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Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023

L’Avenant n° 103 (1) à la Convention collective des services de l’automobile relatif aux salaires minima, signé le 9 février 2023 et  étendu au JO du 13 avril 2023, s’applique à compter du 1er mai 2023.

L’avenant n° 103, annule et remplace l’avenant n° 102 applicable depuis le 1er janvier 2023.

Arrêté du 3 avril 2023, portant extension d’un avenant à la convention collective nationale des services de l’automobile : arrêté du 3 avril 2023 – avenant 103

 MINIMA GARANTIS BRUTS POUR 151,67 H PAR MOIS (35 heures / semaine) 

Ouvriers Employés

  Maîtrise   Cadres
Echelons 2023   Echelons

MG 35 h

  Niveaux/Degrés MG 35 h
12 2 112 € 25 2 657 € V 5 540 €
11 2 061 € 24 2 519 € IV C 4 988 €
10 2 010 € 23 2 382 € IV B 4 712 €
9 1 967 € 22 2 247 € IV A 4 439 €
8 1 909 € 21 2 175 € III C 4 164 €
7 1 864 € 20 2 112 € III B 3 890 €
6 1 832 € 19 2 107 € III A 3 614 €
5 1 799 € 18 2 097 € II C 3 341€
4 1 782 €

17

2 079€ II B 3 066 €
3 1 759 €       II A 2 793 €
2 1 743 €    SMIC

1 747,20 €

  I C 2 656 €
1 1 726 €   SMIC

1 747,20 €

  I B 2 519 €
      I A 2 382 €

Pour rappel : 

Le salaire minimum est calculé au prorata en cas d’horaire hebdomadaire inférieur à 35 heures.

Lorsqu’un vendeur, salarié relevant du chapitre VI est rémunéré par un fixe et des primes, la partie fixe doit être au moins égale, pour un mois complet, à 50 % du barème ci-dessus, conformément à l’article 6-04 de la convention collective nationale des Services de l’automobile.

PRIME DE FORMATION -QUALIFICATION

La valeur du point de formation – qualification visé à l’article 2-05 de la convention collective est portée à 3,47 €.

 TRAVAIL DE NUIT

Le montant de l’indemnité de panier visée à l’article 1-10 d) 6 et 8 de la convention collective, est fixé à 6,09 €.

CONTRATS EN ALTERNANCE

APPRENTIS

Age de l’apprenti

1erannée de contrat 2ème année de contrat 3ème année de contrat
 

 

21 ans et +

 

53 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur

 

61 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur 78 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur
26 ans et plus 100 % du SMIC ou, s’il est supérieur, du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé

 

CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

Age

 
Demandeurs d’emplois de 26 ans et plus

 

Bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’AAH ou aux bénéficiaires d’un CUI

Au moins 85 % du minimum conventionnel

 

 (1) Avenant 103 SALAIRES MINIMA 9 février 2023

Loi d’adaptation au droit européen (loi DADUE) : dispositions intéressant les entreprises

La loi du 9 mars 2023, dite loi DADUE, transpose plusieurs directives européennes et met en cohérence le droit français avec des règlements européens dans divers domaines.

Nous vous proposons une sélection des dispositions pouvant intéresser les entreprises (droit des affaires et fiscalité). Pour les dispositions d’ordre social, vous pouvez consulter la note FNA Loi DDADUE : les mesures en droit social

Loi n° 2023-171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de l’économie, de la santé, du travail, des transports et de l’agriculture

Loi DADUE : les mesures en droit des affaires

Perte de capitaux d’une société : risque de dissolution réduit

Lorsque les capitaux propres d’une société deviennent inférieurs à la moitié de son capital social, il appartient aux associés de convoquer une assemblée générale dans les 4 mois afin de décider de la continuité ou de la dissolution de la société. Si la société n’est pas dissoute, elle dispose de deux exercices pour réduire son capital. A défaut, tout intéressé peut demander en justice la dissolution de la société.

La loi DADUE : le code de commerce soumet les entreprises françaises à un risque de dissolution excessif alors même que la directive européenne permet d’adopter d’autres mesures que celle de la dissolution. La loi DADUE accorde aux sociétés un nouveau délai de deux exercices afin de leur permettre de réduire leur capital social jusqu’à un seuil minimal, qui doit être fixé par un décret (en attente de publication). Ce seuil tiendra compte de la taille du bilan de la société, permettant ainsi d’éviter le couperet de la dissolution.

Exception au plafonnement du paiement en monnaie électronique

La monnaie électronique est une valeur monétaire qui est stockée sous une forme électronique, y compris magnétique… Elle est un substitut à l’argent liquide (pièces et billets) stocké dans un dispositif électronique ou sur un serveur distant. L’utilisateur stocke une petite somme d’argent sur sa carte de banque ou sur une autre carte à puce, ce qui lui permet d’effectuer des paiements d’un montant réduit. Exemple le plus connu: Paypal mais également les cartes bancaires pré-payées, cartes cadeaux et porte monnaie électroniques.

Il existe actuellement des seuils de paiement en monnaie électroniques (voir note FNA Seuil de paiement en espèces)

La loi DADUE : instaure une exception aux règles de plafonnement de paiement par monnaie électronique. Ainsi, le plafonnement est exclu pour les transactions en monnaie électronique qui portent sur des titres financiers stockés grâce à la technologie des registres distribués afin que toutes les transactions de ce type puissent entrer dans le champ du régime pilote, indépendamment de leur montant. 

Ouverture des marchés publics à certaines entreprises condamnées

Une entreprise définitivement condamnée pour avoir commis certaines infractions (ex : blanchiment d’argent, ne pas payer les impôts dus, etc, …) ne peut plus présenter sa candidature à des marchés publics.

