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Acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et TVA sur la marge

Le commerce intra-communautaire de véhicules d’occasion connait depuis de nombreuses années une fraude importante qui s’appuie sur une utilisation abusive du régime de TVA sur la marge, réservé aux seuls biens d’occasion n’ayant pas ouvert droit à déduction.

Le décret du 24 juin 2015 vise à renforcer les obligations du professionnel de l’automobile souhaitant appliquer le régime de TVA sur la marge.

Le service national de délivrance des quitus ou votre SIE peut vous demander de justifier du régime de TVA sur la marge, par la production d’une attestation signée par le titulaire du certificat d’immatriculation étranger. Cette procédure vous est expliquée en détail dans cette note et nous vous proposons un modèle d’attestation (cf. rubrique « documents complémentaires » pour télécharger ce modèle).

Si vous achetez des véhicules d’occasion dans d’autres pays de l’Union Européenne, vous pouvez être concerné par ces mesures.

LA TVA SUR LA MARGE

Les assujettis-revendeurs sont des professionnels qui achètent des biens d’occasion en vue de les revendre. C’est le cas notamment du professionnel de l’automobile (garage, concessionnaire, mandataire agissant pour le compte de l’acquéreur du véhicule) qui achète des véhicules d’occasion en Europe en vue de les revendre sur le territoire français.

Sous certaines conditions, ces professionnels sont passibles de la TVA. Mais cette TVA s’applique seulement sur la marge, c’est-à-dire sur la différence entre le prix de vente et le prix d’achat.

Quelles sont les conditions d’application du régime de TVA sur la marge ?

Pour prétendre à l’application du régime de TVA sur la marge (et non plus du régime de TVA sur le prix de vente total), le professionnel doit justifier avoir lui-même acquis le bien sous certaines conditions :

  • Avoir acheté un bien d’occasion

D’un point de vue fiscal (pour le paiement de la TVA) et plus particulièrement du point de vue des échanges intra-communautaires, le Code général des Impôts prévoit que les véhicules automobiles sont considérés comme des biens neufs lorsque leur livraison est effectuée :

– dans les six mois suivant la première mise en service (- de 6 mois)

– ou qui ont parcouru moins de 6 000 kilomètres (- de 6000 km)

Dès lors que l’une des deux conditions est remplie, le véhicule est considéré comme neuf au regard de la TVA.

Exemple 1: un véhicule qui a deux ans mais n’a parcouru que 4 000 kilomètres est neuf au regard de la TVA.
Exemple 2: un véhicule qui a quatre mois et a parcouru 15 000 kilomètres est neuf au regard de la TVA.
Exemple 3: un véhicule qui a dix mois et a parcouru 6 500 kilomètres n’est pas neuf.

Conséquence : le régime fiscal d’une acquisition intracommunautaire (lorsque vous achetez un véhicule dans un autre Etat membre) s’appliquera en fonction de la qualification fiscale du véhicule : véhicule neuf ou véhicule d’occasion.

Seules les livraisons intracommunautaires de véhicules d’occasion peuvent donner lieu à l’application du régime de la TVA sur la marge.

Une seconde condition est cependant nécessaire pour l’application du régime de TVA sur la marge :

  • Le bien d’occasion ne doit pas avoir ouvert droit à déduction (votre propre vendeur ne doit pas avoir récupéré la TVA)

Le régime de la marge s’applique aux ventes par un professionnel de l’automobile de véhicules d’occasion qui lui ont été livrés :

  • Soit par un non-redevable de la TVA (particulier ou assujetti exonéré)
  • Soit par une personne qui n’est pas autorisée à facturer la TVA au titre de cette livraison (bénéficiaire de la franchise en base ou assujetti-revendeur ayant appliqué lui-même le régime de la marge)

Pour l’application du régime de la marge, le véhicule ne doit pas avoir ouvert droit à déduction lors de son acquisition par le professionnel.

Conséquence : la facture d’achat du véhicule qui vous est remise par votre fournisseur étranger ne fait donc pas apparaître la TVA (seul le montant TTC apparait) et il doit mentionner clairement que la vente bénéficie du régime de la marge dans son Etat membre. N’oubliez pas de vérifier également son n° de TVA intracommunautaire.

En quoi consiste à la fraude à la TVA sur la marge ?

Depuis de nombreuses années, certains négociants automobiles appliquent indument le régime de TVA sur la marge en faisant croire que la TVA a déjà été réglée dans le pays d’origine du véhicule.

Le schéma de fraude est le suivant :

Un négociant français achète un véhicule haut de gamme auprès d’un fournisseur établi dans un Etat membre (ex : Espagne). Celui-ci lui délivre une facture indiquant l’application du régime de TVA sur la marge. Or, ce fournisseur qui n’a d’autre rôle que celui de service écran établissant une facture mensongère, a lui-même acquis ce véhicule auprès d’un négociant du pays d’origine de ce véhicule (ex : Allemagne) selon le régime général de TVA.

  • Dans cette hypothèse, l’application du régime de la TVA sur la marge par le négociant français constitue une fraude, le véhicule ayant donné lieu à déduction de TVA dans le pays d’origine.
  • Cette fraude permet de céder à des particuliers un véhicule haut de gamme à un prix largement minoré dès lors que la cession, en France, ne subit quasiment aucune TVA.
  • L’administration fiscale procède à des contrôles au moment de la délivrance du « certificat fiscal », également appelé quitus fiscal, nécessaire à l’immatriculation du véhicule en France. Ce contrôle est cependant purement formel et dépend de la qualité des documents présentés. Le recours à des sociétés écran, destinées à rendre plus opaque le circuit de facturation, rend ces contrôles très difficiles.

