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Contrôle technique des véhicules école de conduite

Au même titre que les véhicules particuliers ou les véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes, les véhicules des écoles de conduite sont éligibles au contrôle technique des véhicules automobiles. Ils font l’objet d’un contrôle spécifique.

Échéance du contrôle

Le contrôle technique des voitures d’auto-école doit avoir lieu lors de la quatrième année de mise en circulation et sa validité est de deux ans. Ce sont les mêmes spécificités d’échéance que pour les véhicules particuliers.

Méthodologie du contrôle

Signalisation spécifique du véhicule (Point de contrôle : 12.1.1)
Le véhicule doit être muni de panneaux ou d’inscriptions visibles de l’avant et de l’arrière, portant une des mentions : « auto-école », « voiture-école », « véhicule-école » ou « apprentissage ». Ces panneaux ou inscriptions ne doivent comporter aucune autre indication, notamment publicitaire. Ils sont placés soit à l’avant et à l’arrière du véhicule, soit sur le toit. Lorsqu’un panneau est placé sur le toit, il est perpendiculaire à l’axe longitudinal de symétrie du véhicule, et ses dimensions sont d’au moins 40 cm x 12 cm, sans excéder 50 cm x 15 cm.

Rétroviseur intérieur complémentaire (Point de contrôle : 12.2.1)
Le véhicule doit comporter un deuxième rétroviseur intérieur destiné à être utilisé par le passager avant.

Rétroviseur extérieur complémentaire (Point de contrôle : 12.2.2)
Le véhicule doit comporter un deuxième rétroviseur extérieur droit, destiné à être utilisé par le passager avant. Ce dispositif est équivalent au rétroviseur extérieur droit destiné à être utilisé par le conducteur.

Double commande manuelle (Point de contrôle : 12.2.3)
Le véhicule doit comporter à l’avant, côté passager, un dispositif de double commande d’avertisseur sonore, de feux (positions, croisement, route) et de feux indicateurs de direction.

Double commande accélérateur (Point de contrôle : 12.2.4) Le véhicule doit comporter à l’avant, côté passager, un dispositif de double commande d’accélération neutralisable.

Double commande freinage (Point de contrôle : 12.2.5)
Le véhicule doit comporter à l’avant, côté passager, un dispositif de double commande de freinage.

Double commande de débrayage (Point de contrôle : 12.2.6)
Le véhicule doit comporter à l’avant, côté passager, un dispositif de double commande de débrayage (sauf en cas de véhicule à boîte de vitesses automatique).

Transformation du véhicule

Depuis le 1er janvier 2019, la réception à titre isolé est remplacée par l’attestation d’adaptation réversible. En cas d’adaptation réversible du véhicule école au sens de l’arrêté du 27 juin 2017, le document prévu en annexe 1-A (pose des équipements) ou 1-B (dépose des équipements) de cet arrêté est présenté en complément du certificat d’immatriculation.

Document à présenter au centre de contrôle:

Si le document présenté n’est pas émis par un aménageur qualifié (liste des aménageurs qualifiés disponible sur le site Internet de l’UTAC), le contrôleur relève la défaillance « 0.6.1.b.1 Non-conformité du document d’identification complémentaire ».

En cas de présentation du document annexe 1-A (pose des équipements) :
– Le véhicule est contrôlé comme « Véhicule Ecole » et suivra les points d’instructions contenues dans la méthodologie de contrôle.

– L’absence de mention « Véhicule école » ou d’une mention équivalente sur le CIV (certificat d’immatriculation du véhicule) entraîne la défaillance « 0.4.1.c.2. Modification nécessitant une mise en conformité par rapport aux données du document d’identification ». Ce qui implique automatiquement une contre-visite.

En cas de présentation du document annexe 1-B (dépose des équipements) :

  • Le véhicule n’est pas contrôlé comme « Véhicule Ecole » (la méthodologie ne s’applique pas).
  • La présence de la mention « Véhicule école » ou d’une mention équivalente sur le CIV entraîne la défaillance majeure « 0.4.1.c.2. Modification nécessitant une mise en conformité par rapport aux données du document d’identification ». Attention, une défaillance majeure implique non pas une contre-visite mais un contrôle technique complet.

Anticiper le changement du certificat d’immatriculation

Attention
Nous vous conseillons de procéder aux modifications du certificat d’immatriculation (CIV) avant d’amener le véhicule en centre de contrôle. Pour ce faire,
1) Avoir un justificatif de la modification des caractéristiques effectuées correspondant à votre situation :

– L’attestation d’adaptation réversible délivrée par un aménageur qualifié (cas de l’auto-école).
– L’attestation de conformité délivrée par le constructeur.
– Procès-verbal d’agrément de prototype.
– Procès-verbal de réception à titre isolé.

2) Faire la demande sur le site de l’ANTS (https://immatriculation.ants.gouv.fr/) :

– Connectez-vous sur https://immatriculation.ants.gouv.fr/ avec France Connect (très important).
– Dans votre espace véhicule, sélectionnez « je souhaite faire une autre demande »
– « Souhaitez-vous être guidé ? » sélectionnez « non »
– Dans la catégorie, sélectionnez : « signalez un changement sur le situation de mon véhicule »
– Dans la sous-catégorie, sélectionnez : « modification d’une mention ou d’un usage sur le véhicule »
– Complétez les champs en indiquant que vous faites la démarche « pour quelqu’un d’autre ». En effet, en tant que personne physique, vous réalisez la démarche pour l’entreprise présente sur le certificat d’immatriculation du véhicule. Pensez donc à compléter le CERFA https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R1137 (L’établissement X donne mandat à Monsieur / Madame X, pour faire la démarche dans l’ANTS).
– Les champs « Identité du titulaire du certificat d’immatriculation » doivent correspondre à l’identité du propriétaire du véhicule inscrite sur le certificat d’immatriculation.
– Chargez ensuite les pièces justificatives obligatoires.
– Passez aux étapes suivantes.

Vous pouvez aussi vous rapprocher de professionnels habilités au SIV (système d’immatriculation des véhicules) via le site : https://immatriculation.ants.gouv.fr/Services-associes/Ou-immatriculer-mon-vehicule

Rappel des caractéristiques des véhicules écoles

Conformément à la législation en vigueur, les véhicules automobiles destinés à l’enseignement de la conduite et à l’épreuve pratique du permis de conduire de catégorie B doivent répondre aux critères définis par l’article 6 de l’arrêté du 8 janvier 2001, soit :

  • Être des véhicules de séries et comporter au moins quatre places assises
  • Avoir été mis pour la première fois en circulation depuis moins de six ans
  • Être munis de panneaux ou d’inscriptions portant la mention « auto-école » « voiture-école » ou « véhicule-école »
  • Comporter la mention « véhicule école » à la rubrique Z.1 de la carte grise
  • Comporter les équipements suivants :

→Un dispositif de double commande de freinage et de débrayage (exception faite des véhicules à embrayage automatique) ;

→Un dispositif de double commande d’accélération (neutralisable lors des de l’examen du permis de conduire) ;

→Deux rétroviseurs intérieurs, un rétroviseur latéral extérieur gauche, deux rétroviseurs latéraux extérieur droit ;

→Un dispositif de double commande avertisseur sonore, feux et clignotants, à portée immédiate de l’enseignant

Plateforme publique des prix du contrôle technique des véhicules légers

Depuis le 1er septembre 2020,  les centres de contrôle technique communiquent sur un site gouvernemental prix-controle-technique.gouv.fr le prix des prestations de contrôle technique des véhicules légers. L’objectif souhaité par l’Etat, est de permettre aux automobilistes de comparer les prix des prestations des centres de contrôle technique automobile, visite initiale ou contre-visite.

