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Le devoir de conseil du vendeur et du réparateur

 

En qualité de professionnels, le vendeur et le réparateur automobile sont tenus d’une obligation d’information précontractuelle et d’un devoir de conseil.

L’obligation d’information précontractuelle consiste pour le professionnel à délivrer, avant la conclusion du contrat, tout renseignement déterminant pour le consentement du client dès lors que ce dernier peut légitimement ignorer ce renseignement en raison de sa qualité ou du lien de confiance entre les parties.

Le devoir de conseil consiste pour le professionnel à délivrer au client un bien ou une prestation de service adaptés à ses besoins.

Dans le secteur automobile, selon que le professionnel soit un vendeur  ou un réparateur, le devoir de conseil n’aura pas la même portée.

L’obligation d’information du professionnel ayant fait l’objet d’une note de synthèse, la présente note présentera principalement le devoir de conseil du vendeur automobile et celui du réparateur.

Le devoir de conseil du vendeur automobile

Le devoir de conseil du vendeur automobile est fortement lié à son obligation d’information précontractuelle. En effet, en application de l’article L. 111-1 du Code de la consommation, avant que le consommateur ne soit lié par un contrat de vente, le professionnel communique au consommateur de manière lisible et compréhensible diverses informations, dont les caractéristiques essentielles du bien vendu.

En revanche, le devoir de conseil impose au vendeur de se renseigner sur les besoins de l’acheteur, notamment pour être en mesure de l’informer sur l’adéquation entre le véhicule envisagé et l’usage qui en est prévu. Le vendeur doit si nécessaire aviser l’acheteur des contraintes techniques du véhicule et de son aptitude à atteindre le but recherché.

Ainsi, le devoir de conseil du vendeur suppose également une obligation de mise en garde contre les dangers et les inconvénients du produit au regard des besoins de l’acheteur.

 

Exemple :

Dans le cadre de la vente d’un véhicule diesel, l’obligation d’information et de conseil du vendeur professionnel consiste d’informer l’acheteur, en qualité de consommateur, des contraintes techniques résultant du fonctionnement du filtre à particules, notamment de la nécessité d’assurer régulièrement un temps de conduite minimum à une certaine vitesse pour ne pas colmater le filtre.

Ainsi, selon la jurisprudence, le vendeur doit, avant la vente d’un modèle de véhicule diesel répondant à des contraintes techniques résultant du fonctionnement du filtre à particules, interroger l’acheteur sur les types de trajet essentiellement effectués (trajets urbains ou autoroutiers) pour vérifier que le modèle convoité correspondait à un tel usage (CA Versailles 17/12/2020 n°20/00590).

En cas de manquement à son obligation d’information et de conseil, le vendeur peut voir prononcer la résolution du contrat à ses tords exclusifs accompagné d’une condamnation à des dommages-intérêts.

 

Exemple :

Le vendeur d’un camping-car dont les équipements supplémentaires ont été installés par ses soins peut être sanctionné pour ne pas s’être informé en amont des besoins de l’acquéreur et, en particulier de la charge utile qui lui était nécessaire pour mener à bien son projet de voyage (Cass, civ 1ère, 11 mai 2022, n°20-22.210).

Dans les faits, un particulier a acquis un camping-car afin d’effectuer un voyage sur le continent américain avec quatre passagers. Postérieurement à la livraison du véhicule, les équipements installés par le vendeur ont provoqué une surcharge de poids du véhicule. Pour le juge, les mentions « attention au poids » ou « chaque accessoire supplémentaire diminue la charge utile », inscrites sur la facture de livraison, postérieurement à la conclusion du contrat de vente, ne sont pas suffisantes pour exonérer le vendeur de sa responsabilité. Le vendeur devait s’informer auprès de l’acheteur de l’usage qu’il projetait sur le camping-car et attirer son attention, avant la vente ou l’installation des équipements, sur les incidences de l’installation sur le poids du véhicule.

 

En tout état de cause, il appartient au vendeur de prouver qu’il s’est bien acquitté de l’obligation de conseil (Cass. 1ère civ, 28/10/2010 n°09-16.913). Dans ce cas, il est recommandé d’inscrire sur le bon de commande, le bon de réservation ou le devis, les mentions relatives aux caractéristiques techniques, aux mises en garde et plus généralement tout élément pouvant démontrer que l’acheteur a bien été informé sur l’adéquation entre le véhicule et l’usage qui en est prévu.

Dans les relations entre professionnels, le devoir de conseil est dû conformément aux articles L. 441-2 du Code de commerce et 1112-1 du Code civil. Toutefois, la portée du devoir de conseil est atténuée. En effet, il a été reconnu que l’obligation d’information et de conseil sur l’adéquation du bien vendu à l’usage auquel il est destiné, n’existe à l’égard de l’acheteur professionnel que dans la mesure où sa compétence ne lui donne pas les moyens d’apprécier la portée exacte des caractéristiques techniques du bien en cause. Dans une affaire, le client était un acheteur de véhicules de la même marque que celui en cause, de sorte que les juges ont retenu que l’acheteur avait la compétence pour apprécier la portée exacte des caractéristiques techniques du véhicule et leur adéquation avec l’usage attendu, le vendeur n’était donc pas tenu de se renseigner sur les besoins de l’acheteur (Cass. Com 04/07/2018, n°17-21.071).

