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Depuis son instauration, la prime de partage de la valeur (ex PEPA) a subi de nombreuses modifications et évolutions.
La loi portant transposition de l’accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l’entreprise, est parue au JO du 30 novembre 2023. LOI n° 2023-1107 du 29 novembre 2023.
Certaines dispositions sont entrées en vigueur au 1er décembre 2023.
Elle aménage plusieurs dispositifs existants et créée de nouvelles obligations pour pour les entreprises. Elle vise à mieux associer les salariés aux performances des entreprises, notamment dans les PME. La PPV et la loi partage de la valeur
Pour rappel, la PPV a été instaurée par la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat (loi 2022-1158 du 16 août 2022) – Mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat
Elle a le même objectif que les précédentes primes « Macron et PEPA », mais elle se différencie de par son caractère pérenne et son régime social plus favorable.
Toute entreprise quelle que soit sa taille, peut décider de manière facultative, de verser à ses salariés une prime de partage de valeur.
Sa mise en place nécessite soit :
Libre choix de l’employeur d’opter pour l’accord ou la DUE, l’un ne prime pas sur l’autre.
Le dépôt de la DUE via la plateforme de téléprocédure Télé accords n’est pas requis. Prime de partage de la valeur, QR
La prime de partage de la valeur n’est pas un dispositif exceptionnel mais il s’agit d’un dispositif pérenne. Il est donc possible de conclure un accord ou de prendre une décision instituant ce dispositif pour une durée supérieure à un an ou un exercice.
Tous les salariés, intérimaires mis à disposition compris, sans condition de rémunération, peuvent en bénéficier mais doivent être liés par un contrat de travail soit à la date :
Le montant est fixé par l’accord ou la DUE, toutefois, pour bénéficier d’un régime social attractif il faut avoir à l’esprit que seuls les 3 000 ou 6 000 euros, selon le cas, bénéficient d’exonération.
Le montant de la prime peut être modulé en fonction de 5 critères qui doivent être clairement prévus dans le document fondateur :
Les critères de modulation légaux peuvent être combinés entre eux; mais les exonérations peuvent être remises en cause en cas de modulation jugée excessive.
Notez-le : la durée des congés maternité, paternité et d’accueil de l’enfant, d’adoption, du congé parental d’éducation, congé pour enfant malade, congé de présence parentale, absences de salariés d’un enfant malade ou décédé au titre d’un don de jour de repos, sont assimilés à du temps de travail effectif.
De nouvelles précisions sont apportées par l’administration à l’occasion d’une mise à jour en date du 21 décembre 2022, soit :
Sur le critère de présence du salarié (*) :
Lorsque le montant de la prime est modulé en fonction de la durée de présence du salarié, la nouvelle rédaction de l’instruction retient que celle-ci est appréciée :
Comme auparavant, la prime ne peut se substituer à aucun autre élément de rémunération versé par l’employeur ou qui deviendrait obligatoire en vertu de règles légales, contractuelles ou d’un usage, ni à une augmentation de rémunération ou prime prévue par un accord salarial, contrat de travail ou usages en vigueur.
Le but la prime étant de garantir une rémunération supplémentaire sans remplacer un autre élément de rémunération, afin d’augmenter le pouvoir d’achat du salarié.
La période retenue pour le versement de la prime est le 1er juillet 2023.
Le versement peut être réalisé en une ou plusieurs fois, dans la limite d’une fois par trimestre au cours de l’année civile, soit 4 fractionnements au maximum.
Modifications apportées par la loi « partage de la valeur » :
Si vous avez déjà versé une prime cette année, rien ne vous empêche d’en verser une seconde jusqu’au 31 décembre 2023.
Exonération de droit commun
Cependant, le montant peut être porté à 6 000 euros dans certaines situations :
Pas d’exonération pour la CSG / CRDS, pas d’exonération d’impôt sur le revenu, forfait social exclusivement pour les entreprises de plus de 250 salariés.
Les primes versées au cours de cette période bénéficient d’un régime d’exonération renforcée qui prend fin au 31 décembre 2023 pour les entreprises de plus de 50 salariés :
Les exonérations s’apprécient dans le cadre de l’année civile.
1er juillet 2022 au 31 décembre 2023 | 2024 – tout niveau de salaire | ||
salaires < 3 SMIC | salaires ≥ 3 SMIC | ||
Cotisations sociales | Dans la limite de 3 000 à 6 000 € | Dans la limite de 3 000 à 6 000 € | Dans la limite de 3 000 à 6 000 € |
CSG/CRDS | Dans la limite de 3 000 à 6 000 € | DUES | DUES |
Impôt sur le revenu | Dans la limite de 3 000 à 6 000 € | IMPOSABLE | IMPOSABLE |
Forfait social | NON | si 250 salariés et plus sur fraction exonérée de cotisations | si 250 salariés et plus sur fraction exonérée de cotisations |
Régime social et fiscal de la PPV à partir de 2024
|
||||
---|---|---|---|---|
Primes versées du 1.01.2024 au 31.12.2026
|
A partir de 2027 (quel que soit le niveau de salaire)
|
|||
Salaire < 3 SMIC
|
Salaire ≥ 3 SMIC
|
|||
Cotisations sociales
|
Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 €
|
|||
CSG/CRDS, taxe sur les salaires
|
Entreprises < 50 salariés
|
Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 €
|
Dues
|
Dues
|
Entreprises ≥ 50 salariés
|
Dues – abattement d’assiette de 1,75 % pour la CSG/CRDS
|
|||
Forfait social
|
• NON pour entreprises de moins de 250 salariés
• OUI pour entreprises de 250 salariés et plus, sur la fraction exonérée de cotisations mais soumise à CSG
|
|||
Impôt sur le revenu
|
Entreprises < 50 salariés
|
Exonération à hauteur de 3 000 € ou 6 000 € , même si pas affecté sur un plan d’épargne
|
• Imposable en principe
• Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 € en cas d’affectation sur un plan d’épargne
|
Quel que soit l’effectif :
-imposable en principe ;
-exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 € en cas d’affectation sur un plan d’épargne
|
Entreprises ≥ 50 salariés
|
• Imposable en principe
• Exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 € en cas d’affectation sur un plan d’épargne
|
|||
Au cours de cette année 2022, vous avez peut être octroyé à vos salariés la prime PEPA, qui pour rappel devait être versée au plus tard le 31 mars 2022, et la nouvelle prime de partage de la valeur.
Dans ce cas, l’exonération d’impôt sur le revenu ne peut pas excéder 6 000 euros sur l’année 2022.
Même si elle n’est pas soumise à cotisations et contributions sociales, la PPV est un élément de rémunération qui doit par conséquent faire l’objet d’une déclaration auprès de l’URSSAF et en DSN.
Le code du travail prévoit l’obligation de mentionner sur le bulletin de paie la totalité de la rémunération du salarié, sur une ligne si possible spécifique, en raison des exonérations sociales, du bulletin de paie.
Pour en savoir plus : URSSAF – PPV . NET ENT
Rendez vous sur le site du BOSS (bulletin officiel de la sécurité sociale) questions réponses PPV dans son instruction relative aux conditions d’exonération de la prime de partage de la valeur prévue par l’article 1 de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat, publiée le 10 octobre.
Vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » un modèle de décision unilatérale employeur, qui vous appartient de compléter et modifier en fonctions de vos attentes et besoins.
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Les frais de transport des salariés
Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2025
IJSS maladie non professionnelle : baisse de l’indemnisation des arrêts au 1er avril 2025
Les aides à l’embauche des apprentis reconduites mais réduites en 2025
L’aide exceptionnelle à l’embauche des apprentis prolongée en 2024
Le départ volontaire à la retraite à l’initiative du salarié
Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2025
Fin de la tolérance « week end » pour les IJSS maladie
Mesures de soutien économique et social prises par le gouvernement en aide à Mayotte
Revalorisation des salaires minima au 1er avril 2024
Les réductions tarifaires en faveur des salariés sur les biens et services vendus par l’entreprise
La préparation opérationnelle à l’emploi individuelle – POEI
La rupture conventionnelle individuelle – RCI
Modèle avertissement retards et ou absence injustifiée
Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2024
Risques chimiques : de nouvelles obligations pour les employeurs
Congés payés et maladie : conséquences de la loi DDADUE
Convention collective des services de l’automobile – Avril 2024
Modèle de notification de licenciement pour faute grave
L’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave : jurisprudence du 20 mars 2024
Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2025
Subventions prévention pour les petites entreprises
Comment choisir le bon intitulé de poste
Le licenciement pour inaptitude professionnelle (AT ou maladie pro) – sans reclassement
Compte personnel de formation (CPF)
Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2024
Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2024
Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim
La PPV et la loi partage de la valeur
Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle avec reclassement
Le registre unique du personnel
La déclaration préalable à l’embauche – DPAE
La fiche de données de sécurité
Le règlement intérieur (RI) dans l’entreprise
Convention collective des services de l’automobile – Août 2023
Jurisprudence : la forme de la preuve du paiement du salaire ?
La surveillance post exposition des salariés – soyez vigilants
Guide URSSAF du déclarant 2023
Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié
Renforcement de la protection des salariés ayant un enfant malade
Revalorisation des salaires minima au 1er août 2023
Embaucher un salarié étranger : quelles démarches ?