Quelles sont les prestations concernées ?

L’obligation d’affichage des tarifs ne concerne que les prestations  de contrôle technique des véhicules légers :
– Véhicules légers, les véhicules dont le poids total autorisé en charge est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, de catégorie M1 ou N1
– Type d’énergie : essence, diesel, gaz, hybride, électrique
– Et exclusivement : voitures particulières, 4 x 4, voitures de collection, camionnettes, camping-car dont le poids total autorisé en charge ne dépasse pas 3,5 tonnes.

Obligation d’affichage des prix des prestations de contrôle technique

Chaque centre de contrôle technique doit afficher de manière visible et lisible à l’extérieur de l’établissement, à l’entrée principale du public les tarifs suivants :
– Prestations de contrôle technique périodique VL
– Contre-visite VL

Les tarifs doivent être classés par type d’énergie : essence, diesel, gaz, hybride, électrique.

Obligation de transmettre les prix des prestations de contrôle technique VL

En outre, chaque centre de contrôle technique de véhicules légers, communique par internet, les prix affichés à l’organisme désigné par le ministre chargé de l’économie. Ce dernier porte à la connaissance du public l’ensemble des tarifs prestations de contrôle technique VL sur son site Internet.

Savoir déclarer dans les temps

Attention : lorsqu’un centre de contrôle technique propose pour la 1ere fois des prestations VL, il dispose d’un délai maximum de 48 heures après leur entrée en vigueur, pour communiquer ses tarifs à l’organisme désigné par le ministre chargé de l’économie.

En cas de changement de tarifs, le centre de contrôle technique doit communiquer immédiatement les nouveaux tarifs à cet organisme avec la date et l’heure de leur entrée en vigueur.

Sanctions en cas de non respect de cette obligation

En cas de non-transmission des tarifs des prestations à l’organisme désigné par le ministre chargé de l’économie, le centre de contrôle technique est passible d’une amende administrative de 1 500 € maximum. Ce montant peut être porté à 3 000 € en cas de récidive.

Les agents de la répression des fraudes sont habilités à rechercher et constater ces manquements. Ils ont également le pouvoir de contrôler la mise à jour et la correspondance des tarifs pratiqués par les centres de contrôle technique, aussi bien concernant l’affichage extérieur que la transmission à l’organisme désigné.

Le délai de prescription de l’action de l’administration pour la sanction du manquement est d’un an à compter du jour où le manquement a été commis.

Une copie du procès-verbal constatant les manquements est transmise à la personne mise en cause. Avant toute décision, la répression des fraudes informe par écrit la personne mise en cause de la sanction envisagée à son encontre, en lui indiquant qu’elle peut se faire assister par le conseil de son choix et en l’invitant à présenter, dans un délai d’un mois, ses observations écrites ou orales. Passé ce délai, elle peut, par décision motivée, prononcer l’amende.

Les modalités pratiques 

Sur quel site :
Les centres de contrôle technique sont invités à s’enregistrer et renseigner les tarifs de leurs prestations, jusqu’au 15 septembre 2020, sur le site www.prix-contrôle-technique.conso.gouv.fr.
La procédure d’enregistrement repose concrètement sur la création d’un compte par adresse mail.

Que faire en cas de problème

Contactez la FNA pour qu’elle remonte l’information au service compétent de la DGCCRF. Nous les sollicitons régulièrement en ce sens. Ne restez pas seuls avec vos difficultés. On peut vous accompagner.

Equipements de protection individuelle – EPI

Lorsque la situation de travail nécessite l’utilisation d’équipements de protection individuelle (gants, lunettes, masque, casque, chaussures …), le chef d’entreprise doit les mettre à disposition des salariés concernés. Et n’oublions pas que la plupart des dispositions exposées ci-après sont également applicables aux travailleurs indépendants et aux employeurs exerçant eux-mêmes directement une activité.

Qu’est qu’un EPI?

Un équipement de protection individuelle (EPI) est un dispositif ou moyen destiné à être porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ainsi que sa sécurité :

  • La qualification d’EPI suppose qu’un tel produit puisse être porté ou tenu par son utilisateur pendant la durée de l’exposition au risque : le produit doit être mobile ;
  • l’EPI concerne la protection de l’utilisateur contre le risque considéré ;
  • l’EPI concerne la prévention du risque et non le traitement de l’accident

Tout EPI mis sur le marché doit satisfaire aux exigences essentielles de santé et de sécurité, générales et particulières. Tout EPI mis sur le marché dans l’Union Européenne doit porter le marquage « CE ».

Cadre Réglementaire

L’employeur a l’obligation d’assurer la santé et la sécurité des salariés. Pour remplir cette obligation , l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
Ces mesures comprennent :

  • des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail ;
  • des actions d’information et de formation ;
  • la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés (article L4121-1 du code du travail)

Les obligations de l’employeur en matière de sécurité au travail sont fixées par les neuf principes généraux de prévention suivants :

  • éviter les risques ;
  • évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
  • combattre les risques à la source ;
  • adapter le travail à l’homme
  • tenir compte de l’état d’évolution de la technique ;
  • remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou ce qui l’est moins ;
  • planifier la prévention en y intégrant dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants (notamment les risques liés aux harcèlements moral, sexuel, et aux agissements sexistes) ;
  • prendre des mesures de protection collective en priorisant ces dernières sur les mesures de protection individuelle ;
    donner les instructions appropriées aux travailleurs.
    article art. L. 4121-2 du code du travail. 

Fournir et entretenir les EPI

  • Les EPI et les vêtements de travail sont fournis gratuitement par le chef d’entreprise lequel en assure le bon fonctionnement et leur maintien dans un état hygiénique satisfaisant par les entretiens, les réparations et le remplacements nécessaires. Article R 4323-95 du code du travail. 
  • Les EPI doivent répondre aux règles techniques de conception et aux procédures de certification posées par le code du travail.
  • Les EPI doivent être adaptés aux risques à prévenir et aux conditions dans lesquelles le travail est effectué.

Information des salariés

Afin de limiter les risques au maximum, les salariés doivent être correctement informés sur les conditions d’utilisation ou de maintenance de ces équipements de travail et de protection. Ils doivent en outre recevoir une formation à la sécurité renouvelée aussi souvent que nécessaire. Article R. 4323-1 et s. du code du travail.

Conseils FNA 

L’obligation d’information de l’employeur se traduit par la rédaction de consignes relatives aux risques contre lesquels le port d’EPI les protège, aux conditions d’utilisation, notamment les usages auxquels l’équipement est réservé, aux instructions concernant les conditions de mise à disposition des EPI.

Pour assurer un port effectif des EPI préconisés, il est essentiel de considérer un EPI comme un véritable équipement personnalisé, destiné à sauvegarder la santé et la sécurité du travailleur. Comme un vêtement personnel, le porteur lui attribuera une valeur d’estime et y apportera un certain soin.

Les représentants du personnel doivent être associés à la mise en place des équipements de protection dans l’entreprise. Notamment, le CSE doit être consulté sur les conditions dans lesquelles les équipements de protection individuelle (EPI) sont mis à disposition et utilisés, notamment celles concernant la durée de leur port (C. trav., art. R. 4323-97). D’autre part, l’employeur tient à la disposition des membres du CSE une documentation sur la réglementation applicable aux équipements de travail utilisés (C. trav., art. R. 4323-5).
Des vérifications et contrôles périodiques doivent permettre d’assurer, de manière constante, la prévention des risques professionnels.
C. trav., art. R. 4323-22 et s.

