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L’habilitation au SIV

L’habilitation à télétransmettre les déclarations des usagers au SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules) concerne tous les professionnels du commerce et de la réparation automobile, loueurs, experts, huissiers, démolisseurs, centres VHU …

 

L’habilitation au SIV vous donne un avantage concurrentiel et vous permet d’exercer votre activité plus sereinement, puisque la satisfaction du client est évidente :

  • Réalisation des déclarations d’achat et déclarations de cession;
  • Formalités d’immatriculation plus simples et plus rapides,
  • Obtention immédiate du numéro d’immatriculation définitif,
  • Un plus pour votre business et une image positive de votre entreprise
  • Il est obligatoire pour les professionnels d’être habilités pour immatriculer les véhicules

 

Cette note vous explique comment réaliser une demande d’habilitation et/ou agrément au SIV mais aussi comment déclarer des changements impactant votre convention d’habilitation et/ou d’agrément.

 

Nouveauté depuis le 30/08/2024 : La FNA a signé un partenariat avec CERTIGNA. Bénéficiez de -50% sur l’achat de votre formulaire web (clé sécurisée). Contactez nous pour demander le code promo réservé aux adhérents de la FNA. 

Quelle est la différence entre l’habilitation et l’agrément ?

L’habilitation et l’agrément sont deux choses différentes qui sont complémentaires. Nous vous conseillons de faire une demande d’habilitation ET d’agrément :

 

  • L’habilitation est une autorisation d’accès au SIV accordée par le Préfet uniquement aux professionnels de l’automobile pour transmettre dans le SIV des opérations liées à l’immatriculation des véhicules.

 

  • L’agrément est une autorisation accordée pas l’administration des finances permettant aux seuls professionnels de l’automobile de percevoir les taxes et la redevance sur les certificats d’immatriculation et de reverser les fonds, par prélèvement bancaise ou par paiement pas carte bancaire au trésor public. Sans l’agrément, vous serez obligé de réaliser la démarche d’immatriculation avec votre client afin que ce dernier saisisse sa carte bancaire pour régler directement les taxes liées à la démarche. Avec l’agrément, vous pourrez régler les taxes à sa place et encaisser le client à part.

De nouvelles conditions d’agrément sont mises en œuvre à compter du 1er janvier 2025, cliquez ici pour en savoir plus

A savoir avant de se lancer :

Beaucoup de choses sont à connaitre et à maitriser concernant le SIV (obligations du professionnel, activités que l’entreprise peut exercer, choix du mode d’accès, profil SIV à sélectionner, contraintes budgétaires et matérielles …). Pour ces raisons, nous vous conseillons de suivre la formation du CFPA, centre de formation de la FNA avant de réaliser une demande d’habilitation au SIV : Cliquez ici pour accéder au programme de formation

 

Vous trouverez sur le site de France Titre (ex- ANTS) les conventions d’habilitation et les conditions requises pour les professionnels de l’automobile : Les conventions d’habilitation et d’agrément

 

Avant de réaliser votre demande d’habilitation, vous devez choisir quel mode d’accès au SIV vous souhaitez utiliser pour réaliser vos démarches d’immatriculation. Deux modes d’accès sont à votre disposition :

  • Le formulaire web (certificat numérique sécurisé)
  • Ou le concentrateur (solution digitale permettant d’automatiser les échanges de données entre le DMS du professionnel et le SIV)

.

Le choix entre ces deux modes dépend principalement du volume d’activités du professionnel et de ses besoins spécifiques en termes de gestion des démarches administratives :

  • Pour une entreprise avec un volume élevé de transactions, l’investissement dans un concentrateur peut être justifié par les gains en efficacité et en automatisation qu’il procure : Logiciel MISIV de TMS (partenaire historique de la FNA).

Ce dernier est paramétrable sur les DMS des professionnels comme ICAR, DATACAR, ERIC, DCS de Reynolds & Reynolds, PLANETVO2, CARDIFF, SOLWARE, EBP, VULCAIN & V’MOBILITY de Fiducial, LACOUR, CAKTUS, GTA PRO, OPISTO, AUTOGEST, KEPLER, EVIALOG, CK SEVEN, TEC3H, SPIDER VO …

.

 

Comment réaliser une demande d’habilitation (et d’agrément) ?

Les démarches liées à l’habilitation et l’agrément sont à réaliser sur le l’Application de Pré-Demande (appelée APD) : https://habilitation-siv.interieur.gouv.fr/apd-map-ppl/apd/accueil

Un guide utilisateur APD est à votre disposition sur simple demande via notre formulaire de contact.

 

Sur la page de l’APD, vous pouvez : 

  • Réaliser une demande d’habilitation et d’agrément
  • Réaliser une demande d’habilitation seule
  • Modifier votre habilitation ou votre agrément

 

 

Une fois votre pré-demande effectuée sur l’APD, la préfecture revient vers vous pour vous transmettre la liste des justificatifs à retourner afin de compléter votre dossier.

A savoir : Certaines préfectures proposent d’utiliser le site https://www.demarches-simplifiees.fr/. Votre préfecture vous envoie alors un lien afin que votre dossier de demande d’habilitation soit entièrement dématérialisé. Vous ne pouvez pas initier une démarche sur ce site, c’est la préfecture qui vous ouvre l’accès.

Une fois votre dossier étudié, vous recevrez un courrier ou un mail vous indiquant si votre demande d’habilitation a été acceptée ou rejetée.

Comment déclarer un changement concernant ma convention d’habilitation ?

Tout changement impactant votre habilitation doit être déclaré à la préfecture. En fonction de la demande, l’impact sur votre convention n’est pas le même : avenant à votre convention ou nouvelle demande de convention.

Nouveauté à compter du 3 avril 2023 (suite à une montée en version du SIV prévue le 2 avril)  :

Aujourd’hui, l’application de pré-demande (APD) ne gère pas les changements de SIRET. De ce fait, vous devez solliciter les préfectures (missions de proximité) pour la mise à jour de votre dossier SIV et de votre convention d’habilitation et, le cas échéant, de votre convention d’agrément.

Une évolution est prévue au 3 avril 2023 afin de permettre aux professionnels de modifier leurs données d’habilitation (SIRET) dans l’APD à travers une fonctionnalité permettant de mettre à jour ces données (SIRET, raison sociale et adresse) à partir du contrôle SIRENE. Lorsqu’un professionnel Personne Morale voudra faire sa demande de modification d’habilitation/agrément :

 

1. Un nouveau lien lui sera transmis sur sa boite mail de contact, le renvoyant vers un nouvel écran.

2. Au clic sur ce lien, le professionnel sera redirigé vers le nouvel écran-Personne Morale avec le nouveau bouton :

« Modifier mon SIRET, ma raison sociale et mon adresse à partir de mon SIRET » :

3. A la validation par le professionnel des informations restituées, sa demande sera prise en compte dans l’APD, et cette demande modificative sera transmise à la préfecture pour prise en compte.

 

La FAQ règlementaire, disponible dans l’onglet « documents complémentaires » ci-dessous répertorie beaucoup de questions relatives à l’habilitation SIV (pages 69 à 100). N’hésitez pas à la consulter !

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Le bulletin de paie version 2024

La présentation et le contenu du bulletin de salaire obligatoire pour les salariés, ont été modifiés au cours de ces dernières années. Depuis le 1er juillet 2023 une nouvelle rubrique intitulée « montant net social » apparaît ainsi que des évolutions de présentation du bulletin.

Arrêté du 31 janvier 2023 et du Décret n° 2023-1378 du 28 décembre 2023 portant adaptation des dispositions relatives au revenu de solidarité active, à la prime d’activité et à la composition du bulletin de paie

Montant net social : de quoi parle t’on ?

Le calcul du net social au 1er janvier 2024 est : le salaire brut et tous les éléments listés par l’administration moins les cotisations salariales habituelles. Pour les salariés, le montant généré peut leur permettre de bénéficier de certains compléments de revenus : prime d’activité ou RSA. Cette information n’était pas disponible pour les allocataires qui devaient faire eux mêmes les calculs.