Ces dispositions sont jugées trop sévères, le Conseil d’Etat ayant déjà prononcé la réintégration aux marchés publics de certaines entreprises  malgré leur condamnation.

La loi DADUE : l’entreprise a désormais la possibilité de prouver sa fiabilité à l’acheteur public afin d’être intégrée à la procédure de marché public. Pour cela, elle doit démontrer qu’elle a :

  • entrepris de verser une indemnité pour réparer le préjudice causé par l’infraction ;
  • clarifié totalement les faits ou les circonstances en collaborant activement avec les autorités chargées de l’enquête ;
  • pris des mesures concrètes pour régulariser sa situation et prévenir une nouvelle infraction pénale ou une nouvelle faute.

L’acheteur public pourra évaluer les preuves apportées, en fonction de la gravité de l’infraction commise. Il existe toutefois une exception : si le juge a expressément prononcé une exclusion des marchés publics dans le jugement de condamnation, l’entreprise ne peut pas se prévaloir de cette disposition.

Meilleure accessibilité des produits et services aux personnes handicapées

La loi DADUE rend obligatoires les exigences d’accessibilité aux personnes handicapées à un plus grand nombre de produits (sites internet, systèmes et équipements informatiques grand public, services bancaires, billetteries de transports, livres numériques, e-commerce…) et à un plus grand nombre d’acteurs (au-delà du secteur public et des grandes entreprises). Des décrets fixeront ces nouvelles exigences d’accessibilité, qui s’appliqueront après le 28 juin 2025 ainsi que la liste des produits et services. Les petites entreprises en seront dispensées (entreprises de moins de 10 salariés et réalisant un chiffre d’affaires annuel ou un total du bilan inférieur à 2 M€).

Les nouvelles mesures ne s’appliqueront pas si la mise en conformité du produit entraîne une modification fondamentale de la nature de celui-ci ou impose une charge disproportionnée pour le vendeur, sauf s’il a perçu un financement spécifique à cet effet. L’évaluation du caractère disproportionné de la charge sera déterminée par un décret (en attente de publication).

Loi DADUE : les mesures en fiscalité

Taxe à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises

En matière de taxe annuelle sur les véhicules lourds de transport de marchandises (taxe à l’essieu) les ensembles de véhicules dont l’un des éléments est immatriculé dans un autre pays de l’Union européenne, ne sont pas soumis à la taxe lorsque cet ensemble a été soumis, dans cet État membre, à la taxe prévue par ce pays.

Loi DADUE : les mesures en transport

Modulation des péages autoroutiers pour les plus de 3,5 tonnes

La loi DADUE insère dans le code de la voirie routière des dispositions prévoyant que les péages applicables aux véhicules de transport de marchandises par route et aux véhicules de transport de personnes dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes sont modulés en fonction de la classe des émissions de dioxyde de carbone du véhicule.

Il peut être prévu une exonération et des réductions des péages pour les véhicules à émission nulle (conditions dans un décret à paraitre). Les péages peuvent également être modulés en fonction du moment de la journée, du type de journée ou de la saison pour réduire la congestion et les dommages causés aux infrastructures, pour optimiser l’utilisation des infrastructures ou pour promouvoir la sécurité routière. Les modulations de péage sont fixées de sorte qu’elles restent sans effet sur le montant total des recettes de l’exploitant.

Les péages sont également majorés d’une redevance pour coûts externes liée à la pollution atmosphérique due au trafic. La majoration ne s’applique pas aux véhicules qui relèvent de la norme EURO la plus stricte pendant les quatre années suivant l’entrée en vigueur de cette classification. Il peut être dérogé à la majoration lorsque celle-ci aurait pour effet de détourner les véhicules les plus polluants, entraînant ainsi des conséquences négatives en termes de sécurité routière et de santé publique. Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis consultatif de l’Autorité de régulation des transports, détermine les conditions d’application de ces dispositions.

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Locataire-gérant de station-service : AIP 2023

Les accords inter Professionnels (AIP) auxquels la FNA est partie prenante, visent à encadrer l’exploitation en location-gérance d’un fonds de commerce de station-service d’une société pétrolière, par un gérant.

Dans le cadre de ces accords, la FNA participe tous les ans à des réunions statutaires réunissant les organisations professionnelles et l’UFIP (Union française des industries pétrolières) durant lesquelles nous définissons par exemple, la revalorisation du niveau minimum de rémunération des gérants ou de la prime de fin de contrat.

Bilan de l’année 2022 :

L’année 2022 marque un nouveau choc pétrolier, les prix du pétrole ont atteint des sommets suite à l’invasion de la Russie en Ukraine. En 2022, la consommation totale de carburants routiers augmente de 2,2% vs 2021, en retrait de 1,6% vs 2019. Les livraisons d’essences Sans Plomb augmentent de 11% alors que les livraisons de Gazoles baissent de 0,4% vs 2021. Le nombre de stations-services est en baisse à 11 039 (vs 11 151 en 2021) avec pour la première fois une baisse du nombre de de parts de marché pour les grandes et moyennes surfaces (-3.4%) et une augmentation de parts de marché pour les réseaux traditionnels (+3.4%). Cela s’explique par les remises réalisées par certains distributeurs lorsque le prix des carburant s’est envolé (remise supplémentaire de total notamment).

 

Cliquez ici pour consulter le bilan de l’année 2022 et les perspectives 2023 de l’industrie pétrolière Française (source UFIP Energies et mobilités). 

Résultats des négociations pour 2023 :

Compte tenu du contexte économique et de l’augmentation brutale de l’inflation, nous avons demandé un effort considérable de la part des pétroliers.

L’UFIP et les organisations professionnelles ont alors décidé d’un commun accord de prioriser une revalorisation de la rémunération annuelle brute de référence du « dirigeant seul » et « des dirigeants » (couple) de + 5 %.

Concernant le terme fixe de la prime de fin de contrat, la revalorisation est de + 2.5 %.