 

Le devoir de conseil du réparateur automobile

Comme pour le vendeur, le devoir de conseil du réparateur est lié à son obligation d’information.

Dans le cadre de la réparation et de l’entretien du véhicule, le devoir de conseil oblige le réparateur à guider son client voire à l’inciter à adopter la solution la plus adéquate. Cela implique pour le réparateur d’informer le client sur la nature des interventions nécessaires à la remise en état ou à l’entretien du véhicule, leurs coûts, leurs conséquences et leurs limites.

Le réparateur qui constate des défaillances sur un véhicule qu’il entretient et qui n’informe pas le propriétaire de la nécessité de procéder aux réparations, engage sa responsabilité contractuelle pour manquement à son devoir de conseil.

Toutefois, il peut arriver que malgré les mises en garde, le client refuse de procéder aux réparations. Dans ce cas, que doit faire le réparateur ?

En principe, le réparateur est tenu d’une obligation de résultat. Cela implique que le véhicule doit être réparé dans les règles de l’art et conformément aux exigences de sécurité routière. Face à un client qui refuserait de procéder à des réparations nécessaires, le réparateur :

  • ne peut pas empêcher le client de repartir avec son véhicule, même si le véhicule présente un danger pour le conducteur ou le tiers,
  • ne peut pas procéder aux réparations sans son accord, au risque de ne pas pouvoir facturer le client et voir sa responsabilité engagée pour faute.

Si le client repart avec son véhicule malgré les préconisations du réparateur, il appartiendra à ce dernier, en cas de litige, d’apporter la preuve qu’il a bien accompli son devoir de conseil.

Il est notamment recommandé d’indiquer dans l’ordre de réparation ou devis, les éléments démontrant que le client était parfaitement informé du risque engendré par son refus d’engager les réparations. Le réparateur peut également faire signer au client une décharge de responsabilité.

Dans l’hypothèse où le client exige une réparation précaire, le réparateur devra l’informer sur la nature précaire de l’intervention et ses conséquences. Il est recommandé que le réparateur indique par écrit les raisons pour lesquelles l’intervention n’a pas pu être accomplie dans les règles de l’art, notamment sur l’ordre de réparation ou le devis.

 

Exemple : un client avait refusé l’immobilisation de son véhicule pendant deux jours pour que la réparation puisse être faite avec les pièces appropriées, le réparateur avait effectué, à sa demande, une réparation de fortune. Il résultait de l’ordre de réparation que le client avait connaissance du fait que cette intervention n’avait pu être réalisée dans les règles de l’art, exonérant ainsi la responsabilité du réparateur, sa demande fut rejetée (Civ 1ère, 30 mars 2004 n°20-11.954).

Aussi, le devoir de conseil du réparateur suppose la recherche de la solution technique la plus efficace et la plus économiquement adaptée pour le client. Cela suppose que le réparateur intervienne sur le véhicule en adéquation avec les prescriptions du constructeur. Le cas échéant, le devoir de conseil oblige le réparateur a dissuader le client de procéder à des réparations qu’il estime inutile au regard de l’état général du véhicule.

 

Exemple : dans une affaire, un réparateur a été condamné au remboursement du montant des réparations effectuées inutilement sur un véhicule. Les juges ont retenu que sur la facture des travaux partiellement effectués, le réparateur avait mentionné que le véhicule était globalement en très mauvais état et impropre à une utilisation sur le territoire français. Ainsi, l’état initial du camion était de nature à rendre inutiles les réparations effectuées. Les juges ont considéré qu’il appartenait au réparateur d’en informer sa cliente (Com. 25/09/2019 n°17-22.408).

Enfin, si le coût des réparations est disproportionné par rapport à la valeur du véhicule, le réparateur doit en informer le client et le dissuader de procéder à la réparation (conserver une trace écrite de cette information). Le cas échéant, si le client souhaite malgré tout une réparation, il conviendra de tracer également son souhait.

En outre, depuis le 1er janvier 2017, le réparateur est tenu d’informer le client sur l’utilisation de pièces issues de l’économie circulaire.

Document unique en ligne pour les centres de contrôle technique Oira

Afin d’aider les petites entreprises à faire leur évaluation des risques, réaliser leur document unique et construire leur plan d’action de prévention, l’assurance maladie, INRS, la FNA et Mobilians ont mis à disposition des centres de contrôle technique un logiciel permettant de faire son document unique en ligne. 

Pourquoi cette démarche commune?

Les salariés des centres de contrôle technique sont exposés à des risques professionnels de diverses natures : chutes de plain-pied, chutes de hauteur, douleurs au dos et aux articulations, inhalation de gaz d’échappement…

Tout employeur est responsable de la santé et de la sécurité au travail de ses employés. Il est donc tenu d’évaluer les risques et de formaliser cette évaluation dans le document unique.

