffre d’affaires à prendre en compte pour le calcul de la taxe est celui tiré des commissions rémunérant l’activité d’intermédiaire (CE, décision du 19 décembre 2019, n° 428945).

Calcul de la TaSCom

La TaSCom est assise sur la surface de vente de commerce de détail existante au dernier jour de la période de référence c’est-à-dire:

  • soit sur la surface de vente de commerce de détail existante au 31 décembre de l’année précédant l’année d’imposition (ainsi, la TaSCom 2023 pour les établissements existant au 1er janvier 2023 est calculée sur la base des éléments de l’année 2022) ;
  • soit sur la surface de vente existante au jour de la cessation définitive d’exploitation.

Surface retenue pour le calcul de la TaSCom

La surface de vente des magasins de commerce de détail, prise en compte pour le calcul de la taxe, s’entend :

  • des espaces affectés à la circulation de la clientèle pour effectuer ses achats,
  • des espaces affectés à l’exposition des marchandises proposées à la vente et à leur paiement,
  • des espaces affectés à la circulation du personnel pour présenter les marchandises à la vente,
  • Cette définition inclut aussi les espaces affectés au retrait des marchandises dès lors que le public peut y circuler librement.

La surface de vente des magasins de commerce de détail prise en compte pour le calcul de la taxe ne comprend que la partie close et couverte de ces magasins.

Par conséquent, les surfaces de vente situées à l’extérieur des locaux d’un établissement (ex : Showroom de véhicules, magasins d’outillage, de jardinage ou de matériaux de construction) ne sont pas comprises dans l’assiette de la TaSCom.

Les tribunaux ont eu à se prononcer concernant l’assujettissement à la TaSCom des établissement exploités dans le secteur automobile. En voici quelques exemples:

Hall d’exposition des véhicules et bureaux fermés par des cloisons et créés au sein de ces halls utilisés par les vendeurs pour réaliser les ventes avec les clients invités à s’y installer : TaSCom applicable (CAA Lyon 15 décembre 2016, n° 14LY01070 ; CE 21 décembre 2018, n° 419483 ; CE 30 janvier 2018, n° 412251 ; CE 14 octobre 2019, n° 414682)

⇒  Zone espace détente non réservée au personnel pour y prendre ses repas, mais ouverte sur le hall d’exposition et accessible aux clients, non isolée de la surface affectée à la vente : TaSCom applicable (CE 14 octobre 2019, n° 415623)

Zone d’exposition des véhicules proposés à la vente accessible au public et située à l’extérieur du bâtiment principal, présentant les caractéristiques d’un vaste préau (espace non couvert) : TaSCom non applicable (CAA Paris 21 septembre 2017, n° 16PA02063)

Éléments de structure empêchant l’exposition des marchandises et la libre circulation de la clientèle : TaSCom non applicable (CE 24 avril 2019, n° 420348)

Aire de livraison des véhicules accessible par la clientèle et séparée de l’espace de vente par des bornes amovibles : TaSCom applicable (CE 30 janvier 2018, n° 412251 ; CE 10 mars 2021, n° 435095)

Cumul des surfaces pour une entreprise exerçant son activité de vente et de réparation dans des bâtiments contigus situés à des adresses postales distinctes : TaSCom applicable (CE 11 juillet 2018, n° 415756 ; CE 14 octobre 2019, n° 415623)

⇒ Vente de véhicules par un concessionnaire automobile à des sociétés de crédit automobile (et non à des particuliers) : TaSCom applicable (CE 2 juin 2022, n° 456919)

Taux applicable pour le calcul de la TaSCom

Détermination du chiffre d’affaire par carré 

Le taux de la TaSCom applicable au cours d’une année (N) est fonction du chiffre d’affaires de la période de référence éventuellement annualisé rapporté à la surface de vente constituant l’assiette de la taxe (chiffre d’affaires par mètre carré). Pour connaître le taux applicable, il faut donc définir le chiffre d’affaires de l’établissement concerné, sachant que seul le chiffre d’affaires des ventes au détail de biens en l’état est pris en compte pour le calcul de la taxe.

Lorsqu’un établissement réalise à la fois des ventes au détail de marchandises et une autre activité (prestations de services, ventes de biens non revendus en l’état, vente en gros, etc), le chiffre d’affaires à prendre en considération au titre de la TaSCom est celui des seules ventes au détail, dès lors que les différentes activités font l’objet de comptes distincts.