Les dispositions issues du décret de 2015 visent à renforcer les obligations administratives sur le commerce intra-communautaire de VO afin de lutter contre cette fraude.

Les obligations issues du décret du 24 juin 2015

Depuis le 1er juillet 2015, date d’entrée en vigueur du décret, le professionnel de l’automobile qui souhaite appliquer le régime de la marge doit justifier du régime de TVA appliqué par le vendeur initial étranger titulaire du certificat d’immatriculation, lorsqu’il n’a pas acquis le véhicule directement auprès de lui (1).

En outre, c’est désormais au professionnel, agissant au nom et pour le compte de l’acquéreur du véhicule, de demander lui-même à l’administration fiscale le certificat fiscal nécessaire à l’immatriculation du véhicule d’occasion en France (2).

1- La justification du régime de TVA sur la marge

Article 242 quaterdecies du Code général des impôts, annexe 2

Chaque fois que le régime de la marge est « revendiqué » par le professionnel de l’automobile (c’est-à-dire par l’assujetti-revendeur lui-même ou un mandataire agissant au nom et pour le compte de l’acquéreur final du véhicule), celui-ci doit fournir un certain nombre de documents à son centre des impôts pour se voir délivrer le certificat fiscal :

  • Une copie du certificat définitif d’immatriculation délivré à l’étranger,
  • Une copie de la facture d’achat du véhicule qui lui a été remise,

L’administration fiscale peut demander la communication des originaux de ces documents. Ils seront ensuite restitués au demandeur. En cas de refus de sa part, le certificat fiscal ne lui sera pas délivré. Notez que ces documents étaient déjà demandés par les centres des impôts avant la parution du décret.

Attention: lorsque le professionnel de l’automobile n’a pas acquis directement le véhicule auprès du titulaire du certificat d’immatriculation (c’est le cas lorsqu’il existe un ou plusieurs intermédiaires entre le titulaire du certificat d’immatriculation situé à l’étranger et le revendeur final situé en France), il doit en outre fournir au centre des impôts :

  • Une copie de la facture de vente du véhicule par le titulaire (étranger) du certificat d’immatriculation indiquant que cette vente n’a pas été soumise à la TVA

OU

  • A défaut de pouvoir fournir ce document : le vendeur professionnel devra fournir une attestation signée par le titulaire (étranger) du certificat d’immatriculation, mentionnant qu’il n’a lui-même pas soumis cette vente à la TVA ou qu’il n’est pas assujetti à la TVA.

Mentions obligatoires que le titulaire du certificat d’immatriculation doit faire figurer sur l’attestation :

  • ses nom et prénom ou sa raison sociale,
  • son adresse,
  • son n° individuel d’identification à la TVA,
  • le n° et la date d’émission de la facture de vente,
  • les nom et prénom ou la raison sociale et l’adresse de l’acquéreur de son véhicule,
  • les caractéristiques du véhicule.
Nous vous proposons un modèle d’attestation à faire remplir par le titulaire étranger du certificat d’immatriculation. Téléchargez ce modèle dans la rubrique « documents complémentaires » ci-dessous.

 Conseil pratique : demandez ce document à votre fournisseur

Si vous appliquez du régime de la TVA sur la marge, vous devez demander ces documents à votre propre fournisseur ou à défaut directement auprès du titulaire du certificat d’immatriculation étranger.

Si vous ne produisez pas ces documents, le centre des impôts ne vous délivrera pas le certificat fiscal et le véhicule ne pourra pas être immatriculé en France. A défaut, vous pourrez obtenir le certificat fiscal en réglant, auprès du centre des impôts, la TVA sur le prix total du véhicule (et non pas la TVA sur la marge).

Si cette attestation n’est pas rédigée en français, le vendeur professionnel devra joindre à cette attestation une traduction certifiée. Notez que l’obligation de traduire les documents étrangers existait avant la parution de ce décret

En effet, l’administration exige que les documents étrangers soient obligatoirement accompagnés, pour l’accomplissement de certaines démarches administratives ou la reconnaissance de certains droits, de leur traduction par un traducteur agréé. On parle de traduction « certifiée » ou « officielle ».

Vous pouvez obtenir la liste des traducteurs agréés auprès de votre mairie ou de votre cour d’appel.

2 – La demande de certificat fiscal

Pour l’application du régime de la marge, il appartient désormais aux professionnels de l’automobile de demander eux-mêmes le certificat fiscal auprès du centre des impôts après avoir réuni l’ensemble de ces documents.

Dans cette hypothèse du régime de la marge, le professionnel de l’automobile ne peut plus demander à son client de se rendre au centre des impôts pour procéder à cette formalité.

L’ensemble de ces dispositions est applicable depuis le 1er juillet 2015.

Vous trouverez sous ce lien l’Instruction Fiscale du 2 septembre 2015 présentant ces nouvelles dispositions.

 

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Clause de réserve de propriété en cas de vente

Les parties à un contrat de vente peuvent convenir que la propriété du bien vendu ne sera pas transférée immédiatement mais repoussée au moment où l’acheteur s’acquitte du paiement intégral du bien. On appelle cela une « clause de réserve de propriété ».

Dans la pratique, cette clause est présente dans de nombreux contrats de vente conclus :

  • Avec un consommateur
  • Avec un professionnel (elle est dans ce cas insérée dans les CGV)

Intérêt de cette clause 

Prévoir une clause de réserve de propriété permet au professionnel de se prémunir de la défaillance ou de l’insolvabilité de l’acheteur. Il est ainsi en droit de ne pas livrer le bien tant que le client n’a pas réglé intégralement ce bien.