Convention collective des services de l’automobile – Juillet 2023
La réforme des lycées professionnels et l’entreprise
La présomption de démission en cas d’abandon de poste
Réforme des retraites au 1er septembre 2023
Revalorisation des salaires minima au 1er mai 2023
Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2022
Loi DDADUE : les mesures en droit social
Notification de licenciement absences répétées et désorganisation de l’entreprise
Le dispositif « emplois francs » prolongé jusqu’au 31 décembre 2024 n’est pas reconduit
Le bulletin de paie version 2024
Modèle mise à pied à titre disciplinaire
RGPD et recrutement – Guide CNIL
Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2023
Convention collective des services de l’automobile – Janvier 2023
Revalorisation des salaires minima au 1er janvier 2023
Organisez les fêtes de fin d’année en toute sérénité
Protocole de rupture amiable d’un CDD
Jurisprudence : attention à la possible requalification de l’astreinte en temps de travail effectif
Le compte AT / MP : nouveau délai pour inscription jusqu’au 11/12/2023
Comment gérer les ponts en entreprise
Jurisprudence : la procédure de précision des motifs de licenciement est-elle obligatoire ?
Convention collective des services de l’automobile – 30 Août 2022
Le contrat de travail à durée déterminée – CDD
Le paquet législatif pouvoir d’achat
Auto-entrepreneur : attention au risque de requalification en CDI
Le reçu pour solde de tout compte
Risques professionnels : découvrez les subventions de l’Assurance Maladie
Accords d’entreprise et / ou décision unilatérale employeur
La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022
Le calcul du salaire des vendeurs
La mise en conformité de l’acte de mise en place du régime de protection sociale complémentaire
Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel
Contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance
Contrat de travail à durée indéterminée – CDI
Synthèse des visites médicales
Fusion des documents Avis arrêt de travail, Certificat médical spécifique AT- MP
Convocation à entretien préalable à une éventuelle mesure pouvant aller jusqu’au licenciement
Nouvelle présentation du bulletin de paie version 2022
Tarification des accidents du travail / maladies professionnelles 2022
Mise en œuvre du titre mobilité à partir du 1er janvier 2022
Revalorisation des salaires minima au 23 juillet 2022
Déclaration du statut de conjoint collaborateur
Convocation entretien préalable à sanction
Egalité professionnelle – femmes – hommes
Chèques cadeaux – bons d’achat
La retraite progressive des salariés et des indépendants au 1er septembre 2023
La mise à la retraite du salarié et la mise à la retraite d’office
Départ à la retraite anticipée pour carrière longue
Guide pratique de l’aide à l’embauche des alternants – janvier 2024
Modèle document unilatéral – APLD
Activité partielle de longue durée – APLD
Convocation entretien préparatoire en vue d’une rupture conventionnelle
Le pouvoir disciplinaire de l’employeur
Mise à disposition de cabinets d’aisance
Chauffage des locaux -ambiance thermique
Faut il installer des lavabos et des douches dans l’entreprise ?
Les vestiaires dans l’entreprise
Durée légale et durée maximale du travail
Epargne salariale, intéressement, participation
Résiliation des contrats de complémentaires santé (mutuelle)
Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique
Le licenciement pour inaptitude d’origine non professionnelle – sans obligation de reclassement
Le cumul emploi retraite (salariés – indépendants) au 1er septembre 2023
Déclaration et reconnaissance d’un accident du travail – accident du travail mortel
Contribution à la formation professionnelle : acompte à régler avant le 15/09/2021
Soyez prudent dans la gestion d’un abandon de poste
Le bulletin officiel de la sécurité sociale – BOSS
Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place
Trame entretien annuel d’évaluation
La modification du contrat de travail
Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié
Travaux interdits et réglementés pour l’emploi des jeunes de 15 à 18 ans
Procédure de licenciement pour inaptitude non professionnelle sans reclassement
Modèle notification de licenciement pour faute grave dans le cas d’un abandon de poste
Aide au financement du permis de conduire des apprentis
Gérer les addictions en entreprise
Charges sociales au 1er janvier 2021
Convention collective – janvier 2022
Conditions légales de départ à la retraite jusqu’au 1er septembre 2023
Le licenciement pour absences répétées et ou prolongées
Le dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat – PEPA – « Prime Macron »
Les opérateurs de compétence (OPCO) – L’OPCO Mobilités
L’entretien professionnel – L’entretien d’état des lieux récapitulatif
Les heures supplémentaires relatives au travail des vendeurs
Réduction du temps de travail et contrat de travail
Repos quotidien et repos hebdomadaire
Arrêt maladie, accident de travail – ouvriers – employés – agents de maîtrise
Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur
La gestion sanitaire des vagues de chaleur
Le temps de pause et de restauration
Modèle de mise en demeure de présomption de démission en cas d’abandon de poste
Modèle convocation entretien préalable à sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement
La médaille d’honneur du travail
Convention collective services de l’automobile – CCNSA – Avril 2021
L’interdiction de vapoter – Cigarette électronique
Tarification accidents du travail / maladie professionnelles 2021
Les nouveaux critères de prise en charge du FAFCEA pour 2021
Contributions à la formation professionnelle et la taxe d’apprentissage 2020-2021
Aide à l’embauche : l’opération « emploi franc+ » et le dispositif « emploi franc »
Les attestations Pôle Emploi évoluent
Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés
Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant
Offre de contrat de travail ou promesse de contrat de travail
La vidéosurveillance / la géolocalisation
Salaires minima conventionnels 2018 au 1er Janvier 2018
Revalorisation du SMIC au 1er janvier 2021
Reçu pour solde de tout compte
Licenciement pour motif économique
Les réunions à distance du CSE pendant l’état d’urgence sanitaire
Elections des représentants au CSE MAJ 2021
Discrimination sur l’apparence physique au travail
Questionnaire Accords d’entreprise et actions spécifiques
Lettre fédérale n° 10-19 Questionnaire accord d’entreprise et actions spécifiques
L’année 2020 et le casse-tête des entretiens professionnels
Embauche d’un salarié majeur : les formalités à effectuer
Modèle Accord annualisation du temps de travail
Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature
Modèle convention forfait jours
Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans
Modèle de clause de confidentialité
Fermeture de l’entreprise pour congés
Congé Maternité et indemnités journalières pour les travailleuses indépendantes
Rupture du contrat d’apprentissage
Rémunération du contrat de professionnalisation
Rémunération du contrat d’apprentissage
Rupture de la période d’essai de l’apprenti par l’employeur
Emploi des jeunes de 15 à moins de 18 ans
Congé pour examen accordé aux apprentis
Les registres obligatoires et conseillés en entreprise
Affichages ou diffusions obligatoires
Affichage obligatoire à l’attention du personnel
Affichage Egalité professionnelle hommes femmes
Les vêtements de travail et le temps d’habillage
Bulletin de paie simplifié janv 2018
Salaires minima au 1er janvier 2017
Salaires minima au 1er janvier 2016
Salaires minima au 1er janvier 2015
RGPD Note d’information aux salariés traitement des données personnelles
RGPD Note d’information aux salariés
RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel
La remise carburant n’est plus applicable depuis le 1er janvier 2023 (elle était valable du 1er avril 2022 au 31 décembre 2022). Depuis le 1er janvier 2023, afin d’aider les automobilistes les plus modestes à faire face à l’augmentation du prix des carburants, le gouvernement à mis en place une indemnité carburant. Cliquez ici pour en savoir plus.
Archives concernant la remise carburant 2022 :
En raison du contexte international, les prix des carburants ont connu une hausse inédite en début d’année 2022 qui impacte directement le pouvoir d’achat des Français et les acteurs économiques. Pour diminuer ces effets, le Gouvernement a mis en place une aide de 15 centimes d’euros hors taxes par litre de carburant applicable du 1er avril au 31 août 2022.
Lors des discussions concernant le paquet législatif « pouvoir d’achat », le Ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a annoncé prolonger cette mesure. Le décret est paru mardi 23 août 2022 (Décret n° 2022-1168 du 22 août 2022).
Initialement, le décret prévoyait :
► La prolongation de la remise carburant, dont le montant s’élève à :
Mais suite aux grèves du personnel qui ont touché de nombreuses raffineries (TOTAL et Esso-Exxon Mobil) et ont eu pour conséquence une forte pénurie de carburants, Elisabeth BORNE a annoncé prolonger la remise de 25 centimes HT/L (30 centimes TTC) jusqu’au 15 novembre 2022. Le décret est paru le 26 octobre (décret n°2022-1355 du 25 octobre 2022).
► La prolongation de la remise carburant s’organise désormais ainsi :
Pour rappel, la remise carburant s’accompagne également :
► D’un nouvel affichage obligatoire (disponible ci-dessous)
Attention, les affiches ont été modifiés suite à la mise en place de la remise de 10 centimes à compter du 16 novembre 2022.
Ces visuels sont à faire figurer, dès le 16 novembre, dans les stations-service.