Pour faciliter la mise en oeuvre au sein de votre entreprise d’un document unique efficace et conforme, nous avons œuvré pour que:

  • ce document soit exclusivement dédié à votre métier et pas intégré dans un document généraliste: ce sont vos situations du quotidien, vos éléments langages …
  • ce document soit gratuit et simple, par un jeu de questions réponses,
  • ce document soit en ligne, donc facilement accessible, modifiable,  au fil des années
  • ce document soit accompagné de conseils ludiques sur des thématiques parfois pas évidentes à appréhender,

Les principaux risques identifiés par les acteurs de la prévention des risques professionnels

Source INRS 

Comment utiliser Oira spécifique aux centres de contrôle technique

Etape 1 : Création de votre compte sur la page dédiée 

Etape 2: Remplir les informations préalables sur la catégorie des véhicules de votre centre. A date, du PL ou du VL. La catégorie L viendra plus tard lorsque l’assurance maladie et l’INRS auront un peu plus de recul sur les risques spécifiques à ce contrôle.

Etape 3 : Associer les salariés à votre démarche des risques attachés à leur poste de travail. Pour vous aider, l’outil permet au début de la saisie d’imprimer le mode d’emploi du DUERP.

Etape 4: Procéder à l’évaluation des risques dans OiRA. La démarche est la suivante:

  1. Identifier les mesures déjà en place dans votre entreprise dans une liste prédéterminée ou ajouter une mesure en saisie libre.
  2. Puis, il vous faut estimer si ces mesures sont suffisantes pour maitriser ce risque. Si ce n’est pas complètement le cas, nous vous invitons à répondre « Non » afin de pouvoir ajouter des mesures de prévention qui viendront s’insérer dans votre plan d’action.
Si vous n’êtes pas concerné par une question, il vous suffit de passer à une autre question.

Etape 5: Plan d’action

Le DUERP est toujours accompagné d’un plan d’action lequel sera alimenté par vos réponses aux questions.

Etape 6: Fin du processus

La dernière étape consiste à l’édition du DUERP et son archivage. N’hésitez pas à utiliser la rubrique commentaire pour personnifier au maximum le document.

Plan des questions posées

  1. Aménagement des locaux
  2. Opérations de contrôle: véhicules légers
  3. Opérations de contrôle: poids lourds
  4. Convoyage des véhicules
  5. Gestion commerciale et administrative
  6. Management de la santé et la sécurité

Quelques actions ciblées par l’INRS et l’Assurance Maladie

Aide financière disponible pour les centres de contrôle technique

L’aide financière Captage fumées de diesel permet aux centres de contrôle technique employant moins de 50 salariés  de bénéficier d’une subvention d’un montant forfaitaire de 50 % de l’investissement hors taxes (HT) pour l’achat de dispositifs de captage et d’une ventilation générale mécanisée ou de cabines. Pour en bénéficier, les entreprises doivent s’adresser à leur caisse régionale (Carsat, Cramif ou CGSS)

Pour plus d’information : www.ameli.fr.

Le DUERP implique l’accomplissement d’autres obligations que le service juridique a développé dans des notes complémentaires. 

 

 

Sommaire du Nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage

Le texte fondateur le plus emblématique du métier du dépannage remorquage datait du 30 septembre 1975. Il organisait l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés. Devenu obsolète de l’aveu du ministère, ce texte vient d’être abrogé et remplacé par un nouvel arrêté du 27 juin 2024 paru le 4 juillet au journal officiel.

Entrée en vigueur de l’arrêté du 27/06/2024 : 1er septembre 2024

La FNA a participé activement à chaque cycle des discussions. Avec Mobilians, nous avons recherché à défendre des positions communes pour défendre la profession. La branche dépannage de la FNA a travaillé activement tout au long du processus.

Les grandes lignes du texte

Ce texte est désormais intitulé « arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés ».

En synthèse:

→ Simplification des catégories de véhicules de dépannage : véhicules porteur, véhicules de remorquage et véhicule de dépannage remorquage.

Consulter les notes suivantes :

 

 

→ Reprise des équipements obligatoires dans le véhicule et simplification des conditions de signalisation  pour que les véhicules soient bien visibles en toutes circonstances.

Consulter les notes suivantes :

 

→ Rappel des vitesses à respecter dans le cadre des interventions.

 

Point central sur les poids à respecter, l’ensemble des acteurs se sont accordés pour responsabiliser chacun. Il revient à chaque utilisateur d’être vigilant et d’opter pour un véhicule en capacité de prendre en charge le véhicule remorqué. Si les limites de poids sont dépassées, les dispositions du code de la route sur le non-respect des poids s’appliquent (R. 312-2 du code de la route pour les dépassements de poids, R. 435-4 du code de la route sur les véhicules automoteurs spéciaux et les dispositions détaillées dans la note ci-dessous).

 

Et enfin, des dispositions spécifiques s’appliquent pour les dépanneuses super-lourdes notamment pour la traversée d’un passage à niveau ou d’un ouvrage d’art. 

La FNA a obtenu cette modernisation du texte et le retrait en phase de discussions de certaines dispositions qui n’étaient pas satisfaisantes. Cette nouvelle version n’enfermera pas la profession dans des prescriptions techniques obsolètes.

Pour vous aider à renseigner vos compagnons

Pour aider les compagnons à appréhender le nouveau cadre ou tout du moins à rappeler quelques fondamentaux, nous avons conçu une note destinée aux dépanneurs en situation d’intervention.

Elle sera perfectionnée au fil du temps.

Nous vous invitons à télécharger la note dans la rubrique « documents complémentaires  » en bas de page. 