Conditions de validité 

  • Nécessité d’établir un écrit au plus tard au moment de la livraison

L’écrit doit être établi au plus tard au moment de la livraison (remise matérielle de la marchandise vendue à l’acquéreur).

Attention, une clause insérée dans une facture dont rien ne permet de déterminer à quel moment elle a été établie n’est pas valable.

Forme de l’écrit: La jurisprudence n’a pas exigé de forme d’écrit spécifique et ont été admises par les tribunaux les clauses rédigées sur des bons de commande, les bordereaux de livraison, les accusés de réception de commande.

 

  • Acceptation de la clause par l’acquéreur

Lisibilité de la clause

La clause doit figurer de « façon apparente, très lisible et non équivoque ». La clause parfaitement lisible, apparente et non équivoque est opposable à tous, dès lors que le client a signé le bon de commande la contenant et a fait précéder sa signature de la mention « lu et approuvé ».

Acceptation expresse

L’apposition du cachet par l’acquéreur professionnel marque sans équivoque son acceptation ou par la signature d’un représentant qualifié de la société au moment de la livraison.

Acceptation tacite

Il a été jugé qu’une acceptation pouvait être tacite du fait de l’exécution du contrat en connaissance de cause et en l’absence de refus et de protestation (Cass.com. 13 octobre 1998).

Acceptation et ventes successives

En application de l’article L. 624-16 al. 2 du Code de commerce, la clause peut figurer dans un écrit régissant un ensemble d’opérations commerciales convenues entre les parties.

Ainsi, dès lors que la clause de réserve de propriété figure dans un contrat cadre, liant les parties, il n’est plus nécessaire de la stipuler sur chacun des documents relatifs à l’exécution de ce contrat cadre et prenant la forme de ventes successives, appelées également contrats d’exécution.

Effet de la clause de réserve de propriété

A défaut de paiement complet à l’échéance, le vendeur peut « demander la restitution du bien afin de retrouver le droit d’en disposer ». Cette demande se fera par le biais d’une action en revendication.

L’action en revendication est une action en justice destinée à faire reconnaître le droit de propriété qu’on a sur un bien détenu par un tiers détenteur. Elle aboutira, en cas de succès, à la restitution du bien, objet du droit de propriété revendiqué.

Exemple de clause de réserve de propriété

La présente vente est conclue avec réserve de propriété au profit du vendeur.

Il est expressément convenu entre les parties que le transfert de la propriété à l’acheteur est subordonné au paiement intégral du prix, à l’échéance convenue telle que figurant sur le bon de commande.

A défaut de paiement à l’échéance, le vendeur reprendra possession de la marchandise dont il est resté propriétaire.

Risques électriques et habilitation

Des contraintes environnementales de plus en fortes ont permis le développement dans un premier temps de véhicules hybrides, puis aujourd’hui des véhicules électriques dont les parts de marché deviennent significatives. Leur autonomie augmente, l’offre se diversifie chez les constructeurs et ils sont de plus en plus présents dans notre environnement.

Face au risque électrique, depuis le 1er juillet 2011, l’habilitation est une exigence réglementaire pour tous les travailleurs qui effectuent des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage. Les véhicules électriques et hybrides font partie de ces installations.

Quels sont vos obligations en matière d’habilitation pour vous, votre entreprise et vos salariés ?

Deux guides très complets répondent à vos questions :

Le guide construit par l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité)  : « L’habilitation électrique, Opérations sur véhicules et engin »

Le guide SRA rédigé avec la FNA : Référentiel des bonnes pratiques à destination des experts, des assureurs et des professionnels de l’automobile.

Vers qui s’adresser pour la formation et l’habilitation ?

Le CFPA, centre de formation pour les professionnels de l’automobile dispense les formations obligatoires pour l’obtention de l’habilitation électrique : Cliquez ici pour les consulter.

Pour contacter directement votre centre de formation, cliquez ici.

Cadre général du contrôle technique VL

Institué par l’arrêté du 18 juin 1991, le contrôle technique périodique est obligatoire en France depuis le 1er janvier 1992 pour tous les véhicules légers (voitures particulières et véhicules utilitaires légers) de moins de 3,5 tonnes. Les règles qui encadrent l’activité du contrôle technique sont codifiés aux articles R.323-1 à R323-26 du Code de la route.

 

Dans le but de renforcer la sécurité routière, des millions de véhicules ont l’obligation chaque année de passer dans un centre de contrôle technique afin de vérifier s’ils répondent aux normes en vigueur. De nature régalienne, le contrôle technique fait l’objet d’une délégation de service public placé sous le contrôle de l’UTAC-OTC, qui encadre la pratique et le contrôle de la profession.

 

Quels sont les véhicules soumis à cette obligation ?

 

Pour rappel, le contrôle technique périodique est obligatoire pour tous les véhicules légers de moins de 3,5 tonnes, il s’agit :

véhicules de catégorie M1 [communément appelés voitures particulières] (véhicule conçu et construit pour le transport de personnes et comportant, outre le siège du conducteur, huit places assises au maximum)

 

  • Véhicule dont la rubrique J du certificat d’immatriculation indique la catégorie M1 ; ​
  • Véhicules dont le certificat d’immatriculation indique le genre VP ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VASP et une carrosserie correspondant à la catégorie M1 au sens de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VTSU et une des carrosseries CARAVANE ou FG FUNER.

 

véhicules de catégorie N1 [communément appelés véhicules utilitaires légers] (véhicule conçu et construit pour le transport de marchandises ayant un poids maximal inférieur ou égal à 3,5 tonnes).