► De l’instauration d’une aide non remboursable au bénéfice des gérants de petites stations-service (distribuant moins de 1 000 hectolitres par mois). Attention, la demande d’aide doit être effectuée avant le 31 décembre 2022. Le portail pour réaliser la demande est ouvert depuis le 14 septembre.
La FNA, signataire de la charte d’engagement relative à l’application de cette aide exceptionnelle vous accompagne à sa mise en œuvre.
L’ensemble des informations contenues dans cette note fait suite aux travaux du gouvernement auxquels la FNA a participé.
L’aide s’applique aux carburants suivants :
Le montant de la remise hors taxes (HT) est identique pour tous les publics et sur l’ensemble du territoire. Il est fixé à :
Montant de la remise
du 1er septembre au 15 novembre 2022 |
Montant de la remise
du 16 novembre au 31 décembre 2022 |
25 centimes par litre HT pour les gazoles, essences …
48.55 €/100 kg net pour le GPL 25 €/MWh (PCS) pour le gaz naturel |
8.33 centimes par litre HT pour les gazoles, essences …
16.18 €/100 kg net pour le GPL 8.33 €/MWh (PCS) pour le gaz naturel (0.21€/kg) |
L’aide est attribuée directement par l’ASP (Agence de Service et de Paiement) aux « metteurs à la consommation de carburants sur le marché Français » (sociétés importatrices de carburants en France).
Afin de s’assurer que ce dispositif bénéficie exclusivement aux consommateurs finals, la répercussions et la traçabilité de la remise, tout au long de la chaine logistique, sont assurées par un accord avec l’ensemble de la filière et un suivi de la DGCCRF.
Concrètement, depuis le 1er septembre, vos fournisseurs peuvent vous communiquer leurs prix comprenant la remise de 25 centimes HT de l’Etat.
La DGCCRF est susceptible de vous contrôler en vérifiant l’application de la remise au client final. En cas de non répercussion de la remise dont vous avez bénéficié (par votre fournisseur), les sommes pourront vous être demandées.
L’aide versée par l’Etat aux metteurs sur le marché est répercutée intégralement et immédiatement sur l’ensemble des factures de la chaîne logistique.
Vos fournisseurs doivent donc vous informer de manière claire et tracée, que le carburant que vous achetez bénéficie de la remise. Vous veillez à ce que cela apparaisse dans les documents contractuels de vente ou de revente de vos fournisseurs, sur la facture. Nous vous invitons à conserver vos factures d’achat et à bien conserver la trace de ces achats remisés.
Un affichage prouvera ensuite au consommateur que le carburant qu’il achète bénéficie de la remise de l’état.
Cliquez ici pour retrouver toutes les informations du ministère de la transition énergétique concernant la mise en œuvre de l’aide exceptionnelle à l’acquisition de carburants. Une FAQ est également présente sur cette page.
Dès lors que vous vendez du carburant remisé, le prix remisé TTC, c’est-à-dire le prix incluant la remise de l’Etat sur les carburants éligibles, devra être affiché tant sur les caisses, que les volucompteurs et les totems.
Ce prix remisé, devra être saisi sur le site gouvernemental « roulez éco » (rappel : la déclaration des prix pratiqués est obligatoire pour tout gérant de point de vente de carburants vendant au moins 500 mètres cube de carburants par an).
L’information du consommateur sur le niveau d’aide dont il bénéficie est essentielle à sa compréhension du dispositif.
Dès lors que vous vendez du carburant remisé, l’affichage correspondant à la remise doit être apposé sur chaque pompe.
Cet affichage doit comporter la mention « À compter du XX 2022, vous bénéficiez d’une remise de XX c€ par litre prise en charge par l’État » (le montant de XX c€ par litre étant adapté selon le tarif de la remise et l’unité de compte applicables au type de carburant), accompagné d’un logotype « Marianne » de façon visible pour le consommateur.
Cliquez ici pour télécharger l’affiche applicable à la France continentale
Cliquez ici pour télécharger l’affiche applicable en Département et Région d’Outre-Mer
Cliquez ici pour télécharger l’affiche applicable en Corse
Nouveauté : Depuis le 1er septembre, cette affiche doit être imprimée au format A6 (105×148 mm) et plastifiée.
Les affiches sont également disponibles sur le site du ministère de la transition énergétique.
En complément, les visuels relatifs à la mise en œuvre de la mesure d’aide exceptionnelle de 10c€/l TTC sur les carburants applicable dès le 16 novembre sont en cours de production.
Par ailleurs, il est demandé aux stations-service, selon leurs possibilités, d’ajouter une mention sur les tickets de caisse, indiquant le montant unitaire d’aide par litre vendu et, dans la mesure de leurs capacités, le montant correspondant au total d’aide. Cela n’est pas obligatoire si votre matériel ne vous le permet pas.
Il est possible, notamment chez les petites stations que les stocks restant au 1er septembre aient été commandés avant la mesure et n’aient donc pas encore bénéficié de la remise des 0.25 cts HT/L.
Dans ce cas, deux possibilités s’offrent à vous :
Vous n’êtes pas obligé d’appliquer la remise de 0.25€ HT/L à vos clients. Vous l’appliquerez lorsque vous aurez passé à nouveau commande auprès de votre fournisseur et que votre achat aura bénéficié de la remise de 0.25 € HT/L. Attention! Veillez à afficher le visuel correspondant à la remise dont votre carburant distribué a bénéficié !
Dans ce cas, nous vous invitons à bien gérer vos stocks de manière adéquate afin que les stocks remisés à 15 centimes HT, restant au 1er septembre, vendus avec remise de 25 centimes HT, puissent s’équilibrer avec les stocks remisés restant au 31 octobre qui seront vendus remisés à 8.33 centimes HT passée cette date :
Comme le demandait la FNA depuis l’instauration de cette mesure au 1er avril, le gouvernement à mis en place une aide financière (cette fois non remboursable) pour les petites stations. Attention, la demande est à faire avant le 31 décembre 2022.
Les exploitants de stations-service, propriétaires de leur fonds de commerce, selon le volume de carburants vendu mensuellement :
Vente de carburants par mois | Montant de l’aide financière |
Moins de 500 hectolitres (50 m3) par mois, en moyenne sur l’année 2021 | 3 000€ |
Plus de 500 hectolitres (50 m3) mais moins de 1000 hectolitres (100 m3) par mois, en moyenne sur l’année 2021 | 6 000€ |
La demande d’aide fixée forfaitairement par station-service doit être réalisée avant le 31 décembre 2022.
La demande d’aide complémentaire est adressée à l’Agence de services et de paiement avant le 31 décembre 2022.
Les stations-services éligibles doivent effectuer une demande, à partir du 14 septembre 2022, sur le portail de l’ASP.
– Raison sociale
– SIRET
– Adresse
– Relevé d’identité bancaire
– Pour les stations service qui sollicitent l’aide financière de 3 000€, une déclaration sur l’honneur que la station-service ne vend pas plus de 500 hectolitres de carburants en moyenne mensuelle.
– Pour les stations service qui sollicitent l’aide financière de 6 000€, une déclaration sur l’honneur que la station-service vend au moins 500 hectolitres, mais moins de 1 000 hectolitres de carburants en moyenne mensuelle.
L’aide financière est versée en une fois par l’Agence de service et de paiement.
L’Agence de service et de paiement peut mener des contrôles a posteriori sur le respect du seuil d’éligibilité et exiger à ce titre tout élément probant. En cas de non-respect du critère, l’Agence de service et de paiement est fondée à exiger le remboursement immédiat de l’aide financière.
La FNA a interpellé la DGEC (Direction Générale de l’Énergie et du Climat) sur le fait que les stations-service non-membres du réseau TOTAL risquent de voir leur volume des ventes chuter les quatre prochains mois. La raison à cela ? La publicité gouvernementale dont a bénéficié TOTAL concernant son engagement à faire une remise complémentaire de 20 cts TTC aux mois de septembre-octobre et de 10 cts pour les mois de novembre-décembre. Nous craignons que cette mesure qui est, certes, au bénéfice des automobilistes, fragilise les autres stations, notamment les indépendantes. Nous vous conseillons de contrôler vos volumes des ventes les 4 prochains mois et de les comparer au 4 derniers mois de l’année 2019 (année de référence, avant la crise sanitaire).
Conservez également bien les preuves de vos stocks restant au 1er septembre, au 16 novembre et au 31 décembre 2022 afin que nous puissions constater si cette prolongation de la mesure a impacté négativement votre chiffre d’affaire et faire un bilan de l’opération auprès des pouvoirs publics.
Conservez également l’ensemble des communications faites par votre réseau et fournisseur ainsi que vos factures d’achats.
Vous devez être vigilants et anticiper vos commandes en carburants passées avant le début, pendant, et la fin de l’opération.
N’hésitez pas à vous rapprocher de votre FNA de proximité si vous rencontrez des difficultés et à nous communiquer les messages de vos fournisseurs concernant la mise en place de ces remises.
Sachez que le gouvernement tient à ce que l’ensemble des acteurs de la filière fasse ses meilleurs efforts pour contribuer à l’objectif de baisse des prix des carburants. Ainsi, il est possible que les réseaux pétroliers (comme TOTAL) et grandes et moyennes surfaces proposent des remises supplémentaires.