 

 

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Nouvel arrêté dépannage : Modèle d’une autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage remorquage

Nouvel arrêté dépannage : Lexique et données techniques du nouveau cadre d’intervention des véhicules de dépannage et remorquage

Nouvel arrêté dépannage : Les feux et règles de visualisation d’un véhicule de dépannage remorquage

Nouvel arrêté dépannage: Les équipements obligatoires sur le véhicule de dépannage remorquage

Nouvel arrêté dépannage : Les conditions de vitesse d’un véhicule de dépannage remorquage en intervention

Nouvel arrêté dépannage: La masse autorisée des ensembles de dépannage selon les nouvelles règles

Nouvel arrêté dépannage : Autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage remorquage – ex carte blanche

La consultation du Système National des Permis de Conduire par certaines entreprises autorisées

Réquisition des dépanneurs remorqueurs par les forces de l’ordre : nouveaux délais pour le remboursement des frais de justice

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

Permis remorque – catégorie BE CE DE

Longueur de l’ensemble des véhicules – remorquage poids lourds

FIMO FCO : les programmes de formation évoluent

Certificat et carte de qualification des conducteurs routiers de transports de marchandises / voyageurs

Dépannage : Courrier type société d’assistance hausse du prix des carburants

Facturation électronique obligatoire depuis le 1er janvier 2020 à destination de vos clients du secteur public

L’activite depannage-remorquage

Affichage des prix des prestations de dépannage et de remorquage

Consignes de securite pour le depannage – remorquage

Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

retour à l’accueil de la base documentaire

Nouvel arrêté Dépannage: Règles particulières aux véhicules spéciaux très lourds

L’arrêté du 30 septembre 1975 qui réglementait l’évacuation des véhicules en pannes ou accidentés a été abrogé par le nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés (applicable au 1er septembre 2024).

Les interventions par les véhicules spéciaux lourds sont durcies. C’est important de connaître ces règles car elles peuvent vous obliger à des investissements qui se justifient compte tenu de la nature des interventions.

Les véhicules de remorquage munis d’un engin de levage installé à demeure [point 6.8 de l’article R 311-1 du code de la route] à quatre essieux et :

  1. dont les poids dépassent les limites réglementaires
  2. sans excéder ni une charge à l’essieu de 14 tonnes, ni un poids total autorisé en charge de 48 tonnes, ni un poids total roulant autorisé de 60 tonnes, doivent respecter les conditions suivantes :

 

Pour le franchissement d’ouvrages d’art

Pour le franchissement d’ouvrages d’art, le conducteur de tout véhicule ou ensemble de véhicules dont le poids réel dépasse 44 tonnes doit conserver en toutes circonstances une distance minimale de 10 mètres avec tout véhicule qui le précède, y compris à l’arrêt.

Il doit également s’assurer qu’aucun autre véhicule d’un tonnage supérieur à 44 tonnes n’est présent en même temps sur l’ouvrage.

 

Pour le franchissement des voies ferrées

Pour le franchissement des voies ferrées, le conducteur doit s’assurer que les caractéristiques du véhicule ou de l’ensemble de véhicule(s) remorqués lui permettent de franchir les passages à niveau sans causer de dommages aux installations ni risquer de rester immobilisé sur la voie ferrée, en respectant les conditions de durée de franchissement et de garde au sol.

 

Délai maximal de franchissement des passages à niveau :

7 secondes lorsque le passage à niveau est équipé ou non d’une signalisation automatique lumineuse et sonore complétée par des demi-barrières, ou dépourvu de barrières ou de demi-barrières ;

20 secondes lorsque le passage à niveau est gardé par un agent.

 

Conditions de hauteur :

Le conducteur ne peut franchir un passage à niveau que s’il a l’accord écrit de l’exploitant ferroviaire précisant les conditions de franchissement du passage à niveau quand la hauteur du convoi est supérieure :

– à celle indiquée sur les panneaux B 12 si le passage à niveau est équipé de portiques G3 ;

– à 4,80 m en l’absence de portiques G3.

 

La garde au sol des véhicules :

Le conducteur doit s’assurer, notamment s’il s’agit d’un véhicule surbaissé, que la garde au sol du véhicule respecte les conditions minimales de profil inférieur, permettant de franchir :

– un arrondi en creux ou en saillie de 50 m de rayon reliant une pente et une rampe de 6 % ;

– un dos d’âne constitué par deux plans symétriques, faisant une dénivellation de 0,15 m sur un développement total de 6 m.

 

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Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

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Nouvel arrêté dépannage : Modèle d’une autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage remorquage

L’arrêté du 30 septembre 1975 qui réglementait l’évacuation des véhicules en pannes ou accidentés a été abrogé par le nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés (applicable au 1er septembre 2024).

Avec l’entrée en vigueur du nouvel arrêté encadrant la mise en circulation et l’exploitation d’un véhicule de dépannage, les anciennes cartes blanches ne seront plus délivrées comme elles existaient avant.

Pour connaître les conditions de mise en conformité et d’utilisation de l’autorisation de mise en circulation, nous vous orientons vers la note dédiée.

Le nouveau modèle

Un nouveau modèle appelé autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage est prévu. Ce document est attaché uniquement au véhicule.