 

  • Véhicule dont la rubrique J du certificat d’immatriculation indique la catégorie N1 ; ​
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre CTTE ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VASP et une carrosserie correspondant à la catégorie N1 au sens de l’arrêté du 9 février 2009 précité ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VTST ou VTSU et celui-ci correspond au genre CTTE au sens de l’arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d’immatriculation des véhicules ;
  • Véhicule dont le certificat d’immatriculation indique le genre VTSU et celui-ci correspond à un genre VASP avec une carrosserie autre que CARAVANE ou FG FUNER au sens de l’arrêté du 9 février 2009 précité.
Bon à savoir :

 

Certains véhicules de ces catégories sont soumis à réglementation spécifique comme :

 

  • Véhicules de dépannage
  • Véhicules utilisés pour les transports sanitaires terrestres
  • Véhicules utilisés pour l’enseignement de la conduite
  • Taxis et voitures de transport avec chauffeur incluant les véhicules de collection utilisés comme voitures de transport avec chauffeur
  • Véhicule de moins de dix places, conducteur compris, affecté au transport public de personnes

 

Quand un automobiliste a-t-il l’obligation d’effectuer le contrôle technique de son véhicule léger ?

 

Lorsque le véhicule est neuf :

Le contrôle technique doit être effectué dans les six mois qui précèdent le délai de quatre ans à compter de la date de première mise en circulation du véhicule. Cette date figure sur le certificat d’immatriculation.

 

Lorsque le véhicule est d’occasion :

Le contrôle technique périodique doit s’effectuer de manière obligatoire tous les 2 ans, à compter de la date du 1er contrôle technique.

 

Cette fréquence peut varier selon la catégorie des véhicules

Exception au délai des deux ans : 

 

  • Sont soumis au contrôle technique complémentaire, les véhicules de catégorie N1 à l’exception des véhicules suivants :

 

  • Les véhicules équipés de moteur à allumage commandé (essence) mis pour la première fois en circulation avant le 1er octobre 1972 ;

 

  • Les véhicules équipés de moteur à allumage par compression (diesel) mis pour la première fois en circulation avant le 1er janvier 1980 ;

 

  • les véhicules dont l’énergie utilisée par le moteur est : GA, EL, AC, H2, HE, HH.

 

  • Pour les véhicules de collection mis en circulation à compter du 1er janvier 1960, les véhicules de dépannage, les véhicules utilisés pour les transports sanitaires terrestres, les véhicules utilisés pour l’enseignement de la conduite, les taxis et véhicules de transport avec chauffeur, Véhicule de moins de dix places, conducteur compris, affecté au transport public de personnes se reporter à la page « Spécifiques et collection »

En cas de vente du véhicule (on parle de mutation) :

 

  • Au sens de l’article R. 323-22 du code de la route, le contrôle technique doit s’effectuer de manière obligatoire par le vendeur dans les 6 mois qui précédent la vente du véhicule (M1ou N1). Le procès-verbal de ce contrôle technique doit être remis à l’acheteur avant la vente du véhicule.

Cette obligation n’est pas valable lorsque l’acquéreur est un professionnel de l’automobile.

Bon à savoir :

 

Le délai de 6 mois est calculé à partir de la date du contrôle technique périodique et non à partir de la date de la contre-visite favorable.

 

Dans le cas où le véhicules à fait l’objet d’une contre-visite favorable, le procès-verbal de contrôle technique périodique défavorable doit être obligatoirement remis à l’acquéreur avec le procès-verbal de contre-visite.

Quels sont les résultats possibles ?

Résultat du CT selon les défaillances constatées
Défaillances Résultat Validité Contre-visite
Absence de défaillance majeure et critique Favorable (A) 2 ans à partir du contrôle Pas de contre-visite
Au moins une défaillance majeure Défavorable (S) 2 mois à partir du contrôle Obligatoire dans les deux mois suivant le CT
Au moins une défaillance critique Défavorable (R) Jour du contrôle

Protocole sanitaire – dernière mise à jour au 16 février 2022

Une nouvelle mise à jour du protocole sanitaire datée du mercredi 16 février 2022, a été mise en ligne par le gouvernement.

Outre le respect des gestes barrières au quotidien qu’il faut continuer à appliquer, il ressort de cette nouvelle version  :

  • Depuis le 2 février, le recours au télétravail est toujours « recommandé » sur les postes éligibles ;
  • Les moments de convivialité peuvent désormais être organisés dans le strict respect des gestes barrières ;
  • Pour l’isolement des personnes cas contact, il est fait application des consignes de l’assurance maladie.

Pour prendre connaissance de la mise à jour du protocole, cliquez ici

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

La contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUFPA) est une taxe payée par les entreprises pour financer la formation professionnelle, elle est formée de deux composantes : la contribution à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage.

Elle varie en fonction de la taille de l’entreprise, sa base de calcul est la masse salariale annuelle brute.

  • Base de calcul de la taxe d’apprentissage

La base de calcul est la masse salariale de l’année précédente, qui correspond à l’ensemble des salaires soumis aux cotisations sociales et aux avantages en nature versés par l’entreprise. 

La base de la taxe d’apprentissage, également appelé l’assiette de la taxe d’apprentissage englobe, notamment les sommes suivantes :

  • Les salaires fixes, les primes, les avantages en nature, les cotisations salariales, les indemnités (licenciement, de congés payés, de départ à la retraite).

Toutefois, certaines entreprises peuvent bénéficier d’une exonération de la taxe d’apprentissage.

  • Celles dont la masse salariale n’excède pas 6 fois le montant du SMIC mensuel (lors du mois précédent le mois de l’exonération) et qui emploient au moins un apprenti avec un contrat d’apprentissage ;
  • Ces deux critères sont appréciés tous les mois pour l’exonération du mois suivant. Par conséquent, si ces critères sont remplis au mois de novembre (avec la valeur du SMIC au 1er novembre 2024), l’employeur sera exonéré de taxe d’apprentissage en décembre.