 

Détermination de la rémunération brute servant de calcul du net social en 2024 – extrait du BOSS

 

Eléments pris en compte dans le MNS Eléments non pris en compte dans le MNS
  • Le montant brut des revenus d’activité (salaire de base, gratifications, primes de toute nature) ;
  • Le montant brut de la rémunération des apprentis et contrat d’accompagnement dans l’emploi ;
  • Les gratifications versées à l’occasion de stages en entreprise (pour leur intégralité) ;
  • Les primes de toute nature (y compris celles versées en cas d’impatriation ou d’expatriation, ou celles exonérées comme la prime de partage de la valeur) ;
  • La totalité des avantages en nature ou en espèces assujettis, évalués sur une base réelle ou forfaitaire ;
  • La participation des employeurs aux chèques-vacances et au financement des services à la personne (y compris la part exemptée socialement) ;
  • Les montants bruts versés au titre du maintien de salaire, des allocations complémentaires aux indemnités journalières de sécurité sociale, des indemnités complémentaires d’activité partielle ;
  • La rémunération perçue en contrepartie des périodes de congés ou de repos non prises et issues du compte épargne temps ;
  • Le montant brut des heures supplémentaires, complémentaires et JRTT monétisés ;
  • Les indemnités de congés payés versées par l’employeur qui figurent sur le bulletin de paie (pour information le montant net social relatif aux indemnités versées directement par les caisses de congés payés aux salariés sera notifié et déclaré par ces caisses) ;
  • Les avantages de pré-retraite et de cessation anticipée de certains travailleurs salariés (Cats)
  • La participation et l’intéressement, uniquement lorsque les sommes sont directement versées par l’employeur au salarié (pour information le montant net social relatif à la participation ou à l’intéressement qui n’est pas versé par l’employeur mais par un organisme externe à l’entreprise sera notifié et déclaré directement par cet organisme) ;
  • Les jetons de présence ;
  • Les indemnités de rupture de toute nature ;
  • Les revenus de remplacement versés directement par l’employeur, notamment les indemnités journalières de sécurité sociale en cas de subrogation par l’employeur (par exemple les indemnités légales d’activité partielle, les indemnités versées dans le cadre d’un congé de reclassement, les avantages de pré-retraite, les allocations de chômage intempérie, les indemnités de cessation d’activité versées aux salariés exposés à l’amiante, etc.) ;
  • Supplément familial de traitement, y compris dans le cas où il est reversé en partie ou en totalité au parent ex-conjoint de l’agent.
  • Les remboursements de frais professionnels (au réel ou forfaitaires) dans la limite de chacun de leurs plafonds d’exonération (ex : nourriture, grand déplacement, trajet domicile-travail, indemnité forfaitaire de télétravail, les indemnités d’entretien des assistants maternels, etc.). Les remboursements qui ne respectent pas les conditions pour être regardés comme tels sont, en effet, des éléments de revenu ;
  • Les avantages en nature ou en espèces exemptés socialement et fiscalement liés aux activités sociales (nourriture, avantages tarifaires, activités sociales et culturelles des CSE) ;
  • La part patronale pour le financement des garanties collectives à la complémentaire santé obligatoire (couverture des frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident dits « frais de santé ») prévue au III de l’article L. 911-7 du code de la sécurité sociale et des options individuelles rattachées à ces garanties, ainsi que pour le financement des garanties collectives mentionnées à l’article L.911-1 du code de la sécurité sociale, et le versement santé prévu à l’article L. 911-7-1 du code de la sécurité sociale ;
  • L’intéressement et la participation placés sur des plans d’épargne ;
  • Les abondements de l’employeur aux plans d’épargne ;
  • Les sommes issues d’un compte épargne temps (CET) ou de jours de repos non pris transférés sur un plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO).

Suite à la mise à jour du BOSS du 14 novembre 2023, l’administration a modifié sa doctrine de calcul du montant net social qui a pris effet au 1er janvier 2024.

Rappel sur les IJSS 

  • Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2023

Était exclu le montant des IJSS du brut social servant au calcul du MNS que l’employeur soit ou non subrogé.

  • Au 1er janvier 2024

Il en ressort que, concernant la prise en compte des IJSS versées en subrogation, l’employeur doit désormais intégrer leur montant net de CSG/CRDS dans le montant net social affiché sur le bulletin de paie et à déclarer en DSN et ce quel que soit le motif de l’arrêt de travail et de la durée de la subrogation.

Rappel sur le régime de protection sociale complémentaire 

  • Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2023

Seules les cotisations salariales de prévoyance/retraite d’origine légale obligatoire pouvaient être déduites du brut social par conséquent, seules les garanties frais de santé étaient concernées.

Les cotisations patronales de ces régimes ne devaient pas être ajoutées.

Par conséquent, les contributions de protection sociale complémentaire (prévoyance, invalidité, retraite supplémentaire) même celles à adhésion obligatoire, ne pouvaient être déduites car d’origine conventionnelle. 

  • Au 1er janvier 2024 

Revirement BOSS concernant la prise en compte des contributions de protection sociale complémentaire

Pour toutes les garanties collectives à la complémentaire santé obligatoire soit frais de santé, y compris le versement santé, de prévoyance complémentaire et de retraite complémentaire, et pour toutes les contributions patronales (exonérées ou non de cotisations sociales), pour le calcul du net : les cotisations salariales sont déductibles et les contributions patronales ne doivent pas être ajoutées.

Par conséquent, en cas de prévoyance (soit risques de décès, incapacité de travail ou invalidité, inaptitude, chômage, dépendance, perte d’autonomie) optionnelle d’un régime collectif, les cotisations salariales sont déductibles et les patronales ne sont pas ajoutées.

Pour des informations complémentaires : Montant net social

Depuis le 1er juillet 2023, les bulletins de salaire doivent indiquer le montant net social. Par conséquent, les allocataires n’auront plus qu’à déclarer le cumul des montants net sociaux transmis. Faites figurer cette mention sur les bulletins de paie et informez les salariés.

Notez que la mise en place du nouveau modèle se fait en 2 étapes :

  • au 1er juillet 2023 : communication aux salariés d’une version du bulletin de paie avec intégration de la rubrique « montant net social »
  • au 1er juillet 2025 : nouvelles évolutions du bulletin de paie.

ATTENTION : depuis le 1er janvier 2024, en tant qu’employeur, il faut obligatoirement déclarer le « montant net social » en DSN 

Présentation du bulletin de paie 2022 /2024

Pour rappel : depuis le 1er janvier 2022, le détail des libellés, l’ordre et le regroupement des informations figurant sur le bulletin de paie ont été modifiés via 2 arrêtés.

On constate un changement d’appellation et des évolutions et ajouts au niveau de la rubrique fiscale.

  • Arrêté du 23 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 25 février 2016 fixant les libellés, l’ordre et le regroupement des informations figurant sur le bulletin de paie mentionnées à l’article R. 3243-2 du code du travail Arrêté du 23 décembre 2021
  • Arrêté du 23 décembre 2021 modifiant l’arrêté du 25 février 2016 fixant les libellés, l’ordre et le regroupement des informations figurant sur le bulletin de paie mentionnées à l’article R. 3243-2 du code du travail (rectificatif) Arrêté du 23 décembre 2021

Les nouveautés de la rubrique fiscale

Dans la rubrique « impôt sur le revenu », deux nouvelles mentions et une nouvelle colonne.

  • La mention du montant du net imposable devient obligatoire ;
  • La mention du montant net des heures complémentaires/supplémentaires exonérées doit se trouver en fin de rubrique si les heures exonérées d’impôt sur le revenu ont été réalisées dans le mois ;
  • Une nouvelle colonne intitulée cumul annuel fait son apparition.

Evolutions des rubriques du bulletin de salaire 

Pour l’année 2022, les changements étaient les suivants :

  • La rubrique exonérations de cotisations employeurs devient exonérations, écrêtements et allégements de cotisations, avec une colonne part salariale / patronale ;

 Dans la rubrique « net à payer » :

  • La mention « net à payer » en euros devient net à payer au salarié
  • Les mentions « net à payer avant impôt sur le revenu et net à payer au salarié » devront apparaître de façon lisible par rapport aux autres lignes, ainsi que les montants associés à ces mentions.

Pour 2023, les changements portent sur :

  • Des libellés plus lisibles et hiérarchisés ;
  • Une séparation des cotisations sociales obligatoires communes aux salariés et des cotisations à des régimes facultatifs ;
  • Une harmonisation de l’affichage de certains avantages, remboursements ou déductions ;
  • La suppressions de certaines informations.

Vous trouverez un modèle de présentation d’un bulletin de salaire 2023, dans l’Arrêté du 31 janvier 2023.  qui comporte 2 modèles un transitoire utilisable jusqu’au 31 décembre 2024, et un obligatoire dès janvier 2025.

Une mise à jour du 2d modèle pour être en adéquation avec les évolutions du BOSS se fera dans le cadre d’un arrêté toujours en attente de parution au JO. 

Dans cette attente, n’oubliez pas que la mention du montant du net social est obligatoire sur le bulletin de paie, depuis le 1er janvier 2024, et que l’appellation correcte est la suivante : « revenus professionnels pris en compte au titre des revenus salariés pour le calcul de la prime d’activité et du RSA « . 