Si vous constatez des déséquilibres significatifs entre vos tarifs et ceux appliqués dans votre secteur, remontez les à votre FNA de proximité.
Enfin, la DGCCRF est susceptible aussi de vous contrôler en vérifiant l’affichage et l’application de la remise au client final. En cas de non répercussion de la remise dont vous avez bénéficié (par votre fournisseur), les sommes pourront vous être demandées.
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Modalité de distribution du carburant B100 limité aux flottes
Gazole Non Routier (GNR) : Reduction de la TICPE pour le secteur agricole
Grève réforme des retraites : situation des stations-services
Indemnité carburant de 100 € pour les travailleurs modestes
Délestage électricité – Mesures à anticiper sur les carburants
Aides à l’achat de bornes de recharges dans les stations-service
Pénurie de carburants septembre/octobre 2022
Loi pouvoir d’achat : mesures pour le carburant
[Sondage] Transition écologique : Etat des lieux des stations-services traditionnelles
Mise en place de la remise de 15 centimes sur le litre de carburant du 1er avril au 31 août 2022
Vente obligatoire d’éthylotests dans les stations service proposant de la vente d’alcool
Obligation d’affichage comparatif des prix des carburants alternatifs dans les stations service
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de gazole et gazole grand froid (B7)
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de Gaz de Pétrole Liquéfié carburant (GPL-c)
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de supercarburant sans plomb 95E10 (SP95-E10)
Caractéristiques de l’E85 et étiquetage spécifique des appareils distributeurs de Superéthanol E85
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de supercarburant sans plomb (SP95 et SP98)
À compter du 1er janvier 2022, à l’occasion de la parution du nouveau Code des Impositions sur les Biens et Services (CIBS) la taxe sur les véhicules de société est supprimée et remplacée par deux nouvelles taxes relatives à l’utilisation des véhicules suivants :
– les véhicules de tourisme, soumis à une taxe annuelle sur les émissions de CO2 et une taxe annuelle relative aux émissions de polluants atmosphériques (mêmes composantes que l’ancienne TVS);
– les véhicules lourds de transports de marchandises, soumis à la taxe annuelle à l’essieu.
Les entreprises doivent déclarer et payer en janvier 2023, les taxes concernant la période courant du 1er janvier au 31 décembre 2022.
La loi de finances pour 2020, puis la loi de finances pour 2021 ont procédé à une refonte des taxes sur les véhicules des sociétés. Certains aménagements sont intervenus dès 2021 alors que d’autres sont applicables en 2022.
La section du Code Général des Impôts (CGI) regroupant les taxes à l’immatriculation et à l’utilisation des véhicules est abrogée. Les mesures relatives à ces taxes sont désormais codifiées dans le nouveau CIBS, sous le titre II « Mobilités », chapitre II « Déplacements routiers » du nouveau code.
La recodification s’est accompagnée d’un changement de dénomination. C’est le cas de la TVS. Ainsi, la taxe annuelle sur les véhicules de tourisme est désormais codifiée dans la section réservée aux taxes à l’affectation des véhicules à des fins économiques, laquelle comprend la taxe annuelle sur les émissions de CO2 des véhicules de tourisme et la taxe annuelle sur l’ancienneté des véhicules de tourisme (ex composante air de la TVS).
La taxe à l’essieu est désormais dénommée taxe annuelle sur les véhicules lourds de transport de marchandises (cliquez sur ce lien pour consulter la note).
Nous abordons ici exclusivement la taxe sur les véhicules de tourisme (qui remplace donc la TVS). Il s’agit principalement d’un changement de dénomination; cette taxe devra être payée en janvier 2023 pour l’utilisation, par l’entreprise, de véhicules de tourisme durant l’année 2022.
Les modalités pratiques de déclaration de la taxe à acquitter en janvier 2023 au titre des véhicules affectés à des fins économiques en 2022 doivent être fixées par décret (en attente de parution).
C’est l’utilisation du véhicule de tourisme en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques qui génère le paiement de la taxe.
Véhicule de tourisme:
1° Parmi les véhicules de la catégorie M1 (= VP):
a) Ceux qui ne sont pas des véhicules à usage spécial ;
b) Ceux qui sont accessibles en fauteuil roulant ;
2° Parmi les véhicules de la catégorie N1 (= transport de marchandises):
a) Ceux dont la carrosserie est » Camion pick-up » et qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :
-ils comportent au moins cinq places assises ;
-ils ne sont pas exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables.
b) Ceux dont la carrosserie est » Camionnette » et qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :
-ils comportent, ou sont susceptibles de comporter après une manipulation aisée, au moins deux rangs de places assises ;
-ils sont affectés au transport de personnes.
L’activité économique : toutes les activités indépendantes de producteur, de commerçant ou de prestataire de services, y compris les activités extractives et agricoles et celles des professions libérales ou assimilées.
Les véhicules sont utilisés en France pour les besoins de la réalisation d’activités économiques lorsque l’une des conditions suivantes est remplie (CGI art. 1010 bis, II nouveau) :
– ils sont immatriculés en France, ou temporairement autorisés à la circulation en France, et détenus par une entreprise ou font l’objet d’une formule locative de longue durée au bénéfice d’une entreprise ;
– ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national et une entreprise prend à sa charge, totalement ou partiellement, les frais engagés par une personne physique pour son acquisition ou son utilisation, quelle que soit la forme de cette prise en charge ;
-dans les cas autres que ceux mentionnés ci-dessus, ils circulent sur les voies ouvertes à la circulation publique du territoire national pour les besoins de la réalisation d’une activité économique.
Par exception, le véhicule immobilisé ou mis en fourrière à la demande des pouvoirs publics n’est pas considéré comme étant affecté à des fins économiques.
De même, est considéré ne pas être affecté à des fins économiques le véhicule qui répond aux conditions cumulatives suivantes :
1° Il est autorisé à circuler pour les seuls besoins de la construction, de la commercialisation, de la réparation ou du contrôle technique automobiles ; la notice n° 2857-FC-NOT-SD précise que ce sont les véhicules portant la mention « véhicule de démonstration » ou faisant l’objet d’un certificat « W garage »
2° Il ne réalise effectivement aucune opération de transport autre que celles strictement nécessaires pour les besoins ci-dessus.
-le propriétaire, ou
-le preneur, lorsque le véhicule fait l’objet d’une location longue durée, ou
-pour les véhicules de tourisme, la personne qui dispose du véhicule autrement que dans le cadre d’une formule locative de longue durée, sauf dans le cas ci-après ;
-l’entreprise prenant à sa charge, totalement ou partiellement, les frais engagés par une personne physique pour l’acquisition ou l’utilisation du véhicule, quelle que soit la forme de cette prise en charge.
Désormais, le montant des taxes est calculé en appliquant un tarif tenant compte de la proportion d’affectation annuelle du véhicule à des fins économiques.
Article L. 421-107 et suivants du codes des impositions sur les biens et services
Contrairement à la TVS qui était calculée par trimestre civil en fonction du nombre de véhicules possédés ou utilisés au 1er jour de chaque trimestre, ou pris en location pour plus de 30 jours au cours du trimestre, les montants des deux nouvelles taxes remplaçant la TVS sont calculées en fonction du nombre exact de jours d’utilisation.
Ainsi, le montant de la taxe est égal, pour chaque véhicule, chaque entreprise affectataire et chaque année civile, au produit des facteurs suivants :
1° Le quotient entre, au numérateur, la durée de l’affectation du véhicule en France à des fins économiques, en jours, et, au dénominateur, le nombre de jours de l’année civile ;
2° Le tarif annuel, selon le type de véhicule
Les véhicules de tourisme affectés à des fins économiques sont soumis à deux taxes annuelles: la taxe annuelle sur les émissions de CO2 et la taxe sur l’ancienneté du véhicule
Le barème du tarif annuel sur les émissions de CO2 dépend selon que le véhicule est homologué en WLTP, en NEDC ou est importé hors Europe.
Veuillez consulter le tableau ci-dessous :
Taxe sur les véhicules de tourisme – Barème Tarif taxe annuelle sur les émission de CO2 (WLTP)
Veuillez consulter le tableau ci-dessous :
Le tarif de la taxe sur l’ancienneté des véhicules de tourisme est calculé en fonction du type de carburant selon le barème suivant:
Taxe sur les véhicules de tourisme – Barème ancienneté du véhicule
La source d’énergie du véhicule est assimilée au gazole lorsque l’une des conditions suivantes est remplie :
1° La source d’énergie est exclusivement le gazole ;
2° Elle combine le gazole et un autre produit et le critère suivant est rempli :
a) Pour les véhicules immatriculés en recourant à la méthode de détermination des émissions de dioxyde de carbone dite WLTP au sens de l’article L. 421-6, les émissions de dioxyde de carbone excèdent 120 grammes par kilomètre ;
b) Pour les véhicules autres que ceux mentionnés au a, ayant fait l’objet d’une réception européenne, immatriculés pour la première fois à compter du 1er juin 2004 et qui n’étaient pas utilisés par le redevable avant le 1er janvier 2006, les émissions de dioxyde de carbone excèdent 100 grammes par kilomètre ;
c) Pour les véhicules autres que ceux mentionnés au a ou b, la puissance administrative excède 6 chevaux administratifs.