Rescrit 

RES n° 2012/34 (IDL) du 15 mai 2012 : Taxe sur les surfaces commerciales – réduction de 30 % du taux de la taxe en faveur des professions dont l’exercice requiert des superficies de vente anormalement élevées – Détermination du chiffre d’affaires par mètre carré

Question : Les ventes d’accessoires et de pièces détachées par un concessionnaire de vente de véhicules automobiles doivent-elles être comprises dans la surface de vente taxable et dans le chiffre d’affaires au mètre carré pour la détermination du taux applicable ?

Réponse : Les ventes d’accessoires et de pièces détachées par un concessionnaire de vente de véhicules automobiles doivent être comprises dans la surface de vente taxable et dans le chiffre d’affaires au mètre carré pour la détermination du taux applicable. Toutefois, les ventes de pièces détachées effectuées dans le cadre d’une prestation de services (réparation, révision, service après-vente) ne sont pas à inclure dans le chiffre d’affaires au mètre carré dès lors qu’elles ne constituent pas des ventes au détail de biens en l’état conformément aux dispositions du troisième alinéa de l’article 1 du décret n° 95-85 du 26 janvier 1995 relatif à la taxe sur les surfaces commerciales.

Cas de l’exploitation incomplète d’un établissement

Il faut considérer qu’il y a exploitation incomplète d’un établissement de vente au détail en cours d’année dans les cas suivants :

– ouverture d’un établissement en cours d’année, par exemple création d’une nouvelle surface par l’exploitant ou reprise par un nouvel exploitant d’un établissement de vente au détail déjà existant ;

– fermeture provisoire sans changement d’exploitant quel qu’en soit le motif (travaux, fermeture administrative, etc.) ;

– cessation définitive de l’exploitation en cours d’année ;

– fusion d’entreprise ou absorption.

En cas de création d’établissement, de changement d’exploitant ou de fermeture temporaire dépendante ou non de la volonté du redevable au cours de l’année précédant celle de l’imposition, le chiffre d’affaires réalisé est annualisé pour apprécier si la taxe s’applique. Corrélativement, le montant de la taxe est calculé au prorata temporis de la durée d’exploitation effective. Ces deux corrections (annualisation du chiffre d’affaires et proratisation de la taxe) s’appliquent cumulativement.

Taux applicable 

CA annuel HT / m2 Etablissements ayant également une activité de vente au détail de carburants c.f 1/2/3 Autres établissements
Inférieur à 3000 € 8,32 € 5,74 €
De 3000 à 12000 € 8,32 + [0,00304 x(CA/S – 3000)] 5,74 + [0,00315 x(CA/S – 3000)]
Supérieur à 12000 € 35,70 € 34,12 €
CA = Chiffre d’affaires annuel hors taxe de l’établissement

S = Surface de vente au détail

1 A l’exception des établissements ayant pour activité principale la vente ou la réparation de véhicules, par exemple une concession ou un garage qui aurait quatre positions de distribution de carburant.

2 Les établissements concernés sont non seulement ceux qui exploitent une installation de vente au détail de carburant située sur le même site, mais aussi ceux qui contrôlent une telle installation ou qui sont placés avec celle-ci sous le contrôle de la même personne

3 La surface de vente à prendre en compte pour le calcul de la taxe est majorée de 70 m2 par position de ravitaillement, sauf si ces positions sont exploitées par un établissement distinct, y compris si ce dernier est contrôlé par l’établissement de vente au détail ou si les 2 établissements sont contrôlés par une même personne

Réduction de taux 

Il est prévu plusieurs situations permettant de bénéficier d’une réduction du taux de la TaSCom.

⇒ Réduction de 30 % pour les professions dont l’exercice requiert des superficies de vente anormalement élevées

La réduction est fixée à 30 % en ce qui concerne les établissements qui se livrent à titre principal, c’est-à-dire pour plus de la moitié de leur chiffre d’affaires total, à la vente des catégories de marchandises suivantes :

– meubles meublants, à savoir les biens meubles destinés à l’usage de l’habitation comme les biens d’ameublement et les appareils d’utilisation quotidienne.

– véhicules automobiles ;

– machinisme agricole ;

– matériaux de construction ;

– fleurs, plantes, graines, engrais, produits phytosanitaires, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux.

