L’actualité automobile.

Retrouvez toutes les actualités de la FNA et du secteur de l'automobile.

toute l’actualité

Relations experts / carrossiers : la Cour d’Appel de Lyon rend un arrêt objectif et favorable

Les relations entre les experts et les carrossiers ne sont pas un long fleuve tranquille. Dans un arrêt du 17 novembre 2022, la Cour d’Appel de Lyon s’est livrée à une analyse objective conduisant à la reconnaissance de la responsabilité de l’expert en automobile. Cette décision est suffisamment importante pour qu’on vous en livre le résumé.

De l’importance des chartes de bonnes pratiques

La FNA a signé depuis plusieurs années des chartes de bonnes pratiques avec l’ANEA (aujourd’hui FFEA) et le BCA. Ces chartes fixent des règles professionnelles claires pour que le suivi d’un sinistre se passe le mieux possible. Nous rappellerons pour cela les principes fondateurs de ces chartes :

  • Le respect mutuel des deux professions, dans un rapport impartial et cordial ;
  • Le soucis de bien accompagner le client par de bonnes informations et des conseils adaptés ;
  • Le principe du contradictoire dans les éléments chiffrés du sinistre (coût global de la réparation, …), méthodologie de réparation ;
  • La liberté pour le réparateur de fixer ses prix ;
  • La liberté pour l’expert de réaliser sa mission, en toute indépendance

 

Au quotidien, force est de constater que de nombreuses expertises se déroulent à distance (EAD) fragilisant le contradictoire, avec une digitalisation croissante des relations entre les deux professionnels. Beaucoup de non-réponses, ou tardives, ou encore une systématisation de la remise en cause des tarifs du réparateur (temps, taux de main d’œuvre, prix des pièces ,…).

La Cour d’appel a constaté tout cela grâce à la ténacité du carrossier qui a su à travers de nombreux dossiers sinistres, démontrer un comportement fautif de l’expert. Fait marquant, elle s’est appuyée sur la charte pour rendre sa décision, en plus de la législation. Il est fondamental de connaître ces chartes car elles vous protègent et de vous former via le CFPA France, pour faire valoir vos droits.

Les éléments essentiels de l’arrêt

Principe de base : celui qui cause à autrui un dommage doit le réparer

 

Si vous souhaitez engager la responsabilité d’une personne, vous êtes obligé de démontrer qu’elle a commis une faute et que cette faute a un lien direct (en droit lien de causalité) avec votre dommage.

 

La Cour salue le travail des Organisations professionnelles :

« La charte a mis en œuvre entre experts automobiles et réparateurs une organisation claire concernant la mise en œuvre des expertises, les délais à respecter mais aussi les modes de communication et d’interarctions entre ces deux parties, notamment en cas de désaccord ».

 

Le carrossier dans cette affaire a dénoncé le comportement fautif du cabinet qui:

  • adoptait de manière systématique une attitude visant à diminuer les sommes qui lui étaient dues en ne tenant pas compte de ses tarifs et de ses demandes de prise en charge des travaux complémentaires
  • mais aussi en appliquant de manière systématique des remises sur pieds de facture sans aucun motif

 

Le juge a recherché si dans les éléments fournis par le réparateur, ses allégations étaient fondées :

  • Les factures fournies ont montré l’application de cette remise de manière régulière sans obligation contractuelle en ce sens, le réseau auquel le réparateur faisait partie était simplement référencé.
  • L’expert a cherché à se dédouaner en invoquant une directive de l’assureur sans en apporter la preuve.

La Cour en a profité pour critiquer cette réponse de l’expert: « puisqu’elle remet en cause le principe d’indépendance de l’expert par rapport à l’assureur ».

Elle retient la faute de l’expert et reconnait que le carrossier a subi une perte de revenus !

Sur la liberté du réparateur de fixer ses prix 

 

En application de l’article L410-2 du code de commerce, les prix des biens, produits et services sont librement déterminés par le jeu de la concurrence sauf pour le cas où la loi en dispose autrement.

 

Le carrossier s’est beaucoup appuyé sur la non prise en compte de ses tarifs. A la lecture de la décision, il faut être prudent.

Le juge rend une décision favorable au réparateur car ce dernier a très bien constitué son dossier à l’inverse de l’expert.

 

Les points forts du carrossier :

  • A justifié de ses tarifs appliqués dans le cadre de la réparation, il a dû fournir tous les éléments permettant de comprendre ses prix

 

Les points faibles de l’expert :

  • Il ne rapporte pas la preuve d’un accord entre le réparateur et l’assureur justifiant contractuellement des prix plus bas convenus,
  • Les assureurs n’ont pas critiqué par le passé ses tarifs, autrement dit, ils les ont déjà été acceptés tels quels sur les autres dossiers,
  • Les tarifs de la géométrie ne sont pas plafonnés.

 

En principe, l’expert doit objectiver, justifier sa méthodologie. Faire preuve de rigueur dans sa démarche. Dans un autre dossier, construit avec un peu plus de rigueur, le jugement aurait pu pencher en faveur de l’expert.

En tout cas ici, le manque d’explication objective permet de valider une fois encore la faute de l’expert qui a clairement « une attitude volontaire ne pouvant que mener à une diminution de la rémunération du carrossier« .

Notre conseil : 

  • S’appuyer sur les fiches carrossiers experts de la FNA 
  • Toujours tracer ses demandes de travaux complémentaires, ses désaccords
  • Garder les dossiers pour pouvoir également justifier de l’acceptation de ses tarifs par d’autres …. 

 

Sur le prix des pièces et le coût de main d’œuvre 

 

Le juge s’appuie une fois encore sur les chartes ! Le réparateur est tout à fait en droit de revenir sur le rapport d’expertise et demander à l’expert, par le biais d’une nouvelle estimation, la prise en compte de nouveaux éléments.

 

Dans les dossiers, l’expert a commis plusieurs fautes:

  • il n’a jamais répondu au réparateur,
  • il n’a pas apporté des explications à ses demandes

 

Au final, la Cour d’Appel condamne le cabinet d’expertise.

Autres documents dans la même catégorie :

Arrêté du 29 juillet 2025 : de nouvelles mesures restrictives concernant les véhicules équipés d’airbags Takata

L’intégration des pièces alternatives (PIEC et PQE) dans le cadre des réparations de véhicules

Webinaire sur la nouvelle charte FFEA – organisations professionnelles des réparateurs

Utilisation des extranets réparateurs en expertise sinistre

Position des fabricants de peinture sur les procédés de réparation choisis par les carrossiers

Réparations bris de glace : Attention aux pratiques de certaines assurances

La plateforme de la carrosserie durable

Libéralisation de la pièce de carrosserie au 1er janvier 2023

Interdiction d’utilisation de la marque AVIVA

Carrossiers : Les affiches à votre disposition

Expertise : Gestion d’un désaccord sur les tarifs publics du réparateur

Accords de relations professionnelles avec BCA expertise

Chartes et fiches pratiques réparateurs / experts

Conventions d’agréments – Assureurs et Assisteurs tenus de s’engager sur un volume d’affaire

Le recours direct

La cession de créance

Libre choix du réparateur

Procédure de rappel de 2500 véhicules potentiellement dangereux

Négociation des conventions d’agrément avec les sociétés d’assurance

Charte relation réparateur / Assureur note explicative

Gestion des sinistres suite à un épisode de grêle

Norme afnor nf x 50-845 dediée à l’activité de carrosserie

Obligation de proposer une Pièce Issue de l’Economie Circulaire (PIEC) (anciennement appelées pièces de réemploi)

retour à l’accueil de la base documentaire

SMIC au 1er mai 2023

Suite à une nouvelle augmentation de l’inflation, le SMIC subit une nouvelle revalorisation automatique de 2,22 % à compter du 1er mai 2023.

Pour rappel, le SMIC a été réévalué trois fois en 2022, et une première fois au 1er janvier 2023.

Par conséquent, depuis le 1er mai 2023, suite à l’Arrêté du 26 avril 2023 relatif au relèvement du salaire minimum de croissance, le montant du salaire minimum de croissance est porté de 11,27 € à 11,52 € de l’heure (+2,22%, + 25 centimes) en métropole, Guadeloupe, Guyane, Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit 1 747,20 €.

A Mayotte, il passe de 8,51 € à 8,70 €, soit 1.319,50 € bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires.

Le SMIC mensuel brut pour 35 heures de travail par semaine est égal à 11,52 € x 151,667 H = 1 747,20 € au 1er mai 2023.

Le montant du minimum garanti (MG) passe de 4,01 € à 4,10 €.

Le minimum garanti est la valeur de référence pour le calcul de l’avantage en nature qui consiste dans la fourniture ou la mise à disposition d’un bien ou service (repas, logement…) permettant au salarié de faire l’économie de frais. Un tel avantage doit être soumis à cotisations, selon un barème forfaitaire avec le MG comme référence.

INCIDENCE SUR LES SALAIRES DES CONTRATS EN ALTERNANCE

Les rémunérations des bénéficiaires de contrats en alternance, basées sur le SMIC, devront être revalorisées : contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage et CPF de transition.

INCIDENCE DU SMIC SUR LES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS

Selon le principe de faveur, si le minimum conventionnel est inférieur au SMIC, il faudra appliquer le SMIC ; si le minimum conventionnel est supérieur au SMIC, c’est le minimum conventionnel qu’il faut retenir.

Au regard de l’avenant N°103 relatif aux minima garantis, applicable au 1er mai 2023, les échelons 1 (1 726 €) et 2 (1 743 €) sont en deçà du SMIC. Par conséquent, il faut impérativement les rémunérer à hauteur de 1 747,20 € au 1er mai 2023. 

PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2023

Pour les rémunérations ou gains versés à compter du 1er janvier et jusqu’au 31 décembre 2023, le plafond mensuel de la sécurité sociale est fixé à 3 666 € (3.428 € en 2022), soit une augmentation de 6,9%  :  Arrêté du 9 décembre 2022 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2023

Plafond annuel SS : 43 992

Plafond mensuel SS : 3 666

Valeur journalière : 202

Réduction générale des cotisations patronales (loi FILLON)

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à la réduction FILLON est fixé à 1,6 * Smic mensuel.

Réduction du taux patronal maladie 

Par principe, le taux est fixé à 13 % mais pour les salariés dont la rémunération brute est inférieure à 2,5 SMIC, ce taux est diminué de 6 points soit 7%.

Le seuil à partir duquel les rémunérations n’ouvrent plus droit à l’application du taux réduit maladie est fixé à 2,5 Smic mensuel.