 

Vous pouvez télécharger ci-dessous (documents complémentaires), le tableau des éléments chiffrés applicables pour l’année 2023 :

 

Téléchargez le protocole des AIP ci-dessous (dans l’onglet documents complémentaires)

Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022

L’Avenant N° 100 à la Convention collective relatif aux salaires minima, signé le 14 octobre 2021, étendu au JO du 29 décembre 2021, s’applique à compter du 1er janvier 2022.

Attention, cet avenant annule et remplace l’avenant N° 99 signé en juillet 2021.

 MINIMA GARANTIS BRUTS POUR 151,67 H PAR MOIS (35 heures / semaine) 

Ouvriers Employés

  Maîtrise   Cadres
Echelons 2022   Echelons

MG 35 h

  Niveaux/Degrés MG 35 h
12 2 021 € 25 2 555 € V 5 369 €
11 1 971 € 24 2 420 € IV C 4 831 €
10 1 920 € 23 2 285 € IV B 4 561 €
9 1 878 € 22 2 154 € IV A 4 294 €
8 1 820 € 21 2 083 € III C 4 026 €
7 1 766 € 20 2 021 € III B 3 758 €
6 1 734 € 19 2 016 € III A 3 489 €
5 1 701 € 18 1 996 € II C 3 222€
4 1 674 €

17

1 977 € II B 2 954 €
3 1 652 €       II A 2 687 €
2 1 636 €       I C 2 554 €
1 1 619 €       I B 2 420 €
      I A 2 285 €

Pour rappel 

– Le salaire minimum est calculé au prorata en cas d’horaire hebdomadaire inférieur à 35 heures.

– Lorsqu’un vendeur, salarié relevant du chapitre VI est rémunéré par un fixe et des primes, la partie fixe doit être au moins égale, pour un mois complet, à 50 % du barème ci-dessus, conformément à l’article 6-04 de la convention collective nationale des Services de l’automobile.

PRIME DE FORMATION-QUALIFICATION

La valeur du point de formation-qualification visé à l’article 2-05 de la convention collective est portée à 3,47 € à compter du 1er janvier 2022.

 TRAVAIL DE NUIT

Le montant de l’indemnité de panier visée à l’article 1-10 d) 6 et 8. de la convention collective, est fixé à 6,09 € à compter du 1er janvier 2022.

CONTRATS EN ALTERNANCE

APPRENTIS

Age de l’apprenti

1erannée de contrat 2ème année de contrat 3ème année de contrat
 

 

21 ans et +

 

53 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur

 

61 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur 78 % du SMIC ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est supérieur
26 ans et plus 100 % du SMIC ou, s’il est supérieur, du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé

 

CONTRATS DE PROFESSIONNALISATION

Age

 
Demandeurs d’emplois de 26 ans et plus

 

Bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique ou de l’AAH ou aux bénéficiaires d’un CUI

Au moins 85 % du minimum conventionnel

 

 

Loi DDADUE : les mesures en droit social

La loi d’adaptation au droit de l’union européenne (DDADUE) adoptée par le Parlement le 28 février 2023 et publiée au JO du 10 mars 2023 Loi no 2023-171 du 9 mars 2023, transpose ou permet de rendre conforme le droit français avec plusieurs textes européens. Elle contient diverses mesures, dont certaines dans le domaine des ressources humaines visant à renforcer le droit des salariés en matière d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle qui sont issues de la directive européenne du 20 juin 2019.

Pour les dispositions intéressant les entreprises, vous pouvez consulter la note FNA loi DADUE : dispositions intéressant les entreprises

Focus sur les mesures spécifiques adaptant le code du travail au droit de l’union européenne.

Le Décret n° 2023-1004 du 30 octobre 2023 portant transposition de la directive (UE) 2019/1152 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2019 relative à des conditions de travail transparentes et prévisibles dans l’Union européenne, vient préciser les contours des nouvelles obligations d’informations qui pour la plupart, sont entrées en vigueur au 1er novembre 2023.

Les informations à délivrer lors de l’embauche

La loi DDADUE renforce l’obligation d’information de l’employeur avec le nouvel article L 1221-5-1 du code du travail, en instaurant une obligation pour celui-ci de remettre au salarié un ou plusieurs documents écrits contenant les informations principales relatives à la relation de travail.

Jusqu’à présent les informations transmises via la DPAE, le contrat de travail et le bulletin de salaire suffisaient pour le droit européen. Mais la directive de 2019 impose de recourir à un document spécifique pour transmettre ces informations.

Ci-après la liste des éléments d’information à fournir par l’employeur au salarié et au stagiaire, issue la directive (UE) du 29 juin 2019 (article 4), en caractères gras vous trouverez les informations imposées par le droit européen non prévues par le droit français :