Responsabilité du chef d’entreprise

Le chef d’entreprise étant responsable du respect des bonnes conditions d’hygiène, de sécurité et de travail des salariés, il doit également veiller à l’utilisation effective des équipements et vêtements de protection.

Par exemple : il pourra mentionner sur le règlement intérieur de l’entreprise que le port des chaussures de sécurité est obligatoire (en précisant dans quelles circonstances) et que tout salarié qui refuse de se plier à cette règle de sécurité commet une faute justifiant une sanction disciplinaire. A défaut de règlement intérieur, l’employeur peut faire figurer cette clause sur le contrat de travail des salariés concernés, ou sur un avenant au contrat, ou/et par délivrance de notes de service et par voie d’affichage.

D’autant que la violation des règles de sécurité est, dans la quasi-totalité des cas de jurisprudence, reconnue comme une faute grave de la part du salarié. Encore faut-il que le chef d’entreprise ait suffisamment sensibilisé et averti les salariés concernés…

Liens utiles vers les normes EPI et le site de l’INRS

EPI Normes Liens
Protection auditive Serre-tête NF EN 352-1 
Bouchons d’oreille: NF EN 352-2
Bouchons moulés: NF EN 352-7 
INRS – Le bruit
Protection de la tête Casquette anti-chocs NF EN 812 Les casques de protection
Choix et utilisationGuide INRS
Protection des yeux Mécanique-nettoyage : lunettes ou masque de protection enveloppante NF EN 166
Soudage : lunettes avec filtre
oculaire NF EN 169/ EN 175
Les équipements de protection individuelle des yeux et du visage
Choix et utilisationGuide INRS
Protection respiratoire Demi-masque ou masque filtrant antipoussières : NF EN 149 Type filtre P3 Réaliser des essais d’ajustement – site de l’INRS 
Protection des mains Risque mécanique NF EN
388 Type 4.1.4.1.
Soudure : NF EN 12477
Type 3.1.4.3Risque chimique : Site de l’INRS 
Risque chimique : Site de l’INRS 
Les vêtements de travail Choix de leur utilisation

Exigences générales: NF EN ISO 13688

Combinaison pour le soudage
 NF EN ISO 11611 

Combinaison pour la peinture
type 3-5 NF EN 943 à usage unique

Guide de l’INRS
Chaussures de sécurité NF EN 20345 Type S3

 

IRP AUTO Solidarité prévention

Les métiers de l’automobile comportent certains risques qui peuvent être réduits : bruit, gestes répétitifs, risque de chute, risques chimiques, effets des addictions sur le comportement… IRP AUTO Solidarité-Prévention propose des interventions d’experts pour identifier les principaux risques et envisager des plans d’action.

Nous vous invitons à vous rapprocher d’IRP Auto pour en savoir plus. Vous pouvez également vous connecter à votre compte entreprise pour connaître l’étendue de ces prestations.

Exemple: le prédiagnostic bruit IRP AUTO

Solidarité-Prévention propose de réaliser un pré-diagnostic sur le niveau d’exposition au bruit en entreprise. Ce pré-diagnostic se traduit par le prélèvement des différents niveaux sonores dans l’entreprise afin de les comparer avec les seuils d’exposition définis par la réglementation. Durant cette intervention, les postes de travail font l’objet d’une étude.

 

Filière Véhicules Hors d’Usage – les chiffres

Dès 2005, l’ADEME a mis en place le suivi de la filière des véhicules hors d’usage en créant l’Observatoire des VHU dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté du 19 janvier 2005 portant sur la communication d’informations relatives à la mise sur le marché des automobiles en France, aux opérations de dépollution, de traitement et de broyage des véhicules hors d’usage. L’objectif est de suivre les performances de la filière VHU.

Un site internet unique nommé SYDEREP (SYstème DÉclaratif des filières REP : www.syderep.ademe.fr) a ouvert en 2014 et rassemble tous les registres et observatoires des filières déchets d’équipements électriques et électroniques, piles et accumulateurs, gaz fluorés, pneumatiques usagés, emballages, papiers, VHU et déchets d’éléments d’ameublement.

L’Observatoire des VHU vise à recueillir des données de mises sur le marché de véhicules neufs et de traitement des VHU afin de suivre les performances de la filière en termes de réutilisation, recyclage et valorisation des véhicules en fin de vie. Ces données sont produites par les metteurs sur le marché de véhicules en France (constructeurs, importateurs), les centres VHU et broyeurs agréés sur le territoire français. À partir de l’analyse de ces données, l’ADEME publie un rapport annuel permettant le suivi de la filière des VHU en France.

Directive européenne 2000/53/CE

La directive 2000/53/CE fixe des objectifs de valorisation des VHU au niveau européen. Au plus tard le 1er janvier 2015, les centres VHU et broyeurs devaient atteindre :
Un taux de réutilisation et de recyclage minimum de 85 % de la masse moyenne des véhicules ; et
Un taux de réutilisation et de valorisation minimum de 95 % de la masse moyenne des véhicules.

En France, l’arrêté du 2 mai 2012 fixe des taux de valorisation minimaux des matériaux issus des VHU, en dehors des métaux, des batteries et des fluides issus des opérations de dépollution :
Les centres VHU doivent atteindre pour ces matières un taux de réutilisation et de recyclage de 3,5 % de la masse moyenne des véhicules, et un taux de réutilisation et de valorisation de 5 %.
Les broyeurs doivent atteindre pour ces matières un taux de réutilisation et de recyclage de 3,5 % et un taux de réutilisation et de valorisation de 6 % de la masse moyenne des véhicules.

Acteurs et véhicules

  • 1635 Centres VHU en 2019 contre 1647 en 2018
  • 59 broyeurs agréés en 2019 contre 57 en 2018
  • 2,6 millions de véhicules tous confondus mis sur le marché en 2019 soit plus de 2.3% par rapport à 2018
  • 1,6 millions VHU en 2019 représentant 1.8 tonnes soit plus de 3.3% par rapport à 2018

 

Le traitement

247,97 kg de déchets, matières et pièces ont été extraits des VHU avant broyage, soit 22,3 % de la masse d’un VHU ↑de 21,9% en 2018
93,05 kg de matières (hors déchets et pneus) étaient destinés au recyclage ou à la valorisation, dont 86,7 % de métaux (80,7 kg/VHU), soit 8,4 % de la masse d’un VHU ↑de 7.9% en 2018
88,40 kg (hors batteries et pneus) étaient destinés à la réutilisation, dont 82,5 % de métaux (73,0 kg/VHU), soit 8,0 % de la masse d’un VHU. Cela représente environ 12,8 millions de pièces démontées au niveau national ↓de 8% en 2018
1 531 381 carcasses ont été déclarées envoyées aux broyeurs en 2019, pour un tonnage de 1 338 421 tonne ↑3,9% en tonnes / 2018
22,0 % de ces carcasses ont été transférées à des broyeurs autorisés à l’étranger (essentiellement Espagne et Belgique) ↑14.9% en 2018
Le poids moyen d’une carcasse est de 862,42 kg ↑853.8 kg en 2018
Les broyeurs français ont recyclé 579,2 kg de matières (dont 91,0 % de métaux) par VHU, soit 85,8 % de la masse des carcasses réceptionnées. ↑85,6 % en 2018
Les broyeurs français ont valorisé énergétiquement 56,93 kg
de matières par VHU, soit 8,4 % de la masse des carcasses
réceptionnées
↑6.9% en 2018
En 2019, 76,7 % des centres VHU ont atteint leur objectif de
réutilisation et de recyclage des matières non métalliques
↑75.8% en 2018
74,2 % d’entre eux ont atteint leur objectif de réutilisation
et de valorisation des matières non métallique
↑73.1% en 2018
La France atteint ainsi un taux de réutilisation et de recyclage de 87,1 % de la masse des VHU pris en charge ↑86.9% en 2018
Et un taux de réutilisation et de valorisation de 95,0 % ↑94.2% en 2018