Par conséquent, au 1er mai 2023, pour un salarié exerçant son activité sur la base de la durée légale, présent tout le mois :

La rémunération est supérieure à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle > 2,5 *[(35*52)/12]* 11,52 € soit > 4 368 € (valeur mensuelle) ou 52.416 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 13 %

La rémunération est inférieure ou égale à 2,5 SMIC : 

    • rémunération mensuelle ≤ 2,5 *[(35*52)/12]* 11,52 € soit ≤ 4 368 € (valeur mensuelle) ou 52.416 € (valeur annuelle)
  • Taux applicable = 7% 

Prolongation de 5 ans du règlement d’exemption automobile

Un Règlement Européen confirmant la volonté de la commission européenne de prolonger de 5 ans le règlement d’exemption n°461/210 d’exemption par catégorie applicable au secteur automobile (RECSA) est paru au Journal Officiel de l’Union Européenne du 17 avril 2023.

Ce choix de prolonger le règlement, la FNA ne le partageait pas au moment de la consultation de 2021, préférant une révision du règlement pour tenir compte des nouvelles pratiques restrictives de concurrence sur ces marchés. Cette position timorée de la Commission oblige la filière de la réparation indépendante à mieux se fédérer pour agir directement au niveau national. La mise à jour minimaliste des lignes directrices de la Commission européenne sur l’application de ce règlement sectoriel donne néanmoins une grille de lecture favorable aux réparateurs indépendants.

Rôle du règlement d’exemption automobile – le RECSA

Pour satisfaire au mieux leurs clients, des entreprises vont s’affronter sur un marché donné soit par les prix, soit par des innovations, de la qualité, des services associés … Dans l’Union européenne, le principe d’interdiction des ententes anticoncurrentielles peut être exempté si certaines conditions sont réunies. C’est précisément le rôle du règlement d’exemption général et spécifique à l’automobile qui ont permis au fil du temps aux constructeurs de construire leur réseau de distribution de véhicules et de réparation.

Dans notre secteur, nous disposons d’un règlement  spécifique à l’automobile qui arrive à échéance le 31 mai 2023. Ce règlement concerne:

  • vente de pièces de rechange,
  • services de réparation et d’entretien

Il a pour rôle d’encadrer les accords et pratiques concertées entre des entreprises concurrentes, des entreprises non concurrentes et des associations de détaillants ou de réparateurs. La Commission Européenne nous avait consulté pour savoir s’il fallait renforcer le règlement pour tenir compte de nouvelles pratiques ou au contraire poursuivre son application. C’est cette dernière option qui a été choisie.

Le règlement d’exemption automobile a été prolongé et est désormais valable jusqu’au 31 mai 2028.

Les lignes directrices, un éclairage à connaître

Pour appliquer un règlement communautaire, la Commission européenne adopte des lignes directrices. Ces dernières précisent la façon dont la commission pourrait faire respecter le cadre légal en cas d’infraction. C’est sa doctrine.

Les acquis en faveur de la réparation indépendante

Les réparateurs indépendants exercent une pression concurrentielle essentielle dans la mesure où leur modèle commercial et leurs coûts d’exploitation associés sont différents de ceux des réseaux agréés.

Ils recourent également souvent à des pièces concurrentes à celles du réseau constructeur. L’automobiliste bénéficie ainsi des bénéfices d’une pression sur les prix.

Accès des opérateurs indépendants aux intrants essentiels

Tous, que vous soyez réparateurs indépendants, ou réparateurs agréés, vous devez connaître les droits d’accès qui vous sont garantis par l’Europe dans le cadre de votre activité.

Qu’est ce qu’un intrant essentiel? 

Vous avez tous entendus parler de droit d’accès aux données techniques. Désormais, les institutions européennes utilisent le terme « d’intrant essentiel ».

Les constructeurs ne peuvent pas vous empêcher d’accéder aux informations portant sur les intrants tel que :

  • les informations techniques :

Š les logiciels,

Š les codes d’erreur et autres paramètres,

Š les mises à jour nécessaires pour travailler sur les unités de contrôle électronique,

Š les systèmes avancés d’aide à la conduite et

Š les systèmes de gestion de batteries pour les véhicules électriques afin d’installer ou de rétablir les réglages recommandés par le fournisseur,

Šles numéros d’identification des véhicules automobiles,

Š les catalogues de pièces de rechange,

Š les procédés de réparation et d’entretien,

Š les solutions pratiques à des problèmes sur un modèle ou un lot particulier,

Š les campagnes de rappel et autres avis signalant les réparations qui peuvent être effectuées gratuitement au sein du réseau de réparateurs agréés,

Š le code d’une pièce et toute autre information nécessaire à l’identification correcte d’une pièce de rechange de marque

Š les codes d’activation nécessaires pour installer certaines pièces de rechange

Š les informations du système OBD : les manuels d’entretien, y compris les données relatives aux entretiens et à la maintenance, les manuels techniques; les informations concernant les composants et le diagnostic telles que les valeurs théoriques minimales et maximales pour les mesures; les schémas de câblage; les codes d’anomalie du diagnostic, y compris les codes spécifiques au constructeur; le numéro d’identification de l’étalonnage du logiciel applicable à un type de véhicule; les informations fournies concernant les outils et équipements exclusifs et les renseignements obtenus au moyen de ceux-ci; les informations sur l’enregistrement des données et les données d’essai et de contrôle bidirectionnelles; les unités de travail standard ou les intervalles pour les tâches de réparation et d’entretien

  • les outils, y compris les équipements de diagnostic électronique et autres outils de réparation, les logiciels associés et leurs mises à jour périodiques, ainsi que le service après-vente de ces outils
  • les formations
  • les données générées par les véhicules

Ils sont essentiels pour la réparation et l’entretien.

Ces intrants doivent être distingués des informations commerciales ; celles-ci sont des informations utilisées pour exercer une activité de réparation et d’entretien mais elles ne sont pas nécessaires pour réparer ou entretenir des véhicules automobiles. Ce sont par exemple, des logiciels de facturation ou d’informations relatives aux tarifs horaires pratiqués par le réseau agréé.

La FNA a besoin d’exemples concrets de vos blocages:

  • Verrouillage affirmé des données mais pour quel motif?
  • Difficultés d’accéder à des pièces de rechange « officielles »
  • Blocage de la réparation de véhicules électriques de marques leaders
  • Données insuffisantes pour réparer le véhicule dans les règles de l’art
  • Données non disponibles
  • Prix exorbitant pour avoir la donnée

Fiche Navette à nous retourner pour témoigner 

Quelles questions devez vous vous poser si vous estimez être lésé? 

Première question

La rétention de l’intrant essentiel a-t-elle un impact notable sur votre capacité à mener vos activités et cette rétention exerce-t-elle une pression concurrentielle sur vos services de réparation et d’entretien?

Par exemple, nous avons des appels concernant TESLA ? Est ce votre cas ? 

Seconde question 

L’intrant essentiel est-il mis uniquement à la disposition des membres du réseau de réparateurs agréés, et n’est pas disponible pour vous (indépendant ) ?

Bon à savoir: S’il est communiqué au réseau agréé sous quelque forme que ce soit, il doit aussi être mis à la disposition des opérateurs indépendants sur une base non discriminatoire.

Troisième question 

L’intrant essentiel sera-t-il utilisé en dernier ressort à des fins de réparation et d’entretien de véhicules automobiles ?

Par exemple les informations fournies aux éditeurs pour que ceux-ci les réimpriment à l’attention des réparateurs de véhicules automobiles

ou à d’autres fins comme la fabrication de pièces de rechange ou d’outils?

Le constructeur peut-il invoquer la sécurité pour me refuser l’accès à un intrant essentiel ? 

Ce cas a été prévu par le règlement. Si le constructeur souhaite s’appuyer sur un argument sécuritaire pour exercer un droit de rétention sur un intrant essentiel, il doit le motiver. Il doit démontrer que la rétention est le seul moyen proportionné pour répondre aux préoccupations de sécurité.

Les données générées par les véhicules des intrants essentiels

Les données générées par les capteurs des véhicules peuvent constituer un intrant essentiel pour la fourniture de services de réparation et d’entretien. Par conséquent, les réparateurs agréés et indépendants devraient avoir accès à ces données sur un pied d’égalité.

Il faut nous signaler toute information qui n’est plus disponible et qui vous empêche de réparer parce qu’une donnée en lien avec l’utilisation du véhicule vous manque. Elle a été générée mais n’est plus ou pas accessible pour vous.

Voici quelques exemples pour illustrer les blocages auxquels vous pourriez avoir été confrontés ou peut-être le serez-vous prochainement, à surveiller donc :

  1. La marque BMW préconise un entretien, qui n’est pas basé sur le kilométrage ou la fréquence du trafic, mais sur un taux d’usure, c’est-à-dire sur les données d’utilisation du véhicule. Le constructeur automobile dispose évidemment de cette information, alors que les réparateurs indépendants en sont privés. Or, l’accès à ces données est indispensable pour conseiller et satisfaire le client qui a choisi un réparateur indépendant. La loi, en effet, par l’obligation de résultat qui incombe au réparateur, tient le réparateur pour responsable d’un défaut de conseil ou de diagnostic.
  2. Un véhicule avec un voyant qui s’allume par intermittence : le réseau du constructeur est informé en temps réel, contrairement aux réparateurs indépendants.

III. Pour les véhicules thermiques en circulation et ceux électriques, le diagnostic prédictif offre une nouvelle façon d’anticiper les pannes ou les opérations d’entretien à réaliser: par exemple, le niveau d’usure de l’huile moteur en fonction de l’utilisation du véhicule obligeant effectuer une vidange d’huile; dans ces cas, il existe des outils dits « d’analyse personnalisée » ; ils aident à transformer d’énormes quantités de données en informations communiquées en temps réel. C’est un dispositif pratique pour identifier la source du problème et appliquer des solutions plus rapidement, afin d’éviter de futurs incidents. Or, les constructeurs réservent ces appareils à leur réseau.

  1. Le constructeur Tesla peut, à distance, supprimer la capacité de charge rapide du véhicule électrique : celui-ci est alors immobilisé tant qu’il n’est pas réparé par les ateliers du constructeur. Aucun autre réparateur ne peut intervenir, tout est bloqué !
  2. Une autre pratique de Tesla que plusieurs MRA français ont subie : le refus de les approvisionner en pièces de rechange pour des raisons de sécurité des réparations. Pourtant la Commission explique que « le constructeur devrait adopter le moyen le moins restrictif d’atteindre le résultat souhaité. Un exemple pourrait être d’exiger des réparateurs à suivre une formation ; le réparateur indépendant ne devrait pas être tenu de suivre plus de formation qu’il n’en a besoin pour travailler sur le système ou maîtriser la technique pour laquelle l’exception de sécurité est invoquée. » (Questions fréquentes sur l’application des règles de concurrence au secteur automobile, paragraphe 15 du document, 27.08.2012, mv_faq_en.pdf).