  • Identité des parties ;
  • Lieu(x) de travail, intitulé du poste, fonctions, catégorie socioprofessionnelle ou catégorie d’emploi ;
  • Date d’embauche, date de fin ou durée prévue pour un CDD ;
  • Pour les intérimaires identité de l’entreprise utilisatrice ;
  • Durée et conditions de la période d’essai : peut prendre la forme d’un renvoi aux dispositions législatives et réglementaires ou aux stipulations conventionnelles ;
  • Droit à la formation octroyé par l’employeur le cas échéant : peut prendre la forme d’un renvoi aux dispositions législatives et réglementaires ou aux stipulations conventionnelles ;
  • Durée du congé payé auquel le salarié a droit : peut prendre la forme d’un renvoi aux dispositions législatives et réglementaires ou aux stipulations conventionnelles ;
  • Procédure complète en cas de rupture de la relation de travail (préavis…) : peut prendre la forme d’un renvoi aux dispositions législatives et réglementaires ou aux stipulations conventionnelles ;
  • Le détail des modalités de versement de la rémunération (montant de base, éléments constitutifs, périodicité et mode de versement, heures supplémentaires) : peut prendre la forme d’un renvoi aux dispositions législatives et réglementaires ou aux stipulations conventionnelles ;
  • Si durée du travail prévisible : quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, modalités d’aménagement sur une autre période, conditions dans lesquelles le salarié peut être conduit à effectuer des heures supplémentaires/complémentaires et leur rémunération, modalités changement d’équipe : peut prendre la forme d’un renvoi aux dispositions législatives et réglementaires ou aux stipulations conventionnelles ;
  • Si durée du travail imprévisible : information sur le principe de l’horaire variable, nombre d’heures rémunérées garanties et de la rémunération du travail au-delà de ces heures, heures et jours de référence durant lesquelles le salarié peut être appelé à travailler, délai de prévenance et délai d’annulation ;
  • Convention collective applicable et accords collectifs : depuis le 1er novembre 2023, vous n’êtes plus tenu de remettre au salarié une notice d’information relative aux textes conventionnelles ;
  • Identité des organismes de sécurité sociale percevant les cotisations et organismes de protection sociale : régimes obligatoires auxquels le salarié est affilié, mention des contrats de protection sociale complémentaire dont les salariés bénéficient collectivement en fonction d’un accord ou d’une décision unilatérale employeur : peut prendre la forme d’un renvoi aux dispositions législatives et réglementaires ou aux stipulations conventionnelles.

On retrouve ces informations (15), dans le contrat de travail, la déclaration préalable à l’embauche et dans le bulletin de salaire.

Quel délai pour la transmission des informations ?

Le délai maximal accordé à l’employeur pour la transmission individuelle des informations varie entre 7 jours et 1 mois selon la nature de l’information (vs : 2 mois) – Directive article 5

Dans les plus brefs délais et au plus tard dans un délai de 7 jours calendaires à compter du 1er jour de travail pour les informations essentielles soit :

  • Identité des parties ;
  • Lieu(x) de travail, intitulé du poste, fonctions, catégorie socioprofessionnelle ou catégorie d’emploi ;
  • Date de début du contrat, date de fin ou durée prévue pour un CDD ;
  • Durée et conditions de la période d’essai ;
  • Rémunération (montant de base, éléments constitutifs, périodicité et mode de versement) ;
  • Si durée du travail prévisible (quotidienne, hebdomadaire, modalités heures supplémentaires et leur rémunération, modalités changement d’équipe) ;
  • Si durée du travail imprévisible (information sur le principe de l’horaire variable, nombre d’heures rémunérées garanties et de la rémunération du travail au-delà de ces heures, heures et jours de référence durant lesquelles le salarié peut être appelé à travailler, délai de prévenance et délai d’annulation ;

Pour les informations non essentielles, délai d’un mois à compter du 1er jour travaillé.

Sur quel support faut il transmettre ces informations ?

Il s’agit d’une information écrite individuelle, sur papier ou sous forme électronique.

Le Décret n° 2023-1004 du 30 octobre 2023 fixe les modalités d’application des ces dispositions et plus particulièrement la liste des informations à transmettre au salarié qui est renforcée ainsi qu’une procédure spécifique permettant au salarié d’exiger ces informations. 

Nous étions dans l’attente de l’arrêté proposant des modèles de documents d’information utilisable par l’employeur.

C’est chose faite, au regard de l’arrêté du 3 juin 2024 qui regroupe les Modèles de documents d’information que l’employeur peut utiliser  en personnalisant chacun d’eux selon la situation du salarié (voir dans documents complémentaires les modèles), mais également les modifier afin de tenir compte des changements possibles.

La communication de ces informations peut être faite sous format papier, ou par tout moyen conférant date certaine. Ils peuvent donc être adressés sous format électronique sous réserve que la salarié puisse y accéder, que les informations puissent être enregistrées et imprimée, que l’employeur conserve un justificatif de la transmission ou de la réception des informations. Si vous devez apporter des modifications il faut remettre au salarié un document indiquant les modifications dans les plus brefs délais et au plus tard à la date de prise d’effet des modifications, sauf si les modifications sont en lien avec un changement de dispositions législatives, réglementaires ou conventionnelle.

Ces mesures s’appliquent aux contrats conclus depuis le 1er novembre 2023. 

Cette obligation concerne les nouvelles embauches, mais les salariés déjà en poste peuvent également les demander.

Pour les salariés recrutés avant le 1er novembre 2023 : pour les informations communes à l’ensemble des salariés, si non communiquées, le salarié peut en demander communication à tout moment. Il faut répondre à cette demande dans les 7 jours ou dans le mois selon la nature de l’information réclamée.

Tous les employeurs sont concernés par la remise des informations aux salariés, sauf ceux utilisant un CESU pour les salariés en CDD à temps partiel (3 heures par semaine sur une période de référence de 4 semaines) et ceux utilisant le GUSO pour les intermittents du spectacle.

Notez que les salariés qui n’auront pas reçu ces informations pourront saisir le juge prud’homal après une mise en demeure auprès de leur employeur.

Le contrat à durée déterminée et le contrat de travail temporaire

La loi instaure une meilleure information des postes à pourvoir en CDI dans l’entreprise à compter du 1er novembre 2023. Désormais, à la demande du salarié en CDD qui justifie d’une ancienneté continue d’au moins 6 mois dans l’entreprise, l’employeur doit l’informer des postes en CDI à pourvoir au sein de l’entreprise. Il en est de même pour les salariés intérimaires.

Le salarié doit formuler sa demande par tout moyen conférant date certaine à sa réception.

L’employeur doit fournir par écrit, la liste des postes en CDI à pourvoir qui correspondent à la qualification professionnelle du salarié dans un délai d’un mois à compter de la réception de la demande. Si le salarié a déjà formulé deux demandes dans l’année civile, vous n’êtes pas tenu par ces exigences.