L’exonération ne doit pas être confondue avec le fait que dans les entreprises de moins de 11 salariés, le salaire des apprentis n’entre pas dans l’assiette de la taxe d’apprentissage.

Pour rappel, depuis le 1er janvier 2022, la périodicité de la collecte change avec le transfert du recouvrement à l’Urssaf qui devient votre interlocuteur unique  – Charges sociales 2024

Taux applicables

Entreprise de moins de 11 salariés
Contributions Pourcentage de la masse salariale Collecte par l’URSSAF (période d’emploi depuis le 1er janvier 2023)
Contribution formation professionnelle (CFP) 0,55 % Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle
CPF-CDD 1 % de la masse salariale des CDD Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle

Taxe d’apprentissage (part principale)

 

Taxe d’apprentissage – solde

 

0,59% (vs. 87% du produit de la taxe)  et/ou 0,44% en Alsace et Moselle

 

0,09% (vs. 13% du produit de la taxe) sauf Alsace et Moselle

Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle

 

Exercice décalé, déclaration annuelle DSN d’avril 2024 : exigible le 6 ou 15 mai 2024

Contribution conventionnelle 0.5 % Toujours gérée par OPCO mobilité jusqu’au 31 décembre 2023
 
Entreprise de 11 salariés et plus
Contributions Pourcentage de la masse salariale Collecte par l’URSSAF (période d’emploi depuis le 1er janvier 2023)
Contribution formation professionnelle (CFP) 1 % Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle
CPF-CDD 1 % de la masse salariale des CDD Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle
Taxe d’apprentissage (part principale)

Taxe d’apprentissage – solde

0,59% (vs. 87% du produit de la taxe) et/ou 0,44% en Alsace et Moselle

 

0,09% (vs.13% du produit de la taxe) sauf Alsace et Moselle

 

Déclaration en DNS : exigible le 7 ou 15 février – Déclaration mensuelle

Exercice décalé, déclaration annuelle DSN d’avril 2023 : exigible le 6 ou 15 mai 2024

CSA : contribution supplémentaire à l’apprentissage – entreprises d’au moins 250 salariés En fonction du seuil de CFIP (1) Recouvrée par l’Urssaf en exercice décalé. Déclaration en DSN mars 2024 : exigible le 5 ou 15 avril 2024
Contribution conventionnelle 0.2 % Toujours gérée par OPCO mobilité jusqu’au 31 décembre 2023

(1) CFIP : contrats de formation pour l’insertion professionnelle

Notez-le : depuis le 1er janvier 2022, la liste des CDD exonérés de la contribution CPF – CDD ayant été modifiée (décret du 30 décembre 2021), désormais, les contrats conclus avec des jeunes au cours de leur cursus scolaire ou universitaire et les CDD qui se poursuivent par des CDI ne sont plus éligibles à l’exonération.

Sont toujours exonérés : les contrats d’accompagnement dans l’emploi, les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, les contrats visant les salariés occupant un emploi à caractère saisonnier et les contrats mentionnés à l’article L 6321-9 du code du Travail.

 Le solde de la taxe d’apprentissage 

La collecte du solde de la taxe d’apprentissage est effectuée lors de la DSN du mois d’avril. Puis vous indiquez vos vœux d’affectation via la plate forme SOLTEA;

Pour rappel : la collecte du solde de la taxe d’apprentissage est annuelle en exercice décalé.

Le solde de 0,09 % dû au titre des salaires 2023 est déclaré sur la DSN d’avril 2024 et est exigible le 6 ou le 15 mai 2024, selon la situation de l’entreprise.

Les employeurs qui le désirent, peuvent réaliser au titre des 0,09 %  des dépenses en faveur de formations initiales technologiques et professionnelles (hors apprentissage) et de l’ insertion professionnelle, en passant par la plateforme de répartition SOLTEA afin de choisir l’organisme à qui le solde sera affecté. Soltea campagne 2024

La plate forme SOLTEA vous permet d’effectuer différentes démarches :

  • Consulter le catalogue des établissements habilités à percevoir le solde de la taxe d’apprentissage ;
  • Identifier et sélectionner les établissements que vous souhaitez soutenir ;
  • Déterminer la part du solde que vous souhaitez attribuer à chacun de vos choix.

C’est la caisse des dépôts qui effectuera les premiers virements de fonds aux établissements habilités.

Si vous désirez en savoir plus, l’URSSAF a mis en ligne son « guide des contributions formation professionnelle et taxe d’apprentissage » : Guide urssaf contributions formation et alternance

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Que faire en cas de cyberattaque ?

Cybermalveillance.gouv.fr est un dispositif national d’assistance aux victimes de cybermalveillance et de sensibilisation des publics aux risques numériques.

Ce site a publié l’article « Que faire en cas de cyberattaque ? (Guide pour les dirigeants) » avec les déclinaisons en fiche pratique récapitulative et en affiche A3 pour résumer en infographie les principales actions à mener, depuis les premiers réflexes jusqu’à la sortie de la crise.

 

Tous les conseils détaillés vous sont exposés sur le site

 

https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/bonnes-pratiques/cyberattaque-que-faire-guide-dirigeants

Vous trouverez ci-dessous dans l’onglet « documents complémentaires » la fiche récapitulative et l’affiche A3 assorties du logo de l’U2P (l’U2P est membre du GIP ACYMA (« Actions Contre la Cybermalveillance ») qui porte Cybermalveillance.gouv.fr).