D’ailleurs les MRA visés par cette pratique pouvaient prouver qu’ils prennent les précautions nécessaires et se forment continuellement parce qu’ils sont responsables selon le Droit français de la sécurité des travaux de réparation qu’ils font, aux termes de l’obligation de résultat, qui leur incombe. Bon nombre d’agents Renault ou Peugeot/Citroën et de réparateurs multimarques, formés aux règles de l’art et plus spécialement à l’entretien et réparation des véhicules électriques en vue de garantir une réparation sécuritaire, contestent cette stratégie de Tesla.

  1. D’autres pratiques abusives portent sur la garantie automobile. La plupart des constructeurs utilisent leur connexion directe avec l’automobiliste pour lui transmettre des messages erronés ; par exemple, l’utilisation de journaux de bord pour donner l’impression qu’ils doivent être tamponnés et/ou signés par les réparateurs agréés par le constructeur pour maintenir la garantie intacte. Une autre tactique de verrouillage consiste à faire comprendre à l’automobiliste que les réparateurs indépendants ne sont pas en mesure d’offrir toutes les mises à jour logicielles requises pour chaque service afin que sa garantie soit maintenue. La véritable raison de toutes ces restrictions est d’ordre économique, puisque les réparations hors garantie génèrent des gains importants. En effet, la garantie d’un constructeur automobile ne couvre que les dommages limités tels que les défauts mécaniques et les problèmes similaires. Il existe en fait une large gamme d’articles automobiles hors garantie, par exemple les pièces d’usure, les panneaux de carrosserie sous certaines conditions. Ces pratiques ciblent un objectif bien précis : l’automobiliste se verra contraint de prendre à sa charge le prix des réparations beaucoup plus coûteuses que s’il avait pu choisir lui-même l’atelier et comparer au préalable les prix de réparations qui se sont avérées hors garantie.

 

Les données générées par les véhicules sont des intrants essentiels et elles sont protégées par le Règlement européen sur les données

Les restrictions caractérisées interdites par l’Europe

L’Europe va considérer que certaines clauses ou pratiques vont par nature fausser le jeu de la concurrence de manière très grave. La société qui se rend coupable d’une telle pratique encoure des sanctions importantes, des poursuites ….

→ Voir document joint rédigé par Brigitte CASTELL, auteure et lobbyiste de la FNA via l’AESRA.

Fondée par la FNA en octobre 1994, l’Association européenne des services et réparation de l’automobile (AESRA), (European Automotive Service & Repair Association), est la principale organisation d’entreprises familiales engagées à promouvoir la qualité et la sécurité des prestations pour honorer la confiance de leurs clients. Récompensée par la Commission européenne en 1997 pour ses pratiques exemplaires de coopération transnationale de petites et moyennes entreprises (PME), illustrées par son projet EUROMECANIC www.easra.yoctown.com , elle prône une approche gagnant-gagnant dans l’exercice des droits et obligations des constructeurs automobiles à l’égard des distributeurs, des réparateurs agréés et de ceux indépendants de leur réseau. En ces temps de crise, où tous les efforts sont déployés pour favoriser la reprise économique, la confiance et les pratiques de concurrence loyale doivent prévaloir plus que jamais. En janvier 2023, l’expérience et la persévérance de l’AESRA lui a valu d’être inscrite au Registre des institutions européennes www.easraexperts.com

 

Autres documents dans la même catégorie :

Communication SIV aux professionnels habilités à l’immatriculation – Changement URL Formulaire Web

Arrêté du 29 juillet 2025 : de nouvelles mesures restrictives concernant les véhicules équipés d’airbags Takata

Le dépôt-vente

Certificat provisoire WW : évolution des pièces justificatives pour les véhicules importés

Nouvelles conditions d’habilitations au SIV à compter du 1er août 2025

Aide à l’achat d’un véhicule peu polluant : Certificat CEE et prime au rétrofit à partir du 1er juillet 2025

Conditions de circulation des véhicules sous déclaration d’achat

Bonus écologique : l’extranet BonusEco évolue à compter du 5 juin 2025

Malus sur certains véhicules d’occasion au 1er janvier 2026 : décryptage

HOP : L’association qui lutte contre l’obsolescence programmée

Giga-casting : Un procédé industriel aux implications multiples pour l’aval de la filière automobile

Bonus écologique & prime au rétrofit : actualisation des pièces justificatives à compter du 15 avril 2025

Malus sur les véhicules polluants à compter du 1er mars 2025

Nouvelles conditions d’agrément au SIV à compter du 1er janvier 2025

Aide à l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique et prime au rétrofit à partir du 2 décembre 2024

Alerte mails frauduleux SIV

Le mandataire automobile

Le devoir de conseil du vendeur et du réparateur

Frais de mise à la route et prestations annexes à la vente d’un véhicule

Immatriculation des 2/3 roues : prise en compte du contrôle technique dans le SIV

Véhicule en Déclaration d’Achat (DA) et assurance

Nouveau règlement GSR II obligatoire pour tous les véhicules neufs immatriculés à partir du 7 juillet 2024

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit à partir du 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants du 1er janvier 2024 au 28 février 2025

Circulation des véhicules lourds immatriculés en WW Provisoire

Aide à la location d’une voiture particulière électrique : fin du « leasing social »

Bonus écologique : score environnemental et liste des véhicules éligibles

Opérateur Qualifié Aménageur : quelle procédure pour aménager un véhicule neuf ?

L’habilitation au SIV

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier 2023 au 14 février 2024

Malus sur les véhicules polluants 2023

Vente VO: affichage obligatoire sur le lieu de vente

Signalement de la non conformité d’un véhicule

Le quitus fiscal

Expérimentation d’un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule propre (PTZ-m)

Montée en version du SIV, problèmes techniques et alerte fraude

Nouveau règlement d’exemption des accords verticaux (relations constructeurs – distributeurs)

Habilitations SIV : Nouveau profil pour réaliser les réceptions nationales (PROFIL PRO RNAT)

Dépenses publicitaires pour la vente de véhicules : Obligation de déclaration de certaines entreprises

La DEB – déclaration d’échange de biens – est remplacée par un état statistique appelé EMEBI

Publicité en faveur des véhicules : Affichage de la classe d’émissions de CO2

Publicité en faveur des véhicules : obligation d’insérer un message promotionnel

TVA sur la marge en Europe : indices sur les fournisseurs à risque

Acquisition intracommunautaire de véhicules d’occasion et TVA sur la marge

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 15/08/22 au 31/12/22

Malus sur les véhicules polluants 2022

Nouveau portail ANTS au 11 octobre 2021

Vente de véhicules neufs : Recommandations fin de dérogation EURO 6D TEMP

ANTS : Nouveau module de paiement Payfip

Consultation des états de prélèvement dans le SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules)

Fiche de situation administrative du véhicule (non gage)

Pièces et Biens d’occasion : conditions d’application de la TVA sur la marge

Malus sur les véhicules polluants 2021

Circulation à l’étranger des véhicules immatriculés en WW provisoire

Immatriculation des véhicules d’occasion importés avec dispense de quitus fiscal (PIVO)

Norme d’homologation WLTP

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Véhicules neufs à immatriculer avant le 31 août 2019

Utilisation du SIV et de l’ANTS

Gestion des archives des professionnels habilités au SIV

Attestation d’assurance et permis de conduire pour l’immatriculation des véhicules

Aide a l’achat d’un véhicule peu polluant : bonus écologique, prime a la conversion et prime au rétrofit du 1er janvier au 30 juin 2022

Tva sur les ventes de vehicules de demonstration

Vente VO : Développez votre business avec la garantie Self Control !

Vendre des vehicules d’occasion

Achat à distance de VO entre professionnels

Vente VO: la remise du rapport de contrôle technique

Le livre de police

Etiquette énergie

Information obligatoire du consommateur sur son droit de faire entretenir son véhicule hors réseau constructeur

Le certificat de qualite de l’air (crit’air)

Tva sur les ventes de vehicules neufs au sein de l’union europeenne

La vente hors reseaux constructeurs de vehicules neufs

retour à l’accueil de la base documentaire

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Ce dispositif institué par la loi travail N° 2022-1598 du 21 décembre 2022, confirmait la volonté du législateur de priver le salarié qui abandonne son poste du droit à l’allocation chômage. Un décret d’application était attendu pour en fixer les modalités d’application.

C’est désormais possible avec la parution au JO du 18 avril, du décret n° 2023-275 du 17 avril 2023 : Décret n° 2023-275 du 17 avril 2023.

Pour rappel, jusqu’à son entrée en vigueur, il était fait une application stricte du principe selon lequel la démission ne se présume. Par conséquent, un abandon de poste ou une absence injustifiée prolongée ne caractérisait pas la volonté non équivoque de démissionner.

Depuis le 19 avril 2023, sous certaines conditions, la présomption de démission en cas d’abandon de poste peut être reconnue. Sa mise en place nécessite le suivie d’une procédure particulière qu’il faut respecter.

La mise en demeure

Pas de précipitation pour envoyer le courrier si un de vos salariés est absent depuis quelques jours et que vous n’avez pas de nouvelles de sa part. A titre d’exemple, si le salarié est malade, il a 48 heures pour vous informer et justifier de son absence, il peut y avoir des circonstances particulières qui ne lui permettent pas de vous contacter.

Par conséquent, attendez avant d’envoyer la mise en demeure (3 jours au minimum).

Le contenu et la forme de la mise en demeure

  • Elle doit être écrite, envoyée par recommandé avec accusé de réception, mais une remise en main propre contre décharge est également possible ;
  • Elle doit contenir différentes mentions :

Elle doit enjoindre le salarié à justifier son absence et à reprendre son poste dans un certain délai.

Le délai minimum retenu par le décret est de 15 jours calendaires (dimanche et jours fériés compris), qui débute à compter de la première présentation du courrier. Ayez à l’esprit que les délais postaux pour un recommandé peuvent être longs et qu’il est plus raisonnable de mettre un délai plus long, le courrier devant indiquer la date butoir de reprise du travail.

Notez-le : il est fortement conseillé d’insérer dans le courrier les conséquences de l’inaction du salarié soit : rappeler que faute d’avoir repris son poste à l’issue du délai imparti, il sera présumé démissionnaire et par conséquent n’aura pas droit aux allocations d’assurance chômage.

Par ailleurs, n’oubliez pas que dans le cas d’une démission, un préavis est obligatoire. La mention du préavis devra également être intégré dans le courrier.

Au regard de tous ces éléments, votre salarié sera présumé être démissionnaire si vous constatez :

 – qu’il a abandonné son poste volontairement et qu’il n’a aucun justificatif ;

– qu’il n’a pas repris son poste après la date butoir inscrite dans la mise en demeure.

Si ces 2 conditions sont remplies et que le préavis exécuté ou non a pris fin, le contrat est rompu dans le cadre d’une démission.

Nous ne pouvons que vous conseiller d’envoyer pour confirmation au salarié, un courrier l’informant qu’il est présumé démissionnaire et que le contrat a pris fin à telle date et que le solde de tout compte est tenu à sa disposition.