Pour en savoir plus sur ce dispositif, le ministère du Travail a mis en ligne une foire aux questions : FAQ bulletin de salaire

En parallèle, le bulletin officiel de la sécurité sociale BOSS, s’est enrichi d’un nouveau bloc intitulé « Bulletin de paie » comportant deux rubriques distinctes, rédigées sous la forme de questions-réponses portant sur :

  • Les « Règles générales relatives au bulletin de paie » : présentation des dispositions concernant les mentions et les informations à indiquer sur le bulletin de paie ainsi que les modalités de renseignement des lignes et des rubriques ;

  • Le « Montant net social » : présentation des modalités d’application de l’arrêté, des modalités de calcul du montant net de social et de son affichage sur le bulletin de paie.
  • Sachez que dès mars 2024, le salarié pourra vérifier le MNS sur Mes droits sociaux

 

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

Modèle de mise à pied à titre disciplinaire qu’il vous appartient de compléter en fonction du cas d’espèce qui est le votre 

En tête de l’entreprise 

                                                             Nom prénom salarié

Adresse

A…….., le 202X

Lettre remise en main propre contre décharge/ recommandée A/R n°

 Objet : Notification d’une mise à pied disciplinaire

Monsieur,

Nous avons eu à déplorer de votre part une conduite fautive sur la période du mois/ semaine 202X. C’est pourquoi nous vous avons envoyé par courrier recommandé/lettre remise en main propre présenté(e) le XXXXX 202X, une convocation à entretien préalable à sanction disciplinaire devant se tenir le ……….. 202X à heures, en nos locaux, avec Monsieur / madame, en sa qualité de X, afin de recueillir vos explications.

Vous vous êtes présenté à la date et à l’heure prévues / vous n’étiez pas assistée/ vous étiez assisté de (nom / qualité).

Les faits qui vous sont reprochés sont les suivants :

Vous avez embauché le XXXXXX en qualité de XXXXXX. Par conséquent, dans le cadre de vos fonctions de XXXXX, vous êtes amené à (développer).

Or, en date du XXXXX à XXXX  heures, expliquer et développer les circonstances en lien avec les faits reprochés.

Au cours de l’entretien, vous avez reconnu / vous n’avez pas reconnu les faits, vous avez indiqué que XXXXXX.

Il va de soi, que notre entreprise ne peut tolérer ce type de comportement.

Comme le stipule votre contrat de travail / le règlement intérieur de l’entreprise en son article XXXXX il vous est interdit de (si en lien avec la faute commise).

Ci-après phrases types à utiliser en fonction de chaque cas d’espèce et non à recopier littéralement.

En adoptant un tel comportement vous avez trahi la confiance que nous avions à votre égard, vous n’avez pas exécuté votre contrat de travail de bonne foi et avez causé énormément de tort à notre entreprise.

Par ailleurs, vous mettez en danger la crédibilité de la société par rapport au client ainsi que l’image de sérieux et de qualité que nous cherchons en permanence à véhiculer.

Les explications que vous nous avez fournies au cours de l’entretien n’ont pas modifié notre appréciation des faits.

C’est pourquoi nous vous infligeons par la présente une mise à pied disciplinaire de XXX jours avec retenue sur votre salaire. Cette sanction prendra effet à compter du XXXX 202X. Vous reprendrez donc votre travail le XXXX 202X.

Nous espérons vivement que vous saurez tenir compte de cette sanction, et que nous retrouverons rapidement l’implication pleine et entière dont vous saviez nous faire part antérieurement.

A défaut, si de tels incidents venaient à se reproduire, nous nous verrions contraints d’envisager une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

Signatures des deux parties

 

 

 

 

 

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Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Dans le cadre d’un recrutement, les recruteurs sont amenés à collecter et utiliser des données personnelles des candidats : ces opérations doivent respecter le règlement général sur la protection des données (RGPD). Afin d’accompagner les professionnels à toutes les étapes du recrutement, la CNIL publie un guide en 19 fiches.

Pour en prendre connaissance Guide CNIL recrutement RGPD

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Les taux de cotisation accidents du travail / maladies professionnelles varient en fonction de la sinistralité du secteur d’activité et de l’effectif de l’entreprise. Plus la taille de l’entreprise augmente, plus le taux est individualisé et repose sur les résultats de l’établissement en matière de sécurité et de prévention des risques professionnels.

Les entreprises ayant des salariés victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle paieront une sur-cotisation.

La notification dématérialisée du taux AT/MP

Depuis le 1er janvier 2022, la notification dématérialisée est obligatoire pour toutes les entreprises qui relèvent du régime général et ce quel que soit leur effectif. Si vous n’avez pas souscrit au service gratuit, vous risquez une sanction pécuniaire.

Pour remplir cette obligation, chaque entreprise doit ouvrir un compte AT/MP avant le 11 décembre 2023 (vs 12 décembre 2022).

Accessible depuis net-entreprises.fr, le compte AT/MP est un service en ligne gratuit, actualisé quotidiennement.

  • soit vous avez créé un compte sur net entreprises avec votre numéro de SIRET, dans ce cas ajoutez le compte AT / MP à vos téléservices ;
  • soit vous n’êtes pas encore inscrit sur net entreprises ; dans ce cas il faudra sélectionner « l’assurance maladie  » dans les services présentés. Le compte sera proposé parmi les déclarations qu’il faudra valider.
  • Vos accès seront possibles dans les 24 heures.

La notification du taux AT/MP dématérialisée a la même valeur juridique qu’un courrier avec accusé de réception papier.

Avantages du compte :

  •  il donne le taux AT 2023 et le code risques de tous les établissements de l’entreprise.
  • le compte AT/MP est mis à jour chaque année pour la mise à disposition du taux de cotisations AT/MP .

Depuis le 1er janvier 2023, vos taux personnalisés sont disponibles sur les comptes AT/MP depuis net-entreprises :

  • cliquer sur compte AT/MP ;
  • puis sur mon taux AT/MP en vigueur dans mon profil AT/PM, qui ouvrira un menu pour avoir accès à un fichier PDF avec les taux 2023.

Net-entreprises à du vous informer courant janvier, par mail ou via le tableau de bord.

Trois types de tarification

  • La tarification collective : entreprises de 1 à 19 salariés

Il s’agit d’un taux commun qui s’applique aux entreprises qui emploient moins de 20 salariés au plan national et qui dépend de l’activité exercée.

Le taux collectif est déterminé et revalorisé chaque année par arrêté ministériel pour chaque code risque en fonction de la sinistralité du secteur. La liste indiquant le taux de chaque code risque pour l’année à venir est publiée au Journal Officiel au mois de décembre .

Par conséquent, plus la sinistralité du secteur auquel vous appartenez est forte, plus le taux sera élevé, et inversement.

Ne pas confondre le Code risque avec le Code APE (ou code NAF).

 

Entreprises de moins de trois ans : application du taux collectif

Quelle que soit la taille de l’entreprise, pendant la première année de création et les deux suivantes, le taux de cotisation appliqué est le taux collectif. Dès la 4ème année, le taux mixte s’appliquera si les conditions sont remplies (taille de l’entreprise).

 

Le dispositif « Signal » reporté au 1er janvier 2024

Le dispositif Signal (majoration forfaitaire du taux collectif) est régi par les articles D 242-6-11 et D242- 35 du Code de la Sécurité sociale, il est applicable depuis le 1er janvier 2022, il s’agit d’un dispositif d’incitation financière. Ce dispositif a été repoussé une première fois au 1er janvier 2023, puis une seconde fois par le décret N° 2022-1644 du 23 décembre 2022, avec une entrée en vigueur prévue au 1er janvier 2024.

Il concerne les entreprises de 10 à 19 salariés à forte sinistralité. Par conséquent, une entreprise qui déclare au moins 1 accident du travail avec arrêt de travail par an pendant 3 années consécutives, une augmentation forfaitaire du taux AT/MP sera appliquée. Cette augmentation du taux ne pourra pas excéder 10 % du taux net moyen national. Chaque caisse régionale proposera une aide aux entreprises afin de les accompagner dans la recherche de solutions pour la mise en place d’une politique de prévention adaptée.

 

Le dispositif « Prime » 

Si l’entreprise a misé sur la prévention des risques et fait baisser son taux de sinistralité, elle sera récompensée à partir de 2023. Le report du dispositif « signal » au 1er janvier 2024, reporte de fait ce dispositif.

  • Par conséquent, une entreprise de 10 à 19 salariés ayant eu un « Signal » l’année précédente pourra bénéficier d’une « Prime » liée à la diminution du risque professionnel dès lors qu’elle aura mis en place des mesures de prévention. Il s’agit d’une mesure incitative ayant pour objectif de valoriser les comportements vertueux en matière de réduction des accidents du travail et maladies professionnelles.

 

  • La tarification mixte : entreprises de 20 à 149 salariés

 

Elle est un compromis entre le taux « collectif » de l’activité et le taux « individuel » de l’établissement. Ainsi, le taux mixte varie en fonction de la sinistralité de l’entreprise et du secteur d’activité.

Plus l’effectif de l’entreprise est important, plus la part du taux individuel est prépondérante.

Le taux mixte reprend les 2 méthodes, il est fixé pour partie par la CARSAT et pour partie à l’aide de la tarification collective.