Pour plus de détails, nous vous invitons à lire le rapport de l’ADEME de 2019 disponible dans la rubrique « documents complémentaires »

 

 

Réforme de la filière REP des véhicules hors d’usage

La filière REP VHU se renforce sous l’impulsion de la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) du 10 février 2020. Le Législateur souhaite renforcer la responsabilité des producteurs, lutter plus efficacement contre la filière illégale, renforcer la performance de traitement des VHU et mieux prendre en charge les véhicules abandonnés. Un projet de décret, non encore adopté, précise le cadre du nouveau fonctionnement de la REP VHU notamment la création d’un éco-organisme et/ou la mise en place de systèmes individuels directement par les constructeurs.

Ce projet de décret n’est pas satisfaisant. La FNA a été reçue à plusieurs reprises par le Ministère. Nous vous en expliquons les raisons.

Nouveau périmètre de la REP VHU

La Loi AGEC puis la Loi Climat prévoient:

  • La refondation du principe de responsabilité élargie du producteur,
  • Les voitures particulières, les camionnettes, les véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur soient soumis à REP afin d’en assurer la reprise sur tout le territoire,
  • Les opérateurs de collecte, de dépollution et de traitement des déchets dangereux des véhicules soient en contrat avec les éco-organismes /systèmes individuels.
  • Les systèmes individuels et les éco-organisme assurent une reprise sans frais des véhicules auprès des particuliers sur leur lieu de détention,
  • Le versement d’une prime au retour auprès du détenteur du véhicule, si elle permet d’accompagner l’efficacité de la collecte

Gestion des VHU

La reprises des VHU 

Un VHU ne peut être remis par son détenteur qu’à un centre VHU (CVHU).

Les CVHU sont alors tenus de reprendre ces véhicules ainsi que les véhicules abandonnés et ceux mis en fourrières.

Cette reprise est gratuite dans le cas de véhicules complets, des véhicules abandonnés et issus des fourrières. Une facturation est possible pour les VHU incomplets.

Attention: reprise ne veut pas dire collecte.

De la fin des agréments au classement ICPE Rubrique 2712

Les agréments des CVHU et des broyeurs seront supprimés au 01 janvier 2025. En revanche, ils auront l’obligation d’être ICPE 2712 pour réceptionner des VHU (hors voiturettes), sauf pour les CVHU dont l’agrément n’a été ni retiré ni suspendu.

A noter 

Un CVHU agréé aujourd’hui mais non ICPE 2712 (petits centres) pourra continuer son activité sauf suspension ou suppression de son agrément.

Pièces issues de l’économie circulaire – PIEC 

Le texte prévoit une procédure de sortie du statut de déchet pour les PIEC sous réserve:

  • De préparation en vue de la réutilisation,
  • De conformité à la réglementation produit,
  • De traçabilité (marquage…)
  • De conditionnement préservant leur intégrité.

Pas d’entrée dans le statut des déchets pour les pièces issues de la maintenance des véhicules qui seront, avec certitude, reconditionnées (remanufacturing).

Le fonctionnement de la REP VHU

Choix des constructeurs (producteurs)

Pour les constructeurs, deux possibilités pour mettre en œuvre leur
obligation de Responsabilité Elargie :

→ Un éco-organisme qui pourvoit à la gestion des VHU en passant des marchés non discriminatoires, transparents, dans le respect du principe de proximité…,
→ Un système individuel permettant une gestion, par le constructeur, de l’ensemble de ses VHU.

Positionnement des acteurs 

Les constructeurs français veulent créer des systèmes individuels. Les CVHU vont se retrouver dans l’obligation de contractualiser avec chacun d’entre eux pour continuer leur activité. Plusieurs écueils possibles:

  • Sélection arbitraire des CVHU avec arrêt d’activité pour ceux qui n’auront pas signé suffisamment de contrats,
  • « concessionarisation » des CVHU qui se verront imposer des conditions contractuelles non négociables sur le principe à prendre ou à laisser,
  • Déséquilibre financier de l’ensemble de la filière avec l’impossibilité de racheter des véhicules économiquement irréparables proposés par les assureurs,
  • Une préemption du marché de la PIEC par les constructeurs,
  • Multiplication des cahiers des charges

Par ailleurs, il est prévu que le CVHU qui aura réceptionné un véhicule d’une marque avec laquelle il n’a pas de contrat, soit dans l’obligation de le livrer auprès d’un CVHU référencé par cette marque.

La FNA demande:

  • Un pilotage de la mise en œuvre de la REP directement par le Ministère et non pas laisser les acteurs s’organiser eux-mêmes comme pour les autres filières
  • Pour les SI des constructeurs, l’adoption d’un contrat type unique avec une sélection des CVHU selon le schéma de la distribution sélective qualitative (critères objectifs, transparents, avec des refus également motivés)
  • Le droit de pouvoir traiter les VHU légalement acquis par les CVHU …..
  • Accès aux informations de sécurité des véhicules de manière visible et lisible et en langue française
  • Une éco-contribution et une surveillance sur la réelle prise en compte des coûts de la REP VHU par les producteurs (constructeurs),

 

Eco-organisme et Systèmes individuels des constructeurs 

Ils devront pourvoir à la collecte sans frais sur le lieu de détention du véhicule, au transport, à la prise en charge, à l’entreposage à la dépollution, au démontage et au traitement des VHU. Ils devront aussi avoir démontré signé suffisamment de contrats avec les CVHU, 18 mois suivant leur agrément.

 

Opérations de dépollution des véhicules

Un autre texte règlementaire viendra reprendre le cahier des charges imposés aux CVHU. Les broyeurs sont tenus de confirmer au centre VHU ayant assuré la prise en charge initiale, la destruction effective du véhicule dans un délai de quinze jours à compter de la date de broyage.

Outre mer

Un gros enjeu sur les 60 000 véhicules abandonnés sur la voie publique:

→ Mise en œuvre d’un plan d’actions outre-mer visant à améliorer la collecte et le traitement des VHU ainsi que de prévenir et résorber le nombre de véhicules abandonnés.
→ Ce plan d’actions définit les modalités de mise en œuvre de la prime au retour de la loi Climat & Résilience. Il est activé lorsque le nombre de véhicules abandonnés rapporté au nombre de véhicules gérés par la filière légale est supérieur à 10%.

→ Intégration du plan d’actions VHU DROM-COM dans les obligations de responsabilité élargie afin que les éco-organismes et les systèmes individuels se coordonnent pour assurer la résorption des dépôts illégaux de véhicules.

Dépôt sauvage de véhicules :
→ Tout véhicule abandonné
• Sur la voie publique,
• Sur un terrain privé,
• Dans une ICPE illégale A post procédures B,
→ Dont le titulaire du certificat d’immatriculation est inconnu / dont les mesures de police administrative ont échoué

 

Dépenses publicitaires pour la vente de véhicules : Obligation de déclaration de certaines entreprises

La loi portant lutte contre le dérèglement climatique prévoit l’obligation, à compter du 24 avril 2022, pour les metteurs sur le marché de biens et services soumis à un affichage environnemental obligatoire, de se déclarer à partir d’un certain montant de dépenses publicitaires.