Le recours du salarié

Le salarié peut toujours faire obstacle à la présomption de démission s’il peut justifier d’un motif légitime. Il peut dans un courrier en réponse à votre mise en demeure justifier son absence.

Le décret contient une liste non exhaustive des motifs concernés :

  • Des raisons médicales

A titre d’exemple : le salarié pourra justifier son absence par une visite chez le médecin qui lui aura prescrit un arrêt de travail pour le jour même, le certificat médical devra être daté du jour de son abandon de poste.

  • L’exercice du droit de retrait si le salarié avance l’existence d’un danger grave et imminent pour sa vie et sa santé ;
  • L’exercice du droit de grève ;
  • Le refus d’exécuter une instruction contraire à une réglementation ;
  • La modification du contrat de travail à l’initiative de l’employeur.

Si le salarié entend se prévaloir d’un motif légitime, il devra indiquer dans un courrier en réponse à votre mise en demeure, sur quel fondement il entend faire obstacle à la présomption de démission.

Si son recours est légitime, la procédure de présomption de démission ne doit pas être poursuivie.

La procédure en cas de contestation du salarié

A l’issue du délai indiqué dans le courrier de mise en demeure, le salarié est présumé avoir démissionné s’il ne reprend pas le travail ou ne justifie pas d’un motif légitime.

Il pourra contester devant le Conseil de prud’hommes la rupture de son contrat de travail pour présomption de démission. L’affaire sera portée directement devant le bureau de jugement qui se prononcera sur la nature de la rupture et ses conséquences et statuera au fond dans un délai d’un mois à compter de sa saisine.

Les conséquences en cas de non-réponse du salarié à la mise en demeure ?

Votre salarié reste muet à l’envoi du courrier de mise en demeure et ne reprend pas son travail à la date fixée.

La procédure se poursuit, le salarié est présumé démissionnaire.

Il en est de même si le salarié répond qu’il ne reprendra pas son poste.

La présomption de démission va-t-elle se substituer au licenciement pour faute ?

Pouvez vous continuer à licencier pour faute un salarié qui a abandonné son poste ?

A lecture du questions / réponses ministériel la réponse est négative, il est indiqué : « si l’employeur désire mettre fin à la relation de travail avec le salarié qui a abandonné son poste, il doit mettre en œuvre la procédure de mise en demeure et de présomption de démission. Il n’a plus vocation à engager une procédure de licenciement pour faute ». Nous étions malgré tout dans l’attente d’une confirmation du ministère du Travail la situation étant incertaine.

En date du 27 avril, le ministère du Travail confirme qu’il écarte tout recours au licenciement disciplinaire en cas d’abandon de poste d’un salarié. « Si la rupture de contrat de travail est motivée par l’abandon de poste, l’employeur est obligé de mettre en demeure et d’attendre un délai de 15 jours. Pour constater un abandon de poste, l’employeur est (tenu) d’effectuer cette procédure. L’employeur ne peut désormais plus utiliser l’abandon de poste comme un fait motivant une faute grave ou lourde ». Le questions-réponses sera mis à jour dans ce sens.

Pour plus d’information le ministère avait mis en place un questions / réponses qui a été retiré de son site. Cela est peut être en lien avec le syndicat Force Ouvrière qui attaque le décret et le Q/R du ministère devant le Conseil d’Etat qui a ce jour n’a pas encore statué. En attendant la procédure décrite est toujours applicable.

 

Autres documents dans la même catégorie :

Nouvelle procédure de saisie des rémunérations

L’âge d’entrée dans le dispositif de retraite progressive est abaissé de 62 à 60 ans au 1er septembre 2025

Le droit des salariés engagés dans un projet parental par PMA ou adoption est renforcé

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2025

La visite conseil de l’URSSAF

La protection des salariés lors des périodes de chaleur intense : nouvelles obligations pour l’employeur au 1er juillet 2025

Les frais de transport des salariés

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025

IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025

Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024

Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

L’entretien d’évaluation

Charges sociales année 2025

Avenant contrat de travail

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2025

Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie

Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte

Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024

Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer/vapoter

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Réforme des retraites au 1er septembre 2023

Après plusieurs mois de débats houleux, la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023, a été validée par le Conseil constitutionnel en date du 14 avril, puis promulguée et publiée au JO du 15 avril 2023. LOI n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

Attention, si la loi a été promulguée et publiée au JO, la plupart des mesures sont entrées en vigueur le 1er septembre 2023 et certaines nécessitent la mise en place de décrets d’application. D’autres, sont d’ores et déjà applicables depuis le 16 avril 2023.

 

Focus sur les principales mesures de la réforme des retraites qui vont impacter salariés et employeurs, ainsi que les décrets d’application parus au JO. 

 

Les 2 premiers décrets sur la réforme des retraites ont été publiés au JO du 4 juin 2023 : ils concernent l’augmentation progressive de l’âge de la retraite et de la durée de cotisations, ainsi que les modalités de départ anticipés pour les carrières longues, handicap, inaptitude et incapacité permanente. 

Age légal de départ à la retraite

Il va falloir travailler plus longtemps du fait du relèvement progressif de l’âge légal de départ en retraite qui passe de 62 à 64 ans à compter du 1er septembre 2023.

Cette mesure augmente l’âge actuel de départ à la retraite (62 ans) de 3 mois par année de naissance au 1er septembre 2023, jusqu’à atteindre 64 ans pour les générations nées à partir du 1er janvier 1968.

Les premiers impactés sont les personnes nées après le 31 août 1961.

 

Année de naissance de l’assuré

Âge légal de départ à la retraite (hors départs anticipés)

Durée d’assurance requis

1955, 1956 et 1957

62 ans

166 trimestres

Entre le 1er janvier 1958 et le 31 décembre 1960

62 ans

167 trimestres

Entre le 1er janvier et le 31 août 1961

62 ans

168 trimestres

Entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1961 inclus

62 ans et 3 mois

169 trimestres

1962

62 ans et 6 mois

169 trimestres

1963

62 ans et 9 mois

170 trimestres

1964

63 ans

171 trimestres

1965

63 ans et 3 mois

172 trimestres

1966

63 ans et 6 mois

172 trimestres

1967

63 ans et 9 mois

172 trimestres

1968

64 ans

172 trimestres

1969

64 ans

172 trimestres

Augmentation de la durée de cotisations

En parallèle du report de l’âge légal, le Conseil constitutionnel a validé l’accélération du calendrier (réforme Touraine) de l’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour obtenir une retraite taux plein, soit 172 trimestres représentant 43 annuités. Voir tableau ci-avant.

Cette mesure prend effet au 1er septembre 2023, donc pour les générations nées après le 31 août 1961.

L’âge de 67 ans pour bénéficier automatiquement d’une retraite à taux plein reste inchangé au 1er septembre 2023.

Annulation de la pension ou de la demande de pension

La réforme applicable au 1er septembre 2023, va impacter certains assurés.

En effet, certains devront décaler la date de liquidation de leur pension de vieillesse puisqu’ils n’auront pas atteint le nouvel âge légal à la date à laquelle ils envisageaient de partir, alors que d’autres devront décaler leur départ pour atteindre la nouvelle durée d’assurance requise pour un taux plein.

Pour les salariés ayant demandé leur pension avant le 1er septembre 2023, et qui la pension prend effet après le 31 août 2023, pourront demander l’annulation de leur pension ou de leur demande de pension, en faisant une demande entre le 5 juin et le 31 octobre 2023.

Les départs anticipés 

Pour carrières longues 

Le dispositif des carrières longues est maintenu avec la création de 4 bornes d’âge. Le décret supprime la borne d’âge de début d’activité de 17 ans et ajoute celles de 18 et 21 ans.

Par conséquent, les salariés qui justifient de la durée d’assurance cotisée requise (de 4 à 5 trimestres validés avant la borne d’âge), pourront partir en retraite anticipée.

Les salariés nés avant le 1er septembre 1961, ne sont pas concernés.

 A – Salariés nés après le 1er septembre 1961 ayant commencé à travailler avant 16 ans : départ à 58 ans sous conditions :

  • Avoir cotisé 5 trimestres avant la fin de l’année civile du 16ème anniversaire (ou 4 si  né entre le 1er octobre et le 31 décembre) ;
  • Avoir enregistré le nombre de trimestres requis : entre 169 et 172 trimestres, selon l’ année de naissance.

B – Salarié ayant commencé à travailler avant 18 ans : départ à partir de 60 ans, sous conditions :

  • Avoir cotisé 5 trimestres avant la fin de l’année civile du 18ème anniversaire (ou 4 si né entre le 1er octobre et le 31 décembre) ;
  • Avoir enregistré le nombre de trimestres requis : entre 169 et 172 trimestres, selon l’année de naissance.

C – Salarié ayant commencé à travailler avant 20 ans : départ entre 60 et 62 ans (selon l’année de naissance), sous conditions :

  • Avoir cotisé 5 trimestres avant la fin de l’année civile du 20ème anniversaire (ou 4 si né entre le 1er octobre et le 31 décembre) ;
  • Avoir enregistré le nombre de trimestres requis : entre 169 et 172 trimestres, selon l’année de naissance.

D – Salarié ayant commencé à travailler avant 21 ans : départ à partir de 63 ans, sous conditions :

  • Avoir cotisé 5 trimestres avant la fin de l’année civile du 21ème anniversaire (ou 4 si né entre le 1er octobre et le 31 décembre) ;
  • Avoir enregistré le nombre de trimestres requis : 172.

Pour en savoir plus, la CNAV a publié le 10 juillet 2023, une circulaire dédiée au régime de retraite anticipée pour carrières longues au 1er septembre 2023 Circulaire CNAV carrières longues

Pour connaître le nombre de trimestres requis selon l’année de naissance, utilisez le simulateur Info Retraite.

La clause de sauvegarde

C’est une nouveauté qui va s’appliquer aux salariés éligibles au dispositif de départ anticipé pour carrières longues avant le 1er septembre 2023 mais qui ne le seront plus après du fait de l’accélération du relèvement de la durée d’assurance requise.

Par conséquent, pour les salariés nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1963 qui justifient avant le 1er septembre 2023, de la durée d’assurance requise avant l’entrée en vigueur de la réforme pourront demander à prendre leur retraite anticipée à compter du 1er septembre 2023, dans les conditions d’ouverture de droit applicables avant l’entrée en vigueur de la réforme.

Les salariés de la génération 1963 pourront prendre leur retraite anticipée en 2023, la clause leur permettra de partir s’ils justifient de 168 trimestres cotisés alors que 170 trimestres sont désormais requis du fait de la réforme.

Pour les travailleurs handicapés 

Pour rappel : avant le 1er septembre 2023

Le droit à une retraite anticipée dès 55 ans est ouverte sous conditions d’une durée totale d’assurance, d’une durée cotisée et d’une situation de handicap soit un taux d’incapacité permanente d’au moins 50% ou handicap équivalent, justifiée pour chacune des durées.