Il existe des règles particulières de calcul pour les véhicules dont les frais sont pris en charge par des entreprises. Il s’agit des véhicules détenus par des personnes physiques (salariés ou dirigeants) et affectés à des fins économiques par une entreprise.
La taxe résultant de l’application de l’un ou de l’autre tarif fait l’objet :
Taxe sur les véhicules de tourisme – Coefficient pondérateur
Sont exonérés des 2 taxes annuelles sur les véhicules de tourisme :
-les véhicules accessibles en fauteuil roulant
-les véhicules électriques, hydrogène ou combinaison des deux
-les véhicules affectés aux besoins des opérations exonérées de TVA des associations, syndicats, etc dont la gestion est désintéressée
-les véhicules affectés à des fins économiques par une personne physique exerçant son activité professionnelle en nom propre
–les véhicules exclusivement affectés soit à la location, soit à la mise à disposition temporaire de clients en remplacement de leur véhicule immobilisé
-les véhicules pris en location de courte durée (1 mois maximum)
-les véhicules affectés à certaines activités économiques : activité agricole, transport public de personnes, enseignement de la conduite (auto-écoles) ou du pilotage (écoles de pilotage), compétitions sportives.
-les pick-up exclusivement affectés à l’exploitation des remontées mécaniques et des domaines skiables
Sont exonérés de la taxe sur les émissions de CO2 les véhicules hybrides dont la source d’énergie est combinée:
-soit d’une part l’électricité ou l’hydrogène et d’autre part, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié, l’essence ou le superéthanol E85
-soit d’une part le gaz naturel ou le gaz de pétrole liquéfié, et d’autre part l’essence ou le superéthanol E85.
Exonération permanente: si les émissions de CO2 sont inférieures à 60 g/km (WLTP) ou, pour ceux immatriculés pour la 1ere fois à compter du 1er juin 2004 et qui n’étaient pas affectés à des fins économiques par l’entreprise avant le 01/01/2006, 50g/km ou pour les autres véhicules lorsque la puissance administrative est inférieure à 3 chevaux.
Exonération temporaire: si les émissions de CO2 n’excèdent pas le double de ces seuils et que l’ancienneté du véhicule n’excède pas 3 années.
Les entreprises doivent tenir, pour chacune des taxes dont elle sont redevables, un état récapitulatif annuel des véhicules qu’elles affectent à leur activité et qui sont dans le champ de la taxe.
Cet état fait apparaître, pour chaque véhicule, les paramètres techniques intervenant dans la détermination du tarif, la date de première immatriculation et la date de première immatriculation en France, les conditions de l’affectation, ainsi que les périodes d’affectation.
Les véhicules exonérés sont présentés distinctement par motif d’exonération.
L’état récapitulatif est à jour au plus tard à la date de la déclaration. Il est tenu à la disposition de l’administration et lui est communiqué à sa première demande.
Pour cela, l’administration fiscal met à la disposition des entreprises des modèles de fiches d’aide au calcul, qui peuvent servir d’état annuel récapitulatif :
Les modalités pratiques de déclaration de la taxe à acquitter en janvier 2023 au titre des véhicules affectés à des fins économiques en 2022 doivent être fixées par décret (en attente de parution à ce jour).
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Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données
LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles
Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés
Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme
Durée de conservation des documents d’entreprise
Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises
Alerte sur les e-mail frauduleux
Le nantissement du fonds de commerce
La caution personnelle du chef d’entreprise
Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels
Depuis le 14 mars 2022, le Gouvernement a décidé au niveau national la levée du protocole sanitaire en entreprise et la levée de l’obligation du port du masque en intérieur. Les règles relatives à la vie en entreprise hors situation épidémique sont de nouveau en vigueur.
Pour accompagner les entreprises et les salariés, le ministère du travail a édité un « Guide repère sur les mesures de prévention des risques de contamination au Covid 19 ». Vous trouverez ci-dessous la version du Guide Repère au 1er août 2022, qui rappelle le droit applicable et vise à répertorier tous les liens utiles aux employeurs et salariés.
Pour résumer : le port du masque en entreprise est recommandé dans certaines situations de travail (promiscuité, lieux clos, personnes fragiles …) et une attention particulière doit être portée aux salariés vulnérables.
Pour le consulter : cliquez ici Guide repère employeur covid
Vous pouvez également télécharger le guide dans la rubrique « Documents complémentaires » ci-dessous.
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Guide repère mesures de prévention des risques de contamination au Covid 19
Gestion des personnes cas contacts et celles mises en activité partielle
Situation sanitaire : nouveaux allègements à compter du 14 mars 2022
Protocole sanitaire applicable au 28 février 2022
Restructuration du remboursement de votre PGE (Prêt Garanti par l’Etat)
Protocole sanitaire – dernière mise à jour au 16 février 2022
Le Passe Vaccinal entre en vigueur le 24 janvier 2022
Protocole sanitaire – version applicable au 21 janvier 2022
Allègement des restrictions sanitaires février 2022
Modèle document unilatéral – APLD
Activité partielle de longue durée – APLD
Protocole Sanitaire en Entreprise – Covid 19 – version applicable au 3 janvier 2022
Passe sanitaire – 10 novembre 2021
Le report des visites médicales et examens médicaux des salariés
Nouveau protocole sanitaire applicable à compter du 9 juin 2021
Subvention prevention covid de l’assurance maladie special covid-19
Il existe deux principaux types de contrat de travail : le contrat à durée indéterminée de droit commun qui est la norme et le contrat à durée déterminée qui doit être l’exception. L’un correspondant à un emploi stable dans l’entreprise, alors que le second ne peut avoir pour objet de pourvoir durablement à un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise.
Ne seront pas abordés les contrats spécifiques, comme les contrats d’intérim, saisonnier, d’insertion, intermittent, de chantier, CDD d’usage…
En fonction de la situation et de vos besoins, le choix n’est pas toujours évident entre un CDI ou un CDD.
Si le CDI ne pose pas de problème dans sa rédaction, celle du CDD est plus problématique, car en cas de rédaction incomplète ou mal formulée, vous risquez la requalification du CDD en CDI et une demande d’indemnisation du salarié.
Pour rappel, un contrat de travail est une convention, par laquelle une personne : le salarié, s’engage à mettre son activité à la disposition d’une autre : l’employeur, sous la subordination de laquelle elle se place, moyennant rémunération.
Par conséquent, seul le salarié peut demander la reconnaissance de l’existence d’un contrat de travail.
Nous vous invitons également à consulter la note FNA relative au contrat de travail à durée indéterminée.
Il doit être l’exception, sa raison d’être étant de faire face à l’exécution d’une tache précise et temporaire, il ne peut avoir ni pour objet ni pour effet, de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise.
Il est obligatoirement écrit et doit comporter des mentions spécifiques et obligatoires. Vous ne pouvez utiliser ce type de contrat que si votre entreprise rencontre des événements, conjonctures et épisodes correspondant strictement à des cas prévus et autorisés par le Code du travail – art L 1242-2 et L 1242-3 CT, c’est ce que l’on appelle l’objet du contrat.
A titre d’exemple, on retrouve les périodes de soldes, la période estivale, les fêtes de fin d’année, une commande supplémentaire ….
Notez-le : l’ouverture de votre entreprise ne permet pas le recours au CDD ayant pour objet un surcroit de travail, car même si celui-ci existe, ce n’est pas le cas de son caractère temporaire.
Situation particulière sans lien avec le « cœur de métier » de l’entreprise, mais nécessitant une compétence que l’entreprise ne possède pas comme réaliser un audit, informatiser un service…
Visant des marchés à et pour l’étranger impossible de satisfaire au regard de l’effectif ou des compétences en interne.
On retrouve le cas d’une entreprise devant réagir rapidement pour prévenir des accidents imminents, organiser des mesures de sauvetage, réparer les insuffisances de matériel, des installations, ou des bâtiments présentant un danger. On peut citer le cas d’une centrale nucléaire présentant un risque de fuite.
Pour rappel, sauf exception, convention ou accord de branche étendu (rien dans l’automobile), la durée maximale d’un CDD est de 18 mois comprenant le contrat initial suivi des deux renouvellements. La durée est de 9 mois dans le cas d’attente de l’entrée en service effective d’un salarié recruté en CDI, de 24 mois si le contrat est exécuté à l’étranger, si il y a départ définitif d’un salarié précédant la suppression de son poste de travail.
Exemple d’un contrat maximal de 18 mois : CDD initial de 10 mois, puis premier renouvellement de 4 mois et un second de 4 mois = soit 18 mois en totalité.
Dans le cadre d’un CDD à terme précis, la date de début et la date de fin est connue au moment de la rédaction du contrat, que ce soit pour la rédaction du contrat initial ou pour le renouvellement de celui-ci.
Exemple : l’objet du contrat est un surcroit de travail, avec la rédaction d’un contrat initial de 3 mois du X au X, puis un renouvellement de 2 mois. Les contrats doivent se suivre, le 1er contrat sera du 1er janvier au 1er avril inclus, le renouvellement sera du 2 avril au 2 juin.