 

À cet effet, les professionnels de la vente/location de véhicules neufs ou d’occasion, peuvent être concernés par cette déclaration, si leurs dépenses publicitaires sont supérieures ou égales à 100 000 euros. 

Qui est concerné ?

Les professionnels (importateurs, distributeurs ou autres metteurs sur le marché) dont les produits ou services sont soumis à l’affichage énergétique obligatoire (dans l’automobile : étiquette énergie et vignette crit’air).

Pour l’automobile, sont donc concernés les vendeurs et loueurs de véhicules neufs ou d’occasion dont les investissements publicitaires sont supérieurs ou égaux à 100 000€ par an.

Quelles publicités ?

Les dépenses doivent avoir été engagées à des fins d’opérations publicitaires réalisées sur le territoire français.

Les publicités concernées sont les annonces et insertions notamment : 

  • Les publicités diffusées par voie télévisuelle ;
  • Les publicités diffusées par voie numérique ;
  • Catalogues et imprimés : supports de communication commerciale relatifs à des produits et services de l’entreprise.

 

Sont exclus : 

  • Les catalogue présentant de façon exhaustive aux professionnels et particuliers les caractéristique et/ou le prix des produits
  • Toute autre dépense

 

Les dépenses publicitaires supérieures ou égales à 100 000€ comprennent :

L’ensemble des dépenses, hors taxes, des publicités citées ci-dessus, diminuées du montant des remises, rabais, ristournes ou autre réductions de prix obtenues.

Comment faire ma déclaration ?

Dès 2022, les entreprises concernées sont tenues de se déclarer sur le site www.publicite-responsable.ecologie.gouv.fr entre le 1er janvier et le 31 mai de chaque année civile. Les données déclarées sur cette plateforme sont rendues publiques.

→ Vous pouvez procéder à une déclaration au nom et pour le compte de plusieurs entités juridiques soumises à l’obligation de déclaration. Vous devez alors indiquer la liste de ces entités.

→ Vous devrez préciser si vous souscrivez ou non à des codes de bonne conduite, dits « contrats climat  ».

→ Une fois votre déclaration validée, vous recevez une confirmation par mail sous 10 jours ouvrés.

Contrôle et sanction : 

Avant le 10 juin de chaque année, le ministère de l’écologie notifie le défaut de déclaration aux personnes morales concernées qui ont alors jusqu’au 30 juin de la même année pour :

  • Justifier de l’absence de déclaration sur la plateforme en fournissant les pièces financières ou comptables nécessaires ;
  • Ou régulariser leur situation en procédant à la déclaration.

 

Tout manquement à l’obligation de déclaration peut être sanctionné par une amende d’un montant maximal de 30 000 €.

Publication des sociétés déclarées :

Au 15 juillet de chaque année, le ministère de l’écologie, publie sur la plateforme www.publicite-responsable.ecologie.gouv.fr, pour la bonne information du public :

 

  • La liste des entreprises soumises à l’obligation de déclaration ;
  • Si elles souscrivent ou ne souscrivent pas à un « contrat climat » sectoriel ou transversal ;
  • La liste des entreprises non soumises à l’obligation de déclaration mais qui souscrivent à un « contrat climat »;
  • La liste des entreprises soumises à l’obligation de déclaration ne s’étant pas déclarées, et les éventuelles sanctions qui leur ont été appliquées.

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

Ci-joint un modèle de CDD à terme précis ou de date à date, il vous incombe de le compléter et ou le modifier (en fonction de vos besoins et attentes et en adéquation avec la convention collective des services de l’automobile), mais également de retirer toutes les mentions données à titre informatif.

Entre, d’une part :

La Sté………..au capital de ……………….

N° SIRET : ………………………..RCS…………………………..Dont le siège social est situé …………………………………….Représentée par Mr/Mme……………..agissant en qualité de ……… ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes.

Et, d’autre part :

Mr / Mme…………………………. Né(e) le  ………………………. à………………………de Nationalité : ………………………………………………N° Sécurité Sociale : …………………………………………Demeurant : ……………………………………………………….

 

IL EST CONVENU CE QUI SUIT :

 (Attention dans le cas d’un CDD, l’employeur doit transmettre le contrat écrit au salarié au plus tard dans les 2 jours ouvrables suivant l’embauche, le jour de l’embauche ne compte pas dans le délai, ni le dimanche qui n’est pas un jour ouvrable).

 Article 1er : Objet et durée du contrat

Le présent contrat prend effet le  …….. à ……….. heures.

Il est conclu pour une durée déterminée qui débutera du   …………… au…………inclus.

Il pourra être renouvelé deux fois, sans que la durée du ou des renouvellements, ajoutée à la durée du contrat initial, n’excède la durée de 18 mois (sauf contrats spéciaux).

Le cas échéant, le renouvellement se fera dans des conditions précisées dans un avenant préalablement soumis au salarié avant le terme initialement fixé.

(Le contrat de date à date peut être renouvelé 2 fois (CDD initial + 2 éventuels renouvellement), pour une durée qui peut être inférieure, égale ou supérieure à la durée initiale du contrat. La durée totale, compte tenu du ou des deux renouvellement(s) éventuel(s), ne doit pas dépasser la limite maximale autorisée de 18 mois sauf contrats spéciaux).

Mr / Mme  ………..est engagé(e) pour (remplacer Mr / Mme  habituellement employé(e) par la société en qualité de …….…. – ou dans le cadre d’un accroissement temporaire d’activité lié à ……..).

Mr / Mme … sera soumis(e) à une visite d’information et de prévention auprès de la médecine du travail dans les trois mois de l’embauche.

Article 2 : Période d’essai (conseillée)

La période d’essai est fixée à …………, soit du …….    au …………

(Durée de la PE : en fonction de la durée du contrat : un jour par semaine, sans que la durée puisse dépasser deux semaines pour les contrats inférieurs ou égaux à six mois ; un mois maximum pour les contrats supérieurs à six mois).

Toute suspension de l’exécution du contrat, quel qu’en soit le motif, entraînera une prolongation de la période d’essai d’une durée équivalente à celle de la suspension.

Au cours de cette période, chacune des parties pourra mettre fin au contrat sans indemnité d’aucune sorte, à charge pour la partie qui rompt la période d’essai de respecter le délai de prévenance légal en respectant le délai de prévenance prévu aux articles L. 1221-25 et L. 1221-26 du Code du Travail (employeur = 24 heures en deçà de 8 jours de présence ; 48 heures entre 8 jours et 1 mois de présence ; 2 semaines après 1 mois de présence ; 1 mois après 3 mois de présence), sauf faute grave ou lourde de Mr / Mme………

La rupture de la période d’essai, quel qu’en soit l’auteur, sera notifiée par écrit. Celui-ci sera remis en main propre contre décharge ou adressé en recommandé avec accusé de réception.

Article 3 : Définition de l’emploi

Monsieur / Mme……est affecté(e) à un emploi de (mécanicien, carrossier,…) .

Sa classification est la suivante : échelon …. correspondant à la fiche de qualification N° …..

Attention : ces clauses doivent être identiques à celles du salarié remplacé.

Article 4 : Lieu de travail et horaires

Le lieu de travail est situé …………..