Pour les non éligibles, une commission examine leur situation si ils sont atteints d’une IP d’au moins 80%.

A partir du 1er septembre 

Le décret maintient l’âge de départ à la retraite anticipée des travailleurs handicapés (RATH) à partir de 55 ans.

Les conditions pour bénéficier d’un départ anticipé ont été assouplies :

  • le taux d’incapacité pour saisir la commission ad hoc au moment du départ qui permet une validation rétroactive de trimestres en situation d’handicap est abaissé de 80 à 50% ;
  • la double condition de trimestres cotisés et validés est supprimée, seule la condition de trimestres cotisés est toujours en vigueur. La durée de cotisation correspond à la durée de cotisation de droit commun diminuée du nombre de trimestres suivant l’âge de départ à la retraite.

Conditions d’accès au dispositif après la réforme, pour une retraite anticipée des salariés lourdement handicapés 

Année de naissance des assurés

Age de départ anticipé

Durée de cotisation de droit commun diminuée de :

Nés jusqu’au 31 décembre 1962

55 ans

61 trimestres

56 ans

71 trimestres

57 ans

81 trimestres

58 ans

91 trimestres

59 ans

101 trimestres

Nés entre le 1er janvier 1963 et le 31 décembre 1964

55 ans

62 trimestres

56 ans

72 trimestres

57 ans

82 trimestres

58 ans

92 trimestres

59 ans

102 trimestres

Nés entre le 1er janvier 1965 et le 31 décembre 1966

55 ans

63 trimestres

56 ans

73 trimestres

57 ans

83 trimestres

58 ans

93 trimestres

59 ans

103 trimestres

entre le 1er janvier 1967 et le 31 décembre 1969

55 ans

62 trimestres

56 ans

72 trimestres

57 ans

82 trimestres

58 ans

92 trimestres

59 ans

102 trimestres

Nés entre le 1er janvier 1970 et 31 décembre 1972

55 ans

61 trimestres

56 ans

71 trimestres

57 ans

81 trimestres

58 ans

91 trimestres

59 ans

101 trimestres

Nés à partir du 1er janvier 1973

55 ans

60 trimestres

56 ans

70 trimestres

57 ans

80 trimestres

58 ans

90 trimestres

59 ans

100 trimestres

Pour incapacité permanente 

Avant la réforme, les victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ayant entrainé une incapacité permanente (IP) pouvaient partir dès 60 ans. Avec la réforme, la loi fait une différence selon le taux d’IP.

Le départ à la retraite sera possible :

  • dès 60 ans, pour les salariés qui justifient d’un taux d’IP d’au moins 20 % ;
  • 2 ans avant l’âge légal (64 ans) soit 62 ans à terme pour un taux compris en 10 et 19 %.

Notez qu’avec la réforme, il y a la suppression différenciée de la condition d’identité de lésions qui ne sera exigée que dans le cas ou l’IP est d’au moins 20 %. En fait, elle sera mise en œuvre via la transmission de la demande au médecin conseil de la caisse.

Pour inaptitude et invalidité 

Il s’agit d’un nouveau cas de départ à la retraite anticipée.

Avant la réforme : un salarié reconnu inapte ou justifiant d’une incapacité permanente au moins = à 50 % bénéficie d’une retraite à taux plein à 62 ans même sans durée d’assurance requise.

Au 1er septembre 2023, l’âge de départ à la retraite des personnes inaptes ou invalides à partir de 62 ans est maintenu.

Les salariés éligibles sont les suivants :

  • Ceux obtenant leur retraite au titre de l’inaptitude au travail ;
  • Ceux bénéficiant d’une pension d’invalidité à laquelle succède la retraite au titre de l’inaptitude au travail ;
  • Les bénéficiaires de l’allocation adultes handicapés, (AAH) déclarés inaptes au travail ;
  • Ceux justifiant d’un taux d’incapacité permanente au moins égal à 50%, reconnu par la commission départementale d’aide aux  personnes handicapées.

Mise en place d’une retraite minimum à 85 % du SMIC

Soit une pension minimum d’environ 1 200 euros bruts, avec complémentaire incluse, pour ceux pouvant justifier d’une carrière complète et ayant eu un salaire proche du SMIC toute leur vie active.

Applicable au 1er septembre 2023.

Cumul emploi retraite

Deux nouveaux décrets parus au JO du 11 Août précisent les contours : du cumul emploi retraite, notamment l’acquisition de nouveaux droits à la retraite à compter du 1er septembre 2023, et de la retraite progressive.

Retraite progressive

Elle est également impactée par la loi sur la réforme des retraites avec de nouvelles dispositions au 1er septembre 2023.

Pour rappel : la retraite progressive permet aux salariés de moins de 60 ans (âge légal moins 2 ans) et qui ont 150 trimestres d’assurance, de poursuivre leur activité professionnelle à temps partiel ou réduit tout en bénéficiant d’une fraction de leur pension.

Dès le 1er septembre 2023, des modifications apparaissent.

Elle sera possible au moins 1 an avant l’âge légal à la retraite : nécessite la parution d’un décret

Notez que six cavaliers législatifs ont cependant été censurés, mais ils pourraient être intégrés dans la future loi travail en préparation pour l’été.

Il s’agit de : l’index seniors, le CDI seniors, le départ anticipé pour les fonctionnaires, un suivi médical spécifique des salariés exposés à certains risques, d’un dispositif d’information des assurés sur le système de retraite par répartition, du transfert au recouvrement des cotisations AGIRC ARRRCO aux URSSAF.

  • Le transfert aux URSSAF du recouvrement des cotisations AGIRC-ARRCO et APEC 

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2024, adoptée le 4 décembre 2023, annule le transfert aux URSSAF du recouvrement des cotisations de retraite complémentaire AGIRC-ARRCO et de la cotisation APEC qui était prévu au 1er janvier 2024, face aux inquiétudes de partenaires sociaux.

Par conséquent, les institutions de retraite complémentaire du régime AGIRC-ARRCO resteront compétentes pour assurer le recouvrement des cotisations. La loi opère également un rétablissement des dispositions de coordination entre les réseaux URSSAF et AGIRC ARCCO

Au regard de cette réforme qui risque de vous impacter en fonction de la génération à laquelle vous appartenez, la FNA ne peut que vous conseiller de vous rapprocher des services de l’assurance retraite, même si ceux-ci risquent d’être débordés, car ils sont les seuls à pouvoir vous renseigner au cas par cas, en fonction de votre âge et du déroulement de votre carrière professionnelle.

En fonction des données inscrites sur votre relevé de carrière, vous pouvez simuler votre date de départ sur le site suivant : https://la-reforme-des-retraites-et-moi.fr/.

Régime social unique pour les mises à la retraite et les ruptures conventionnelles individuelles

Pour inciter les entreprises à conserver plus longtemps leurs salariés senior, la loi portant réforme des retraites harmonise le régime social des indemnités de rupture conventionnelle et de mise à la retraite.

Avant la réforme, vous deviez vous acquitter d’une contribution patronale sur les indemnités de mise à la retraite, dont le taux était de 50%. Avec la réforme, cette contribution est remplacée par une contribution patronale spécifique de 30% sur la fraction d’indemnité exonérée de cotisation.

Ce nouveau régime s’applique pour les ruptures de contrat de travail au 1er septembre 2023, sans décret préalable.

Régime social de l’indemnité de rupture conventionnelle

Si le salarié n’a pas l’âge pour bénéficier d’une pension vieillesse : extension de l’exonération de cotisations et de CSG/CRDS.

Si le salarié a l’âge pour bénéficier d’une pension vieillesse : le forfait social de 20% est remplacé par une contribution patronale de 30% sur la fraction d’indemnité exonérée de cotisation.

Pour les ruptures de contrat de travail au 1er septembre 2023, sans décret préalable.

Les éclaircissements de la LFSS 2024 et de la mise à jour du BOSS sur l’application du régime social de l’indemnité. 

La LFSS 2024 met fin aux incertitudes concernant le régime social de l’indemnité de rupture conventionnelle pour les salariés en droit de bénéficier d’une pension de vieillesse, générées par la loi sur la réforme des retraites d’avril 2023.

Pour rappel, depuis le 1er septembre 2023, un nouveau régime social unique s’applique issu de la loi du 14 avril 2023, mais il manquait de clarté.

La règle était la suivante : l’indemnité de RC est exonérée de cotisations sur la part  non imposable, dans la limite du 2 PASS, mais pour un salarié en droit de bénéficier d’une pension de retraite, l’indemnité est imposable en totalité, se posait un problème d’interprétation.

La LFSS 2024 lève l’ambiguïté tout en s’alignant sur la mise à jour du BOSS du 28 novembre 2023.

Désormais, les indemnités de RC sont exonérées de cotisations et de CSG/CRDS dans la limite de deux PASS, y compris quand elles sont imposables, à hauteur du montant le plus élevé entre soit le minimum légal ou conventionnel de l’indemnité de licenciement, soit 50 % de l’indemnité ou 2 fois la rémunération annuelle brute du salarié sur l’année civile précédant la rupture.

Le régime fiscal est quant à lui différencié : l’indemnité est exonérée d’impôt (dans les limites prévues par la  législation), mais pas pour les salariés en droit de bénéficier d’une pension de retraite.

 

Rachat de trimestres études supérieures et rachat des périodes de stage

En attente de décret.

Prise en compte de nouvelles périodes d’activité non salariée

Sport de haut niveau par exemple, applicable au 1er septembre 2023.

Valorisation des trimestres de retraite acquis dans le cadre du C2P

Applicable pour le calcul de la pension de retraite au 1er septembre 2023.

Dispositif de reconversion professionnelle via le C2P et le CPF 

Concerne les salariés exposés à certains facteurs de risques : port de charges lourdes, posture pénible, vibration mécanique : en attente de décret

Autres documents dans la même catégorie :

Nouvelle procédure de saisie des rémunérations

L’âge d’entrée dans le dispositif de retraite progressive est abaissé de 62 à 60 ans au 1er septembre 2025

Le droit des salariés engagés dans un projet parental par PMA ou adoption est renforcé

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2025

La visite conseil de l’URSSAF

La protection des salariés lors des périodes de chaleur intense : nouvelles obligations pour l’employeur au 1er juillet 2025

Les frais de transport des salariés

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025

IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025

Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025

L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024

Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié

Jurisprudence : le licenciement du salarié qui n’a pas reçu sa convocation à l’entretien est il régulier ?

L’entretien d’évaluation

Charges sociales année 2025

Avenant contrat de travail

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2025

Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie

Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte

Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024

Fin du régime de faveur au 31 décembre 2024, pour la mise à disposition gratuite d’une borne de recharge par l’employeur et d’un véhicule électrique

Régimes de protection sociale complémentaire : vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour mettre à jour les catégories objectives

Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise

La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI

SMIC au 1er novembre 2024

Les chèques vacances

La rupture conventionnelle individuelle – RCI

Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée

La contre visite médicale

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024

Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs

Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE

Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un salarié en contrat de professionnalisation disparaît à compter du 1er mai 2024 !