Le renouvellement n’est possible que pour les contrats à terme précis. Il est préférable de mentionner cette possibilité dans le contrat (clause de renouvellement) et faire signer un avenant de renouvellement au salarié pour accord express.
Le renouvellement du CDD n’est pas un nouveau contrat, il doit se faire dans les mêmes conditions que le contrat initial.
Le renouvellement ne doit pas être confondu avec la succession de CDD.
Un CDD à terme précis prend fin automatiquement à la date prévue (contrat initial ou date de fin du renouvellement). Par conséquent si le contrat se termine le 4 au soir et que le salarié vient travailler le 5/6/7 …… le contrat sera requalifié en CDI. Face à cette situation, ne laissez en aucun cas le salarié reprendre son poste.
Comme son nom l’indique aucune date n’est indiquée dans ce type de contrat, on retrouve le cas du remplacement d’un salarié absent ou dont le contrat est suspendu. Les cas de recours sont précisés à l’article L 1242-7 du code du travail.
Attention, ce type de contrat doit malgré tout être conclu pour une durée minimale et aura pour terme la fin de l’absence du salarié remplacé ou la réalisation de l’objet pour lequel il aura été conclu.
La loi est muette sur la durée minimale, par conséquent elle est fixée librement par les parties. Si vous instaurez une période d’essai, elle sera calculée sur cette durée minimale.
Si vous n’indiquez pas une durée minimale, le contrat sera réputé conclu pour une durée indéterminée.
Il faut impérativement respecter la durée minimale du contrat, il vous est impossible de rompre le contrat avant l’expiration de cette durée qui correspond à une garantie d’emploi pour le salarié. Par conséquent, si le salarié remplacé reprenait son poste avant la date que la durée initiale ne soit terminée, vous ne pourrez pas rompre le contrat avant le terme de la durée minimale.
Exemple : vous rédigez un contrat à terme imprécis dont l’objet est le remplacement d’un congé maternité mais sans indiquer de durée minimale. Il sera malgré tout valable la loi fixant la durée d’un congé maternité.
Par ailleurs, si vous optez pour un contrat conclu pour remplacer un salarié absent avec pour seule mention « jusqu’à son retour » sans durée minimale, cela n’est pas valable.
Un CDD à terme imprécis ne peut être renouvelé.
A ne pas confondre avec le renouvellement de CDD, cette situation vise la conclusion de CDD distincts sous conditions précises.
Nous sommes dans la situation où le renouvellement du CDD n’est plus possible, mais la loi permet de négocier un nouveau contrat de remplacement pour poursuivre la relation de travail (dans les mêmes conditions) avec le même salarié sans obligation de respecter le délai de carence entre 2 CDD.
Plusieurs cas de figure sont à envisager, la CCNSA ne prévoit pas de dispositions spécifiques.
Le principe est qu’il est impossible de conclure des CDD successifs avec un même salarié sans respecter un délai de carence entre les contrats.
Exemple : conclusion d’un CCD sur un poste de mécanicien avec un salarié. Vous désirez conclure un autre CDD avec le même salarié mais par exemple sur un poste de carrossier.
Dans ce cas d’espèce, il faut respecter un délai d’interruption entre les deux contrats dont la durée n’est pas précisée par la loi, ce sera à vous de décider de la durée la plus adaptée tout en sachant que les juges pourraient considérer qu’un délai trop bref serait frauduleux.
Même cas de figure que précédemment, c’est interdit sauf à respecter un délai de carence régit par la loi et dont la durée est égale :
Les jours à prendre en compte pour calculer le délai devant séparer les contrats sont les jours d’ouverture de l’entreprise ou de l’établissement et non des jours calendaires.
Exemple : CDD débute le XXXX et est prolongé jusqu’au ….. ; sa durée sera de ….. (calculer de date à date) soit X semaines, X jours calendaires (la durée du contrat se calcule en jours calendaires) ; le salarié travaille du lundi au vendredi ; l’entreprise du lundi au samedi sauf jours fériés, délai de carence : 1/3 de 47 = 15.66 = 16 jours dont le point de départ est l’arrivée du terme du CDD ; si jours fériés il faut le retirer.
Il est possible de conclure des CDD successifs avec le même salarié sans interruption dans certains cas (article L 1244-1 du code du travail).
Si le CDD est conclu pour remplacer un salarié absent (arrêt maladie le plus souvent) : il est possible de conclure plusieurs CDD successifs avec le même salarié et ce quel que soit le type de CDD à terme précis ou non. Par conséquent, le délai légal de 18 mois n’a pas à être respecté, mais chaque contrat pris isolément ne peut dépasser 18 mois.
Si le CDD est conclu pour le remplacement de plusieurs salariés absents : il est possible pour un même salarié de remplacer successivement plusieurs salariés absents sur des postes différents mais aussi sur le même poste, sans délai de carence à respecter, sous condition de conclure autant de CDD que de remplacements à opérer. La Cour de cassation : Cass. soc. 17 novembre 2021 n° 20-18-336, a apporté des précisions suite à 2 arrêts en date du 17 novembre 2021 : un salarié peut réaliser plusieurs CDD de suite pour remplacer plusieurs salariés absents sur un même poste.
La seule limité étant l’interdiction de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise.
Vous trouverez dans la rubrique « documents complémentaires » des modèles de CDD à compléter et remplir en fonction de vos besoins et attentes.
Vous pouvez aussi ajouter certaines clauses qui peuvent vous paraître indispensables à la rédaction du contrat (non concurrence ….).
Attention : la méconnaissance des règles régissant les CDD peut vous exposer à une requalification du CDD en CDI par le juge prud’homal, pouvant entre autre, entrainer le paiement d’une indemnité de requalification.
Il vise à favoriser le retour à l’emploi des personnes âgées et à leur permettre d’acquérir des droits supplémentaires en vue de la liquidation de leur retraite à taux plein.
Il peut être conclu par tout employeur.
Il s’adresse aux personnes âgées de plus de 57 ans :
Il peut être conclu pour une durée maximale de 18 mois, renouvelable une fois, sans pouvoir excéder 36 mois. C. trav., art. D. 1242-2 et D. 1242-7.
Le salarié titulaire d’un CDD senior comme tout autre titulaire d’un CDD « classique », dispose des mêmes droits que les autres salariés de l’entreprise.
Il bénéficie à l’issue de son contrat d’une indemnité de fin de contrat égale à 10 % de la rémunération totale brute perçue pendant toute la durée du CDD.
IL est obligatoirement à terme précis.
Vous pouvez utilisez un des modèles de CDD à terme précis, en modifiant l’objet du contrat :
….. (prénom) ….. (nom) est engagé par contrat à durée déterminé senior d’un salarié de plus de 57 ans, conformément aux articles L. 1242-3 et D. 1242-2 et suivants du code du travail.
Il s’agit de la rupture qui intervient avant le terme du contrat.
La loi autorise la rupture anticipée d’un CDD avant l’échéance du terme uniquement :
La loi « marché du travail » du 21 décembre 2022 a introduit en son article 2 de nouvelles dispositions concernant les CDD, en instaurant des restrictions au chômage en cas de refus répétés d’un CDI par le salarié. Pour en savoir plus Refus CDI suite CDD
Pour rappel : vous n’êtes pas tenu d’informer les salariés des postes créés ou à pourvoir sauf : pour les salariés à temps partiel qui désirent un temps plein ou une durée du travail supérieure à 24h et pour les salariés en télétravail qui souhaite reprendre un poste sans télétravail.
Cependant, il existe une nouvelle obligation issue de la loi DDADUE, qui impose à l’employeur, d’informer les salariés en CDD ou salariés temporaires, mais seulement si ils en font la demande, de la liste des postes en CDI à pourvoir au sein de l’entreprise.
Les salariés demandeurs doivent être depuis au moins 6 mois en CDD.
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Comment choisir le bon intitulé de poste
Le refus par un salarié d’une proposition de CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim
Tout savoir sur l’obligation de loyauté et de fidélité du salarié
Loi DDADUE : les mesures en droit social
La réforme du statut du conjoint collaborateur au 1er janvier 2022
Contrat de travail à durée déterminée (à terme précis) – Temps partiel
Contrat de travail à durée indéterminée – CDI
Déclaration du statut de conjoint collaborateur
Avenant dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique
Temps partiel thérapeutique – reconnaissance – mise en place
Trame entretien annuel d’évaluation
La modification du contrat de travail
Les conséquences de la sous – qualification d’un salarié
Réduction du temps de travail et contrat de travail
Usage d’entreprise – engagement unilatéral de l’employeur
Voiture de service ou véhicule de fonction – Avantage en nature
Modèle convention forfait jours
Modèle compte-rendu entretien professionnel bilan 6 ans
Modèle de clause de confidentialité
Les vêtements de travail et le temps d’habillage
RGPD Note d’information aux salariés
RGPD Lettre confidentialité du salarié amené à manipuler des données à caractère personnel
Différentes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des Français face à l’inflation, ont été examinées cet été dans le cadre de la « loi pour la protection du pouvoir d’achat » et de la « loi de finances rectificative pour 2022 ».
Ces textes ont été publiés au Journal Officiel du 17 août 2022.