AUTORISATION DE MISE EN CIRCULATION

D’UN VÉHICULE DE DEPANNAGE

N°………..

(arrêté ministériel du ……….  relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés)

L’aménagement du véhicule décrit ci-après autorise l’évacuation de véhicules en panne ou accidentés :

Genre :………………. Carrosserie :…………………

Marque :…………………. Type :……………

N° d’identification du véhicule :…………………………

N° de la réception nationale de l’aménagement en dépannage  : ……………..

Classé dans la catégorie : …………

Capacité du véhicule : ………………

Poids de référence :……………….

Force(s) admissible(s) à la flèche ou au panier :

F : …………

F1 : …………

F2 : …………

PTACdép :…………………….

Date et cachet du constructeur ou

de la DREAL/DRIEAT/DEAL

Nom et qualité du signataire

Le verso

Définitions :
PVav = poids à vide en ordre de marche (avec conducteur) sur le ou les essieux avant du véhicule de dépannage
PVar = poids à vide en ordre de marche sur le ou les essieux arrière du véhicule de dépannage
PMar = poids maximal prévu par le constructeur sur le ou les essieux arrière du véhicule de dépannage
PVav + PMar = poids de référence du véhicule de dépannage (catégorie R et PR)
PVodm = poids à vide en ordre de marche du véhicule de dépannage (avec conducteur et masse des équipements)
PTAC = poids total autorisé en charge du véhicule de dépannage
F = force admissible à la flèche ou au panier (catégorie R et PR)
Fa = capacité du dispositif de levage déclarée par le constructeur
Fb = F admissible à la flèche ou au panier en respectant la masse mini sur l’essieu avant
Fc = F admissible à la flèche ou au panier en respectant la masse maxi sur l’essieu arrière
Fd = F admissible à la flèche ou au panier en respectant le PTAC
F1 et F2 = forces admissibles à la flèche ou au panier pour un véhicule de la catégorie PR muni d’un plateau ou d’un double-plateau
PTACdép = PTAC du véhicule de dépannage lors des opérations de remorquage (catégories R et PR)
C = capacité du véhicule de dépannage (catégorie P et PR)
k = poids minimum à vide sur l’essieu avant défini par le constructeur
e = empattement du véhicule de dépannage
d = porte à faux de la flèche ou du panier par rapport à l’essieu arrière du véhicule de dépannage, défini par le fabricant du dispositif en condition normale de circulation
h = hauteur de la flèche ou du panier en utilisation route, du véhicule de dépannage, par rapport au plan horizontal passant par l’axe de ces essieux. (pour un panier, h est égale à 0).
Toutes les variables de poids et de charge sont données en kilogramme (kg).
La masse du conducteur est de 75 kg, celle des passagers de 75kg pour les véhicules de catégorie N1 et 68 kg pour les catégories N2 et N3.

 

Les dates de mise en conformité des anciennes cartes blanches

Les cartes blanches barrées de bleu délivrées avant l’entrée en vigueur du présent arrêté, valent autorisation de mise en circulation.

Vous devez néanmoins anticiper deux cas :

  • jusqu’à leur remplacement par le service en charge des réceptions à l’occasion d’un changement de propriétaire
  • Toute modification du véhicule nécessitera la délivrance d’une nouvelle autorisation de mise en circulation par le service en charge des réceptions après un nouvelle réception selon le modèle présenté plus haut.

La mise en conformité est à anticiper. L’émetteur conserve un double et l’archive pendant une durée minimum de 5 ans. 

 

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Nouvel arrêté dépannage: Les équipements obligatoires sur le véhicule de dépannage remorquage

Nouvel arrêté dépannage : Les conditions de vitesse d’un véhicule de dépannage remorquage en intervention

Nouvel arrêté dépannage: La masse autorisée des ensembles de dépannage selon les nouvelles règles

Nouvel arrêté dépannage : Autorisation de mise en circulation d’un véhicule de dépannage remorquage – ex carte blanche

La consultation du Système National des Permis de Conduire par certaines entreprises autorisées

Réquisition des dépanneurs remorqueurs par les forces de l’ordre : nouveaux délais pour le remboursement des frais de justice

Rappel du cadre de la FIMO – FCO 

Permis remorque – catégorie BE CE DE

Longueur de l’ensemble des véhicules – remorquage poids lourds

FIMO FCO : les programmes de formation évoluent

Certificat et carte de qualification des conducteurs routiers de transports de marchandises / voyageurs

Dépannage : Courrier type société d’assistance hausse du prix des carburants

Facturation électronique obligatoire depuis le 1er janvier 2020 à destination de vos clients du secteur public

L’activite depannage-remorquage

Affichage des prix des prestations de dépannage et de remorquage

Consignes de securite pour le depannage – remorquage

Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Contrat de dépôt

Remorquage d’un véhicule à l’aide d’un panier

retour à l’accueil de la base documentaire

Nouvel arrêté dépannage : Lexique et données techniques du nouveau cadre d’intervention des véhicules de dépannage et remorquage

L’arrêté du 30 septembre 1975 qui réglementait l’évacuation des véhicules en pannes ou accidentés a été abrogé par le nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés (applicable au 1er septembre 2024).