Modèle de notification de licenciement pour faute grave

L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025

Subventions prévention pour les petites entreprises

Comment choisir le bon intitulé de poste

Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement

Le forfait annuel en jours

Les aides à l’embauche

Compte personnel de formation (CPF)

Charges sociales année 2024

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024

Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim

SMIC au 1er Janvier 2024

La PPV et la loi partage de la valeur

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement

Le registre unique du personnel

Activation du plan « catastrophes et intempéries » et du dispositif d’activité partielle pour les entreprises sinistrées

La déclaration préalable à l’embauche – DPAE

La fiche de données de sécurité

Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise

Convention collective des services de l’automobile – Août 2023

Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?

La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants

Guide URSSAF du déclarant 2023

Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié 

Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade

Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023

Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?

Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023

La réforme des lycées professionnels et l’entreprise

SMIC au 1er mai 2023

La présomption de démission en cas d’abandon de poste

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

Loi DDADUE : les mesures en droit social

Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit

Jurisprudence : informer oralement le salarié de l’envoi de la notification de licenciement : bonne ou mauvaise idée ?

Le passeport de prévention

Le bulletin de paie version 2024

Modèle mise à pied à titre disciplinaire

RGPD et recrutement – Guide CNIL

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023

Charges sociales année 2023

Les titres restaurant

Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023

SMIC au 1er janvier 2023

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023

La démission du salarié

Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité

Loi Rixain : depuis le 26 décembre 2022, interdiction de verser le salaire d’un salarié sur le compte d’un tiers

La majoration tarification de la cotisation accidents du travail abrogée par le décret du 28 décembre 2023

Protocole de rupture amiable d’un CDD

Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif

Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023

Comment gérer les ponts en entreprise

Gérer le décès d’un salarié

Le service « suivi DSN »

Réponse suite démission

Jurisprudence : absence prolongée pour maladie et désorganisation de l’entreprise – Cassation 6 juillet 2022

La clause de dédit formation

Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?

Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022

La prime de partage de la valeur (ex PEPA)

Le contrat de travail à durée déterminée – CDD

Le paquet législatif pouvoir d’achat

SMIC au 1er aout 2022

CCNSA Juillet 2022

L’ANFA lance Innovauto.org

Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI

Le reçu pour solde de tout compte

Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie

Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur

La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022

Le calcul du salaire des vendeurs

La maternité

L’accès temporaire au capital de fin de carrière pour les salariés prenant une retraite anticipée pour carrière longue

La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire

Le certificat de travail

Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel

SMIC au 1er mai 2022

La journée de solidarité

La période d’essai

Convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement, avec mise à pied conservatoire

Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance

Contrat de travail à durée indéterminée – CDI

Synthèse des visites médicales

Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP

Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement

Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022

Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022

Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022

Charges sociales année 2022

Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022

SMIC au 1er janvier 2022

Déclaration du statut de conjoint collaborateur

Convocation entretien préalable à sanction

Egalité professionnelle – femmes – hommes

Chèques cadeaux – bons d’achat

La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023

La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office

Départ à la retraite anticipée pour carrière longue

Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024

Modèle document unilatéral – APLD

Activité partielle de longue durée – APLD

L’indemnité inflation

Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle

Le pouvoir disciplinaire de l’employeur

Le précis de l’apprentissage

Mise à disposition de cabinets d’aisance

Chauffage des locaux -ambiance thermique

Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?

Les lavabos en entreprise

Les vestiaires dans l’entreprise

Durée légale et durée maximale du travail

Le temps de trajet

Le temps d’habillage

La clause de non concurrence

Epargne salariale, intéressement, participation

Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)

Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique

Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement

Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023

Le SMIC au 1er octobre 2021

Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel

Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021

Le Capital de fin de carrière

Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste

Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS

Le solde de tout compte

Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place

Trame entretien professionnel

Trame entretien annuel d’évaluation

La modification du contrat de travail

Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié

La visite médicale de reprise et de pré reprise, et le rendez vous de liaison depuis la loi santé au travail

Le compte épargne temps

Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans

Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement

Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste

Aide au financement du permis de conduire des apprentis

Gérer les addictions en entreprise

Charges sociales au 1er janvier 2021

Convention collective – janvier 2022

Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023

Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées

Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »

Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités

L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif

Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs

L’astreinte

Les heures supplémentaires

Réduction du temps de travail et contrat de travail

Repos quotidien et repos hebdomadaire

Indemnisation du salarié cadre suite indisponibilité maladie ordinaire ou professionnelle, accident du travail

Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise

Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur

La gestion sanitaire des vagues de chaleur

Congés payés et maladie

Congés payés synthèse

Minima garantis 2021

Le temps de pause et de restauration

Travail de nuit

Travail le dimanche

Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste

Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement

La médaille d’honneur du travail

Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021

L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique

L’interdiction de fumer/vapoter

Affichage consigne incendie

Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021

Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021

Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021

Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »

Les attestations Pôle Emploi évoluent

Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés

Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant

FNE formation

Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail

La vidéosurveillance / la géolocalisation

SMIC AU 1ER JANVIER 2018

Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018

Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021

Reçu pour solde de tout compte

Licenciement pour motif économique

Le licenciement pour inaptitude d’origine professionnelle (suite AT ou maladie pro) – avec reclassement

Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire

Elections des représentants au CSE MAJ 2021

Calendrier électoral CSE

Les Sanctions disciplinaires

Discrimination sur l’apparence physique au travail

Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques

Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques

L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels

Jobs d’été

Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer

Modèle Accord annualisation du temps de travail

Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature

Modèle convention forfait jours

Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans

Modèle de clause de confidentialité

Indemnité de congés payés

Fermeture de l’entreprise pour congés

Congé parental d’éducation

Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes

RPCS dispenses d’affiliation

Modèle DUE frais santé

Rupture du contrat d’apprentissage

Rémunération du contrat de professionnalisation

Rémunération du contrat d’apprentissage

Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur

Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans

Congé pour examen accordé aux apprentis

Les registres obligatoires et conseillés en entreprise

Affichages ou diffusions obligatoires

Affichage obligatoire à l’attention du personnel

Affichage harcèlement

Affichage Egalité professionnelle hommes femmes

Les vêtements de travail et le temps d’habillage

Charges sociales janvier 2018

Bulletin de paie simplifié janv 2018

SMIC au 1er janvier 2017

Salaires minima au 1er janvier 2017

SMIC au 1er janvier 2016

Salaires minima au 1er janvier 2016

SMIC au 1er janvier 2015

Salaires minima au 1er janvier 2015

RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles

RGPD Note d’information aux salariés

RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel

La gestion des jours fériés

Le contrat d’apprentissage

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Affichage égalité de rémunération hommes femmes

retour à l’accueil de la base documentaire

Le Sénat lance une consultation en ligne sur l’acceptabilité des ZFE

Les citoyens, particuliers comme professionnels, ont-ils véritablement connaissance du dispositif des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), qui s’étendra prochainement à de nombreuses agglomérations sur le territoire ? Qu’en pensent-ils ? Quels obstacles seront à surmonter du fait de la mise en œuvre de cette mesure et comment prévoient-ils de s’y adapter ?

 

C’est pour répondre à toutes ces questions que la mission d’information sur l’acceptabilité des ZFE-m, constituée au sein de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, lance une consultation en ligne. La FNA vous invite à y répondre. 

 

Alors que les ZFE-m vont concerner plusieurs dizaines d’agglomérations en France dans les prochaines années, les restrictions de circulation applicables aux véhicules les plus polluants sont, bien souvent, peu connues, incomprises voire peu respectées. L’insuffisance et le coût des offres alternatives (transports en commun et véhicules peu polluants), le déficit d’information et de pédagogie et l’absence de moyens de contrôle sont souvent cités comme étant les principaux écueils du dispositif.

 

Pour affiner cette analyse et mieux identifier les difficultés rencontrées par les riverains et les professionnels, mais aussi les bonnes pratiques, Philippe Tabarot, rapporteur de la mission d’information sur l’acceptabilité et la mise en œuvre des ZFE-m a souhaité recueillir le point de vue des principaux concernés.

 

Simple et rapide, cette consultation en ligne prend moins d’une dizaine de minutes. Elle est ouverte jusqu’au dimanche 14 mai 2023 et disponible à cette adresse : Consultation en ligne.

Autres documents dans la même catégorie :

Conférence de presse annuelle UFIP 2025 – Bilan 2024 et perspectives 2025 du secteur des énergies liquides

Webinaire le 10 septembre 2024 : décret tertiaire et OPERAT

Obligation de tri des biodéchets à compter du 1er janvier 2024

Aides à la transition écologique pour les TPE-PME

Aide aux petites entreprises pour leur mise en conformité aux règles d’accessibilité

La plateforme de la carrosserie durable

Sobriété énergétique: extinction des publicités nocturnes et fermeture des portes extérieures

Obligation de déclaration des consommations d’énergie – Plateforme OPERAT

Zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m)

Centre VHU et réglementation ICPE

Collecte des huiles usagées (filière REP huiles)

Dématérialisation complète des Bordereaux de Suivi de Déchets depuis le 1er janvier 2022

Refacturation des déchets

Labellisation environnementale Envol

Principe et adaptation de la nomenclature ICPE

Tableau des rubriques ICPE de l’automobile

Publicité extérieure, enseignes et pré-enseignes

Restriction de l’éclairage nocturne

Taxe locale sur la publicité extérieure

L’obligation de suivi des déchets

Stockage, tri et collecte des déchets dans les garages

Collecte des pneumatiques usagés (filière REP pneumatiques)

Traitement des VHU abandonnés en Outre-Mer

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

L’accessibilité des lieux publics aux personnes handicapées

Les problématiques de pollutions dans vos métiers

Les aides des agences de l’eau

Les aides de l’ADEME

retour à l’accueil de la base documentaire

La plateforme de la carrosserie durable

Carrossiers, connaissez vous la la plateforme de la carrosserie durable ?

Au départ, la plateforme se nommait le « livre vert de la carrosserie peinture ». Il s’agissait d’un outil en ligne dédié à la démarche éco-responsable de l’atelier carrosserie (conseils en terme de tri des déchets, utilisation des produits dangereux, du port adapté des équipements de protection …). Aujourd’hui cette plateforme s’est enrichie et est mise à jour très régulièrement. Retrouvez plein de fiches pratiques dédiées aux métiers de la carrosserie peinture, aux obligations règlementaires et environnementales …

 

Le Livre Vert est le fruit d’un travail en filière inédit qui réunit le SIPEV (les fabricants de peinture) avec différents partenaires dont la FNA qui représente les carrossiers. C’est un guide pratique, un document durable qui s’enrichit et s’actualise régulièrement de nouvelles donnée, par l’apport de nouveaux témoignages, dans un esprit de partage de bonnes pratiques. Il est utile à la sécurité, a la protection de l’environnement, à la productivité et à la rentabilité.