Faisons le point sur les mesures qui intéressent directement les entreprises et les salariés, certaines pourront faire l’objet d’une note spécifique.
voir note Prime de partage de la valeur
Pour en savoir plus FAQ déblocage exceptionnel avant 2022 intéressement et participation
Le montant de la déduction forfaitaire appliquée aux heures supplémentaires dans les entreprises de 20 à moins de 250 salariés est fixé à 0,50 € par heure supplémentaire.
Pour les salariés en forfait jours, la réduction sera égale, pour chaque jour de repos non pris au-delà des 218 jours, à 7 fois le montant de la déduction appliquée aux heures supplémentaires, soit 3,5 €.
Par conséquent, si votre participation est comprise entre 50 et 60% de la valeur du titre et ne dépasse pas 5.92 € = pas de cotisations. La valeur du titre restaurant ouvrant droit à l’exonération maximale devra être comprise entre 9,87 € et 11,84 €.
Notez le : au 1er octobre (en attente de décret) le plafond journalier d’utilisation des titres restaurant devrait passer de 19 à 25 euros.
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Salaires minima au 1er janvier 2017
Les députés et sénateurs ont examiné tout au long du mois de juillet les différentes mesures proposées par le Gouvernement dans son projet de loi pour le pouvoir d’achat. Ceux-ci ont finalement adopté deux séries de mesures au sein de la loi pour la protection du pouvoir d’achat et de la loi de finances rectificative 2022, constitutives du paquet « pouvoir d’achat ». Ces textes ont été publiés le 17 août 2022.
Voici ce que vous devez retenir concernant le carburant et les stations-service :
Le gouvernement a voté la prolongation de la remise carburant dont le montant s’élèvera à :
Pour rappel, cette remise (instaurée par Jean CASTEX pour faire face à la hausse du prix des carburants) visible à la pompe pour l’ensemble des usagés, était de 15 centimes HT du 1er avril au 31 juillet et a été prolongée pour le mois d’août.
La FNA travaille actuellement sur le projet de décret qui devrait être publié dans les prochains jours.
Elle maintient également sa demande initiale d’instaurer une aide financière pour compenser la perte des stations services qui n’ont pas pu acheter du carburant remisé au 1er avril et qui se sont retrouvées en difficultés face aux stations à gros volumes.
► Conseils aux gérants de stations-service : Anticipez dès maintenant vos stock afin de pouvoir commander du carburant remisé à – 25 cts HT dès le 1er septembre.
Les députés et sénateurs ont voté une enveloppe de 15 millions d’euros en faveur des stations-service indépendantes. Une première victoire pour la FNA, qui se réjouit d’avoir enfin été entendue.
Ces 15 millions d’euros devraient permettre aux petites et moyennes stations-service indépendantes, essentiellement situées en zones rurales et péri-rurales de diversifier leurs offres et d’investir pour la transformation énergétique.
Forte de son expérience lors de la gestion du CPDC (Comité Professionnel de la Distribution de Carburants) qui a malheureusement pris fin en 2015, la FNA accompagnera le gouvernement dans la gestion du budget alloué aux stations-service, en fonction des investissements réalisés.
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Modalité de distribution du carburant B100 limité aux flottes
Gazole Non Routier (GNR) : Reduction de la TICPE pour le secteur agricole
Grève réforme des retraites : situation des stations-services
Indemnité carburant de 100 € pour les travailleurs modestes
Délestage électricité – Mesures à anticiper sur les carburants
Aides à l’achat de bornes de recharges dans les stations-service
Pénurie de carburants septembre/octobre 2022
Prolongation de la remise carburant du 1er septembre au 31 décembre 2022
[Sondage] Transition écologique : Etat des lieux des stations-services traditionnelles
Mise en place de la remise de 15 centimes sur le litre de carburant du 1er avril au 31 août 2022
Vente obligatoire d’éthylotests dans les stations service proposant de la vente d’alcool
Obligation d’affichage comparatif des prix des carburants alternatifs dans les stations service
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de gazole et gazole grand froid (B7)
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de Gaz de Pétrole Liquéfié carburant (GPL-c)
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de supercarburant sans plomb 95E10 (SP95-E10)
Caractéristiques de l’E85 et étiquetage spécifique des appareils distributeurs de Superéthanol E85
Etiquetage spécifique des appareils distributeurs de supercarburant sans plomb (SP95 et SP98)
Le bail commercial est connu pour sa caractéristique « 3-6-9 ». Lors de la signature du contrat de bail, le montant du loyer est fixé librement par les parties. Lorsque le bail est conclu pour 9 ans, le montant du loyer peut être révisé tous les 3 ans ainsi que lors du renouvellement du bail.
Le bailleur et le locataire ne sont cependant pas totalement libres de fixer le nouveau loyer. Le législateur a ainsi introduit un système de plafonnement des loyers censé ralentir la hausse des loyers commerciaux. Dans certaines circonstances néanmoins, le bailleur peut exiger que le loyer soit porté au-delà du plafond fixé par le législateur : c’est le déplafonnement.
Votre bailleur va vous proposer un nouveau loyer lors :
Le montant de ce nouveau loyer doit correspondre à la valeur locative qui est fixée selon 5 critères :
Définition de la valeur locative Article L. 145-33 du code de commerce A défaut d’accord amiable sur le montant de la valeur locative, cette valeur est déterminée d’après : 1 Les caractéristiques du local considéré ; 2 La destination des lieux ; 3 Les obligations respectives des parties ; 4 Les facteurs locaux de commercialité ; 5 Les prix couramment pratiqués dans le voisinage ; |
Il revient aux parties de fixer amiablement la valeur locative. A défaut, le juge fixe la valeur locative par référence aux 5 critères énumérés ci-dessus. Il dispose d’un pouvoir souverain d’appréciation pour évaluer le montant du loyer révisé ou renouvelé, en adoptant le mode de calcul qui lui parait le meilleur.
En tout état de cause le montant du loyer renouvelé ne peut dépasser un plafond.
Si le bail renouvelé est de 9 ans le taux de variation du loyer ne peut excéder l’indice des loyers commerciaux (ILC) ou l’indice des activités tertiaires (ILAT)*. Ces indices sont publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Le loyer est donc plafonné.
* La loi Pinel du 18 juin 2014 a modifié les articles L. 145-34 et L. 145-38 du code de commerce : la référence à l’indice du cout de la construction est supprimée et remplacée par l’un de ces deux indices pour tous les contrats conclus ou renouvelés à compter du 1er septembre 2014.
La variation à retenir est celle intervenue depuis la date de fixation du loyer initial du loyer du bail expiré jusqu’à la date de conclusion du bail renouvelé.
Un bail à paliers (bail dont le montant du loyer est fixé de manière progressive sur une période donnée. Ex : loyer de 100 en année 1, 150 en année 2, 200 en année 3, …) n’échappe pas au plafonnement lors du renouvellement (Cass. Civ. 3e, 6 mars 2013, n° 12-13962).
Exemple Bail conclu le 31 janvier 2019 pour un loyer de 15 000,00 €. Au 31 janvier 2022 (date du renouvellement), le dernier indice ILC publié est celui du 3e trimestre 2021, soit 119,70. Le montant du loyer renouvelé sera égal à : 15 000,00 X 119,70 (divisé par) 113,45 (indice 3e trimestre 2018) = 15826,00 € (arrondi) |
La loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat du 18 août 2022 a plafonné la variation annuelle de l’indice des loyers commerciaux (ILC) à 3,5 %. Ce plafonnement concerne la révision du loyer applicable aux petites et moyennes entreprises (PME) titulaires d’un bail commercial dont les révisions du loyer sont encadrées par l’indice trimestriel des loyers commerciaux (révisions automatiques, révisions triennales, au renouvellement de bail).
Le plafonnement de la variation de l’ILC est temporaire et vise à répondre au contexte actuel d’inflation. Il s’applique pendant un an. Il concerne 4 indices : le 2e trimestre 2022, le 3ème trimestre 2022, le 4ème trimestre 2022 et le 1er trimestre 2023, qui seront respectivement publiés en septembre 2022, décembre 2022, mars 2023 et juin 2023 sur le site de l’Insee.
N’hésitez pas à consulter la FAQ du ministère de l’économie et des finances concernant ce plafonnement, votre entreprise peut être concernée par ce plafonnement temporaire. : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/enjeux/pouvoir-d-achat/foire-aux-questions-plafonnements-loyers-commerciaux-PME.pdf
Le loyer du bail peut être fixé à la valeur locative sans application de l’indice des loyers commerciaux ou de l’indice des activités tertiaires (permettant de plafonner le loyer) dans plusieurs situations. Le déplafonnement relève le plus souvent d’une révision à la hausse, c’est donc le bailleur qui en fera la demande. Mais le locataire peut également en faire la demande s’il estime que la valeur de son loyer a diminué.
La demande de déplafonnement du loyer peut être formulée :
Selon l’hypothèse dans laquelle vous vous situez, la demande répond à des conditions différentes.
Pour faire jouer le déplafonnement, et ne plus être tributaire du plafond fixé par l’indice, le bailleur doit apporter une double preuve :
Facteurs locaux de commercialité … qu’est-ce que c’est ?