Rescrit 

RES n° 2012/34 (IDL) du 15 mai 2012 : Taxe sur les surfaces commerciales – réduction de 30 % du taux de la taxe en faveur des professions dont l’exercice requiert des superficies de vente anormalement élevées – Détermination du chiffre d’affaires par mètre carré

Question : Les ventes d’accessoires et de pièces détachées effectuées par un concessionnaire de vente de véhicules automobiles remettent-elles en cause la réduction de 30 % du taux de la taxe dont il bénéficie en tant que profession qui requiert des superficies de vente anormalement élevées ?

Réponse : Les ventes d’accessoires et de pièces détachées ne remettent pas en cause la réduction de 30 % du taux de la taxe dont bénéficient ces concessionnaires en tant que profession mentionnée à larticle 3 du décret n° 95-85 du 26 janvier 1995 relatif à la taxe sur les surfaces commerciales qui requiert des superficies de vente anormalement élevées, dans la mesure où ces ventes sont liées à l’activité principale de vente de véhicules automobiles.

⇒ Réduction de 20 % pour les établissements dont la surface de vente est inférieure à 600 mètres carrés

La réduction de taux prévue en faveur des établissements dont la surface de vente est inférieure à 600 m2 est fixée à 20 % lorsque le chiffre d’affaires annuel par m2 est au plus égal à 3 800 euros.

Lorsqu’une activité de vente de carburant est exercée dans les conditions spécifiques (voir tableau dans la rubrique « Taux applicables »), la surface forfaitaire représentative de chaque position de ravitaillement, qui doit être ajoutée à l’assiette de la TaSCom pour le calcul du montant de la taxe due, n’est pas prise en compte pour l’appréciation du seuil de 600 m2.

⇒ Cumul des réductions de taux : lorsqu’un établissement relève à la fois des deux situations ci-dessus, les réductions de taux se cumulent.

Majoration de taux 

Des majorations de taux de la taxe sont prévues dans les cas suivants :

⇒ Majoration de 30 % pour les établissements dont la superficie est supérieure à 5000 m2 et dont le CA annuel HT est supérieur à 3000 € / m2

⇒ Majoration de 50 % pour les établissements dont la surface de vente est supérieure à 2500 m2.

Déclaration et paiement de la TaSCom

La TaSCom est déclarée et versée tous les ans par l’exploitant avant le 15 juin au moyen de la déclaration spécifique 3350-D (CERFA n° 14001). La taxe est payable auprès du centre des impôts du lieu où se situe l’établissement. Les déclarations souscrites par les personnes redevables de la TaSCom doivent mentionner le nom de « l’enseigne commerciale » sous laquelle les établissements sont exploités.

La déclaration spécifique 3350-D mentionne le montant du chiffre d’affaires hors taxes réalisé lors de la période de référence, le nombre de jours d’exploitation, la surface des locaux destinés à la vente au détail au dernier jour de cette période, la date à laquelle l’établissement a été ouvert, le nombre de positions de ravitaillement de carburant, le taux appliqué, le montant de la taxe due ainsi que, le cas échéant, celui de l’acompte déjà versé et celui de l’acompte de la taxe due.

La déclaration est accompagnée obligatoirement du paiement de la TaSCom. Les personnes redevables de la TaSCom due à raison de la cessation définitive d’activité doivent déposer la déclaration de « TaSCom » avant le 15 du sixième mois suivant la cessation d’activité.

En cas de cessation d’exploitation définitive en cours d’année, les personnes redevables de la TaSCom devront déposer la déclaration n° 3350-C-SD (CERFA n° 15697), accompagnée de son paiement avant le 15 du sixième mois suivant la cessation définitive d’exploitation.

Les formulaires n° 3350-SD et 3350-C-SD sont disponibles en ligne sur le site www.impots.gouv.fr.

L’Etat effectue un prélèvement de 1,5 % sur le montant de la taxe sur les surfaces commerciales pour les frais d’assiette et de recouvrement.

Comme en matière de TVA, le droit de reprise de l’administration s’exerce jusqu’à la fin de la troisième année suivant celle au cours de laquelle la taxe est devenue exigible.

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Risques chimiques en carrosserie (diisocyanates) : Formation obligatoire avant le 24 août 2023

À partir du 24 août 2023, il sera interdit d’utiliser des produits composés de diisocyanates, sauf si le professionnel qui les manipule a été formé. En carrosserie, vous pouvez être concernés, vous et vos équipes devez alors être formés !