 

Aujourd’hui, la plateforme de la carrosserie durable est composée du livre vert décliné sous plein de fiches pratiques, mais s’est également enrichie en intégrant la formation, l’innovation, l’image de marque, l’emploi, etc.

 

Les rubriques à retrouver sur la plateforme de la carrosserie durable :

 

Nouveauté septembre 2024 : La rubrique PEDAGO ! 

Cette rubrique a vocation à partager la savoir des fabricants de peinture aux professionnels de la carrosserie. Vous y retrouverez notamment une vidéo qui fait le point sur deux méthodes de réparation : le raccord et le bord à bord; le module colorimétrie qui a été actualisé et tous les autres supports pédagogiques développés pour la plateforme de la carrosserie durable.

 

 

Retrouvez sur cette plateforme plein de documents utiles pour vous, vos salariés et pour promouvoir votre métier auprès des jeunes !

Autres documents dans la même catégorie :

Arrêté du 29 juillet 2025 : de nouvelles mesures restrictives concernant les véhicules équipés d’airbags Takata

L’intégration des pièces alternatives (PIEC et PQE) dans le cadre des réparations de véhicules

Webinaire sur la nouvelle charte FFEA – organisations professionnelles des réparateurs

Utilisation des extranets réparateurs en expertise sinistre

Position des fabricants de peinture sur les procédés de réparation choisis par les carrossiers

Réparations bris de glace : Attention aux pratiques de certaines assurances

Relations experts / carrossiers : la Cour d’Appel de Lyon rend un arrêt objectif et favorable

Libéralisation de la pièce de carrosserie au 1er janvier 2023

Interdiction d’utilisation de la marque AVIVA

Carrossiers : Les affiches à votre disposition

Expertise : Gestion d’un désaccord sur les tarifs publics du réparateur

Accords de relations professionnelles avec BCA expertise

Chartes et fiches pratiques réparateurs / experts

Conventions d’agréments – Assureurs et Assisteurs tenus de s’engager sur un volume d’affaire

Le recours direct

La cession de créance

Libre choix du réparateur

Procédure de rappel de 2500 véhicules potentiellement dangereux

Négociation des conventions d’agrément avec les sociétés d’assurance

Charte relation réparateur / Assureur note explicative

Gestion des sinistres suite à un épisode de grêle

Norme afnor nf x 50-845 dediée à l’activité de carrosserie

Obligation de proposer une Pièce Issue de l’Economie Circulaire (PIEC) (anciennement appelées pièces de réemploi)

retour à l’accueil de la base documentaire

La responsabilité du centre de contrôle technique

Lors d’un contrôle technique, le contrôleur se doit de se borner aux dispositions de l’arrêté du 18 juin 1991. Il a pour mission la vérification (sans démontage du véhicule) d’un certain nombre de points limitativement énumérés par des instructions techniques ministérielles[i], sans possibilité de faire des commentaires ou de prodiguer des conseils.

La responsabilité du centre de contrôle technique peut être engagée uniquement lorsqu’un contrôleur technique commet une négligence susceptible de porter atteinte à la sécurité du véhicule. Cette négligence doit intervenir dans le cadre de ses missions, c’est-à-dire lors de l’exécution des opérations de contrôle.

 

Cette responsabilité peut être engagée dans 2 hypothèses :

 

  • Par le propriétaire du véhicule :

Cette hypothèse s’avère assez rare mais ce dernier peut en cas d’accident de la route, se retourner contre le centre de contrôle technique n’ayant pas notifié dans le procès-verbal une défaillance qui était visible et qui est à l’origine de l’accident.

 

  • Par l’acquéreur du véhicule :

C’est l’hypothèse dans laquelle un contrôle technique est réalisé dans le but de vendre le véhicule. Cependant, l’acquéreur a été trompé sur l’état du véhicule car le procès-verbal du contrôle technique est incomplet ou inexact. C’est le cas lorsque le contrôleur technique a omis des défaillances ou des points de contrôle. Il est alors susceptible d’engager sa responsabilité civile contractuelle.

 

Perte de chance

Le préjudice subi se rapporte à une perte de chance : c’est la situation dans laquelle l’acquéreur n’aurait pas acheté le véhicule s’il avait eu connaissance de certaines défaillances ou il n’aurait pas acheté le véhicule au même prix.

Cependant, pour engager la responsabilité du contrôleur, l’acquéreur devra prouver que le procès-verbal a eu un impact dans sa décision d’acheter le véhicule. Le PV devra être établi avant la conclusion de la vente, sinon il n’aura aucune force probante. Si tel est le cas, il appartient aux juridictions compétentes de déterminer les dommages et intérêts dont le contrôleur technique devra s’acquitter au titre de la perte de chance de ne pas conclure la vente ou de la conclure à des conditions plus avantageuses. Cela rappelle l’importance du procès-verbal et de la mission du contrôleur technique.

 

Le contrôleur technique à une obligation de moyens et non de résultat

De plus, il a été admis que l’obligation contractuelle du contrôleur technique est une obligation de moyens. Le contrôleur technique doit alors mettre en œuvre tous les moyens nécessaires dont il dispose pour réaliser les objectifs et prestations de services prévus dans le contrat. Dans les faits, il s’agit pour le contrôleur de vérifier l’ensemble des points de contrôle du véhicule afin de déceler les véhicules dangereux pour la circulation.

Conseil pratique

Appuyez-vous sur les instructions techniques de chacune des fonctions pour démontrer que vous avez strictement respecté les consignes attachées à chaque point de contrôle. On ne peut pas vous reprocher de ne pas avoir signalé des défaillances qui ne sont pas strictement prévues dans la réglementation en vigueur.

Il en va de même pour les méthodologies de chacune des mesures.

 

Casse mécanique pendant le contrôle

Lorsqu’une casse mécanique intervient durant la vérification du contrôleur technique, par exemple, cela peut être le cas quand une panne moteur se produit lors d’un test pollution ou encore au moment d’une prise de mesure (canalisations, flexibles de frein), la responsabilité n’est pas engagée. En effet, si le contrôleur a bien respecté les normes de vérification, aucune faute ne peut lui être reprocher. Le centre de contrôle n’est pas tenu à une obligation de résultat, mais de moyens. Le client devra alors prouver que le test était trop « rude », produire des éléments techniques et se retourner contre l’Etat, auteur des normes auxquelles le contrôleur se réfère et engager une action contre elle.

 

La charge de la preuve incombe au propriétaire du véhicule

Pour engager sa responsabilité, il appartient au propriétaire ou à l’acquéreur du véhicule de prouver la faute du contrôleur technique. Lorsqu’il s’agit de l’acquéreur, ce dernier engagera sa responsabilité civile sur un fondement extracontractuel (art. 1240 du code civil). Il devra apporter la preuve d’un préjudice subi, d’une faute du contrôleur et d’un lien de causalité entre les deux. Le client ne peut pas se retourner contre vous quand la défaillance est apparue après le contrôle technique. La responsabilité du contrôleur technique peut être engagée en cas de négligence susceptible de mettre en cause la sécurité du véhicule. Nous avons un exemple de la Cour de cassation qui a refusé d’engager la responsabilité d’un contrôleur technique car  « il n’était pas établi qu’au jour de la vente il existait des défauts de fixation des trains roulants sur la structure rendant obligatoire une contre-visite que les défauts relevés par le contrôleur technique n’exigeaient pas » (Com., 13 mars 2012, n° 11-14.459). Le contrôleur pourrait donc engager sa responsabilité à postériori du contrôle technique uniquement si la défaillance était visible au contrôle technique.

 

SOURCES :

« La responsabilité des contrôleurs techniques » par Cabinet TEISSEDRE

• « La responsabilité civile du contrôleur technique » par L’argus de l’assurance

• Légifrance

• Cour de Cassation

 

[i] Cass. Civ. 1ère, 19 octobre 2004, n°01-13956

Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

L’Avenant n° 103 (1) à la Convention collective des services de l’automobile relatif aux salaires minima, signé le 9 février 2023 et  étendu au JO du 13 avril 2023, s’applique à compter du 1er mai 2023.

L’avenant n° 103, annule et remplace l’avenant n° 102 applicable depuis le 1er janvier 2023.

Arrêté du 3 avril 2023, portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des services de l’automobile : arrêté du 3 avril 2023 – avenant 103

 MINIMA GARANTIS BRUTS POUR 151,67 H PAR MOIS (35 heures / semaine) 

Ouvriers Employés

  Maîtrise   Cadres
Echelons 2023   Echelons

MG 35 h

  Niveaux/Degrés MG 35 h
12 2 112 € 25 2 657 € V 5 540 €
11 2 061 € 24 2 519 € IV C 4 988 €
10 2 010 € 23 2 382 € IV B 4 712 €
9 1 967 € 22 2 247 € IV A 4 439 €
8 1 909 € 21 2 175 € III C 4 164 €
7 1 864 € 20 2 112 € III B 3 890 €
6 1 832 € 19 2 107 € III A 3 614 €
5 1 799 € 18 2 097 € II C 3 341€
4 1 782 €

17

2 079€ II B 3 066 €
3 1 759 €       II A 2 793 €
2 1 743 €    SMIC

1 747,20 €

  I C 2 656 €
1 1 726 €   SMIC

1 747,20 €

  I B 2 519 €
      I A 2 382 €

Pour rappel : 

Le salaire minimum est calculé au prorata en cas d’horaire hebdomadaire inférieur à 35 heures.

Lorsqu’un vendeur, salarié relevant du chapitre VI est rémunéré par un fixe et des primes, la partie fixe doit être au moins égale, pour un mois complet, à 50 % du barème ci-dessus, conformément à l’article 6-04 de la convention collective nationale des Services de l’automobile.

PRIME DE FORMATION -QUALIFICATION

La valeur du point de formation – qualification visé à l’article 2-05 de la convention collective est portée à 3,47 €.

 TRAVAIL DE NUIT

Le montant de l’indemnité de panier visée à l’article 1-10 d) 6 et 8 de la convention collective, est fixé à 6,09 €.

CONTRATS EN ALTERNANCE

APPRENTIS

Age de l’apprenti

1erannée de contrat 2ème année de contrat 3ème année de contrat
 

 

21 ans et +

 

53 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur

 

61 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur 78 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur
26 ans et plus 100 % du SMIC ou, s’il est supérieur, du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé

 

CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

Age

 
Demandeurs d’emplois de 26 ans et plus

 

Bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’AAH ou aux bénéficiaires d’un CUI

Au moins 85 % du minimum conventionnel

 

 (1) Avenant 103 SALAIRES MINIMA 9 février 2023

Loi d’adaptation au droit européen (loi DADUE) : dispositions intéressant les entreprises

La loi du 9 mars 2023, dite loi DADUE, transpose plusieurs directives européennes et met en cohérence le droit français avec des règlements européens dans divers domaines.