Il comprend :

  • une fraction du taux collectif fixé pour l’activité professionnelle dont relève l’établissement ;
  • une fraction du taux net réel qui serait calculé pour l’établissement si ce taux lui était applicable.

 

  • La tarification individuelle : entreprises à partir de 150 salariés

Elle s’applique aux entreprises qui emploient 150 salariés et plus au plan national et elle est calculée par la CARSAT.

Le taux retenu dépend du risque propre l’établissement. Il est égal au taux net : le taux brut déterminé pour l’établissement auquel s’ajoutent 4 majoration forfaitaires.

Pour rappel : les 4 majorations M1; M2; M3; M4 sont fixées chaque année par la commission des accidents du travail et maladies professionnelles puis font l’objet d’une approbation par arrêté.

Pour les cotisations dues jusqu’au 31 décembre 2023 elles sont déterminées de cette manière :

  • M1 est forfaitaire, elle couvre les accident du trajet et est fixée en pourcentage des salaries soit 0,16 % en 2023 ;
  • M2 couvre l’ensemble des frais de gestion du risque professionnel et est fixée à 58 % du taux brut augmenté de M1 en 2023. Elle couvre 50% du versement annuel à la branche maladie au titre de la sous déclaration des at /MP ;
  • M3 couvre l’ensemble des transferts vers les autres régimes et plusieurs fonds comme la prise en charge spécifique des salariés exposé à  l’amiante et est fixée à 0.28 des salaries en 2023 ;
  • M4 finance les dépenses supplémentaires engendrées par les départes en retraite anticipée pour pénibilité et est fixée à 0,02 % en des salaries en 2023.

ATTENTION  : un décret du 6 novembre 2023, prévoit que pour les cotisations dues à compter du 1er janvier 2024, les règles de déterminations des majorations M2 et M3 sont modifiées, afin de garder leur caractère incitatif à la prévention.

Il y a transfert de la M3 vers la M2 qui couvrira l’intégralité du versement annuel au titre de la sous déclaration des AT/MP.

Les dépenses correspondant aux compensations inter régimes (marins / mines / agricoles) ne seront plus couverts par la M3.

Les taux collectifs

Extraits de l’Arrêté du 26 décembre 2022 relatif à la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour l’année 2023 (Journal officiel du 28 décembre 2022) Arrêté du 26 décembre 2022

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2023

 

Sauf départements du Haut- Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception des 502ZH et 341ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1ZF 2,60
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables. 50.2 ZH 3,81
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings. 50.3 AD 2,09
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques. 50.5 ZB 2,94

 

TAUX NETS COLLECTIFS APPLICABLES EN 2023

 

Dans les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Moselle 

Code risque Taux %
Importation, commerce, entretien, réparation de véhicules automobiles de marque (importateurs, concessionnaires, agents, réparateurs agréés), commerce et réparation indépendante (à l’exception du 50.2ZH et du 34.1ZE). Fabrication, réparation, commerce de motocycles, cycles et véhicules divers (y compris pièces et équipements). Electricité automobile. 50.1 ZF 2,21
Dépannage, remorquage de véhicules automobiles (sans atelier de réparation et non annexé à un garage). Mécaniciens-réparateurs n’appartenant pas à un réseau de marque automobile. Fabrication ou fabrication associée à la réparation de menuiserie, tôlerie, sellerie, peintures spécialisées de voitures. Récupération de matières métalliques recyclables 50.2 ZH 5,17
Commerce et location de véhicules automobiles et d’équipements associés, de machines et équipements agricoles. Ecoles de conduite. Exploitation de parkings 50.3 AD 1,92
Commerce de combustibles, charbons, carburants et lavages automatiques 50.5 ZB 1,92

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Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

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Synthèse des visites médicales

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Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

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Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

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La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

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Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

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Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

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La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

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Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

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Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

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L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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L’obligation de qualification des conducteurs de véhicules lourds

Certaines différences d’interprétation concernant l’obligation de qualification des conducteurs de véhicules lourds ont été constatées au sein de certaines commissions départementales de sécurité routière, de commissions techniques d’agrément et commissions interdépartementales d’agrément des autoroutes concédées.

A l’initiative de la FNA PACA, des précisions ont été demandées et apportées par la Direction Générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités du Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires.

 

Sur l’obligation de détention d’une carte de qualification de conducteur (CQC) :

Les conducteurs de véhicules lourds sont soumis à une obligation de qualification, sauf exceptions. Les exceptions sont fixées par l’article R. 3314-15 du code des transports. Le 7° de cet article exempte les conducteurs des véhicules « transportant du matériel, de l’équipement ou des machines destinés à être utilisés dans l’exercice du métier de leur conducteur, à condition que la conduite du véhicule ne constitue pas son activité principale« .

Sous réserve de l’appréciation du juge, cette exemption s’applique aux dépanneurs s’ils participent aux opérations de réparation des véhicules remorqués et que la conduite n’est pas leur activité principale. Elle ne s’applique pas en revanche aux conducteurs assurant principalement des opérations de remorquage d’un véhicule accidenté ou en panne, sans qu’ils participent eux-mêmes aux opérations de dépannage ou de réparation, ou si la conduite constitue l’activité principale du dépanneur (https://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-4283QE.htm). Le caractère principal ou accessoire de l’activité de conduite d’un conducteur doit s’apprécier de préférence sur une période suffisamment étendue pour obtenir une estimation relativement juste de la part de la conduite dans l’ensemble des activités que réalise le conducteur ou, à défaut, sur quelques mois. Lorsque cette part est supérieure à 50 %, l’activité de conduite constitue sans doute possible l’activité principale du conducteur. A contrario, lorsque cette part est inférieure à 30 %, l’activité de conduite peut être considérée accessoire.

 

Sur l’obligation de détention d’une carte de conducteur (carte tachygraphique) :

Les conducteurs de véhicules lourds qui entrent dans le champ d’application des règles de temps de conduite et de repos prévu par le règlement n° 561/2006 sont dans l’obligation d’utiliser un tachygraphe, à l’aide d’une carte de conducteur. Toutefois, l’article 3 du règlement n° 561/2006 exempte du champ d’application de ces règles les véhicules spécialisés de dépannage opérant dans un rayon de 100 km de leur point d’attache. Dès lors, si l’ensemble des opérations de dépannage prévues sont incluses dans ce périmètre, alors les véhicules n’ont pas l’obligation d’être équipés d’un tachygraphe, et les conducteurs n’ont pas l’obligation de détenir une carte de conducteur.

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L’activite depannage-remorquage

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Facturation de la manutention d’un véhicule mis en parc suite à un remorquage

Contrat de dépôt

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Fiche d’intervention conditions générales de vente

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Libéralisation de la pièce de carrosserie au 1er janvier 2023

Le 22 août 2021, la loi climat et résilience a mis fin au monopole des constructeurs automobiles sur la pièce de rechange de carrosserie en ouvrant partiellement la concurrence sur certaines pièces détachées automobile. Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, certaines pièces sont totalement ouvertes à la concurrence et peuvent désormais être produites par des équipementiers. 

La protection des pièces visibles de carrosserie, un principe ancien

Le constructeur dessine et conçoit des nouveaux modèles en permanence. Les véhicules sont protégés par le droit de la propriété intellectuelle. Le droit français confère la possibilité de cumuler plusieurs protections, au choix de son auteur. C’est la théorie de l’unité de l’art.

  • Droit d’auteur en tant qu’œuvre de l’esprit,
  • Propriété industrielle : dessins et modèles (protection de son apparence), la marque (signe distinctif) et enfin les brevets associés.

Pourquoi les pièces de carrosserie sont-elles dites captives ?

Le droit des dessins et modèles tend à protéger les créations qui présentent une qualité esthétique et un caractère utilitaire. Le constructeur va légitimement faire enregistrer son nouveau modèle y compris son apparence produit (lignes, ses contours, ses couleurs, sa forme, sa texture ou ses matériaux). S’agissant des pièces, une fois incorporées dans le véhicule, elles doivent rester visibles lors de leur utilisation normale par l’utilisateur final.

La protection au titre des dessins et modèles confère au constructeur un droit de propriété exclusif et un monopole d’exploitation englobant la fabrication, l’offre, la mise sur le marché, l’importation, l’exportation, le transbordement, l’utilisation, ou la détention à ces fins, d’un produit incorporant le dessin ou modèle.

Par ailleurs, sur le fondement de l’article L 513-5 du code de la propriété intellectuelle, cette protection était, jusqu’au 31/12/2021 valable 5 ans renouvelable tous les 5 ans sur 25 ans. 

De fait, le constructeur pouvait agir au titre d’une contre façon contre tout tiers vendant des pièces de carrosserie sans son autorisation. Ce monopole de droit visait à empêcher que d’autres profitent des investissements et des idées conçues par lui. Il peut également agir pour protéger son droit d’auteur sur le véhicule.