Toutefois, en fonction des nécessités du service, la société se réserve le droit de demander à Mr /Mme ……d’effectuer des déplacements ponctuels n’entrainant pas de changement de résidence.

La durée du travail de Monsieur…….est de……….heures par semaine, réparties de la façon suivante (préciser) :

Lundi : de ………….à …………heures

Mardi : de ………….à …………heures

Mercredi : de ………….à …………heures

Jeudi : de ………….à …………heures

Vendredi : de ………….à …………heures

(En cas de travail de nuit, travail les jours fériés et week-end, le préciser – voir dispositions de la convention collective)

Lorsque surviendra une circonstance justifiant une nouvelle répartition de la durée du travail entre les jours de la semaine, les conditions de cette modification seront notifiées à Monsieur ……….. au moins sept jours ouvrés avant le changement effectif. Cette notification sera faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge.

Heures complémentaires 

En fonction des besoins de l’entreprise et dans le respect de l’article 1.11 g) de la convention collective, Monsieur ………….. pourra être amené à effectuer des heures complémentaires au-delà de ……….heures de travail par semaine, dans la limite d’un quart de la durée du travail contractuelle, en restant à moins de 35 heures par semaine. Dans ce cas, Monsieur ……………… sera informé de l’accomplissement d’heures complémentaires au moins sept jours ouvrés à l’avance.

Conformément à la réglementation, les heures complémentaires effectuées dans la limite de 10 % de la durée contractuelle donnent lieu à une majoration de salaire de 10%. Les heures complémentaires effectuées au-delà du dixième donnent lieu à une majoration de salaire de 25%.

Article 5 : Rémunération

Mr /Mme…………percevra une rémunération mensuelle brute de………€ pour un horaire hebdomadaire moyen de …..(nombre) heures.

(+éventuellement avantages sociaux ou accessoires de salaires autres que ceux prévus par la convention collective, primes).

Attention : la rémunération doit être identique à celle du salarié remplacé.

Article 6 : Congés payés

Mr / Mme …… bénéficiera de congés payés conformément aux dispositions légales et conventionnelles en vigueur. Si, au terme de son contrat de travail, M. …… n’a pas épuisé tous ses droits à congés payés, il bénéficiera d’une indemnité compensatrice de congés payés qui sera versée en fin de contrat.

Pour toute demande de congés, une validation du responsable hiérarchique est requise.

Si éventuellement l’entreprise est fermée pour CP, il est utile de le préciser.

Article 7 : Tenue de travail – Hygiène et sécurité (en fonction du poste)

Le port d’une tenue est obligatoire et le temps d’habillage est inclus dans le temps de travail.

Monsieur / Mme ….s’engage à utiliser et porter les moyens de prévention mis à sa disposition soit :

– Le port de chaussures de sécurité , de lunettes de protection… est obligatoire, (tout détailler) ; 

– A signaler au chef d’entreprise toute anomalie qui entraînerait un danger pour sa santé ou sa sécurité, ou pour la santé ou la sécurité d’un autre salarié de l’entreprise.

Il est remis à Mr / Mme ….…le livret de sécurité élaboré par les partenaires sociaux livret de sécurité.

Article 8 : Permis de conduire (si nécessaire)

Mr / Mme  ….…, titulaire du permis…, doit informer la direction en cas de suspension ou de retrait de permis de conduire. Chaque année, M. …devra être en mesure de présenter l’original de son permis valide.

Article 9 : Entretien professionnel

Conformément à l’article L 6315-1 du Code du travail et de la convention collective en son article 1.21- d), Mr. …est informé qu’il bénéficie d’un entretien professionnel dans l’année suivant son embauche puis tous les deux ans, qui sera consacré à ses perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualifications et d’emploi.

(L’entretien professionnel concerne tous les salariés quel que soit leur contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, contrat aidé, à temps plein ou temps partiel, en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage).

Article 10 – Obligations professionnelles

Monsieur …………. s’engage à observer toutes les instructions, notes de service et consignes particulières de travail qui lui seront données.

Monsieur ……………… s’engage à respecter les horaires de travail précisés à l’article 4 du présent contrat et d’observer une ponctualité sans faille. Il est rappelé que le non-respect des horaires entraîne des perturbations graves dans la gestion de l’équipe et de votre travail.

Par ailleurs, chaque salarié est tenu d’avoir une tenue vestimentaire professionnelle, propre et correcte.

Monsieur ………………… devra faire connaître à l’entreprise sans délai toute modification postérieure à son engagement qui pourrait intervenir dans son état civil, sa situation de famille, son adresse.

Monsieur ………………….. s’engage à informer immédiatement la hiérarchie en cas d’absence quel qu’en soit le motif et à produire dans les 48 heures les justificatifs appropriés.

Article 11 – Conditions de confidentialité

Monsieur …………………. s’interdit, pendant toute la durée de son activité et après la cessation du présent contrat pour quelque cause que ce soit, de donner, procurer ou divulguer de quelque manière que ce soit, et à quiconque, personne, Société ou Association, des informations de quelque nature que ce soit portant sur les clients de la Société, sur la Société et son activité, et sur son personnel, sauf à disposer d’une autorisation écrite, du représentant légal de la Société. Il en est de même quant aux méthodes, procédés, techniques propres

Article 12 : Indemnité de fin de contrat

A l’issue du contrat, Mr / Mme………recevra une indemnité de fin de contrat dite indemnité de précarité égale à 10% du total de la rémunération brute.

Article 13 : Retraite complémentaire – Prévoyance – Frais de santé- cotisations

Monsieur ……………. sera affilié au régime de retraite en vigueur dans la société, auprès de ………………

Monsieur ……………… sera affilié au régime de prévoyance en vigueur dans la société auprès de : ……………………

Monsieur ………………… sera affilié au régime de mutuelle en vigueur dans la société auprès de : ……………………et recevra la documentation à ce sujet.

Dans le cas d’une demande de dispense d’affiliation, Monsieur ……………… devra justifier sa demande dans le délai de 15 jours à compter de ce jour. (Les salariés ou apprentis bénéficiaires d’un CDD d’une durée inférieure à 12 mois sont dispensés, à leur demande, d’affiliation au contrat collectif de l’entreprise, qu’ils bénéficient ou non d’une couverture individuelle par ailleurs).

Les cotisations sociales seront versées à l’URSSAF …..(adresse ) – n° identification…

Article 14 : Déclaration préalable à l’embauche

La déclaration préalable à l’embauche a été transmise à l’URSSAF de …

En vertu de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978, Mr / Mme ……….est informé(e)que les données nominatives sont enregistrées sur support informatique et communiquées à l’URSSAF de ……….auprès de laquelle il/elle peut exercer son droit d’accès et de modification.

Les parties se réfèrent à la convention collective nationale des Services de l’Automobile, du Cycle et du Motocycle, Activités connexes, code IDCC 1090, applicable à ce jour à la Société compte tenu de l’activité exercée.

Article 15 : Traitement des données à caractère personnel

Mr/ Mme …………… bénéficie d’un droit d’accès et de rectification des données à caractère personnel, conformément à la loi n° 78-17, du 6 janvier 1978, dite « Informatique et libertés », et au règlement européen n° 2016/679, du 27 avril 2016, relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données.

Le salarié peut également, sous certaines conditions, bénéficier d’un droit à l’effacement des données personnelles transmises à l’employeur et d’un droit à la portabilité de ces données.

Un document d’information détaillant les données collectées, la finalité et les traitements qui en sont effectués est diffusé auprès des salariés au moyen d’une note d’information.