Ce nouveau texte réglementaire qui remplace le fameux arrêté de 1975, texte fondateur du dépannage, a adopté un nouveau lexique important à connaitre pour comprendre. Il est accompagné d’une annexe qui précise les formules de calcul des masses.

Le lexique des notions employées

Les variables les plus importantes à connaître sont :

PVav = poids à vide en ordre de marche sur le ou les essieux avant du véhicule de dépannage

PVar = poids à vide en ordre de marche sur le ou les essieux arrière du véhicule de dépannage

PMar = poids maximal prévu par le constructeur sur le ou les essieux arrière du véhicule de dépannage

PVav + PMar = poids de référence du véhicule de dépannage (catégorie R et PR)

PVodm = poids à vide en ordre de marche du véhicule de dépannage (conducteur et masse des équipements prévus à l’article 4 du présent arrêté compris)

PTAC = poids total autorisé en charge du véhicule de dépannage

F = force admissible à la flèche ou au panier (catégorie R et PR)

Fa = capacité du dispositif de levage déclarée par le constructeur

Fb = F admissible à la flèche ou au panier en respectant la masse mini sur l’essieu avant.
Fc = F admissible à la flèche ou au panier en respectant la masse maxi sur l’essieu arrière.
Fd = F admissible à la flèche ou au panier en respectant le PTAC.

F1 et F2 = forces admissibles à la flèche ou au panier pour un véhicule de la catégorie PR muni d’un plateau ou d’un double-plateau

PTACdép = PTAC du véhicule de dépannage lors des opérations de remorquage (catégories R et PR)

C = capacité du véhicule de dépannage (catégorie P et PR)

k = poids minimum à vide sur l’essieu avant défini par le constructeur

e = empattement du véhicule de dépannage

d = porte à faux de la flèche ou du panier par rapport à l’essieu arrière du véhicule de dépannage, défini par le fabricant du dispositif en condition normale de circulation

h = hauteur de la flèche ou du panier en utilisation route, du véhicule de dépannage, par rapport au plan horizontal passant par l’axe de ces essieux. (pour un panier, h est égale à 0).

Toutes les variables de poids et de charge sont données en kilogramme (kg).

La masse du conducteur est de 75 kg, celle des passagers de 75 kg pour les véhicules de catégorie N1 et 68 kg pour les catégories N2 et N3. 

Les prescriptions techniques par types de véhicules pour les calculs

Le champ catégorie est renseigné de la manière suivante, en tenant compte des limites techniques d’utilisation du véhicule de dépannage[1]:

Pour la catégorie R : « Classé dans la catégorie R

Capacité du véhicule : 0

Poids de référence : PVav + PMar

Force admissible à la flèche ou au panier : F = Min (Fa, Fb, Fc ,Fd)

PTACdép : PVodm + F »

Pour la catégorie P :   « Classé dans la catégorie P

Capacité du véhicule : C

Poids de référence : néant

Force admissible à la flèche ou au panier : néant

PTACdép : PTAC »

Pour la catégorie PR :  « Classé dans la catégorie PR

Capacité du véhicule : C

Poids de référence : PVav + PMar

Force(s) admissible(s) à la flèche ou au panier : F

F1

F2

PTACdép : PVodm + F »

[1] Le poids de référence, la (ou les) force(s) admissible(s) à la flèche ou au panier et le PTACdép doivent être renseignés en kilogramme (kg).

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Nouvel arrêté dépannage: Les équipements obligatoires sur le véhicule de dépannage remorquage

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Nouvel arrêté dépannage : Les feux et règles de visualisation d’un véhicule de dépannage remorquage

L’arrêté du 30 septembre 1975 qui réglementait l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés a été abrogé par le nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés (applicable au 1er septembre 2024).

Nous vous proposons dans cette note un focus sur les feux et règles de visualisation d’un véhicule de dépannage remorquage prévus par l’article 3 de ce nouvel arrêté.

Les Feux présents sur le véhicule et leur utilisation

La règle

Tout véhicule de dépannage est équipé des feux spéciaux agréés (prévus par l’arrêté du 4 juillet 1972 relatif aux feux spéciaux des véhicules à progression lente). Ces feux peuvent être intégrés à une rampe spéciale de signalisation. 

Lorsque la visibilité dans tous les azimuts n’est pas assurée

Lorsque la configuration du véhicule porté ou remorqué ne permet pas la visibilité dans tous les azimuts de ces feux, la visibilité sera assurée par au moins :

  • soit un feu tournant,
  • soit un feu à tube à décharge.

Dans le cas où le chargement ou la configuration du véhicule ne permet pas la visibilité du feu tournant ou du feu à tube à décharge dans tous les azimuts, ce feu sera placé à l’avant du véhicule, et au choix un deuxième feu tournant ou tube à décharge, ou deux feux clignotants seront placés dans la partie arrière.

Le nombre de feux spéciaux montés sur les véhicules n’excède pas quatre feux tournants ou tube à décharge et quatre feux clignotants.

Référence complémentaire: arrêté du 4 juillet 1972 relatif aux feux spéciaux des véhicules à progression lente (article 5)

Durée d’utilisation de ces feux spéciaux

Ces feux sont utilisés pendant toute la phase de prise en charge du ou des véhicule(s) en panne ou accidenté(s), y compris lors du ralentissement et des manœuvres d’accostage et, en circulation, par les ensembles de dépannage.