Contexte : 

Le règlement (UE) 2020/1149 de la Commission du 3 août 2020 introduit dans le règlement (UE) REACH une restriction rendant obligatoire une formation avant l’utilisation et la manipulation de produits contenant 0,1% ou plus de diisocyanates.

Cette restriction s’adresse aux industriels et professionnels dans un périmètre large incluant fabricants, utilisateurs et applicateurs.

Différents métiers sont ainsi concernés dont les opérateurs, le personnel R&D et service qualité, les distributeurs et réparateurs.

Formation obligatoire pour les carrossiers : 

Il vous revient en tant qu’employeur, de vous assurer (auprès de vos fournisseurs notamment) que les produits que vous utilisez ne contiennent pas de Diisocyanates. S’ils en contiennent (plus de 0.1% en poids), les personnes chargées de manipuler ces produits dans votre entreprise devront réaliser, avant le 24 août 2023, une formation délivrant une attestation de réussite. Cette formation est renouvelable tous les 5 ans. 

La formation vise à sensibiliser aux précautions à prendre lors de la manipulation de ces substances et des produits les contenant. Elle rappelle les bonnes pratiques de travail, les mesures appropriées de gestion des risques, dont l’utilisation des équipements de protection individuelle.

Attention, vous avez une obligation de sécurité vis à vis de vos salariés et vous devez être très rigoureux sur le respect de cette règlementation. 

Important : Certains fournisseurs délivrent un document attestant que les produits que vous utilisez représentent moins de 1% diisocyanates, justifiant ainsi que vous et vos salariés êtes exemptés de cette formation. Conservez bien cette attestation dans vos dossiers de sécurité (DUER, etc.).

.

Comment se former ?

 

2 options pour former vos équipes :

Plusieurs possibilités s’offrent au dirigeant pour mettre ses équipes en conformité. Selon les postes de chacun, couvrir l’ensemble des utilisations en tenant compte du niveau d’exposition peut nécessiter plusieurs modules. Certains couvrent un large spectre et parfois un seul peut suffire.

 

1/ Former chacun des salariés en ligne (formation individuelle) via une plateforme de formation, dont Safe Use of diisocyanates : Site dédié et mis en place par les représentants européens des fabricants de diisocyanates (ISOPA et ALIPA), en collaboration avec  des associations européennes des fabricants de peinture (CEPE), des colles et adhésives (FEICA).

Nous vous conseillons de vous rapprocher de votre/vos fournisseur(s) de produits peintures, colles, adhésifs, produits d’étanchéité … pour savoir quel module de formation suivre en effet, beaucoup de modules sont disponibles. Vous retrouvez notamment pour la réparation-carrosserie (liste non exhaustive) :

 

 

2/ Faire former les équipes par un expert qui doit justifier de compétences en santé et sécurité au travail (formation professionnelle pertinente). L’entreprise peut former son propre expert.

 

 

Pour en savoir plus, téléchargez ci-dessous, dans « documents complémentaires » la fiche pratique réalisée par la plateforme de la carrosserie durable dont la FNA est partenaire. 

Les instructions techniques pour les véhicules PL applicables de l’UTAC-OTC

L’UTAC-OTC est un organisme de contrôle technique français qui établit des instructions techniques, approuvée par le ministre chargé des transports pour les professionnels qui effectuent des contrôles techniques sur les véhicules Poids lourds (PL).

Les instructions techniques fournissent des directives précises pour les différentes étapes de l’inspection, y compris les procédures de contrôle et les critères d’évaluation. Ces instructions précisent les normes et les exigences réglementaires qui s’appliquent aux véhicules légers, ainsi que les méthodes de mesure et les équipements nécessaires pour les contrôles.

Les instructions techniques peuvent inclure des informations sur les points de contrôle tels que les émissions polluantes, les freins, les pneumatiques, les phares et les feux de signalisation, ainsi que d’autres éléments de sécurité et de performance des véhicules.

Ces instructions techniques sont destinées aux professionnels du contrôle technique, tels que les centres de contrôle technique, et ont pour objectif d’assurer des contrôles uniformes et cohérents, ainsi que de garantir la sécurité routière pour les conducteurs et les passagers de véhicules poids lourds.