Pour les entreprises de moins de 250 salariés une réponse orale peut être apportée à compter de la deuxième demande du salarié (déconseillé) si la réponse est équivalente à la première demande.

Vous avez les mêmes obligations pour les salariés en intérim.

Fin des périodes d’essai conventionnelles plus longues

La loi DDADUE met fin à la dérogation issue de la loi du 25 juin 2008 qui permettait aux accords de branche étendus antérieurs au 26 juin 2008 de conserver des durées maximales de période d’essai supérieures aux durées légales, le principe étant une durée maximum de 6 mois, sauf pour les cadres, la loi maintient la possibilité d’une période d’essai de 8 mois maximum.

Cette mesure est effective depuis le 9 septembre 2023, afin de laisser aux branches le soin de se mettre en conformité.

La convention collective des services de l’automobile respecte quant à elle les durées légales prévues par la loi en référence à l’article 2.03 qui prévoit une durée maximum de 2 mois pour les ouvriers et employés et l’article 4.03 qui prévoit une durée maximum de 3 mois pour les agents de maîtrise et de 4 mois pour les cadres. Pas de nécessité à se mettre en conformité avec la loi.

Le congé de paternité

La loi assimile la durée du congé de paternité et d’accueil de l’enfant à une période de travail effectif pour la détermination des droits que le salarié tient de son ancienneté – nouvel article L 1225-35-2 du Code du travail, et à une période de présence pour la répartition de la réserve spéciale de participation – Article L 3324-6 du Code du travail.

Les deux articles sont effectifs depuis le 11 mars 2023.

Le congé de présence parentale

Pour rappel, ce congé permet au salarié de s’occuper d’un enfant à charge dont l’état de santé nécessite une présence soutenue et des soins.

La loi introduit le maintien des avantages acquis par le salarié – Article L 1225-65 du Code du travail. Par conséquent, le salarié en congé de présence parentale garde le bénéfice de tous les avantages qu’il a acquis avant le début du congé.

Il en est de même dans le cas du congé parental d’éducation et du congé paternité. Cette nouvelle disposition permettra aux salariés de conserver leur droit à congés payés acquis avant leur congé.

Le congé parental d’éducation

Pour rappel, il permet au salarié de bénéficier d’un congé ou d’une réduction de son temps de travail pour s’occuper de son enfant de moins de 3 ans, sous condition d’ancienneté d’un an dans l’entreprise à la date de naissance de l’enfant ou de son arrivée au foyer.

Depuis le 11 mars 2023, le congé parental d’éducation concerne tout salarié ayant au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise (et non plus à la date de naissance de l’enfant).

Par ailleurs, concernant les règles de prise en compte de l’ancienneté en cas de congé parental d’éducation, la loi précise que le congé parental d’éducation à temps doit être pris en compte pour moitié dans la détermination des droits que le salarié tient de son ancienneté, alors que pour un congé parental à temps partiel, c’est la totalité du congé qui doit être assimilé à une période de travail effectif pour la détermination des droits que le salarié tient de son ancienneté.

 

 

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Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise

Modèle notification de licenciement sans notion de faute grave, mais pour désorganisation de l’entreprise suite absence du salarié

En tête entreprise                     Nom / prénom salarié

Adresse salarié

A XXXXXXX, le         202X

 

Objet : notification de licenciement pour cause réelle et sérieuse

Lettre recommandée avec accusé de réception N° ……….

Monsieur / Madame,

Par courrier recommandé présenté le XXXXX 202, (si c’est le cas  préciser) mais que vous n’êtes pas allé chercher, nous vous avons convoqué à un entretien préalable devant se tenir le 202X à X heures, avec XXXXXXX, en sa qualité de XXXXXXX, au sein de nos locaux, afin de vous présenter les griefs retenus à votre encontre et recueillir vos explications au sujet du licenciement envisagé à votre encontre.

Vous vous êtes présenté à la date et l’heure prévue, vous étiez assisté par Mr XXXXX qualité / non assisté.

OU

Vous ne vous êtes pas présentée et n’avez pas conséquent pas pu avoir connaissance des griefs qui vous étaient reprochés.

Pour mémoire, vous avez été embauchée le XXXXXXX, en qualité de XXXXXX, dont les fonctions consistaient à : développer

Or depuis le XXXX vous êtes en arrêt de travail.

Il faut expliquer dans le courrier en quoi l’absence du salarié :

  • Perturbe le fonctionnement de l’entreprise; développer et expliquer pourquoi ;
  • Nécessité de pourvoir au remplacement définitif du salarié absent ;

 

Nous sommes donc au regret de vous notifier votre licenciement pour cause réelle et sérieuse pour les motifs énoncés ci-dessus.

Conformément aux dispositions légales et conventionnelles, la présente notification de licenciement pour cause réelle et sérieuse prend effet à la date d’envoi du présent courrier (ie. le       202X) et votre préavis, d’une durée de XXXXXX mois, commencera à courir à la date de présentation de la présente lettre.

Si nécessaire : Merci de noter qu’en application des dispositions de l’article L. 911-8 du Code de la Sécurité Sociale, vous conservez, sous conditions, à compter de la fin de votre contrat de travail et pendant une durée maximale de 12 mois, vos garanties de complémentaire santé et de prévoyance.

Par ailleurs, en application des articles 2.10 et 4.08 de la convention collective nationale des services de l’automobile, vous bénéficiez d’une priorité de réembauchage pendant un an, si vous en faites la demande.

SI NECESSAIRE : Nous levons par la présente toute clause de non concurrence qui pourrait vous lier à la société, vous êtes libre dans votre recherche d’emploi.

Votre solde de tout compte, certificat de travail et attestation Pôle Emploi seront à votre disposition au XXXX.