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Principe d’indépendance des centres de contrôle technique

En vertu de l’article L.323-1 du Code de la route, il doit y avoir une stricte indépendance entre le contrôle technique et les activités de commerce et de réparage automobile. Ainsi, « Les fonctions de contrôleur ainsi que les autres fonctions exercées dans ces réseaux et installations sont exclusives de toute autre activité exercée dans la réparation ou le commerce automobile ».

Pourquoi cette règle ?

 

Existant depuis l’origine, ce principe permet de garantir l’objectivité et l’impartialité des contrôles et leur indépendance vis-à-vis de la réparation et du commerce automobile. Cette règle a été renforcée par la Loi LOM, du 24 décembre 2019.

 

Qui est concerné ?

 

Cette règle a été renforcée pour éviter toute interprétation. Cette obligation s’applique :

 

  • Aux exploitants de centres, rattachés à un réseau ou non.

–> Une personne ne peut assurer la direction d’un centre de contrôle technique et la direction d’une activité de réparation/commerce automobile, ou en être salarié.

 

EXEMPLE : un gérant d’un centre de contrôle technique ne peut être gérant d’une société exploitant un garage automobile. Même s’il n’y a pas de changement de numéro d’agrément, le gérant du centre de contrôle doit respecter cette interdiction sous peine de sanction administrative. Cela concerne les agréments déjà délivrés comme les demandes d’agrément.

 

  • Aux contrôleurs techniques agréés que ce soit à titre indépendant ou en qualité de salarié.

 

  • D’autres fonctions exercées au sein d’un réseau de contrôle technique

–> Un directeur commercial d’un réseau de contrôle technique ne pourra exercer aucune autre activité dans la réparation ou le commerce automobile.

 

Bon à savoir :

Les personnes physiques assurant l’exploitation de l’installation tout comme les contrôleurs qui sollicitent un agrément ne doivent avoir fait l’objet d’aucune condamnation inscrite au bulletin n° 2 de leur casier judiciaire.

 

En pratique, que cela implique pour les professionnels du contrôle technique ?

 

Concernant le contrôle du réseau sur ces exploitants ?

  • Un réseau de contrôle doit veiller à ce que les contrôleurs et toute personne physique ou morale exerçant des fonctions au sein du réseau n’aient pas d’activité dans la réparation ou le commerce automobile
  • Ils doivent s’assurer eux même du respect du principe de l’indépendance au sein du réseau tel que défini plus haut.

 

Concernant les locaux de l’activité de contrôle technique ?

  • Les locaux de l’activité du contrôle technique ne doivent pas abriter une quelconque activité de réparation ou de commerce automobile.
  • Les locaux de l’activité du contrôle technique ne peuvent pas communiquer physiquement avec un autre local abritant une activité de réparage ou de commerce automobile.
  • Sur la façade et la partie la plus visible des locaux abritant l’activité de contrôle technique est portée l’identification de l’installation du contrôle technique. Il doit y avoir aucune confusion possible avec une quelconque entreprise de réparage ou de commerce automobile voisine.
  • Le bâtiment du contrôle technique est un espace couvert ne disposant d’aucune communication avec des activités liées au commerce ou à la réparation automobile

 

Concernant la demande d’agrément du contrôleur salarié ?

  • Lorsque le contrôleur est salarié, il doit dans la composition de sa demande d’agrément du contrôle technique, inclure une déclaration sur l’honneur dans laquelle il doit s’engager, pendant toute la durée de l’agrément, qu’il n’exercera pas une quelconque activité dans la réparation ou le commerce automobile et à ne pas utiliser les résultats des contrôles à d’autres fins.

 

EXCEPTION : Dans le cas particulier où une activité d’expertise automobile agréée est également réalisée dans les locaux de contrôle technique, alors il y a une séparation évidente, clairement identifié et balisé entre les moyens techniques des deux activités. Par un chainage par exemple.

 

Que risque un professionnel qui ne respecte pas les dispositions de ce principe ?

 

  • L’agrément d’un réseau de contrôle technique peut être retiré ou suspendu

 

  • L’agrément des installations de contrôle peut être retiré ou suspendu

 

  • Le fait, pour le titulaire de l’agrément des installations d’un centre de contrôle, de faire réaliser un contrôle technique dans des locaux abritant une activité de réparation ou de commerce automobile ou communiquant avec un lieu abritant une telle activité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

 

Bon à savoir :

Les contraventions de 5ᵉ classe ne font pas l’objet d’une amende forfaitaire. Il s’agit dans ce cas d’une amende pénale d’un montant de 1 500 €. En cas de récidive, le montant est porté à 3 000 €.

  • L’agrément d’un contrôleur peut être suspendu si les conditions posées lors de sa délivrance ne sont plus respectées ou s’il est constaté un manquement aux règles fixant l’exercice de l’activité du contrôleur.

 

Bon à savoir :

Un contrôleur ayant fait l’objet d’un retrait d’agrément ne peut demander un nouvel agrément pendant une durée de cinq ans à compter du retrait.

Accords de relations professionnelles avec BCA expertise

Afin de faciliter et fluidifier les procédures d’expertise et de réparation, la FNA et BCA expertise sont liés depuis 2008 par un accord de relations professionnelles. 

Le 10 février 2022, après un an de travail avec les carrossiers membres de la branche de la FNA, ces accord ont été révisés et améliorés afin de tenir compte des évolutions technologiques majeures du métier, maintenir un bon niveau de relations professionnelles et d’apporter un service de qualité aux automobilistes. 