Les feux arrière

Les feux de position arrière, les feux stop et les feux indicateurs de direction arrière des véhicules de dépannage à moteur peuvent être doublés en partie haute à l’arrière de la cabine. Cela suppose que soient doublés dans les mêmes conditions les signaux de freinage et les indicateurs de changement de direction arrière. Bien entendu ces feux doivent être agréés.

Ils fonctionnent en concordance avec les feux de fonctionnalité identique du véhicule de dépannage.

Les règles de visualisation au sens large pendant les interventions

Les feux

Le véhicule ou ensemble de véhicules remorqué(s) en panne ou accidenté(s) est muni à l’arrière :

  • De deux feux de position arrière,
  • de deux feux stop
  • et de deux indicateurs de changement de direction,

positionnés selon les spécifications du fabriquant.

Exception : sauf lorsqu’il y a un conducteur (devant rester exceptionnel) et que l’ensemble des feux du véhicule remorqué fonctionne ou si les feux du véhicule de dépannage sont visibles depuis l’arrière du véhicule remorqué.

Le panneau de signalisation

D’un panneau de signalisation complémentaire, devant être fixé le plus bas techniquement possible, entre 0,40 et 0,90 mètre du sol et placé dans un plan le plus vertical possible pour les véhicules limités à 45 et 25 km/h.

Les disques indicateurs de vitesse

Un disque indicateur de vitesse (60, 80) auquel est ajouté un disque indicateur de vitesse (45, 25 sauf impossibilité structurelle avérée).

 

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L’arrêté du 30 septembre 1975 qui réglementait l’évacuation des véhicules en pannes ou accidentés a été abrogé par le nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés (applicable au 1er septembre 2024).

Le nouveau texte applicable aux interventions des véhicules de dépannage remorquage a toiletté la liste des équipements obligatoires dans le véhicule. En voici les éléments:

 

Tout véhicule de dépannage est doté au moins :

  • De trois cônes de signalisation, homologués suivant la norme NF EN 13422 pour l’utilisation en condition nocturne
  • D’un balai, d’une pelle et de 10 litres de produit absorbant.
  •  D’extincteurs conformes aux dispositions de l’arrêté du 2 mars 1995 susvisé selon les catégories visées et d’un extincteur à poudre de capacité minimale de 2 kg pour les véhicules de catégorie N1 ;
  • De gilets conformes correspondant au nombre de places assises indiqué sur le certificat d’immatriculation. Ces gilets sont utilisés lors de toutes les opérations diurnes ou nocturnes d’évacuation des véhicules en panne ou accidentés.

 

En complément, les véhicules des catégories R et PR sont dotés des équipements suivants :

  • Un jeu de feux amovibles,
  • Un panneau de signalisation complémentaire,
  • Un jeu de disques indicateurs de vitesse (60, 80) complété, le cas échéant, par un disque indicateur de vitesse (25) et/ou (45)

 

Pour connaître le détail des conditions d’utilisation nous vous renvoyons à la note dédiée aux conditions de signalisation et des feux. 

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L’arrêté du 30 septembre 1975 qui réglementait l’évacuation des véhicules en pannes ou accidentés a été abrogé par le nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés (applicable au 1er septembre 2024).

Ce nouveau texte encadrant les conditions d’exploitation des véhicules de dépannage remorquage reprend les règles de vitesse maximales autorisées.  Elles sont conditionnées par des critères précis en fonction de la catégorie du véhicule d’intervention et de son poids.

Véhicule en panne ou accidenté inférieur ou égal à 3500 kg

Si le PTAC du véhicule en panne ou accidenté est inférieur ou égal à 3500 kg, l’ensemble de dépannage ne dépasse pas les vitesses maximales suivantes :

 

80 km à l’heure pour les ensembles formés à partir d’un véhicule remorqueur PR :

  • si le véhicule remorqué est relié au véhicule remorqueur par un attelage rigide ne permettant aucun débattement transversal du véhicule remorqué par rapport au véhicule remorqueur
  • et si le freinage pratiquement simultané du véhicule remorqueur et du véhicule remorqué est assuré par simple action du conducteur du véhicule remorqueur agissant depuis son poste de conduite sur une commande unique sans qu’il cesse de tenir le volant de direction, toutes dispositions étant prises pour qu’une rupture de canalisation sur un des deux véhicules n’entraîne pas la mise hors service du freinage sur le véhicule remorqueur.

 

 

60 km à l’heure pour les ensembles formés à partir d’un véhicule remorqueur (PR)

  • si le remorquage se fait avec un attelage rigide ne permettant aucun débattement transversal du véhicule remorqué par rapport au véhicule remorqueur
  • mais sans freinage simultané des deux véhicules ou s’il se fait avec soulèvement du train avant du véhicule tracté.

PTAC du véhicule en panne ou accidenté est supérieur à 3500 kg

 

60 km à l’heure pour les ensembles formés à partir d’un véhicule remorqueur (PR)

  • si le véhicule remorqué est relié au véhicule remorqueur par un attelage rigide ne permettant aucun débattement transversal du véhicule remorqué par rapport au véhicule remorqueur
  • et si le freinage pratiquement simultané du véhicule remorqueur et du véhicule remorqué est assuré par simple action du conducteur du véhicule remorqueur agissant depuis son poste de conduite sur une commande unique sans qu’il cesse de tenir le volant de direction, toutes dispositions étant prises pour qu’une rupture de canalisation sur un-des deux véhicules n’entraîne pas la mise hors service du freinage sur le véhicule remorqueur.