Il n’y avait jusqu’alors donc pas de concurrence sur ce marché. Une saine concurrence se mesure en effet aux nombres de concurrents (atomicité), à la faculté d’entrée d’un nouveau concurrent sur des produits que l’on considère comme substituables. Ce jeu entre les acteurs a en pratique une incidence sur le prix souvent à la baisse. Le consommateur, libre de son choix, va en effet faire un arbitrage entre le prix qu’il est prêt à payer et la qualité souhaitée. Sur le marché de la pièce captive, ce choix ne s’opérait pas, ni au niveau du consommateur, ni bien entendu au niveau du réparateur.

La libéralisation des pièces de carrosserie, une longue bataille

Cette bataille, elle a été menée au niveau national et surtout européen. Les Etats Membres de l’UE n’ont pas tous la même protection. Certains ont une libre concurrence. Se sont vite posées devant les tribunaux, notamment la chambre criminelle de la cour de cassation, des problématiques liées au transit des pièces entre états membres et la protection effective de ces pièces.

La communauté européenne a recherché à harmoniser les législations à plusieurs reprises. Une directive 98/71 CE du 13 octobre 1998 sur la protection juridique des dessins et modèles s’est traduite par une impossibilité de trouver un accord menaçant même l’adoption de la directive. Puis, à nouveau un règlement (CE) n°6/2002 du 12 décembre 2001 sur les dessins et modèles communautaires dans lequel est inscrit le principe d’une libéralisation des pièces de carrosserie mais seulement en tant que disposition transitoire. Il faut comprendre qu’un constructeur peut demander une protection sur le fondement de sa législation nationale mais aussi européenne (pour les dessins et modèles). Si la protection est européenne, la clause de réparation est invocable.

Le long combat pour faire évoluer notre législation nationale menée en tête par la FEDA (fédération de la distribution automobile)  est une victoire. Les lignes ont enfin bougé grâce à la loi Climat et Résilience (article 32) publiée le 22 août 2021. 

La Loi Climat et Résilience ajoute une restriction aux droits conférés aux constructeurs et réduit le temps de la protection

Le 22 août 2021, l’article 32 de la loi climat et résilience a mis fin au monopole des constructeurs automobiles sur la pièce de rechange en ouvrant partiellement la concurrence sur certaines pièces détachées automobile.

Ainsi, depuis le 1er janvier 2023, toutes les pièces de « vitrage » sont totalement ouvertes à la concurrence. Il en est de même pour les autres pièces visibles (rétroviseurs, optiques, carrosserie) produites par les équipementiers dits « de première monte ».

Les autres équipementiers pourront quand à eux produire et commercialiser ces pièces à l’issue d’une période de 10 ans à compter de l’enregistrement du dessin ou du modèle de la pièce (contre 25 ans auparavant). 

 

 Cliquez ici pour télécharger l’illustration de la FEDA (fédération de la distribution automobile) : 

 

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Le déroulement de la procédure de droit commun de mise en fourrière

Une mise en fourrière d’un véhicule résulte d’infraction au Code de la route (notamment aux règles de stationnement). Elle est prévue par le Code de la route : aux article L 325-1 à 13 et L 417-1, ainsi qu’aux articles R 325-1 à 52.

La mise en œuvre de la procédure de placement en fourrière d’un véhicule répond à un formalisme bien particulier. Il s’agit d’un acte juridique qui obéit à de nombreuses contraintes. Cette procédure est structurée en plusieurs étapes :

1/ L’enlèvement du véhicule en fourrière

Les différents motifs de mise en fourrière d’un véhicule (source service public.fr) :

Situation Motif entraînant la mise en fourrière
Immobilisation du véhicule Véhiculé immobilisé pour une infraction qui n’a pas cessé après 48 heures
Arrêt ou stationnement – Arrêt ou stationnement dangereux, gênant ou abusif

– Non respect des règles sur autoroute si le conducteur est absent ou refuse de faire cesser l’infraction. Par exemple, arrêt sur la bande centrale séparative de l’autoroute.

Trouble à la circulation Véhicule qui gêne ou empêche la circulation
Contrôle technique Non respect des obligations liées au contrôle technique
Protection de l’environnement – Non respect des règles de sauvegarde de l’esthétique des sites et des paysages classés

– Non respect des règles de circulation dans les sites naturels

– Utilisation pour le loisir d’un motoneige en dehors des terrains prévus

– Véhicule abandonné dans une forêt soumise au régime forestier

– Véhicule abandonné dans un lieu public ou privé

– Véhicule hors d’usage (épave)

Véhicule de 3,5 tonnes ou plus Non respect dans un tunnel de la distance de sécurité entre 2 véhicules
Moto, tricycle, quadricycle à moteur, cyclomoteur: 2 ou 3 roues. Vitesse maximale de 45 km/h. Cylindrée de 50 cm³ maximum s’il est à combustion interne à allumage commandé. Puissance du moteur maximale de 4 kilowatts. Non respect du port d’un casque et des équipements obligatoires
Cyclomoteur Utilisation d’un dispositif pour dépasser les limites de vitesse, de cylindrée ou de puissance du moteur, ou cyclomoteur transformé dans ce but
Infraction pouvant entraîner la confiscation du véhicule Par exemple, conduite du véhicule malgré la notification: Formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne d’une décision de suspension administrative
Infraction: Acte interdit par la loi et sanctionné par une peine grave au code de la route – Conduite sans permis de conduire

– Conduite sous l’emprise de stupéfiants

– Conduite en état d’ivresse manifeste

– Conduite sous l’emprise de l’alcool

– Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’usage de stupéfiants

– Refus de se soumettre aux vérifications concernant l’état d’alcoolémie

– Constat d’un dépassement de la vitesse maximale autorisée de 50 km/h ou plus

– Refus d’obtempérer: Délit routier qui consiste pour un conducteur à ne pas s’arrêter alors qu’il en a reçu l’ordre par un agent des forces de l’ordre. Le délit est aggravé s’il expose autrui à un risque de mort ou de blessures graves.

Responsabilité pénale – Auteur d’une infraction qui ne peut pas justifier d’un domicile, d’un emploi en France ou d’une caution

– Auteur d’une infraction qui n’a pas payé son amende forfaitaire: Somme à régler dans un délai précis à la suite de certaines infractions relatives notamment à la circulation routière et sans passage par un tribunal. Le montant peut être minoré ou majoré en fonction de la date de paiement. dans les 4 mois et ne peut pas justifier d’un domicile en France

Non-conformité du véhicule

et de ses équipements

– Mise en circulation ou maintien en circulation d’un véhicule ou d’une remorque sans qu’il ait fait l’objet d’une réception: Acte attestant qu’un véhicule répond aux normes techniques exigées par l’Union européenne pour sa mise en circulation

– Non-conformité d’un équipement lorsqu’un type homologué est obligatoire

Avant la mise en fourrière d’un véhicule, une vérification est faite par l’officier de police judiciaire habilité territorialement ou le chef de police municipale compétent pour savoir si le véhicule n’a pas été volé. Si tel est le cas, l’assureur du véhicule et le propriétaire du véhicule seront informés de ce préjudice.

Le gardien de fourrière est ensuite appelé pour intervenir à la suite de la réquisition de la police nationale ou municipale.

Sur place, une fiche descriptive autocopiante de l’état du véhicule est établie en 2 exemplaires :

  • L’original pour l’Officier de police judiciaire ou de police municipale
  • Pour le fouriériste (ce document est important, car il s’agit souvent de la seule preuve de l’intervention du gardien de fourrière en cas de contestation).

Lorsque l’enlèvement du véhicule a commencé (il s’agit d’un commencement d’exécution), le propriétaire du véhicule à la possibilité de faire cesser l’infraction en payant les frais d’opérations avec l’accord de l’agent verbalisateur. Il récupère alors immédiatement son véhicule.

Pour information, la mise en fourrière est réputée avoir reçu un commencement d’exécution :

  • A partir du moment où deux roues au moins du véhicule ont quitté le sol, lorsque le transfert du véhicule vers la fourrière est réalisé au moyen d’un véhicule d’enlèvement.
  • A partir du commencement du déplacement du véhicule vers la fourrière, quel que soit le procédé utilisé à cet effet.

 

2/ Procès-verbal de mise en fourrière

L’OPJ, le chef de la police municipale ou l’agent en charge de la gestion des fourrières ayant ordonné l’enlèvement en fourrière du véhicule rédige un procès-verbal relatant les faits avec exactitude. Ce PV est transmis est transmis sans délai au procureur de la République territorialement compétent et une copie au préfet du département.

Ce PV a une grande importance puisqu’il s’agit du document qui sert de preuve pour le paiement de la facture du gardien de fourrière par l’autorité compétente.

Le conducteur ou le propriétaire du véhicule peuvent réfuter l’infraction auprès du procureur de la République. Une décision est ensuite prise par ce dernier qui confirme ou annule l’infraction. Cette procédure est très rarement appliquée. Lorsque la mainlevée est ordonnée, l’autorité paye le gardien de fourrière si la restitution ordonnée par le procureur est gratuite.