Nous vous proposons une sélection des dispositions pouvant intéresser les entreprises (droit des affaires et fiscalité). Pour les dispositions d’ordre social, vous pouvez consulter la note FNA Loi DDADUE : les mesures en droit social

Loi n° 2023-171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de l’économie, de la santé, du travail, des transports et de l’agriculture

Loi DADUE : les mesures en droit des affaires

Perte de capitaux d’une société : risque de dissolution réduit

Lorsque les capitaux propres d’une société deviennent inférieurs à la moitié de son capital social, il appartient aux associés de convoquer une assemblée générale dans les 4 mois afin de décider de la continuité ou de la dissolution de la société. Si la société n’est pas dissoute, elle dispose de deux exercices pour réduire son capital. A défaut, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la société.

La loi DADUE : le code de commerce soumet les entreprises françaises à un risque de dissolution excessif alors même que la directive européenne permet d’adopter d’autres mesures que celle de la dissolution. La loi DADUE accorde aux sociétés un nouveau délai de deux exercices afin de leur permettre de réduire leur capital social jusqu’à un seuil minimal, qui doit être fixé par un décret (en attente de publication). Ce seuil tiendra compte de la taille du bilan de la société, permettant ainsi d’éviter le couperet de la dissolution.

Exception au plafonnement du paiement en monnaie électronique

La monnaie électronique est une valeur monétaire qui est stockée sous une forme électronique, y compris magnétique… Elle est un substitut à l’argent liquide (pièces et billets) stocké dans un dispositif électronique ou sur un serveur distant. L’utilisateur stocke une petite somme d’argent sur sa carte de banque ou sur une autre carte à puce, ce qui lui permet d’effectuer des paiements d’un montant réduit. Exemple le plus connu: Paypal mais également les cartes bancaires pré-payées, cartes cadeaux et porte monnaie électroniques.

Il existe actuellement des seuils de paiement en monnaie électroniques (voir note FNA Seuil de paiement en espèces)

La loi DADUE : instaure une exception aux règles de plafonnement de paiement par monnaie électronique. Ainsi, le plafonnement est exclu pour les transactions en monnaie électronique qui portent sur des titres financiers stockés grâce à la technologie des registres distribués afin que toutes les transactions de ce type puissent entrer dans le champ du régime pilote, indépendamment de leur montant. 

Ouverture des marchés publics à certaines entreprises condamnées

Une entreprise définitivement condamnée pour avoir commis certaines infractions (ex : blanchiment d’argent, ne pas payer les impôts dus, etc, …) ne peut plus présenter sa candidature à des marchés publics.

Ces dispositions sont jugées trop sévères, le Conseil d’Etat ayant déjà prononcé la réintégration aux marchés publics de certaines entreprises  malgré leur condamnation.

La loi DADUE : l’entreprise a désormais la possibilité de prouver sa fiabilité à l’acheteur public afin d’être intégrée à la procédure de marché public. Pour cela, elle doit démontrer qu’elle a :

  • entrepris de verser une indemnité pour réparer le préjudice causé par l’infraction ;
  • clarifié totalement les faits ou les circonstances en collaborant activement avec les autorités chargées de l’enquête ;
  • pris des mesures concrètes pour régulariser sa situation et prévenir une nouvelle infraction pénale ou une nouvelle faute.

L’acheteur public pourra évaluer les preuves apportées, en fonction de la gravité de l’infraction commise. Il existe toutefois une exception : si le juge a expressément prononcé une exclusion des marchés publics dans le jugement de condamnation, l’entreprise ne peut pas se prévaloir de cette disposition.

Meilleure accessibilité des produits et services aux personnes handicapées

La loi DADUE rend obligatoires les exigences d’accessibilité aux personnes handicapées à un plus grand nombre de produits (sites internet, systèmes et équipements informatiques grand public, services bancaires, billetteries de transports, livres numériques, e-commerce…) et à un plus grand nombre d’acteurs (au-delà du secteur public et des grandes entreprises). Des décrets fixeront ces nouvelles exigences d’accessibilité, qui s’appliqueront après le 28 juin 2025 ainsi que la liste des produits et services. Les petites entreprises en seront dispensées (entreprises de moins de 10 salariés et réalisant un chiffre d’affaires annuel ou un total du bilan inférieur à 2 M€).

Les nouvelles mesures ne s’appliqueront pas si la mise en conformité du produit entraîne une modification fondamentale de la nature de celui-ci ou impose une charge disproportionnée pour le vendeur, sauf s’il a perçu un financement spécifique à cet effet. L’évaluation du caractère disproportionné de la charge sera déterminée par un décret (en attente de publication).

Loi DADUE : les mesures en fiscalité

Taxe à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises

En matière de taxe annuelle sur les véhicules lourds de transport de marchandises (taxe à l’essieu) les ensembles de véhicules dont l’un des éléments est immatriculé dans un autre pays de l’Union européenne, ne sont pas soumis à la taxe lorsque cet ensemble a été soumis, dans cet État membre, à la taxe prévue par ce pays.

Loi DADUE : les mesures en transport

Modulation des péages autoroutiers pour les plus de 3,5 tonnes

La loi DADUE insère dans le code de la voirie routière des dispositions prévoyant que les péages applicables aux véhicules de transport de marchandises par route et aux véhicules de transport de personnes dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes sont modulés en fonction de la classe des émissions de dioxyde de carbone du véhicule.

Il peut être prévu une exonération et des réductions des péages pour les véhicules à émission nulle (conditions dans un décret à paraitre). Les péages peuvent également être modulés en fonction du moment de la journée, du type de journée ou de la saison pour réduire la congestion et les dommages causés aux infrastructures, pour optimiser l’utilisation des infrastructures ou pour promouvoir la sécurité routière. Les modulations de péage sont fixées de sorte qu’elles restent sans effet sur le montant total des recettes de l’exploitant.

Les péages sont également majorés d’une redevance pour coûts externes liée à la pollution atmosphérique due au trafic. La majoration ne s’applique pas aux véhicules qui relèvent de la norme EURO la plus stricte pendant les quatre années suivant l’entrée en vigueur de cette classification. Il peut être dérogé à la majoration lorsque celle-ci aurait pour effet de détourner les véhicules les plus polluants, entraînant ainsi des conséquences négatives en termes de sécurité routière et de santé publique. Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis consultatif de l’Autorité de régulation des transports, détermine les conditions d’application de ces dispositions.

Autres documents dans la même catégorie :

Conditions de circulation des véhicules sous déclaration d’achat

Liste des termes relatifs au vocabulaire automobile

Loi de finances pour 2025 : principales mesures pour les entreprises

L’assurance obligatoire dans le secteur automobile et les modalités de résiliation à l’initiative de l’assureur

Résiliation d’assurance : répondez à notre sondage !

Aide aux entreprises touchées par les conséquences économiques résultant du cyclone Chido à Mayotte

L’extension d’activité du locataire commercial

L’installation de bornes de recharge pour les professionnels de l’automobile

La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2025 (ex-TVS)

Les aides de l’URSSAF pour les entreprises et les indépendants touchés par les intempéries

Alerte mails frauduleux SIV

L’indemnité d’éviction

Les réseaux sociaux et la E-réputation de l’entreprise

Alerte sur les arnaques à la DGCCRF

Gestion financière de l’entreprise, des outils pédagogiques pour les jeunes apprentis et entrepreneurs

Cession du bail commercial en cas de départ à la retraite du locataire

Le droit de préférence du locataire commercial

Accompagnement gratuit « MonAideCyber »

Fraude aux KBIS : soyez vigilants

Véhicule en Déclaration d’Achat (DA) et assurance

Guide CNIL – Sécurité des données personnelles

Suppression de la carte verte d’assurance à compter du 1er avril 2024

Etat de catastrophe naturelle et assurance

Loi de finances pour 2024 : principales mesures pour les entreprises

La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2024 (ex-TVS)

Arnaques concernant vos véhicules et ceux de vos clients : Soyez vigilants

Comment se termine un bail commercial

Accompagnement fiscal des PME

Taxe sur les surfaces commerciales – TaSCom

Vous vous demandez si votre entreprise est à jour de ses principales obligations? La FNA vous donne une check liste pour vous aider!

Taxe Foncière : Mécanisme de la revalorisation de la valeur locative des locaux professionnels

Loi de finances pour 2023 : principales mesures pour les entreprises

Délestage électrique pour les entreprises : comment l’anticiper ?

La FNA propose à ses adhérents une protection juridique adaptée

Disparition des tickets de caisse : application reportée au 1er août 2023

A qui incombent les dépenses de travaux ?

Limitation de la hausse des loyers commerciaux

La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2023 (ex-TVS)

Règles de plafonnement et de déplafonnement du loyer

Arnaques et pratiques frauduleuses : Guide de prévention

Signalement des anomalies dans la formation des prix – DGCCRF

Dispositif d’accompagnement individualisé pour les indépendants

Aides au financement de la transition écologique des entreprises

Causes de révision du loyer d’un bail commercial

Négocier son bail commercial

Renouvellement du bail commercial

Déclaration Européenne de Services (DES)

Que faire en cas de cyberattaque ?

Simplification des démarches des entreprises

La taxe annuelle à l’essieu pour les véhicules de plus de 12 tonnes

Tutoriel pour partager des articles sur les reseaux sociaux facebook / twitter / linkedin

Tutoriel pour s’inscrire les reseaux sociaux facebook / twitter / linkedin

Restriction de l’eclairage nocturne des commerces

Conditions d’utilisation du w garage et démarches pour l’obtenir

Contravention pour non designation du conducteur : seules les personnes morales sont concernees

Equipement obligatoire d’un ethylotest

Fichier des Véhicules Assurés (FVA) : Quels véhicules doivent-être déclarés par les professionnels de l’automobile ?

Infractions au Code de la route : Le chef d’entreprise doit désigner le conducteur auteur de l’infraction commise avec un véhicule de l’entreprise

Le véhicule de démonstration

Contribution sociale de solidarite

Cotisation fonciere des entreprises

Cotisation sur la valeur ajoutee des entreprises

Droit a l’erreur Loi pour un Etat au Service d’une Société de Confiance

Loi de finances pour 2019

Prestations de services hors de France : quelle TVA appliquer ?

Taxe sur les véhicules de société (TVS 2021)

Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données

Alerte vigilance arnaque RGPD

LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles

Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés

Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme

Durée de conservation des documents d’entreprise

Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises

Alerte sur les e-mail frauduleux

Les aides pour l’entreprise

Le nantissement du fonds de commerce

La caution personnelle du chef d’entreprise

Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels

Accessibilité, Démarchage ABUSIF

COVID 19 : Plan de règlement des dettes fiscales

retour à l’accueil de la base documentaire