Nous vous prions de croire, Monsieur, en l’expression de nos salutations distinguées.

 

Signature / qualité du signataire

 

POUR INFORMATION (pas dans le courrier)  

Le salarié licencié pour nécessité de remplacement effectif perçoit, malgré l’impossibilité d’exécuter son préavis du fait de l’arrêt de travail, la fraction d’indemnité compensatrice éventuellement nécessaire pour compléter les allocations versées par la Sécurité sociale ou par l’IPSA (prestations prévoyance).

Sur la priorité de réembauchage : le salarié dispose d’un an à compter de la date de rupture de son contrat de travail, c’est à dire à la fin du préavis que celui-ci soit exécuté ou non, pour demander le bénéfice de la priorité de réembauchage.

Pendant un an à compter de la rupture et à compter de la demande du salarié, l’employeur doit informer individuellement chaque salarié des postes devenus disponibles dans sa qualification.

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Grève réforme des retraites : situation des stations-services

En raison des mobilisations contre la réforme des retraites, certaines stations-services rencontrent des difficultés d’approvisionnement. La FNA participe régulièrement à des points d’actualité avec la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat) ainsi que l’ensemble des acteurs de la filière et se tient informée de la situation logistique pétrolière.

Voici quelques conseils à l’attention des stations et des automobilistes :

Situation générale

Le 22 mars 2023, jour de l’intervention d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, 85% des stations services se trouvaient sans difficultés.

En raison du blocage du dépôt de Fos Sur Mer, où les expéditions de produits sont à l’arrêt, le stations-services présentent dans le Sud-Est de la France sont les plus impactées (dont 41% totalement « à sec »).

A Donges, les forces de l’ordre ont débloqué dans la nuit le terminal pétrolier de l’estuaire de la Loire, occupé depuis une semaine par des grévistes. Au Havre, tous les ponts d’accès à la zone industrielle et du port ont été bloqués impactant également le station situées en Bretagne et Pays de la Loire.

 

La situation évolue très rapidement car, sous décision préfectorale et en fonction des forces de l’ordre disponibles, les autorités procèdent aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme.

La FNA ainsi que l’ensemble des acteurs de la filière espèrent ne pas retrouver une situation similaire à celle connue en septembre/octobre 2022 et mettent tout en œuvre pour que l’approvisionnement en carburants se poursuive et que les préfectures prennent rapidement leurs dispositions.

Pénurie de carburant et rationnement :

Les stations-services peuvent-elles prendre la décision de rationner le carburant ? Non, nous vous rappelons que seul le préfet a le pouvoir de décider d’un rationnement du carburant : soit en limitant le litrage par véhicule, soit en instituant des files pour les véhicules prioritaire (défini par l’arrêté).

Pour exemple, le site de la préfecture du VAUCLUSE détaille les mesures prises pas le préfet et applicables uniquement dans ce département (files dédiées aux professionnels prioritaires et limitations de vente de carburants).

 

Veuillez consulter le site de votre préfecture pour connaitre les obligations/interdictions applicables dans votre département. Nous conseillons aux stations d’afficher clairement les arrêtés (qui leur sont applicables) au lieu d’accueil du public et sur les pompes pour informer les usagers.

Comment trouver une station-service approvisionnée près de chez vous ?

Pour savoir quelles stations-service disposent de carburants près de chez vous, vous pouvez utiliser la carte interactive proposée par le gouvernement sur le site prix-carburants.gouv.fr.

Cette carte vous indique :

  • le prix de vente des carburants pratiqué par chaque station-service (prix par litre, en euros, toutes taxes comprises) ;
  • si le carburant souhaité est disponible ou en rupture de stock.

Dans la zone « Localisation », sélectionnez un département puis indiquez le nom ou le code postal de votre commune. Sur la carte qui s’affiche, cliquez sur une station-service pour ouvrir la fenêtre des informations. Vous y trouverez le nom et l’adresse du point de vente, l’indication de la rupture de stock pour chaque type de carburant (gazole, SP98, SP95-E10, SP95, E85, GPLc). Si le carburant concerné est disponible, le prix pratiqué est indiqué.

Attention : Comme indiqué ci-dessus, certains préfets ont par ailleurs décidé de limiter à 30 litres le volume de carburant autorisé par plein d’essence. Retrouvez la situation département par département sur le site prix-carburant.gouv.fr.

 

Il existe également le site penurie.mon-essence. Il dispose d’une carte qui liste les stations-service ouvertes et les carburants disponibles. Son atout : elle est mise à jour en temps réel sur la base des déclarations des utilisateurs.

Pénurie de carburant et absence du salarié :

Un de vos salariés ne vient pas travailler et justifie cette absence par la pénurie de carburant.

La pénurie d’essence ne peut être considérée comme un cas de force majeure puisque l’évènement doit être imprévisible, insurmontable et irrésistible. Or, les problèmes d’approvisionnement étaient prévisibles du fait des annonces de grèves, ne sont pas insurmontable car toutes les stations ne sont pas fermées.

Seule une impossibilité totale de se rendre au travail, car les transports en commun sont inexistants ou que le parcours à vélo est impossible, pourrait justifier une absence ou un retard.

Par conséquent, si le salarié se contente de ne pas venir travailler du fait de la pénurie sans prouver qu’il a cherché d’autres solutions, vous êtes en droit de le sanctionner (avertissement possible), le mieux est de trouver une solution au préalable.

Si le salarié est de bonne foi, envisagez avec lui toutes les possibilités : télétravail, dépôt de CP ou de RTT, de congés sans solde, décaler ses horaires en fonction des transports en commun, covoiturage …

Si l’activité du salarié nécessite un véhicule professionnel et que celui-ci est immobilisé faute de carburant, aucune absence injustifiée ne pourra lui être reprochée.