3/ Le classement

Le S.I classe le véhicule mis en fourrière dans l’une des deux catégories suivantes :

  • 1ère : Véhicule de qualité, pouvant être restitué en l’état à son propriétaire ou au conducteur et susceptible d’être aliéné au profit des domaines après 15 jours de garde.
  • 2ème : Les autres véhicules sans plus de distinction.

Ce classement est décidé systématiquement par le S.I fourrière.

 

4/ Conservation du certificat d’immatriculation

Le certificat d’immatriculation retiré lors de la saisi du véhicule est conservé par les services de la police.

 

5/ La restitution du véhicule

La restitution du véhicule est ordonnée par une mainlevée. Il ‘agit d’une autorisation officielle vous autorisant la sortie de votre véhicule de la fourrière. Ce document est indispensable pour que le propriétaire puisse récupérer son véhicule. Ce document n’est pas adressé au propriétaire.

Ce dernier peut reçoit néanmoins une autorisation de sortie définitive de fourrière sur simple demande.

 

6/ L’abandon du véhicule

Au-delà du délai de 10 jours à compter de la date de notification ou immédiatement après le constat d’impossibilité de notifier, les véhicules qui ne sont pas récupérés par leur propriétaire ou leur conducteur sont considérés comme abandonnés en fourrière.

Lors d’un avis recommandé, c’est la date de présentation qui fera foi. Cette date est consultable sur le site internet du suivi de la poste.

Le gardien de fourrière est informé automatiquement par le SI concernant l’évolution de la procédure.

C’est l’OPJ ou le chef de la police municipale qui ordonne la mainlevée pour que le véhicule soit remis à un centre de VHU.

 

7/ Compte-rendu de la procédure de mise ne fourrière

Le compte-rendu de la procédure de mise en fourrière du véhicule est envoyé à la préfecture dont l’OPJ est rattaché. Ce document permet d’émettre un historique et retrace l’ensemble des actes effectués de l’enlèvement du véhicule à la mainlevée de mise en fourrière.

Le gardien de fourrière reçoit un exemplaire de ce compte-rendu. Il pourra être joint à la facture adressée à son autorité.

 

 

A noter : Il existe de nombreux cas particuliers qui feront l’objet d’une note spécifique.

 

Sources :

  • Servicepublic.fr
  • Code de la route               
  • « La fourrière de A à Z » de Monsieur André Laurent

Charges sociales année 2023

Les charges sociales sont l’ensemble des cotisations et contributions sociales ainsi que certaines taxes retenues sur les salaires. Qu’elles soient patronales et/ou salariales, elles servent à financer la protection sociale des salariés.

Côté salariés, plusieurs prélèvements sociaux : la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) destinés au financement de la sécurité sociale, les cotisations retraite complémentaire, assurance vieillesse, et APEC sous conditions.

Pour la cotisation maladie, supprimée pour les salariés depuis 2018, elle perdure pour les salariés des départements du Haut et Bas Rhin et de la Moselle.

Côté employeurs, la liste est plus longue :

  • Cotisations maladie ; 
  • Cotisations d’allocations familiales pour le financement de la branche famille de la sécurité sociale, et notamment les prestations d’allocations versées par la CAF (Caisse allocation familiale) ;
  • Les cotisations accidents du travail : pour le financement de la  branche AT/MP de l’Assurance maladie ;
  • Les cotisations retraite complémentaire ;
  • CSA (contribution solidarité autonomie) : pour le financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, en faveur des personnes handicapées et âgées ;
  • Fnal (fond national d’aide au logement) : destiné au financement de l’aide au logement (branche famille de la sécurité sociale) ;
  • Cotisation AGS : finance le régime de garantie des salaires en cas de défaillance de l’employeur (procédure collective, faillite…) ;
  • Le versement mobilité (ex versement transport) : contribution locale au financement des transports publics ;
  • Le forfait social : celui-ci est prélevé sur les rémunérations exonérées de cotisations de sécurité sociales mais soumises à CSG/CRDS, il est de 20 % sauf exception ;
  • La contribution au dialogue social, destinée à alimenter le fonds de financement des organisations professionnelles d’employeurs et des organisations syndicales de salariés .

L’employeur est aussi assujetti, selon sa situation à certaines taxes :

  • Taxe sur les salaires : due sur la totalité du salaire par les employeurs non soumis à la TVA sur la totalité de leur chiffre d’affaires ;
  • Taxe construction ;
  • La CUPFA (contribution unique à la formation et à l’alternance).

Merci de cliquer sur le lien suivant Cotisations-sociales-2023 afin de prendre connaissance des taux actualisés.

PLAFOND  SECURITE  SOCIALE  2023

Le montant du plafond de la sécurité sociale qui sert de référence pour définir l’assiette de certaines cotisations, a augmenté de 6,9% au 1er janvier 2023, pour passer à 43 992 eurosplafond SS 2023

Plafond par heure : 27 euros ;

Valeur journalière : 202 euros ;

Plafond mensuel 2023 : 3 666 euros ; 

Plafond annuel 2023 : 43 992 euros.

PLAFON D SECURITE SOCIALE  2024

L’arrêté du 19 décembre 2023 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2024, paru au JO du 29 décembre, confirme l’augmentation de 5,40 % au 1er janvier 2024 du plafond de la sécurité sociale.

Le plafond 2024 est ainsi fixé à 3 864 € par mois, soit 46 368 € pour une année complète et 213 € par jour. Plafond SS 2024

CONTRIBUTIONS A LA FORMATION PROFESSIONNELLE  ET  TAXE  D’APPRENTISSAGE 

Depuis le 1er janvier 2022 (cf. loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018), la déclaration et le paiement de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUPFA) est transférée aux Urssaf, qui deviennent votre interlocuteur unique pour tout ce qui concerne le calcul de vos déclarations et leur paiement. Jusqu’à fin 2021, elles étaient recouvrées par OPCO Mobilités dans le cadre d’un système de provisions en paie et d’un calendrier de versement de ces contributions.

Désormais, la déclaration se fera via la DSN, selon une périodicité mensuelle (CFP, CPF-CDD, TA part principale) ou annuelle (TA solde et CSA).

Les composantes de la CUPFA 

  • La contribution à la formation professionnelle (CFP) – articles L 6331- 1 et 3 du code du travail :

– entreprises de moins de 11 salariés : taux  à 0,55 % sur la totalité de la rémunération ;

– entreprises de 11 salariés et plus : taux à 1% sur la totalité de la rémunération.

  • La contribution dédiée financement du compte personnel formation des salariés en CDD (1 % CPF – CDD) qui remplace le 1 % CIF-CDD – Article L 6131-1-4 du CT : son montant correspond à 1 % des rémunérations versées aux salariés en CDD pendant le mois considéré.

Sont exclus de l’assiette de cette contribution les revenus versés dans le cadre :  CUI – CAE (contrats aidés), contrats d’apprentissage et de professionnalisation, CDD saisonniers, CDD d’usage avec intermittents du spectacle, CDD avec sportifs et entraineurs professionnels.

2 cas d’exonérations sont supprimés depuis le 1er janvier 2022 : CDD suivi d’un CDI, contrats conclus avec des jeunes pendant leur cursus scolaire/universitaire, donnent lieu au versement du 1 % CPF – CDD.

  • La taxe d’apprentissage – articles L 6241-2 et L 6241-1-1 du CT : taux fixé à 0,68 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle), qui se décompose de la manière suivante :

part principale de la TA : taux à 0,59 % de la masse salariale (0,44 % en Alsace – Moselle) pour le financement du l’apprentissage ;

– solde de la TA : taux à 0,09 % de la masse salariale pour contribuer au financement des établissements d’enseignement et d’insertion à l’équipement des CFA.

Notez le : la taxe d’apprentissage est en principe due par toutes les entreprises qui emploient des salariés. Mais les entreprises qui emploient un ou plusieurs apprentis peuvent bénéficier d’une exonération (article 1599 ter A, 3-1° du CGI). 

Par conséquent : l’exonération de taxe d’apprentissage 2023 s’applique ainsi aux entreprises :

  • dont la masse salariale n’excède pas 6 fois le montant du SMIC mensuel (lors du mois précédent le mois de l’exonération) ;
  • et qui emploient au moins un apprenti avec un contrat d’apprentissage.

VERSEMENT

Depuis le 1er janvier 2022, transfert de la collecte, la CUPFA se fait  auprès de l’URSSAF.

  • mensuellement pour la CFP et la part principale de la TA : la déclaration et le règlement sont fait mensuellement en DSN selon les mêmes modalités que les cotisations sociales.
  • annuellement pour le solde de la TA et les dépenses libératoires : 

le solde de la TA = versement annuel unique à l’URSSAF l’année suivant le versement de la part principale.