 

45 km à l’heure pour les ensembles formés à partir d’un véhicule remorqueur si le remorquage se fait avec un attelage rigide ne permettant aucun débattement transversal du véhicule remorqué par rapport au véhicule remorqueur mais sans freinage simultané des deux véhicules, ou s’il- se fait avec soulèvement du train avant du véhicule tracté.

 

 

25 km à l’heure dans tous les autres cas.

 

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Nouvel arrêté dépannage: La masse autorisée des ensembles de dépannage selon les nouvelles règles

L’arrêté du 30 septembre 1975 qui réglementait l’évacuation des véhicules en pannes ou accidentés a été abrogé par le nouvel arrêté du 27 juin 2024 relatif aux caractéristiques techniques des véhicules de dépannage et à l’évacuation des véhicules en panne ou accidentés (applicable au 1er septembre 2024).

Les masses des véhicules et de l’ensemble de l’opération de dépannage ont fait l’objet de longues discussions en amont des réunions ministérielles. La FNA a partagé la volonté des autres acteurs qui souhaitaient trouver un cadre pour la profession sans pour autant s’enfermer dans des règles techniques applicables à un parc automobile à un instant T. Nous avons opté pour que les véhicules soient parfaitement en phase avec les règles du code de la route.

Le principe

La masse des ensemble est réglementée par le code de la route et par une annexe à l’arrêté qui redéfinit les limites techniques d’utilisation d’un véhicule de dépannage par catégorie. Cette annexe qui contient beaucoup de lexique et de formules est en annexe de cette note, en dessous de ce texte.

La règle est simple. Les limites techniques d’utilisation d’un véhicule de dépannage sont déterminées par sa capacité à remorquer et/ou à porter un ou plusieurs véhicules en panne ou accidentés.

Lorsque les limites de poids ne sont pas respectées, alors les dispositions du code de la route sur les poids déjà en vigueur s’appliquent. 

Véhicules de dépannage de la catégorie R (véhicules remorqueurs)

Les limites techniques d’utilisation d’un véhicule remorqueur dépendent de la force admissible à la flèche ou au panier et du poids du véhicule remorqué.

 

Force admissible à la flèche ou au panier

La valeur de la force F admissible à la flèche ou au panier à retenir est la plus petite des valeurs Fa, Fb, Fc et Fd. La force F calculée ne pourra pas être négative.

Fb = respect du mini sur l’essieu avant, Fc = Respect du maxi sur l’essieu arrière, Fd = respect du PTAC

 

Poids du véhicule remorqué

Le poids du véhicule remorqué, en panne ou accidenté, est égal au poids réel sur le ou les essieux en contact avec le sol lorsqu’il y a soulèvement.

Attention : L’opération de remorquage d’un véhicule en panne ou accidenté par un véhicule de la catégorie R ou PR ne conduit pas à un dépassement de la valeur du PTAC du véhicule de dépannage lors des opérations de remorquage.

Cette valeur appelée PTACdép  est égale à la somme de :

  • PVodm = poids à vide en ordre de marche du véhicule de dépannage (conducteur et masse des équipements prévus compris)

Et

  • F = force admissible à la flèche ou au panier (catégorie R et PR)

 

Véhicules de dépannage de la catégorie P (véhicules porteurs)

La capacité du véhicule de dépannage que l’on nomme capacité C pour les véhicules de catégorie P (porteur) correspond au PTAC du véhicule de dépannage, auquel est retiré la valeur du poids à vide en ordre de marche et des passagers (C = PTAC – PVodm – Mpassagers).

La masse du conducteur est de 75 kg, celle des passagers de 75kg pour la catégorie N1 et 68kg pour les catégories N2 et N3.

Véhicules de dépannage de catégorie PR (véhicules mixte porteur / remorqueur)

La capacité C d’un véhicule de dépannage de la catégorie PR est définie en configuration P uniquement.

En configuration PR, les limites techniques d’utilisation des véhicules de la catégorie R s’appliquent, sous réserve de :

  • calculer la valeur F1 si le véhicule est muni d’un plateau simple, la valeur F1 étant les forces admissibles à la flèche ou au panier pour un véhicule de la catégorie PR muni d’un plateau
  • et calculer les valeurs F1 et F2 si le véhicule est muni d’un double-plateau. Ces valeurs seront calculées en ajoutant respectivement 1000 kg et 2000 kg au poids à vide en ordre de marche du véhicule de dépannage.

L’opération de remorquage d’un véhicule en panne ou accidenté par un véhicule de la catégorie PR ne conduit pas à un dépassement du PTACdép égal à Pvodm + F vus plus haut.

Les autres dispositions

La longueur et la largeur des ensembles de dépannage restent inchangées et soumises aux dispositions du code de la route (R. 312-14 du Code de la Route).

Lors des opérations de dépannage des véhicules à moteur à 2 ou 3 roues, les véhicules en panne ou accidentés sont entièrement portés.

 

 

 

 

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