Veuillez trouver l’ensemble des instructions techniques pour les véhicules VL applicables lors contrôle technique :

IT PL F0G-IDENTIFICATION

IT PL F1J-FREINAGE

IT PL F2D-DIRECTION

IT PL F3E-VISIBILITE

IT PL F4E-ECLAIRAGE

IT PL F5F-LIAISON AU SOL et TABLEAU MIXABILITE RECHAPAGE PL TNPF

IT PL F6G-CHASSIS ET ACC DU CHASSIS

IT PL F7F-AUTRE MATERIEL

IT PL F8G-NUISANCES

IT PL F9F-TCP

IT PL F10A-DEPANNAGE

IT PL F11B-SANITAIRE

IT PL F12B-ECOLE

IT PL F14C-TMD

Les instructions techniques pour les véhicules VL applicables de l’UTAC-OTC

L’UTAC-OTC est un organisme de contrôle technique français qui établit des instructions techniques, approuvée par le ministre chargé des transports pour les professionnels qui effectuent des contrôles techniques sur les véhicules légers (VL).

Les instructions techniques fournissent des directives précises pour les différentes étapes de l’inspection, y compris les procédures de contrôle et les critères d’évaluation. Ces instructions précisent les normes et les exigences réglementaires qui s’appliquent aux véhicules légers, ainsi que les méthodes de mesure et les équipements nécessaires pour les contrôles.

Les instructions techniques peuvent inclure des informations sur les points de contrôle tels que les émissions polluantes, les freins, les pneumatiques, les phares et les feux de signalisation, ainsi que d’autres éléments de sécurité et de performance des véhicules.

Ces instructions techniques sont destinées aux professionnels du contrôle technique, tels que les centres de contrôle technique, et ont pour objectif d’assurer des contrôles uniformes et cohérents, ainsi que de garantir la sécurité routière pour les conducteurs et les passagers de véhicules légers.

Veuillez trouver l’ensemble des instructions techniques pour les véhicules VL applicables lors contrôle technique :

 

Réparations bris de glace : Attention aux pratiques de certaines assurances

La branche carrosserie de la FNA s’inquiète des pratiques anormales de certaines compagnies d’assurances visant à imposer un taux de main d’œuvre unique sur tout le territoire national, lors de réparations bris de glace. Afin de diligenter les actions nécessaires, nous avons besoin de vos dossiers.

Procédures mises en place par les assurances

Lorsqu’un assuré AXA (dont direct assurance) et ALLIANZ déclare son sinistre bris de glace et fait le choix d’un réparateur non agréé, il reçoit un mail ou un courrier lui indiquant un montant maximal de prise en charge. Le courrier se termine toujours par une invitation à se rendre chez un réparateur membre du réseau de l’assurance afin de « ne pas avoir de difficulté de prise en charge ».

Dans la majorité des cas, le montant de cette évaluation ne correspond pas au devis du réparateur.

Nous avons pu obtenir un détail de l’évaluation de l’assurance et nous constatons qu’AXA (dont Direct Assurance) appliquait un taux horaire de main d’œuvre unique de 54€ HT pour l’année 2022 et 57€ HT pour l’année 2023. Du côté d’ALLIANZ, le montant était de 59€ HT. Ce montant est appliqué systématiquement, sur tous sinistres bris de glace, sans prendre en compte la zone de chalandise du réparateur, ni ses moyens humains et matériels.

Nous avons besoin de vous

Lorsque vous êtes confrontés à cette situation et que votre client a reçu un courrier ou un mail comportant un montant maximal de prise en charge, demandez lui systématiquement de réclamer le détail de l’évaluation à l’assurance. Vous constaterez que la différence avec votre devis concerne le taux de main d’œuvre.

Si vous êtes dans ce cas, envoyez nous à contact@fna.fr (c’est très important) : 

  • Le mail/courrier qu’a reçu le client
  • Votre chiffrage de remise en état du véhicule
  • Le détail de l’évaluation de l’assurance
  • Les éventuels échanges entre vous, le client, l’assurance …
  • Si le client décide de se rendre chez un réparateur agréé : si possible essayez d’obtenir  du client la facture finale de ce réparateur
  • Si vous connaissez bien le client et qu’il accepte : son contrat d’assurance

Que faire si l’assurance ne prend pas en charge le montant global de mon évaluation ?