Pour la masse salariale 2022 : solde à déclarer sur DSN d’avril 23 et exigible les 5 ou 15 mai 23 selon taille de l’entreprise. Les fonds sont affectés par la caisse des dépôts et consignation  à des établissements d’enseignement, d’insertion et d’orientation, désignés par l’employeur.

1% CPF-CDD : depuis janvier 2022, le 1% est déclaré en DSN et versé mensuellement à l’URSSAF.

En 2023, l’URSSAF collecte en plus, la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA) qui vise à encourager l’emploi d’alternants dans les grandes entreprises. Elle est obligatoire celles occupant au moins 250 salariés.

La déclaration et le paiement de la CSA de l’année 2022 seront à réaliser par un seul établissement de l’entreprise sur la DSN de mars 2023 (exigible le 5 ou 15 avril 2023) au titre de la masse salariale de l’année 2022. La CSA est annuelle et recouvrée par l’URSSAF en exercice décalé.

– taux modulable en fonction de l’effort de l’entreprise pour employer des alternants, il varie entre 0,40 % et 0,05 % de la masse salariale.

OPCO MOBILITES continue à gérer les contributions conventionnelles et volontaires jusqu’au 31 décembre 2023. A compter du 1er janvier 2024, les branches professionnelles décideront ou non de confier aux organismes sociaux le recouvrement de ces contributions, sous condition de le prévoir expressément dans l’accord de branche.

HEURES  SUPPLÉMENTAIRES

Depuis le 1er janvier 2019, les salariés effectuant des heures supplémentaires et complémentaires bénéficient d’une réduction de la cotisation salariale d’assurance vieillesse sur ces heures, avec un taux maximal de réduction de 11,31 %.

La rémunération des heures supplémentaires est également exonérée d’impôt sur le revenu du salarié dans la limite d’un plafond annuel de 7.500 euros (vs. 5 000 €) suite à la loi de finances rectificative pour 2022 (article 4) qui a modifié son seuil d’exonération fiscale..

Heures supplémentaires et nouvelle déduction forfaitaire : loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023

  • La réduction de cotisations sociales, dite « déduction forfaitaire TEPA » a été modifiée par l’article 2 de la LFSS 2023.Depuis le 1er octobre 2022, voici les régimes applicables :
    • une déduction forfaitaire de 1,5 € par heure supplémentaire éligible pour les entreprises de moins de 20 salariés (ou bénéficiant de la loi PACTE) ;
    • une déduction forfaitaire de 0,5€ par heure supplémentaire éligible pour les entreprises de 20 salariés et plus et moins de 250.

    Pour les salariés en forfait jours, la réduction est égale, pour chaque jour de repos non pris au-delà de 218 jours, à 7 fois le montant de la déduction appliquée aux heures supplémentaires.

La réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires effectuées concerne :

  • les heures réalisées au-delà de la durée légale du travail ;
  • les heures complémentaires des salariés à temps partiel ;
  • les heures supplémentaires incluses dans une convention de forfait
  • les heures supplémentaires des salariés qui travaillent à temps réduit pour raison personnelle ;
  • les heures supplémentaires réalisées dans le cadre d’un dispositif d’aménagement du temps de travail sous réserve des précisions apportées par le BOSS ;
  • les jours de travail effectués au-delà de 218 jours dans le cadre d’une convention de forfait annuel en jours.

CONTINGENT ANNUEL D’HEURES SUPPLEMENTAIRES (extrait CCNSA)

Le contingent annuel d’heures supplémentaires est de 220 heuresart 1.09 bis – CCNSA

Seules sont comptées dans le contingent les heures supplémentaires effectivement travaillées et payées avec les majorations correspondantes.

Ne sont pas incluses dans le contingent les heures supplémentaires payées mais non travaillées (congés payés, maladie…) ou les heures supplémentaires donnant lieu à repos de remplacement.

Attention ! En plus des majorations de salaire, les heures supplémentaires effectuées au-delà du contingent ouvrent droit pour le salarié à une contrepartie obligatoire en repos fixée à :

  • 50 % (soit 30 minutes de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de 20 salariés maximum
  • 100 % (soit 1 heure de repos pour une heure supplémentaire) dans les entreprises de plus de 20 salariés.

REDUCTION GENERALE DES COTISATIONS PATRONALES (REDUCTION FILLON)

Le plafond au-delà duquel les rémunérations n’ouvrent pas droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 x Smic brut mensuel : soit les rémunérations annuelles supérieures à 32 818,20 € à partir du 1er janvier 2023.

Augmentation du SMIC au 1er janvier 2023 : 1.709,28 € pour 35 heures hebdomadaires ; soit 20 511,36 € brut annuel.

La réduction générale des cotisations patronales s’applique :

  • aux salariés dont la rémunération est inférieure à 1,6 fois le Smic relevant obligatoirement du régime d’assurance chômage,
  • ou ceux dont l’emploi ouvre droit à l’allocation d’assurance chômage quelles que soient la nature et la forme du contrat de travail.

Cependant, certains salariés en sont exclus, notamment les mandataires sociaux (sauf s’ils cumulent leur mandat social avec un contrat de travail et qu’ils relèvent de l’assurance chômage).

Pour les salariés travaillant à temps partiel, le montant du Smic doit être corrigé en fonction de la durée de travail ou de la durée équivalente inscrite dans le contrat de travail pour la période qui correspond à la durée légale du travail.

CALCUL DU COEFFICIENT DE REDUCTION

Le décret n° 2022-1700 du 28 décembre 2022, modifie les paramètres T du calcul de la réduction Fillon : à compter du 1er janvier 2023, la réduction générale s’impute sur les cotisations dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles dans la limite de 0,55 % du salaire (vs 0,59 % en 2022). Taux revu à la baisse.

Par conséquent, les valeurs : « 0,3195 » et « 0,3235 » sont remplacées respectivement par les valeurs : « 0,3191 » et « 0,3231 ».

Valeur maximale du coefficient de réduction en 2023 en fonction de l’effectif
Nombre de salariés Taux FNAL applicable A partir du 1er janvier 2023
Moins de 50 0,1 % 0,3191
50 et plus 0,5 % 0,3231

Réduction des cotisations = rémunération annuelle brute du salarié * valeur du coefficient de réduction.

Le coefficient est déterminé selon la formule suivante (20 511,40 € = montant du Smic annuel) :

    (T/0,6) x [1,6 x (20 511,40 / rémunération annuelle brute) -1]

Pour les rémunérations versées à compter du 1er janvier 2023, le coefficient de réduction s’obtient par la formule suivante :

  • Moins de 50 salariés : coefficient = (0,3191/0,6) x [1,6 x (20 511,40 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1]
  • À partir de 50 salariés : coefficient = (0,3231/0,6) x [1,6 x (20 511,40 € / rémunération annuelle brute du salarié) – 1].

Le résultat obtenu par application de cette formule est arrondi à 4 décimales, au dix-millième le plus proche.

Réduction = totalité de la rémunération brute annuelle x valeur du coefficient déterminé sur l’année

Calcul mensuel : la réduction est en général calculée chaque mois par anticipation puis fait l’objet d’une régularisation. Elle est alors égale au produit de la rémunération mensuelle par le coefficient calculé selon les modalités exposées ci-dessus, le montant du Smic à prendre en compte étant le Smic mensuel.

IMPUTATION SUR LES COTISATIONS ET CONTRIBUTIONS

Le montant de la réduction est déduit sur les cotisations suivantes :

  • Cotisations de sécurité sociale d’assurance maladie, maternité, invalidité, décès et d’assurance vieillesse de base ;
  • Contribution au Fonds national d’aide au logement (FNAL) ;
  •  Cotisations d’allocations familiales ;
  • Contribution solidarité autonomie (CSA) ;
  • Cotisations patronales de retraite complémentaire légalement obligatoires ;
  • Contribution patronale d’assurance chômage.

Lorsque le montant de la réduction est supérieur au montant des cotisations et contributions, la réduction est également appliquée sur les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles dans la limite de 0,55 % de la rémunération.

La réduction Fillon ne peut pas dépasser le montant des cotisations effectivement dues.

L’URSSAF propose un simulateur de calcul de réduction des cotisations patronales pour 2023 : simulateur de la réduction

EMPLOI  DES  PERSONNES  HANDICAPEES  

La DOETH (déclaration annuelle obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés, des mutilés de guerre et assimilés) est le document de déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés qui synthétise l’ensemble des informations concernant les actions menées par une entreprise en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées au cours de l’année écoulée (nombre de personnes handicapées dans les effectifs, de contrats de sous-traitance etc.).

La loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018 a réformé l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) depuis le 1er janvier 2020.

Toute entreprise privée quel que soit son effectif (même celle de moins de 20 salariés) doit déclarer tous les mois, le nombre de travailleurs handicapés qu’elle emploie. Cette déclaration se fait via la déclaration sociale nominative (DSN).