Marie Françoise BERRODIER, présidente de la branche carrosserie : «L’objet de cette charte, est de privilégier à travers 13 engagements, la concertation, d’appliquer leurs valeurs essentielles attachées au respect du contradictoire dans un contexte où tout évolue rapidement. C’est d’ailleurs ce qui a été mis en œuvre au cours de la rédaction et permis d’identifier des thématiques essentielles et pour lesquelles des axes de progression étaient envisageables ».

Les grandes orientations de la Charte :

  • Permettre à l’automobiliste de comprendre le suivi de son sinistre dans sa globalité ;
  • Renforcer les règles sur l’expertise contradictoire et donc de dialogue, à chaque étape du dossier ;
  • Optimiser le processus d’expertise pour davantage de fluidité au bénéfice de l’expert et du réparateur (délais des réponses, traçabilité des échanges, …) ;
  • Intégrer les dernières évolutions technologiques notamment celles liées à la digitalisation (Véhicules électriques et hybrides, IA…) ;
  • Prise en compte de l’émergence de l’IA en intégrant un devoir de vigilance qui découle de son utilisation ;
  • Faciliter la compréhension des procédures des véhicules endommagés et introduire un processus de gestion des pertes totales pour mieux accompagner l’automobiliste dans ses choix ;
  • Rappeler la liberté de chaque profession de fixer ses prix pour les réparateurs et d’évaluer les dommages pour les experts.

 

Pour vous aider dans la gestion des sinistres en carrosserie, nous mettons à votre disposition des fiches pratiques qui résument chaque thème des chartes existantes (BCA et ANEA). Elles sont enrichies d’annexes, d’outils prêts à l’emploi et de documents réglementaires. Ce recueil comprend 6 fiches, à utiliser sans modération !

 

 

Contenu de la charte :

Engagement 1
Devoir d’information réciproque des parties

Engagement 2
L’expertise en réparation

Engagement 3
Expertise en cas de sous-traitance

Engagement 4
Expertise par différence des valeurs (ou perte totale)

Engagement 5
Véhicule relevant d’une procédure véhicule endommagé (art.L327-3 et L327-5 du code de la route)

Engagement 6
La méthodologie de réparation

Engagement 7
Travaux complémentaires

Engagement 8
Véhicules hybrides et/ou électriques

Engagement 9
Liberté des prix

Engagement 10
Délivrance de l’engagement de règlement direct

Engagement 11
Fluidification de la gestion des dossiers

Engagement 12
Gestion de crise

Engagement 13
Règlement des litiges

 

Téléchargez la charte dans sa globalité dans l’onglet documents complémentaires ci-dessous.

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Ordre de réparation

L’ordre de réparation est un document essentiel dans l’activité de la mécanique réparation carrosserie.

Dans la pratique beaucoup de professionnels pensent à tort que l’ordre de réparation n’est pas indispensable, ou au contraire qu’il peut leur porter préjudice. Bien souvent dans les relations commerciales avec des clients de longue date, le professionnel pense qu’il n’est pas nécessaire de faire signer un ordre de réparation, la relation reposant sur la confiance. Or, c’est le plus souvent lors de relations commerciales de longue date et en l’absence de la signature d’un ordre de réparation que des litiges surviennent.

Quel est l’intérêt de faire signer un ordre de réparation ? Comment le rédiger ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Quelle différence avec un devis ?

A quel moment faire signer l’ordre de réparation ?

Littéralement, un ordre de réparation et un bon de commande de travaux à effectuer sur le véhicule. Il indique rarement le coût exact des travaux, mais peut préciser un montant estimatif. Il doit être signé par le client lorsque celui-ci dépose son véhicule au garage. Un double doit lui être remis.

Différence entre l’ordre de réparation et le devis : le devis va plus loin que l’ordre de réparation. Le devis est une proposition détaillée et chiffrée des opérations à réaliser sur le véhicule. Le devis a une durée de validité et il est généralement réalisé sans démontage.

Conseil FNA : après la signature de l’ordre de réparation, et au moment du démontage du véhicule, il est le plus souvent nécessaire d’établir un devis de réparation. Il appartient en effet au professionnel de démontrer qu’il a bien obtenu l’accord du client sur le montant des réparations.

Deux cas de figure peuvent se présenter :

  • le client se présente pour une prestation forfaitaire dont les tarifs sont affichés au garage (entretien courant, vidange, recharge de climatisation, …) à il n’est pas nécessaire d’établir un devis. L’ordre de réparation doit cependant indiquer le libellé de la prestation forfaitaire demandée et doit porter la signature du client.
  • le client se présente pour un problème mécanique qu’il ne peut pas identifier (ex : forte consommation d’huile ou fuite d’huile). Dans ce cas, outre la signature d’un ordre de réparation, il est indispensable de faire signer au client un devis dès lors que le professionnel aura identifié l’intervention mécanique à réaliser sur le véhicule. En effet dans la plupart des cas il s’agit de réparations qui peuvent avoir un coût important et il est indispensable de démontrer par la signature d’un devis que le client a donné son accord sur le montant des réparations.

Quelles sont les mentions à faire figurer sur l’ordre de réparation ?

Outre l’identité du client et les références du véhicule concerné (modèle, numéro d’immatriculation kilométrage,…), l’ordre de réparation va indiquer la nature des réparations à effectuer, et la date limite de livraison du véhicule. Par exemple le client qui se rend chez son réparateur pour un voyant allumé signera un ordre de réparation sur lequel figurera la mention : « Voyant frein allumé vérifier système de freinage et frein de service ».

 

Attention à bien mentionner le kilométrage du véhicule, c’est une obligation : « Lors de toute intervention d’ordre mécanique ou de tôlerie sur un véhicule, le kilométrage figurant au compteur doit être inscrit sur les devis, ordres de réparation, factures ou tous autres documents techniques, comptables ou commerciaux en tenant lieu«  (article 3 du décret n°78-993 du 4 octobre 1978 pris pour l’application de la loi du 1er août sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services en ce qui concerne les véhicules automobiles).