La jurisprudence autorise le fait pour une assurance ou un expert automobile d’évaluer le coût d’un sinistre selon un marché moyen local (voir fiche pratique numéro 6 : facturation et liberté des prix) et de revoir une évaluation si celle-ci est jugée trop élevée par rapport à la zone de chalandise du professionnel et ses concurrents directs.

Cependant, la pratique que nous dénonçons ici est d’imposer un tarif unique sur tout le territoire national sans prendre en compte l’entreprise qui effectue les réparations et son lieu d’implantation.  L’assurance ne prend pas du tout en compte le marché local ni la dimension de l’entreprise choisie librement par l’assuré.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous (avec plus ou moins de chances d’aboutir) :

 

1. Vous appliquez votre propre tarif et vous indiquez au client que la différence entre votre facture et l’évaluation de l’assurance sera à sa charge (attention à bien lui faire signer un ordre de réparation et un devis avec son accord avant le début des travaux). Dans certains cas, le client se rendra compte qu’il n’a peut être pas choisi la bonne assurance ! Si votre client n’est pas d’accord et qu’il va chez un professionnel du vitrage agréé, essayez d’obtenir la facture des réparations et de comparer le montant final avec le plafond imposé par l’assurance … Joignez nous tous vos échanges avec le client. 

 

2. Vous et votre client demandez le missionnement d’un expert pour évaluer le montant de la remise en état, étant donné votre désaccord avec le chiffrage de l’assurance. Joignez nous tous les échanges.

 

Modèle client : 

« Références du sinistre.

Bonjour,

Je fais suite à votre message du ….. m’informant que l’évaluation des dommages de mon sinistre s’élève à un montant maximal de ….. avant déduction de mon éventuelle franchise. Cependant, mon réparateur, qui je le rappelle a été librement choisi par mes soins (article L. 211-5-1 du code des assurances) m’informe que son évaluation est plus élevée et cela est notamment dû au fait que vous ne respectez pas ses tarifs publics.

J’ai le libre choix de mon réparateur et il est hors de question qu’un montant reste à ma charge (hormis la franchise). Vous appliquez un plafond de prise en charge uniquement parce que mon garage n’est pas un « réparateur partenaire ». Ce montant maximal ne s’applique pas lorsque le réparateur est un partenaire de [assurance] !

Je suis surpris et septique concernant votre décision, je vous demande de bien vouloir diligenter au plus vite une expertise sur mon véhicule (chez mon réparateur) afin de chiffrer le remplacement de mon pare-brise, avec la prise en compte de tous les éléments nécessaires pour que cela soit réalisé dans les règles de l’art (calibrage de mon système ADAS, gel capteur de pluie etc….).

Vous remerciant pour la prise en compte de ma demande et restant à votre disposition,

Bien cordialement,

Signature »

 

 

Modèle réparateur : 

« Références du sinistre

Bonjour,

Je fais suite au message de notre client(e) commun, Monsieur/Madame …….

Nous ne sommes pas d’accords avec le montant global retenu pour la remise en état de son véhicule (remplacement de pare-brise). En effet, vous n’avez semble-t-il pas appliqué mes tarifs publics lorsque vous avez réalisé votre propre évaluation (surement basée sur des tarifs main d’œuvre négociés lors de convention, or, je ne suis pas conventionné).

Par expérience, cette pratique a pour but de nous faire baisser nos prix et surtout compliquer les dossiers pour détourner nos clients.

Afin d’éviter toute discussion inutile, nous vous demandons de missionner un expert pour une expertise contradictoire afin d’évaluer ce sinistre.

Je vous remercie pour votre retour rapide, dans l’intérêt de notre client commun.

J’ajoute en copie de ce mail, notre organisation professionnelle, la FNA, pour mémoire.

Bien cordialement,

Signature »

 

 

Il arrive que l’assurance missionne un expert mais parfois elle maintient sa position et indique au client que c’est un expert qui a déjà évalué le montant des réparations de son sinistre. Dans ce cas, vous êtes libre de lui appliquer la différence (voir cas numéro 1 ci-dessus).

 

 

Peu importe l’issue de vos dossiers, envoyez nous l’ensemble des éléments par mail (si possible en un seul mail avec les pièces jointes lisibles) à contact@fna.fr. Nous vous remercions de ne pas cacher l’identité de votre entreprise afin que nous puissions prouver à la DGCCRF que ces pratiques sont appliquées sur l’ensemble du territoire et non sur une seule région de France.

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