Chaque entreprise d’au moins 20 salariés est concernée par l’obligation d’embaucher des personnes handicapées à hauteur de 6 % de son effectif, et doit déclarer annuellement le nombre d’emplois occupés par un travailleur handicapé.

Si l’entreprise ne remplit pas cette obligation d’emploi, elle doit verser une contribution financière à l’Agefiph.

Depuis le 1er janvier 2020, si l’entreprise franchit une première année le seuil d’effectif de 20 salariés elle bénéficie d’une neutralisation sur 5 ans consécutifs pour se mettre en conformité avec l’OETH. Si le seuil passe en dessous, un nouveau délai de 5 ans est déclenché.

Pour les entreprises à établissements multiples : le taux d’emploi de personnes handicapées devra être apprécié au niveau de l’entreprise et non plus établissement par établissement.

La DOETH est effectuée dans la DSN mensuellement. Le report de l’exigibilité de la DOETH est confirmé, elle sera effectuée dans la DSN du 5 ou du 15 avril et le recouvrement se fera entre le 5 ou le 15 mai chaque année et est toujours assuré par l’OETH.

Le réseau des URSSAF indique que, au plus tard le 15 mars 2023, les entreprises recevront communication de :l’effectif d’assujettissement à l’OETH  ; le nombre de bénéficiaires de l’obligation d’emploi à employer en 2022  ; le nombre de bénéficiaires de l’obligation d’emploi effectivement employés en 2022  ; le nombre de salariés relevant d’un emploi exigeant des conditions d’aptitude particulières.

Les entreprises de 20 salariés et plus dont l’effectif ne comporte pas un minimum légal de travailleurs handicapés, soit 6 % de l’effectif d’assujettissement à l’OETH, doivent régler une contribution à l’URSSAF qui sera reversée à l’Agefiph, en charge de la gestion de ces fonds au profit de l’emploi de travailleurs handicapés.

Elle est fixée selon le Smic en vigueur au 31 décembre de l’année de référence.

Elle est égale, par travailleur handicapé manquant, à :

400 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 20 à 250 salariés ;

500 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 250 à 750 salariés ;

600 fois le Smic horaire, pour les entreprises de 750 salariés et plus.

La contribution portée à 1 500 fois le Smic horaire, si pendant 3 années consécutives, aucune action de l’entreprise en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés.

Pour en savoir plus : Guide OETH

CODE IDCC

Le code IDCC – identifiant de la convention collective – relatif aux Services de l’Automobile est le : 1090

 

 

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RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Taxe Foncière : Mécanisme de la revalorisation de la valeur locative des locaux professionnels

L’Etat s’est engagé depuis plusieurs années à réviser les valeurs locatives des locaux professionnels. Depuis le 1er janvier 2017, tous les locaux professionnels, à quelques exceptions près, disposent d’une nouvelle valeur locative révisée. La dernière révision datait de 1970. Cette nouvelle valeur est égale au produit de la surface pondérée par un tarif au mètre carré, éventuellement ajusté d’un coefficient de localisation.

Les raisons de la réforme

La vétusté des valeurs locatives issues de la dernière révision générale de 1970 conduisait à de fortes iniquités fiscales. Un mécanisme de révision régulière des paramètres d’évaluation des valeurs locatives de ces locaux est prévu tous les 6 ans pour éviter de se retrouver dans la même situation. La loi de Finances pour 2023 reporte la première actualisation à 2025.

Les locaux concernés (3.4 millions) sont:

  • les locaux commerciaux (magasins, ateliers d’artisans, cliniques, hôtels, ….)
  • Les locaux affectés à une activité libérale

Sont exclus les locaux d’habitation, les locaux industriels …

Le nouveau calcul prend en compte des paramètres individuels déclarés par le propriétaire en 2013 à savoir la surface (surface principale, secondaire, de stationnement) et la catégorie d’appartenance du local (ex: magasin) mais aussi des paramètres collectifs comme le secteur, le tarif et sa localisation si particulière.

Des mécanismes de compensation visibles sur votre avis d’imposition

Dans le tableau au dos de chaque avis d’imposition, nous retrouvons la base qui correspond au montant de la valeur locative révisée des locaux existants divisée par deux + les éventuels abattements/exonérations. Cette valeur est multipliée par les taux votés par les collectivités territoriales. Le montant réel de la cotisation est précisé.

Pour éviter que les contribuables aient à régler le montant révisé de la cotisation d’un seul coup, un principe de lissage de la taxe à été prévu.

Il introduit une progressivité dans les effets de la réforme en lissant dans le temps (sur 10 ans) l’augmentation ou la baisse de cotisation induite par la nouvelle valeur locative révisée. Un montant de lissage est calculé en 2017 et sera appliqué (à la hausse ou à la baisse) sur la cotisation de chaque local professionnel pendant une durée de 10 ans, c’est-à-dire jusqu’en 2026.

Les éléments essentiels à connaître

La surface

La construction taxable doit être reliée au sol sans possibilité de la déplacer sans la démolir. On y inclut les sols des bâtiments et terrains formant une dépendance indispensable et immédiates de ces constructions dont les emplacements de parking.

La base de l’imposition : valeur locative cadastrale du bien.

La grille tarifaire par mètre carré est fixée à partir des loyers moyens constatés dans chaque secteur d’évaluation par catégories à la date de référence du 1er janvier 2013. Plusieurs mécanismes sont venus pondérés cette valeur révisée pour ne pas trop surimposer les locaux commerciaux par rapport aux autres locaux dont un coefficient de localisation, le lissage du dixième des variations de cotisations.

La révision annuelle du service des impôts

On parle bien de changements qui affectent la propriété :

  • Construction nouvelle,
  • Changement d’affectation,
  • Changement de consistance (par démolition, reconstruction …)
  • Changement d’utilisation des locaux
  • Changement d’environnement dans le quartier

Si vous êtes concernés par une revalorisation en lien avec les surfaces taxables, l’Administration fiscale vous a sans doute adressé un courrier en ce sens.

Les changements physiques du site ou les changements dans le quartier sont constatés d’office par l’administration. L’Administration va alors procéder à une mise à jour selon les règles post 2013.

Réclamation du propriétaire sur la nouvelle valeur locative

La contestation peut porter sur le classement de l’immeuble ou sur la détermination de surface.  En revanche le tarif communal ou la méthode d’évaluation ne peuvent être contestés.

→Vous pouvez demander la fiche de calcul de la valeur locative au service des impôts ou consulter les documents cadastraux.

→ N’hésitez pas à demander à être reçu par le service des impôts pour avoir toutes les explications utiles. Les voies de recours sont également mentionnées sur les avis d’imposition. Attention au respect des délais et des formes requises.

 

 

 

 

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L’installation de bornes de recharge pour les professionnels de l’automobile

La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2025 (ex-TVS)

Les aides de l’URSSAF pour les entreprises et les indépendants touchés par les intempéries

Alerte mails frauduleux SIV

L’indemnité d’éviction

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Accompagnement gratuit « MonAideCyber »

Fraude aux KBIS : soyez vigilants

Véhicule en Déclaration d’Achat (DA) et assurance

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Suppression de la carte verte d’assurance à compter du 1er avril 2024

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Loi de finances pour 2024 : principales mesures pour les entreprises

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Accompagnement fiscal des PME

Taxe sur les surfaces commerciales – TaSCom

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Vous vous demandez si votre entreprise est à jour de ses principales obligations? La FNA vous donne une check liste pour vous aider!

Loi de finances pour 2023 : principales mesures pour les entreprises

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Disparition des tickets de caisse : application reportée au 1er août 2023

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Règles de plafonnement et de déplafonnement du loyer

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Signalement des anomalies dans la formation des prix – DGCCRF

Dispositif d’accompagnement individualisé pour les indépendants

Aides au financement de la transition écologique des entreprises

Causes de révision du loyer d’un bail commercial

Négocier son bail commercial

Renouvellement du bail commercial

Déclaration Européenne de Services (DES)

Que faire en cas de cyberattaque ?

Simplification des démarches des entreprises

La taxe annuelle à l’essieu pour les véhicules de plus de 12 tonnes

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Restriction de l’eclairage nocturne des commerces

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Contravention pour non designation du conducteur : seules les personnes morales sont concernees

Equipement obligatoire d’un ethylotest

Fichier des Véhicules Assurés (FVA) : Quels véhicules doivent-être déclarés par les professionnels de l’automobile ?

Infractions au Code de la route : Le chef d’entreprise doit désigner le conducteur auteur de l’infraction commise avec un véhicule de l’entreprise

Le véhicule de démonstration

Contribution sociale de solidarite

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Droit a l’erreur Loi pour un Etat au Service d’une Société de Confiance

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Prestations de services hors de France : quelle TVA appliquer ?

Taxe sur les véhicules de société (TVS 2021)

Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

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LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

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Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

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Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

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COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

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