Le délégué à la protection des données (DPD) désigné par l’entreprise est l’interlocuteur de référence pour toute information complémentaire concernant le traitement des données personnelles du salarié.

Ses coordonnées sont les suivantes :

 

Fait en double exemplaire, le       à    

Signatures : (Précédées de la mention manuscrite « lu et approuvé »)

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SMIC au 1er mai 2022

Suite à la forte augmentation de l’inflation, entre novembre 2021 et mars 2022, le SMIC va subir une augmentation automatique de 2,65% dès le mois prochain. Pour rappel, il a déjà été revalorisé au 1er janvier 2022.

Par conséquent, dès le 1er mai 2022, suite à l’arrêté du 19 avril 2022 relatif au relèvement du salaire minimum de croissance, le montant du salaire minimum de croissance est porté de 10,57 € à 10,85 de l’heure (+2,65%) en métropole, Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit 1 645,58 €.

A Mayotte, il passe de 7,98 € à 8,19 €, soit 1.242,15 € bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

Le SMIC mensuel brut pour 35 heures de travail par semaine est égal à 10,85 € x 151,667 H = 1.645,58 € à compter du 1er mai 2022.

Le montant du minimum garanti (MG) passe de 3,76 € à 3,86 €.

L’avantage en nature consiste dans la fourniture ou la mise à disposition d’un bien ou service (repas, logement…) permettant au salarié de faire l’économie de frais. Un tel avantage doit être soumis à cotisations, selon un barème forfaitaire avec le MG comme référence.

INCIDENCE SUR LES SALAIRES DES CONTRATS EN ALTERNANCE

Les rémunérations des bénéficiaires de contrats en alternance, basées sur le SMIC, devront être revalorisées : contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage et CPF de transition.

INCIDENCE DU SMIC SUR LES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS

Selon le principe de faveur, si le minimum conventionnel est inférieur au SMIC, il faudra appliquer le SMIC ; si le minimum conventionnel est supérieur au SMIC, c’est le minimum conventionnel qu’il faut retenir.

PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2022

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2022, le plafond mensuel de sécurité sociale est inchangé et reste fixé à 3.428 € comme en 2020 et 2021 :  Arrêté du 15 décembre 2021 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2022

INCIDENCES DE L’AUGMENTATION DU SMIC

Réduction générale des cotisations patronales (loi FILLON)

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 * Smic mensuel.

Par conséquent, au 1er mai 2022, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois, le seuil est fixé de janvier à décembre à = 2 632,93 €

Par conséquent, seules les rémunérations annuelles inférieures à 31 595,16 euros ouvrent droit à la réduction Fillon en 2022.

Réduction du taux patronal maladie 

Par principe, le taux est fixé à 13 % mais pour les salariés dont la rémunération brute est inférieure à 2,5 SMIC, ce taux est diminué de 6 points soit 7%

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à l’application du taux réduit maladie est fixé à 2,5 Smic mensuel.

Par conséquent, au 1er mai2022, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois :

La rémunération est supérieure à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle > 2,5 *[(35*52)/12]* 10,85 € soit > 4 113,96 € (valeur mensuelle) ou 49.367,50 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 13 %

La rémunération est inférieure ou égale à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle ≤ 2,5 *[(35*52)/12]* 10,85 € soit ≤ 4 113,96 € (valeur mensuelle) ou 49.367,50 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 7% 

Difficultés de paiement URSSAF liées à la crise Ukrainienne

Comme prévu dans le plan de résilience économique et sociale afin d’aider les entreprises à faire face aux conséquences du conflit en Ukraine, le Gouvernement renforce les dispositifs existants de délais de paiement des cotisations URSSAF pour les employeurs et les travailleurs indépendants. 

Employeurs 

Les employeurs mis en difficultés par la hausse des prix de l’énergie ou la perte de débouchés à l’export peuvent demander à leur Urssaf un délai de paiement de leurs cotisations sociales patronales pour les prochaines échéances.

Les employeurs concernés qui auraient reçu un plan d’apurement peuvent également en demander le report ou la renégociation auprès de leur Urssaf. S’ils bénéficient déjà d’un plan d’apurement ou ont reçu une proposition de plan d’apurement de la part de l’Urssaf, ils peuvent en renégocier les modalités, par exemple en demandant un démarrage différé de leur échéancier.

Pour en savoir plus consultez le guide « Demander un délai » et le flyer dédié aux plans d’apurement.

Travailleurs indépendants

Les travailleurs indépendants qui rencontrent des difficultés de trésorerie peuvent solliciter leur Urssaf afin de mettre en place un délai de paiement et le cas échéant interrompre le prélèvement des cotisations courantes ainsi que les prélèvements liés aux plans d’apurement déjà engagés.

Les demandes d’accompagnement des travailleurs indépendants intervenant dans les secteurs qui subissent les conséquences de la crise Ukrainienne, font l’objet d’une analyse prioritaire et bienveillante de la part des services de l’Urssaf. Ils peuvent également solliciter l’action sociale du CPSTI. 

  

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La journée de solidarité

Chaque année, la gestion de la journée de solidarité se pose : quelle date faut-il retenir, qui sont les salariés éligibles, comment la mettre en place au sein de mon entreprise ?

La journée de solidarité c’est quoi ?

Elle est destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées (art L 3133-7 du Code du travail).

Pour les salariés, cela consiste en une journée de travail supplémentaire, non rémunérée.

Pour les employeurs, elle se traduit par le versement de la contribution solidarité autonomie (CSA) correspondant à 0,3% de la masse salariale.

Pour qui ?

Tous les salariés du secteur privé relevant du Code du travail sont concernés, mais également les salariés agricoles et les fonctionnaires selon d’autres modalités.

Les travailleurs indépendants non-salariés, ne sont pas concernés par la journée de solidarité.

Les salariés de moins de 18 ans ne travaillent pas lorsque la journée de solidarité coïncide avec un jour férié, sauf lorsqu’ils travaillent dans une entreprise qui bénéficie d’une dérogation à l’interdiction de travailler un jour férié.

En revanche, lorsque la journée de solidarité tombe un autre jour qu’un jour férié, les salariés mineurs sont tenus d’effectuer cette journée.

Les apprentis et les titulaires d’un contrat de professionnalisation sont concernés.

Qui décide du jour retenu et des modalités d’accomplissement de la journée de solidarité ?

La journée de solidarité n’est plus systématiquement fixée le lundi de Pentecôte, qui est de nouveau un jour férié (lundi 20 mai 2024), même si l’on constate que beaucoup d’entreprises retiennent toujours cette date.

Les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par accord d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, par convention ou accord de branche (art L 3133-11 du CT).

La convention collective nationale des Services de l’automobile étant muette sur le sujet, c’est à vous employeur, qu’il revient de définir les modalités d’accomplissement de cette journée (décision unilatérale), après avis du comité social et économique (article L 3133-12 du CT) s’il existe.

Vous avez un accord : celui-ci peut prévoir qu’elle sera effectuée :

  • Soit par le travail d’un jour habituellement chômé (lundi, samedi, jour férié), autre que le 1er mai ;
  • Soit par la suppression d’un jour de repos accordé au titre d’un accord collectif relatif à l’aménagement du temps de travail (RTT) ; ou jour de congé supplémentaire accordé comme les jours d’ancienneté ;
  • ou selon toute autre modalité permettant le travail de 7 heures supplémentaires. Il est possible de fractionner la journée de solidarité en heures, et de travailler 7 fois une heure de plus dans l’année pour un salarié à temps complet.