Ce sont tous les éléments environnants permettant de déterminer l’intérêt du commerce : lieu d’implantation, moyens de transport, importance de la rue, …
La modification de ces facteurs est appréciée au cas par cas par le juge, en fonction des effets directs sur votre commerce.
Ex : la création d’un centre commercial à proximité de votre commerce peut justifier le déplafonnement de votre loyer si le bailleur démontre que vous avez bénéficié d’une augmentation conséquente de clientèle entrainant une hausse de plus de 10 % de la valeur locative.
En tant que locataire, vous pouvez également demander le déplafonnement de votre loyer (à la baisse) si vous apportez cette double preuve.
Ex : vous démontrez que la disparition des commerces avoisinants est directement responsable de la chute de votre chiffre d’affaire ET que cela a entrainé une baisse de plus de 10% de la valeur locative de votre bail.
⇒ Déplafonnement lié à la durée du bail
Le montant du loyer est automatiquement déplafonné lorsque:
Lorsqu’à l’issue du bail de 9 ans, les parties n’ont ni donné congé, ni demandé le renouvellement et que le bail s’est poursuivi aux conditions antérieures pour les 3 ans qui ont suivi, de sorte que le bail a eu une durée effective supérieure à 12 ans.
Un acte de révision de loyer signé à la fin du bail n’interrompt pas la durée du bail : les tribunaux (Cass. Civ. 3e, 14 octobre 1992, n° 91-13313) considèrent que l’acte de révision n’est qu’un avenant de révision du loyer.
Conséquence : le bail s’est poursuivi au-delà de 12 ans et ne bénéficie pas du plafonnement (doit être calculé en fonction de la valeur locative).
Ex : un bail, consenti et accepté pour une durée de 9 ans et 1 trimestre échappe aux règles du plafonnement du loyer.
Le cas du bail assorti d’une clause-recette :
Certains baux, notamment ceux situés dans les centres commerciaux, prévoient un loyer variable fixé selon un pourcentage du chiffre d’affaire du locataire, assorti ou non d’un loyer minimum garanti. La fixation du loyer renouvelé, assorti d’une clause-recette échappe au statut des baux commerciaux et n’est régit que par le contrat signé entre les parties.
Conseil FNA Pour éviter les risques de déplafonnement, il est recommandé au locataire :
|
⇒ Déplafonnement lié à des modifications notables
Lors du renouvellement du bail, certaines modifications apportées au bien loué peuvent avoir pour conséquence de faire échec au plafonnement du loyer. Ces modifications peuvent être invoquées tant par le locataire (baisse du loyer) que par le bailleur (hausse du loyer). La charge de la preuve pèse sur le demandeur.
Sur quels éléments peuvent porter ces modifications ? (art. L. 145-34 du code de commerce) :
Le code de commerce exclut expressément comme élément modificatif les prix des loyers pratiqués dans le voisinage. Le bailleur ne peut donc pas déplafonner votre loyer au seul motif que les prix des loyers ont augmenté dans le quartier. Les prix des loyers sont par contre retenus pour les révisions de loyer.
Exemples de modifications ayant justifié un déplafonnement du loyer :
Depuis la Loi relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises du 18 juin 2014 :
Création d’un mécanisme de lissage des hausses de loyer : la règle de déplafonnement du loyer ne peut aboutir à une variation, pour une année, de plus de 10 % du dernier loyer acquitté, dans 3 cas : renouvellement du bail, révision triennale, clause d’échelle mobile.
Cette limitation s’applique:
> en cas de modification notable de la valeur locative : caractéristiques du local, destination des lieux, obligations respectives des parties, facteurs locaux de commercialité, …
> si une clause du contrat relative à la durée du bail fait exception au plafonnement.
Le législateur a souhaité protéger les locataires des abus liés au déplafonnement.
⇒ Déplafonnement des locaux monovalents
Définition : Local construit en vue d’une seule utilisation ou qui selon la jurisprudence, a été affecté par des aménagements à une seule utilisation de sorte qu’il faudrait exécuter des travaux considérables pour les affecter à un autre usage. Il appartient au bailleur d’en apporter la preuve. En cas de départ du locataire, le bailleur ne peut relouer ces locaux que pour un commerce identique.
Les garages et les stations-service peuvent être considérés par les tribunaux comme des locaux monovalents. Mais le caractère monovalent est refusé lorsque le garage ne comporte aucun aménagement particulier en dehors d’un poste de graissage ou de 2 plaques tournantes et 2 fosses inutilisées en sous-sol, assimilable à une cave.
Pour cette raison le prix du bail des locaux monovalents peut être déterminé selon les usages observés dans la branche d’activité considérée, par exemple un pourcentage du chiffre d’affaire. Il échappe aux règles de plafonnement.
Le cas particulier de la déspécialisation
Déspécialisation partielle : déplafonnement du loyer uniquement lors de la 1ere révision triennale suivant la notification d’extension partielle d’activité si les activités adjointes entrainent une modification de la valeur locative.
Déspécialisation plénière : transformation totale de la nature du fonds exploité. En compensation, le déplafonnement immédiat du loyer est possible ainsi que le paiement d’une indemnité au profit du bailleur.
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L’extension d’activité du locataire commercial
Cession du bail commercial en cas de départ à la retraite du locataire
Le droit de préférence du locataire commercial
Comment se termine un bail commercial
A qui incombent les dépenses de travaux ?
Limitation de la hausse des loyers commerciaux
Devant la forte recrudescence des arnaques et des fraudes, les services de l’Etat ont publié un guide de prévention destiné à informer le grand public et les entreprises des potentielles arnaques auxquelles ils peuvent être confrontés.
Ce Guide de prévention contre les arnaques vous permettra d’anticiper les pratiques frauduleuses auxquelles vous pouvez être confrontées aussi bien dans un cadre professionnel que personnel.
Vous trouverez dans ce guide un descriptif du mode opératoire, et des recommandations à suivre pour les pratiques et arnaques frauduleuses suivantes:
Pour consulter ce guide, cliquez sur ce lien :
GUIDE DE PREVENTION CONTRE LES ARNAQUES
Le guide est également téléchargeable ci-dessous dans la rubrique « Documents complémentaire ».
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Liste des termes relatifs au vocabulaire automobile
Loi de finances pour 2025 : principales mesures pour les entreprises
Résiliation d’assurance : répondez à notre sondage !
Aide aux entreprises touchées par les conséquences économiques résultant du cyclone Chido à Mayotte
L’extension d’activité du locataire commercial
L’installation de bornes de recharge pour les professionnels de l’automobile
La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2025 (ex-TVS)
Les aides de l’URSSAF pour les entreprises et les indépendants touchés par les intempéries
Les réseaux sociaux et la E-réputation de l’entreprise
Alerte sur les arnaques à la DGCCRF
Cession du bail commercial en cas de départ à la retraite du locataire
Le droit de préférence du locataire commercial
Accompagnement gratuit « MonAideCyber »
Fraude aux KBIS : soyez vigilants
Véhicule en Déclaration d’Achat (DA) et assurance
Guide CNIL – Sécurité des données personnelles
Suppression de la carte verte d’assurance à compter du 1er avril 2024
Etat de catastrophe naturelle et assurance
Loi de finances pour 2024 : principales mesures pour les entreprises
La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2024 (ex-TVS)
Arnaques concernant vos véhicules et ceux de vos clients : Soyez vigilants
Comment se termine un bail commercial
Taxe sur les surfaces commerciales – TaSCom
Loi d’adaptation au droit européen (loi DADUE) : dispositions intéressant les entreprises
Taxe Foncière : Mécanisme de la revalorisation de la valeur locative des locaux professionnels
Loi de finances pour 2023 : principales mesures pour les entreprises
Délestage électrique pour les entreprises : comment l’anticiper ?
La FNA propose à ses adhérents une protection juridique adaptée
Disparition des tickets de caisse : application reportée au 1er août 2023
A qui incombent les dépenses de travaux ?
Limitation de la hausse des loyers commerciaux
La taxe annuelle sur les véhicules de tourisme 2023 (ex-TVS)
Règles de plafonnement et de déplafonnement du loyer
Signalement des anomalies dans la formation des prix – DGCCRF
Dispositif d’accompagnement individualisé pour les indépendants
Aides au financement de la transition écologique des entreprises
Causes de révision du loyer d’un bail commercial
Renouvellement du bail commercial
Déclaration Européenne de Services (DES)
Que faire en cas de cyberattaque ?
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Restriction de l’eclairage nocturne des commerces
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Contravention pour non designation du conducteur : seules les personnes morales sont concernees
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Protection des données personnelles (RGPD) : le registre des traitements des données
LE RGPD Règlement Européen sur la Protection des Données Personnelles
Obligation de déclarer les bénéficiaires effectifs des sociétés
Obligation d’utiliser un logiciel de caisse conforme
Durée de conservation des documents d’entreprise
Confidentialité des comptes des micro-entreprises et des petites entreprises
Alerte sur les e-mail frauduleux
Le nantissement du fonds de commerce
La caution personnelle du chef d’entreprise
Mise en garde contre les registres, annuaires et sites de référencement professionnels
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