 

Nous conseillons également aux professionnels de faire figurer sur l’ordre de réparation le montant journalier des frais de gardiennage qui pourront éventuellement s’appliquer lorsque le client ne récupère pas son véhicule dans les délais impartis (après la mise à disposition du véhicule suite aux réparations).

Enfin, nous conseillons également de faire figurer sur l’ordre de réparation l’accord ou le refus du client sur l’utilisation de pièces issues de l’économie circulaire (PIEC). Pour rappel depuis le 1er  janvier 2017, les professionnels de l’automobile (carrossier, réparateur) ont l’obligation de proposer à leurs clients des pièces issues de l’économie circulaire.

La preuve de l’accord du client

Article 1359 alinéa 1 du code civil

L’acte juridique portant sur une somme ou une valeur excédant un montant fixé par décret doit être prouvé par écrit sous signature privée ou authentique.

Il ne peut être prouvé outre ou contre un écrit établissant un acte juridique, même si la somme ou la valeur n’excède pas ce montant, que par un autre écrit sous signature privée ou authentique.

Actuellement, le montant est fixé à 1500 €.

Autrement dit, pour toute demande de règlement d’une somme supérieure à 1500 €, le professionnel doit prouver par écrit l’accord du client sur les travaux effectués.

En signant un ordre de réparation le client s’engage à confier le véhicule au professionnel. Attention cependant, il ne s’engage que sur la nature des travaux figurant sur l’ordre de réparation. La signature de l’ordre de réparation n’est pas un blanc-seing donné par le client au réparateur.

Ainsi en cas de nécessité de réaliser des travaux complémentaires, identifié au cours du démontage du véhicule, il est indispensable que le réparateur obtienne un nouvel accord du client sur ces travaux. Pour cela il faut rédiger un nouvel ordre de réparation qui sera signé du client. Il est déconseillé d’obtenir un accord verbal du client sur ces travaux complémentaires. En cas de difficulté pour le client de se déplacer, il est toujours possible de lui demander un accord précis donné par mail sur lequel il doit indiquer la nature de l’intervention envisagée et le montant exact du devis complémentaire sur lequel il donne son accord.

En cas de litige avec votre client, il vous appartiendra de démontrer que vous avez obtenu son accord. L’ordre de réparation doit être établi en double exemplaire dont vous conserverez une copie signée du client.

Les tribunaux sont intraitables lorsque le professionnel n’est pas en mesure de démontrer que le consommateur avait donné son accord sur les travaux réalisés. En cas de contestation sur le montant de la facture, et quel que soit le montant des travaux réalisés, le professionnel qui n’a pas fait signer d’ordre de réparation ou de devis rencontrera les plus grandes difficultés pour obtenir le règlement de cette facture. De nombreux professionnels sont déboutés de leurs actions en recouvrement de créances lorsqu’un tel document est manquant dans leur dossier.

Attention : un ordre de réparation dûment complété mais non signé par le client n’a aucune valeur.

Synthèse des avantages à faire signer un ordre de réparation

  • Prouver la commande du client ;
  • Permet au réparateur de prouver les limites de son intervention : en cas de litige lié à son obligation de résultat, le réparateur pourra exclure sa responsabilité en cas de mise en cause sur une défaillance du véhicule non liée à son intervention, en se basant sur la rédaction de l’ordre de réparation ;
  • Permet au réparateur d’appliquer des frais de gardiennage en cas de refus du client de venir récupérer son véhicule à la date prévue et après mise en demeure ;
  • Permet au réparateur d’exercer son droit de rétention sur le véhicule si le client refuse de payer la facture ;
  • Permet au réparateur d’appliquer la procédure des véhicules abandonnés, en lui permettant de vendre le véhicule aux enchères ;
  • Permet au réparateur d’exercer un recours en recouvrement de créances contre son client

Focus carrosserie

La prise en charge d’une réparation mécanique et carrosserie dans le cadre d’un sinistre donnant lieu au passage d’un expert automobile doit répondre à une attention particulière concernant la rédaction de l’ordre de réparation.

Ainsi, il ne faut pas considérer que « l’expertise vaut ordre de réparation » et ne jamais noter sur l’ordre de réparation la mention « réparation selon rapport d’expert ».

Pour quelle raison ? la réparation peut évoluer et il ne faut pas s’enfermer dans un premier rapport d’expert souvent modifiable après démontage, ce qui peut affecter les montants à charge du client ou à charge de l’assurance.

En cas de modification du rapport de l’expert (après démontage), il est nécessaire de faire signer au client un nouvel ordre de réparation.

Quelles mentions complémentaires doivent être ajoutées sur un ordre de réparation en carrosserie ?

Il est indispensable d’indiquer :

  • Le numéro et la date du sinistre
  • Les références de l’assurance du client
  • S’il y a un règlement direct par l’assurance
  • Les montants restant à la charge client (reste à la charge du client : vétusté, franchise, TVA, accessoires comme un attelage etc. …. )
  • L’indication selon laquelle le véhicule est sous procédure VE (véhicule endommagé) si c’est le cas (ex : « ce véhicule est réparé sous le régime de la procédure VE »).

La FNA propose en exclusivité à ses adhérents, par l’intermédiaire de sa société technique Centarauto, la possibilité de générer des ordres de réparation en ligne (ainsi que d’autres documents professionnels tels que bon de commande VO, prêt journalier de véhicule, cession de créances, …).

L’abonnement est proposé sur la plateforme : http://e-doc-fna.fr/