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Adoption progressive des textes de la filière REP VHU: actions de la FNA

 

La loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) prévoit l’extension de la filière REP applicable aux voitures particulières et camionnettes aux véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycles à moteur à compter du 1er janvier 2022. Elle opère également une harmonisation du cadre applicable à l’ensemble des filières REP dont la filière véhicules hors d’usage (VHU). Cette page vous explique les grandes étapes des actions de la FNA lors de travaux d’adoption des textes réglementaires pris en application de la Loi.

Actualité mars 2023

La FNA a reçu les projets de cahier des charges des éco-organismes de traitement des véhicules hors d’usage et des systèmes individuels. Ces textes étaient très attendus.

Historique de la réforme

Réforme de la filière REP des VHU prise aux pièges des tâtonnements de l’Etat

Organisation de la filière REP VHU : la FNA dénonce la mise en péril des 1700 centres VHU agréés

Décret VHU  : beaucoup de questions et d’incertitudes sur le devenir de la filière

Principales actions de la FNA

18 Mars 2022: Réception du projet de décret sur les centres VHU

1er avril 2022: Réunion en pleinière avec l’ensemble des acteurs dont la FNA

7 avril 2022: Courrier de la FNA à Madame la Ministre Barbara POMPILI sur la consultation publique

13 avril : Rendez vous avec l’adjoint au chef de cabinet des filières REP puis le 14 avril avec la conseillère économie circulaire au cabinet de Mme Pompili

10 mai 2022: Courrier de la FNA à Madame la Ministre Barbara POMPILI

1er décembre 2022: Parution du décret relatif à la gestion des VHU

8 Décembre 2022: Réunion intersyndicale organisée par la Coordination, partenaire de la FNA et Présentation du décret par la FNA aux représentants de la filière

8 mars 2023: Réception des projets de cahier des charges des éco-organismes et des systèmes individuels

21 mars 2023: Réunion pleinière avec l’ensemble des acteurs

21 avril 2023: contribution de la FNA sur les projets de cahier des charges des éco-organismes et des systèmes individuels 

Les grandes lignes des cahiers des charges

Notre impression générale reste un manque de garantie pour les centres VHU. Nous restons persuadés que d’une filière d’excellence, cette réforme créera de la complexité et beaucoup d’inquiétudes.

→ Orientations générales

Tout éco-organisme et système individuel exercent son agrément « pour l’ensemble des catégories mentionnées au 1 de l’article R 543-154 ».

Nous restons bien sur des périmètres fermés. Pas de dispositions sur les véhicules mal orientés. Nous souhaitons avoir la liberté de refuser des véhicules de constructeurs avec lesquels nous n’avons pas de contrat pour ne pas saturer nos parcs. Aucune disposition ne vient cadrer la reprise des véhicules dans les centres non agréés par la marque ? Rien sur la question du maillage ?

→ Sur les objectifs de collecte et de revalorisation 

Les centres VHU ont su au fil des années se professionnaliser, investir, former leurs collaborateurs pour répondre aux objectifs de valorisation. Ces résultats plus qu’excellents sont cités en modèle en Europe. Cela a été possible car les centres VHU, essentiellement des TPE, avaient les capacités économiques et humaines pour le faire. Ils ont su convaincre les établissements financiers de les suivre dans leurs investissements.

Catégorie des véhicules M et N 

Objectifs de collecte* 

Année concernée 2024 2026 2028
65% 68% 70%
Objectifs de revalorisation et de recyclage 
88% 89% 90%
Objectifs de réutilisation et de valorisation 
96% 97% 98%
Objectifs de réutilisation des pièces 
8.5% 10% 16%
* nous sommes toujours en mode projet

→ Fluides frigorigènes récupérés dans les systèmes de climatisation des VHU 

En 2025, l’Etat fixe un objectif de collecte de 100 grammes. Aprés sondage, cet objectif n’est pas atteignable et dépend fortement des véhicules confiés aux centres. Les fluides sont souvent absents pour diverses raisons.

→ Plastiques et verre 

Année 2026 2028
Plastiques (PP) et Polyéthylène (PE) 70% 80%
Verre 50% 65%

→ Sur les dispositions complémentaires relatives à la gestion des VHU

Cet article vise plus particulièrement les centres et les futurs contrats type. C’est l’article le plus important mais aussi finalement le plus minimaliste. Deux garanties sont prévues:

  • Soutien financier versé aux centres VHU pour couvrir les coûts des opérations de gestion des VHU nécessaires pour atteindre les objectifs ci-dessus concernant les flux de matériaux PP et PE et verre.
  • Interdiction dans le contrat type de (1) restreindre la revente, en vue de leur réutilisation ou valorisation, de tout ou partie des pièces
    issues des opérations de démontage des VHU, hormis la revente aux particuliers des éléments pyrotechniques des véhicules,
    (2) prévoir une remise obligatoire de tout ou partie de ces mêmes pièces à l’éco-organisme.

La FNA a demandé clairement des garanties pour les centres VHU, anciennement agréés notamment:

  • l’extension du droit de propriété sur l’ensemble des matières issues du véhicules, y compris les batteries électriques
  • La transmission d’informations précontractuelles essentielles avant de s’engager avec le SI.
  • L’interdiction des prestations gratuites
  • Une reconnaissance mutuelle des audits réalisés dans les centres pour éviter d’être en permanence sur des tâches administratives,
  • Des éclaircissements sur la responsabilité du centre qui assure la  réception initiale du véhicule (qui peut ne pas finalement être en mesure de le traiter)

→ Véhicules abandonnés: collecte des véhicules sur le fondement des dispositions du code de l’environnement. 