Vous n’avez pas d’accord, la CCNSA étant muette sur le sujet, il vous appartient de définir quel jour sera retenu et comment la journée sera effectuée

Vous pouvez dans le cadre d’une décision unilatérale écrite et signée par vous, informer vos salariés des modalités choisies (vous pouvez reprendre les solutions ci-avant).

ATTENTION : la journée de solidarité prévue dans un accord d’entreprise ou une décision unilatérale ne peut pas être accomplie par :

  • La suppression d’un jour de congé payé légal (Cass soc, 15 janvier 2014, n° 11.19974) ;
  • La suppression d’un jour de pont rémunéré prévu par un accord collectif (Cass soc, 12 juin 2013, n° 10.26175) ;
  • La suppression d’une contrepartie obligatoire en repos ou d’un repos compensateur de remplacement ( DRT, 20 avril 2005) ;
  • Le travail d’un dimanche (sauf entreprises bénéficiant d’un cas de dérogation au repos dominical) DRT n° 2004-10 du 16 décembre 2004.

Notez-le : un salarié peut demander à déposer un CP ou un jour RTT sur la journée choisie, vous êtes libre d’accepter ou non.

Exemple : si la journée de solidarité est fixée le lundi de pentecôte qui est un jour férié, non travaillé dans votre établissement, le salarié peut vous demander de poser un CP.

Ce qui est interdit, c’est de retirer un jour de CP sans l’accord du salarié (un écrit est conseillé).

Rémunération de la journée de solidarité ?

Pour les salariés à temps plein et mensualisés, la journée de solidarité correspond à 7 heures de travail accompli mais non rémunéré (article L 3133-8 du CT), les 7 heures peuvent être fractionnées.

Par conséquent : ils perdent une journée de repos ou de RTT, ou travaillent 7 heures supplémentaires non rémunérées, ou ils déposent un congé payé.

Le travail effectué durant la journée de solidarité (en une seule fois ou fractionnée en heures) ne donne pas lieu à rémunération supplémentaire. Il faut comprendre par là que cette journée se traduit non pas par l’absence de toute rémunération mais par l’absence de rémunération supplémentaire dans la mesure où la journée supplémentaire de travail tombe un jour de repos antérieurement payé.

Cas des salariés à temps partiel ?

Cette limite de 7 heures est proratisée en fonction du nombre d’heures fixé à dans leur contrat de travail.

Exemple : durée du travail de 30 heures par semaine, la durée de travail consacrée à la journée de solidarité sera de 6 heures : (7 x 30) / 35.

Cas des salariés au forfait (jours / heures) ?

Pour les salariés en forfait jours ou en forfait annuel en heures, cette limite correspond à la valeur d’une journée de travail. Les seuils annuels de durée du travail ont été relevés pour tenir compte de cette journée effectuée en plus : on passe de 1600 à 1607 heures de travail, et de 217 à 218 jours pour les salariés au forfait.

La gestion des heures supplémentaires ?

Les heures correspondant à la journée de solidarité ne s’imputent ni sur le contingent annuel d’heures supplémentaires pour les salariés à temps plein, ni sur le contingent annuel d’heures complémentaires pour les salariés à temps partiel, et ne donnent pas lieu à une contrepartie obligatoire sous forme de repos.

Mais les heures effectuées au-delà de 7 heures doivent être rémunérées au titre des heures supplémentaires.

Notez le : la journée de solidarité peut être fractionnée en heures permettant à un salarié à temps complet d’effectuer 2*3 h30 au titre de la journée de solidarité.

La journée de solidarité est-elle obligatoire ?

Un salarié qui refuse d’effectuer la journée de solidarité peut être sanctionné par l’employeur.

Mais attention, concernant les salariés à temps partiel, ils ont la possibilité de refuser d’effectuer la journée de solidarité dès lors que la date choisie est incompatible avec :

  • Des obligations familiales impérieuses ;
  • Le suivi d’un enseignement scolaire ou supérieur ;
  • Une autre activité professionnelle.

Dans ce cas, leur refus ne constitue par une faute ou un motif de licenciement.

A défaut de sanction, en cas d’absence injustifiée le jour retenu pour la journée de solidarité, il vous est possible d’opérer une retenue sur salaire, lorsque celui-ci est fixé un jour férié précédemment chômé, pour lequel le salarié aurait été rémunéré par l’effet de la mensualisation. Cette retenue ne constitue pas une sanction pécuniaire.

La situation en cas de changement d’employeur en cours d’année

Lorsqu’un salarié a déjà accompli une journée de solidarité au titre de l’année en cours chez son ancien employeur, et qu’il doit s’acquitter d’une nouvelle journée de solidarité chez le nouvel employeur, les heures travaillées ce jour donnent lieu à rémunération supplémentaire et s’imputent sur le contingent annuel d’heures supplémentaires ou sur le nombre d’heures complémentaires prévu au contrat de travail si c’est un salarié à temps partiel. Ces heures donnent lieu à contrepartie obligatoire sous forme de repos (art L 3133-10 du Code du travail).

Toutefois, le salarié peut aussi refuser d’exécuter cette journée supplémentaire de travail sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.

Notez-le :  mentionnez l’accomplissement de la journée de solidarité sur le bulletin de paie de vos salariés afin de pouvoir attester que cette journée a bien été effectuée ou imputée sur du repos.

Modèle de note à compléter et modifier en fonction de vos attentes 

Note de service à l’attention de l’ensemble des salarié(e)s de la société X 

Objet : Journée de solidarité

La journée de solidarité est destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées (art L 3133-7 du Code du travail).

Nous informons l’ensemble du personnel de l’entreprise des modalités d’application de cette journée pour l’année 202X au sein de l’entreprise….

La journée de solidarité pour l’année 202X est fixée le ………………………….qui sera une journée chômée / travaillée.

Tous les salariés titulaires d’un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée, y compris les apprentis et les contrats de professionnalisation sont concernés par cette journée.

Peuvent être exemptés d’accomplir ces heures au sein de notre entreprise les salariés qui justifient d’avoir effectué ces heures chez un autre employeur durant l’année 2024X.

Combien d’heures doivent être effectuées ?

Tout salarié(e), ayant sa durée hebdomadaire de travail à temps complet doit effectuer 7 heures de travail non rémunérées avant la fin de l’année 202X.

Ces heures seront proratisées pour les salariés à temps partiel.

Les heures correspondant à la journée de solidarité ne s’imputent ni sur le contingent annuel d’heures supplémentaires pour les salariés à temps plein, ni sur le contingent annuel d’heures complémentaires pour les salariés à temps partiel, et ne donnent pas lieu à une contrepartie obligatoire sous forme de repos.

Modalités d’accomplissement de ces heures ?

Ces heures pourront être effectuées (au choix) :

  • Soit par le travail d’un jour férié précédemment chômé dans l’entreprise autre que le 1ermai ;
  • Soit par le travail d’un jour de repos accordé au titre d’un accord collectif relatif à l’aménagement du temps de travail prévu à l’article L. 3121-44 du code du travail ;
  • Soit toute autre modalité permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées en application de dispositions conventionnelles ou des modalités d’organisation des entreprises. (à développer) ;
  • Il sera possible de poser un jour de congé payé ou un jour de RTT dans le cadre d’une demande écrite du salarié.

Fait à ………………le ……………………..

Signature et qualité du représentant légal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Modèle Accord annualisation du temps de travail

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Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

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Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

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SMIC au 1er janvier 2016

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RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

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