Nous avons demandé à être reçu une nouvelles fois par le Ministère de la transition écologique. Affaire à suivre …

 

Centre de lavage: Agir avec la FNA

L’activité de lavage des véhicules a été très impactée par les épisodes de sécheresse précédents. La FNA a réuni autour d’elle des professionnels jouant un rôle d’alerte. L’action syndicale est en effet essentiellement locale. Préparer la saison 2023, c’est tiré les conséquences du passé pour préparer l’avenir.

Un sondage national en cours pour la saison 2023

Nous vous invitons à répondre à ce sondage pour que la FNA puisse mieux vous défendre sur le plan local ou national.

→ Répondez au sondage dédié aux centres de lavage 

Action Nationale: Révision du guide sécheresse

La FNA a présenté au Ministère de la transition écologique un plan pour accompagner les centres de lavage à faire face aux épisodes de sécheresse. Trop souvent considérée comme une activité « de loisirs », la FNA rappelle que les professionnels du lavage jouent un rôle fondamental dans la préservation de la qualité de la ressource en eau. Equipés de plus en plus de systèmes à haute pression ou de recyclage de l’eau, la profession attend un geste des pouvoirs publics et une révision du guide sécheresse qui condamne à moyen terme le devenir de ce métier. La FNA a également échangé avec Bercy pour convenir d’une indemnisation juste en cas de fermeture pure et simple.

Lire le communiqué de presse 

Lire le courrier au Ministre 

Lire le courrier adressé à Bercy concernant l’épisode 2022

Action locale: Savoir anticiper et se positionner auprès de préfectures

A l’approche de chaque printemps, les professionnels du lavage s’inquiètent des mesures de restriction des usages en eau sur leurs départements. Les arrêtés préfectoraux ont été synonymiques pour bon nombre, de fermetures d’activités sur une période très longue, sans indemnisation possible.

Ce guide national engage les préfectures et les préfets coordinateurs en charge du suivi des bassins à fixer les conditions de déclenchement des seuils d’alerte et les mesures de restriction en fonction des usages. Reposant sur une volonté affichée d’associer les acteurs économiques tout au long des épisodes sécheresse notamment à travers des comités de ressources en eau, les professionnels du lavage déplorent en réalité, sur la saison 2021-2022, un manque de concertation, d’information et des mesures très disparates, à situations égales.

La FNA a demandé que chaque préfecture associe les organisations professionnelles représentatives dont les métiers sont les plus impactés. Cette gouvernance départementale est primordiale sur le terrain. La FNA, fédération de proximité, s’est engagée en ce sens.

Demandez nous les courriers types pour saisir les services préfectoraux

 

Les centres de lavage, des acteurs de la protection de l’environnement peu connus et victimes d’idées reçues

Les centres de lavage en France exercent une activité peu connue et souvent associée à du loisir, de l’apparence. Ces idées reçues sont véhiculées très facilement par méconnaissance du métier. La FNA milite pour une reconnaissance de ces acteurs incontournables de la préservation de nos ressources en eau et non l’inverse. Nous vous expliquons pourquoi, avec Patrick AUBRY, Référent National de la FNA.

Comprendre l’activité des centres de lavage

Selon la branche des services de l’automobile, le dénombrement des unités statistiques des stations de lavage est difficile.

Les entreprises effectuant du lavage automobile sont enregistrées sous des codes NAF variés souvent « Entretien automobile » (code NAF 4520A) ou encore « station service » (code NAF 4730Z).

Il existe plusieurs types de centres de lavage:

  • Le lavage automatique équipés de portiques à haute pression avec ou sans brosses
  • Le lavage portique à haute pression sans brosses,
  • Le lavage portiques avec brosse,
  • Le lavage au nettoyeur haute pression semi automatique,

Les centres de lavage sont des acteurs de l’entretien écologique du parc roulant

Acteurs en faveur de la sauvegarde des ressources en eau 

  • Lavage à Domicile représente une Consommation moyenne de 200 à 300 litres d’eau pour un seul véhicule.
  • Lavage dans un centre avec rouleau représente une Consommation moyenne entre 200 à 300 litres.
  • Lavage à haute pression Consommation : 50 à 60 litres
  • Part dans la consommation de l’eau : 0.2%

Acteurs de l’entretien du parc

  • Les centres de lavage nettoient la pollution présente sur le véhicule
    • 360grammes de volume de boues polluées collectées par le centre de lavage
    • 48 000 tonnes de boues collectées par an dont 20% hydrocarbures
    • 35 000 tonnes perdues dans la nature par les particuliers

Ces actions préservent de manière durable la qualité des eaux souterraines et des nappes.

  • 95% des eaux récupérées par le système d’assainissement des centres est restitué aux eaux des stations d’épuration

Quid du recyclage ?

Les pouvoirs publics sont favorables au recyclage inclus dans les centres. Ces installations coûtent chères. Il n’est pas forcément compatibles avec toutes les installations (notamment haute pression).

Les technologies sont encore trop disparates mais à terme, la profession doit s’engager dans une norme sur le recyclage.

Agir avec la FNA

L’action est davantage départementale que nationale. Le guide sécheresse donne des orientations générales (voir les deux notes dédiées), mais c’est bien auprès du préfet qu’il faut se manifester.

La FNA vous accompagne en;

  • Identifiant les arrêtés de bassin ou les arrêtés cadre,
  • Etant présent au comité de l’eau,
  • En sollicitant des entretiens avec le préfet,
  • En vous aidant à demander des mesures individuelles si votre situation le permets,

Nous encourageons à faire partie du groupe centres de lavage de la FNA en écrivant sur contact@fna.fr et en nous envoyant les arrêtés préfectoraux restreignant l’usage de l’eau.

Au niveau National, notre groupe lavage présidé par M AUBRY a saisi le Ministère de la transition écologique en vue d’une révision du guide sécheresse et d’une action d’indemnisation des centres auprès de BERCY. Ces actions sont toujours longues mais nous sommes tenaces.